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lobby - Page 2131

  • Hier on marchait à Paris contre la christianophobie

    Retrouvez ici les photos de ce succès et les interventions de Jeanne Smits, Vivien Hoch, Daniel Hamiche, Laetitia Karen, Louis-Marie Resseguier, Isabelle Mouroux, Xavier Dor, Luc Perrel et Alain Escada.

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    pma,gpa,manifestation du 20 octobre

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’imposture Leonarda : la grande arnaque au droit d’asile

    Tribune de Jean-Yves Le Gallou.
    Accorder l’asile politique a longtemps été l’honneur de la France au XIXe et dans la première partie du XXe siècle : il s’agissait alors d’accueillir provisoirement un petit nombre d’hommes ou de femmes, engagés politiquement et persécutés dans leur pays, souvent en raison de leur combat pour les libertés.
    Les gouvernements actuels ont abandonné cette belle tradition : nul n’a songé à proposer d’accueillir en France Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, reclus à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis près de deux ans. Et le gouvernement français n’a pas hésité à annoncer préventivement qu’il refuserait l’asile politique à Edward Snowden, l’esprit libre et courageux qui a dénoncé le flicage mondial de la NSA. Ainsi, c’est à Moscou et non à Paris que le dissident Snowden a trouvé refuge. Quelle leçon !
    Dans le même temps, des dizaines de milliers d’escrocs au droit d’asile bénéficient, chaque année, de la générosité française. La recette est simple : dès vos valises posées sur le territoire français, vous racontez une histoire à dormir debout (sur vos origines, sur les persécutions que vous pourriez subir comme femme, comme « gay », comme membre de telle ou telle ethnie, comme victime du SIDA, c’est selon la mode du moment) ; nul dans l’administration n’aura le droit ou les moyens de vérifier vos dires ; et dans la semaine, vous aurez droit à un logement (éventuellement à l’hôtel), à des allocations et à la gratuité des soins. Formidable, non ? Si la préfecture ne vous accorde pas tout ça rapidement, vous pourrez assigner l’Etat devant le tribunal administratif. Des avocats payés par des associations subventionnées par les contribuables vous défendront. L’Etat, lui, se défendra tout seul car ses fonctionnaires ne disposent pas de crédits pour payer des avocats… Et puis il suffit, en toute mauvaise foi, d’accumuler contestations et procédures pour tenir cinq ans ; et au bout de cinq ans, vous deviendrez régularisable, ce qui vous permettra de continuer à nous enrichir de vos différences ; encore quelques petites années d’attente et vous pourrez ensuite devenir français. Pourquoi s’en priver ?
    Voilà la réalité. Cela coûte des milliards d’euros chaque année à la France. Mais curieusement, les libéraux et les patrons qui poussent des cris d’orfraie pour dénoncer les excès fiscaux font preuve d’un silence de violette lorsqu’il s’agit d’évoquer ce type de dépenses.
    Il faut bouleverser la donne. Il ne faut pas seulement changer les règles du droit d’asile ni même établir des quotas. Il faut s’affranchir des règles du politiquement correct imposées par de pseudo-« sages » résidant dans les beaux quartiers.
    Allons plus loin : il faut changer de paradigme. Bien sûr, il faut respecter les droits individuels ; mais il faut prendre aussi en compte les droits collectifs du peuple français : droit à la souveraineté, droit à l’identité, droit à la sécurité, droit au respect civilisationnel, droit à l’équilibre budgétaire. Fût-ce au détriment des parasites qui détournent un droit généreux. Et si on faisait un référendum ?
     Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia, 21/10/2013
    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.polemia.com/limposture-leonarda-la-grande-arnaque-au-droit-dasile/

  • Qui n'est pas franc-maçon à Narbonne ?

