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lobby - Page 2135

  • Baisse des expulsions de clandestins

     

    Baisse des expulsions de clandestins

    PARIS (NOVOPress via la Bulletin de réinformation) - Réguler l’immigration, c’est bien, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’acte, Manuel “Gaz” éprouve tout de suite beaucoup plus de difficulté.

    De cent étrangers en situation irrégulière éloignés par jour, nous sommes passés à soixante. Le total est donc de près de 14.800 éloignements en métropole, ce qui fait pâle figure par rapport aux 37.000 éloignements de 2012. En ajoutant l’Outre-mer, en moyenne 112 étrangers ont été éloignés par jour en 2013 contre 165 en 2012, ce qui correspond à une baisse de 31,9 %.

    Lorsque le ministre de l’Intérieur se lance dans des discours visant à renforcer la lutte contre les clandestins, il s’agirait de franchir le pas et de l’appliquer.

    http://fr.novopress.info/142059/baisse-des-expulsions-de-clandestins/

  • Répression des veilleurs : Jacques Bompard interpelle le ministre

    Question du député Jacques Bompard à l'Assemblée :

    "M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les récents incidents qui ont opposé lundi soir les forces de l'ordre au collectif des Veilleurs à Paris. Comme d'habitude, des moyens totalement disproportionnés ont été déployés à leur encontre (600 gendarmes et CRS avaient été mobilisés pour l'arrivée de la marche des Veilleurs le 31 août place de la Concorde). Les jeunes gens réunis sur l'esplanade des Invalides, puis Place du palais-Royal, se sont vus encerclés par la gendarmerie mobile, qui leur a interdit de quitter la place au moment où ceux-ci voulaient se disperser dans le calme. Cette atteinte à la liberté fondamentale d'aller et venir, qui plus est envers un collectif se réunissant pour discuter des problèmes fondamentaux de notre société, est intolérable dans un Etat se disant de droit. Les avocats sur place ont été témoins de cette infraction flagrante. Finalement autorisés à quitter la place au compte-goutte après deux heures de rétention abusive, une trentaine de Veilleurs a décidé de porter plainte pour atteinte à la liberté d'expression ainsi qu'à la liberté de circulation. Mais l'accès au commissariat du VIIIe arrondissement, transformé en fortin pour l'occasion, leur a été refusé. Comble de l'absurdité, le commissaire les a même invités à porter plainte contre lui « pour refus de dépôt de plainte ». Monsieur Jacques Bompard demande à M. le ministre de l'intérieur ce qui justifie un refus de dépôt de plainte, et quand le gouvernement cessera d'utiliser les forces de l'ordre comme une police politique en intimidant l'opposition pacifique des Veilleurs, et les affectera à de vraies missions de sécurité, préoccupation majeure de nos concitoyens aujourd'hui."

    En photos, mardi soir, Ludovine de La Rochère, coincée par la police :

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    La police qui coince les veilleurs au Louvre :

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    Ludovine avec Axel, bloqués puis libérés :

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    Michel Janva

  • 2018 : Paris accueillera de délirants, immondes et coûteux « jeux olympiques » sodomites !

    gaygames.jpgLa France n’a pas touché le fond… Après la légalisation des unions contre-nature, voilà un souvenir que Delanoë va laisser à Paris, conforme à ses priorités de maire :

    Paris accueillera en effet la Xe édition des « Gay Games »2018. La ville a été élue lundi à Cleveland (Etats-Unis), par le jury de la fédération internationale des jeux homosexuels.

    Le coût précis de cette sauterie dégénérée n’est pas encore estimé, mais il s’annonce faramineux.
    Et ce alors qu’une grande ONG vient, le 8 octobre, de dénoncer le scandale de l’état des églises parisiennes – monuments d’art tels que Notre-Dame de Lorette ou Saint-Merri – que la municipalité laisse se délabrer !
    Un véritable camouflet international pour Delanoë et sa première adjointe Anne Hidalgo, en charge de l’urbanisme et de l’architecture.

