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18 janvier : veillée de prière pour la vie à Paris
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Non, M. Philippot, défendre la vie n’est pas dépassé
Alors que le gouvernement espagnol vient d’adopter un avant-projet de loi visant à repénaliser l’avortement et à en finir avec sa reconnaissance comme « droit » par la loi, on ne compte plus à travers le monde occidental les dénonciations médiatiques et politiques de ce « retour en arrière »… vers un peu plus de respect pour la vie. Dénoncer l’avortement, ou même restreindre les cas où il est légal, est aujourd’hui dans l’Union européenne synonyme d’extrémisme, de refus de la démocratie et de la laïcité. A telle enseigne que même le vice-président du Front national, Florian Philippot, s’est bruyamment désolidarisé de toute approbation de la mesure espagnole. Et cela pose des questions politiques fondamentales.
Lundi matin, le président d’honneur du Front national a salué l’initiative du gouvernement de Mariano Rajoy d’abroger la loi de l’ère Zapatero faisant de l’avortement un droit des femmes jusqu’à 14 semaines de grossesse et le rendant possible sous conditions jusqu’à 22 semaines. L’avant-projet rétablit des conditions de danger pour la santé physique ou psychique de la mère, à vérifier par des médecins indépendants des cliniques d’avortement, ou de viol dénoncé dans les formes, élimine l’avortement pour malformation fœtale et institue une obligation d’information des mères relative aux risques liés à la procédure mais aussi aux aides qui peuvent leur être apportées. Le projet y ajoute une période de réflexion de sept jours avant que l’avortement puisse être exécuté.
« Le projet de loi espagnol sur l’avortement prouve que l’on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie », tweetait Jean-Marie Le Pen.
On pouvait s’interroger sur l’emploi du mot « mesure » : quelle est donc cette « mesure » qui permet malgré tout l’élimination des enfants à naître jusqu’à la 22e semaine, fût-ce sous conditions et avec l’espoir de voir reculer, un peu ou beaucoup, le massacre des innocents ? On sait qu’en Grande-Bretagne, où l’avortement n’est pas permis pour des raisons sociales et seulement en cas de danger pour la santé mentale de la mère, 200 000 avortements ont lieu chaque année (depuis 1967, en Angleterre et au Pays de Galles, seules 143 interventions ont eu pour motif le danger pour la vie de la mère).
Mais le tweet de Le Pen, tout prudent qu’il était, avait du panache et sonnait comme un refus du politiquement correct. Et tout prudent qu’il était, il a été désavoué.
Mardi, veille de Noël, Florian Philippot a renvoyé le président d’honneur du FN dans ses buts d’un sec : « Oui, c’est son opinion. » Pour poursuivre aussitôt: « Mais je rappelle que la position du Front national n’est pas une restriction, il n’y a aucune restriction du droit à l’avortement dans le projet du Front national, aucune. »
N’y a-t-il donc pas au moins débat au sein de ce parti ? « Non, il n’y a pas de débat, nous considérons que ce n’est pas une préoccupation du tout des Français, que leurs préoccupations, ce sont le chômage, le pouvoir d’achat, la sécurité, les questions de réindustrialisation, l’Union européenne qui est aujourd’hui une vraie dictature parce qu’elle empêche les démocraties nationales, ça, ce sont les vrais sujets. Mais voilà, on discute du sexe des anges, c’est une vieille technique gouvernementale, mais je crois que les peuples ne sont plus dupes », a déclaré le vice-président du Front national sur RTL.
A l’heure d’écrire, il n’y a eu aucune mise au point de la part des autres instances dirigeantes du parti, pour plusieurs raisons. Philippot est chargé de la stratégie et de la communication du FN, c’est donc lui qui donne la ligne et qui l’exprime. Par ailleurs, même si Marine Le Pen a fait par le passé des déclarations contre les « avortements de confort » et le remboursement de l’« IVG », elle n’a jamais fait mystère de son refus de revenir sur la loi Veil (aujourd’hui largement dépassée par des mesures encore plus favorables à l’avortement).
A l’époque de la « dédiabolisation » du FN, qui a effectivement bien fonctionné et qui a rendu ce parti, financé comme les autres sur les fonds publics, omniprésent dans les médias, nous l’écrivions : accepter l’avortement était un « ticket d’entrée » dans le monde politique.
On savait cependant que des responsables du Front national continuaient d’afficher leur refus de l’avortement légal – ainsi Bruno Gollnisch participait-il aux Marches pour la vie à Paris, entouré d’élus et d’autres figures du parti.
