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lobby - Page 2043

  • Accepter l’avortement est un « ticket d’entrée » dans le monde politique

    Dans Présent, Jeanne Smits a réagi aux propos de Florian Philippot sur l'avortement :

    "[...] A l’heure d’écrire, il n’y a eu aucune mise au point de la part des autres instances dirigeantes du parti, pour plusieurs raisons. Philippot est chargé de la stratégie et de la communication du FN, c’est donc lui qui donne la ligne et qui l’exprime. Par ailleurs, même si Marine Le Pen a fait par le passé des déclarations contre les « avortements de confort » et le remboursement de l’« IVG », elle n’a jamais fait mystère de son refus de revenir sur la loi Veil (aujourd’hui largement dépassée par des mesures encore plus favorables à l’avortement).

    A l’époque de la « dédiabolisation » du FN, qui a effectivement bien fonctionné et qui a rendu ce parti, financé comme les autres sur les fonds publics, omniprésent dans les médias, nous l’écrivions : accepter l’avortement était un « ticket d’entrée » dans le monde politique.

    On savait cependant que des responsables du Front national continuaient d’afficher leur refus de l’avortement légal – ainsi Bruno Gollnisch participait-il aux Marches pour la vie à Paris, entouré d’élus et d’autres figures du parti.

    Mais les déclarations de Florian Philippot balaient – ou voudraient balayer – tout cela. Alors même que la loi proclamant solennellement que l’avortement est un droit – avec pour objectif et conséquence logique de bâillonner toute opposition, d’interdire tout acte visant à avertir les femmes de la vérité sur ce « choix » – n’est même pas encore devant l’Assemblée nationale, il le dit, lui.

    L’avortement n’est-il donc pas un sujet ? L’immigration n’est-elle pas venue compenser, n’est-elle pas présentée comme la seule solution dans un pays où les enfants manquent par millions, sacrifiés sur l’autel infernal du refus de la vie ? Quelle sécurité espérer dans un pays qui sacralise l’égoïsme et le droit d’écraser autrui dans la plus grande violence de toutes, qui permet l’élimination du plus faible des êtres humains par sa mère elle-même ? Sa mère, qui est le plus souvent elle-même victime de ce geste que la société divinise, instrumentalisée au service d’un système qui recherche le mal et la mort ?

    Quelle démocratie, quelle nation ? Une nation est le lieu qui voit chaque jour naître son avenir : aujourd’hui la France permet, encourage, rembourse le génocide de ses enfants. Ce n’est assurément pas le seul « sujet », mais il est au cœur de la crise dont nous savons qu’elle est morale bien avant d’être sociale.

    Et parmi toutes les décisions malfaisantes, les décisions désespérantes qu’aligne le gouvernement socialiste – dans une belle continuité politique par rapport à d’autres formations politiques qui ont payé leur « ticket d’entrée » en sacrifiant à la culture de mort – celles qui portent sur les « sujets de société » sont tout sauf de l’« enfumage ». Elles relèvent d’un choix délibéré qui ancre encore plus profondément la France du côté de la Révolution. Elles délimitent le cadre dans lequel nous vivons, rendant impossible toute réforme de fond qui permette à la France de renouer avec son passé de nation civilisée.

    Et aujourd’hui, miracle ! de plus en plus d’évêques en sont conscients et le disent, jusqu’à Mgr Pontier qui pour être président de la conférence épiscopale n’en est pas moins évêque, a souligné dans son message de Noël que le projet de modification de la loi sur « l’IVG » incite quasiment les femmes « à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ».

    Cette tragédie du génocide français crie vengeance, parce que l’homme ne définit pas sa propre mesure et qu’il n’est pas la fin de toutes choses, et qu’à l’imaginer, il se place dans une posture de révolte fondamentale dont le salaire est la destruction, la tyrannie et la mort.

    Que faire lors des élections prochaines ? En tenir compte. Tous les candidats du FN n’ont pas payé leur « ticket d’entrée ». Pour les autres, se rappeler ce qui s’est fait en Espagne : le mouvement pro-vie a pesé en étant entier et net, en réclamant avec ténacité (et il continue) « l’avortement zéro ». Parce que la vie de la France comme nation en dépend aussi."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/accepter-lavortement-est-un-ticket-dentr%C3%A9e-dans-le-monde-politique.html

  • Le CSA veut réguler YouTube et les vidéos persos

     

