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lobby - Page 2106

  • Effrayer le bourgeois… ça fonctionne encore ?

    Un moment  bien choisi? Alors que la cote de popularité de l’action de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault   a  de nouveau fortement reculé au mois d’octobre, les politiciens  centristes François Bayrou (MoDem) et Jean-Louis Borloo  (UDI) ont choisi hier d’officialiser par une « charte » leur mariage de raison, après onze de séparation, en créant une nouvelle structure baptisée l’Alternative. Une manière de se positionner sur un créneau qu’ils espèrent porteurs, celui  des déçus de l’UMP tout en espérant rallier à la marge  des  électeurs de la gauche modérée.  Selon le baromètre Ifop-Paris Match publié hier, 75 % des personnes interrogées désapprouvent l’action du chef de l’État, soit six points de plus qu’en septembre, et ce décrochage des avis positifs se constate en effet non seulement auprès des sympathisants socialistes (63 %, – 12), mais aussi  auprès des sympathisants du Front de Gauche, dont un tiers seulement  expriment un avis positif (35 %, – 14) et des Verts (39 %, – 10). 

    Si ce mariage inquiète une UMP en voie d’implosion et ne fait pas l’unanimité au sein de l’UDI de M.  Borloo - beaucoup n’ont pas digéré l’appel à voter Hollande de Bayrou au second tour de la présidentielle- , Marine Le Pen a constaté l’évidence en relevant dans cette union tactique un «élément de clarification bienvenu» . «Les Français y verront donc un peu plus clair: quatre partis défendaient hier les mêmes choix de fond, UMP/PS/UDI/MoDem ; aujourd’hui ils ne sont plus que trois. Tant mieux.»

    Car en fait d’alternative, elle n’est pas en effet tant programmatique que dans la volonté d’offrir en tête de gondole  aux électeurs lassés par l’UMPS tentés par l’abstention, la possibilité d’acheter, sous un  habillage différent,  peu ou prou la même politique sociale-démocrate et européiste. Cette alternative doit donc  se comprendre  aussi comme un moyen  de contrecarrer la progression du FN qui sème l’effroi dans les cénacles du Système.

    Plus prosaïquement encore,  nos deux compères vont aussi  tenter par le  biais de cette structure de sauver les meubles lors des élections de 2014 et/ou d’exister médiatiquement, pour autant une addition de faiblesses  n’a jamais fait une force…

    Le député PS de Paris,  Jean-Christophe Cambadélis,  l’a bien compris. Dans un entretien accordé hier  au quotidien Ouest-France et au site internet linternaute.com, l’ex militant trotskyste et membre dirigeant de SOS Racisme réitéré sa conviction selon laquelle  la France s’apprêtait à basculer dans un « tripartisme » avec un  » FN (qui) va occuper entre 18 et 25% de l’électorat ».

    Avec un culot assez phénoménal et une mauvaise foi toute aussi énorme, M.  Cambadélis a aussi  déclaré  que « Depuis 15-20 ans, et c’est tant mieux, les mairies ont été dépolitisées, le débat a été exclusivement sur ce qui était bon pour la ville ». C’était donc le bon temps et tout fonctionnait formidablement bien dans le meilleur des mondes. Oui mais voilà prévient-il , soucieux d’effrayer le bourgeois,   »l’entrée du FN (dans les mairies, NDLR) va modifier ce paramètre. »

    En effet, assène-t-il, « On ne va pas discuter de la rocade, de la 2e piscine ou de la bibliothèque mais vous aurez dans 700, 800 conseils municipaux des responsables du FN qui poseront la question de la priorité nationale, de la préférence nationale. Tout ceci va être un facteur de trouble dans chacune des villes et un élément de la tentative de conquête du Front National ».

    « Il y a une dynamique propre du Front National poursuit-il,  appuyé sur la xénophobie (mot utilisé par l’UMPS pour désigner  la volonté  légitime de défendre la France et les Français d’abord NDLR) et une volonté punitive des élites, des gouvernements et de tout ce qui représente Paris, Bruxelles, etc., qui est très forte en France, avec des Français qui désespèrent de la situation ».

    Dans ce schéma, il est certain que l’UMPS et son clone triste l‘Alternative ont du souci à se faire, d’autant que  l’aveuglement  de « nos élites » ne se dément pas. En témoigne le surréaliste entretien accordé par  Christiane Taubira à Libération et  publié aujourd’hui.

    Nous rappelions  à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault,  les propos de Mme Taubira qui,  invitée quelques temps auparavant sur RMC dans l’émission « Les grandes gueules », expliquait, croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud »…pays qui ne sont pas minés par le racisme comme chacun le sait…

    Dans Libération, le ministre de la Justice manifeste de nouveau son dépit.  Elle   y fait part de son étonnement   qu’aucune « belle et haute voix (ne) se soit levée pour alerter sur la dérive de la société française », pour pointer le danger pour « la cohésion sociale » que constituent les attaques racistes dont elle a été victime, notamment la phrase entendue dans la bouche  d’une fillette qui ‘l’a traitée de « guenon » lors d’un récent déplacement. »Des millions de personnes sont mises en cause quand on me traite de guenon. Des millions de gamines savent qu’on peut les traiter de guenons dans les cours de récréation! » affirme-t-elle.

    « Est-on encore capable de réagir lorsque la société est ébranlée sur ces fondations ? Les réactions n’ont pas été à la mesure. (…) Ce sont des analyses, pas une alerte, dans le sens où des consciences dans la société française pourraient dire: Attention, ce n’est pas périphérique, c’est une alarme. »

    « Lorsqu’on regarde les chiffres de l’immigration assène encore l’ex militante indépendantiste guyanaise, il faut arrêter d’en faire un feuilleton quotidien! En quoi l’immigration est-elle un problème? En quoi met-elle en danger la société française ? » Avant d’affirmer qu’ »incontestablement », « l’institutionnalisation » du FN favoriserait cette montée du racisme.   »Même si Mme Le Pen fait semblant d’être présentable, les Français savent ce que représente son parti – et son idéologie, qu’elle n’a d’ailleurs jamais reniée, » dit-elle.

    Ses propos sont consternants à plus d’un titre juge Bruno Gollnisch. Sur quelle planète,  dans quel monde vit Mme Taubira?  Sa dénonciation du racisme, contre lequel le programme du FN est le seul véritable rempart,  est totalement hémiplégique et en ce sens nulle et non avenue.

    Ignore-t-elle vraiment, aveuglée par son cosmopolitisme,  que c’est la submersion migratoire non européenne, les profonds bouleversements démographiques de ces trente dernières années  qu’elle feint de ne pas voir (?) qui  sont  la première cause de la montée des tensions ethniques et religieuses?

    Ignore-t-elle que le premier  racisme dont souffre nos compatriotes -ce qui n’excuse en rien les propos dégradants proférés à l’encontre d’autres ethnies-  est le racisme antifrançais et plus précisément  anti-blanc?  Que dans les quartiers pluriels,  dans les cours de recréation, dans les transports en commun,  ce sont les sales français , les insultes contre les gaulois, les bouffeurs de porc , les  fromages et autre faces de craie qui sont de très très loin les plus répandues? Et  cela, sans que de « belles voix » ne s’élèvent  jamais  pour les dénoncer, à commencer dans les allées du pouvoir.

    « Qui veut faire l’ange fait la bête » disait Pascal, ce jugement s’applique pleinement aux figures politiciennes d’un Systéme  qui  s’écroulera inévitablement  sous le poids de ses contradictions, de ses reniements et  de ses fautes.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/06/yrou-et-jean-rine-mbadelmis/

  • Avez-vous fait votre petite commission (européenne) ?

    On s'occupe à Bruxelles, comme le montre Minute :

    M"Dans les prochains jours, la Commission européenne doit annoncer des mesures de la plus grande importance et de la plus extrême urgence. A-t-elle trouvé comment procurer du travail aux près de 30 millions de chômeurs de l’Union européenne? Pas encore mais chaque chose en son temps. Ce qui l’occupe aujourd’hui, c’est autre chose. De tout aussi vital. C’est la question des critères à fixer pour attribuer le label écologique aux « toilettes à chasse d’eau et urinoirs ». En english, qui est la langue de l’UE: « Development of EU Ecolabel Criteria for Flushing Toilets and Urinals », selon le titre d’un rapport technique (sic) de 60 pages remis en mai 2013 après plusieurs années de travail et qui doit servir de base aux décisions qui vont être prises (pour ceux que la question passionne, les travaux ayant débuté en 2011, des kilos de rapports intermédiaires sont disponibles sur un site intégralement consacré au sujet!). [...]

    Avec un peu de subventions de l’Etat et beaucoup d’argent des entreprises, dans un premier temps, puis des particuliers, dans un second, c’est tout le renouvellement du parc de pissotières publiques et de toilettes privées des 500 millions d’Européens que les fabricants de modèles économes en eau peuvent viser. Comme disait le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso: l’Union européenne « doit être très visible sur les grands enjeux, plus discrète sur les questions de moindre importance »."

  • « L’Immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ? » de Xavier Chojnicki et de Lionel Ragot

    Coût de l’immigration : les mensonges des « experts »
    « Qu’en pensent les économistes ? » est une collection de livres publiés par le journal « Les Echos », propriété de l’oligarque Bernard Arnault (LVMH). L’objectif est simple : défendre un point de vue politiquement correct (et correspondant aux intérêts financiers) en lui donnant les couleurs de « l’expertise ». « L’immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ? » de Xavier Chojnicki et de Lionel Ragot illustre à merveille cette méthode. Le livre, devenu référence des milieux médiatiques, sous-estime systématiquement le nombre des immigrés et le surcoût de l’immigration, en particulier en matière d’insécurité et de fraude sociale. Il ne prend pas non plus correctement en compte les charges que l’immigration impose aux collectivités territoriales et que les départements d’accueil des familles Dibrani sont en mesure d’apprécier. Expert-comptable, consultant de Polémia, André Posokhow se livre à une analyse serrée de l’étude de Xavier Chojnicki. Nous en publions une brève présentation ainsi qu’une version plus complète en PDF.
    Polémia
    Les ambiguïtés et les erreurs de la gloire médiatique du livre de Xavier Chojnicki  et de Lionel Ragot :
    « L’Immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ? »
    Un livre qui annonce que l’immigration rapporte à la France et qui a fait le miel des médias.
    Les auteurs n’ont pas traité leur sujet
    En 2012, Xavier Chojnicki et Lionel Ragot ont fait paraître un livre L’Immigration coûte cher à la France. Qu’en pensent les économistes ? à la suite de plusieurs études sur l’immigration dont une, en 2010, qui leur a été commandée par trois ministères.
    Après avoir rappelé leurs conceptions arithmétiques de l’immigration,  Xavier Chojnicki et son équipe répondent à l’idée que les immigrés tirent les salaires vers le bas et prennent l’emploi des Français. Ils évaluent leur contribution nette budgétaire positive sur une base statique et selon la méthode dynamique de la « comptabilité générationnelle ». Enfin, ils réfutent le concept de politique d’immigration.
    Les médias ont d’abord accueilli avec enthousiasme le résultat chiffré de l’étude de 2010 qui annonçait une contribution budgétaire nette positive de 12Md€. Or, deux ans après, le livre réduisait ce solde positif à 3,9Md€ sans qu’une explication claire soit donnée. Les médias se sont faits beaucoup plus discrets sur cette correction majeure des travaux de l’équipe de Lille.
    Ce livre a eu un retentissement certain. Depuis, la simple évocation du problème du poids financier que pourrait représenter l’immigration sur les finances publiques provoque une réaction immédiate du type « toutes les analyses économiques redémontrent une évidence : l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte. L’immigration n’est pas un poids (…) ».
    Pourtant, des protestations se sont exprimées. Notamment Jean-Paul Gourévitch et Yves-Marie Laulan sont intervenus dans les médias et sur le site de Polémia pour présenter des arguments contraires. Rappelons également que l’étude Polémia de mai 2013 a abouti à un coût annuel de l’immigration de 84Md€ pour les finances publiques.
    Des conclusions du livre ont été dédaignées par des médias partiaux et politiquement corrects
    D’une manière symptomatique les médias se sont abstenus de relever que les auteurs ont confirmé un certain nombre de constats bien connus.
    Ils reconnaissent qu’en plus de la perspective de revenus « la protection sociale doit dans tous les cas être intégrée à l’analyse des motifs de migration ». Celle-ci constitue une sécurité face aux risques d’un projet de migration et un élément d’attraction.
    Ils soulignent la surreprésentation des immigrés pour certains risques de la protection sociale : RMI puis RSA, chômage, logement, famille.
    Ils se trouvent en phase avec Michèle Tribalat  pour noter que l’intégration de nouvelles générations d’immigrés « rencontre aujourd’hui de réelles difficultés qui ne doivent pas être occultées ».
    Enfin, ils s’élèvent contre la loi de 2006 relative à une politique d’immigration guidée par les besoins économiques de la France et étendent leur propos à une démonstration généralisée de l’inanité de toute politique d’immigration. Indirectement c’est un jugement très négatif qui est porté sur l’immigration telle que nous la vivons et que les auteurs remettent en cause.
    Des choix de méthodes contestables
    • Les médias ont oublié les prudences de Xavier Chojnicki.
    Xavier Chojnicki écrit : « Cela dit, ne nous trompons pas sur le résultat obtenu (contribution nette positive de 3,9Md€). Certes, il montre que l’immigration ne constitue pas un coût pour le budget des administrations publiques mais il ne nous autorise pas pour autant à affirmer que l’immigration constitue une aubaine. Le solde est bien positif pour 2005, mais d’un montant extrêmement faible (moins de 0,5% de PIB). De plus, rien ne nous empêche d’envisager que la même méthode appliquée à des données d’une autre année puisse aboutir à un solde légèrement négatif. »
    Il est regrettable que les commentateurs des médias n’aient pas tenu compte de ces lignes restrictives du livre de Xavier Chojnicki.
    • Un Français qui sort et un immigré qui entre ce n’est pas la même chose.
    Affirmer que la France est un pays d’immigration relativement modérée sur la base d’un solde migratoire de 75.000 personnes revient à assimiler l’émigration des Français autochtones aux flux de retour d’immigrés et à ne pas tenir compte de l’immigration irrégulière. Il s’agit, au moins, d’une erreur, au pire, d’une tromperie.
    • Une comparaison scandaleuse.
    Pour argumenter la faible influence de l’immigration sur le chômage, Xavier Chojnicki rappelle la flexibilité d’un marché théorique du travail mais oublie qu’avec 3 millions de chômeurs le marché du travail français est largement bloqué. Il établit d’une manière scandaleuse une comparaison entre l’immigration actuelle et l’arrivée au début des années 1960 des Pieds noirs qui, eux, étaient des Français et s’intégrèrent rapidement au marché du travail qui à l’époque ne demandait que ça.
    • La sous-estimation ou l’oubli de nombreuses dépenses, dont celles de la sécurité et de la fraude sociale et fiscale.
    L’autre lacune, grave aux yeux de plusieurs observateurs, est d’avoir borné l’examen individualisé des dépenses aux prestations à caractère social dont certaines, comme la santé ou l’éducation, apparaissent comme significativement sous-évaluées. Les autres coûts budgétaires sont répartis au prorata de leur pourcentage de la population française, soit environ 8%, ce qui aboutit à une sous-estimation pour deux raisons : la faiblesse de ce taux, tout d’abord, et le poids de l’immigration dans certaines de ces dépenses, comme l’insécurité ou la fraude sociale, qui est proportionnellement nettement plus élevé.
    • Il existe d’énormes réserves d’activité dans la population française.
    Enfin, les auteurs reprennent le mantra répété ad nauseam des immigrés qui prennent les emplois dont les Français ne veulent pas. Or de nombreuses voix autorisées en France comme en Angleterre ou les Etats-Unis contestent ce point de vue. C’est le démographe Hervé Le Bras, pourtant peu réputé pour être un adversaire de l’immigration, qui s’interroge : « Est-ce que l’immigration est nécessaire à l’économie française dans les années à venir ? » « Réponse : non ! […] Parce qu’il y a d’énormes réserves d’activité dans la population française » : femmes, jeunes, chômeurs natifs, seniors, etc.
    • Des données statistiques anciennes.
    Les données statistiques auxquelles se réfèrent les auteurs ne sont dans l’ensemble pas récentes : à titre d’exemple, la date de référence des travaux est l’année 2005.
    • L’oubli de la deuxième génération et la sous-estimation du nombre d’immigrés.
    Les auteurs ne prennent en compte que les immigrés directs au nombre de 5,2 millions et écartent de leurs calculs leurs descendants, c’est-à-dire la deuxième génération et les immigrés clandestins dont le flux est pourtant significatif. Ainsi la population qui sert de base aux évaluations est nettement plus restreinte que la réalité de la présence de l’immigration en France qui est estimée généralement entre 10 et 12 millions de personnes. Pourtant Xavier Chojnicki n’ignore pas celle-ci puisqu’il l’estime dans son livre à 20% de la population vivant en France.
    L’ambiguïté entre l’immigration et une population immigrée est-elle volontaire ? En tout cas Xavier Chojnicki n’a pas traité le sujet de son livre.
    L’immigration, ce n’est pas seulement les immigrés tels que définis par Xavier Chojnicki, à savoir les individus étrangers nés à l’étranger et immigrant en France. C’est aussi les immigrés clandestins et les descendants de ceux-ci, nés en France. Or c’est là un point essentiel : les auteurs l’ignorent. C’est pourquoi, à titre d’exemple, ils n’accolent qu’un pourcentage dérisoire de 3,8% des dépenses d’éducation à leur population scolaire immigrée. Tout le livre repose sur une équivoque terminologique qu’exploitent à fond les médias. Xavier Chojnicki n’a traité le coût que d’une partie de la population immigrée et non celui de l’immigration qui est celui qui nous intéresse.
    Comme, à Polémia, nous sommes de bonne volonté nous avons examiné ce livre et étudié les arguments et les calculs de ses auteurs. Cependant cette cible restreinte, certaines méthodes employées et le choix de ne pas retenir une surreprésentation de l’immigration dans les autres dépenses que les prestations sociales conduisent à considérer le chiffre positif de 3,9Md€ ainsi que les conclusions de l’étude dynamique comme ne reflétant pas la réalité du poids de l’immigration sur nos finances publiques.
    André Posokhow, Expert-comptable diplômé, Consultant 24/10/2013
    Lire la suite en format pdf : cliquer ICI
    Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, L’Immigration coûte cher à la France/ Qu’en pensent les économistes ?, édition Les Echos/Eyrolles, mars 2012, 128 pages.

    http://www.polemia.com/limmigration-coute-cher-a-la-france-quen-pensent-les-economistes-de-xavier-chojnicki-et-de-lionel-ragot/

  • PRIVATISER LA SECURITE SOCIALE

    Quand nous aurons fait le tour de tous les mammouths à privatiser, nous aurons tracé le programme d'un pouvoir "Libérateur" qui finira bien par arriver. La sécu est l'un de ces mammouths ; c'est même le super mammouths. Elle comprend cinq branches : maladie, accidents du travail, maladies professionnelles, famille retraite L'importance des chiffres est immense et elle remplit sans doute un quart du PIB.
    Alors que le feu est à la maison, le pouvoir très provisoirement en place prépare tranquillement des mesures pour rééquilibrer les comptes de la sécurité sociale dans un avenir incertain. L'orchestre médiatique nous révèle les multiples débats sans que les vraies solutions soient non seulement envisagées mais, au moins évoquées. Tout est imaginé : taper sur les labo, sur les patients, sur les complémentaires santé, etc.
    L'ANCIENNETE DE LA CALAMITE
    Le trou de la sécu est si ancien que les gouvernements ont imaginé des prélèvements pour apurer les dettes passée : CSG et CRDS. Évidemment cela ne suffit pas. En outre cela aurait une signification si au même moment le déficit s'arrêtait. Ce n'est pas le cas et le trou continue à se creuser inexorablement.
    La chute dans un trou sans fond est inévitable car l'ensemble n'est pas et par définition ne peut pas être géré. La Cour des Comptes a souvent dénoncé l'absence de gestion et son impossibilité.
    Nous nous limiterons, ici, à l'assurance-maladie. Mes lecteurs habituels savent que l'on peut penser de même pour la retraite et d'autres sujets.
    L'assurance-maladie a été crée en 1946 par un gouvernement quasi-communiste. Elle a remplacé par la force des mutuelles fonctionnant bien dans la liberté. Elle commence par un mensonge puisqu'il n'y a pas d'assurance, car celle-ci supposerait des contrats librement débattus. D'ailleurs les URSSAF qui ramassent les sous par la force n'ont pas d'existence légale.
    Du fait de cette histoire l'assurance-maladie est un grand baquet où l'argent arrive par la force fiscale en immenses quantités. Il en sort régulièrement au hasard des volontés changeantes des pouvoirs politiques et syndicaux. Ces jours-ci toutes les rumeurs circulent sur le non remboursement de tel ou tel acte et sur le jeu des cotisations.
    L'EFFET DE PAUPERISATION
    Il est une façon de mesurer l'intensité de la perte pour l'économie de cette absence de gestion. Des personnes pour des raisons qui leur sont propres échappent légalement au système. Elles s'assurent librement sur le marché international. Une famille avec des enfants est bien couverte en payant une prime égale au tiers de ce que lui coûterait la sécu. Par un calcul on peut mesurer l'effet de paupérisation général qui en résulte.
    À la perte purement financière ainsi enregistrée s'ajoute un autre phénomène. Une véritable assurance-maladie contractuelle conduirait à la création de capitaux vivifiant l'économie. Cela s'observe dans tous les pays ayant mis en œuvre totalement ou partiellement des assusrances-maladie libres. Il en est de même pour la retraite, la capitalisation augmentant fortement le PIB.
    Un constat pour terminer. La propagande nous parle souvent de la sécurité sociale que le monde entier nous envie. Je n'ai jamais vu d'étranger pâlir de jalousie à ce sujet. Aux USA, la sécurité sociale à la française sert officiellement de chiffon rouge aux républicains et nous observons le bras de fer engagé à ce sujet avec OBAMA.
    MICHEL de PONCINS http://libeco.net/Libeco_807.htm

  • Mahomet ou Charlemagne ?

    L'UE venant de reprendre les négociations sur l'adhésion turque, je sors de mes cartons mon petit manifeste, publié naguère dans La Libre Belgique.

    Tel est en effet le dilemme posé par l’éventuelle adhésion de la Turquie à l’Union européenne. L’adhésion de ce pays extra-européen, qui marquerait la mort politique de l’Europe, serait un non-sens à la fois géographique, historique et politique. Le seul élément positif du débat suscité par la menace turque est qu’il force les Européens à réfléchir sur le sens donné au mot « Europe », sur la forme qu’ils désirent donner à leur communauté de destin. Les lettrés rappelleront que les plus grands esprits européens ont combattu la Sublime Porte, par la plume ou par l’épée : Cervantès, qui perdit un bras à Lépante, Erasme, Victor Hugo et Lord Byron, tant d’autres encore.

    Dans notre réflexion, les figures de Mahomet et de Charlemagne peuvent jouer le rôle de symboles des deux options possibles : l’une, prophétique, celle du monothéisme de marché, ne concevant l’Union européenne que comme une zone de libre-échange la plus vaste possible – et donc extensible à l’infini (Le Canada ? Israël ? Le Maroc ?) -, peuplée de consommateurs privés de véritables points d’ancrage, si ce n’est un vague contrat « citoyen » (droits de l’homme et cartes de crédits: la nouvelle traduction de Bible and business). L’autre, celle de Charlemagne, héritière de la Rome des Césars et du Saint Empire, conçoit l’Europe comme un bloc civilisationnel, enraciné dans une histoire plurimillénaire et dans une géographie bien comprise, fondé sur un héritage très charnel, à la fois helléno-germanique et pagano-chrétien, c’est-à-dire un polythéisme des valeurs.

    Aux figures de Mahomet et de Charlemagne peuvent se substituer celles de Carthage et de Rome, au mercantilisme des thalassocraties la vision purement politique des empires de la terre. Mais, si j’ai choisi Mahomet, c’est bien entendu pour rappeler un fait essentiel  aux distraits: l’entrée dans l’Union européenne de la Turquie – rapidement rejointe par les républiques turcophones d’Asie centrale - signifierait que, dans moins de quinze ans, un Européen sur deux serait musulman, que la première armée du continent serait néo-ottomane et que les Turcs constitueraient des majorités dans toutes les assemblées européennes. Catastrophe historique qui marquerait l’étape ultime d’une stratégie séculaire de sabotage de l’union continentale par les puissances maritimes, Empire britannique tout d’abord, Etats-Unis ensuite. Car, l’étude un tant soit peu sérieuse de l’histoire de la Route de la Soie (devenue aujourd’hui Route du Pétrole, mais c’est le même axe depuis Alexandre le Grand), montre vite qu’une lutte sournoise oppose depuis des siècles deux types de civilisation, deux modèles d’empire. L’actuelle hégémonie américaine permet à Washington, qui a pris la relève de la City, de poursuivre avec autant de cohérence que de patience une vieille stratégie d’affaiblissement de l’Europe, qu’elle fait tout pour couper de la Russie. A ce propos, il est surprenant de constater à quel point certaines élites européennes ont pour Ankara les yeux de Chimène, alors que Moscou leur paraît mille fois plus exotique que la Nouvelle-Guinée ! Cet aveuglement, rarement dicté par la naïveté, fait le jeu de notre ennemi géopolitique, qui a tout intérêt à neutraliser un concurrent potentiel en jouant la carte de la libanisation du continent, commencée avec le Rideau de fer, poursuivie avec ses menées dans les Balkans, de la Bosnie au Kossovo. Une fois l’Europe paralysée, Washington pourra sans crainte tourner ses regards vers ses autres concurrents : Moscou, Delhi et Pékin. Surtout, cassant l’axe eurasien qui commande ce que le géopoliticien MacKinder appelait le Heartland - le cœur des terres émergées -, Washington pourra asseoir durablement son emprise mortifère sur un monde condamné à la soumission et à la misère.  En ce sens, le rôle historique des Européens n’est-il pas de résister, en commençant par riposter aux sophismes des amnésiques et des stipendiés ? Accepterons-nous que Rome ne soit plus dans Rome et que flotte sur ses temples écroulés la bannière de Mahomet ?

    Christopher Gérard

    Paru dans La Libre Belgique du 13 décembre 2002

                                                                        *** 

     "Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats." Recep Tayyip Erdogan, citant Ziya Gökalpturc

    Cette citation en dit long sur le rêve de ceraines élites néo-ottomanes. En janvier 2003, le ministre des affaires étrangères turc, Abdüllah Gül, n'a-t-il pas déposé la candidature turque… à la Ligue arabe, ce qui en dit long sur l'européanité de ce pays d'Asie, tout en démontrant que, si les nostalgies impériales d'Ankara sont bien réelles (et parfaitement légitimes), sa prétendue laïcité, elle, n'est plus qu'un dangereux mirage.  Dans La Turquie dans l'Europe Un cheval de Troie islamiste? (Editions des Syrtes, avant-propos de Péroncel-Hugoz), Alexandre Del Valle, géopoliticien français, spécialiste de l'islamisme radical, permet de faire le point sur le total non sens que constituerait l'intrusion turque dans l'Union européenne. En raison de son poids démographique, la Turquie, pays asiatique en voie d'islamisation rapide, deviendrait l'acteur prépondérant sur la scène européenne: première armée du continent avec un million de soldats (une armée peu soucieuse d'arguties juridiques ou morales dans son travail de nettoyage des minorités turbulentes), elle serait aussi la plus importante représentation au Parlement européen (92 députés contre 75 pour la France). Au fil des pages, A. Del Valle  aligne argument sur argument, chiffres et références (souvent issues de la presse turque) à l'appui. Le résultat est confondant, tant l'aveuglement de certains Européens paraît total. Il est vrai que, comme le souligne dans sa préface Péroncel-Hugoz, ancien grand reporter du Monde: "les WASP encore au pouvoir sur les bords du Potomac ne redoutent vraiment qu'une chose: l'émergence d'une hyperpuissance paneuropéenne, seule capable de tenir la dragée haute à la quasi planétaire hégémonie états-unienne. Ils ont calculé que si l'Europe occidentale, outre le vieillissement de ses indigènes, se trouvait aux prises en permanence avec des troubles ethno-confessionnels type Liban, Yougoslavie ou "djihad de proximité" de nos banlieues, notre continent s'épuiserait à résister aux désordres socioculturels inévitablement liés à l'islamisation de vieilles terres chrétiennes. Déjà désorientés par la forte immigration afro-arabo-islamique non désirée, les Européens n'auraient plus assez de force pour contenir un islam conquérant, dès lors renforcé sur notre sol par le consistant apport humain du jeune colosse turc". Tout est dit, et avec une lucidité terrible… sinon que, une fois la Turquie dans la place, la porte s'ouvrirait toute grande aux républiques musulmanes d'Asie centrale et aux millions de turcophones des confins de la Chine. Comment rêver neutralisation plus définitive de l'Europe, une Europe alors forcée d'oublier Poitiers et Lépante? N'est-ce pas Chateaubriand, diplomate de haut lignage, qui, dans les Mémoires d'Outre-Tombe (livre 30), met en garde les Européens contre "la barbarie en Occident: des Ibrahim futurs (qui) pourront ramener l'avenir au temps de Charles Martel, ou au temps du siège de Vienne"?

    Christopher Gérard http://archaion.hautetfort.com/

  • Lyon : Gérard Collomb a fait une OPA sur la fête du 8 décembre

    Christophe Boudot, catholique, marié et père de trois enfants, secrétaire départemental du Front National du Rhône, il est candidat FN à la mairie de Lyon. Il déclare à Présent :

    B"[...] Lyon c’est la ville de Marie. Il faut redonner sa dimension culturelle et spirituelle à la fête du 8 décembre. Gérard Collomb a fait une OPA sur cette fête où traditionnellement les Lyonnais mettent des lampions à leurs fenêtres. Il fait éclairer tout et n’importe quoi à grands frais, comme le Conseil régional par exemple et les bâtiments administratifs pour une fortune (4 millions d’euros). Il a confisqué cette fête aux Lyonnais. Ce n’est plus la fête de Marie ni de l’Immaculée Conception, c’est la « Fête des Lumières » de Gérard Collomb qui gère la ville avec ses réseaux francs-maçons.

    Vous étiez dans la rue pour manifester contre la loi Taubira. La loi votée, quelle attitude sera la vôtre si l’on vous demande de célébrer un « mariage » homosexuel ?

    J’ai défilé à Paris et à Lyon avec mes enfants. Les trois personnes en tête de ma liste électorale sont de la Manif pour Tous. Si je suis maire, je refuserai en ce qui me concerne de marier un « couple » homosexuel et je laisserai ça à l’opposition de gauche. Le candidat UMP Michel Havard n’était pas aux manifs contre le « mariage » gay. Il ménage ses lobbies. Lors du Conseil municipal du 23 septembre dernier, Gérard Collomb, dont on connaît les préférences idéologiques en matière de modèle familial, a mis aux voix une subvention de 15 000 euros en faveur de ARIS, une association LGBTI (Lesbien, Gay, Bi, Trans, Intersexué) du 1er arrondissement de Lyon faisant la promotion de la PMA. Que croyez-vous que Michel Havard a fait ? Lui et son groupe se sont abstenus. Voilà pour le leader de la soi-disant opposition municipale. Grâce à son attitude hypocrite et pusillanime, ladite subvention a été adoptée. Avec le concours de Michel Havard, 15 000 euros vont aller subventionner une association communautariste aux frais du contribuable lyonnais et participer à la désintégration du modèle familial naturel. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le fils de Hollande au sein d'un Think Tank pronant le gender

    Le Think Tank Different a été fondé notamment par Thomas Hollande, le fils du président et de Ségolène Royal. L'une des notes récentes de ce Think Tank, rédigée par Darren Rosenblum, montre le lien entre l'idéologie du gender et la déconstruction de la famille. Extrait :

    "Cette note propose une réflexion sur la conception de la parentalité, et ce à partir d’une remise en question des rôles traditionnels homme – femme. Aujourd'hui encore dans notre société contemporaine, les fonctions parentales sont, à travers les conventions socioéconomiques, le plus souvent réduites à un travail féminin. Cependant, si nos principes juridiques sont certes basés sur la neutralité ou l’égalité sexuelle, il n’en reste pas moins que nos institutions promeuvent un statu quo sans poursuivre d'idéal désexué.

    La théorie présentée vise à séparer les droits et le statut social des rôles sexués liés au biologique : le terme « désexué » permet de remettre en cause le lien entre le sexe biologique et les rôles sexués. La parentalité est différenciée entre les fonctions de « maternité » et de « paternité », directement lié au sexe biologique. Pour échapper à cette division sexuée de la parentalité, nous devons la désexuer afin de permettre à des hommes et des femmes de devenir alternativement « parent », « mère » ou « père ». Ainsi, les parents peuvent être de sexe biologique différent ou de même sexe. Pour les parents hétérosexuels, cela signifie que chacun refuse de présumer que son partenaire sera enfermé dans un rôle particulier. Les parents homosexuels ou transgenres vivent en effet au-delà de la dualité masculin – féminin, cela signifie que chaque rôle est indéterminé et non exclusif. Cela permettrait également aux hommes de s’investir davantage dans l’éducation des enfants sans rester confinés à leur rôle de « breadwinner ». Cette théorie permettrait aux femmes de pouvoir tendre à une plus grande égalité socioéconomique sans rester confinées au rôle de « mère au foyer » et donc de « female carer ». [...]

    Au total, une politique familiale désexuée tend à effacer les stéréotypes sexués des fonctions parentales et permet d'inhiber en partie les dominations hommes-femmes. Cette théorie permet également de penser l’homoparentalité dans une nouvelle perspective où les responsabilités parentales seraient bien plus uniformes. Cette politique a par ailleurs des effets positifs en matière de rémunération des femmes."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/le-fils-de-hollande-au-sein-dun-think-tank-pronant-le-gender.html

  • La sénatrice UDI Sylvie Goy-Chavent, cible de sites juifs

    Des sites juifs mènent en ce moment une campagne de pétitions pour obtenir que la sénatrice Sylvie Goy-Chavent soit exclue de l’UDI. Pour quelle raison ? Parce que le combat mené par cette sénatrice contre l’abattage rituel est considéré rien moins que comme une attaque antisémite à l’encontre des « traditions millénaires » de la communauté juive.

    C’est que la sénatrice Goy-Chavent a brisé un tabou : parler des sommes prélevées par le Consistoire lors de la vente de viande cashère, de même que de l’argent est prélevé pour des organismes musulmans sur la vente de la viande halal.

    La sénatrice Sylvie Goy-Chavent est par ailleurs dénoncée pour avoir abordé ce sujet avec des médias alternatifs . Le Cercle des Volontaires – qui a publié une vidéo dans laquelle s’explique la sénatrice – devient aussitôt un site internet… « judéophobe et anti-israélien ».

    lire la suite=> http://medias-presse.info/la-senatrice-udi-sylvie-goy-chavent-cible-de-sites-juifs/

  • Maître Jérôme Triomphe obtient la condamnation d’un militant LGBT auteur d’une menace d’attentat contre Civitas

    Civitas communique :

    En mai 2013, le secrétariat de Civitas avait été menacé d’un attentat à la bombe par un homme se présentant comme militant LGBT. La presse avait quelque peu évoqué le sujet. L’auteur des faits avait rapidement pu être identifié par la police.

    Le dossier a été plaidé le 24 octobre devant le tribunal de Grasse.

    Bertrand DEMIERE, l’auteur des faits, était présent et accompagné d’une dizaine d’amis du lobby LGBT.

    Le président du tribunal ne l’a pas ménagé, pas plus que le procureur. Le prévenu a vaguement tenté de contester avoir fait une alerte à la bombe en prétendant avoir simplement dit que « ça allait péter ».

    Il n’a convaincu personne.

    C’est Maître Jérôme Triomphe qui plaidait au nom des parties civiles, agissant au nom de Civitas et de notre secrétaire qui a reçu l’appel menaçant.

    Il a rappelé l’ensemble des éléments matériels qui démontraient la réalité des infractions commises, tant la reconnaissance de principe du prévenu, ses vagues contestations, que des déclarations circonstanciées et réitérées de la secrétaire de Civitas.

    Surtout, Me Jérôme Triomphe a  rappelé que le prévenu a prétendu s’être senti agressé par ce qu’il entendait à la télévision ou à la radio dans le cadre du débat sur le mariage des invertis.

    En plaidant, l’avocat de Civitas lui ai répliqué que nous n’avions pas du entendre la même chose puisque l’ensemble de la grande presse et des grands médias était totalement acquis à la cause du « mariage » homosexuel.

    L’avocat Jérôme Triomphe a également longuement souligné que s’il y avait bien des agressés dans cette absence de débat, c’étaient bien les opposants au « mariage » homosexuel :

    - agression par les FEMEN de pacifiques manifestants composés notamment de femmes et d’enfants aspergés de « sperme de Jésus » ;

    - agression par le gouvernement méprisant 700 000 pétitions réunies en 15 jours pour seulement réclamer un débat qui n’avait pas eu lieu ;

    - agression par le même gouvernement par le biais d’arrestations arbitraires et policières de manifestants pour le seul motif qu’ils portaient un T-shirt marqué du logo de la « manif pour tous » ;

    - agressions par l’association Act Up, emblématique de la cause que prétendait défendre le prévenu, appelant au meurtre des manifestants opposants au « mariage » homosexuel en appelant à préparer les planches et les clous.

    - agressions enfin par le prévenu dont l’avocat de Civitas a rappelé que, lorsqu’il avait appelé pour faire son alerte à la bombe, il avait une voix extrêmement calme et posée.

    L’avocat Jérôme Triomphe a terminé en indiquant que, contrairement à ce que pouvait penser le prévenu, CIVITAS n’avait rien contre sa personne, mais entendait faire constater sa qualité de victime afin que de tels comportements ne puissent pas tenter d’autres personnes.

    Le président du tribunal et le procureur ont été très attentifs et ont semblé réceptifs.

    Dans son réquisitoire, le procureur a souligné le caractère particulièrement inadmissible de la démarche du prévenu au prétexte de défendre ses opinions. Il a requis une amende de 500 €, ce qui, au regard de l’état d’impécuniosité du prévenu constituait une sanction certaine.

    Le tribunal a été beaucoup plus sévère que les réquisitions du procureur :

    le sieur DEMIERE a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis outre 300 € d’amende.

    CIVITAS et la secrétaire de l’association ont été reçus en leur constitution de partie civile et DEMIERE a été condamné à verser à chacun un euro symbolique qui était demandé outre 800 € au titre des frais d’avocat.

  • Coucou les revoilà ! Miracle ! L’UMP reparle !

