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lobby - Page 2252

  • Abroger la loi Taubira et toutes les lois contraires à la doctrine sociale de l'Eglise

    Excellente tribune du Père Cédric Burgun qui donne suite aux paroles prononcées par le Saint-Père aux parlementaires français : 

    "[...] Voilà donc la phrase mise au banc des accusés :

    « Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. »

    Tout d’abord, une petite leçon de diplomatie vaticane : le pape François s’est exprimé devant un groupe d’une cinquantaine de parlementaires, des deux chambres, représentant les groupes d’amitié France – St-Siège de l’Assemblée et du Sénat (les tenants d’une laïcité intransigeante s’étonneront de l’existence de tels groupes, mais passons …). Ce n’était pas une visite non-officielle des membres de l’association « Chrétiens Élus publics » : auquel cas, les propos du Pape n’auraient pas nécessairement été rendus publics « officiellement ». C’était la visite de parlementaires français au chef d’État du Saint-Siège. Son discours avait été préparé par la Secrétairerie d’État du Vatican – celle-là même qui gère toutes les relations diplomatiques – et le pape ne s’est pas écarté du discours d’un iota, contrairement à son habitude.

    Certes, je comprends qu’on ne veuille pas comprendre : comme disait Jésus, « que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » ! Mais on ne peut pas dire que les mots du Pape n’étaient pas pesés et qu’ils ne concernaient pas la loi Taubira…

    Plus largement encore, ils ne concernaient pas seulement la loi Taubira, mais toutes les lois ! La Secrétairerie d’État – comme le souverain pontife – est parfaitement au courant de la situation politique en France. Les infos lui remontent régulièrement et pas uniquement par les journaux ! Le pape François connaît les lois qui viennent d’être votées et celles qui attendent encore les Français.

    La Secrétairerie d’État savait aussi que c’était la première fois que le Pape allait s’adresser officiellement à la France. Et donc – comme à son habitude – dans tout discours officiel diplomatique, chaque mot est pesé, évalué, considéré. Oui, le Pape a invité les parlementaires à abroger les lois qui sont contraires à la doctrine sociale de l’Église et sa conception de l’homme. Qu’on le veuille ou non, la parole pontificale de ce samedi 15 juin fut aussi claire que cela ! Et c’est bien cela qui dérange.

    Pourquoi ? Parce que, là, le pape François a posé une question politiquement incorrecte : on s’en rend compte ! Trop souvent, nous avons une vision rectiligne de l’histoire d’un pays, et de son avenir. Nous considérons qu’il n’y a pas de retour en arrière possible et que les choses vont continuer à évoluer en se « dégradant ». C’est la vision de nombreux chrétiens : les choses sont foutues, on a perdu ce « combat », on ne pourra pas revenir en arrière, etc.

    Or, le pape François a rappelé une évidence : avoir toujours comme but d’abroger les lois profondément contraires à la dignité de l’homme et à la vision chrétienne de l’humanité.

    En ce sens-là, oui, le pape François a appelé à l’abrogation de la loi Taubira, mais aussi aux lois de recherches sur l’embryon, aux lois sur l’avortement, et encore à toutes les lois qui créent plus de pauvreté, plus d’inégalité, plus de souffrance (pensons à la faim dans le monde ou aux inégalités toujours plus croissantes).

    Il y a toutes celles qui dégradent la protection sociale des mineurs, qui encourage de nouvelles formes modernes d’esclavage (par exemple la drogue et à l’exploitation de la prostitution). Il y a encore toutes celles qui concernent le droit  à la liberté religieuse ; le développement d’une économie qui n’est plus au service de la personne et du bien commun. Il a appelé à abroger les lois concernant l’euthanasie et qui dessaisissent l’homme de sa responsabilité et de sa dignité.

    Oui, il a appelé à abroger celles qui suscitent des conflits et qui mettent la paix en danger ; oui?il  a appelé à abroger les lois qui reflètent « uniquement les modes et les idées du moment, mais qui (n’) apporte(nt) (pas) l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine ». C’est clair. Il vient d’ailleurs d’écrire une lettre au G8 pour demander de ne pas dissocier l’éthique de l’économie.