    Au prétexte de lutter contre une forme de concurrence déloyale à l'encontre des plateformes de VOD soumises au régime des SMAD, le CSA demande à pouvoir réguler les plateformes de vidéos communautaires comme YouTube ou Dailymotion. L'ancien patron du CSA avait déjà dit son souhait de réguler toutes les vidéos personnelles.
    Dans son rapport sur les médias audiovisuels à la demande (SMAD), le CSA ne se contente pas de proposer d'alléger le fardeau auquel tente d'échapper nombre d'éditeurs de services de VOD. Comme on pouvait s'y attendre, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel en profite aussi pour avancer ses cartes en matière de régulation des sites de vidéos communautaires comme YouTube ou Dailymotion. 
    "Ces plateformes sont exclues de la définition de SMAD, dès lors qu’elles hébergent des contenus créés par des utilisateurs privés. Or, elles diffusent une part importante de contenus « professionnels »", plaide le CSA. Il prétend vouloir réguler YouTube et consorts au nom de la concurrence (comprendre "déloyale") faite aux plateformes de VOD. "Ces services sont en concurrence avec des acteurs puissants de l’internet qui ne contribuent pas au financement de la création (...). De surcroît, certains d’entre eux bénéficient du trafic engendré par la réutilisation des contenus audiovisuels ou cinématographiques", critique le Conseil. 
    "De manière générale, les métiers des acteurs évoluent et se confondent de plus en plus, là où auparavant ils étaient distincts"
    Le CSA, dont le chef de cabinet n'est autres que le rédacteur du rapport Lescure, propose donc de s'appuyer sur le rapport Lescure pour lancer un chantier visant à étendre le régime des SMAD aux plateformes comme Youtube et Dailymotion. Il s'agirait tout d'abord d'une simple étude d'impact, avant une modification législative. 
    Mais l'ambition finale du CSA est connue, et même si le rapport n'en dit rien et prend prétexte de la régulation de la concurrence, il s'agit bien in fine de réguler les vidéos personnelles au nom de leur contenu-même. "Il est impossible que nous ne répondions pas à un souhait croissant des opinions publiques française et européenne, qui aspirent à une régulation des contenus audiovisuels privés sur internet", avait ainsi déclaré l'ancien président du CSA Michel Boyon, lors de son pot de départ. 
    C'est aussi tout l'esprit de la campagne TV du CSA qui demandent aux parents de faire attention aux écrans, quels qu'ils soient, quoi qu'ils diffusent. 
    Le CSA, qui devait autrefois imposer des règles sur les contenus diffusés au nom de la gestion commune d'une ressource publique rare (les ondes hertziennes), se veut désormais investi d'un pouvoir de régulation des contenus au nom de la protection de l'enfance et des bonnes mœurs, voire des intérêts économiques. C'est sa seule voie de survie à long terme, et il entend bien l'emprunter dès que possible.

    Source 

     http://www.oragesdacier.info/2013/12/le-csa-veut-reguler-youtube-et-les.html

  • 9 sept 2001 : Notes sur un tabou en perdition

    26 décembre 2013 – Premier point, indubitable, incontournable comme l’on dit : nous-mêmes, bien autant que tant d’autres, avons raté l’affaire. En effet, le récit ici rapporté remonte, pour la première source (chronologiquement) à en faire état, au 11 décembre, et pour une semaine plus tôt que ce 11 décembre pour le fait lui-même. Nous avons raté l’affaire, et de n’avoir pas été les seuls ne nous console pas ; par contre, cela, cette discrétion assez générale ou cette indifférence assez répandue, voilà qui substantifie et même justifie absolument le commentaire ci-dessous.

    Songez-y : il y a cinq ans, sept ans, dix ans, la simple hypothèse complètement honteuse impliquée par l’évocation de la possibilité de la proposition d’une résolution d’urgence mettant en cause l’intégrité de la narrative officielle de l’attaque 9/11 par deux parlementaires washingtoniens, un démocrate et un républicain, eut provoqué des évanouissements en série dans les salons. Nos plus belles plumes se fussent étouffées dans leur encre noire de rage. Les éditoriaux auraient fusés comme autant de drones vengeurs et néanmoins civilisés ... Comment, imaginer que 9/11 ne soit pas exactement ce que la presse-Système, les dirigeants-Système, les communiqués-Système en ont dit ? Des sels, vite, les “complotistes” arrivent ...