Mais les déclarations de Florian Philippot balaient – ou voudraient balayer – tout cela. Alors même que la loi proclamant solennellement que l’avortement est un droit – avec pour objectif et conséquence logique de bâillonner toute opposition, d’interdire tout acte visant à avertir les femmes de la vérité sur ce « choix » – n’est même pas encore devant l’Assemblée nationale, il le dit, lui.
L’avortement n’est-il donc pas un sujet ? L’immigration n’est-elle pas venue compenser, n’est-elle pas présentée comme la seule solution dans un pays où les enfants manquent par millions, sacrifiés sur l’autel infernal du refus de la vie ? Quelle sécurité espérer dans un pays qui sacralise l’égoïsme et le droit d’écraser autrui dans la plus grande violence de toutes, qui permet l’élimination du plus faible des êtres humains par sa mère elle-même ? Sa mère, qui est le plus souvent elle-même victime de ce geste que la société divinise, instrumentalisée au service d’un système qui recherche le mal et la mort ?
Quelle démocratie, quelle nation ? Une nation est le lieu qui voit chaque jour naître son avenir : aujourd’hui la France permet, encourage, rembourse le génocide de ses enfants. Ce n’est assurément pas le seul « sujet », mais il est au cœur de la crise dont nous savons qu’elle est morale bien avant d’être sociale.
Et parmi toutes les décisions malfaisantes, les décisions désespérantes qu’aligne le gouvernement socialiste – dans une belle continuité politique par rapport à d’autres formations politiques qui ont payé leur « ticket d’entrée » en sacrifiant à la culture de mort – celles qui portent sur les « sujets de société » sont tout sauf de l’« enfumage ». Elles relèvent d’un choix délibéré qui ancre encore plus profondément la France du côté de la Révolution. Elles délimitent le cadre dans lequel nous vivons, rendant impossible toute réforme de fond qui permette à la France de renouer avec son passé de nation civilisée.
Et aujourd’hui, miracle ! de plus en plus d’évêques en sont conscients et le disent, jusqu’à Mgr Pontier qui pour être président de la conférence épiscopale n’en est pas moins évêque, a souligné dans son message de Noël que le projet de modification de la loi sur « l’IVG » incite quasiment les femmes « à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ».
Cette tragédie du génocide français crie vengeance, parce que l’homme ne définit pas sa propre mesure et qu’il n’est pas la fin de toutes choses, et qu’à l’imaginer, il se place dans une posture de révolte fondamentale dont le salaire est la destruction, la tyrannie et la mort.
Que faire lors des élections prochaines ? En tenir compte. Tous les candidats du FN n’ont pas payé leur « ticket d’entrée ». Pour les autres, se rappeler ce qui s’est fait en Espagne : le mouvement pro-vie a pesé en étant entier et net, en réclamant avec ténacité (et il continue) « l’avortement zéro ». Parce que la vie de la France comme nation en dépend aussi.
Extrait du n° 8009 de Présent,(Jeanne Smits) du Vendredi 27 décembre 2013
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Où sont donc passés les « révolutionnaires » syriens ?
À la veille de la conférence de Genève 2, les organisateurs états-uniens n’ont plus aucune marionnette pour jouer le rôle des révolutionnaires syriens. La disparition soudaine de l’Armée syrienne libre montre à ceux qui y croyaient qu’elle n’était qu’une fiction. Il n’y a jamais eu de révolution populaire en Syrie, juste une agression étrangère à coup de mercenaires et de milliards de dollars.
Le 29 novembre 2011, une délégation de l’Armée syrienne libre fait allégeance à une délégation du Conseil national syrien. En théorie, l’opposition dispose désormais d’une branche militaire et d’une branche politique. En réalité, l’Armée syrienne libre comme le Conseil national syrien sont deux fictions créées par l’Otan. Tous deux sont exclusivement composés de mercenaires et n’ont guère de réalité par eux-mêmes sur le terrain.
Les organisateurs de la conférence de paix de Genève recherchent d’urgence un représentant pour l’opposition syrienne armée. En effet, selon les Occidentaux, le conflit oppose une abominable dictature à son propre peuple. Cependant, les groupes armés qui détruisent la Syrie —du Front islamique à Al-Qaïda— font officiellement appel à des combattants étrangers, même si le premier prétend être composé principalement de Syriens. Les inviter serait admettre qu’il n’y a jamais eu de révolution en Syrie, mais une agression étrangère.