    La mairie a d’autres priorités, notamment celle de transformer la capitale en nouvelle Sodome, en dépit de la leçon que lègue la Bible à ce sujet…

    Par ailleurs, on notera également l’extraordinaire duplicité du lobby inverti, qui réclame un traitement d’« égalité » entre adeptes de certaines pratiques et gens normaux mais qui prend soin de se distinguer, de se séparer, de se cloîtrer dans un communautarisme acharné.
    Il est bien sûr précisé que ces jeux sont « ouverts à tous ». Quelle différence avec les vrais JO et quel intérêt ?
    A part de promouvoir toujours davantage un mode de vie contre-nature et d’autocélébrer la pratique d’un vice ?

    PS : que vous évoque le logo officiel (ci-dessus) ? Vous pouvez en discuter en commentaire.
    Pour moi c’est clair, il s’agit d’un anus avec la tour Eiffel à côté en guise de symbole phallique.

    Admin6 http://www.contre-info.com/

  • Dévoiler l’opération de blanchiment et de travestissement

    Selon la formule qui fait florès chez les jeunes (et les moins jeunes) c’est « une belle quenelle épaulée » que les Français s’apprêtent à adresser au « Système » si l’on en croit les dernières enquêtes d’opinion. En pleine offensive de François Fillon (dans Valeurs actuelles) pour dénier à Nicolas Sarkozy toute légitimité à revenir dans l’arène politique, le sondage  de l’institut CSA pour BFMTV  publié mercredi indiquerait qu’une  majorité de Français (54%), déclare ne pas regretter Nicolas Sarkozy comme président de la République. Il est à noter que cette même enquête n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les frères ennemis Copé-Fillon puisque les sympathisants du FN, qui détiennent plus que jamais les clés des futures élections,  ne plébiscitent pas pour autant les adversaires de M. Sarkozy dans son propre parti. Une majorité des électeurs frontistes regretteraient ainsi pour leur part  Nicolas Sarkozy (54% contre 43% d’un avis contraire). Regret qui n’est pas tant à analyser comme une nostalgie forcément mal placée de la politique sarkozyste  que comme une preuve de leur rejet des prétendants actuels de l’UMP et bien sûr du calamiteux François Hollande.

     Tout aussi inquiétant pour les dirigeants de l’UMP décidemment en plein décalage avec les aspirations  de leur base, le sondage Ipsos pour France 2 et Le Parisien/Aujourd’hui en France rendu public  ce jeudi ,  souligne qu’une nette majorité de sympathisants UMP (53,1 %) se dit favorable à un accord avec le Front National au niveau local.

     Une telle alliance locale recevrait  l’assentiment de 73,2 % des sympathisants FN Il se trouve même  une très forte minorité des  sympathisants de l’UDI  ( 46,1 %)  à s’y déclarer favorable.

     D’ailleurs, nos compatriotes plébiscitent de manière croissante l’alternative nationale portée par le FN et Marine Le Pen comme l’illustre un sondage Ifop pour Le Nouvel Observateur paru également hier.

     Crédité d’intentions de vote jamais atteintes auparavant (le « record »  étant jusqu’alors détenu par les 19%  enregistrés pour le FN  huit  mois avant les européennes de 1999, élan brisé alors par la scission mégrétiste), le Front National  arrive en tête des formations politiques  pour les élections européennes de 2014.

     Les listes frontistes obtiendraient  en moyenne de  24 % (+ 3 points par rapport à la précédente enquête du mois de mai), devançant celles de  l’UMP (22%, +1 point).

     Suivent  le PS qui  obtiendrait 19 % (- 2 points) , la  liste d’union UDI-MoDem (11 %), le Front de Gauche (10 %, + 1 point) ), EELV (6 %, – 1,5 point) , Nicolas Dupont-Aignan-Debout la République (2 %), le NPA d’Olivier Besancenot (2 %).

     Une enquête qui vient appuyer la déclaration de Marine à l’issue du premier tour de la cantonale partielle de Brignole, déclarant que le FN était devenu « le premier parti de France », le Secrétaire général du FN Steeve Briois évoquant de son côté   «un  séisme sans précédent ».