    Non seulement… Bien plus que ce que l’on évoque, le fait de la “résolution d’urgence” des deux parlementaires n’est pas une “simple hypothèse”, une “évocation de la possibilité” d’elle-même, mais bel et bien ce qu’elle est. Il s’agit de l’affirmation explicite et officielle qu’une partie d’un document mise sous les scellés de la classification “secret” sur l’intervention documentée du président Bush contient des révélations “choquantes” sur l’implication de “un ou plusieurs“ service(s) de renseignement de pays étrangers dans l’attaque du 9/11. Cette “affirmation explicite et officielle” constitue une hypothèse très solide, proche de l’affirmation, qu’il y a eu “complot” hors de la seule machination admise des 18 ou 19 terroristes de la version officielle ... (Le document évoquée comprend les 28 pages d’une partie intitulée “Specific Sources of Foreign Support” du rapport du Congrès de 800 pages établi en 2002 sous l’intitulé officiel de Congressional Investigative Report on 9/11 – Joint Inquiry into Intelligence Community Activities Before and After the Terrorist Attacks of September, 2001, – à ne pas confondre avec le rapport de l’enquête officielle de la Commission spéciale formée pour enquêter sur 9/11).

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  • Les goyim vivent-ils moins longtemps ? – par Laurent Glauzy

    Pour étayer ses affirmations sur le bien-être des populations et sur les soi-disant avancées technologiques, le corps médical et les médias affirment que la durée de vie ne cesse de croître. Pouvons-nous en douter ?

    Des documents peu connus par les magazines de santé et de médecine attestent qu’à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle, de nombreux hommes ont atteint des âges aujourd’hui inégalés.

    À cet effet, l’Abbé Fulcran Vigouroux (1837-1915) (Dictionnaires de la Bible, 1895, article Longévité) rapporte : en Angleterre, le paysan Effingham, mourut à 144 ans, un autre paysan Thomas Parre est mort à 152 ans ;
    le pêcheur Henri Jenkins est mort à 169 ans ; en Norvège, le marin Draakenberg atteignit 146 ans, et Joseph Surrington alla jusqu’à 160 ans. Le Hongrois Bowin mourut à 172 ans, laissant une veuve de 164 ans et un fils de 115 ans ; un Livonien mourut à 168 ans ; la comtesse irlandaise Desmond mourut à 145 ans et un vétéran russe s’éteignit en 1825 à l’âge bien constaté, dit-on, de 202 ans. Certains de ces cas « éternels » sont repris par le Bénédictin Louis-Mayeul Chaudon, Dictionnaire universel, historique, biblique, historiographique, t. XV, 9e édition, 1811.

    Dans Essai de géographie divine, le scientifique et égyptologue français Fernand Crombette, ayant entre autres dénoncé le peu de sérieux de la méthode du Franc-maçon Champollion concernant la lecture des hiéroglyphes, reproduit le recensement officiel de la Serbie effectué en 1898 : « Sur deux millions d’habitants, trois vieillards de 135 à 140 ans ; dix-huit de 126 à 135 ans, et deux cent quatre-vingt-dix de 115 à 125 ans ; soit un nombre déjà impressionnant de trois cent onze personnes de plus de 115 ans. »

    Tous ces exemples démontrent que les sujets centenaires n’étaient donc pas des exceptions. Par conséquent, nous pouvons bien douter que le XXe siècle voit l’allongement de la durée de vie du goy qui confie aveuglément sa santé à des médecins cosmopolites.

    http://www.contre-info.com/les-goyim-vivent-ils-moins-longtemps-par-laurent-glauzy#more-30708

  • Avortement : l’Espagne retrouve le chemin de l’humanité

    L’Espagne rétablit le droit à la vie en reconnaissant la valeur intrinsèque de la personne humaine en devenir, qui n’est pas une chose.

    Le gouvernement espagnol appliquera, en 2014, une mesure inscrite dans son programme visant à modifier les lois socialistes de 1985 et de 2010 qui avaient instauré un avortement parmi les plus permissifs au monde : jusqu’à 14, voire 22 semaines. Mais une fois encore, on peut constater le totalitarisme rampant qui règne dans nos médias : « l’Espagne recule », « un retour en arrière », « marche arrière », « régression », « le gouvernement s’attaque au droit à l’avortement », « atteinte au droit des femmes », « perte d’un acquis fondamental », etc…

    À l’inverse, on pourrait dire, par exemple, que l’Espagne rétablit le droit à la vie, qu’elle restaure le droit de l’enfant à naître, qu’elle effectue un indéniable progrès en reconnaissant la valeur intrinsèque de la personne humaine en devenir, qui n’est pas une chose dont un autre être humain puisse disposer à son gré. On pourrait encore se féliciter de la fin d’un privilège, celui de la femme, de décider seule d’une vie qui est aussi issue d’un homme qu’on a de plus en plus tendance à reléguer au rôle de géniteur intermittent dans une vie d’éternel adolescent égoïste.

