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lobby - Page 2251

  • La Russie protège ses enfants : un exemple à imiter

    Russie : couples gays interdits d’adopter. En Russie, le bon sens et l’intérêt des enfants l’emportent contre les lobbies.

    La Douma russe a voté aujourd’hui en deuxième lecture un projet de loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des couples homosexuels ou des célibataires dans les pays ayant légalisé les unions entre personnes de même sexe, un texte visant notamment la France.

    Ce projet de loi a été approuvé par 443 députés de la chambre basse du Parlement russe. Aucun n’a voté contre. Il doit être voté en troisième lecture à la Douma le 21 juin, selon l’agence Ria Novosti. Ensuite, il devra encore être approuvé par la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, et signé par le président russe Vladimir Poutine, qui a d’ores et déjà indiqué début juin qu’il signerait un tel texte s’il lui était proposé.

    Selon le texte, l’adoption d’enfants russes est interdite aux "personnes de même sexe dont l’union est reconnue comme un mariage et qui a été enregistrée dans un État où une telle union est autorisée, ainsi qu’aux citoyens de tels États qui ne sont pas mariés". "L’adoption de ce projet de loi élimine de facto tout possibilité que des étrangers ayant, comme on dit, une orientation sexuelle non-traditionnelle, puissent adopter des enfants russes", a estimé Elena Mizoulina, députée du parti Russie Juste et un des auteurs des amendements.

    D’après le texte, les couples mariés hétérosexuels pourraient, eux, encore adopter des enfants russes. Mais les célibataires en seraient privés. "Un enfant doit avoir une mère et un père", a déclaré le député Sergueï Jelezniak, vice-président de la Douma.

    "Si un enfant se retrouve avec un couple homosexuel, cela pourrait bien sûr provoquer d’important dégâts et l’enfant pourrait avoir une vison déformée de la réalité", a-t-il ajouté.

    Les mariages entre personnes de même sexe sont autorisés actuellement dans 14 pays, dont le Canada, la Belgique, l’Espagne, et récemment la France.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net

  • Manipulation du lobby LGBT contre l'Eglise à Angers

    Deux homosexuels résidant à Challain-la-Potherie (49), veulent, le même jour, se marier à la mairie et bénéficier d'une messe pour leurs parents défunts... La manipulation se voit comme le nez au milieu de la figure. Quand on écrivait que le lobby LGBT militerait ensuite pour se marier à l'église... Suite au refus, les militants LGBT reprochent à l’évêque de refuser à leurs familles une « messe des défunts ».

    L’évêque d’Angers a donc publié un communiqué :

    "Des médias locaux ont évoqué le lundi 17 juin la difficulté d’un couple de personnes de même sexe. Elles se voient refuser une célébration pour les défunts de leurs familles à l’occasion de leur mariage civil. Les articles laissent entendre que l’attitude de l’Eglise vis-à-vis de ce couple est liée à leur homosexualité. Cette interprétation est abusive et choquante.

    En effet, comme pour toute communauté humaine, les pratiques de l’Eglise sont régulées par un ensemble de dispositions. En la situation, deux règles expliquent le refus qu’un temps de prière des deux familles ait lieu à l’église à l’occasion d’un mariage civil. Ces règles valent pour tous.

    La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

    La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts.

    Ce communiqué rappelle simplement les pratiques et usages de l’Eglise catholique diocésaine, qui concernent l’ensemble des personnes en Maine-et-Loire."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Franc-Maçonnerie ... Piqûre de rappel…

    « Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l'Église. » Tout ceux qui font du relativisme leur dogme s'en sont réjouis...

    Alors que toutes les dérives qui plongent notre société vers le chaos prennent corps un peu plus chaque jour, « l'affaire » du curé de Megève, franc-maçon, permet de mettre les points sur les « i »...
    Saint-François de Sales ne désavouerait pas ! Et balaierait de son sourire les cris d'orfraies qui montent des « Loges »...

    Léon Areva

    Suite de la lettre du Diocèse d'Annecy

    affaire-cure-franc-macon-de-megeve« Dans une note datée du 26 novembre 1983, La Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) précise que « le jugement de l'Église sur les associations maçonniques demeure inchangé... et l'inscription à ces associations reste interdite par l'Église », ceci en raison même de l'incompatibilité entre les principes de la Franc-Maçonnerie (FM) et ceux de la foi chrétienne. La CDF se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d'adhérer à la FM met en cause les fondements de l'existence chrétienne.
    Le relativisme est au fondement même de la FM. C'est le nœud même de l'incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l'acte de foi lui-même, l'agir moral et l'appartenance à l'Église Corps du Christ.
    Les francs-maçons nient la possibilité d'une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d'être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l'Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».
    Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l'autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l'idée même d'une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n'est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c'est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D'où l'argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».
    Il n'y a donc, selon la FM, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu'Être personnel. C'est à l'opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l'homme, et de la réponse de l'homme qui s'adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l'exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l'Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s'adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu'à des amis, il s'entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (D.V. 2)
    Les dogmes dans l'Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.
    En soutenant le primat et l'autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l'homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s'appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l'homme n'a pas besoin de salut. Or l'Évangile est l'heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C'est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Eph 2, 8).
    Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l'opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S'il est exact que l'homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l'homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu'il n'est pas le « produit » d'une culture. Il existe en l'homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l'homme est créé à l'image de Dieu ».
    La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l'autonomie individuelle, écartant les arguments d'autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C'est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme... Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l'appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique.... sans s'en rendre compte. L'engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l'acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s'impose progressivement, à l'insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rom 14,8)."

    La Chancellerie

    Diocèse d'Annecy

    Source : http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/05/28/cure-franc-macon-de-megeve-pascal-vesin-le-communique-officiel-du-diocese-d-annecy

    http://www.lesmanantsduroi.com

  • LMPT : les flics de plus en plus violents

    L’attitude des cerbères de la République est révoltante mais pas étonnante… ILS OBÉISSENT AUX ORDRES!

    Communiqué de Frédéric Pichon, pour le CARP (Collectif des avocats contre la répression policière) :

    « La France bien élevée a découvert dans les gaz lacrymogènes le 24 mars l’iniquité d’un système répressif policier, judiciaire et idéologique. Une jeunesse s’est levée, franchissant le Rubicon du politiquement correct pour découvrir ce qu’il en coûtait de transgresser la pensée unique en goûtant aux matraques et aux gardes à vue de la république. Finies les manifs bisounours et bon enfant, le système en a décidé ainsi : vous n’existez pas et il faut vous faire taire par tous les moyens y compris en violant la loi.