     Le très outrancier Thierry Mandon, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale (voir notre article en date d’hier) a parlé d’ « une triste confirmation ». « Il faut mener de façon beaucoup plus ferme la réponse politique aux électeurs qui s’égarent (sic) au Front National ». « Nous n’avons pas suffisamment fait attention ces derniers mois à l’opération de blanchiment, de travestissement de Marine Le Pen ».

     Opération  de blanchiment et de travestissement qui est pour le coup  ce que les  électeurs de gauche reprochent  au PS et  que par un réflexe de transfert freudien diraient certains, M. Mandon impute au FN.

     C’est bien  la gauche française qui  se livre avec une duplicité particulièrement écœurante affirme Bruno Gollnisch au blanchiment de l’idéologie euromondialiste qui éreinte la France, ses ouvriers, ses salariés, ses familles,  ses entreprises, ses forces vives. Ce sont bien les dirigeants du PS,  synthèse du parti de l’étranger,  qui ont  travesti de manière indigne   les idéaux de justice sociale, de solidarité nationale dont ils  se targuaient d’être  les défenseurs.

     Idéaux sacrifiés sur l’autel de la conversion à l’ultra-libre échangisme, à l’immigrationnisme échevelé, au communautarisme, de la soumission à Bruxelles, à Washington, aux oligarchies financières , aux trusts apatrides.

    François Delapierre, Secrétaire national du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon,  a d’ailleurs répondu sur son blog et  à sa manière  au PS qu’il accuse d’être directement responsable de la déculottée du Parti communiste dimanche dernier dans le canton de Brignole.

    Certes, les archaïsmes, les incohérences sociales et économiques du  Front de Gauche, son internationalisme boursouflé, sa négation de l’identité française, sa   haine sourde des valeurs nationales, sa vision abstraite, artificielle, désincarnée de notre pays  n’en  fait pas   une  alternative au PS mais une impasse toute aussi mortifère.

    Mais M. Delapierre  touche juste quand  il écrit qu’en politique «  C’est le mouvement qui permet le rassemblement. C’est la clarté qui produit la discussion. C’est l’intransigeance qui crée la confiance. »

    Or,  «  des partis politiques, en première ligne duquel se situe le PS, ont fait exploser les anciens qualificatifs, ont sali le mot de  gauche  et ont rendu quasi incompréhensible pour des millions de gens la différence entre la droite et la gauche. L’extrême droite progresse toujours quand fasse à elle, il n’y a que confusion et incohérence. »

    Mais la dissipation de ce « brouillard idéologique », ce travail de « repolitisation du peuple » c’est le FN qui l’accomplit  M. Delapierre ! C’est le Front National  qui fait   «œuvre de clarté » en dévoilant au grand jour  les oppositions factices des écuries politiciennes.

     Et pour une raison bien simple : c’est que l’opposition nationale touche au ressenti des Français,  quand il explique que  le  vrai clivage  oppose d’un côté  les tenants de la souveraineté et de l’identité nationales  et de l’autre  tous  ceux qui, de la  droite libérale à la une gauche sociale-démocrate en passant par toutes les chapelles (alter)mondialistes œuvrent  à des degrés divers pour la disparition des Etats nations.

    Alors oui, le FN,  à le vent en poupe et c’est une très bonne nouvelle pour tous les Français, de droite, de gauche et d’ailleurs.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/10/devoiler-loperation-blanchiment-travestissement/

  • La Chronique d'Eric Zemmour : L'Europe se gave des budgets nationaux

  • Hollande et les chrétiens de Syrie : confusion mentale ou moquerie ?

    Sous le titre "Hollande aux côtés des chrétiens syriens. Défunts", un article italien écrit au vitriol, traduit par Benoît-et-moi, s'en prend à François Hollande. extraits :

    "Il y a des nouvelles qui laissent sans voix et nous forcent à nous demander si nous rêvons ou s'ils nous prennent pour des imbéciles. Lundi, le président français, François Hollande, a «exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie, et dit la volonté de la France de se tenir à leurs côtés». C'est ce qu'on peut lire dans un communiqué publié par l'Elysée après la rencontre avec le nouveau président de la Conférence épiscopale française, Georges Pontier, archevêque de Marseille.