    On peut ne pas être d’accord [...]" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Nouvelles arrestations arbitraires le 16 juin

    La Manif pour Tous accueille François Hollande à M6

    Les opposants au mariage homosexuel se sont réunis (400 personnes environ) devant les locaux de M6 à Neuilly-sur-Seine (92) pour "accueillir" François Hollande Président de la république invité de l’émission Capital.

    Vers 22h00 environ deux cent manifestants décident de partir sur les Champs Elysées à Paris. 23 manifestants seront interpellés.

    Vers 1h00 deux manifestants tenteront d’accéder au Palais de l’Elysée mais seront empêchés devant l’hôtel Bristol à quelques centaines de mètres du palais (à partir de 4’00" sur la vidéo).

    http://www.actionfrancaise.net

  • Loi Taubira : comment les maires pourront refuser de marier des couples homosexuels ?

    Polémia - Rediffusion
    « On ne lâche rien » et la manifestation prévue le dimanche 26 mai 2013 sera sûrement massive.
    Mais sauf énorme surprise un pouvoir autiste promulguera la loi Taubira. Les maires seront alors en première ligne. Ils pourront, certes, refuser de prononcer ces parodies de mariage mais s’exposeront à des poursuites pénales pour discrimination « homophobe ». Un collectif d’avocats a trouvé la parade juridique : que les maires refusent, en tant qu’agents de l’Etat, d’accomplir aucun acte d’état civil. Dans ce cas le Code des communes est précis : il ne prévoit aucune poursuite pénale contre les maires (et ne les prive d’aucun pouvoir comme agents de la commune) mais contraint l’Etat à se substituer à eux dans l’exercice des tâches administratives d’Etat. Voici donc une solution élégante qui permet aux maires (et à leurs adjoints) d’être en règle avec leur liberté de conscience, sans courir des risques pénaux et en transférant des tâches aux préfets nommés par Manuel Valls. Voici le texte qu’un collectif d’avocats a adressé à Polémia. Un modèle de lettre à adresser au préfet de leur département pour permettre aux maires d’entrer en résistance citoyenne.
    Polémia

    « Suite à une demande émanant d’élus entendant invoquer leur liberté de conscience pour ne pas célébrer de mariage homosexuel, un collectif d’avocats et de juristes a étudié les risques encourus, notamment au plan pénal, du fait des textes réprimant la discrimination, et a suggéré une solution sous la forme des projets de lettre que vous trouverez ci-après… »

    Monsieur le Préfet,
    En qualité de maire, j’exerce à la fois des attributions au nom de la commune, par délégation du conseil municipal, et au nom de l’Etat, par l’effet de la loi.
    Parmi ces dernières, celles d’officier d’état civil, prévues par l’article L 2122-32 du Code général des collectivités territoriales.
    Le vote de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe dénature cette institution et emporte de graves conséquences sur la filiation et l’adoption. Elle impose à l’officier d’état civil que je suis un acte contraire à toutes mes convictions.
    Le président de la République, François Hollande, lors du Congrès des maires de France du 20 novembre 2012, déclarait à l’époque au sujet de ce projet :
    « Je connais les débats qu’il suscite, ils sont légitimes dans une société comme la nôtre. Les maires sont des représentants de l’Etat. Ils auront, si la loi est votée, à la faire appliquer. Mais je le dis aussi, vous entendant : des possibilités de délégation existent. Elles peuvent être élargies et il y a toujours la liberté de conscience. La conception de la République vaut pour tous les domaines et, d’une certaine façon, c’est la laïcité, c’est l’égalité : c’est-à-dire que la loi s’applique pour tous, dans le respect, néanmoins, de la liberté de conscience. »
    J’entends me prévaloir de cette liberté de conscience, mais je ne ferai pas supporter à l’un ou l’autre de mes adjoints une obligation que je refuse d’assumer moi-même.
    Il appartient à l’Etat et à ses fonctionnaires de remplir ce rôle.
    Aussi, je vous prie de prendre acte que je n’accomplirai plus aucun acte d’état civil à effet de la date de promulgation de la loi.
    Je vous rappelle à cet égard l’article L 2122-34 du Code général des collectivités territoriales qui dispose : « Dans le cas où le maire, en tant qu’agent de l’Etat, refuserait ou négligerait de faire un des actes qui lui sont prescrits par la loi, le représentant de l’Etat dans le département peut, après l’en avoir requis, y procéder d’office par lui-même ou par un délégué spécial. »
    Je vous laisse dès lors le soin de prendre les dispositions de substitution nécessaires.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma considération distinguée.