    Il semble que samedi soir dernier, un nouveau cap ait été franchi. Après avoir organisé une manifestation festive certes non déclaré (mais rappelons que seul l’organisateur d’une manif non déclaré engage sa responsabilité, l’attroupement n’étant caractérisé qu’après sommation par un commissaire ou une personne habilitée), une soixantaine de jeunes gens se sont retrouvés poursuivis par des unités à motos ainsi que par des policiers en civil usant de la force avec une violence inouïe. Seule l’intervention d’une mère de famille qui filmait la scène a atténué ce déchainement barbare. Elle-même été prise à partie par les policiers de la Bac alors que –rappelons le – hormis les unités spécialisées (GIGN, Raid et autres services spécialisés) aucune loi n’empêche de filmer des policiers. 7 jeunes gens ont passé une nuit en garde à vue dont une lycéenne qui devait passer son bac le lendemain.

    Dans le même temps, des dizaines de « racailles » s’affrontaient violemment avec armes sur un stade de foot pendant que d’autres assiégeaient un commissariat d’Argenteuil après qu’un policier a contrôlé une femme portant un niqab. Sauf erreur de notre part, aucune garde à vue n’a été décidée à leur encontre.

     

    Dimanche soir, après le rassemblement autorisé de la LMPT devant M6, quelques centaines de jeunes se sont retrouvés à proximité des champs Elysées pour un rassemblement bon enfant comme le montrent les vidéos de Line Press. Alors qu’aucune sommation n’a été effectuée, les policiers ont chargé violemment des jeunes et les embarquant dans le fameux bus désormais célèbre dénommé le « gav bus » par les jeunes manifestants. L’un d’entre eux, Nicolas B. a été embarqué à part par des policiers en civil dont la différence avec les racailles ne tient qu’à leur plaque de police. Il est aujourd’hui en garde à vue accusé de rébellion, sa garde à vue ayant été renouvelé. Il n’a pu voir un médecin qu’au bout de 7 heures malgré les hématomes sur son corps et n’a pu se rendre aux toilettes devant uriner dans la cellule. Disons le clairement, nous sommes en plein mensonge et les manifestants tabassés se voient aujourd’hui accusés de rébellion, sans doute pour couvrir les agissements inadmissibles de la police qui semble se complaire dans ce rôle de police politique, laissant les véritables voyous faire régner la terreur.

    A l’heure qu’il est, il faut bien prendre conscience que nous sommes entrés dans une zone grise. Sans vouloir saper l’enthousiasme légitime et nécessaire de cette magnifique jeunesse, il faut bien comprendre que cette nouvelle phase a marqué la fin des manifestations ludiques et bisounours et que nous sommes entrés dans une phase de résistance. Celle-ci plus que jamais doit garder son esprit pacifique et de non violence compte tenu de la puissance de Leviathan et des ses réseaux de mensonge que sont la presse télévisée.

    Il importe à cet égard de filmer ou faire filmer systématiquement toutes les arrestations arbitraires et de dévouer plusieurs personnes à cette tâche de manière à démontrer devant les tribunaux la fausseté des accusations portées par des policiers couverts et encouragés par un ministère public plus que jamais aux ordres. Et de porter plainte par derrière auprès de l’IGs ainsi qu’auprès des services du parquet même si nous savons que cela prendra du temps. La vérité met du temps à se manifester mais elle finit toujours par triompher.

    Rappelons pour terminer, quelques principes de droit : Hormis le contrôle d’identité administratif qui concerne tous les citoyens (ex : un contrôle routier à un point de passage), le contrôle d’identité judiciaire ne peut se faire que s’il existe une raison plausible que vous allez commettre une infraction. Un sweat shirt de la la LMPT ne constitue pas un motif plausible et est donc arbitraire. Il convient donc de filmer la scène et de demander expressément quelle infraction est reprochée sachant que rien n’empêche de filmer un agent et que celui-ci n’a pas le droit de confisquer le portable auquel cas il s’agit d’une mesure de contrainte assimilée à un début de garde à vue. Présentez alors votre pièce d’identité tout en filmant de manière à démontrer que rien ne justifie que vous soyez par la suite « embarqué dans le panier à salade », la vérification d’identité ayant été faite sur place. Dans tous les cas et si l’agent persiste, portez plainte.

    Concernant la garde à vue, demandez systématiquement un avocat même commis d’office de manière à activer la chaine procédurale susceptible d’être sanctionnée par des nullités ainsi. Si votre avocat désigné ne peut intervenir (parce qu’il défend déjà un autre gardé à vue, qu’il dort et qu’il a droit aussi à une vie privée la nuit !) ou qu’il ne veut prétendument pas venir (cela a été prétendu par des policiers pour interroger le gardé à vue sans avocat alors que les avocats n’avaient jamais été contactés) prenez un commis d’office dans tous les cas.

    Reconnaissez le minimum sachant que vous avez le droit de garder le silence prévu par le code de procédure pénale. Les dossiers de manifestations sont souvent vides et les policiers obtiennent souvent des aveux en bluffant de manière éhontée. Préparez vous psychologiquement à tenir. Vous êtes des résistants persécutés par un régime illégitime même si le système veut vous faire passer pour des droits communs. Fortifiez-vous intérieurement par la prière et en adoptant un rythme de vie équilibré, de manière à ne pas être pris par la spirale d’un activisme désordonné. Un militant est utile vivant et en liberté. « Celui qui résiste ne tombe jamais » disait Soljenitsyne, « il n’y a que le fuyard qui tombe ». »