    Le prétendu droit à l’avortement n’a rien de fondamental. Il ne figure nullement dans les principes du droit. C’est ce qu’on appelle un « droit positif », expression momentanée du rapport de force que l’idéologie féministe est parvenue à imposer

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  • Le gros mensonge de Nelson Mandela

    n communiqué du SACP (South African Communist Party) en date du 6 décembre 2013 nous apprend officiellement ce dont l’on se doutait, mais qui n’avait jamais été réellement établi, à savoir que le « camarade Nelson Mandela » était un haut dirigeant communiste puisqu’il « (…) ne faisait pas seulement partie du SACP, mais également de son Comité central ».
    Pourquoi a-t-il toujours démenti, tant oralement que par écrit, avoir été membre du SACP ? Pourquoi donc a-t-il menti ?
    Un retour en arrière s’impose. En 1960, quand Nelson Mandela fut nommé-coopté au Comité central du SACP, le monde était en pleine « guerre froide » et les soviétiques avaient décidé de menacer la route du Cap, vitale pour ce qui était alors l’ « Occident », en déstabilisant le pays qui en était le gardien, à savoir l’Afrique du Sud. Pour l’URSS, la lutte contre l’apartheid fut le moyen de populariser cette stratégie en lui donnant un « habillage » moral. La mission que le KGB confia alors à Nelson Mandela, fut de prendre le contrôle de l’ANC au profit du SACP en évinçant la vieille garde réformiste et non-violente qui le contrôlait, afin de lui faire adopter  la lutte armée.
    Aidé par Yossef Mashel Slovo, dit Joe Slovo, un officier supérieur du KGB, Nelson Mandela s’acquitta parfaitement de ces deux missions. Il réussit ainsi à imposer la création de l’Umkhonto we Sizwe, l’aile militaire et terroriste de l’ANC dont il fut le premier chef. Il transforma également l’ANC en une simple courroie de transmission du SACP. En 1989, sur les 30 membres de son comité directeur, quatre ou cinq revendiquaient ainsi officiellement leur appartenance au SACP cependant que plus d’une vingtaine étaient des membres clandestins du parti ayant reçu l’ordre de cacher leur appartenance afin de ne pas effaroucher les « compagnons de route » et les « idiots utiles ».
    Le SACP a donc brisé un secret jusque là bien gardé et cela, au risque d’écorner le mythe Mandela. Pourquoi ?
    La réponse est d’une grande simplicité : le SACP est politiquement en perdition car il est perçu par les Noirs comme un parti archaïque « blanc » et « indien ». Or, depuis 1994, la vie politique sud-africaine repose sur un partage du pouvoir, donc des postes et des prébendes, entre l’ANC, le syndicat Cosatu et le SACP. Il s’agit de l’Alliance tripartite. Cette rente de situation est aujourd’hui fortement contestée par de nouvelles forces politiques noires demandant que les « dépouilles opimes » étatiques soient repartagées à la lumière de la véritable représentativité des uns et des autres. Afin de tenter de conserver sa place au sein de l’Alliance tripartite, le SACP à bout de souffle a donc révélé que le « grand homme » était un de ses dirigeants…
    Ce misérable calcul boutiquier aura du moins un grand avantage car il permettra peut-être d’ouvrir les yeux à ceux qui pleurent un Nelson Mandela pacificateur-rédempteur alors qu’il était en réalité un agent du KGB, une « taupe communiste » dans le vocabulaire de la « guerre froide »…
    Je souhaite donc un  bon réveil après l’hypnose à ceux qui ont cru voir en lui le messie d’une nouvelle religion universelle.
    Bernard Lugan, 21/12/13
    http://www.terreetpeuple.com/reflexion/politique/le-gros-mensonge-de-nelson-mandela.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=bd0b5f9782625e20e4ddbe52602a95e8

  • Le « rapport sur l’Intégration » : texte raciste

    Ex: http://www.gfaye.com

    Remis au Premier ministre à sa demande, ce rapport effarant, rédigé en novlangue par des Trissotins, publié en ligne par Matignon et qui a créé le scandale  est en fait inspiré des idées du groupe de pression et de ”réflexion” gauchiste chic lié au PS Terra Nova. L’objectif est la destruction pure et simple de l’identité française. Il vise à substituer à l’assimilation et à l’intégration une forme de communautarisme où les Français de souche seraient objectivement infériorisés, sommés de s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants, et où il faudrait « assumer la dimension arabe-orientale de la France ».

     Inutile d’énumérer les axes politiques proposés par ce rapport ethnomasochiste et culpabiliste qui vise non seulement à défranciser, déseuropéaniser la société mais à accentuer encore la pression migratoire en instaurant une véritable préférence étrangère. 