En effet, l’Armée syrienne libre, dont on nous disait il y a quelques semaines qu’elle comprenait 40 000 hommes, a disparu. Après que son quartier général a été attaqué par d’autres mercenaires et que ses arsenaux ont été pillés, son chef historique, le général Selim Idriss, s’est enfui par la Turquie et a trouvé refuge au Qatar, tandis que le colonel Riad el-Assad a trouvé asile aux Pays-Bas.
Lors de sa formation, le 29 juillet 2011, l’ASL s’était fixé un unique objectif : le renversement du président Bachar el-Assad. Jamais l’ASL n’a précisé si elle se battait pour un régime laïque ou un régime islamique. Jamais, elle n’a pris de position politique en matière de Justice, d’Education, de Culture, d’Economie, de Travail, d’Environnement, etc. Jamais elle n’a formulé la moindre ébauche de programme politique.
Elle était, nous disait-on, formée de soldats de l’Armée arabe syrienne ayant fait défection. Il y eu effectivement des défections durant le second semestre 2011, mais leur nombre total n’a jamais excédé les 4 %, ce qui est négligeable à l’échelle d’un pays.
Non : l’ASL n’avait pas besoin de programme politique car elle avait un drapeau, celui de la colonisation française. En vigueur durant le mandat de la France sur la Syrie et maintenu durant les premières années de prétendue indépendance, il symbolisait l’Accord Sykes-Picot : la Syrie était largement amputée et divisée en États ethnico-confessionnels. Ses trois étoiles symbolisent un État druze, un État alaouite et un État chrétien. Tous les Syriens connaissent ce funeste drapeau, ne serait-ce que par sa présence dans le bureau du collaborateur syrien de l’occupant français dans un célèbre feuilleton télévisé.
Son premier leader, le colonel Riad el-Assad, a disparu aux oubliettes de l’histoire. Il avait été sélectionné pour son nom, qui s’écrit différemment en arabe mais se prononce identiquement dans les langues européennes avec celui du président Bachar el-Assad. La seule différence entre les deux hommes, d’un point de vue des monarchies du Golfe, était que le premier était sunnite et le second alaouite.
En réalité, l’Armée syrienne libre est une création franco-britannique comme l’étaient les « révolutionnaires de Benghazi » en Libye (lesquels avaient « choisi » comme drapeau celui du roi Idriss Ier, collaborateur des occupants anglais).
Bras armé de l’Otan, destiné à prendre le palais présidentiel lorsque l’Alliance atlantique aurait bombardé le pays, l’ASL a été ballottée par les plans successifs et les échecs successifs des Occidentaux et du Conseil de coopération du Golfe. Présentée dans un second temps comme le bras armé d’un Conseil politique en exil, elle ne lui reconnaissait aucune autorité et n’obéissait qu’à ses employeurs, les Franco-Britanniques. Elle était en fait le bras armé de leurs services secrets dont la Coalition nationale syrienne était le bras politique. En définitive, l’ASL n’a pu accumuler de succès qu’avec l’aide directe de l’Otan, en l’occurrence de l’Armée turque qui l’hébergeait dans ses propres bases.
Créée dans le cadre d’une guerre de 4ème génération, l’ASL n’a pas réussi à s’adapter à la seconde guerre de Syrie, celle de type nicaraguayen. La première guerre (de la réunion Otan au Caire en février 2011 à la conférence de Genève en juin 2012) était une mise en scène médiatique visant à délégitimer le pouvoir afin qu’il tombe comme un fruit mur dans les mains de l’Otan. Les actions militaires étaient perpétrées par des groupuscules distincts, recevant leurs ordres directement de l’Alliance. Il s’agissait avant tout de créditer les mensonges médiatiques et donner l’illusion d’une révolte généralisée. Conformément aux théories de William Lind et de Martin Van Creveld, l’ASL n’était qu’un label pour désigner tous ces groupes, mais ne disposait pas de structure hiérarchique propre. Au contraire, la seconde guerre (de la réunion des « Amis de la Syrie » à Paris en juillet 2012 à la Conférence de Genève 2 en janvier 2014) est une guerre d’usure visant à « saigner » le pays jusqu’à sa reddition. Pour jouer son rôle, l’ASL aurait dû se transformer en une véritable armée, avec une hiérarchie et une discipline, ce qu’elle n’a jamais été capable de faire.
Sentant sa fin proche, depuis le rapprochement turco-iranien, l’ASL avait annoncé sa possible participation à Genève 2 en posant d’irréalistes conditions. Mais il était déjà trop tard. Les mercenaires payés par l’Arabie saoudite ont eu raison de cette fiction de l’Otan. Chacun peut désormais voir la vérité toute nue : il n’y a jamais eu de révolution en Syrie.