    Des mots qui suscitent la perplexité quand on considère le soutien total et inconditionnel que Hollande a fourni et continue de fournir aux rebelles syriens, en majorité des groupes salafistes djihadistes, qaïdistes, mais aussi des «modérés» (en admettant que l'on puisse être islamiste et modéré) avec quelques petits mouvement d'inspiration laïque mais sans influence et qui de toute façon, ne se sont jamais distingués dans leur inquiétude sur le sort des chrétiens. On peut se demander si le locataire de l'Elysée a eu un moment de confusion mentale lors de la rencontre avec l'archevêque ou s'il a décidé de se moquer de tout le monde. Le plus probable est que ses affirmations sont le résultat de cet opportunisme dialectique qui, de simple instrument, semble être devenu le seul contenu de la politique étrangère, non seulement française, mais de l'ensemble de l'Europe. [...]

    Le président socialiste a également souligné l'importance qu'il attache au «dialogue constant entre les autorités publiques et les représentants religieux», mais il lui a probablement échappé que la plupart des civils qui fuient la Syrie et font route vers l'Europe sont des chrétiens, unis aux Coptes d'Egypte et aux chrétiens d'Irak en une diaspora déterminé non pas par la pauvreté et pas tellement par la guerre, mais par la persécution religieuse. Un véritable nettoyage ethnique mené par les milices sunnites dont la France est complice consciente. [...]

    À ce rythme, Monsieur le Président, la seule façon que vous aurez de rester aux côtés des chrétiens d'Orient, ce sera d'aller à leurs funérailles."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/hollande-et-les-chr%C3%A9tiens-de-syrie-confusion-mentale-ou-moquerie-.html

  • La remise en cause de l’ordre monétaire mondial

    Par Jacques Sapir

    Le G-20 qui s’est tenu en septembre dernier à Saint-Pétersbourg a été largement dominé par la question de la situation en Syrie. Il est plus que regrettable que l’on n’ait pas retenu, aussi, des avancées significatives dans le domaine de la constitution d’une monnaie internationale de réserve, avancées qui ont été le fait des pays du groupe des BRICS.

    Cela fait maintenant plus de vingt ans que l’on spécule sur l’effondrement du Dollar comme monnaie compte ou de transaction et sur son possible remplacement par une autre monnaie. L’Euro, à sa naissance, a porté ces espoirs. Mais, ils ont été sérieusement douchés tant par la crise de l’Euro que par la réalité des transactions internationales. Pourtant, avec la crise financière qui s’est déclenchée en 2007 et qui, des États-Unis à contaminé le monde entier, le rôle du Dollar est revenu sur le devant de la scène.

    La contestation du système monétaire international a pris une nouvelle force. Il est vrai qu’elle s’appuie désormais sur l’émergence de nouveaux acteurs, comme la Chine, l’Inde et le Brésil, et sur le retour de la Russie après la dramatique parenthèse des années 1990.

    Cette contestation de l’ordre monétaire international est en réalité multiple. Elle est le fait tout autant des acteurs privés, inquiets pour leur patrimoine, que des États. De fait, l’usage des matières premières comme monnaie de réserve est aujourd’hui de plus en plus avéré. Pour clarifier le débat, et établir que l’Euro n’est pas une alternative au Dollar, mais en réalité une béquille de ce dernier, il faut revenir sur plusieurs problèmes.

    Les fonctions internationales de la monnaie

    Le premier consiste, bien entendu, à comprendre qu’est-ce qui fait l’usage d’une monnaie dans les transactions mais aussi comme réserve de valeur. On constate rapidement que ce ne sont pas les mêmes facteurs qui influent sur ces différents usages.

    Pour l’usage comme monnaie de transaction, il faut une monnaie dont la liquidité est parfaite, ou s’en approche le plus possible. Il faut aussi que cette monnaie soit globalement acceptée et, enfin, on aura tendance à n’utiliser qu’une seule monnaie (quelle qu’elle soit) de manière à pouvoir instantanément comparer les divers prix en cette monnaie.

