Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2249

  • "Continuez à manifester, continuez à montrer que cette loi est injuste et immorale. L’Église vous soutiendra dans ce combat pour la justice"

     

    CbLes mots très forts et très encourageants du cardinal Burke,  préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, à Famille Chrétienne (intégralité) :

     

    "La loi que la Révélation nous a donnée nous apprend que le premier droit d’un être humain est de vivre. Cette vérité qu’est l’inviolabilité de la vie innocente, est d’autant plus évidente lorsque l’on se souvient que le Christ est mort pour tous les êtres humains, sans exception. (...) De plus, le premier précepte de loi naturelle est de promouvoir et de protéger la vie humaine. Inscrit dans le cœur de chacun, ce précepte est partagé par tout le monde, quelle que soit l’orientation spirituelle (...)  

    Les hommes politiques qui se disent catholiques, mais qui soutiennent l’avortement en prétendant ne pas vouloir imposer leurs convictions religieuses sont dans l’erreur puisque, ainsi que je l’ai dit, la révélation divine ne vient que confirmer ce que la loi naturelle, accessible à tous, a déjà établi. Et ceux qui font ouvertement la promotion de l’avortement ne doivent donc pas avoir accès à la sainte communion (...)

    La famille a le premier rôle [dans le dans le respect de la vie] car ce sont les parents qui doivent apprendre à leurs enfants à respecter la vie humaine et à se respecter eux-mêmes. Dans un deuxième temps, l’éducation religieuse doit préparer les enfants à avoir ce regard. Dans cette optique, la catéchèse est très importante. Pendant des années, la manière d’enseigner le catéchisme aux enfants a été tellement pauvre qu’il y a une nécessité de réaliser un vrai travail sur ce point. J’espère que ce temps où la catéchèse a été appauvrie est révolu. Je me souviens que, lorsque j’étais évêque d’un diocèse, j’ai essayé tant que j’ai pu de remédier à ces problèmes (...)

    L’enseignement de l’Église est très clair. L’union sexuelle est morale dans le cadre du mariage, celle-ci étant l’expression d’un amour fidèle, permanent et fécond, c’est-à-dire procréatif, entre un homme et une femme. Une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, parue en 2003 et signée par le cardinal Ratzinger, alors préfet de cette même congrégation, condamnait ainsi toute forme de légalisation des unions homosexuelles. La nature nous enseigne que l’homme et la femme sont faits l’un pour l’autre. L’altérité est une condition nécessaire au mariage. Il faut donc comprendre que l’Église catholique n’approuvera jamais les unions homosexuelles, qui ne peuvent être naturellement procréatives (...)

    J’ai suivi le combat des Français contre cette loi. Je peux leur dire ceci : continuez à manifester, continuez à montrer que cette loi est injuste et immorale. L’Église vous soutiendra dans ce combat pour la justice. J’encourage ainsi les prêtres et les évêques à continuer sur cette voie et manifester leur opposition dans la rue si nécessaire. C’est important qu’ils montrent l’exemple. Moi-même, il m’est arrivé de manifester, notamment à l’occasion de Marche pour la vie. Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II fait référence à la désobéissance civile, c’est dans ce genre de cas que nous devons la pratiquer.

    Les parents ont également un travail à effectuer contre ces lois insidieuses. Ils doivent surveiller ce que font leurs enfants. Le pire aujourd’hui est sans nul doute la pornographie. Les parents doivent faire attention notamment lorsque les enfants utilisent l’ordinateur et regardent des choses dont ils ne mesurent pas les effets et qui font beaucoup de mal (...)

    Il faut que les parents essaient de garder leurs enfants loin de tout cela et de leur expliquer ce qui est bien et ce qui est mal. L’école est également un lieu dans lequel il faut s’investir. Il faut notamment que l’enseignement catholique soit encore plus catholique qu’il ne l’est actuellement".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Répression : Valls et Taubira ont franchi la ligne rouge : « Le jeune Nicolas dormira ce soir à côté des dealers, des assassins et des violeurs pour lesquels Christiane Taubira estime que la prison n’est pas la solution »... et, depuis ce soir, la France

    Valls et Taubira ont montré ce soir leur vrai visage : réputés opposés sur la répression des délinquants, ils sont complices quand il s’agit de mettre en prison des INNOCENTS dont le seul crime est de s’opposer à la politique du Gouvernement.

