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lobby - Page 1977

  • L’extrême droite est partout ! – La formule préférée de Manuel Valls…

    Mis en difficulté à l’Assemblée nationale à propos de sa complaisance à l’égard des nervis anarcho-communistes qui ont dévasté le quartier dans lequel se déroulait la manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Manuel Valls a riposté par une pirouette, accusant le député UMP Claude Goasguen d’être un ancien militant d’extrême droite. « M. Goasguen, vous en venez, vous, de l’extrême droite », a lancé le ministre de l’Intérieur au député-maire du 16e arrondissement de Paris.

    Bruno Le Roux, chef du groupe des députés PS, a ensuite fait allusion au fait que Claude Goasguen aurait été membre d’Occident durant sa jeunesse, comme Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Devedjian. Ce que Goasguen dément, tout en précisant qu’ayant été « partisan de l’Algérie française », il avait soutenu l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancourt, qui avait été le candidat du nationalisme français aux élections présidentielles.

    Reste que la technique d’enfumage de Manuel Valls a fonctionné : il a ainsi détourné l’attention de sa complaisance manifeste pour les milices d’extrême gauche. Et il a utilisé son discours favori : l’extrême droite est partout…

    http://medias-presse.info/lextreme-droite-est-partout-la-formule-preferee-de-manuel-valls/6900