    http://www.contre-info.com/

  • L’absurdité et le ridicule ne tuent pas… hélas ! par Manuel Gomez

    Bouches-du-Rhône: file d'attente devant la CAF

    On rogne à tout va, on coupe un peu partout : les allocations familiales, le quotient familial, les retraites, etc. Mais où est donc ce fameux principe d’égalité cher à notre président de la république ?
    C’est grand, c’est généreux, la France… mais pour qui ? Je vous le demande. Est-il tenu au courant de ces décisions tout à fait stupéfiantes qui autorisent pratiquement la polygamie en France (Sources : « Valeurs Actuelles ») ?
    Tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Même si ces enfants ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial (Décision de la cour de cassation du 5 avril 2013).Cela s’applique naturellement aux enfants de pères polygames, puisque ceux qui ne le sont pas peuvent bénéficier depuis 1976 dudit regroupement familial.
    Ainsi donc les musulmans ayant épousé plusieurs femmes en Algérie, ou ailleurs, pourront, sans contourner la loi française (comme ils le faisaient jusqu’à présent en faisant passer leurs « compagnes » pour des « mères isolées ») faire financer par nos impôts, et en toute légalité, les séjours en France de leur nombreuse descendance.
    Il ne s’agit pas d’ailleurs que des Algériens. L’accord Euro-Méditerranée (UE/Algérie), du 19 décembre 2001, concerne également les ressortissants du Maroc et de la Tunisie. La fraude au regroupement familial est ainsi légalisée puisqu’elle n’existe plus. La loi Balladur de 1993 peut être considérée comme abrogée.
    En 2010 l’affaire de l’escroc Hebbadj, français d’origine algérienne soupçonné d’avoir fait subventionner par la CAF de Loire Atlantique son foyer composé de 4 femmes et 12 enfants, se voyait mis hors de cause par le Tribunal de Nantes (condamné à 6 mois avec sursis pour des faits connexes). Aujourd’hui Hebbadj ne risquerait plus aucune condamnation puisque le seul fait de reconnaître comme siens les enfants de ses 4 « compagnes », même s’ils n’ont pas acquis la nationalité française, suffirait à lui accorder de plein droit le bénéfice des prestations familiales.
    Rappelons également le cas présenté par Jean-Pierre Brad, ancien député communiste et maire de Montreuil jusqu’en 2008, donc peu suspect de « racisme » ou de « xénophobie », qui s’expliquait sur la situation de ces deux frères jumeaux, musulmans d’origine africaine, mariés chacun à deux épouses et pères de 40 enfants, tous scolarisés dans la même école et qui exigeaient un grand appartement pour pouvoir vivre ensemble.
    Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de calculer combien de familles similaires à celle de  M. Hebbadj seraient concernées pour bénéficier de ces prestations familiales. D’après les services de l’ancien ministre de l’Intérieur, M. Brice Hortefeux, au minimum 80.000 mais jusqu’à 500.000 (en partant d’une hypothèse extrêmement basse) vivraient sous un régime que proscrivait jusqu’à aujourd’hui le droit français.
    Passons à présent sur un sujet plus anecdotique : les « Femen ».
    L’une des co-fondatrices a fait son numéro lors de l’émission « On n’est pas couché » samedi soir et s’est faite fort justement « ramasser » par Natacha Poligny. Pourquoi, ou contre quoi, revendiquent ces « Femen » ? Et pour qui revendiquent-elles ? Qu’ont-elles obtenu de positif depuis le début de leur action dénudée à part de la publicité dans les médias et à la télé ? La co-fondatrice considère comme « ringardes » les actions menées par les féministes jusqu’à leur arrivée sur le marché médiatique.
    Sans doute n’a-t-elle jamais su que des « suffragettes » sont mortes, dans la première moitié du XXe siècle, pour revendiquer le droit de vote des femmes et que les « ringardes » ont obtenu le droit à l’avortement et d’autres droits moins spectaculaires sans avoir eu besoin d’exposer leurs seins.
    Les « Femen » pleurent sur le sort réservé à leurs sœurs en Tunisie ! Il est vrai qu’elles n’ont pas eu le droit au même traitement qu’en France. Imaginez une seule seconde quelle aurait été la sentence si elles avaient occupées une mosquée dans un pays musulman au lieu de Notre-Dame de Paris !
    Une suggestion : pourquoi ne pas fonder les « Homen » qui, faute de seins, laisseront pendiller leurs c… (pardon) leurs testicules, afin d’obtenir les honneurs de la presse et de la télé sur des revendications… et elles sont nombreuses. Je parle des revendications bien entendu !
  • Loi Taubira : comment le Conseil constitutionnel a ignoré les engagements internationaux de la France

    La Déclaration universelle de 1948, le Pacte de l'ONU sur les droits civils et politiques ainsi que la Convention européenne des droits de l'homme de 1950 inscrivent clairement le mariage dans le cadre anthropologique naturel de la reproduction sexuée, laquelle suppose évidemment l'altérité homme/femme. Le Conseil constitutionnel n'a jamais manqué de déclarer inconstitutionnels les traités européens depuis vingt ans, invitant le constituant à la révision de la Constitution. N'aurait-il pas dû agir de façon analogue en constatant que la loi Taubira était incompatible avec les engagements internationaux de la France ? Cette fois, c'est une loi qui est incompatible avec des traités internationaux. Or, un traité est supérieur à la loi interne et inférieur à la Constitution. En vertu de l'article 55 de la Constitution, la France ne peut adopter une loi se trouvant en conflit avec une convention internationale régulièrement ratifiée par la France. Il y a donc bien violation de la Constitution. Pour l'Observatoire de l'Europe, Romain Rochas, docteur en droit et ancien membre de la Cour des comptes européenne, livre son analyse sans concession de la décision du Conseil constitutionnel ayant validé la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe. Il détaille en particulier les conditions dans lesquelles ses membres (à majorité UMP) ont dû délibérer.

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi Taubira : une honte ! par Romain Rochas*

    On savait déjà avec ses décisions sur les traités européens que le Conseil constitutionnel avait une âme de laquais, mais cette fois, avec la décision n° 2013-669 DC du 17 mai 2013 sur la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, il faut se retenir pour ne pas vomir.
     
                Oh ! certes, on doit constater que les membres du Conseil sont d'habiles experts, ils ont le brevet et la patente, et leur "décision" est un pur produit de la basoche. Il est impressionnant de voir comme leur texte déroule longuement ses points de dentelle juridique sur une quinzaine de pages et 92 considérants. A considérer ces considérants, il y a de quoi être sidéré.
     
                J'irai même plus loin dans l'admiration. En effet, dès l'instant que l'on accepte le principe du mariage homosexuel, il ne fait guère de doute qu'un certain nombre de conséquences doivent s'ensuivre inévitablement, et que maints "griefs" articulés par les requérants ne peuvent que s'effondrer. Si vous avalez la tête du têtard, inévitablement vous avalerez aussi sa queue… Si vous acceptez le mariage homo, il faudra bien en tirer les conséquences sur les règles applicables à l'adoption; il faudra bien préciser minutieusement les règles sur le nom de famille à attribuer à l'adopté, et le Conseil les analyse avec un luxe de détails en pas moins de six considérants; il sera tentant de justifier acrobatiquement l'effet rétroactif de la loi Taubira sur la validité des mariages conclus avant son entrée en vigueur, mais dans un pays ayant déjà reconnu auparavant le mariage homosexuel; il n'y aura guère de scrupule à démontrer laborieusement que la loi doit avoir son plein effet dans les territoires d'outremer lors même que les assemblées délibérantes de ces territoires n'ont pas été consultées; il y aura toute facilité à recourir aux ordonnances pour procéder au "nettoyage" de la législation antérieure marquée par un désormais injustifiable présupposé hétérosexuel, ce qui est pourtant un moyen plutôt expéditif pour faire passer des textes: l'essentiel ayant été entériné, vite! hâtons-nous pour bricoler tout le reste. De façon répétée, et à propos de plusieurs dispositions de la loi, il trouve, contrairement aux requérants, que ladite loi n'est pas inintelligible. Et le Conseil ne trouve pas que les astuces de procédure aient abusivement escamoté le débat et la réflexion paisible des assemblées législatives.
     
