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lobby - Page 1979

  • Daniel Cohn-Bendit contre la démocratie

    Daniel Cohn-Bendit, à propos du référendum helvète :

    Si on avait organisé en France un référendum comme celui qui s’est déroulé en Suisse, ça aurait été pire, 60% pour le oui.

    501938-daniel-cohn-bendit

    Ce n’est pas la première fois que cet homme se commet sur ce thème

    (2012) Le référendum suisse sur les minarets est un scandale ! (…) La démocratie c’est la défense des minorités contre les majorités !

    (2009) La limite démocratique est à mes yeux franchie. La priorité de l’élite politique suisse hostile à ce vote doit être de remobiliser la population en vue d’un nouveau référendum. La Suisse ne doit pas se laisser ligoter par cette décision populaire jusqu’à la fin des temps.

    Les "Valeurs de la République" n’incluent donc pas la démocratie. Il devient légitime pour le peuple de déraciner les arbres de la "liberté".

    Pour commencer.

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/19/daniel-cohn-bendit-contre-la-democratie/

  • Farida Belghoul a pu parler à Marseille malgré les tentatives de censure du Mrap

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    Les tentatives du Mrap d’obtenir auprès du Préfet de Marseille l’interdiction de la conférence de Farida Belghoul dans la cité phocéenne n’auront pas abouti. Dimanche, c’est devant près de 200 personnes que Farida Belghoul a pris la parole pour mettre en garde les parents quant à cette théorie du genre qui se propage insidieusement dans les écoles.

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  • Un aéroport à la fois coûteux et inutile : le caprice de M. Ayrault...

    La manifestation de samedi à Nantes pour protester contre la construction d’un aéroport international sur le site de Notre-Dame-des-Landes suffira-t-elle pour empêcher le début des travaux, annoncés comme imminents par les partisans de ce projet déjà fort ancien, pensé du temps où Concorde faisait rêver la France ?

    Rien n’est sûr, et il faut craindre, sans doute, une tentative prochaine du gouvernement pour imposer ce qui ressemble de plus en plus à un caprice de notables nantais : M. Ayrault, dans cette affaire comme dans celle du redécoupage régional évoqué en janvier par M. Hollande, raisonne petitement, non en homme d’Etat et de hauteur, mais en féodal départemental.

    Cela est d’autant plus regrettable que la nécessité économique de cet aéroport est de plus en plus contestée, à l’heure où le TGV relie Nantes à Paris en un peu plus de 2 heures, mais avec la perspective d’une réduction de ce temps de déplacement de plus d’une demi-heure dans les prochaines années grâce à de nouveaux aménagements ferroviaires. Contestée et contestable aussi, car ce projet s’appuie sur une conception de l’économie désormais de plus en plus remise en cause par les limites mêmes de la mondialisation et de la métropolisation qui, pour s’étendre encore, suscitent néanmoins également des réserves vives d’un nombre croissant de citoyens. Le modèle économique dans lequel s’inscrit le projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes n’est plus adapté aux temps qui viennent, ceux de la nécessaire sobriété et de la transition énergétique, et il faut aussi penser la fluidité et les communications en termes d’aménagement du territoire à la fois local et national (sans oublier, si possible, l’international), et non seulement sous la forme d’égoïsmes départementaux centrés sur eux-mêmes et persuadés que leur « développement » (véritable utopie contemporaine des milieux urbains…) va résoudre tous les problèmes locaux. [...]

    Jean-Philippe Chauvin - La suite sur Nouvelle Chouannerie

    Lire également sur Boulevard Voltaire, un entretien sur le sujet avec Nicolas Dupont-Aignan : "L’aéroport Notre-Dame-des-Landes est un non-sens économique"

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-aeroport-a-la-fois-couteux-et

  • L’UE a soutenu un putsch contre un gouvernement démocratiquement élu, par Aymeric Chauprade

    ia Realpolitik.tv
    Le coup de force organisé par les États-Unis et l’Union européenne soutenant Tiagnibok (seul leader qui contrôlait les émeutiers) pendant les Jeux de Sotchi (les Russes ayant alors les mains liées) a donc fonctionné et débouché à l’effondrement du pouvoir légal la veille de la fin des Jeux (le 23 février).