  • L’“école Hillary” (Clinton): du féminisme au Système

    Ex: http://www.dedefensa.org
    Dans un article sur PressTV.ir (le 9 novembre 2014), Finian Cunningham, scientifique britannique devenu journaliste et commentateur de combat, et antisystème certes, aborde un thème intéressant : celui des femmes en position de pouvoir (exécutif) dans l’ensemble de sécurité nationale du système de l’américanisme, singulièrement rassemblées ces dernières années au sein du département d’État. Ces femmes se révèlent d’un extrémisme extraordinairement agressif et impudent, un extrémisme exprimé furieusement et sans frein, un extrémisme illégal par les actions qu’il engendre mais présenté avec ce qui peut paraître une sorte de “bonne conscience” et de certitude de la légitimité de leur action qui laissent loin derrière celle de leurs pairs masculins.
    Cette présence de femmes dans des postes de responsabilité à la tête de la diplomatie US est évidemment une nouveauté, due aussi bien jusqu'il y a peu à l’aspect “machiste” et unisexe de cette grande démocratie moderne, particulièrement dans les affaires diplomatique et de sécurité nationale, qu’aux exigences “sociétale” désormais impératives du féminisme avec sa philosophie des quotas et du politically correct. Cunningham prend comme argument de départ l’intervention extraordinaire de Victoria Nuland (ou Nuland-Fuck : voir le 7 février 2014) dans une conversation avec l’ambassadeur Pyatt à Kiev, interceptée par des moyens techniques qui n’ont pas fini d’étonner et de préoccuper les spécialistes du genre du bloc BAO ; il ajoute celui de Wendy Sherman, n°3 du département d’État, dans la même veine de l’extrémisme, cette fois contre l’Iran.
    «What is it about America's women diplomats? They seem so hard and cloned – bereft of any humanity or intelligence. Presumably, these women are supposed to represent social advance for the female gender. But, far from displaying female independence, they are just a pathetic copy of the worst traits in American male politicians – aggressive, arrogant and completely arrant in their views.
    »Take Victoria Nuland … […]
    »Next up is Wendy Sherman, the Under Secretary for Political Affairs, who is also Washington's top negotiator in the P5+1 nuclear talks with Iran. Sherman is another flinty-eyed female specimen of the American political class, who, like Nuland, seems to have a block of ice for a heart and a frozen Popsicle for a brain. Again, like Nuland, Sherman aims to excel in her political career by sounding even more macho, morose and moronic than her male American peers.
    »Last week, Sherman was giving testimony before the US Senate foreign affairs committee on the upcoming negotiations with Iran over the interim nuclear agreement. The panel was chaired by the warmongering Democrat Senator Robert Menendez, who wants to immediately ramp up more sanctions on Iran, as well as back the Israeli regime in any preemptive military strike on the Islamic Republic.
    »Sherman's performance was a craven display of someone who has been brainwashed to mouth a mantra of falsehoods with no apparent ability to think for herself. It's scary that such people comprise the government of the most nuclear-armed-and-dangerous state in the world…»
    Le cas de Nuland est suffisamment documenté. Celui de Wendy Sherman peut être largement renforcé par un rappel d’un article récent sur les USA et l’Iran, où nous introduisions comme exemple de l’argument développé, une intervention de Sherman particulièrement extraordinaire par son aspect suprématiste (plutôt que raciste), exposée devant une commission sénatoriale impavide, ès qualité dans son importante fonction de n°3 du département d’État. Nous écrivions le 25 novembre 2014 :
    «On peut rappeler à cet égard le cas éclairant, y compris pour la façon dont sera traité cet accord avec l’Iran, de Wendy Sherman, sous-Secrétaire d’État et représentante permanente des USA aux négociations P5+1, qui se trouvait au côté de Kerry lors des négociations qui ont conduit à l’accord. Les époux Leverett, ces excellents commentateurs des questions iraniennes, avaient relevé, le 3 novembre 2013 sur leur site, l’intervention de Wendy Sherman, en octobre, au Congrès, parlant des Iraniens, “Nous savons que la tromperie fait partie de leur ADN” (“We know that deception is part of the DNA.”). Enchaînant sur cette très-édifiante illustration à la fois de notre haut niveau civilisationnel et de l’état d’esprit présidant aux relations avec l’Iran, les Leverett observaient ceci : “This statement goes beyond orientalist stereotyping; it is, in the most literal sense, racist. And it evidently was not a mere ‘slip of the tongue’: a former Obama administration senior official told us that Sherman has used such language before about Iranians.»
    »If a senior U.S. government official made public statements about “deception” or some other negative character trait being “part of the DNA” of Jews, people of African origin, or most other ethnic groups, that official would—rightly—be fired or forced to resign, and would probably not be allowed back into “polite society” until after multiple groveling apologies and a long period of penance. But a senior U.S. official can make such a statement about Iranians—or almost certainly about any other ethnic group a majority of whose members are Muslim—and that’s just fine...»