    Mais venons-en au cœur de la question: oui ou non, le mariage peut-il être étendu, en droit français, à des paires d'individus de même sexe? Les objections juridiques contre une telle possibilité pouvaient, semble-t-il, venir de trois sources:

    - s'il y avait des dispositions formelles de la Constitution elle-même qui s'y opposaient;
    - si des conventions internationales que la France aurait ratifiées s'y opposaient;
    - si certains principes généraux du droit s'y opposaient.

    De façon concentrique, le Conseil constitutionnel va s'efforcer de pulvériser successivement ces trois sources qui pourraient lui imposer de se prononcer contre la conformité de la loi à la Constitution.
     
                En ce qui concerne les dispositions de la Constitution elle-même, il faut bien avouer que celle-ci est muette sur la question, et il est facile de comprendre pourquoi: elle ne dit pas non plus si les Français sont des mammifères ou des crustacés, ou encore si des femmes ayant quatre seins ou des hommes ayant trois testicules peuvent être citoyens français (en dépit du fait que de telles anomalies se soient parfois présentées): il y a des évidences qu'il est inutile de rappeler!
     
                S'agissant des conventions internationales ratifiées par la France, oui, Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil constitutionnel, elles sont plusieurs à être incompatibles avec une législation instaurant le mariage homosexuel. A commencer par la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Cette Déclaration méritait qu'on s'y arrêtât particulièrement: c'est la convention de base de la communauté mondiale en matière de droits de l'homme, elle a été ratifiée par la plupart des Etats du monde, évidemment par la France aussi, et la dénoncer serait pour la France une honte internationale. Ajoutons qu'elle a été rédigée pour l'essentiel par un juriste français, René Cassin, et qu'elle a été signée solennellement à Paris.
     
    Or voici ce que disent les paragraphes 1 et 3 de l'article 16 de cette Déclaration:
    1.- A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité et la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
    3.- La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
     
    Voilà. C'est tout. On ne trouve dans la Déclaration aucune autre définition du mariage. Et le terme de "famille" est réservé à cette communauté spécifique qui est "fondée" par un homme et une femme dans le mariage. Enfin, cette famille est dite "naturelle". Tout est dit et tout est parfait dans cette définition.
     
                Mais la Déclaration universelle des droits de l'homme n'est pas la seule convention internationale ratifiée par la France et excluant tout mariage homosexuel. Encore dans le cadre de l'ONU, il y a le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, entré en vigueur le 23 mars 1976, qui donne en son article 23 des définitions très semblables à celles de la Déclaration universelle de 1948:"1. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
    2. Le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l'homme et à la femme à partir de l'âge nubile.

    C'est exactement la même philosophie, la même conception anthropologique que celles de la Déclaration  universelle de 1948. Mais il y a aussi la Convention européenne des droits de l'homme, signée le 4 novembre 1950, entrée en vigueur le 3 septembre 1953 (convention qui a été produite dans le cadre du Conseil de l'Europe, je ne parle pas de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, dont les ambiguïtés juridiques sont détestables). La Convention européenne des droits de l'homme, qui se réfère explicitement à la Déclaration universelle de 1948, comporte en son article 12 une définition du mariage et de la famille presque identique à celle de cette Déclaration:"Droit au mariage
    A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant l'exercice de ce droit".
     
    Dans cette convention aussi, la famille résulte donc bien exclusivement de l'union d'un homme et d'une femme.
     
                Toutes ces conventions, signées et ratifiées solennellement par la France, comment la France va-t-elle s'en débrouiller avec sa lamentable "loi Taubira"? Le Conseil constitutionnel ne pouvait-il pas souligner l'incompatibilité de celle-ci avec celles-là? Pourtant la Constitution dispose en son article 55 que "les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois." Eh bien non. Et voici comment le Conseil constitutionnel se tire de ce mauvais pas. Il développe deux arguments, d'ailleurs contradictoires. Il commence par prétendre que l'article 1er de la loi Taubira – cet article qui prévoit que "le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe", - n'a "ni pour objet ni pour effet de déroger au principe selon lequel tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi" (considérant n° 24). Mais il ne démontre pas cette assertion, et comment pourrait-il le faire, puisque, on l'a vu, la loi Taubira se situe en conflit explicite avec plusieurs conventions internationales ratifiées par la France ?
     
                Mais ensuite, et pour couper court à toute discussion, le Conseil ajoute ce deuxième argument, "qu'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel… d'examiner la compatibilité d'une loi avec les engagements internationaux de la France" (même considérant). Pourtant, en ce qui concerne les traités européens, le Conseil constitutionnel  a bien su déclarer qu'ils étaient contraires à la Constitution, tout en rappelant lâchement au législateur imprudent qu'il pouvait sauver la mise en modifiant la Constitution, conformément à l'article 89 qui régit la procédure de révision de la Constitution. N'aurait-il pas pu de façon analogue souligner que la loi Taubira était incompatible avec les engagements internationaux de la France, quitte à souligner aussi lâchement que, pour s'en sortir, on pouvait dénoncer les conventions que nous avions ratifiées et qui s'opposaient aux conceptions de la loi Taubira ? J'entends d'avance l'objection possible du Conseil contre cette analogie : dans le cas des traités européens, c'est avec la Constitution que ceux-ci étaient incompatibles. Cette fois, c'est une loi qui est incompatible avec des traités. Or un traité, même supérieur à la loi intérieure, reste inférieur à la Constitution. Certes, mais il n'en reste pas moins que c'est en vertu de la Constitution – de son article 55 – que la France ne peut valider une loi se trouvant en conflit avec une convention internationale ratifiée par la France. Il y a donc bien violation de la Constitution.
     
                Ainsi, en cette affaire, le Conseil, dans le même considérant, primo, affirme quelque chose de faux en affirmant que la loi Taubira ne contrevient pas à nos engagements internationaux, secundo se contredit en se déclarant incompétent pour apprécier la conformité de la loi aux accords internationaux juste après avoir affirmé cette conformité, et tertio adopte une position de dérobade pour éviter d'avoir à identifier les multiples violations commises par la loi Taubira à l'égard des conventions internationales les plus sacrées.
     