    Il est plus intéressant de s’attarder sur deux passages qui relèvent du sectarisme de la police de la pensée de gauche et de ce racisme implicite si souvent observé dans la vulgate antiraciste. Tout d’abord, il est recommandé d’interdire et de sanctionner judiciairement, notamment dans les médias, toute mention (« description stigmatisante ») de l’origine des personnes, notamment en cas de délit (1) (« nationalité, origine, couleur de peau, religion, culture… »). Cette interdiction est étendue aux « partis politiques et institutions publiques » dans bien d’autres circonstances. 

     Admirons la contradiction : l’origine ethno-culturelle est niée mais en même temps la France doit devenir « arabe-orientale ». Mais implicitement, le fait d’être qualifié par son nom et son prénom d’origine africaine ou arabe, par exemple, serait subrepticement une insulte. Inconsciemment, les auteurs (vieux gauchistes) du rapport  considèrent que de dire à/de quelqu’un qu’il est ”Arabe” est une « stigmatisation », un « délit de harcèlement racial ». Or, ne pas mentionner l’origine des gens, par pseudo-respect, c’est dévaloriser cette origine. On nage dans une contradiction totale, la bêtise raciste/antiraciste de cette gauche à la fois gouvernementale, soixante-huitarde et intellectuellement à gaz pauvre. (2)

    Le second passage fait allusion à la ”race blanche”, alors qu’officiellement les races n’existent pas. Il est en effet proposé de ne plus se référer dans l’enseignement de l’histoire à « des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes, mâles, blancs et hétérosexuels ». (3)  Évident racisme anti-Blancs et aversion contre les hétérosexuels de la part de personnes qui sont elles-mêmes majoritairement des Blancs hétérosexuels. Ça relève de la psychiatrie – ou de la psychanalyse.

    Cette gauche antiraciste est complètement obsédée par l’idée de ”race”, comme les puritains étaient obsédés par l’idée de sexe. Le paradigme racial est obsessionnel dans la gauche ”antiraciste”. 

    Une telle idéologie à la fois xénophile, pétrie de bêtise et/ou de mauvaises intentions, est la porte ouverte à la guerre civile ethnique, lot endémique du Maghreb et du Proche-Orient arabe, et de toute société hétérogène et pluri-ethnique.

    Mais hélas, ce rapport tire en réalité la conclusion dramatique, cynique et souriante de quarante ans d’immigration incontrôlée, au terme de laquelle s’opère un bouleversement démographique, où toute ”intégration” ou ”assimilation” de minorités qui n’en sont plus est devenue une chimère et où le petit peuple de souche est prié par ses élites grasses et protégées (”socialistes”) de se plier à la loi des colonisateurs présentés comme des victimes, est sommé de se taire et de devenir Invisible. Devant l’histoire, les politiciens, parfaitement antidémocrates et antirépublicains, responsables de ce fait, devront répondre d’une tragédie annoncée.

    Guillaume Faye http://euro-synergies.hautetfort.com/

    Notes:

    (1) C’est implicitement reconnaître l’origine immigrée très majoritaire de la criminalité.

    (2) La pensée de gauche, intellectualiste et déconnectée du réel, héritière inconsciente en fait de l’idéalisme platonicien (auquel s’oppose le réalisme aristotélicien)  souffre moins de bêtise que de pathologie, d’origine psychologique. Vouloir construire un méta-monde contre la réalité, une utopie, c’est à dire, étymologiquement, un lieu qui n’existe nulle part, un rêve.  

    (3) Il faudra donc trouver dans les figures de l’histoire de France des personnes de couleur, féminines, bisexuelles ou homosexuelles ? Vous en connaissez ?

  • Programmes de gauche et hotte du Père Noël

    Toute politique, toute volonté de réforme en France se heurte à un mur. Largement mythique, il a été maçonné à partir d'un dogme : le tout petit document de 6 pages, rédigé par quatre staliniens en 1944, Pierre Villon tenant la plume, pour servir de programme commun socialo-communiste. Appelé au départ "les Jours Heureux" la Mémoire a entériné faussement ce tract comme "programme du CNR". Sous cette appellation certains l'invoquent aujourd'hui encore, de préférence sans l'avoir jamais lu.

    Il ne semble donc pas inutile de revenir, dans le cadre de cette chronique, sur sa dissection, sur sa genèse et sa fonction mensongère.

     

    Si l'on observe l'histoire de la gauche française, elle n'aura produit en effet, en deux siècles d'agitation, que quatre "programmes communs". À la lecture, ils se révèlent moins dissemblables que ce que l'on pourrait croire. Guère de vrais changements depuis le manifeste de la Montagne de 1849 jusqu'au programme commun de 1972, en passant par le programme du rassemblement populaire de janvier 1936 et le fameux texte des "Jours Heureux" de mars 1944.