    Ce dernier argument est important mais relève en réalité de la « coutume ». La fonction d’unité de compte est en réalité distincte de celle d’instrument de transaction. Mais, sur les marchés mondiaux, il faut que les prix des différents biens et services soient exprimés, autant que faire se peut, de manière homogène si l’on veut être capable d’arbitrer rapidement entre les produits considérés.

    Ceci est devenu d’autant plus important que l’usage des marchés financiers s’est répandu et que ces marchés se sont globalisés. Ainsi, du moment que des prix sont exprimés en une monnaie, cette monnaie tend à voir son usage se répandre. De fait, c’est ainsi que le Dollar a supplanté progressivement la Livre Sterling. Ceci renvoie en réalité aux deux premières raisons évoquées.

    Il faut donc que la monnaie soit aussi liquide que possible. Cela veut dire qu’elle puisse être empruntée et détenue avec les taux les plus bas. À cet égard, les avantages du Dollar sont évidents. La situation d’importateur net des États-Unis depuis la fin des années 1950 et la politique de la réserve fédérale ont diffusé le Dollar à travers le monde de manière massive.

    L’Euro, qui est rattaché à une pseudo-entité (la « zone Euro ») qui est soit exportatrice soit à l’équilibre et qui est soumis à une politique restrictive de la part de la Banque Centrale Européenne n’avait pas l’ombre d’une chance de remplacer le Dollar (USD).

    Il faut, enfin, que cette monnaie soit universellement acceptée. Ceci renvoie moins à des facteurs économiques qu’à des facteurs politiques. En détenant ou achetant du Dollar c’est la puissance, économique et surtout militaire, des États-Unis que l’on détient. Mais il faut aussi que cette confiance subsiste ; non pas tant quant à la « valeur » de la monnaie.

    Une transaction effectuée en Dollar peut voir son résultat transformé en seulement quelques minutes en une autre monnaie sur les marchés des changes. Il faut que la confiance dans la « puissance » du pays se maintienne. Aujourd’hui, alors que les problèmes tant internes qu’externes s’accumulent pour les États-Unis cette confiance est érodée.

    Mais, cela ne profite pas à l’Euro car la « zone Euro » n’existe pas du point de vue d’une acteur extérieur. L’Euro n’est, en réalité, qu’un arrangement technique entre pays dont les politiques restent différentes et parfois divergentes. La crise à propos de la Syrie l’a bien montré qui a vu l’Union Européenne et les pays de la zone Euro incapables de définir une position commune.

    La question des réserves de change

    Reste maintenant l’usage comme réserve de valeur. Cet usage peut être public et il concerne alors les Banques Centrales et les gouvernements ou il peut être privé. En ce qui concerne l’usage public, les évolutions depuis le milieu des années 1990 sont extrêmement intéressantes.

    Dans la période qui précède immédiatement l’introduction de l’Euro comme monnaie scripturale (pour les comptes bancaires et dans les Banques Centrales), soit de 1995 à 1999, la part du Dollar augmente fortement. Elle le fait en partie contre le Deutsch Mark et le Franc Français  mais surtout contre le groupe des « autres monnaies », groupe qui inclut le Yen et la Livre Sterling (BP).

    En fait, c’est ce groupe qui se réduit le plus durant cette période. Il perd environ 12% dans le total des réserves dans les quatre années qui précèdent l’entrée en opérations de l’Euro (1995-1999), ce qui correspond aux gains du Dollar.

    L’introduction de l’Euro ne s’est pas faite en réalité contre le Dollar mais contre les « autres monnaies ». L’introduction de l’Euro à transformé ce qui était un oligopole en un duopole. Par la suite, la part du Dollar va se réduire, et celle de l’Euro augmenter, mais le Dollar conserve une importance plus grande dans les réserves qu’avant la création de l’Euro. Un fait qui gêne beaucoup tous ceux qui présentent l’Euro comme un concurrent du Dollar. À la suite de la crise financière, on constate que le Dollar et l’Euro ont vu leurs parts diminuer, et cette fois-ci au profit des autres monnaies.