    http://www.polemia.com 8/05/2013
    * Cet article a été initialement publié le 08/05/13

  • Béatrice Bourges : « Vers une recomposition du paysage politique en fonction de l'adhésion à des valeurs de civilisation »

    Porte-parole du Collectif pour l'enfant et du Printemps français, Béatrice Bourges est aujourd'hui l'une des principales figures de l'opposition à la loi Taubira dénaturant l'institution du mariage. Elle répond à l'enquête de Monde et Vie sur la droite.

    Monde et Vie : À votre avis, les notions de droite et de gauche ont-elles encore une signification aujourd'hui ?
    Béatrice Bourges : Non, elles n'en ont plus, car la recomposition du paysage politique est en train de se faire autour de notions qui dépassent les clivages et les partis politiques actuels. Je pense que nous allons assister à une décomposition du paysage politique actuel, puis à une recomposition en fonction de l'adhésion - ou pas - à des valeurs de civilisation, des valeurs de vie construites sur le réel, opposées à des « valeurs » construites sur des fictions, comme le mariage homo, la PMA, la GPA, etc. Ces valeurs de civilisation défendront l'homme, dans tous les domaines, en dépassant largement les seules questions éthiques et bio-éthiques : quelle est la place de l'homme par rapport à la finance et à l'économie, considère-t-on que c'est lui qui est au service de l'économie ou l'inverse, etc.
    Cette reconstruction autour du bien commun résulte d'un équilibre très subtil entre l'intérêt général et le respect des personnes : quand on arrive à concilier l'un et l'autre, on se trouve dans le bien commun. C'est autour de cette notion que le paysage politique va se recomposer ; or elle transcende les partis politiques, comme le montrent bien les sujets de controverse actuels : le « mariage homosexuel » n'est pas une question de gauche ou de droite, mais de civilisation.

    N'est-ce pas la définition de ce que Benoît XVI appelle l'écologie humaine ?
    Oui. Il s'agit d'une écologie humaine et environnementale, qui s'intéresse à la place de l'homme. Trop souvent, ceux qui parlent d'écologie environnementale séparent l'homme de la nature, en se préoccupant de la nature sans se soucier de l'homme, voire en affirmant qu'il représente pour elle une menace. Nous disons, nous, que l'homme est partie intégrante de la nature, et que si l'on respecte la nature - ce qui est souhaitable -, on doit évidemment respecter l'homme.

    De nombreux opposants à la loi Taubira ont aujourd'hui le sentiment de se heurter à un totalitarisme. Le mouvement d'opposition à la légalisation du « mariage homosexuel » est-il appelé à se dresser aujourd'hui en champion de la liberté ? Peut-on parler d'une résistance au totalitarisme qui se dessine ?
    Mille fois oui. On veut nous empêcher de nous exprimer, voire de réfléchir ; et pour nous empêcher de réfléchir, on s'attaque aux enfants, ce qui relève de la dictature. Ainsi, Najat Vallaud-Belkacem déclare qu'il faut que les enfants soient retirés de leur environnement familial avant l'âge de trois ans. C'est le même type d'idéologie qui existait naguère en Union soviétique.