    Quelles leçons pouvons-nous tirer ?

    1) Les récents événements dramatiques démontrent qu’il n’existe aucune solution politique viable et durable pour l’Ukraine dans les frontières actuelles car l’Ukraine est divisée géopolitiquement.

    2) Le président Ianoukovitch qui a quitté le pouvoir de lui-même, et afin que le bain de sang cesse, avait certes des torts sérieux (corruption, incapacité à agir dès le début de la crise) mais il avait été élu démocratiquement (aucune contestation de l’OSCE) et était le président légal. C’est donc un coup de force, un coup d’État même, qui l’a poussé vers la sortie et ce coup d’État a bel et bien été soutenu par l’Union européenne.

    3) Le sang a coulé parce que l’opposition a tiré la première à balles réelles sur les forces de l’ordre. Les premiers morts ont été des policiers. Qu’aurait fait un gouvernement occidental si des manifestants avaient tiré à balles réelles sur ses forces de l’ordre? On se souvient que l’autoritaire M. Valls aura quand même fait jeter en prison des petits jeunes de la Manif pour tous ou de Jour de Colère pour un simple jet de canette !

    4) Dans cette situation dramatique, l’Union européenne et les États-Unis portent une très lourde responsabilité. Ils ont encouragé la rébellion qui a débouché sur la violence ; ils ont cautionné un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu.

    5) La trame de fond de cette affaire, ne l’oublions pas, est, premièrement l’affrontement entre les États-Unis et la Russie, les premiers voulant otaniser l’Ukraine, les seconds voulant y conserver leur influence stratégique.

    C’est, deuxièmement, un affrontement historique entre l’Allemagne qui a toujours voulu contrôler (Hitler) l’ouest de l’Ukraine (ce qui explique les néo-nazis de Svoboda) et la Russie qui tente de refouler cette influence (ce qui explique les slogans anti-nazis des ouvriers de Donetsk).

    6) L’affaire ukrainienne, après la Syrie, la Libye et tant d’autres depuis 1990, apporte la démonstration que l’antifascisme et l’antisémitisme sont une posture pour les partis dominants en France et non un combat réel, posture qui ne vise qu’à diaboliser les forces politiques réellement alternatives. Ce n’est en effet pas une conviction puisque, au nom de l’Union européenne, ces partis inféodés aux oligarchies pro-américaines ont soutenu les néo-nazis ségrégationnistes et antisémites de Svoboda, le fer de lance du coup de force contre le gouvernement légal d’Ukraine.

    Une fois de plus, l’Union européenne prouve qu’elle n’est rien devant les tendances lourdes de l’Histoire et les enjeux de puissance. Sa rhétorique sur la démocratie et les droits de l’Homme est instrumentalisée. Les gesticulations bellicistes de BHL en sont l’illustration pathétique.

    L’Ukraine face au réel

    L’opposition est divisée : que peut-il y avoir de commun en effet entre Ioulia Timochenko et les néo-nazis de Svoboda ?

    Les différents clans d’opposants vont devoir faire face à la réalité économique et géopolitique :

    - banqueroute de Naftogaz, la compagnie gazière

    - plus de service public, fonctionnaires non payés, caisses vides. L’UE ne donnera pas suffisamment. Donc Iatsenouk va devoir aller mendier l’argent russe et on imagine comment il sera accueilli.

    - chaos dans l’Ouest de l’Ukraine où des bandes ont pris le contrôle.

    - qui fera partir les extrémistes qui tiennent Maïdan ?

    Le retour à la Constitution de 2004 n’arrangera rien. Bien au contraire. Leonid Kuchma sentant le vent tourner en sa défaveur pendant la Révolution orange, avait imaginé une constitution perverse qui diluait tout les pouvoirs si bien que personne ne dirigeait vraiment l’Ukraine.

    Revenir à cette Constitution sera une catastrophe quand on connaît la fragilité géopolitique intérieure de l’Ukraine et ses difficultés économiques. Selon Standard&Poors, l’Ukraine fera défaut sur sa dette (elle doit rembourser 13 milliards de dollars cette année) si la Russie arrête son aide, ce qui est désormais probable.

    Que peut-on souhaiter ?