    Tableau 1

    Composition du groupe des « autres monnaies »

      Livre Sterling Yen (JYP) Dollar Canadien
    (DCAN)
    Dollar Australien
    (DAUS)
    Franc Suisse Autres Total
    2007 4,70% 2,90% 0 0 0,20% 1,80% 9,60%
    2008 4,00% 3,10% 0 0 0,10% 2,20% 9,40%
    2009 4,30% 2,90% 0 0 0,10% 3,10% 10,40%
    2010 3,90% 3,70% 0 0 0,10% 4,40% 12,10%
    2011 3,80% 3,60% 0 0 0,10% 5,40% 12,90%
    2012 4,00% 4,00% 1,50% 1,50% 0,30% 3,30% 14,60%


    Source : FMI

    Au sein de ce groupe, la part de la Livre est restée stable tandis que le Yen a légèrement augmenté. Ce qui est impressionnant est l’émergence de « nouvelles » monnaies, dont seulement deux sont clairement identifiées (les Dollars canadiens et australiens DCAN et DAUS), mais auxquels on peut ajouter le Dollar de Singapour. Que la double crise du Dollar et de l’Euro profite aux « autres monnaies » indique à la fois que cette crise va durer (car aucune de ces « autres monnaies » ne peut remplacer à court terme le Dollar (USD)) mais aussi qu’elle est profonde et qu’elle marque la désintégration du duopole que nous connaissons actuellement.

    Bien entendu, cette situation a des conséquences sur les agents privés, qui eux aussi détiennent des montants plus ou moins importants. Suivant les régions du monde cependant les habitudes de détention sont assez différentes. Ainsi, en Asie, on détiendra beaucoup d’or et d’argent (en lingots mais aussi en objets précieux). En Amérique Latine, la détention de fortune est essentiellement faite en Dollar. Néanmoins, il est clair qu’il y a une désaffection par rapport au Dollar, phénomène qui ne profite nullement à l’Euro mais qui a perturbé profondément les marchés des différentes matières premières.

    Une monnaie de réserve internationale ?

    Ceci a profondément perturbé le commerce de certains pays émergents. Par ailleurs, les fluctuations erratiques du Dollar et de l’Euro ont eu d’autres conséquences néfastes pour leur commerce. La crise de l’Euro se présente d’ailleurs comme la première phase d’une crise du Dollar car il est clair que le jour où la zone Euro explosera le Dollar se trouvera directement exposé à la spéculation internationale.

    Il n’était donc pas surprenant que, depuis 2010, entraînés par la Russie et par la Chine, se soit fait jour un mouvement de contestation de l’ordre monétaire international. Une monnaie de réserve internationale qui ne soit pas liée à l’un des États mais qui soit d’emblée un « bien commun » est quelque chose qui a du sens depuis longtemps.

    Pour l’instant, on en était resté aux grandes proclamations d’intention, mais un tel projet n’avait pas connu d’ébauche de réalisation. Certes, à l’échelle régionale, l’idée d’une monnaie commune aux pays de l’ALBA a été défendue par le Venezuela.  Mais, ce projet est pour l’heure resté embryonnaire.

    Ce qui a changé depuis le mois de juin dernier est que l’on est passé des paroles aux actes. La constitution d’un Fond doté de 100 milliards de dollars par la Chine et la Russie a pour objet de constituer progressivement les conditions d’une émergence d’une nouvelle monnaie.

    Cependant, la route sur ce chemin sera longue. Si l’on peut imaginer assez facilement que cette monnaie soit adossée à un panier de matières premières et de biens manufacturés, une idée qui n’est nullement neuve et qui avait été déjà avancée par Keynes en 1944, l’usage de cette monnaie internationale passe par l’émission de dettes qui seront libellées dans cette monnaie.

    Or, pour l’instant, il n’en est pas question, ni en Russie ni en Chine. Dès lors, la liquidité de cet instrument ne peut être que réduite et son usage dans les transactions fortement limité. Il faudrait que la Chine et la Russie se décident à utiliser cet instrument pour financer les investissements tant publics que privés. Telle sera la prochaine étape.