     

    On notera à ce sujet une remarque édifiante de Claire Andrieu : "Dans les premiers jours de septembre 1944, les Français libérés découvrirent l'existence d'un « programme du CNR »." (1)⇓

     

    Le CNR était passé le 11 septembre 1944 sous le contrôle de Saillant. Compagnon de route du parti communiste, (2)⇓ ce dirigeant cégétiste sera en 1946 l'un des instrument de son basculement complet de la centrale dans la dépendance du parti. Il sera le cofondateur avec son homologue russe Kouzntesov de la fameuse Fédération syndicale mondiale d'obédience soviétique… (3)⇓

     

    C'est en 1942 en effet que l'unificateur de la résistance intérieure Jean Moulin désira faire formuler par un comité des experts les perspectives de gouvernement de la France libérée. Ce groupe de travail clandestin recruta essentiellement 9 membres. Presque tous allaient jouer un rôle important dans l'après-guerre, sous les Quatrième et Cinquième républiques. Citons ainsi Alexandre Parodi, Pierre Lefaucheux qui dirigera la régie Renault, Michel Debré, le professeur de droit Paul Bastid ou René Courtin, futur administrateur du Monde.

     

    Cette équipe ne comportait aucun communiste. Elle produisit notamment un Rapport sur la politique économique d'après-guerre synthétisé en novembre 1943 par Courtin. Seul ce texte de 113 pages pourrait à la rigueur être tenu pour un "programme" de la Résistance intérieure, puisqu’il avait été communiqué pour accord à tous les mouvements. Mais ce fut pour le court-circuiter que les communistes conçurent le document de 6 pages auquel on ose faire encore référence aujourd'hui.

     

    Jean Moulin avait été arrêté en juin 1943 dans des conditions dont les historiens débattent encore aujourd'hui. L'une des clefs de l'énigme repose à la fois sur sa relation aux communistes et sur le revirement tactique de la politique de Staline à partir de 1943. Celle-ci consistera dès lors à se débarrasser de l'étiquette sulfureuse du Komintern et à se délester d'une bonne partie de ses anciens alliés "antifascistes", anciens compagnons de route recrutés à la faveur de la guerre d'Espagne. Le plus significatif d'entre eux, Willy Münzenberg, avait été assassiné par les agents du NKVD pendant la période d'alliance soviéto-allemande. (4)⇓

     

    Certes, longtemps encore, le PCF cherchera à "plumer la volaille" socialiste en acceptant tactiquement de lui proposer un "programme commun" etc. Et il y parviendra au début de la Quatrième république ! Ne perdons jamais de vue que jamais les Français n'ont vraiment voté en majorité pour les marxistes, malgré les poussées de socialismes étatistes dont la plus forte se manifeste en 1945, avec 49,6 % pour l'addition socialo-communiste aux législatives du 21 octobre 1945, mais quand même une majorité de 50,4 % en faveur de  leurs adversaires, démocrates-chrétiens, radicaux et libéraux.

     

    Dès les élections suivantes, le 2 juin 1946, le pourcentage socialo-communiste passe à 47 %. Il ne cessera de diminuer. En un quart de siècle, des législatives de 1945 à l'élection présidentielle de 1969 la gauche marxisante était donc passée d'une influence de 49,6 % à 31 % (Duclos + Defferre-Mendès + Rocard + Krivine). Et le bloc socialo-communiste s'est largement fissuré.

     

    On comprend mieux pourquoi en 1971 Mitterrand a dû reconstruire un "nouveau" parti socialiste : celui dont Hollande fait figure d'héritier. Il avait été conçu dans une perspective d'alliance avec les "stals", lesquels s'effondrèrent dans les années qui suivront.

     

    Le prix à payer se soldera, dès l'année suivante, par le "programme commun". Ce document, qui semble extravagant lorsqu'on le relit de nos jours, avait été rédigé et négocié en 1972 sous l'influence de Chevènement. Il commencera à être appliqué, et il aura largement contribué à ruiner la France, à partir de 1981.

     

    Le PCF continuera, du point de vue électoral, sa descente aux enfers. Mais du point de vue programmatique et syndicaliste, il ne se porte pas aussi mal qu'il le mériterait.

     

    Les survivants impuni du stalinisme peuvent donc remercier les deux Pères Noël et autres rédacteurs de "programmes communs". Et chacun doit mesurer aujourd'hui que le traineau de ces bonshommes rouges, à la source de ce que l'on veut figer aujourd'hui comme un "modèle français", ne venait pas de Finlande.