    Me Frédéric Pichon : « Le jeune Nicolas dormira ce soir à côté des dealers, des assassins et des violeurs pour lesquels Christiane Taubira estime que la prison n’est pas la solution »

    Communiqué de Me Frédéric Pichon suite à la condamnation de Nicolas à 2 mois de prison ferme :

    "Le premier manifestant anti-loi Taubira a été condamné à une peine de deux mois de prison ferme pour une rébellion imaginaire malgré la défense magnifique de notre confrère Benoît Gruau qui a accepté de me substituer et qui est sur cette affaire depuis trois jours.

    Nicolas tabassé et menotté par les ripoux de Valls avant d’être condamné par les juges de Taubira

    Voici un petit résumé de ce scandale en attendant une initiative qui pourrait être un rassemblement symbolique ou une conférence de presse.

    Ce soir, alors qu’un ciel sombre obscurcit la capitale, le jeune Nicolas, manifestant anti-loi Taubira a été condamné en comparution immédiate à une peine de deux mois de prison ferme (avec mandat de dépôt, c’est-à-dire incarcération immédiate) pour rébellion, le Tribunal suivant les réquisitions du Parquet, ce qui est une décision d’exception.

    Si l’attitude quelque peu impertinente mais compréhensible de ce jeune homme n’a pas joué en sa faveur, cette décision ne peut s’analyser que comme une décision manifestement disproportionnée.

    Rappelons que Nicolas a été interpellé sur les Champs-Élysées après avoir manifesté devant le siège de M 6. Alors qu’aucune sommation d’usage n’a été effectuée, les forces de l’ordre ont chargé violemment, interpellant des jeunes gens pacifiques alors que dans un même temps, des jeunes de la diversité prenaient d’assaut un commissariat à Argenteuil.

    Pris de panique, Nicolas s’est réfugié dans la Pizzeria Pino avec la bienveillance d’un serveur puis passé à tabac. Pour couvrir son forfait et l’illégalité de son action, la police politique de Manuel Valls, l’a accusé de rébellion ainsi que de dégradation de biens privés.

    Rappelons que pour justifier une interpellation, encore faut-il qu’une infraction initiale ait été commise. Or, il est constant qu’aucune sommation n’a été effectuée et cette charge sera du reste abandonnée. De sorte que l’infraction initiale n’existait pas et que l’interpellation était privée de fondement juridique. L’avocat de la défense a montré un film à l’audience pour prouver qu’il n’y avait aucune rébellion. Même l’évidence du fait n’a pas suffit.

    Après avoir passé trois jours dans les cachots sordides de la République, sous-alimenté et devant uriner dans le cellule, le jeune Nicolas dormira ce soir à côté des dealers, des assassins et des violeurs pour lesquels Christiane Taubira estime que la prison n’est pas la solution et ce alors que la France connaît des problèmes chroniques de surpopulation carcérale.

    Camille Desmoulins disait que « ce sont les despotes maladroits qui usent des baïonnettes, l’art de la tyrannie, c’est de faire la même chose avec des juges ».

    Face au sentiment légitime de révolte face au rouleau compresseur du totalitarisme larvé, il convient néanmoins de faire nôtre cette vieille devise des rois de France « raison garder » et de prier de tout notre cœur pour notre jeune ami.

    VOIR LE REPORTAGE COMPLET SUR LE ROUGE ET LE NOIR

    http://www.actionfrancaise.net

  • Soutien à Nicolas, vendredi à 18h devant Sciences Po

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "La Manif Pour Tous, profondément heurtée et choquée de la condamnation de Nicolas B., dénonce une nouvelle fois le deux poids-deux mesures.

    D'après nos informations, Nicolas B., 23 ans, interpellé sans raison, a été condamné notamment parce qu'il a cherché à éviter son interpellation, la sachant non justifiée. Lourdement condamné, Nicolas a été en outre mis sous mandat de dépôt, mesure exceptionnelle, l'empêchant de retrouver la liberté en attendant l'appel.