    Il est néanmoins clair que ce projet à l’avenir pour lui. Le monde a trop longtemps vécu sous la coupe du Dollar. Pourtant, il faudra nécessairement en passer par l’éclatement de la zone Euro comme prémisse de l’effondrement du Dollar.

    RIA Novosti

    http://fortune.fdesouche.com/327461-la-remise-en-cause-de-lordre-monetaire-mondial#more-327461

  • Égypte : Le Wall Street Journal souhaite l’émergence d’un Pinochet

    On ne pouvait trouver meilleur indice pour confirmer nos soupçons d’un lien éventuel entre la stratégie du choc menée par les USA au Chili via Pinochet et les événements actuels en Égypte.

    Comment ? via le Wall Street Journal lui-même. Lequel, en début juillet, affirmait ni plus ni moins qu’il fallait « un Pinochet en Egypte ».

    Manière en quelque sorte d’indiquer que les théories des Chicago Boys et de Mielton Frideman pourraient être appliquées à l’heure actuelle en Égypte, dans une stratégie du choc ? … laquelle permettant  une meilleure acceptation  de nouvelles règles économiques par les populations « choquées ».

    En vue – au final – d’ouvrir la voie à un libéralisme accru, et à la privatisation des richesses du sol et sous-sol – voire off-shore – du pays. Et ce, alors même que d’immenses réserves gazières viennent récemment d’être découvertes au large de ses côtes, ressources sur lesquelles Chypre et Israël semblent vouloir afficher leur suprématie, au grand dam, des pays environnants tels que Egypte, Liban, Syrie, Turquie

     

    En tout état de cause, rappelons que le 4 juillet dernier, le Wall Street Journal affichait en guise d’éditorial – non signé – que « «Les Egyptiens seraient chanceux si leurs nouveaux généraux s’avéraient être de la trempe d’Augusto Pinochet au Chili, qui arriva au pouvoir en plein chaos mais engagea des réformateurs libéraux et instigua une transition démocratique. Si le général Abdel Fattah al-Sisi essaie de restaurer l’ordre de Moubarak, il souffrira au bout du compte du même destin que Morsi.»

    Il est vrai qu’à la mort de Pinochet lui-même, en 2006, Forbes s’insurgeait contre la nécrologie du New York Times jugée trop sévère. Regrettant de devoir « vraiment chercher » dans l’article du New York Times « pour trouver un mot sur le fait que Pinochet a sauvé le Chili du chaos économique infligé par son prédécesseur socialiste, Salvador Allende.»

    Lequel éditorial rappelait que le général Pinochet avait pris le pouvoir le 11 septembre 1973 lors d’un coup d’Etat sanglant qui a renversé le gouvernement marxiste du président Salvador Allende. Précisant qu’il avait « ensuite mené le pays dans une ère de croissance économique ». Mentionnant tout de même au final que « sous sa présidence plus de 32.000 personnes ont été exécutés ou ont disparu et des milliers d’autres ont été détenues, torturées ou exilées.»

    Dans son ouvrage intitulé « La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre », la journaliste canadienne Naomi Klein fournit quant à elle les éléments détaillés d’une enquête édifiante sur le dévoiement du capitalisme depuis plus de trente ans.  Naomi Klein remontant tout d’abord aux années 50, période durant lesquelles, un universitaire américain de Chicago, Milton Friedman avait mis au point une doctrine économique reposant sur un capitalisme sans entrave, que l’Etat, les services publics et même la volonté politique ne pourraient freiner.

    Cette doctrine ne pouvant néanmoins être mise en œuvre qu’à la « faveur » d’un « choc » émotionnel et brutal, volontaire ou non, frappant les peuples et offrant une voie royale pour l’émergence d’un libéralisme sauvage dans tous les sens du terme.