Thierry Meyssan http://www.voltairenet.org/article181497.html -
La croissance expliquée aux nuls
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Valls, LICRA, CRIF, LDJ et autres gogo… ou l’intelligence inversé
C’est désormais officialisé par le plus haut représentant de la bien-pensance, les pisseux, les suceux qui les suivent, la quenelle de Dieudonné serait un salut nazi inversé.
Enfin Rejouissons-nous !
La Quenelle de Dieudonné serait donc l’inverse du salut Nazi, ce dont tout le monde devrait se réjouir !En effet, toute personne qui connait un tant soit peu le français (c’est vrai que les élites manient parfois d’autres langues que la langue de molière) savent ce que le terme inverse veut dire :
Voici résumé en quelques mots principaux ce que le dictionnaire en ligne Wiktionnaire très utilisé en dit :
inverse /ɛ̃.vɛʁs/ masculin et féminin identiques
- Qui est opposé.
Synonyme : contraire.
La quenelle est donc l’inverse du salut nazi, c’est à dire l’opposé, ou encore le contraire du salut nazi, ce dont nous n’avons jamais douté, mais visiblement les médias n’aiment pas beaucoup celles et ceux qui se dressent contre la bête qui reprend Force et Pouvoir sous nos yeux,
Alors de 2 choses l’une :
- Soit les élites et les journalistes autorisés ne comprennent pas le français et sont des billes manifestes en vocabulaire et en sémantique (ce qui est possible mais reste à démontrer),
- Soit ils racontent tout simplement n’importe quoi et se foutent ouvertement du sens commun et de l’intelligence de leurs auditeurs !A chacun et chacune de se forger sa propre opinion !
Alors vive le contraire du salut nazi, vive l’opposé du salut nazi, vive l’inverse du salut nazi, vive la quenelle ! et vive la France Libre !
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Au lieu de gouverner, ils nous bercent !
On avait autrefois, sous la IVe, l’habitude de railler le président du Conseil, tout juste bon à « inaugurer les chrysanthèmes ». Aujourd’hui, c’est encore mieux : nos politiques ne se contentent pas de les inaugurer, ils les plantent !
L’État peut tout, l’État est notre mère. À son sein nous tétons, dans ses bras nous pleurons, sur son paillasson nous trépignons… Il y en a même parfois qui font popo dans ses bureaux. Et l’État nous écoute, nous berce et nous console. Les ministres et le Président n’ont plus une minute à eux et plus une minute pour gouverner, happés qu’ils sont par leur course effrénée d’un sinistre à l’autre : une salmonelle dans le pâté de tête ? Le ministre de la Santé est là dans l’instant, sa charlotte sur le crâne. Un accident d’autocar sur l’autoroute ? C’est le Premier ministre en personne qui s’y colle avec le ministre du Tourisme, et si d’aventure un camion de sardines portugaises est de la partie, on voit débarquer le Commerce et les Affaires étrangères. Un malade d’Alzheimer échappé de sa maison de retraite ? C’est le ministre des Personnes âgée qui entreprend les recherches. La tempête en hiver ? Revoilà Manuel Valls.
C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur a chaussé jeudi ses grandes bottes de caoutchouc pour aller rendre visite aux commerçants de Quimperlé inondés par la grosse vague d’hiver. Il a froncé son sourcil noir et, serrant contre lui le col de son manteau, il a avoué : « Il y a eu sans aucun doute une erreur d’appréciation. » Ben oui, la mer n’avait pas communiqué la hauteur des vagues avant de passer à l’assaut. On nous annonçait 2,40 m, on a eu 2,57 m, dit le maire de Guipry en regardant monter la Vilaine. Résultat : alerte orange et pas alerte rouge. C’est bête, tout de même. Vous voulez mon avis ? Les préfets du Finistère et du Morbihan devraient commencer à faire leurs valises.
Au moins, à Paris, on avait fermé les parcs et jardins. Des fois que les embruns auraient remonté la Seine. À trois mois des élections municipales, on n’est jamais trop prudent.
La France a la trouille et le gouvernement a peur de la France. Il y a un paquet d’années que ça dure, et ça ne fait qu’empirer. C’est bien simple, la surenchère émotionnelle est telle qu’on a dû inventer de nouveaux mots. Rien n’est plus émouvant, tout est « émotionnant », mélange de commotion et d’émulsifiant sans doute, pour désigner ce qui nous brasse et nous remue. Comme les paquets d’autrefois, notre pays est « en souffrance », courant de sinistres en cérémonies du souvenir, de repentance en commémorations.