     

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2013/12/programmes-de-gauche-et-hotte-du-pere-noel.html

     

    Apostilles

    (1) cf. livre collectif sous la direction de cette historienne "Les Nationalisations de la Libération" Presses de la FNSP, 1987, page 53
    (2) cf. L'Humanité du 24 mai 1947 :"à Lyon devant 50 000 manifestants, Louis Saillant déplore le renvoi des ministres communistes."
    (3) cf. L'Huma du 26 septembre 1945.
    (4) cf. le chapitre que nous lui consacrons dans notre "Alliance Staline-Hitler"

  • Le rapport de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie expose les mensonges de Washington.

    La publication d’un rapport des inspecteurs des Nations unies sur les armes chimiques qui pointe plusieurs attaques au gaz sarin menées par les forces soi-disant « rebelles » expose encore plus les mensonges du gouvernement Obama sur la responsabilité du gouvernement syrien pour l’attaque à l’arme chimique du 21 août à Ghouta dans la banlieue de Damas.
    Washington s’était emparé de cet incident comme d’un prétexte pour une campagne de bombardement déjà prévue et pour accentuer la pression en faveur d’un changement de régime sur le président syrien Bashar el-Assad.
    La publication du rapport de l’ONU jeudi dernier fait suite à la publication par le journaliste d’investigation Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, d’un article détaillé dans la London Review of books. Celui-ci révélait que le gouvernement Obama avait délibérément manipulé les renseignements dont il disposait pour affirmer à tort qu’il avait des preuves de la responsabilité du gouvernement syrien et de son armée dans l’attaque de Ghouta.
    Hersh citait des responsables actuels et passés de l’armée américaine et des services de renseignements américains sur la falsification des informations concernant l’attaque du 21 août et sur le fait que le gouvernement Obama avait dissimulé l’existence de rapports des services de renseignements prévenant de ce que le Front Al Nusra (affilié à Al Qaïda) avait la capacité de fabriquer et d’utiliser comme arme du gaz neurotoxique sarin, le même qui a servi lors de l’attaque de Ghouta.
    Le rapport de 82 pages rendu par les l’ONU sur les armes chimiques s’appuie sur des enquêtes approfondies sur les lieux de plusieurs attaques où des allégations d’usage d’armes chimiques ont été faites soit par le gouvernement syrien, soit par les gouvernements américain, britannique et français. Les inspecteurs ont analysé le sol et d’autres prélèvements dans l’environnement, examinés des prélèvements de cheveux, d’urine, de tissus biologiques et sanguins pour y trouver des traces de composés chimiques, ils se sont entretenu avec des survivants, des témoins et du personnel médical, ils ont également étudiés les obus qui auraient servi de vecteur au sarin dans chaque incident.
    Ils sont arrivés à la conclusion qu’outre l’incident de Ghouta, il y a eu au moins quatre attaques « probables » au sarin. Dans trois de ces attaques, ce sont les soldats de l’armée syrienne qui ont été victimes du gaz mortel, et dans la quatrième, ce sont des civils. Aucune des attaques confirmées n’a visé les milices des combattants « rebelles ».
    Deux des attaques maintenant confirmées ont eu lieu à quelques jours de celle de Ghouta. Le 24 août – trois jours après Ghouta et au moment où Obama préparait l’armée américaine pour une frappe et dénonçait le gouvernement syrien pour avoir « franchi une ligne rouge » – le gaz sarin a été déployé contre des soldats syriens à Jobar dans la banlieue de Damas. Ce que le rapport de l’ONU décrit comme « une attaque relativement petite » a été confirmé par des entretiens avec des survivants et des personnels de santé, ainsi que par des prélèvements sanguins positifs au sarin collectés par les autorités syriennes et authentifiés par les inspecteurs de l’ONU.
    Sur cet incident, le rapport indique : « un groupe de soldats a reçu l’ordre de nettoyer certains bâtiments sous le contrôle des forces de l’opposition. Vers 11h00, l’intensité des tirs de l’opposition a baissé et les soldats avaient l’impression que l’autre camp se retirait. À près de 10 mètres de certains soldats, une bombe improvisée aurait éclaté avec un faible bruit, libérant un gaz qui sentait très mauvais. Un groupe de 10 soldats a été évacué dans des transports de troupes blindés vers le local médical de campagne avec des difficultés respiratoires et des symptômes étranges non spécifiés. »
    Un jour après cette attaque, le 25 août, du sarin a été utilisé « à faible échelle contre des soldats » dans la ville d’Ashrafiah Sahnay au Sud, au cours d’affrontements entre des « rebelles » et des troupes qui tenaient un poste de contrôle du gouvernement. Là aussi, l’ONU appuie ses conclusions sur des entretiens et des prélèvements sanguins effectués par le gouvernement syrien.