    Pour ramener la paix, il ne reste qu’une solution viable. Diviser l’Ukraine en deux États. Une Ukraine de l’Ouest tournée vers l’Allemagne, la Pologne et donc l’Union européenne. Ce sera l’Ukraine pauvre, nous serons perdants, sauf les Allemands qui vont y trouver une main d’œuvre à bas coût pour continuer à maintenir leur avantage compétitif sur nous.

    Une Ukraine de l’Est, indépendante ou rattachée à la Russie (après tout les habitants y sont russes) avec la Crimée bien sûr, éminemment stratégique pour Moscou.

    Conclusion

    Nous ne sommes qu’au début du chaos ukrainien et l’Union européenne porte une très lourde responsabilité. Manipulée par les États-Unis, l’Union a voulu exclure la Russie, acteur essentiel dans la zone, du règlement. Rappelons qu’après le Sommet de Vilnius de novembre 2013, le Kremlin a proposé de régler la question de l’Ukraine lors d’une conférence qui aurait rassemblé les Ukrainiens, les Russes et les Occidentaux.

    La crise ukrainienne est donc une nouvelle preuve de l’échec de l’Union européenne. L’Union européenne n’est pas un facteur de paix, elle est un facteur de guerre.

    Aymeric Chauprade

    http://fr.novopress.info/157604/lue-soutenu-putsch-contre-gouvernement-democratiquement-elu-aymeric-chauprade/#more-157604

  • Angers : la petite recette d'Agit-prop décryptée par Tugdual Derville

    Sur son blog :

    "A l’occasion de la conférence que j’ai tenue à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) à Angers, mardi 18 février 2014, sur le thème de l’écologie humaine, une poignée de militants politiques nous a fait une méchante démonstration d’agit-prop, technique éprouvée de manipulation de l’opinion qu’il est utile de décrypter. Cette technique aux relents totalitaires vise à détourner un événement au profit d’une idéologie en tordant autant que nécessaire la vérité.

    J’ai relevé une recette aux petits oignons en 4 phases et 8 étapes.

    Phase 1 : L’intimidation

    1/ Dénigrer

    La veille du jour J, via les réseaux sociaux, contester la légitimité d’un orateur annoncé, en l’affublant par avance de toutes sortes de noms d’oiseaux (« intégriste », « obscurantiste »…).

    2/ Rameuter

    Prévenir qu’on empêchera le dangereux orateur de parler, au nom d’une lutte contre l’extrémisme (« no pasaran »). Appeler à manifester contre lui dans la rue à proximité du lieu, pour faire monter la pression. Provoquer ipso facto la vigilance des organisateurs.

    Phase 2 : La perturbation

    3/ Infiltrer

    Renoncer à la micro-manifestation mais se rendre à la conférence dans l’intention de la perturber au moment favorable. 10 militants suffiront pour passer à l’action dans public paisible de 600 personnes.

    4/ Provoquer

    S’approcher de la tribune (au moment des questions-réponses écrites) et générer un brouhaha déstabilisateur empêchant progressivement la poursuite de la séquence. Exiger le micro au nom du « débat démocratique », comme s’il s’agissait d’un débat. Provoquer ipso facto la réaction du service d’ordre : se faire expulser de la salle.

    Phase 3 : La victimisation

    5/ Faire mousser

    Se rendre à l’hôpital et au commissariat de police. Affirmer avoir été violenté et blessé en coulisses. Même si ces démarches n’aboutissent pas faute de preuves (absence de certificat médical ou certificat vierge, absence de traces des « coups au visage »…), elles augmentent votre chance de manipuler les médias.

    6/ Médiatiser

    Alerter les journalistes (téléphone, Twitter etc.) en exploitant l’appétit de la presse pour la controverse ; s’imposer comme interlocuteur ; jouer sur « l’égalité de traitement » pour faire parler de vous en ignorant les 600 auditeurs satisfaits… Vous obtiendrez des titres simplificateurs à votre seul avantage (exemple : « Deux étudiants blessés lors d’un débat » ; « La conférence dégénère »). Viser la presse locale d’abord, puis la presse nationale. Elles se copient. Pour assurer le succès de cette phase, il faut vous assoir sur la vérité.