    Ce souci apparaît déjà pendant la Révolution française, notamment dans les discours de Lepeletier de Saint-Fargeau ou de Saint-Just...
    Il se retrouve en effet dans tous les systèmes totalitaires. Le ministre de l'Education nation; Vincent Peillon, ne se cache d'ailleurs pas vouloir changer les mentalités grâce aux enfants en les éduquant à cet effet. Nous nous trouvons donc face à une dictature en germe. Je dis « germe », parce qu'il n'existe pas encore de camps dans notre pays ; mais quand on voit que des personnes sont arrêtées et embarquées, dans la rue ou en sortant du métro, simplement pour avoir exprimé leur opposition à la légalisation du « mariage homosexuel » en revêtant des vêtements frappés d'un logo, il est permis de se demander si nous avons encore la liberté de circuler. Je n'en suis pas sûre ! Circuler habillé de façon indécente ne pose pas de problème, mais il est interdit de porter un sweat-shirt orné d’un logo défendant les valeurs familiales. C'est quand même gênant...

    Permettez-moi de revenir aux notions de droite et de gauche héritées de la Révolution française. La volonté de créer l'homme nouveau, qui sous-tend le projet de Vincent Peillon, n’est-elle pas une constante de l'idéologie de gauche, qui est à la base de tous les totalitarismes modernes, de l’hitlérisme au communisme et au matérialisme actuel ?
    Oui, c'est la création de l'homme par l'homme. On tue Dieu afin que l'homme crée l'homme, mais il le crée hors de la réalité : hors de la réalité des corps, de la nature, de la biologie… C'est le mythe de l'homme nouveau, de la naissance d'un homme parfait, sans défaut, que l'on trouvait en effet chez Hitler. Il porte aussi une aspiration à la toute-puissance : l'homme n’a besoin de personne d'autre que lui-même.
    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie due juin 2013
    www.collectifpourlenfant.fr
    www.printempsfrancais.fr

  • Il était dans la manif samedi soir

    Il a lu ce post et nous a envoyé le lien vers sa vidéo

    "Je me permet de vous contacter suite à votre article intitulé "Messieurs Hollande et Valls, vous venez en un quart d’heure de perdre une centaine d’électeurs". 
    Je faisais parti des manifestants ce samedi 15 juin et avec ma caméra, j'ai pu filmer toute la soirée et en particulier ce que vous dénoncez, c'est à dire : policiers violents roulant à toute vitesse pour nous interpeller etc...

    Sur la centaine de manifestants que nous étions, environ une vingtaine se sont fait arrêtés. Moi-même comme vous pouvez le voir à la fin de la vidéo ai eu beaucoup de chance (grâce à Dieu) de passer entre les mailles du filet policier !"

    . Quand les images corroborent les récits :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La résistance de salon, c’est terminé

    La résistance de salon, c’est terminé

    Interrogé sur Radio Notre-Dame, un Hommen déclare :

    "Rétrospectivement, était-ce une bonne idée d’intervenir pendant la finale de Roland-Garros ?

    Aujourd’hui nous sommes dans une situation où le gouvernement empêche le peuple opposé majoritairement à la loi de s’exprimer. Il camoufle les manifestations, et les médias n’ont que peu d’accès aux vraies informations. Il est indispensable de libérer la presse, en particulier à l’international, comme cela s’est vu lors de Roland-Garros. Rétrospectivement, certaines personnes n’étaient évidemment pas certaines du bien fondé de cette action. Mais cette grogne n’a duré qu’une heure environ sur les réseaux sociaux et puis ils ont compris. Ils ont compris que la résistance de salon, c’est terminé.

    Aviez-vous envisagé d’être interpellé après cet acte ?

    Oui évidemment. On sait le deux poids deux mesures sur ce sujet en France.  Même si juridiquement on ne risquait pas grand chose. C’était sans compter les mensonges du gouvernement et de la justice. En Tunisie, là où 4 Femen étaient en attente de jugement, elles risquaient 6 mois de prison ferme au maximum. En France, les Hommen sous contrôle judiciaire risquent au maximum 7 ans de prison.