                Pas de dispositions constitutionnelles s'opposant directement à la loi Taubira; incompétence sur la question de la violation de nos engagements internationaux: reste l'hypothèse de l'existence de principes généraux du droit qui s'opposeraient à la loi Taubira, ce que le Conseil appelle, d'une façon beaucoup plus restrictive d'ailleurs, un principe fondamental reconnu par les lois de la République. Ce concept est beaucoup plus restrictif  en ce sens qu'il se réfère exclusivement au droit positif, fût-ce le Préambule de la Constitution de 1946, intégré à la Constitution française actuellement en vigueur, ou plus généralement "les lois de la République". Au contraire les principes généraux du droit sont une reconnaissance qu'au dessus du droit positif, il y a des règles de droit naturel, qui s'imposent avant toute législation positive en vertu de la volonté de Dieu ou tout au moins en vertu de la prise en considération de la nature et de la dignité humaines. Mais apparemment cette idée-là n'est pas acceptée par le Conseil constitutionnel, qui tient à se raccrocher, pour la formulation de principes fondamentaux, à des textes positifs, aux "lois de la République". Et de tels principes "reconnus par les lois de la République", le Conseil n'en trouve aucun qui s'opposerait au mariage homosexuel. Ce n'est d'ailleurs guère étonnant, car c'est du fait de l'évidence même que le mariage est hétérosexuel que les lois positives ont omis de le préciser.
     
                Enfin, en une phrase brève, le Conseil écarte le caractère naturel du mariage hétérosexuel: "doit en tout état de cause être écarté le grief tiré de ce que le mariage serait « naturellement » l’union d'un homme et d'une femme" (considérant n° 21).
     
                Il est frappant de constater que, plus on se rapproche du cœur du débat, plus le Conseil est laconique. Que de considérants, que de circonlocutions, que d'analyses fouillées pour nous convaincre de points finalement de détail où se manifeste la virtuosité juridique des membres du Conseil. Mais sur l'essentiel, on peut ramasser la position du Conseil sur les quelques phrases déjà évoquées suivantes :
     
    1°) "Il n'appartient pas au Conseil d'examiner la compatibilité d'une loi avec les engagements internationaux de la France."
    2°) "La tradition républicaine ne saurait être utilement invoquée pour soutenir qu'un texte législatif qui la contredit serait contraire à la Constitution qu'autant que cette tradition aurait donné naissance à un principe fondamental reconnu par les lois de la République."
    3°) "Doit être écarté le grief tiré de ce que le mariage serait « naturellement » l’union d’un homme et d’une femme. »
     
    Tout est dit. Et ces trois phrases sont incluses dans seulement deux alinéas. Tout le reste n'est que considérations latérales et fioritures. Il faut d'ailleurs remarquer qu'alors que les autres arguments sont assortis d'un lourd appareil d'analyses juridiques (nous l'avons dit, 92 considérants!), ces trois thèses centrales sont assénées sans aucun argumentaire ni aucune démonstration. Ce sont des pétitions de principes, tout simplement parce que ce sont des thèses idéologiques. Le Conseil constitutionnel assène sans démontrer parce qu'il s'est rallié pour sa part à l'idéologie sous-jacente à la loi Taubira. Rien que par le fait d'entourer le terme naturellement de guillemets manifeste que le Conseil saisit le concept de nature avec des pincettes, ayant peur de se salir les doigts en le prenant à bras le corps… S'ils ont voté ainsi en faveur de la loi Taubira, ce n'est pas forcément qu'ils lui étaient tous favorables in petto. C'est que les uns l'approuvaient, et que les autres étaient trop veules pour oser se distancier de la pensée unique. Le plus dangereux dans le totalitarisme, ce ne sont pas les tyrans, ce sont les lâches.
     
                Si l'on se rend compte que les positions des uns et des autres au sein du Conseil constitutionnel ont pu être différentes, il est intéressant d'entrer dans l'analyse de la composition de celui-ci, et de faire quelques hypothèses plausibles sur les votes des uns et des autres.
     
    L'article 56 de la Constitution indique que le Conseil constitutionnel comprend 9 membres, plus les anciens présidents de la République qui sont membres de droit. Avec nos trois anciens présidents de la République actuellement vivants, le Conseil constitutionnel se compose donc aujourd'hui de 12 membres.
     
    Ces 12 membres sont:
                - M. Jean-Louis DEBRÉ, Président du Conseil constitutionnel;
                - M. Valéry GISCARD D'ESTAING;
                - M. Jacques CHIRAC;
                - M. Nicolas SARKOZY;
                - M. Jacques BARROT;
                - Mme Claire BAZI MALAURIE;
                - Mme Nicole BELLOUBET;
                - M. Guy CANIVET;
                - M. Michel CHARASSE;
                - M. Renaud DENOIX DE SAINT MARC;
                - M. Hubert HAENEL;
                - Mme Nicole MAESTRACCI.
    Sur ces 12 membres, il y a 7 UMP, 2 centristes (dont un rallié à l'UMP), et 3 socialistes. Lors de la délibération sur la constitutionnalité de la loi Taubira, 2 membres étaient absents,  à savoir M. CHIRAC et M SARKOZY. On peut comprendre l'absence de M. Chirac, vu son état de santé, mais M. Sarkozy ? Devant une question aussi grave, avait-il une excuse valable pour être absent ?
     
    Du fait des absents, tous deux UMP, les votants se répartissaient donc entre 5 UMP, 2 centristes et 3 socialistes.
     
    L'article 56 de la Constitution dispose que le Président du Conseil a voix prépondérante en cas de partage des voix.
     
    De toutes ces données, on peut tirer les conclusions suivantes.
     
    Ou bien la décision du Conseil sur la loi Taubira a été prise avec partage des voix : 5 voix favorables, 5 voix défavorables.
    Ou bien elle a été prise avec une majorité favorable à la décision prise, soit au moins 6 voix favorables et au plus 4 voix défavorables.
     
    Examinons les deux hypothèses l'une après l'autre.

    a) S'il y a eu partage des voix, il a fallu que le Président du Conseil vote en faveur de la décision pour emporter la décision. Dans cette hypothèse, on saurait donc que M. Jean-Louis DEBRÉ a émis un vote favorable. Et il faudrait 4 autres voix favorables, alors qu'il n'y a que 3 socialistes, qui ont très probablement voté tous favorablement. Il faut donc qu'il y ait, en plus de M. Debré, un autre UMP ou centriste qui ait voté favorablement. Ou davantage si par miracle, les socialistes n'avaient pas été unanimes à voter favorablement.

    b) Si la décision a été prise avec une majorité favorable. il a fallu qu'il y ait au moins 6 voix favorables, soit, puisque les socialistes n'étaient que 3, il a fallu au moins 3 UMP et/ou centristes pour emporter la décision. Mais il y en a eu peut-être davantage, soit que les socialistes, par miracle, n'aient pas été unanimes à voter favorablement, soit, hypothèse nettement moins invraisemblable, que la majorité favorable ait dépassé le chiffre de 6. 
    En résumé, et sans s'attarder sur les votes socialistes, on doit déplorer le fait qu'il y ait eu, parmi les votes favorables, au moins:

    - ou bien M. Debré et 1 centriste ou UMP;
    - ou bien 3 centristes et/ou UMP;
    - ou bien davantage encore de centristes et/ou UMP.