    Phase 4 : L’exploitation

    7/ Cibler

    Oublier le conférencier. Désigner comme bouc-émissaire l’autorité que vous voulez abattre pour déstabiliser une institution. Utiliser sa bienveillance pour l’obliger à vous recevoir. Toute concession sera assimilée à un aveu : vous avez mis le pied dans la porte.

    8/ Harceler

    Passer au mode hallali en lançant une manifestation de protestation amalgamant les sujets. Utiliser les articles manipulés pour obtenir des ralliements. Réveiller les durs. Anesthésier les mous. Enfin, « médiatiser la médiatisation ». Un seul but: faire craquer votre cible. Au pire, l’affaiblir. 

    L’agit-prop tire profit d’un événement : elle le parasite et le détourne jusqu’à faire oublier son contenu et même son titre. Spectateurs et orateurs sont utilisés comme des « clowns blancs ». Réduits au silence, ils deviennent le faire-valoir de l’idéologie libertaire.

    Peut-on salir le succès d’une conférence en l’associant à l’idée de violence alors qu’elle prônait justement la non-violence ? À court terme, oui. La preuve en est faite.

    Mais les centaines d’auditeurs auront entendu le message de protection de la personne humaine porté par le Courant pour une Ecologie Humaine. La paix ne fait pas de bruit. Mais rien ne peut l’empêcher d’avancer… Quant à l’UCO, l’institution attaquée dans cette affaire par quelques-uns de ses étudiants, je souhaite qu’elle ait tous les moyens de préserver et faire fructifier le précieux trésor de son identité."

    Michel Janva

  • Frédéric Haziza : il voit des « fachos » partout !

    Frédéric Haziza, ne restez pas dans votre Pravda et pré-censure ridicule...

     

     

     

     

    Cela fait maintenant plusieurs mois que monsieur Frédéric Haziza se fait porte-parole de la lutte contre l’antisémitisme. Cela aurait pu être un but louable si seulement ce monsieur n’avait pas utilisé ce combat comme instrument de célébrité.

     

    Voilà qu’il sort un livre, « Vol au-dessus d’un nid de fachos », ou il déblatère ses vérités, sans preuves tangibles, mais convaincu de ce qu’il avance. Cet essai, ou devrais-je dire ce brouillon, n’est ni plus ni moins qu’une chasse aux prétendus dérapages, sans analyse de fond ou déontologie journalistique. Mais ce qui est le plus choquant est son envie d’en découdre avec certaines personnalités, ou plutôt le fait d’associer des extrémistes à des gens honnêtes.

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  • Procès du Pr Lejeune : une cause qui n’est pas attaquée est une cause suspecte

    Le professeur Jérôme Lejeune est l’objet depuis quelques semaines d’une polémique. Certains médias l'accusent de s'être approprié en 1958 la découverte de la cause de la trisomie 21 à la place de Marthe Gautier, qui travaillait avec lui. À Rome, son procès en béatification se poursuit - le décret de validité juridique vient d'être signé. Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, déclare à Famille chrétienne :

    "Pendant qu’on lance des accusations dans la presse française, je reçois à Rome chaque semaine des courriers du monde entier de personnes qui me demandent des reliques du Pr Lejeune et qui témoignent de grâces reçues par son intercession…

    Le Pr Lejeune est donc bien l’auteur de la découverte de l’origine de la trisomie 21 ?

    Jérôme Lejeune a joué un rôle prépondérant dans cette découverte. En 1958, il travaille dans le laboratoire du Pr Turpin, aux côtés de Marthe Gautier. Celle-ci est revenue des États-Unis avec une méthode de culture cellulaire permettant d’étudier les chromosomes. Avec l’aide de cette technique il réalise les recherches qui permettent la découverte du chromosome surnuméraire à l’origine de la trisomie 21. Cette découverte est le fruit d’un travail d’équipe, ce que Jérôme Lejeune a toujours dit, raison pour laquelle l’article est signé par Lejeune, Gautier, Turpin. L’ordre de ces signatures, selon les conventions scientifiques internationales, indique le rôle de chacun : signe en premier le principal auteur de la découverte, Lejeune, puis le ou les contributeurs, Gautier, et en dernière position le directeur du laboratoire, Turpin. La difficulté vient du fait que, cinquante ans après, alors que les professeurs Turpin et Lejeune sont morts, Marthe Gautier, qui a maintenant 88 ans, déclare qu’elle a fait seule la découverte…

    Pour vous, ces attaques fragilisent-elles la possible béatification du Pr Lejeune ?