La France a le cœur gros comme ça. C’est la raison pour laquelle notre Président nous précipite, sans demander l’avis de quiconque, dans des guerres humanitaires. Et dès qu’un pauvre soldat se fait tirer comme un lapin par un « terroriste » du bout du monde, lorsqu’il tombe au combat non pour son pays mais pour un autre, on lui offre le grand jeu. Défilé sur le pont Alexandre-III et remise de médailles par le Président dans la cour des Invalides. C’est ce que l’on offrait autrefois, à titre d’exception, aux héros de la nation.
Alors si un jour – Dieu nous en garde – on a même le centième des morts de la guerre de 1914, morts réellement pour la France ceux-là, le Président leur rendra-t-il un à un les honneurs ?
Marie Delarue dan Boulevard Voltaire
http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/au-lieu-de-gouverner-ils-nous-bercent_94463.html#more-94463 -
Riposte sioniste
La notion de « Système » - j’ai déjà évoqué le fait – reste méconnue. Ce n’est en aucun cas le gouvernement en place voire même les institutions. Si ces dernières ont été modifiées depuis 1958, la Politique menée pourrait très bien être la même dans un cadre juridique différent. C’est ainsi que fustiger la droite au simple motif que l’on est de gauche ou la gauche parce que l’on est de droite, représente deux erreurs majeures.
1/ Si de par le passé, le référentiel droite/gauche était pertinent, force est de constater que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les Français, pourtant dans leur majorité peu férus de politique, probablement parce que écoeurés par la politique toujours menée, constatent bien que si les alternances droite/gauche se succèdent, en aucun cas la politique menée par les uns et par les autres ne diffère. Naguère, comme par exemple en 1981, les quatre principaux candidats (Pc, Ps, Udf, Rpr) proposaient au corps électoral quatre modèles différents de société. Aujourd’hui, choisir entre Ump, Ps, ou centre – le parti communiste n’existe plus qu’à l’état résiduel – c’est simplement accepter la structure générale – justement ce que l’on appelle « Système » - tout en émettant en son sein une nuance spécifique. Il n’y a donc plus de raisons aujourd’hui, de s’exprimer de façon véhémente dans le cadre d’un débat entre un Ump et un Ps et à fortiori d’en venir aux mains. Force est pourtant de constater que certains ne l’ont pas compris, continuant de vouer aux gémonies ou la droite, ou la gauche, comme si ces deux notions étaient comme de par le passé toujours opérantes, alors même qu’elles ne sont plus valides.
2/ Maintenir une distinction majeure entre droite et gauche, c’est aussi favoriser la structure en place qui justement cherche à maintenir aux yeux des Français, l’idée que le Système est démocratique alors qu’il ne l’est plus. Si en effet, les politiques menées par la droite, le centre et la gauche sont les mêmes, c’est qu’alors le choix effectué entre les trois tendances est factice, d’où l’absence de démocratie, cette dernière supposant pluralité. Autre angle d’analyse, la télévision est elle aussi sujette au même mode de fonctionnement : s’il y a pluralité des chaines - toute comme il y a droite, centre et gauche – il nous faut bien constater que l’information délivrée est la même. Le fait est flagrant lorsque de façon comparative, on s’informe sur certains sites du web où le son de cloche est radicalement différent. Quant aux structures politiques alternatives, et je songe ici tout particulièrement au Front National, il suffit de constater le traitement qui lui est réservé, notamment par les journalistes, on ne peut que constater qu’elles font l’objet d’un traitement discriminatoires. Autrement exprimé, le corps électoral a le choix entre droite, centre et gauche – rien d’autre sous peine d’être fustigé – ce qui ne signifie absolument pas pluralité puisque ces trois composantes sont interchangeables. Dans les faits, il existe plus de différences et d’ailleurs d’opposition entre deux groupements d’extrême droite ou d’extrême gauche, pourtant réunis sous la même dénomination, qu’entre l’aile droite de l’ump et l’aile gauche du ps. L’erreur est de prendre au sérieux l’opposition – quelle qu’elle soit – qui ne s’oppose que pour la forme. A titre d’exemple, le mariage homosexuel dénoncé par les dirigeants de la droite, était accepté par ces mêmes dirigeants, quelques années plus tôt. Ce n’est pas qu’ils aient changé d’avis entre temps, mais qu’ils se prononcent en fonction de leur intérêt partisan et politicien du moment : à long terme, si la gauche n’avait pas voté la loi, la droite l’eut fait par la suite…
On ne peut dans le cadre d’un simple article, définir le « Système ». Celui-ci pourrait faire l’objet de très nombreux ouvrages selon l’angle choisi par l’essayiste. Pour autant, il possède plusieurs caractéristiques, peu difficiles à percevoir.