    A chacun d'en déduire le degré de confiance qu'il peut accorder aux formations politiques prétendument hostiles aux projets socialistes!
     
                Reste à apprécier dans quelle mesure la décision du Conseil constitutionnel rend celui-ci illégitime. Je n'irais pas jusque là. Les premiers chrétiens persécutés  n'en reconnaissaient pas moins le devoir d'obéir à César en toutes ses décisions qui n'étaient pas manifestement injustes. Les dissidents soviétiques contestaient l'oppression du régime, mais n'ont jamais recommandé à ma connaissance de passer à la révolution violente pour le renverser. C'est la décision du Conseil constitutionnel qui est illégitime comme complice du mal et de l'injustice.
     
                Il n'en est pas moins vrai que la décision n° 2013-669 de cette institution publique et constitutionnelle a ruiné peut-être pour longtemps l'estime que l'on pouvait lui porter.
    Romain ROCHAS est Docteur en droit.

    http://www.observatoiredeleurope.com

  • L'activité homosexuelle masculine, les MST et le cancer

    LifeSite rapporte les résultats d'une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l'activité homosexuelle masculine, publiée en décembre dernier par la revue scientifique The Lancet et à laquelle relativement peu de publicité a été donnée… on se demande pourquoi.

    L'étude porte notamment sur l'incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : de fait, cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou MSM) est exposée à un risque significativement accru d'avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n'ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».

    On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l'utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.

    L'étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus HIV montrent que les homosexuels actifs ont une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s'injectent des drogues (85 contre 46 %) et présentent davantage d'anomalies cytologiques (72 contre 36 %).

    Autrement dit, pour nombre d'affections, l'activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se shooter…

    9 des 47 études montrent que les MSM sont plus souvent infectés par l'herpès humain type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.

    Et alors que l'hépatite B, dont la prévalence en forte décroissance dans la population en général entre 1990 et 202, est de plus en plus présent chez les MSM sur la même période, passant de 7 à 18 % de cette population. Ce virus est associé au cancer du foie.

    L'une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants en université montre que le risque d'avoir ou d'avoir eu une maladie respiratoire aigüe est significativement plus importante chez les gays et lesbiennes.

    Quant aux malades du sida, ils ont un plus fort risque de mortalité s'ils sont des hommes homosexuels par rapport aux hommes et aux femmes hétérosexuels et à ceux qui se shootent.

    Pour les chercheurs, « l'orientation sexuelle est encore largement ignorée par rapport au cancer », et il conviendrait de mener davantage de recherches qui permettrait de connaître « les effets de l'orientation sexuelle sur le cancer, de la prévention au taux de survie ».

  • Gouverner le Moyen-Orient par le chaos 3ème partie

    Publié initialement dans le magazine « Rébellion », n° 57, janvier/février 2013. Par Lucien C.

    La méthodologie impériale : l’ingénierie sociale négative

    Le remodelage du Moyen-Orient s’appuie donc essentiellement sur des conflits de « basse intensité » et sur la transformation culturelle à marche forcée. Les impérialistes, anglo-saxons, sionistes ou pétro-monarques, cherchent tous à provoquer un pourrissement interne des sociétés car c’est le seul moyen à leur disposition pour étendre leur domination sur de larges zones. Leur méthodologie commune se résume en quelques mots : diviser le bas pour unifier le haut. D’autres noms : destruction créatrice, démolition contrôlée, Ordo ab chao, dissoudre et coaguler, stratégie du choc, stratégie de la tension, problème-réaction-solution, schismogénétique (Gregory Bateson) ou polémogénétique (Gaston Bouthoul).

    Divers compendiums sur ce thème de la production scientifique et rationnelle de conflit à des fins de contrôle social ont été écrits, dont celui intitulé « Gouverner par le chaos. Ingénierie sociale et mondialisation » (Max Milo, 2010). Rédigé comme un manuel d’introduction aux techniques d’entropie sociale provoquée, cet ouvrage récapitule les fondements théoriques et les grandes orientations de l’ingénierie sociale, laquelle s’est beaucoup appuyée au 20ème siècle sur la cybernétique, les sciences de la gestion et les découvertes de la psychanalyse et de la psychologie comportementale.

    À la suite de cet ouvrage, nous appellerons cette méthode de management volontairement destructeur des groupes humains : l’ingénierie sociale négative. Cette démarche « diabolique » au sens étymologique de « celui qui divise », consiste à faire entrer l’humanité dans un état de crise permanente et perpétuelle, mais toujours sous contrôle, démarche paradoxale et aboutissant à un effet double et apparemment contradictoire : diviser, décentraliser et désorganiser toujours plus le bas de la pyramide sociale, ce qui permet, par effet de vases communicants, d’unifier, de centraliser et d’organiser toujours mieux le haut de cette même pyramide sociale. Accélérer artificiellement l’entropie des groupes humains en amplifiant les tendances centrifuges qui les parcourent, pour produire par contraste de la néguentropie centripète au niveau du contrôle. En un mot : « vampirisation ». Tel est le nom littéraire de ce transfert d’énergie et d’information.

    Exacerber les rivalités mimétiques identitaires

    Cette « division du bas » s’appuie notamment sur ce que René Girard a repéré sous le terme de « rivalité mimétique » (ou Jacques Lacan de « capture imaginaire »). Il s’agit du processus de montée aux extrêmes et de crescendo de violence qui saisit deux acteurs engagés dans un rapport de forces. On le connaît aussi sous les termes de « vengeance », ou de « vendetta », parfaitement exprimé dans la loi du Talion : « Œil pour œil, dent pour dent » (complété, dit-on, par Gandhi : « … et le monde finira aveugle. »)

    D’après René Girard, ce n’est cependant pas l’Hindouisme mais le Christianisme, par l’imitation du Christ refusant la vengeance et s’offrant en bouc émissaire à ses bourreaux, qui doit permettre de sortir honorablement de ce mécanisme comportemental schismogénétique et producteur d’une spirale de violence infinie. Ne pas répondre à la violence par une autre violence en miroir semble bien être le seul moyen d’en finir avec la violence. (Même si, à force de s’effacer devant autrui, on risque tout simplement de disparaître).

    À l’opposé, l’ingénierie sociale négative consiste à produire de la violence, ou du moins du séparatisme, de l’envie de se séparer. Comment ? Dans un premier temps, en s’appuyant sur ce que Freud a appelé les « petites différences narcissiques » pour les exacerber au maximum et les rendre insupportables. Aucune société n’étant parfaitement homogène, il suffira de repérer les éléments hétérogènes pour les stimuler, les cultiver, les amplifier, les grossir. Rompre la coexistence pacifique de gens qui se ressemblent, mais pas totalement, en soulignant leurs petites différences afin d’aboutir à la constitution de camps tranchés, opposés et irréconciliables. Les séparatismes peuvent donc être régionalistes, ethnicistes, culturalistes, mais aussi sexuels (entre hommes et femmes) : ils ont toujours une dimension profondément « identitaire », de droite (ethnico-culturelle) mais aussi de gauche (théorie du genre, homophilie/hétérophobie).

    La dislocation des États-nations (et de tout groupe humain) s’appuie sur la « fabrication des camps » : faire monter les rivalités mimétiques en germes dans tout groupe humain pour aboutir à une situation de « tiers exclu », que l’on se regarde en chiens de faïence sans communiquer, sans médiatisation, sans relation. Il faut arriver à une situation de face à face sans dialogue, ni compromis. Par exemple, certains groupes appartenant à la mouvance nationaliste donnent l’impression de vouloir exacerber les tensions entre musulmans et chrétiens, en s’appuyant sur tous les faits divers glanés dans l’actualité qui soulignent la moindre friction avec l’Islam, et en passant sous silence tous les problèmes bien plus profonds soulevés par le sionisme et le lobby pro-israélien. Il est évident que ces mouvements visent en réalité à stimuler toutes les tendances islamophobes de l’électorat nationaliste et à marginaliser les tendances antisionistes. Le but de la manœuvre est bien évidemment d’aligner l’électorat nationaliste sur les droites européennes identitaires, inoffensives pour l’Empire car régionalistes, sionistes et islamophobes comme il faut pour alimenter le « choc des civilisations », ainsi que néolibérales au niveau économique et en définitive parfaitement compatibles avec l’Union européenne et intégralement solubles dans le mondialisme et la mort des nations.

    Conclusion

    Une quantité non négligeable d’analyses et d’indices convergents semble montrer un relatif désengagement de l’empire anglo-saxon du Moyen-Orient. Affaiblis par une situation économique peu reluisante, les États-Unis seraient de plus en plus tentés par un repli isolationniste, ou par un redéploiement dans la zone pacifique, laissant en plan leurs alliés israélien et pétro-monarchiques ou les confiant à d’autres garde-fous. De fait, judéo-centrisme et islamo-centrisme sont bel et bien deux corps étrangers parasitaires au sein des USA, dont ces derniers devaient se fatiguer nécessairement un jour ou l’autre.

    On notera toutefois que les partisans jusqu’au-boutistes du sionisme impérial ne l’entendent pas de cette oreille et ont bien l’intention d’entraîner de force les États-Unis dans une nouvelle guerre totale à leur service, comme ils le firent déjà deux fois au 20ème siècle. En effet, des informations attestent de la vraisemblable planification d’un coup d’État sous « faux drapeau » sur le territoire américain. Un mémorandum du 21/11/12 publié par la Maison-Blanche et signé de Barack Obama mentionne explicitement l’existence de menaces pour le pays émanant de l’intérieur même du gouvernement : «  Presidential Memorandum – National Insider Threat Policy and Minimum Standards for Executive Branch Insider Threat Programs  [1]. »

    On en trouvera un commentaire assez exhaustif sur De Defensa sous le titre « L’extraordinaire mémo de Obama », confirmant ce dont Thierry Meyssan parlait dans « Obama II : la purge et le pacte » : « Cette nouvelle politique étrangère [de Obama] se heurte à de fortes résistances à Washington. En juillet, des fuites organisées dans la presse avaient fait capoter l’accord de Genève et avaient contraint Kofi Annan à la démission. Le sabotage semble avoir été ourdi par un groupe d’officiers supérieurs qui n’admettent pas la fin de leur rêve d’empire global. » Et dans un entretien avec le magazine Geopolitika à propos du 11 Septembre :

    « Ces attentats, ce coup d’État, et les crimes qui ont suivi ont été organisés par ce qu’il convient d’appeler l’État profond (au sens où on emploie cette expression pour décrire le pouvoir militaire secret en Turquie ou en Algérie). Ces événements ont été conçus par un groupe très fermé : les straussiens, c’est-à-dire les disciples du philosophe Leo Strauss. »

    Et pour avoir une vision historique d’ensemble, on se reportera également à l’article très complet de Laurent Guyénot, « Le triple jeu des néoconservateurs », sur le site du Réseau Voltaire [2].

    Le scénario le plus probable est évoqué par Gordon Duff dans « Nuclear Christmas, false flag in America to blame Iran » : en résumé, les réseaux israéliens (straussiens, néoconservateurs) infiltrés au plus niveau de l’appareil d’État américain (double nationalité aidant) et qui ont déjà tenté un putsch sous faux drapeau avec le 11 Septembre pour prendre le contrôle de la politique étrangère et intérieure des USA (invasions diverses, Patriot act) en leur désignant le bouc-émissaire du « terrorisme islamiste », ces réseaux israéliens ne sont pas satisfaits et ils sont prêts à recommencer mais en pire, car les États-Unis commencent à leur échapper de nouveau. Ils vont donc tenter un deuxième coup d’État sous « false flag », nucléaire cette fois-ci, le 9/11 n’ayant pas suffi, et en accusant l’Iran. Or, l’Iran possède bien des armes nucléaires, et depuis 2005 (cette technologie étant toujours appliquée dans le militaire avant le civil).

    D’après diverses sources indépendantes, les USA ont fourni à l’Iran les plans de la bombe atomique par erreur dans les années 1990, avec le coup de pouce d’un Pakistanais. Pour plus d’informations, on se reportera aux sources ouvertes traitant de l’Opération Merlin et aux révélations d’un agent double dans le Washington Times. Le territoire iranien est donc sanctuarisé. Les Renseignements israéliens le savent, et savent aussi qu’une guerre déclarée contre l’Iran aboutirait à rayer Israël de la carte. Mais les espoirs messianiques sionistes d’en sortir vivant malgré tout animent apparemment le cabinet du premier ministre, qui compte s’appuyer comme d’habitude sur l’armée américaine pour mener cette guerre apocalyptique  [3].