    Les inspecteurs n’avaient pas pour tâche de déterminer qui était responsable des attaques au sarin qu’ils ont confirmés, et ce rapport est donc silencieux sur cette question. Ce rapport, néanmoins, est rédigé dans les termes les plus circonspects, se contentant de donner des conclusions scientifiques.
    Cela ne fait qu’en rendre le contenu encore plus fort. La seule conclusion qui peut être tirée est que les milices « rebelles » soutenues par les États-Unis et dominées par les islamistes sont responsables de plusieurs crimes de guerre sous la forme des attaques chimiques contre les soldats syriens et les civils.
    Celles-ci ont été menées pour tenter d’inverser le sort sur le champ de bataille et de déclencher une intervention américano-britannico-française du même genre que celle qui avait donné la victoire aux rebelles libyens, afin d’écraser le régime d’Assad et d’installer au pouvoir l’opposition soutenue par les impérialistes. Le gouvernement Obama a délibérément menti parce qu’il y voyait une occasion de supprimer un autre obstacle à sa domination impérialiste de cette région riche en pétrole et d’isoler l’Iran, en préparation d’une frappe éventuelle contre ce pays.
    En fin de compte, Obama s’est retiré à cause des divergences tactiques aiguës au sein de son gouvernement, de l’élite militaire et des services de renseignements américains au sujet des implications qu’il y aurait à laisser le contrôle de la Syrie à des forces dominées par Al Qaïda; et à cause de l’opposition majoritaire dans la population Américaine et mondiale à une guerre sans raison de plus au Moyen-Orient.
    Washington a préféré organiser un changement de tactique, donnant son accord au plan russe pour la destruction des armes chimiques syriennes et à l’ouverture de négociations avec le gouvernement iranien. Un des motifs principaux de cette évolution était le désir de libérer les forces militaires américaines pour le « pivot » en Asie et une éventuelle guerre contre le rival montant de l’impérialisme américain sur la scène internationale, la Chine.
    Les dernières révélations sur les mensonges du gouvernement Obama sur la Syrie exposent encore plus le rôle criminel joué par les États-Unis et les médias internationaux. Il y a dix ans, les élucubrations du gouvernement Bush sur les armes de destruction massives irakiennes étaient promues comme des informations sûres par les grands médias. En août et en septembre de cette année, les médias ont fait comme si la population mondiale était affectée d’amnésie collective, avec des « renseignements » bidons et des affirmations sans preuves de la part de la Maison blanche, une nouvelle fois relayées par la presse et la télévision.
    Maintenant que ce barrage de propagande a été complètement exposé, la couverture se poursuit. L’article de Seymour Hersh comme les conclusions de l’ONU sur les attaques chimiques en Syrie ont été soit minimisés soit complètement passés sous silence.
    Les organisations de la pseudo-gauche dans le monde entier ont servi de complices dans ces efforts pour faire taire toute exposition de la propagande guerrière du gouvernement Obama. L’international Socialist Organisationaméricaine mal nommée, le Nouveau parti anticapitaliste en France, tout comme le Parti la Gauche (Die Linke) en Allemagne continuent à faire de l’agitation pour une intervention plus forte des États-Unis contre le régime syrien, en maintenant que les milices « rebelles » seraient à la pointe d’une « révolution » démocratique.
    Depuis les préparatifs de guerre d’Obama en août jusqu’à aujourd’hui, ces organisations issues des classes moyennes et pro-impérialistes ont rejeté toute remise en question des allégations américaines selon lesquelles le gouvernement Assad était responsable de Ghouta. Maintenant elles évitent toute mention de Hersh et des révélations de l’ONU.
    En opposition complète à cela, le World Socialist Web Site a immédiatement remis en question les affirmations faites sur Ghouta par le gouvernement Obama et ses alliés internationaux. Dans un article publié le lendemain de l’incident, le WSWS notait : « Les accusations non fondées selon lesquelles le régime syrien du président Bashar al-Assad a perpétré une attaque aux armes chimiques près de Damas et qui a tué un grand nombre de civils présentent toutes les caractéristiques d’une provocation montée de toutes pièces visant à déclencher une intervention occidentale. [...] Si l’on se demande à qui profite un tel crime, il est clair que ce n’est pas au régime d’Assad mais aux forces dirigées par les islamistes et qui combattent pour le renverser. Ces accusations de crimes de guerre perpétrés par le gouvernement syrien sont faites au moment où ces forces sont confrontées à une crise croissante et à une série de défaites militaires.»

    Patrick O’Connor

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlZlZyulVUVPjorey.shtml