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lobby - Page 2102

  • Pas de trêve olympique dans la bataille entre le lobby homosexuel et la Russie

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    Il est de coutume que le pays d’accueil des Jeux olympiques présente à l’Assemblée générale de l’ONU un projet de résolution appelant symboliquement à la « trêve olympique ». Il s’agit là d’une belle tradition héritée de la Grèce antique où cette trêve était loyalement respectée, permettant ainsi aux compétiteurs de se rendre à Olympie, puis de rentrer dans leur foyer en toute sécurité.

    En vue des Jeux olympiques d’hiver 2014 qui se dérouleront à Sotchi en février prochain, c’est cette semaine que l’Assemblée générale a examiné et voté le projet de résolution de la Russie. Le texte proposé stipulait que les JO sont ouverts aux personnes de « différents âges, sexes, facultés physiques, religions, races et statuts sociaux ». Banal, normal ? Pas pour tout le monde : certains délégués ont réclamé que soient cités homosexuels et transsexuels comme étant également les bienvenus. Une telle mention, totalement absente des résolutions précédentes, serait rendue nécessaire par la loi russe interdisant la promotion auprès des mineurs des orientations sexuelles « non-traditionnelles ».

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  • La colère monte contre le racket fiscal

    Quatre radars ont été incendiés jeudi soir dans le département d’Ille-et-Vilaine.
    radar
    11 bornes écotaxe ont été vandalisées ces dernières semaines. 4 portiques, tous en Bretagne, ont été mis à terre lors de manifestations, et un cinquième, celui de Pont-de-Buis, dans le Finistère, a été démonté par précaution. Dans le même temps, 13 radars ont été détruits en Bretagne.

    source: Michel Janva dans le Salon Beige

  • La Manif pour Tous interpelle le gouvernement

    Communiqué de LMPT (pendant que le drapeau de 600m² était déployé place Vendôme, à l'endroit même où de nombreuses Sentinelles viennent veiller chaque jour):

    1"Le projet de loi de finances, le projet de loi famille et d’autres projets en cours d’élaboration comportent de nombreuses propositions très menaçantes pour la famille. Après la loi Taubira, le Président et son Gouvernement, véritablement familiphobes, ne cessent d’envisager des mesures insupportables, alors qu’ils feraient bien mieux de s’occuper du chômage et de la paupérisation des Français. Fondement et avenir de la société, la famille est une valeur refuge plébiscitée, particulièrement en période de crise. La famille doit être impérativement soutenue. Les sympathisants de La Manif Pour Tous ne lâchent rien !

    Poursuivant leur opposition à la loi Taubira dont ils veulent l’abrogation (sans rétroactivité), ils exigent du gouvernement des réponses claires sur 5 revendications majeures. Pour faire entendre la voix des familles, La Manif Pour Tous ouvre aujourd’hui une vaste et nouvelle campagne d’actions. Si les pouvoirs publics ne répondent pas positivement d’ici fin novembre, la pression des sympathisants de La Manif Pour Tous ira crescendo !

    Ces revendications légitimes sont les suivantes :

    1/ ENGAGEMENTS solennels :

    • de ne pas libéraliser la PMA (Procréation Médicament Assistée) pour les couples de femmes et les célibataires et ce, quel que soit l’avis du CCNE modifié de façon scandaleuse.
    • d’interdire définitivement la GPA (Gestation - ou Grossesse - Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses), pratique qui exploite le corps de la femme et fait des orphelins biologiques.

    22/ HALTE à l’asphyxie fiscale de la famille.

    La Manif Pour Tous demande au gouvernement de :

    • revenir sur le plafonnement du quotient familial ;
    • renoncer à la suppression de la demi-part fiscale prévue pour tout parent ayant élevé seul un enfant ;
    • renoncer à la fiscalisation des majorations de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus ;
    • tenir son engagement sur la baisse de la TVA sur les produits de consommation courante ;
    • ne pas augmenter la TVA sur les transports ;
    • défiscaliser les heures supplémentaires sur les salaires les plus modestes.

    3/ ABANDON du projet de réforme du congé parental.

    3En l’état, ce projet liberticide reviendrait de fait à réduire de six mois la durée de ce congé. Que feront les parents de leur enfant compte tenu de la pénurie de solutions d’accueil ?

    4/ REFONTE des Temps d'Activités Périscolaires (TAP) à l'école.

    On ne peut refonder l'école sur des Projets Educatifs Territoriaux (TEPT) qui se substituent à la liberté et au contrôle des parents sur le choix des activités hors enseignement et qui ouvrent la possibilité à des associations militantes de promouvoir l’identité de genre auprès des enfants.   

    5/ RENONCER, dans la future loi famille, à la création d’un statut du beau-parent, à la création d’une pré-majorité, à laquelle s’oppose une très large majorité de Français et à toute remise en cause de l’adoption plénière pour les couples hétérosexuels. La fausse bonne idée du statut du beau-parent affaiblirait le lien parents/enfant et le rôle de premiers et principaux éducateurs du père et de la mère. D’autres réponses peuvent être apportées pour améliorer le quotidien des familles concernées.  

    Les familles attendent du Gouvernement des réponses claires et positives sur ces revendications. Les projets de loi en cours offrent en effet des opportunités concrètes pour reconstruire la cohésion sociale à travers le soutien aux familles. Dans le cas contraire, l’indifférence ne pourrait être ressentie que comme du mépris à l’égard de  la souffrance de nombreuses familles. Le gouvernement porterait à lui seul la responsabilité d'un durcissement de l’attente des familles. La Manif Pour Tous prendrait quant à elle ses responsabilités en appelant à de nouvelles manifestations."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 220 000 avortements par an et cela ne leur suffit encore pas !

    Communiqué de Choisir la vie :

    "L’association CHOISIR LA VIE s’indigne et se scandalise après la remise du rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes sur l’avortement.

    Après les attaques incessantes à l’enfant à naître telle que la promotion de l’avortement sur le nouveau site gouvernemental lancé par Najat Vallaud Belkacem il y a quelques semaines, destiné à contrer l’information véritablement juste et exhaustive des sites pro-vie sur la réalité et les conséquences de l’avortement, ce rapport est une déferlante d’atteintes massives à l’enfant à naître.

    Ainsi, ce rapport entend :

    - supprimer  purement et simplement du Code de la santé publique la mention explicite de la clause de conscience pour les médecins et les professionnels de santé.

    - imposer la pratique de l’IVG à tous les établissements disposant d’un service de gynécologie et/ou de chirurgie

    - imposer à  tous les établissements la pratique de l’IVG et ce jusqu’à 12 semaines de grossesse"

    - élargir la pratique de l’IVG par aspiration sous anesthésie locale aux centres de santé,  centres de planification ou d'éducation familiale (CPEF), et aux maisons médicales pluridisciplinaires.

    Face à la détermination gouvernementale à supprimer toujours davantage de vies naissantes au travers de l’avortement, il est plus que jamais impérieux de montrer notre détermination  à promouvoir le respect de la vie et à exiger l’abrogation des lois sur l’avortement.

    La Marche pour la Vie du 19 janvier 2014 à Paris sera l’occasion de dénoncer  ces atteintes incessantes à l’enfant  à naître et de  remettre le respect dû à l’embryon à l’ordre du jour des préoccupations de nos concitoyens.

    Soyons nombreux  à faire entendre nos voix : l’IVG , ça suffit !"

    Michel Janva

  • La Franc-Maçonnerie et la suppression des corps intermédiaires (Journal Militant)

    Journal Militant

    http://florianrouanet.wordpress.com/2013/10/29/la-franc-maconnerie-et-la-suppression-des-corps-intermediaires-journal-militant/

  • La mythomanie gaulienne et le martyre des Pieds-noirs - entretien avec Guy Pujante

    Entretien avec Guy Pujante
    (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

    D’après la révolution de mai 1958, l’opération Tilsit, plus connue sous le nom « d’affaire Si Salah », en juin 1960 et le putsch du 22 avril 1961 auraient pu permettre de mettre un terme à la guerre d’Algérie…
    Les événements de mai 1958 et d’avril 1961 n’impliquaient que les partisans de l’Algérie Française (Européens, Français de souche nord africaine et armée), donc maintien du statu quo même si les mentalités avaient évolué et que les Européens d’Algérie n’étaient plus obnubilés par le déséquilibre démographique existant entre les communautés.
    Par contre, au cours du 1er semestre 1960, l’implication des forces vives de l’Armée de Libération Nationale dans le processus de cessez-le-feu a représenté sans conteste l’occasion la plus nette de mettre un terme au conflit pour le plus grand bénéfice de toutes les parties, exclusion faite des politiques du FLN en exil.
    À court terme, et sans préjuger des suites politiques à mettre en place avec tous les acteurs du conflit, c’est, en matière de pertes humaines, plus de 150 000 morts et 21 000 blessés qui auraient été épargnés, soit 47 % de la totalité des victimes recensées et 23 % des blessés.

    Pourquoi, selon vous, De Gaulle n’a pas saisi cette opportunité ?
    En premier lieu, son âge : il a 70 ans et le statut politique à instaurer en Algérie risque d’être long et délicat. Par ailleurs, il est raciste. Il n’aime pas les Arabes. Les livres qu’Alain Peyrefitte lui a consacrés fourmillent de citations à ce propos. Il n’aime pas plus les Pieds-noirs depuis l’époque du gouvernement provisoire en 1943 à Alger.
    Mais c’est surtout la satisfaction d’une ambition démesurée qui l’anime. Il veut se mesurer aux Grands de ce monde. Dans cette partie qui se joue au niveau des deux grandes puissances (USA et URSS), il veut obtenir le soutien des non-engagés et paraître aux yeux du tiers-monde comme le “décolonisateur” en s’appuyant également sur la possession de l’arme atomique.

    L’une des plus grandes migrations du XXe siècle va s’opérer dans des conditions épouvantables, indignes d’une nation telle que la France
    Contrairement à l’hypothèse avancée il y a quelques années encore par certains historiens, il est maintenant avéré que l’exode des Pieds-noirs n’est pas imputable à l’OAS, ou à quelque sentiment de panique, mais résulte d’une volonté délibérée des dirigeants du FLN.
    L’une des plus grandes migrations du XXe siècle va s’opérer dans des conditions épouvantables, indignes d’une nation telle que la France.
    Un véritable nettoyage ethnique qui va intéresser plus d’un million d’individus avec l’hosti­lité marquée du gouvernement, de certains édiles et d’une grande partie de la population métropolitaine indifférente.
    Les Métropolitains, en règle générale, n’ont jamais cher­ché à comprendre les malheurs de cette communauté et ont été sensibles à cette désinformation.

    Qu’en est-il un demi-siècle plus tard, et quel bilan peut-on en tirer ?
    Les Pieds-noirs sont, depuis l’exode, les boucs émissaires, mais ils sont, en même temps, la mauvaise conscience des politiques. Les médias, notamment le service public les ont superbement méprisés. Pour eux ils n’existent pas. Aucune invitation contradictoire à des émissions les concernant.
    En revanche, pléthore de films engagés à la gloire du FLN, insultants pour les Pieds-noirs, leurs parents, leur communauté…

    Le début de cet entretien est paru dans le journal Flash Infos Magazine lors de la parution de 10 Juin 1960 : la paix sabordée ; les propos suivants de Guy Pujante ont été recueillis par Philippe Randa avant le décès de celui-ci le 11 septembre 2012, à quelques jours de la parution de son livre Les Pieds-noirs, ces parias de la République et figurent en présentation de son ouvrage.

    10 juin 1960 : la paix sabordée (396 pages, 33 euros) et Les Pieds-noirs, ces parias de la République (244 pages, 24 euros) de Guy Pujante, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.

    www.francephi.com.

     

  • Les Etats-Unis veulent se garder le marché iranien de l’automobile

    Petit retour en arrière, neuf jours avant les élections iraniennes. Nous sommes le 3 juin 2013 et Barack Obama, président des Etats-Unis, signait ce qu’on appelle un « executive order », décret présidentiel consultable sur le site internet de la Maison Blanche, rédigé de façon à interdire le marché iranien à Renault et Peugeot.

    Ce décret interdit en effet l’exportation vers l’Iran de pièces détachées permettant de monter sur place des automobiles, ce qui était la spécialité du groupe français PSA.

    Par contre, cet « executive order » n’interdit pas l’exportation en Iran de voitures déjà fabriquées, ce qui correspond aux activités d’exportation de General Motors.

    Voilà qui n’est pas un détail quand on sait que l’ouverture du marché de l’automobile iranien représente selon les prévisions 1,5 million de voitures par an ! Et que Peugeot avait conquis jusqu’en 2011 près d’un tiers de ce marché iranien.

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  • Jacqueries, rébellions, révolution : quelle forme finira par prendre la révolte des Français ?

    Par Serge Federbusch

    C’est une révolte ? Non sire, c’est une ralbolution !“. Si l’écotaxe cristallise tous les mécontentements, les vraies raisons de la révolte grandissante des Français sont plus profondes.

    1 – C’est une révolte ? Non sire, c’est une ralbolution !

    L’écotaxe n’est évidemment qu’un abcès de fixation. Les vraies raisons de la révolte grandissante des Français ont pour noms récents la Redoute, Fagor, Cristal d’Arques, Alcatel, Michelin, Fralib, Electrolux et Gad. Altares, société spécialisée dans la collecte d’informations sur les entreprises, a recensé au troisième trimestre 13 140 procédures collectives (sauvegardes, redressements et liquidations judiciaires d’entreprises) avec 52.700 emplois directs menacés.

    Mieux vaut ne pas parler de leur impact indirect, sur le commerce, les revenus des familles, etc. Et il s’agit de vrais emplois, pas des cataplasmes dont Mou-Président espère une cosmétique et purement transitoire “inversion de la courbe du chômage“. Cette incantation a du reste tendance à se faire discrète ces derniers temps dans les services de communication du pouvoir. Les jobs bidons et subventionnés ne sont même pas capables de faire illusion quelques semaines !

    La vraie question est donc : quel chemin prendra la rébellion qui vient ?

    Les échauffourées bretonnes font pour le moment penser aux jacqueries médiévales qui perdurèrent jusqu’au 18ème siècle. Elles ont un caractère régional, sont plutôt ancrées dans les zones rurales et dirigées contre la cherté de la vie, la difficulté à joindre les deux bouts, la noblesse protégée – sous sa forme actuelle c’est à dire la fonction publique et les élus à vie – et, surtout, les impôts et octrois mis en place par l’État.

    L’écotaxe est le nouveau nom de la gabelle. Les foules défilantes en ont d’ailleurs conscience lorsqu’elles revêtent le bonnet rouge qu’arborèrent leurs lointains prédécesseurs. La France que l’Enfumeur(*) nous prédisait apaisée est en pleine régression historique et sociale, conséquence de son déclin économique.

    Pour que la jacquerie devienne révolte, il faut qu’elle se “nationalise”, qu’elle se transforme en contestation générale du pouvoir.

    Des premiers bonnets rouges ont été signalés en région parisienne, signe d’un début de contagion. Les portiques d’Ecomouv risquent de devenir les portes d’entrée de la maladie, comme on dit en épidémiologie. Un d’entre eux a été incendié dans les Landes. La révolte en progression doit également, pour peser, fédérer des intérêts divers, ne pas se limiter aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et autres petits entrepreneurs.

    Elle se nourrira quoi qu’il arrive du discrédit de la classe dirigeante. La grande jacquerie de 1358 fut attisée par les déboires de la noblesse d’épée, après les défaites de Crécy en 1346 et de Poitiers en 1356. La sourde colère actuelle est le fruit des défaites de Maastricht (1992) et Lisbonne (2007) qui ont ouvert les marchés français au grand vent de la concurrence internationale tout en leur imposant une monnaie, l’euro, qui les handicape gravement par sa surévaluation. La classe dirigeante française a failli à ces deux occasions. Elle commence à en payer le prix.

    Mais ces accès de brutalité populaire, qui voient les équipements publics vandalisés et les représentants locaux du pouvoir malmenés, peuvent-ils se transformer en une révolution en bonne et due forme ?

    Ce qui caractérise le processus révolutionnaire, par rapport aux jacqueries et révoltes ordinaires, est d’abord qu’il est précédé d’un travail idéologique, d’un soubassement théorique dont l’ambition est d’offrir une véritable alternative au pouvoir en place, un ordre nouveau en quelque sorte. Ce fut le rôle des philosophes des Lumières dans la France du 18ème siècle ou des marxistes cent ans plus tard.

    L’opposition est encore aux balbutiements de cette entreprise intellectuelle. Elle est tiraillée entre critiques libérales de l’État, mots d’ordre protectionnistes et réflexes conservateurs. Que l’économie française ne puisse s’abriter plus de deux ou trois ans derrière de nouvelles barrières sans sombrer dans la sous productivité et l’inflation galopante est certes problématique. Mais l’essentiel n’est pas d’être convaincant, c’est d’être fédérateur. Les victimes de l’ordre européen sont en passe d’être majoritaires en France. D’une manière ou d’une autre, ce mouvement trouvera sa traduction idéologique, probablement dans la contestation de la représentation politique et l’exigence de démocratie directe.

    Il manquera alors un dernier ingrédient, indispensable à toute révolution : que les forces protestataires se fédèrent, d’où qu’elles viennent, contre les maîtres du moment. Que, comme sur la barricade peinte par Delacroix, le peuple, l’étudiant, l’artisan se retrouvent. C’est là que le bât révolutionnaire blesse encore.

    Pour l’heure, la “ralbolution” progresse en ordre dispersé. Le meilleur allié du pouvoir s’appelle Jean-Luc Mélenchon. Il ne peut s’empêcher de ressortir le préchi-précha gauchiste sur le fait que la révolte bretonne serait téléguidée par un petit patronat revanchard. Il défile dans son coin, fustigeant les chouans et leurs croyances. Il est isolé mais il divise, jouant le rôle d’idiot utile du hollandisme qu’il avait déjà incarné lors de la dernière élection présidentielle. On peut également faire confiance à Sa Normalité élyséenne pour tenter d’affaiblir le mouvement de contestation en le noyant dans les méandres des tables rondes et autres processus de concertation, usines à parlote dont le parti socialiste détient les brevets.

    Cependant, la persistance de la crise économique et des difficultés budgétaires peut finalement coaliser les forces de contestation, comme elles le firent sous Louis XVI et Necker. Le pouvoir n’ayant plus la moindre marge de manœuvre pour augmenter les impôts et n’ayant pas le courage de s’attaquer aux dépenses, est frappé de tétanie. Après l’écotaxe, dans quelques semaines, quelques mois, un prétexte quelconque, une mesure vénielle mettra à nouveau le feu aux poudres. Si ce n’est, à plus long terme, l’euro qui ne finisse par s’effondrer, semant le chaos dans l’économie.

    Faisons confiance à François Hollande : il finira bien par trouver l’équivalent de la convocation des États généraux pour précipiter la fin du nouvel ancien régime…

    2 – L’horizon fuyant du déficit

    La Commission de Bruxelles, qui préfère ne pas voir que la hausse actuelle de l’euro va anéantir le timide début de reprise en Europe, est en tout cas pessimiste sur les chances de la France de passer en dessous des 3% de déficit public en 2015. Il sera selon elle d’au moins 4,1% du PIB cette année, 3,8% l’an prochain et 3,7% en 2015, très éloigné donc du chant des sirènes entendu depuis le pédalo présidentiel.

    Dans ces conditions, la remontée des taux d’intérêt deviendra insupportable et la croissance de la dette publique ingérable. Tout ce qu’il faut pour justifier que la Commission, forte des nouveaux pouvoirs qui lui ont été conférés, demande au gouvernement français de réécrire son budget. Le grand problème de cette forme d’Europe est qu’elle ne parvient à étendre son pouvoir que sur les décombres des États membres.

    3 – Senatus Consulte

    100 % des sénateurs ont voté contre un projet de loi du gouvernement socialiste et pas le moindre puisqu’il s’agit de la réforme des retraites ! Comment disait-il déjà ? Une démarche d’écoute, consensuelle et apaisante.

    Après tout, l’unanimité contre soi, c’est une façon de faire consensus. Il faut dire qu’au Sénat, on prend sa retraite très tard.

    Atlantico.fr

    (*) Titre du livre de Serge Federbusch (Ixelles éditions, 2013).

    http://fortune.fdesouche.com/332163-jacqueries-rebellions-revolution-quelle-forme-finira-par-prendre-la-revolte-des-francais