    Le pape Benoît XIV, grand réformateur des causes de canonisation, disait qu’une cause qui n’est pas attaquée est une cause suspecte. L’Église ne cherche pas la polémique, mais la vérité. Elle travaille sur des preuves et avec la plus grande précision. Or, tout prouve que le Professeur Lejeune a eu une part déterminante dans la découverte qu’on lui connaît et que la communauté scientifique française et internationale lui a toujours reconnue."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ukraine – Fabius : « Il faut revenir au peuple ». Et en France ?

    La situation à Kiev fait la Une de l’actualité, la confrontation entre les forces de l’ordre ukrainienne et les quelques milliers de manifestants ultra-violents est devenue sanglante.

    Nos gouvernants socialistes eux, ne jurent, à l’extérieur de nos frontières bien entendu, que par la « démocratie ».

    Ainsi,  comme on le voit dans cette vidéo, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères réclame pour l’Ukraine « un retour au peuple. »

    Quel altruisme vis-à-vis du peuple Ukrainien de la part de notre ministre des affaires étrangères, le peuple français n’a pas droit à tant d’égard…!

    En effet, si l’on considère le fait que depuis le début de ces manifestations pro-UE en Ukraine, il y a quelques mois,  les manifestants à Kiev n’auront jamais dépassé au maximum le nombre de 200 000, d’après les sources communément admises (Ukraine-Interfax).

    En France, plusieurs fois l’année dernière des manifestations ont rassemblées à Paris plus d’un million (1 000 000) de personnes et n’ont débouchées de la part de l’exécutif que sur un mépris total et parfois violent du peuple.

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  • Idéologie ou concorde nationale, il faut choisir…

    « Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays » notait Jacques Bainville. Une  remarque qui s’applique  aussi bien au  terrible conflit qui ravage la Syrie  qu’aux  soubresauts violents qui ont agité ces dernières semaines une Ukraine rongée par la corruption, nouveaux lieux d’affrontements géopolitiques entre les Etats-Unis et une Russie en pleine renaissance… Esprit de guerre civile qui appartient à la mythologie d’une gauche française d’essence totalitaire et qu’elle ne parvient pas toujours à dissimuler.  « En deux ans, 84 nouvelles taxes ont été créées. Les Français ont été jetés dans la détresse. Et je conseille aux Français de mettre leur cirée car après les Européennes cela va tomber comme à Gravelotte. Le gouvernement cache de futures hausses d’impôts. »  Cet avertissement de Marine Le Pen, formulé  hier soir  lors du débat RTL-LCI l’opposant  à Arnaud Montebourg, attire l’attention sur une duplicité qui irrigue de nombreux aspects de la tortueuse politique gouvernementale. Notamment dans sa gestion/instrumentalisation de l’extrême gauche (baptisée ultra-gauche dans les médias…), dont les milices sont  utilisées (protégées par Manuel Valls avancent certains)  contre le FN pour l’entourer d’un climat de violence  anxiogène. Militants antifas qui se sont encore  livrés à de nombreux saccages  à Nantes samedi. Cette fois  lors de la  manifestation soutenue avec enthousiasme par le ministre EELV Cécile Duflot contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes… soutenu à bout de bras par le Premier ministre  Jean-Marc  Ayrault.

     Duplicité qui émaille aussi l’annonce par  François Hollande,  vendredi  au  Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), et en présence de ministres, de  Lionel Jospin, Robert Badinter, Harlem Désir,  du  transfert  au Panthéon des cendres de quatre « grandes figures » incarnant  «l’esprit de Résistance». Comme nous le pronostiquions  en février 2013, Stéphane Hessel est écarté du Panthéon mais deux femmes et deux hommes, selon « l’esprit de parité »,  devraient  y faire leur entrée  le 27 mai 2015, lors de la Journée nationale de la Résistance.