    Que les États-Unis d’Amérique soient sous contrôle israélien ou possèdent encore leur souveraineté politique et géopolitique est difficile à discerner et finalement de peu d’importance. Dans tous les cas, l’affaiblissement de l’empire anglo-saxon affaiblirait mécaniquement l’impérialisme sioniste (ainsi que le wahhabite). De sorte à hâter les événements au moyen d’énoncés performatifs à fonction de prophéties auto-réalisatrices, il nous revient donc de « communiquer » sur l’après-Empire pour le faire tomber plus vite. Accélérer la chute de quelque chose qui n’est pas viable et dont la fin est de toute façon inévitable. Des tendances centrifuges profondes, sécessionnistes et séparatistes, traversent déjà les USA et Israël (pinkwashing, sionisme rose), tendances entropiques qu’il nous revient de souligner, de stimuler, d’amplifier, et qui nous autorisent à parler dès à présent de l’après-USA, de l’après-Israël, et de l’après-dictature wahhabite. Ces trois entités fauteuses de guerres, semeuses de troubles et de chaos, soutiennent en définitive le même projet morbide, mélange de capitalisme déchaîné et de religiosité simulée et hypocrite. L’échec de leur vision mondialiste signifiera la survie de l’humanité. Travailler activement à leur disparition définitive et sans retour ne relève donc que de la légitime défense [4].

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

    notes :

    [1] « Presidential Memorandum – National Insider Threat Policy and Minimum Standards for Executive Branch Insider Threat Programs », 21/11/2012, Barack Obama. http://www.whitehouse.gov/the-press...

    [2] « Le triple jeu des néoconservateurs », Laurent Guyénot, Réseau Voltaire. http://www.voltairenet.org/article1...

    [3] « Nuclear Christmas, false flag in America to blame Iran », 20/12/2012, Gordon Duff. http://www.presstv.ir/detail/2012/1... « Opération Merlin » http://fr.wikipedia.org/wiki/Opé... « L’Iran a déjà des armes nucléaires » http://www.wikistrike.com/article-n... http://www.washingtontimes.com/news...

    [4] « Les divers usages du "mariage pour tous" : eugénisme, marchandisation des corps et "sionisme rose" » http://www.scriptoblog.com/index.ph...

  • Abroger la loi Taubira et toutes les lois contraires à la doctrine sociale de l'Eglise

    Excellente tribune du Père Cédric Burgun qui donne suite aux paroles prononcées par le Saint-Père aux parlementaires français : 

    "[...] Voilà donc la phrase mise au banc des accusés :

    « Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. »

    Tout d’abord, une petite leçon de diplomatie vaticane : le pape François s’est exprimé devant un groupe d’une cinquantaine de parlementaires, des deux chambres, représentant les groupes d’amitié France – St-Siège de l’Assemblée et du Sénat (les tenants d’une laïcité intransigeante s’étonneront de l’existence de tels groupes, mais passons …). Ce n’était pas une visite non-officielle des membres de l’association « Chrétiens Élus publics » : auquel cas, les propos du Pape n’auraient pas nécessairement été rendus publics « officiellement ». C’était la visite de parlementaires français au chef d’État du Saint-Siège. Son discours avait été préparé par la Secrétairerie d’État du Vatican – celle-là même qui gère toutes les relations diplomatiques – et le pape ne s’est pas écarté du discours d’un iota, contrairement à son habitude.

    Certes, je comprends qu’on ne veuille pas comprendre : comme disait Jésus, « que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » ! Mais on ne peut pas dire que les mots du Pape n’étaient pas pesés et qu’ils ne concernaient pas la loi Taubira…

    Plus largement encore, ils ne concernaient pas seulement la loi Taubira, mais toutes les lois ! La Secrétairerie d’État – comme le souverain pontife – est parfaitement au courant de la situation politique en France. Les infos lui remontent régulièrement et pas uniquement par les journaux ! Le pape François connaît les lois qui viennent d’être votées et celles qui attendent encore les Français.

    La Secrétairerie d’État savait aussi que c’était la première fois que le Pape allait s’adresser officiellement à la France. Et donc – comme à son habitude – dans tout discours officiel diplomatique, chaque mot est pesé, évalué, considéré. Oui, le Pape a invité les parlementaires à abroger les lois qui sont contraires à la doctrine sociale de l’Église et sa conception de l’homme. Qu’on le veuille ou non, la parole pontificale de ce samedi 15 juin fut aussi claire que cela ! Et c’est bien cela qui dérange.

    Pourquoi ? Parce que, là, le pape François a posé une question politiquement incorrecte : on s’en rend compte ! Trop souvent, nous avons une vision rectiligne de l’histoire d’un pays, et de son avenir. Nous considérons qu’il n’y a pas de retour en arrière possible et que les choses vont continuer à évoluer en se « dégradant ». C’est la vision de nombreux chrétiens : les choses sont foutues, on a perdu ce « combat », on ne pourra pas revenir en arrière, etc.

    Or, le pape François a rappelé une évidence : avoir toujours comme but d’abroger les lois profondément contraires à la dignité de l’homme et à la vision chrétienne de l’humanité.

    En ce sens-là, oui, le pape François a appelé à l’abrogation de la loi Taubira, mais aussi aux lois de recherches sur l’embryon, aux lois sur l’avortement, et encore à toutes les lois qui créent plus de pauvreté, plus d’inégalité, plus de souffrance (pensons à la faim dans le monde ou aux inégalités toujours plus croissantes).

    Il y a toutes celles qui dégradent la protection sociale des mineurs, qui encourage de nouvelles formes modernes d’esclavage (par exemple la drogue et à l’exploitation de la prostitution). Il y a encore toutes celles qui concernent le droit  à la liberté religieuse ; le développement d’une économie qui n’est plus au service de la personne et du bien commun. Il a appelé à abroger les lois concernant l’euthanasie et qui dessaisissent l’homme de sa responsabilité et de sa dignité.

    Oui, il a appelé à abroger celles qui suscitent des conflits et qui mettent la paix en danger ; oui?il  a appelé à abroger les lois qui reflètent « uniquement les modes et les idées du moment, mais qui (n’) apporte(nt) (pas) l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine ». C’est clair. Il vient d’ailleurs d’écrire une lettre au G8 pour demander de ne pas dissocier l’éthique de l’économie.

    On peut ne pas être d’accord [...]" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Nouvelles arrestations arbitraires le 16 juin

    La Manif pour Tous accueille François Hollande à M6

    Les opposants au mariage homosexuel se sont réunis (400 personnes environ) devant les locaux de M6 à Neuilly-sur-Seine (92) pour "accueillir" François Hollande Président de la république invité de l’émission Capital.

    Vers 22h00 environ deux cent manifestants décident de partir sur les Champs Elysées à Paris. 23 manifestants seront interpellés.

    Vers 1h00 deux manifestants tenteront d’accéder au Palais de l’Elysée mais seront empêchés devant l’hôtel Bristol à quelques centaines de mètres du palais (à partir de 4’00" sur la vidéo).

    http://www.actionfrancaise.net