    Milton Friedman devra ainsi attendre  1973 pour voir  sa doctrine confrontée avec la réalité économique et politique d’un pays en voie de développement … le Chili.  Rappelons que le 11 septembre 1973,  le général Augusto Pinochet  arrivait au pouvoir dans le pays, à l’issue d’un coup d’Etat militaire. Renversant alors la sociale-démocratie du président élu démocratiquement, Salvador Allende.

    Si certes le gouvernement déchu dérangeait quelque peu les intérêts de Washington, le coup d’Etat aura offert l’opportunité à une équipe de jeunes économistes sud-américains formés à l’école de Milton Friedman de s’implanter au plus haut sommet du pays.  Lesquels, surnommés les « Chicago Boys » mettaient alors les bouchées double pour appliquer leur nouveau credo néolibéral basé sur la privatisation, la déréglementation et la réduction des dépenses sociales.

    Cette recette économique allait toutefois se trouver rapidement indigeste pour la population chilienne, entraînant des dégâts considérables pour l’économie du Chili : inflation des prix de presque 400%, flambée des prix des denrées alimentaires de base, privatisation des entreprises publiques au profit de multinationales …. souvent américaines, sans condition de réinvestissement dans le pays ni obligation d’embaucher de la main-d’oeuvre locale, explosion du chômage, délabrement des services comme la fourniture d’eau potable et d’électricité, mais également médecine et hôpitaux publics 

    Le principe de base ? Le chaos économique et social résultant de l’application de la doctrine des « Chicago Boys » n’aurait jamais pu se faire sans le soutien d’un régime dictatorial, ce dernier faisant usage de ses moyens militaires et policiers sa force pour soumettre les citoyens à la nouvelle politique. Les syndicats et les mouvements de gauche étant réprimés férocement, leur opposition au diktat des conseillers économiques d’un nouveau genre leur ayant été fatale.

    Milton Friedman nia quant à lui jusqu’au bout ses responsabilités dans la mise en place d’un Etat fasciste. Estimant parallèlement que Pinochet ne fut pas assez dur dans l’application de sa doctrine économique, ce dernier changeant de cap au final, le chaos économique menaçant son propre régime.

    leblogfinance

    http://fortune.fdesouche.com/327135-egypte-quand-le-wall-street-journal-souhaitait-lemergence-dun-pinochet-remake-de-la-strategie-de-choc-des-chicago-boys#more-327135

  • La charte de la laïcité à l'école : une idée du grand-maître du Grand Orient

    Proposition de Jean-Michel Quillardet, chargé  d’enseignement de la laïcité à l’université d’Évry-Val d’Essonne, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, publiée sur son blog "République, justice, franc maçonnerie", le 5 septembre 2012 dans un article intitulé "Note sur la laïcité dans l'école de la République :

    "Concevoir une charte de la laïcité au sein de l’école de la République, à l’image de la charte des services publics, qui pourrait être annexée au règlement intérieur de l’établissement, affichée dans les locaux de l’établissement scolaire et, au début de chaque année, lue et commentée par le professeur des écoles pour les écoles primaires et le professeur principal pour les lycées et collèges."

    Discours du Ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, le 11/12/2012 :

    "Si nous voulons faire vivre la laïcité, il faut l’enseigner, et pour l’enseigner, il est nécessaire de la connaître. Or, elle est aujourd’hui trop méconnue. Ainsi, outre mon attachement à la diffusion de la charte de la laïcité dans les services publics, notamment dans les établissements scolaires où elle n’est pas assez présente, je souhaite, conformément à une proposition inspirée et soutenue par Jean-Michel Quillardet, qu’une charte de la laïcité soit rédigée à l’attention des élèves. La demande est forte dans les écoles.. Cette nouvelle charte devra notamment s’attacher, par des définitions simples et courtes, à expliciter les notions de laïcité et de citoyenneté dans un langage compréhensible pour les élèves. Elle sera affichée dans chaque établissement et pourra être jointe au règlement intérieur. A travers la découverte de la laïcité, mon objectif est de rebâtir du commun entre tous les élèves de France. Ce sera mon travail, mon obsession, en tant que Ministre de l'éducation nationale."

    A quand la séparation de la maçonnerie et de l'Etat ? (via)

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