     En l’espèce deux humanistes Germaine Tillion et  Geneviève de Gaulle-Anthonioz  toutes deux résistantes authentiques, toutes deux  déportées à Ravensbrück,  Pierre Brossolette au courage indéniable,  homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil  National de la Résistance, proche de Jean Moulin,  qui se défenestra  le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades ,   et Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, abattu  en juin 1944 par des miliciens.

     «Deux femmes et deux hommes qui ont incarné les valeurs de la France quand elle était à terre» et «autant d’exemples pour la nation», a dit François Hollande ce 21 février, date qui ne fut pas choisi au hasard mais aussi pour des raisons idéologiques. C’est en effet celle  du soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres   du  controversé  groupe communiste FTP-Moi dit  Manouchian, qui regroupait  « immigrés » et « apatrides ».

     Ces derniers auraient été  dénoncés   par un agent de Moscou, Jean Jérôme,  qui  aurait volontairement livré aux Allemands le groupe suspect de déviationnisme  trotskiste, selon la thèse émise par Philippe Robrieux dans son Histoire intérieure du parti communiste. Un ouvrage qui rejoint les interrogations douloureuses de  Mélinée Manoukian dans son livre « Manoukian »  mais ceci est une autre histoire….

     Bref , contrairement à ce qu’ont annoncé un certain nombre de chroniqueurs, M. Hollande est  ici une nouvelle fois non pas dans le  dépassement des clivages, pour célébrer en cette période de  crise aiguë,  la «Résistance » et le «l’esprit de  sacrifice »,   mais bien dans l’idéologie. Celle là même  qui conduit ce gouvernement à célébrer encore et toujours  les heures les plus sombres qui ont suivi la défaite de 40. Et ce constate Bruno Gollnisch ,   alors que la France  commémore officiellement  cette année le centenaire de la cataclysmique  première  guerre  mondiale, jusqu’alors bien  absente du devoir de mémoire!

     Idéologie qui conduit aussi à taire le fait que la Résistance  fut très largement menée  sur le terrain  par des hommes et des femmes appartenant  à la droite nationaliste (lire à ce sujet notamment la remarquable « Histoire critique de la Résistance » de  Dominique Venner), à cette « extrême droite » honnie par  le Système. Idéologie qui  fait   entrer a contrario  au Panthéon, et comme le réclame officiellement le Grand Orient depuis  2007,  le ministre de  Léon Blum,  Jean Zay, auquel M.  Hollande avait rendu hommage le  jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de  « la République », de « l’école de la République»,de la  «la laïcité»…

     Or, estime Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil,  ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », «  tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.

     Agnès de La Barre de Nanteuil ,  médaillée  de la Résistance et de la  Légion d’honneur à titre posthume,  « marraine de la XXVIe promotion de l’École militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (2002) «  est, avec Jeanne d’Arc, la seule femme à avoir donné son nom à une promotion de cette prestigieuse école d’officiers ». A  l’âge ou elle  s’engageait dans la résistance, Jean Zay lui, crachait sur le drapeau français. Mais contrairement à ce dernier «  aucune école publique  (ne porte le  nom d’Agnès de La Barre de Nanteuil) puisqu’elle n’était pas une résistante communiste ou athée ». A contrario, 150 établissements scolaires  ( !) porte le nom de M. Zay, tout comme  la promotion 2012-2013 de l’ ENA tandis qu’ il y a  cinq ans, la fondation maçonnique du Grand Orient de France a  crée à Sciences Po Bordeaux, une  chaire Jean Zay. 

     Dans son très médiocre  poème  Le Drapeau   écrit en 1924 à l’âge de vingt ans,  Jean Zay fustigeait  en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement »,  « je te hais dans l’âme »,  « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment .

     Si le traumatisme suscité par  la  boucherie de 14-18 a suscité une forte  réaction antimilitariste,  et beaucoup  plus largement   un fort  attachement vaille que vaille au maintien de la paix -les pacifistes issus de la gauche furent d’ailleurs nombreux en 40  à soutenir le Maréchal Pétain  et Vichy…- Jean Zay fut surtout   un  militant radical-socialiste,   franc-maçon comme il se doit  (loge Etienne Dolet du Grand Orient).