1/ Si les plus jeunes n’ont pas connu la France d’il y a plusieurs décennies, les plus anciens savent, parce qu’ils ont perçu l’involution, l’omniprésence du fait économique. Cela à un point tel que les impératifs économiques sont au préalable posés, postulés à tort comme incontournables, la Politique ne venant qu’après, et toujours conformes au diktat économique.
2/ Lorsque les « Système » fait preuve de tolérance, c’est toujours lorsque la voix discordante est futile aux yeux de la Structure. C’est ainsi qu’en matière de liberté individuelle, beaucoup a été fait en l’espace d’une quarantaine d’années. Ce surcroît de liberté vise d’une part à donner l’impression d’une certaine bienveillance, d’autre part à dynamiter la cohérence du groupe en favorisant l’autonomie des parties. Réciproquement, mais aussi à contrario, le Système se fait autrement plus répressif que de par le passé, y compris récent. La dissolution de groupes politiques en est un exemple. Tout comme l’est l’abusive répression exercée dans le cadre de manifestations pourtant pacifiques. Très récemment, la volonté d’interdire les spectacles de Dieudonné en est aussi la marque. Tout comme la volonté de faire disparaitre l’anonymat de la sphère internétique.
3/ Le système n’est nullement national ou continental. Il a des ramifications presque partout. C’est ainsi que ses dirigeants ne sont nullement des nationaux quand bien même ont-ils été élus localement. Qu’on le nomme Occident est là encore une arnaque, un abus de langage. Le terme nous fait songer au passé que l’on connait alors même que le présent et radicalement différent : l’occident aujourd’hui n’est que la caricature de celui d’hier.
Fatalement donc, l’opposant au Système se doit d’agir selon ces trois axes qui se doivent d’être contrecarrés. Ils sont nombreux ceux qui se veulent des opposants, mais qui dans le même temps, quoique sincères, se prennent les pieds dans le tapis.
1/ Ainsi par exemple, ceux qui prônent une plus grande libéralisation de l’économie alors que justement l’un des objectifs majeurs du Système dont Bruxelles est le chef d’orchestre. Progressivement l’Etat central se désinvestit comme il l’a fait pour les industries – que de dénationalisations/privatisations depuis le début des années 80 – comme pour les services publics (poste, telecom, électricité, gaz, …). L’opposant réel au Système est donc celui qui tente de freiner cette dynamique et non de la favoriser, comme le font tant qui, de bonne fois, croient bien faire.
2/ L’opposant réel au Système est très circonspect quant à la notion de liberté. Il cherche à remonter aux origines quant à l’octroi d’une nouvelle liberté ou à son recul. A qui profite réellement cette nouvelle liberté ou son interdiction ? Ainsi, l’antifa qui se veut opposant réel et qui se réjouit de la dissolution d’un mouvement nationaliste, se trompe : il sera tôt ou tard victime d’une nouvelle purge. Très fréquemment les nouvelles libertés ne sont accordées qu’à un groupe voire à titre individuel. On doit alors agir avec circonspection et bien prendre en compte que ces apports aux groupes minoritaires favorisent l’affaiblissement de l’ensemble.
3/ La France, compte tenu de ses dirigeants successifs, ne doit en aucun cas entrainer chez l’opposant réel, un réflexe d’ordre affectif. Elle n’est – au même titre que pour l’occident – que l’ombre d’elle-même. En ce sens, elle se doit d’être combattue puisque membre de la grande internationale systémique. Je sais les difficultés pour les patriotes qui ont la patrie charnelle chevillée au corps : il n’empêche…Le cas particulier mais aussi emblématique de Riposte laïque La laïcité, on sait l’analyse de René Rémond, est une des caractéristiques originelles de la gauche. A moins d’être contre-révolutionnaire, nul vice rédhibitoire. Encore faut-il avoir bien conscience des grands enjeux de la problématique. Alors que de par le passé, les politiques s’adressaient à la totalité du corps électoral, ils font aujourd’hui leur marché sociologique, additionnant les différents segments de façon à franchir le seuil fatidique de 50% des suffrages. C’est d’ailleurs une des techniques de prédilection du Système que de faire s’opposer différents groupes qui ainsi se neutralisent, permettant donc au pouvoir en place de ne pas être inquiété.