    Il s’agit bien, ici, de mettre en évidence l’extrémisme affiché, déclaré et développé officiellement par ces hauts fonctionnaire du genre féminin dans l’appareil de la diplomatie/de la sécurité nationale US. Les exemples sont nombreux depuis la fin de la guerre froide : Madeleine Albright, secrétaire d’État lors du deuxième mandat de l’administration Clinton, avait ouvert la voie, et de cette présence féminine, et de cet extrémisme cruel dont on parle en répondant quelque chose comme “le jeu en vaut la chandelle” à un journaliste qui l’interrogeait sur les évaluations de 500.000 enfants et nourrissons morts en Irak des suites de l’embargo de l’ONU initié par les USA. Condoleeza Rice, directrice du NSC puis secrétaire d’État montra plus de retenue entre 2001 et 2009, – on reviendra sur la signification de la chose, – mais c’est vraiment avec Hillary Clinton devenue secrétaire d’État en 2009 que s’établit la situation qu’on décrit ici. (Cela, au point qu’on peut parler d’une véritable “école Hillary” à cet égard.) Les femmes maximalistes, extrémistes, occupant des postes important au département d’État (ou au NSC, qui est dans ce cas une organisation similaire), sont en nombre respectable aujourd’hui : Susan Rice (ambassadrice à l’ONU puis directrice du NSC), Samantha Powers (ambassadrice à l’ONU), Nuland passant de la position de porte-parole à celle d’adjointe au secrétaire d’Etat pour les affaires européennes et caucasiennes, Wendy Sherman… Il s’agit de postes à haute visibilité, disposant de pouvoirs considérables, traitant d’affaires extrêmement importantes et agitées par des crises de première importance.
    Un point remarquable est le mélange des genre : le féminisme, qui est d’inspiration de gauche et surtout développée chez les démocrates comme affichage de leur prétendue option progressiste et humanitaire, et l’extrémisme de tendance à la fois belliciste et humanitariste. (L’“humanitaire” désigne une forme conceptuelle vertueuse dans ce cas, l’humanitarisme devient une doctrine d’interventionnisme armée au nom de l’humanitaire que des esprits soupçonneux verraient comme un faux-nez pour l’interventionnisme pathologique et illégal, et complètement déstructurant, du bloc BAO.) Le cas Condoleeza Rice, qui était loin d’être la plus extrémiste dans l’administration Bush et qui avait été choisie essentiellement pour sa proximité avec le président, échappe au schéma général. De même ne peut-on guère la placer dans le courant “belliciste-humanitaire” (ou liberal hawks), qui est absolument la marque d’Hillary Clinton et de l’“école Hillary”. Même une Nuland, cataloguée comme neocon, et donc en théorie proche (tactiquement) du courant de l’administration Bush, ne l’est pas vraiment et doit plutôt entrer dans ce moule “belliciste-humanitaire” qui prétend absolument afficher sa philosophie “sociétale” renvoyant au féminisme et à une opinion “libérale” (“progressiste”). (Cela rejoint parfaitement le jugement de William S. Lind sur les USA (voir le 12 février 2014  : «The world has turned upside down. America, condemning and even attacking other countries to push “democracy” and Jacobinical definitions of human rights, is becoming the leader of the international Left.»)
    Cette “école Hillary” est donc cantonnée à la “diplomatie” et à la nébuleuse du département d’État, mais contribuant à faire de ce département d’État un foyer extrémiste et belliciste absolument remarquable. Au contraire, il n’y a pas eu et il n’y a pas de femmes aux vrais postes de responsabilité au Pentagone, – secrétaire à la défense, adjoint au secrétaire et sous-secrétaire, les n°1, 2 et 3  – les plus hautes fonctions atteintes par des femmes étant les sous-ministères des trois armes, USAF, Army et Navy, sans réel pouvoir et aucun pouvoir politique, ou celui de sous-secrétaire pour la politique qu'occupa Michèle Flournoy, de 2009 à 2012. (Il y eut aussi le cas de Darleen A. Druyun, occupant dans les années 1990 un poste très important de direction de l’attribution des contrats, mais celui-ci restant très technique quoique d'un pouvoir important, et l’aventure de la pauvre Druyun se terminant dans la corruption et une condamnation à la prison, – comme un vulgaire “mec” [voir le 25 novembre 2004].) On a parlé un temps de Hillary Clinton comme secrétaire à la défense, mais cela n’alla pas loin ; le Pentagone est beaucoup trop soft pour ces dames, beaucoup trop prudent et réticent vis-à-vis des interventions extérieures...
    En Europe, il y a quelques équivalents aux positions US dans le domaine de la sécurité nationale, mais les cas montrent un comportement d’une certaine modération, – comme Bonnano en Italie, aux affaires étrangères, – traduisant un reste de comportement traditionnel des genres, quand ceux-ci étaient encore victimes des différenciations de “sexes”. Le cas le plus remarquable à cet égard est la française Alliot-Marie (MAM pour Michelle) à la défense, qui fut une “première française” en la matière d’une femme à la tête d’un ministère régalien ayant dans son inventaire des forces nucléaires. Elle se montra excellente administratrice des forces, imposant son autorité, mais surtout elle montra une maestria diplomatique dans un sens opposé à ses consœurs US : c’est elle qui mata Rumsfeld le belliciste lors d’un échange fameux à la Wehrkunde de Munich en février 2003 (voir le 9 septembre 2003) et c’est pourtant elle qui réussit à raccommoder en bonne partie les relations France-US en allant voir au Pentagone, en 2005, le même Rumsfeld, qu’elle avait manifestement subjugué sinon charmé, ce qui est un exploit qu’il est juste de saluer. MAM n’est guère aimée des féministes et n’est nullement brandie comme un fanion de l’émancipation du genre.