    Si l'auteur de cet article semble bien naïf - il présente notamment une loge comme "catholique" - il a pu interroger un certain nombre de "frères" et cela donne ceci :

     

    "On prête à l'ancien sous-préfet de Narbonne, Gérard Dubois cette petite phrase en forme interrogative, lors de son arrivée dans notre ville, "mais qui n'est pas Franc-maçon à Narbonne ?" Il faut dire qu'historiquement la Franc-maçonnerie est "surreprésentée à Narbonne qui reste une ville de 50 000 habitants", dixit un ancien Vénérable de l'une des principales loges présentes sur les bords de la Robine. (...)

    Faut-il seulement rappeler que Narbonne n'est pas dans notre Midi une exception : à Béziers comme à Montpellier, les Frères sont bien présents dans tous les secteurs d'activité. "Il est donc normal, dans ces villes, et par conséquent à Narbonne, que l'on trouve les mêmes proportions dans les listes qui se présentent aux municipales", souligne un 'frangin' prêt à entrer dans la campagne. (...)

    La présence d'un Frère sur une liste du Front de Gauche (la tête de liste n'est pas désignée) comme sur une liste du Front National (elle sera conduite par Jean-Marc Péréa), fera toujours figure d'exception... Les Loges et les extrêmes, qu'elles soient de droite comme de gauche, n'ont jamais fait bon ménage. En revanche, les Francs-maçons seront bien présents sur les listes conduites par Jacques Bascou, Frédéric Pinet et Didier Mouly. Au sein du conseil municipal sortant, ils sont une bonne douzaine, et la même proportion se retrouvera sur la prochaine liste de Bascou. L'opposition municipale actuelle n'est pas en reste, avec parfois des situations cocasses puisque certains peuvent être à la fois opposants politiques et frères de la même loge. La liste de Didier Mouly comptera évidemment des Francs-maçons, ce qui était déjà le cas dans toutes les précédentes listes NN. De même que celle qui sera conduite par Frédéric Pinet."

    Louise Tudy   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les taxes du jour

    La taxe officielle : elle concerne les ventes d'or.

    La taxe officieuse : le discret dopage de l'ISF, grâce à deux armes :

    • Le service en ligne Patrim-Usagers, alimenté par les transactions enregistrées par les Conservations des hypothèques, va être expérimenté durant le dernier trimestre 2013. Officiellement, il permettra aux contribuables d'évaluer leur appartement ou leur maison. Sauf que :

    "Le décret du 2 août 2013, qui encadre Patrim-Usagers, explique cependant qu'il donnera aux usagers un moyen d'estimer leur bien lorsqu'ils font l'objet d'une «procédure de contrôle» ou lorsqu'ils auront besoin «d'évaluer la valeur vénale d'un tel bien pour la détermination de l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune.» Cette base de données, sans valeur probante, pourrait s'imposer, de facto, comme un site référent. «Les usagers n'auront plus d'excuses pour sous-estimer leurs biens immobiliers. Ils devront rehausser leurs valeurs déclarées à l'ISF. Pour le fisc, cela sera tout bénéfice», pronostique un fiscaliste."

    • La notion de "holding active", qui permet aux chefs d'entreprise de bénéficier d'une exonération sur leur patrimoine professionnel, pourrait être durcie.

    Article complet ici (réservé aux abonnés du Figaro)

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Travailler le Dimanche : l’étape avant la prostitution des enfants ?

    Les esprits chagrins crieront à l’exagération. Les esprits avertis rétorqueraient qu’en réalité l’étape est déjà franchie par les grâces d’une mondialisation cache-sexe. Pourquoi poser la question du travail du Dimanche en des termes violents ? 

    Il s’agit en réalité de peser les ressorts mais également les conséquences du retour de ce débat. Débat qui n’en est pas un comme à l’habitude puisque les partisans du tout travail agitent leurs étendards habituels, primat de la liberté individuelle et nécessité de crise. Toute personne osant rappeler que ce sont les mêmes qui conduisirent la France et le monde dans cette crise deviendra automatiquement un passéiste ou pire un communiste, preuve s’il le fallait que le néolibéralisme admet la liberté pour ses actions, mais ne s’oblige certes pas à nuancer le débat. Le travail du Dimanche qu’on présente à grands cris comme la conclusion logique de l’évolution du monde n’est rien d’autre qu’une nouvelle atteinte à notre civilisation et à ses valeurs. Reste à savoir si vous préférez l’ouverture d’un magasin de bricolage ou la sauvegarde des sources de cette civilisation.

    La violence de la fausse liberté.

    L’un des arguments les plus fallacieux utilisés par les tenants du retour est la mise en exergue de la liberté des grandes enseignes et notamment de leurs employés. L’étudiante faisant les Week end dans les magasins de bricolage ou le retraité tenant la caisse auraient finalement le droit à ce gagne pain salvateur. Un gagne-pain dont il serait entendu que la mise en perspective avec les vertus salvifiques du Dimanche sanctifié reviendrait à un ébranlement dramatique de la laïcité. On trouvera bien quelques cathos branchés pour servir de faire valoir à cette position. Ils développeront à l’envie leur vieille rengaine, la balance entre responsabilité et liberté, vieille usurpation du débat qui possède l’avantage d’exclure de la réflexion toute inquiétude quant au système, à la dictature de l’argent et finalement au sens véritable de la Liberté. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travailler-le-Dimanche-l-etape

  • "L'important, c'est l'école" : la lettre de 419 directeurs parisiens en colère

    Lu ici :

    "Dernier jour d’école ce vendredi à Paris, marqué par l’envoi jeudi d’une lettre au recteur et signée par 419 directeurs d’école sur 662, et une grève des animateurs dans la quasi-totalité des écoles du XXe arrondissement. Les responsables, qui ont signé de leur nom et en indiquant leur école, ne mâchent pas leurs mots. Ils signifient en toutes lettres leur "désarroi et [leur] colère".

    La réforme des rythmes scolaires envahit leur journée, disent-ils, et "à l’école, l’important c’est l’École, autrement dit les apprentissages […] En professionnels de l’Éducation que nous sommes, nous savons que la désorganisation structurelle induite par l’application de cette réforme parisienne, ne sera pas résolue après une "période de rodage" ou après quelques "ajustements" à la marge.

    A la rentrée, cette colère sera relayée lors de deux mouvements de grèves, le mardi 12 novembre pour les animateurs, et le jeudi 16, à l’appel de plusieurs syndicats d’enseignants. La mairie de Paris a annoncé en début de semaine plusieurs aménagements, dont la création d’un carnet de liaison avec les parents."

    Lire la lettre en cliquant ici.

    Louise Tudy   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 32 000 signataires contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Notre pétition rencontre un franc succès.

    Mais Jean-Marc Ayrault n'a toujours pas réagi.

    Michel Janva

  • Dans Paris, les Roms bénéficieront de logements vacants et d’un village d’insertion

    Communiqué de Wallerand de Saint-Just, Candidat du Front National à la mairie de Paris

    Sur proposition de Bertrand Delanoë, le conseil municipal de Paris vient d’adopter à main levée deux mesures que les parisiens apprécieront :

    - Des Roms vont, cet hiver, bénéficier, dans des immeubles parisiens, de « logements vacants » réquisitionnés par l’Etat.

    - Une étude va être menée sur « l’opportunité de créer un village d’insertion dans Paris », probablement au Bois de Boulogne.

    En outre, la ville de Paris souhaite que « la scolarisation des enfants vivants dans les campements parisiens soit une priorité dans tous les arrondissements de la ville. »

    Les parisiens qui attendent depuis des mois ou des années un logement dans notre capitale, comprennent désormais que les Roms et leurs familles sont prioritaires et ce aux frais du contribuable.

    Wallerand de Saint Just candidat du Front National-RBM à la mairie de Paris s’oppose totalement à ces décisions. Il proposera aux électeurs un tract d’information sur cette insupportable discrimination positive et sur cette politique irresponsable.

    http://www.frontnational.com/2013/10/dans-paris-les-roms-beneficieront-de-logements-vacants-et-dun-village-dinsertion/

  • Leonarda et Khatchik : le sida mental frappe à nouveau une partie de la jeunesse française

    C'était un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !
    En 1986, Louis Pauwels publiait un magnifique éditorial - Le monôme des Zombies - sur la vacuité idéologique de la jeunesse française qui descendait alors dans la rue pour protester contre un début de sélection à l'université . Il n'a jamais été autant d'actualité avec les manifestations de "jeunes" pour le retour en France d'une jeune fille en fleurs des Balkans, Leonarda Dibrani, et d'une gouape caucasienne, Khatchik Kachatryan. J'écrirais que si le trait fut forcé pour la jeunesse de 1986, il serait en deçà de la réalité pour cette faune qui est descendue dans les rues ces dernières 48 h et ce n'est plus de "sida mental" qu'il faudrait parler mais bien de "peste mentale" !
    Ce fait-divers lié à l'immigration tsunami qui déferle sur la France pourrait être analysé sous plusieurs aspects :
    1- La situation en Kossovie-Métochie sous la coupe mafieuse de l'UCK et le sort qui y est réservé aux minorités comme les Roms, les Goranis, les Serbes... Se pose ici la question de traduire en justice, de condamner et d'exécuter les sentences pour le gauleiter de l'OTAN Bernard Kouchner et le propagandiste sioniste Bernard-Henry Lévy.
    2- La crédibilité du ministre de l'intérieur d'une puissance nucléaire du Conseil de Sécurité de l'ONU qui est obligé de modifier ses priorités et son agenda à l'aune du sort d'une adolescente Balkanique de 15 ans et d'une gouape Caucasienne de 19 ans.
    3- Les manipulations d'une jeunesse a-cérébrée politiquement par des groupuscules politiques gaucho-libertaires - c'est la réalité du Parti Communiste Français aujourd'hui ainsi que celle du Front de Gauche - et des syndicats gauchistes.
    "Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de « Touche pas à mon pote ». Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part.
    Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse.
    Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de moeurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore.
    Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre." (Louis Pauwels, Le monome des zombies. Éditorial du Figaro Magazine, 6 décembre 1986).

    http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-leonarda-et-khatchik-le-sida-mental-frappe-a-nouveau-la-jeunesse-fran-aise-120666109.html

  • Ces antisémites de gauche dont on parle si peu

    « Si nous avions repris dans notre livre
    certains textes extraits de Marx
    sans en indiquer la source,
    il n’est pas impossible que la loi Gayssot
    nous eût été appliquée »
    Entretien avec Philippe Randa, co-auteur avec Roland Gaucher des « Antisémites » de gauche , éditions L’Æncre
    (propos recueillis par Aliénor Marquet)
    Roland Gaucher et Philippe Randa ont jeté un pavé dans le marigot du conformisme politique en s’attaquant à un sujet sulfureux. Parce que tout ce qui touche aux juifs et à l’antisémitisme est toujours délicat dans le contexte d’hystérie médiatique actuel. Et parce que, ni l’un ni l’autre n’étant de gauche, le pire dans leurs révélations était bien évidemment à craindre pour les tenants du politiquement correct. Lecture faite de leur livre, c’est incontestablement le cas.
    Dans le titre de votre ouvrage, pourquoi le mot « Antisémites » figure-t-il entre guillemets ?
    Essentiellement pour deux raisons. D’une part, beaucoup d’auteurs révisionnistes poursuivis au nom de l’infâme loi Gayssot sont accusés  d’être antisémites ; ils s’en  défendent avec  vigueur et sont vraisemblablement sincères. D’autre part, un certain nombre de dirigeants et de militants d’extrême gauche assurent qu’ils sont antisionistes, mais non pas antisémites, ce qui est parfaitement possible ; mais ils sont pro-palestiniens et considèrent la présence israélienne dans ce pays comme une occupation colonialiste, avec son lot d’attentats et de répressions sanglantes ; aussi peuvent-ils parfaitement basculer dans l’antisémitisme le plus radical. En revanche, il suffit de se référer à certaines phrases du célèbre théo-ricien de gauche du xixe siècle, Joseph Prou­dhon, pour se rendre compte qu’il fut indéniablement antisémite, et l’on se demandera comment, dans ces conditions, des juifs peuvent, par exemple, continuer à fréquenter le Cercle Proudhon à Besançon…
    Ne pourrait-on faire la même remarque au sujet de Karl Marx ?
    Sans doute. Si nous avions repris dans notre livre certains textes extraits de Marx sans en indiquer la source, il n’est pas impossible que la loi Gayssot nous eût été appliquée.
    Pensez-vous qu’à l’intérieur du parti bolchevique il y ait eu, à certaines périodes, conflit entre éléments juifs et non juifs ?
    Évidemment. Dans l’élimination de Trotski, dans les procès de Moscou avant-guerre, une certaine dose d’antisémitisme n’est pas absente. Après la guerre, le procès dit du « complot des blouses blanches », fomenté par Staline et avorté du fait de son décès, est incontestablement antisémite. Il a été approuvé par tous les dirigeants communistes français de l’époque et par la clique de leurs « intellos »… Qui le leur rappelle ? La fin de Staline, survenue peu après, reste mystérieuse. Qui a enquêté à ce sujet ? Ajoutez que nous reproduisons une brochure signée Gédéon Hagonov, pseudonyme de Boris Souvarine, qui révèle l’antisémitisme de Staline à l’égard des juifs polonais, au temps du Pacte germano-soviétique. Qui rappelle cela, aujourd’hui où les manifestants de Guennadi Ziouganov, le principal opposant de Vladimir Poutine et chef du Parti communiste russe , défilent – par exemple pour la commémoration de la Révolution d’Octobre – avec des banderoles sur lesquelles figure le mot « youpin » ? Si des membres d’un parti politique français en faisaient autant dans notre pays, vous imaginez le tollé ? Mais là, silence dans les grands médias. Pourquoi ? Et ce sujet de l’antisémitisme, hier en URSS, aujourd’hui en Russie, ne semble guère intéresser les chercheurs du CNRS !
    Vous consacrez plusieurs chapitres aux historiens négationnistes, montrant que la grande majorité d’entre eux proviennent de gauche et d’extrême gauche. Pourquoi, à votre avis ?
    Sans doute parce qu’une insidieuse propagande a réussi à faire entrer dans les esprits que l’antisémitisme était le fait exclusif de gens de droite et d’extrême droite, exactement comme, pendant très longtemps après la IIe Guerre mondiale, la collaboration française avec le IIIe Reich passait pour le fait des mêmes gens alors que la résistance aurait exclusivement été de gauche et d’extrême gauche. Aussi, les foudres de la justice, depuis la première loi liberticide Pleven, se sont-elles portées quasi-exclusivement sur les journalistes, écrivains et militants nationalistes, laissant par là même le champ libre aux gens de gauche et d’extrême gauche de s’exprimer. D’autant que ceux-ci le faisaient généralement au nom de la lutte contre le sionisme assimilé à une forme d’impérialisme, selon eux, quasi-fasciste. Puis, à la fin des années 70 du siècle dernier s’est déclaré le « scandale » des historiens révisionnistes qui remettaient en cause l’existence des chambres à gaz homicides. Le déchaînement médiatique et judiciaire contre eux a été tel qu’on n’a pu continuer de passer sous silence les écrits et les paroles des gens de gauche et d’extrême gauche. Cela aurait pu être le cas si ces derniers s’étaient brusquement rétractés. Au contraire, comme il s’agissait en général de « révolutionnaires » et non pas de gauchistes-caviar – sans doute, d’ailleurs, les seuls qui n’ont pas renié leur foi soixante-huitarde – il a bien fallu les reconnaître, même si cela a été pour les marginaliser aussitôt. Pour les médias, Pierre Guillaume (directeur des Éditions de la Vieille Taupe), Serge Thion (chercheurs au CNRS) et le philosophe Roger Garaudy sont les enfants honteux des Damnés de la terre !
    Les « Antisémites » de gauche,, Roland Gaucher et Philippe Randa, éditions L’Æncre, 3e édition, 440 pages, 35 euros.

    http://aucoeurdunationalisme.blogspot.fr/