L’ennemi politique est donc le Système et pas autre chose. Beaucoup focalisent sur le fait arabo-musulman en France. On peut comprendre. Pour autant, le Système n’est nullement de manière essentielle arabo-musulman. Plus grave, en focalisant sur le sujet, on rentre justement dans le piège tendu par le Système qui se réjouit que deux communautés s’affrontant, se neutralisent. Autre angle, ce fait arabo-musulman est une des plaies contemporaines hors instrumentalisation. S’agit-il de s’opposer au Système de façon frontale ou de remédier à l’un de ses maux ?
Dès lors où Riposte laïque se réjouit par l’intermédiaire d’un article de Pierre Cassen (1) d’avoir été invité au dernier salon du B’nai B’rith, il y a motif aux plus vives inquiétudes. Faut-il rappeler l’opposition radicale, pas récente, de cette structure à Jean-Marie le Pen ? Faut-il rappeler les liens privilégiés de cette même structure à des associations ou des événements connus qui furent toujours nos adversaires :
(Printemps des Droits de l’Homme et de la Fraternité, Fête des Lumières contre l’Obscurantisme, Collectif Agir Ensemble (avec Ni putes ni soumises, SOS Racisme, Berbères de France, UEJF, Conseil représentatif des associations noires de France, Amitiés judéo-noires, Amitités Judéo-musulmanes, Amitiés Judéo-chrétiennes…), Universités d’été, Salon des écrivains , Journée Européenne de la Culture Juive (Portes ouvertes sur le Patrimoine juif), Remise du Prix des Droits de l’Homme. Promotion et production de films et d'émissions de télévision favorables de façon avérée ou non aux intérêts d'Israël.
Faut-il aussi rappeler qu’Israël est le bras armé du Système au proche et moyen-orient ?
Que le fait arabo-musulman constitue un problème indépendamment du Système, je le reconnais et plus grave, je pense qu’il va aller en amplifiant. Mais pour autant, s’en aller se prosterner – prendre connaissance du ton de l’article (1) – cela devient de l’hystérie obscurantiste. C’est aussi choisir d’écoper plutôt que de réparer l’avarie. Ce fait arabo-musulman n’existe en France que parce qu’il a été voulu et planifié par le Système, structure démo-libérale.Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFllFpEkpySjjxPkNL.shtml
Notes :
(1) http://ripostelaique.com/retour-au-salon-du-bnai-brith-apres-trois-ans-dabsence.html
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Le film La Marche fait un flop total
Après la polémique suite à une chanson de la BO, le film La Marche, symbole de l’antiracisme, fait désormais aussi un flop total dans les cinémas français. Cela a commencé le jour de sa sortie le 27 novembre où il n’a attiré que 552 spectateurs parisiens dans 21 salles malgré une promotion omniprésente. Les derniers résultats du box office français montrent que le film est un désastre . A sa 3ème semaine, il est désormais 33ème dans 183 salles de cinéma pour un total de 170.000 entrées. Soit le film est vraiment de mauvaise qualité, soit l’antiracisme ne fait vraiment plus recette en France. On penche vraisemblablement pour la deuxième hypothèse.
http://medias-presse.info/le-film-la-marche-fait-un-flop-total/4212
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Un exemple parfait de convergence des luttes… qu’on a raté en beauté
Jeudi 7 novembre, les sages-femmes étaient dans la rue, à Paris et dans plusieurs villes de province. Ne pouvant me rendre à l’une d’elle, j’ai dépêché à Paris un envoyé spécial, qui m’a permis de proposer à mes abonnés esbaudis un live-tweet que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
Ce que ce live-tweet montre, c’est que les sages-femmes n’étaient pas contente, du tout : elles ont forcé la porte du ministère, pour forcer la ministre à les recevoir. Le résultat ? Je ne sais pas, et ce n’est pas pour moi le plus important. Le plus important, c’est que je n’ai entendu parler de cette manifestation que par ma belle-sœur, étudiante sage-femme, et pas par aucun des mouvements de résistance à la loi Taubira et à ce qui s’ensuit. Et c’est très dommage.