    Alors même que l'agresseur qui avait menacé une Mère Veilleuse d'un couteau de cuisine, il y a 48h à Lille, a été libéré à l'issue d'une Garde à Vue, force est de constater que les opposants au mariage gay sont traités de manière clairement "particulière".

    Un nouveau cran a été franchi après la répression policière, destinée à intimider et à stopper le mouvement. On passe maintenant à la répression judiciaire !

    La Manif Pour Tous propose bien entendu de constituer un Collectif d'avocats pour défendre Nicolas B.

    D'une manière plus générale, les avocats de La Manif Pour Tous mettent en place diverses actions juridiques, ainsi qu'européennes et auprès de l'ONU."

  • Edito de L'AF 2865 : SOIS DE GAUCHE ET TAIS-TOI

     

    J’AI ÉCRIT CET ÉDITORIAL AVANT L’IGNOBLE CONDAMNATION À DE LA PRISON FERME DE NICOLAS ET SON INCARCÉRATION IMMÉDIATE, ENCORE PLUS IGNOBLE. SA SÉQUESTRATION DANS LES GEÔLES DE LA RÉPUBLIQUE NE FAIT MALHEUREUSEMENT QUE CONFIRMER MES PROPOS SUR LA DÉRIVE TOTALITAIRE DU RÉGIME.

    JE DÉDIE CET ÉDITORIAL À NICOLAS, PRIVÉ INJUSTEMENT DE LIBERTÉ. F.M.

     

    Seule de tous les media libres, L’Action Française 2000 avait tiré le signal d’alarme sur son site internet, dès le soir du dimanche 18 novembre 2012. Rappelez-vous : alors qu’au début de la manifestation contre la dénaturation du mariage, des femmes et des enfants en poussette avaient été agressés et gazés — déjà ! — par les Femen, ces supplétives aux seins nus de la préfecture de police, la gauche demanda aussitôt la dissolution de ...Civitas, un des organisateurs de la manifestation ! Face à ce sidérant renversement de situation, L’AF avait immédiatement alerté sur la probable dérive totalitaire d’une gauche toute-puissante. Dès le soir, Belkacem, porte-parole du Gouvernement et fanatique militante du gender, déclarait que le gouvernement n’aurait « aucune tolérance » à l’égard des « violences de l’extrême droite » (sic) et ce fut aussitôt un concert d’indignations de la part des associations « démocratiques », des partis « démocratiques », des media « démocratiques », dont l’harmonie sentait le coup monté à plein nez.

    C’était avant. Avant les grands défilés de janvier, de mars et de mai, avant les mensonges d’Etat de la préfecture de police sur le nombre de manifestants, avant les brutalités policières et les atteintes aux libertés publiques. Qu’il est loin le temps où un préfet de police de Paris, Grimaud pour ne pas le nommer, en pleines émeutes de Mai-68 — alors qu’il s’agit aujourd’hui de manifestants pacifiques et respectueux des personnes et des biens —, rappelait aux CRS qu’ils se déshonoraient en frappant un manifestant tombé à terre. C’est aujourd’hui devenu la règle, du moins contre les défenseurs de la famille, sans que le déshonneur de ceux qui donnent les ordres efface en rien celui des policiers qui les exécutent avec zèle.

    C’était avant, disions-nous, mais le ton était déjà donné. Celui de la criminalisation des manifestants ouvrant sur une volonté d’éradiquer toute opposition, dont l’expression est aussitôt assimilée à des « dérapages » ou des « dérives ». Quelle scandale : la parole se libère !

    On ne refera pas la gauche, surtout au moment où, inféodée au mondialisme et trahissant ce peuple dont elle avait fait son fonds de commerce, elle travaille avec méthode à son grand remplacement sous l’œil attentif de la Commission européenne. Détenant tous les pouvoirs, paniquée devant son impopularité galopante — que confirment des gifles électorales successives — mais pensant toujours maîtriser la situation pour avoir disséminé depuis plus de quarante ans les métastases de son idéologie jusque dans la moelle épinière d’une droite parlementaire qu’on ne saurait évidemment guérir de sa veulerie, elle a trouvé avec l’affaire Méric le coup de pouce qui lui manquait pour éradiquer, elle l’espère de manière définitive, les libertés politiques.