    Pensiez-vous que les suites judiciaires de cette affaire seraient si importantes ?

    L’action des Hommen à Roland-Garros a été volontairement manipulée par le gouvernement. Le fumigène dans une main s’est transformé en « violence avec arme par destination ». Le problème c’est que le monde entier a vu les images. On a voulu nous faire peur. Le pouvoir a chargé les chefs d’accusation au maximum. Mais cela ne devrait pas tenir devant un tribunal. La réponse le 18 juillet prochain [Date à laquelle les 4 Hommen placés sous contrôle judiciaire seront jugés NDLR]. [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Famille en danger : Hilaire de Crémiers à Bordeaux le 20 juin

     

    Conférence-débat
    20 juin 2013
    Avec Hilaire de Crémiers
    La crise, Déclin ou Printemps Français.
    À l'Athénée Municipal,
    Place Christoly à 20H30 à Bordeaux
    Entrée libre.
     
    Invité par les Rencontres d'Amitiés Françaises, Hilaire de Crémiers est journaliste, directeur de la publication de « Politique Magazine » et délégué général de la Restauration Nationale.
    Dans ses articles d'analyse politique comme dans ses conférences, Hilaire de Crémiers annonce depuis plusieurs années déjà la crise telle qu'elle se présente, crise de l'Europe, crise des dettes souveraines, crise économique et sociale, crise du système, en particulier du régime institutionnel français. Ses analyses politiques sont aussi originales que percutantes. C'est que ses analyses vont au fond des débats réels qui ne sont jamais abordés ailleurs : elles n'hésitent pas à poser la question des institutions et les questions de civilisation. Hilaire de Crémiers a donné également des études et des conférences sur Louis XVII, l'enfant martyr du Temple.
  • Agression d’un militant de droite à Angers : silence des médias et de la classe politique

    ANGERS (NOVOpress) — Le blanc-seing accordé aux groupuscules « antifas » par Valls et Taubira, suite au décès tragique de Clément Méric, aurait-il été perçu comme une autorisation de tuer ? On peut légitimement s’interroger suite à la violente agression dont a été victime un militant de Génération Identitaire à Angers ce vendredi 14 juin après midi dans le centre ville d’Angers.

    Il est 18h30 lorsqu’un groupe de cinq jeunes militants patriotes sortent d’un immeuble dans une rue commerçante et animée du centre-ville, ils sont alors pris à partie par quatre personnes se revendiquant « antifas » pour les avoir reconnus à une soirée des Veilleurs à Angers. Un des jeunes militants présents sur les lieux témoigne : « Ils nous ont insultés : nous leur avons demandé qui ils étaient, ils ont refusé de nous répondre, l’échange en est resté là. Moins de deux minutes après, dans la même rue, une vingtaine de personnes nous sont tombées dessus, armées de planches à clous, de battes de base-ball, ainsi que de poings américains et de couteaux. » Le choc est bref et violent, le jeune identitaire qui tente de faire face est violemment frappé à la tête par un des antifas, armé d’un manche en bois hérissé de clous, par un coup porté à l’arrière du crâne, sa tête heurte la lunette arrière d’un véhicule en stationnement, brisant celle-ci.

    "En prenant le premier coup ma tête à heurté une vitre de voiture qui a éclaté sous l’effet du choc"

    “En prenant le premier coup ma tête à heurté une vitre de voiture qui a éclaté sous l’effet du choc…”

    Sonné, le militant tombe au sol et son agresseur le frappe encore à la tête. Par miracle, le jeune identitaire s’en tire sans trop de mal, il témoigne aujourd’hui : « Je m’en tire avec des douleurs aux côtes, deux impacts de planches de 5 cm de long : Un sur le crane et le deuxième sur la nuque (avec un trou de clou). En prenant le premier coup ma tête à heurté une vitre de voiture qui a éclaté sous l’effet du choc, je me suis retrouvé par terre, mon agresseur en a profité pour me mettre un autre coup sur la nuque. J’ai eu beaucoup de chance, je pense que ces coups auraient pu être mortels. »

    Des coups mortels comme pour Clément Méric. Mais cette fois avec préméditation puisque tout laisse à penser qu’il s’agissait d’un guet-apens, les agresseurs étaient surarmés et les coups portés à la tête, y compris sur un homme à terre, témoigne d’une intention de tuer ou, tout du moins, de blesser gravement… La cible ce soir là semblait être Jean-Eudes, le responsable départemental FNJ, qui faisait partie du petit groupe d’amis pris à partie, et qui déjà été menacé à plusieurs reprises jusque chez lui !

    Alertée par des témoins, la police intervenue rapidement sur les lieux a interpellé celui qui serait l’auteur des coups. Il est mineur, aurait déjà un passé judiciaire chargé et serait fils d’enseignant, comme Clément Méric… Au contraire de l’affaire Clément Méric, par contre, cette agression fait à ce jour l’objet d’un silence de plomb dans les médias locaux et bien sûr des autorités politiques locales.

    Cette agression fait monter encore d’un cran la tension à Angers où les groupuscules gauchistes entretiennent un climat tendu depuis quelques semaines : soirées des Veilleurs perturbées, présence de manifestants masqués ou cagoulés, menaces de morts envers des militants nationaux. Face à cette apparente impunité des bandes armées gauchistes, militants du FNJ, jeunes de Génération identitaire, défenseurs de la famille font front commun avec calme et détermination.

    François Hollande voulait une France apaisée, force est de constater que, même dans la ville du bon roi René, la légendaire douceur angevine n’est plus.

    Crédit photo : DR Angers http://fr.novopress.info

  • 15-16 septembre: université d'été de LMPT

    Ludovine de La Rochère, présidente de « La Manif pour tous », est interrogée sur le blog de L'Homme nouveau. Extraits :

    "[...] « La Manif pour tous » entend-elle prendre une dimension politique ?

    RNon, il ne s'agit pas de se constituer en mouvement politique, mais d'agir auprès des élus pour peser dans le débat public. Nous sommes convaincus, en effet, que c'est notamment notre indépendance qui fait notre force.

    Justement, que comptez-vous faire pour les maires qui sont déjà et seront de plus en plus confrontés aux demandes de mariages homosexuels ?

    Nous mettons en place la structure nécessaire pour les aider, du point de vue juridique, de la communication, etc. Nos avocats travaillent en ce moment sur les textes de loi qui leur permettront de défendre les maires qui refuseront, en conscience, de célébrer le « mariage » de personnes de même sexe. Il ne faut pas oublier que la liberté de conscience est censée être l’un de nos fondamentaux, garanti par la Déclaration des droits de l’Homme !

    Ne craignez-vous pas un essoufflement de la mobilisation pendant les vacances ? Que comptez-vous organiser ?

    « La Manif pour tous » ne se bat pas seulement contre la loi Taubira, mais aussi contre ce qui est en est à l’origine, c’est-à-dire l’idéologie du Gender, et bien sûr contre la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour tous et la GPA (Gestation Pour Autrui ou mère porteuse). En fait, la tâche est immense pour nous tous qui voulons défendre le mariage et la filiation, c’est-à-dire l’enfant et la famille ! Nous allons annoncer et proposer trois types d’actions : informer et sensibiliser encore et toujours plus largement sur ce qui se joue actuellement, organiser des actions de rue, des actions juridiques et des actions auprès des politiques français et européens. Nous souhaitons aussi former sur ces sujets, car il y a urgence ! C’est dans cette optique que nous organisons une université d’été les 15 et 16 septembre en région parisienne. D’ici là, des actions sont bien sûr prévues, à commencer par la pétition pour la liberté de conscience des maires, très importante pour la suite, à signer sur le site officiel de « La Manif pour tous ». [...]

    Michel Janva