Voyons pourquoi. Pourquoi manifestaient-elles, les sages-femmes ?En gros, elles ont un métier épuisant, autant physiquement (horaires difficiles, activité variable du rien du tout – épuisant – au beaucoup trop…) que nerveusement (énorme responsabilité, événement éprouvant pour les patients et donc pour les sages-femmes…), qui nécessite de longues années d’études, dont une première année de médecine, en même temps que les chirurgien neurologistes et tous les autres métiers médicaux, et quatre autres de formation, avec des stages aux horaires incroyables (12 heures par jour, une fois de jour, une fois de nuit), qui épuisent les étudiantes tout en limitant drastiquement leur vie sociale. Et pour finir, elles ne sont quasiment pas reconnues, sont souvent-sous-exploitées, et ne sont absolument pas payées à hauteur de leurs compétences, et surtout de l’importance fondamentale de leur travail.
Rien que pour tout ça, il me semble que nous aurions dû nous joindre à elles. discrètement, sans drapeaux ni slogans spécifiques, seulement pour faire acte de présence et les soutenir. Nous défendons la famille et les enfants, nous devrions militer aussi pour que celles qui donnent naissance à nos enfants soient reconnues à leur juste valeur.
J’en profite pour préciser que les institutrices (non, je ne dirai pas "professeur des écoles") elles aussi ont un Bac+5, et sont payées à peu près la même chose que les sages-femmes. Et accessoirement, leur formation est pitoyable, mais ça n’est pas le sujet. Le sujet, c’est que tous les métiers qui touchent à l’enfance sont logés à la même enseigne, avec mépris.
Mais il y a plus grave : il y a une raison encore plus pressante de rejoindre le combat des sages-femmes. Vous l’avez sûrement entendu : il semblerait qu’il soit trop difficile aujourd’hui en France d’avorter. Alors que 40% des Françaises ont eu ou auront recours à l’avortement dans leur vie – ce qui prouve d’ailleurs assez que l’avortement est devenu un moyen de contraception à part entière -, notre gouvernement trouve que c’est pas assez. On a déjà eu droit à une offensive sur Internet, mais il est évident que ça n’en restera pas là.
L’une des raisons de cette difficulté à trouver un avortoir quand on n’a pas été foutu de mettre une capote comme tout le monde, c’est qu’il n’y a pas assez de médecins pour tous les pratiquer. Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femme et les hommes préconise donc "que les avortements les moins risqués puissent se faire dans des maisons médicales et autres centres de santé de proximité par des sages-femmes ou des médecins généralistes" (Source). Sages-femmes qui, rappelons-le, ont déjà énormément de boulot d’une part, et d’autre part ont généralement choisi ce travail pour faire naître des enfants. Vivants, si possible.
Olivia Déchelette, porte-parole du collectif "Sages-femmes de demain", déclare accueillir cette annonce "avec beaucoup d’inquiétude et de colère. [...] Notre mission est de suivre et d’accompagner les femmes enceintes pendant la grossesse et jusqu’à la naissance, en prenant soin de deux vies. Pratiquer une IVG ne relève ni de nos compétences, ni de notre vocation."
Pour le moment, les sages-femmes ont droit à l’objection de conscience. Dans les faits, c’est déjà compliqué : si l’une ne veut pas assister un médecin pratiquant un avortement sur ses heures de travail, elle doit s’arranger pour qu’une collègue prenne sa place. "La loi nous permet donc de refuser de participer à ces interruptions médicales de grossesse sous couvert qu’il y ait une collègue pour la prendre en charge", témoignait en 2008 une sage-femme sur LibertéPolitique.com. Cette liberté de conscience est donc garantie en théorie, mais déjà limitée dans la pratique. Il est évident que notre gouvernement n’hésitera pas à aller plus loin, soit en ajoutant d’autres limites à la clause de conscience, soit en la supprimant totalement, comme ils n’ont pas hésité à le faire pour les maires.
Se battre pour la famille et pour les enfants, aujourd’hui, implique donc de se battre pour et avec les sages-femmes. La prochaine fois qu’elles descendent dans la rue, nous devrons y être avec elles. -
Pas de séparation entre l'Etat et la religion maçonnique
Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), a été reçu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vendredi 20 décembre pendant un peu plus de 35 minutes. Ils ont notamment évoqué le rapport sur l'intégration et Daniel Keller affirme :
« Le Premier ministre m’a assuré qu’il était hors de question de revenir sur la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école. »
Il a confié à Jean-Marc Ayrault son souhait que son obédience soit plus active dans le débat d’idées :
« Je lui ai dit que nous réfléchissons sur la crise des valeurs de la République. »
Le 5 décembre, Daniel Keller avait rencontré François Hollande à l’Élysée. En septembre, il s’était entretenu avec Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Et le 28 novembre, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur a invité à déjeuner les dignitaires des cinq principales obédiences.