    Nous l’avons dit et redit : la gauche a d’autant plus de mal avec les libertés politiques qu’étant sûre d’incarner le Bien, elle exige avec arrogance d’incessants brevets de moralité de ses adversaires, même les plus insipides. D’où cette loi du soupçon permanent qui fonde son refus de tout parallélisme entre extrême gauche et extrême droite, qualifié d’ « indécent » par Jean-Marc Ayrault, en plein hémicycle, le 11 juin dernier. Si son extrême est pire que celui de la gauche, c’est que la droite porte dans ses gènes un ferment d’illégitimité : elle est le porteur sain du virus de la Bête immonde, toujours susceptible de se développer. Aussi la gauche condamne-t-elle la droite à suivre de manière permanente une trithérapie préventive qui consiste dans le refus de toute alliance avec sa propre droite — quand la gauche s’allie sans vergogne avec sa propre gauche —, la dénonciation des excès de son extrémisme nécessairement « criminel » — quand celui de la gauche ne serait qu’ « infantile » — et à accepter, comme preuve de sa respectabilité, l’inéluctabilité de la lente dérive anthropologique, après, certes, quelques réticences mais qui lui sont d’autant mieux pardonnées qu’elles ne font que donner le change auprès de son électorat retardataire. Après tout, la droite ne fait qu’avaliser la coloration sociétale d’un mondialisme dont elle a déjà accepté les exigences économiques et sociales.

    Oui, la gauche est totalitaire par essence, allant jusqu’à décider qui a le droit d’appartenir à l’humanité. Ainsi Bruno Roger-Petit ose écrire, dans Le Nouvel Obs, à propos de la Une de Minute sur la mort de Clément Méric : « Se moquer de la mort d’un jeune homme de 18 ans pétri d’idéal, c’est s’exclure du champ de l’humanité ». Charlie-Hebdo aurait-il le monopole des Unes controversées ? Mais Bruno Roger-Petit sait ce qu’il fait en retranchant de l’humanité rédacteurs et lecteurs de Minute. Déjà Robespierre, si cher à Mélenchon, avait verbalement « exclu du champ de l’humanité » les résistants vendéens en les traitant de « bêtes sauvages » pour justifier leur « massacre démocratique », selon l’expression fort juste de l’historien Alain Gérard. Et le député socialiste Sylviane Bulteau qui, le 18 avril dernier, a boycotté la venue de Lech Waleza aux Lucs-sur-Boulogne, en déclarant qu’ « il n’y a eu ici ni génocide, ni populicide », alors que le général Westermann se vantait lui-même d’avoir « tout exterminé », sait aussi ce qu’elle fait en s’inscrivant dans une longue tradition, celle du mémoricide, analysé par Reynald Secher. Tous ces dérapages apparents doivent être pris au sérieux car ils sont la marque de ce déni de réalité propre à la gauche qui, au nom de son autisme idéologique, la fait balancer de manière récurrente entre formatage concentrationnaire et dissolution du peuple.

    Car si la gauche peut « changer » de peuple, elle ne saurait changer elle-même. C’est pourquoi quand le Premier ministre a annoncé ce même 11 juin à l’Assemblée sa volonté de dissoudre « tous les groupes, associations et groupements d’extrême droite contraires aux valeurs et aux lois de la République », toute la vraie opposition patriotique au système — organisations, presse et radio — a du souci à se faire , l’exécutif et sa majorité s’arrogeant le droit souverain de définir ce qu’est « l’extrême droite » et de placer le curseur en matière de respect des sacro-saintes « valeurs républicaines » !

    Si la droite parlementaire avait eu un peu de dignité, elle aurait pu placer Ayrault devant son propre dilemme : ou dissoudre le Front National ou cesser le chantage au front républicain. La vérité est que le gouvernement s’est attaqué aux libertés politiques bien avant la rixe tragique qui a opposé deux bandes rivales. Quelles violences a jamais commises le Printemps Français, visé très tôt par Valls ? Quel mort les défenseurs de la famille et plus généralement les patriotes ont-ils sur la conscience ?