    Ces développements montrent une différence entre les cas US et ceux qu’on rencontre en Europe. (Mais nous dirions aussi bien que la tendance en Europe, si elle a le temps de s’affirmer, devrait se “durcir” selon les canons du féminisme pour cause d’américanisation-Système et de radicalisation sociétale, – deux expressions qui désignent d’ailleurs une même évolution.) La tradition occidentale, exclusivement européenne, qui existe et qui est solide malgré l’absence désespérante du féminisme dans ces temps reculés et affreusement rétrogrades, était liée au système de succession ou de régence allant avec le régime monarchique, montra le plus souvent des dirigeantes du genre féminin habiles, maniant le compromis et la fermeté d’une façon équilibrée, bâtissant une autorité et une légitimité remarquables en usant des caractères féminins, sans jamais dédaigner ni le cynisme ni l’arbitraire quand cela s’imposait ; en mettant à part le cas de Jeanne, qui est si singulier et hors des normes, on cite les deux Médicis et Anne d’Autriche en France, la Grande Elisabeth d’Angleterre, la Grande Catherine de Russie, Christine du Suède, etc., qui déployaient des qualités d’affirmation d’autorité sans qu’il soit nécessaire du soutien du féminisme dans sa dimension idéologique liée à la phase terminale du postmodernisme démocratique. Aujourd’hui, c’est manifestement cette force d’origine “sociétale” mais en réalité complètement idéologisée qui est le moteur de cette affirmation du genre féminin. S’il a pris la tournure qu’on voit aux USA, belliciste sans le moindre frein, furieuse sinon hystérique, etc., – alors que le féminisme en politique était d’abord annoncé comme l’apport d’une sagesse réaliste et d’une retenue pacificatrice qu’on attribuait aux femmes dans les temps anciens, – c’est parce qu’il se marie complètement avec l’américanisme, d’une part avec ses tendances matriarcales revues par la modernité, d’autre part par sa psychologie si particulière que nous rappelions dans le texte du 7 février 2014 sur Victoria Nuland-Fuck, mais sans utiliser pour ce cas l’argument pour le féminisme et dont on découvre qu’il lui va si parfaitement :
    «Cette attitude relève moins d’une sorte d’hypocrisie ou d’une tactique délibérée, ou d'une arrogance suprématiste, ou de l’hybris enfin, – même si tout cela est présent à doses diverses, – que d’une conviction absolue, comme le suggère Malic. Nous avons depuis longtemps identifié ce qui, selon nous, constitue le moteur de l’attitude des USA dans ce sens, c’est-à-dire une psychologie spécifique qui oriente absolument la pensée, le jugement, l ‘orientation de l’action, etc., en recouvrant tout cela d’un onguent d’une moralité absolument impeccable et indestructible –dito l’inculpabilité et l’indéfectibilité (voir aussi le 7 mai 2011), comme fondements de cette psychologie. Il s’agit de l’incapacité absolue pour la psychologie américaniste de concevoir qu’elle puisse faire quelque chose de mauvais (de moralement mauvais), et l’impossibilité pour la même de concevoir que l’américanisme ne puisse pas être victorieux. (D'autre part, on peut aussi considérer que ces traits divers s'opérationnalisant dans la “conviction absolue” mentionnée plus haut n'est rien d'autre que l’hybris devenue partie intégrante de la psychologie. Cela n'étonnerait en rien, en offrant une interprétation complètement satisfaisante de l'essence même de l'américanisme et de tout ce qui en découle.)»
    Cette description correspond encore plus pour les dames dont nous parlons, ce qui montre leur parfaite adéquation aux exigences du Système, avec le mariage du fait sociétal du féminisme et de la psychologie américaniste, comme si l’un était complètement accompli avec l’autre. Par ailleurs, on sait que, pour nous, cette psychologie américaniste est en fait la psychologie-Système par définition (voir le 28 janvier 2013). Certains craignent avec le féminisme une “féminisation” de la politique (c’est la thèse d’Eric Zemmour), mais nous aurions une autre analyse. Quelles qu’aient été au départ les bonnes intentions du féminisme et une certaine justification objective, ce n’est pas à une “féminisation” de la politique qu’on assiste avec son application mais à un degré de plus de l'intégration de ses adeptes dans le Système. Cette fréquentation intégrée ôte à celles qui en usent toute réflexion de doute, toute mesure du monde et des possibilités d’actions harmonieuses et équilibrées (ce qui était le cas pour les grandes souveraines du passé), au profit d’une assurance aveugle et d’une arrogance impérative qui ne peuvent s’expliquer que par le caractère de surpuissance, également aveugle et impératif, du Système. On ajoutera, pour le genre en question, une capacité remarquable d’adaptation à l’affectivité et à l’infraresponsabilité.
    Ainsi la démonstration est-elle faite que l’évolution sociétale, qui pourrait revendiquer le titre de “révolution sociétale” est devenue, presto subito, une arme du Système (voir le 30 avril 2013), – si elle ne le fut dès le départ, pour mieux soumettre les sapiens en employés-Système, et dans ce cas en employées-Système. Piètre situation de l’émancipation des femmes, – vraiment, l’épaisse Victoria Nuland (elle a pris du poids, à l’image de son époux Robert Kagan) n’est même pas en-dessous de la cheville de la massive et considérable Catherine de Médicis dans l’exercice et la finesse de l’art de la politique. Notre chance est que le Système rend stupide, à l’image de sa propre stupidité. (Référence obligée à René Guénon, déjà cité : «On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature…»)
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/02/21/l-ecole-hillary-clinton-du-feminisme-au-systeme.html

  • Polémiques et diversions

    Les journalistes en ont été étonnés (désappointés), Marine Le Pen a reçu hier un accueil particulièrement  chaleureux au Salon de l’Agriculture. Une visite effectuée en compagnie de  Marion Maréchal Le Pen,  du candidat   à la Mairie de Paris Wallerand de Saint-Just, du vice-président Louis Aliot,  du conseiller  de la présidente du FN sur les questions agricoles Leif Blanc…Lors de la conférence de presse qu’elle a tenu le même jour sur le stand de la Brasserie française, Marine a largement évoqué « la guerre » qui sera menée par le FN contre l’inique « grand marché transatlantique » qui va « organiser un dumping systématique » de notre production agricole pour le grand profit des Etats-Unis –voir les articles publiés, les réactions de Bruno Gollnisch à ce sujet sur ce blog. Un  « traité de libre-échange transatlantique » qui est  combattu résolument par les députés frontistes au parlement européen et qui le sera encore plus demain a assuré Marine,  avec l’arrivée probable  en juin prochain d’élus  patriotes encore plus nombreux. Une question ô combien essentielle, d’une toute autre importance  que la passe d’arme qui  opposé hier à l’Assemblée Manuel Valls et le député maire UMP du XVIème arrondissement, Claude Goasguen.

     Titillé par M. Goasguen sur la quasi impunité dont ont bénéficié les milices d’extrême gauche  antifas  qui ont ravagé le centre-ville de Nantes  –coût estimé du saccage du mobilier urbain, un million d’euros…-  M. Valls a renvoyé le député UMP  à son passé de militant au sein du Mouvement Occident.

     « Je n’ai jamais été membre d’Occident, contrairement à des proches comme Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Devedjian, mais président de la corpo d’Assas. (…) Etant alors partisan de l’Algérie française, j’ai soutenu Jean-Louis Tixier-Vignancourt (lors de la présidentielle de 1965, NDLR). Mais tous ceux qui défendaient l’Algérie française n’avaient pas une démarche d’extrême droite. M. Valls perd les pédales » s’est défendu Claude Goasguen qui a tenu aussi à préciser qu’il « n’a jamais pactisé (sic) avec le FN ».

     Dans son  livre plutôt étayé et sérieux consacré à cette défunte formation d’extrême droite,    Génération Occident  paru en 2005,  Frédéric Charpier  indiquait que Claude Goasguen était bien « l’un des hommes qui comptent à Occident », affirmation qui à notre connaissance n’avait pas  été alors réfutée par l’intéressé…ni par ses « proches ». La colère (feinte ?) d’un Christian Jacob (président du groupe UMP à l’Assemblée)  fustigeant « les propos ignobles » (sic) du ministre de l’Intérieur n’en en est que plus grotesque…

     Pas de quoi en tout état de cause en faire un fromage ou en tirer des conclusions définitives, notamment eu égard aux trajectoires bien policées de la plupart de ses anciens membres qui ont fait une carrière politique sous les couleurs de la droite courbe. Comme l’a relevé  aussi Bruno Gollnisch dans un tweet, « Et alors ? » Cette petite diversion  de M. Valls, aidée en cela par l’attitude ridicule du groupe UMP quittant l’hémicycle,  ne doit pas faire oublier  «  tous les députés socialistes ou écolos venant de l’extrême-gauche » …Elus socialo-écolo-gauchistes ralliés eux aussi très massivement à l’ultra libre échangiste d’essence euromondialiste, projet  il est vrai qui poursuit le vieux rêve internationaliste de destruction des Etats- nations et des peuples enracinés…

     Ne nous y trompons pas, les polémiques stériles montées en épingle pour faire accroire au Français que fondamentalement  « le PS  et l’UMP  c’est pas pareil » bénéficient en fait au Front National. Journaliste politique au Point, Charlotte Chaffanjon indique  aujourd’hui sur le site de cet hebdomadaire que « le pouvoir est impopulaire comme jamais. Contrairement à ce qu’avait dit François Hollande, les résultats de sa politique ne se font toujours pas sentir dans la vie quotidienne. Quant à l’UMP, elle est empêtrée dans sa guéguerre interne, dans ses contradictions de fond. Le bilan de tout ça, c’est que l’électorat de gauche est déçu et que l’électorat de droite est perdu ».

     Elle note que  la dernière polémique (lancée par Jean-François Copé)  sur le livre Tous à poil ! (confidentiel,  pas diffusé dans les classes et qui a  l’insigne avantage de détourner l’attention  sur le  ralliement de M Coppé  et d’une très large fraction des dirigeants de l’UMP au mariage et à l’adoption pour les couples homos NDLR),  rappelle la précédente sur les pains au chocolat arrachés à l’école ». Là aussi un petit prurit médiatique qui occultait le fait que l’UMP n’a jamais souhaité revenir franchement sur le catastrophique   regroupement familial, le droit du sol  et plus  largement remettre en cause   les pompes aspirantes de l’immigration.

     Cette hypocrisie de  l’UMP est flagrante chez un Claude Goasguen affirme même le  patron du groupe communiste au Conseil de Paris,   Ian Brossat, rallié à la candidature d’Anne Hidalgo. Le Parisien, rappelait   début févier qu’ en octobre 2013,  « l’élu communiste a soumis au vote du Conseil de Paris un vœu proposant la création d’un village d’insertion des Roms dans le XVIe arrondissement de Paris ». Et « en juin 2010 il  avait accusé (M. Goasguen)  de s’opposer systématiquement au logement social, dénonçant sa méfiance vis-à-vis de l’autre et son égoïsme social. Le principal intéressé avait (…)  provoqué un tollé en lançant : Vous n’avez qu’à nous mettre une étoile jaune et marquer XVIe arrondissement dessus!». Un tacle visant l’histoire familiale de M. Brossat  « petit-fils du physicien israélien Marcus Klingberg, condamné à 20 ans de prison par la justice israélienne pour espionnage au profit de l’Union soviétique » (Faits & Documents, septembre 2013).

      Ces dernières semaines Ian Brossat   a attaqué  M. Goasguen  sur son attribution de  2000 €  « à l’association Porte d’Auteuil Environnement montée, selon le communiste, «de toutes pièces pour empêcher la construction de logements sociaux dans le XVIe».« C’est une association qui ne se bat pas contre les logements sociaux mais contre un programme mixte à la gare d’Auteuil lequel prévoit des immeubles de dix étages en face de chez eux», avait  répliqué   M.  Goasguen, déclarant « (être)  bien plus choqué quand (il voit)  certains députés financer des syndicats étudiants comme l’Unef, en référence aux 70 000 € versés au syndicat par le député-maire PS du XIVe, Pascal Cherki ».

     Vu sous cet angle la réponse de M Goasguen fait mouche mais l’accusation sous-jacente portée par M Brossat est  bien évidemment  que le député-maire UMP  craindrait  l’arrivée d’un électorat non  acquis à son parti  et/ou immigré…

     Les bourgeois de gauche et de droite préfèrent il est vrai généralement  l’entre soi sur leur lieu de résidence  et scolariser leurs enfants dans des  écoles « homogènes ». Car pour tous ces gens là,   l’immigration de peuplement  c’est bon et bénéfique uniquement pour les Français « d’en bas ».  Alors oui, cette hypocrisie là, écœurante, révoltante même, elle sera, devra être résolument  sanctionnée affirme Bruno Gollnisch,   par nos compatriotes en mars et juin prochains !

    http://gollnisch.com/2014/02/26/polemiques-diversions/

  • Et si l’extrémisme des Femen nuisait plus aux femmes qu’il ne les libère ?

    C’est l’Église qu’elles combattent. Sauf que l’Église n’a pas le pouvoir. Elles se sont trompées soit de cause, soit de pays, soit les deux.

     
     

    À l’heure où, en France, la cohue à l’entrée de Notre-Dame ne s’explique que par les cars de touristes, un mouvement qui laisse pour le moins perplexe nous arrive tout droit de l’Est, scie à la main.

    C’est jour de carnaval pour adultes, sortez les déguisements, les marqueurs, et c’est parti pour se taguer le corps de slogans antireligieux que la décence nous empêchera de citer. Direction la Bastille, pour une révolution interdite aux moins de 18 ans.

    Il fut un temps où, en effet, la nudité était subversive. Mais aujourd’hui, elle est la banalité la plus banale de notre société. Ne sommes-nous pas à l’époque où l’on prend appui sur des photos de femmes nues, en attendant gentiment notre bus tous les matins ? À bien y réfléchir, n’est-ce pas actuellement le voile, la véritable subversion ? Parenthèse fermée.

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  • Foutez-leur la paix !

    Nous avions évoqué en décembre cette initiative parisienne contre le gender, ici.

    Une des responsables nous communique:

    "Nous avons enfin ouvert une Page ("Foutez-leur la paix" avec un "p" minuscule) et non plus un profil ("Foutez-leur la Paix") sur Facebook, et depuis le 13 janvier nous avons adressé un courrier aux candidats aux municipales de Paris afin de connaître leur position quant au gender en crèche. Nous avons eu de suite une réponse du directeur de campagne de Charles Beigbeder, quant à sa position et un rendez-vous est en cours. Et également la directrice de campagne de Wallerand de Saint Just nous a répondu pour une prise de rendez-vous très prochaine.

    Nous avons adressé également un courrier aux candidats aux municipales des grandes villes et invitons toute personne qui souhaite connaître la position des candidats de sa ville à nous transmettre soit par mail à l'adresse de notre association (foutezleurlapaix@gmail.com) soit en MP sur Facebook (www.facebook.com/foutezleur.lapaix), à nous transmettre les coordonnées e-mails de ces mêmes candidats, afin que nous fassions de même pour leur ville.

    Nous sommes également présents sur twitter depuis le mois de janvier dernier." 

    Image1

    Paula Corbulon

     http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [Vidéo] Marion Sigaut sur la révolution sexuelle et la pédophilie

    Pour ERTV, Marion Sigaut revient sur les rapports de Alfred Kinsey qui ont été à l’origine de la révolution sexuelle. Elle montre, à l’aide du documentaire "Alfred Kinsey : pédophilie et révolution sexuelle" et des ouvrages de Judith Reisman, que les rapports était truqués et qu’ils ont été rédigé par des pédophiles, notamment en ce qui concerne son auteur ; Alfred Kinsey.


    Marion Sigaut sur la révolution sexuelle et la... par ERTV

  • Procès de Renaud Camus: conférence de presse de Philippe Martel (FN/RBM) ce mercredi à Barbès

    PARIS (NOVOPress)
    Suite au procès de Renaud Camus, qui a eu lieu vendredi 21 février, Philippe Martel, chef de cabinet de Marine Le Pen et tête de liste FN/RBM pour le 18ème arrondissement de Paris, tiendra une conférence ce mercredi 26 février dans le quartier multiethnique de Barbès (photo). Lors de cette conférence de presse Philippe Martel traitera  de cette audience et des questions soulevées par l’immigration dans le 18ème arrondissement à 18h00 au bar “Le rendez-vous des taxis” 14,rue Labat Métro Barbès.

    http://fr.novopress.info/

  • Dictature socialiste : la doctrine du ministre de la Ville

    Courrier de François Lamy, ministre délégué, chargé de la Ville, aux associations des quartiers : appel à la vigilance pour lutter contre les atteintes à la cohésion sociale.
    François Lamy est ministre de la Ville. Il vient d’envoyer aux associations de quartier un courrier qui est un condensé de pensée totalitaire, avec comme toujours un appel à la vigilance, c’est-à-dire à la dénonciation des opinions non conformes. Nous publions ce document à l’état brut, comme preuve supplémentaire de la dérive totalitaire du gouvernement. Cette missive entre tout à fait dans les objectifs de la loi de programmation pour la Ville et la cohésion urbaine qui vient d’être adoptée par le Parlement, « mettant en œuvre une réforme du cadre de la politique de la Ville qui propose de revoir en profondeur les instruments de cette politique en inscrivant pour la première fois le principe fondamental de co-construction avec les habitants… ».
    Les lecteurs accéderont à cette lettre, modèle du genre, en cliquant ICI
    Polémia, 23/02/2014
    http://www.polemia.com/wp-content/uploads/2014/02/Lettre-aux-prefets-31-01-14.pdf

  • Et si la théorie du genre se résumait à un simple recyclage militant ?

    Tout ce petit monde y trouve son compte, tout autant que les opposants à l’actuel gouvernement dont les rangs grossissent ainsi sans difficulté.

    La théorie du genre exacerbe les passions, mais tous ceux auxquels on reproche de vouloir la propager n’ont de cesse de jurer qu’on se méprend sur leurs intentions, qu’ils ne sont en rien manipulés pour préparer les enfants à devenir des jouets sexuels, qu’il n’a jamais été question de « masculiniser » les filles et pas davantage de « féminiser » les garçons… Alors, quoi ?

    Sa définition sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia fait simplement référence à des études du genre dans le cadre d’autres études faites sur les inégalités sociales avec études – encore ! – de la possibilité que les préférences sexuelles seraient définies non par la nature, mais par des contraintes idéologiques, religieuses et bla-bla-bla, bla-bla-bla…

    Mais pas un mot sur le fait que cette théorie qui voudrait que l’être humain soit par nature indifféremment femme ou homme et que les différences ne proviennent que de contraintes sociales – soit les notions de « sexe intérieur » et de « bipolarité » des êtres humains – date de l’année 1903 et a été émise par Otto Weininger, jeune homosexuel juif qui haïssait autant sa mère que sa judaïté et trouva toutes les réponses à ses soucis en se suicidant avant l’âge de 25 ans ! (Le Devoir d’insurrection, Bernard Plouvier, L’Æncre, 2013).

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  • La «Manif pour tous» provoque un vif débat à la Saint-Cyrienne

    Un article paru dans le dernier numéro (212, janvier 2014) du Casoar, la revue de la Saint-Cyrienne, suscite de vives réactions parmi les Saint-Cyriens d’hier et d’aujourd’hui. Son auteur, le capitaine Cédric Caillon, à la tête d’un escadron de gendarmerie mobile, y raconte la manière dont il a eu à gérer les actions des Veilleurs, "ce groupe de personnes, majoritairement catholiques (qui) se regroupent devant des lieux symboliques afin de protester contre la loi Taubira".

    Place du Palais Royal, il doit “gérer la crise” provoquée par "une cinquantaine de Veilleurs faisant un sit-in”.

    Au fil des événements, que l’ancien officier d’artillerie passé dans la Gendarmerie en 2011 retrace dans sa Tribune libre, "l’attitude des Veilleurs, initialement neutre voire bienveillante, devint franchement hostile à notre action". "Beaucoup de Veilleurs demandaient à mes militaires de "désobéir aux ordres injustes”, “d’aller harceler les gens des banlieues plutôt qu’eux”. S’exprimant avec une certaine maladresse, l’officier qualifie le groupe des Veilleurs d’"adverdsaire". [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-provoque-un-vif