     Benjamin de l’Assemblée  nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des  Beaux-Arts), Jean Zay fut beaucoup de choses mais certainement  pas un modèle de  résistant, malgré sa fin tragique.

     En juin 1940  il quitta  l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », comme cela  a été pourtant  asséné dans   la légende dorée que constitue  sa biographie officielle,  pour gagner le Maroc sur le Massilia  en compagnie  de Mendès-France, Daladier, Mandel  et une vingtaine d’ autres  parlementaires –le  récit qu’en fait l’historien Jacques  Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident »  est très éclairant…. Il est arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors  de leur  influence car  sa peine sera finalement  commuée en  peine de prison à Clermont-Ferrand,  jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944.

     Rallié lui aussi à Vichy, décoré de la francisque avant de rejoindre opportunément la Résistance en 43,  François Mitterrand fut le premier chef d’Etat à rendre officiellement  hommage à Jean Zay à Orléans en 1994. Mais sans aller jusqu’à le « panthéoniser ». Un sens de la mesure, et il suffisait encore hier soir d’entendre les âneries professées par M Montebourg face à Marine hier soir pour s’en convaincre, qui  décidément,  a définitivement  abandonné les  socialistes depuis la disparition du très madré Mitterrand. Lui  au moins savait souvent  se tenir et  à quoi s’en tenir…

    http://gollnisch.com/2014/02/24/ideologie-ou-concorde-nationale-il-faut-choisir/

  • Nantes : les forces de l'ordre n'ont pas reçu de consignes pour faire du zèle

    Hugues Moutouh a été conseiller spécial du ministre de l'Intérieur au moment de l'affaire Merah, puis préfet. Il est désormais avocat. Il répond au Figarovox à propos des émeutes à Nantes :

    "Compte tenu des liens étroits qui existent entre les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame Les Landes et les milieux extrémistes de l'ultra gauche et de l'anarchisme, je ne suis pas vraiment surpris. Le pire était à craindre. [...] Ma première pensée va aux policiers qui ont été blessés lors des affrontements. Je crois qu'ils ont été la cible de jets de boulons et de pierres, de billes d'acier aussi. Ils ont fait face à des professionnels de la guérilla urbaine que tous les services de police d'Europe connaissent bien. Par facilité de langage on parle de Black Bloc.

    Ensuite, je m'interroge un peu. Je sais que les forces de l'ordre ont reçu l'ordre de sécuriser les lieux sensibles de Nantes: préfecture, mairie, etc. Rien d'anormal jusque là. Le bouclage des points stratégiques de la ville à été une réussite puisque les manifestants n'ont pas réussi à les atteindre. Le seul chiffre qui suscite de ma part une certaine incompréhension est la quasi inexistence d'interpellations: cela reste à être confirmé, mais les sources parlent de 14 interpellations. Le moins que l'on puisse dire est que le chiffre est surprenant. Le ministre de l'Intérieur parlait récemment d'un millier de militants d'ultra gauche très violents qui s'opposaient aux forces de l'ordre. Pourquoi n'y a t-il pas eu davantage d'interpellations ? Si il y a une critique à faire, c'est celle là. Les policiers et les gendarmes ont ils reçu des consignes particulières ? Ont ils reçu l'ordre de ne pas aller au contact, afin de ne pas envenimer les choses ? Pourtant les responsables publics devaient s'attendre à la présence dans le cortège des manifestants de ces casseurs professionnels. [...]

    La réaction du gouvernement est moins virulente qu'après certains débordements lors des manifestations contre le mariage homosexuel alors même que les dégâts sont nettement plus importants. Comment expliquez-vous ce deux poids deux mesures? Peut-on parler d'ordre républicain à plusieurs vitesses?

    Il est évident qu'à la différence des manifestations contre le mariage homosexuel, les forces de l'ordre n'ont pas reçu de consignes particulières pour faire du zèle, interpeller les opposants afin de les déferrer à la justice. À Nantes, on s'est contenté de gérer le maintien de l'ordre public, sans chercher à judiciariser les événements. C'est vraiment regrettable. Cela étant, il est plus simple de mettre la main sur des jeunes bourgeois de province qui manifestent paisiblement que sur des militants anarchistes expérimentés, rompus aux techniques de la guérilla urbaine. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html