    Les museler, tel est le rêve du pays légal, gauche et droite réunies. Comme pour préparer les esprits aux futures dérives gouvernementales, Taubira, à la suite de Bergé mais de manière officielle — elle est ministre de la justice ! — a, sur Canal Plus le 16 juin, établi un lien direct entre la mort de Méric et l’opposition au mariage gay. Encore et toujours amalgamer l’adversaire pour le criminaliser et justifier son éradication. De son côté, la police associative, certaine du zèle de cette même Taubira, retrouve de l’arrogance : convocation du journaliste Ivan Rioufol par la police sur ordre des islamistes, nouveau procès du lobby homosexualiste contre Christian Vanneste, volonté récurrente de neutraliser internet...

    Le pays réel ne se laissera pas dissoudre.

    François Marcilhac - L’AF 2865

    http://www.actionfrancaise.net

  • La répression pour tous ? de François Billot de Lochner

    C'est l'ouvrage de François Billot de Lochner (Editions Lethielleux FX de Guibert - 2013 / 161 pages) préfacé par Ludovine de la Rochère qui pose clairement la question : 

    "Sommes-nous encore dans une démocratie véritable ?"
    "Cet ouvrage, qui se fonde sur un grand nombre de témoignages de personnes ayant subi cette répression, est accablant pour les forces de l’ordre et le pouvoir socialiste".
    Les Français attendaient la fin du chômage, on leur offre le mariage homosexuel. Contre toute prudence, le gouvernement prétend imposer un bouleversement social et moral sans précédent à un peuple que les spécialistes considéraient découragé, résigné, anesthésié.
    À la stupeur générale, cet attentat contre l'intelligence, la morale et le bon sens soulève depuis des mois une vague d’indignation et de refus d’une ampleur incroyable, que le mépris, les mensonges grossiers et, pour finir, la violence policière ne découragent pas, au contraire.
    En effet, l'espoir vient de changer de camp. Contre la vérité, la répression aveugle et disproportionnée révèle le désarroi. Elle signe l'impuissance. Elle annonce une défaite inéluctable. Le sursaut des consciences, pacifique, inattendu, massif, joyeux, déterminé, inclassable, est le signe avant-coureur d’un surgissement de la jeunesse qui, en dépit de la répression policière, est plus que jamais habitée par l’espérance. François Billot de Lochner préside la Fondation de service politique, ainsi que Liberté politique et le collectif France Audace. Il est l'auteur de trois essais engagés.
    La répression pour tous ?
    François Billot de Lochner
    Préface de Ludovine de La Rochère
    161 pages - 10 euros
  • "Nous sommes devant un gouvernement terroriste"

    De l'abbé de Tanoüarn :

    "Nous sommes devant un gouvernement terroriste, au sens précis où il utilise la terreur des gardes à vue abusives d'abord, le tabassage et des condamnations  à la prison ferme (m'est avis que cela ne fait que commencer) ensuite, pour éviter le débat public (et éventuellement le referendum) sur la question du mariage homosexuel. Pas de débat. Mensonge d'Etat à tous les étages sur l'ampleur de la réaction populaire (300 000 pour un million). Mépris. Tout pour casser le contrat social ou ce qu'il en reste. Cette manière de mépriser le Contrat social est significative : nous n'avons plus affaire à un gouvernement de gauche, mais à un gouvernement simplement nihiliste, décidé à casser par tous les moyens ce qui reste de la dernière institution chrétienne : la famille.

    C'est ce mépris gouvernemental qui a tellement sensibilisé les jeunes et qui a fait (de rien) des militants. Si le Gouvernement veut une Rentrée chaude, il n'a qu'à continuer!

    Ces jeunes, catholiques et français, ont un idéal, une certaine image de la France. Ils n'avaient besoin de personne pour la transmettre. Tant que l'Etat ne s'est pas attaqué à la famille institution bi-millénaire, ils continuaient d'être et d'agir selon ce que le Général De Gaulle, lui-même représentatif de cette France-là dans ses origines, avait appelé "une certaine idée de la France". Mais parce que l'Etat veut redéfinir la famille, parce que l'Etat veut faire subir à cette vénérable institution, pierre d'angle de notre civilisation, la loi de l'offre et de la demande, en élargissant à l'infini les conditions donnant droit à l'appellation contrôlée, alors ces Français-là ne sont plus silencieux. On les atteint dans ce qui est leur coeur.