    Tribune de Michel Geoffroy.
    On les croyait en hibernation pour cause de primaires à l’UMP. Ou bien d’ennuis judiciaires pour Nicolas Sarkozy. Mais non. Le naufrage socialiste annoncé et la perspective des prochaines municipales les ramènent à la vie ou, plus exactement, à la parole. (MG)
    Miracle ! L’UMP reparle !
    On n’avait pas trop entendu l’UMP lors des grandes manifestations contre la loi Taubira. Il est vrai que M. Copé se déclare maintenant personnellement favorable au mariage homosexuel.
    Mais voici que F. Fillon se lance et affirme qu’entre un candidat socialiste et un candidat du Front national il choisirait le moins doctrinaire. Quelle audace ! Quelle aubaine aussi, puisque la gauche, en s’emparant de la phrase – pourtant prudente – lui fait de la bonne publicité. Pensez : Fillon tend la main au diable frontiste !
    J.-F. Copé, soucieux de ne pas se laisser ainsi distancer dans la course aux petites phrases, s’empresse alors de se déclarer pour une réforme du droit du sol. On ne sait pas trop laquelle, à vrai dire, puisqu’il annonce un groupe de travail sur le sujet qui doit rendre ses conclusions dans quelques mois. Mais qu’importe ! Pour un homme qui, si l’on en croit les sondages, serait mal aimé des Français (73% des personnes interrogées auraient une mauvaise opinion de lui, selon un sondage BVA/Aujourd’hui en France/Le Parisien publié le 27 octobre 2013), voilà assurément un bon moyen de faire parler de soi. Seule la communication compte !
    Mais, hélas, voici que N. Sarkozy, de sa retraite, affirme à son tour qu’il faut réformer le droit du sol.
    À qui la prochaine annonce ?
    Les apprentis surfeurs
    Cet assaut de postures et de petites phrases qui éclosent au sein de l’UMP n’abuse personne. Sentant l’opinion se radicaliser – c’est-à-dire identifier et rejeter de plus en plus clairement la racine du mal qui ronge notre pays – les caciques s’efforcent de surfer sur un mécontentement désormais national et non plus seulement populaire.
    Mais personne n’y croit plus vraiment.
    Car cette « droite » implose et n’a plus de chef capable d’imposer une ligne politique claire. Si la défiance caractérise l’opinion vis-à-vis du pouvoir socialiste, une majorité de Français ne fait pas pour autant confiance à l’ex-majorité pour rétablir la situation. Elle reste aussi partagée sur la personne de Nicolas Sarkozy qu’en 2012.
    Les électeurs ont de la mémoire
    Car les électeurs de droite n’ont que trop entendu, depuis 1986, toutes ces belles  promesses électorales destinées à les séduire. Tous ces programmes « de rupture » contre tout : contre le socialisme, contre l’insécurité, contre le fiscalisme, contre l’Etat providence, contre l’immigration irrégulière, contre l’échec scolaire, contre Bruxelles. Mais on attend toujours les ruptures promises.
    En revanche, la « droite » au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir ressembler à la gauche et d’en rajouter curieusement par rapport à ce qu’elle dénonçait quand elle se situait dans l’opposition. Comme le déclarait l’historien Pierre Nora : « On oublie parfois combien la droite a contribué à faire entrer dans les institutions les idées de gauche, notamment pour tout ce qui touche au modèle social » (interview au journal Les Echos du 4 octobre 2013).
    Mais les électeurs l’oublient de moins en moins, eux. Mauvaise nouvelle pour MM. Fillon, Copé, Juppé ou Sarkozy !
    Le devoir de mémoire
    Les électeurs n’oublient pas la progression continue des déficits, des prélèvements publics et du chômage sous la gauche comme sous « la droite ». Ils n’oublient pas que l’immigration et l’islamisation, malgré toutes les promesses, n’ont fait que s’accentuer, et la situation des banlieues qu’empirer, malgré les millions qu’on y a déversés.
    Ils n’oublient pas que « la droite », la première, a interdit la préférence nationale avec la loi Pleven de 1972 ; qu’elle en a rajouté sur les lois liberticides votées par la gauche, avec celles sur l’homophobie ou le génocide arménien, et qu’elle n’a jamais remis en cause la loi Fabius/Gayssot comme elle l’avait pourtant promis ; que c’est N. Sarkozy qui s’est fait le promoteur de la « discrimination positive » et de « l’islam à la française » aux dépens des Français de souche.
    Les électeurs n’oublient pas non plus qu’aucun des « superflics » placés à la tête du ministère de l’Intérieur depuis 1981 n’a su enrayer la progression de l’insécurité et de la violence, pas plus que les « réformes de la justice » successives. Ils n’oublient pas que « la droite » leur a aussi imposé un traité européen qu’ils avaient refusé par référendum.
    Ils n’oublient pas enfin le mépris et les invectives dont cette droite a toujours fait preuve vis-à-vis de l’électorat du Front national, pour complaire à l’oligarchie médiatique et àAlain-Juppe ses maîtres.
    La Grande Prostituée
    À droite comme à gauche, l’oligarchie commence à sentir venir le désastre électoral. Elle ressort alors du placard politique, dans la panique, les solutions qu’elle n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre quand elle exerçait le pouvoir. Par quel miracle réussirait-elle à le faire maintenant que la situation lui échappe ?
    Telle une vieille prostituée, outrageusement fardée pour cacher ses rides et ses maigres atours, l’oligarchie politique arpente encore les trottoirs pour séduire une nouvelle fois l’électeur. Comme au temps de sa jeunesse.
    Mais les temps ont changé. La vieille prostituée, devenue sourde, n’entend pas l’énorme rire que provoque désormais son apparition sous la lumière du lampadaire. Ni la colère politique qui monte des profondeurs du pays.
    Michel Geoffroy, 28/10/2013
    http://www.polemia.com/coucou-les-revoila/