    Quel est l'enjeu ultime : je l'ai dit dans le post sur "le CUC plus dangereux que le mariage homosexuel". Il s'agit de remplacer une institution fondée sur la nature de l'homme et de la femme et sur la religion de l'amour, par un contrat adaptable à toutes les situations: le papier supporte tout : tous les couples, les trouples, les associations polygames, le polyamour. L'enjeu est considérable Il s'agit de remplacer l'oeuvre conjointe de la nature et de la surnature par du papier!

    Pour l'instant, s'opposer publiquement à cela vaut deux mois de prison ferme... [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manif pour tous : 150 interpellés reçus à l’Assemblée

    De multiples actions judiciaires ont été engagées contre les « arrestations arbitraires » et les « contrôles d’identité abusifs ».

    Un groupe d’amis arrêtés quatre fois, le même après-midi, pour port de sweat-shirt de la Manif pour tous près des Champs-Élysées.

    Une lycéenne de 16 ans embarquée dans un fourgon sans pouvoir prévenir ses parents, puis relâchée loin de chez elle à 1 heure du matin. Le directeur financier d’un groupe industriel, qui a passé 44 heures en garde à vue pour avoir dit « Bon courage ! » à un manifestant blessé… Quelque 150 sympathisants anti-mariage gay, tous victimes d’arrestations qu’ils estiment arbitraires, ont été reçus mercredi soir à l’Assemblée nationale. Histoire de « leur montrer notre solidarité, témoigne Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines, et de leur expliquer ce que nous faisons pour eux ».

    Sollicité par M. Poisson, qui souhaitait obtenir les chiffres exacts, le ministère de la Justice n’a pas encore répondu. Mais le collectif de la Manif pour tous estime à plus d’un millier le nombre d’« arrestations arbitraires » ou autres « contrôles d’identité abusifs » d’opposants à la loi Taubira. « En ce qui concerne les gardes à vue, on approche des 500, précise Ludovine de la Rochère, sa présidente. Et cela continue : dimanche dernier, après l’“accueil” de François Hollande près de M6, il y a encore eu 25 arrestations. »

    De multiples actions judiciaires ont été engagées afin de faire cesser « les dérives des forces de l’ordre et de l’institution judiciaire », utilisées, selon la Manif pour tous, « à des fins politiques ». Lancée il y a quinze jours, la sextuple saisine -du bâtonnier de Paris, des syndicats de magistrats, du procureur de la République, du Conseil supérieur de la magistrature, du défenseur des droits et du contrôleur général des lieux de privations de liberté- a déjà porté ses fruits : le défenseur des droits, Dominique Baudis, qui « veille au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité », a reconnu sa compétence : une délégation de la Manif pour tous sera reçue prochainement. [...]

    La suite sur Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Affaire Méric : moi aussi, je me suis pris pour un résistant !

    À la mort de Clément Méric, tous les médias ont hurlé, en chœur, à « la violence insupportable de l’extrême droite ». Soudain, tous ensemble se sont tus. Pourquoi ?

    Les faits : le 6 juin 2013, Clément Méric est mort d’un coup de poing, un seul.

    Il relevait à peine d’une leucémie (cancer de la moelle osseuse) qu’il « soignait » par le « végétalisme ». C’est-à-dire en se nourrissant exclusivement de végétaux ! Une pichenette aurait suffit à l’assommer. Mais le pauvre gosse se croyait un héros de la Résistance. Invulnérable… Apte à provoquer, insulter, et finalement frapper le premier d’autres amateurs de fringues Fred Perry.

    Sa mort me consterne. Car j’ai eu, moi aussi, 18 ans. Et je me suis cru, moi aussi, un héros de la Résistance. Sans remarquer que le fascisme était mort et enterré. Dans un bunker où Hitler, lucide parfois, avait déclaré : « Le mouvement est mort et ne renaîtra jamais. » Vingt ans après, en 1966, le général de Gaulle, avec sa force de frappe nucléaire, réincarnait le fascisme à mes yeux d’enfant. J’étais engagé au MCAA (Mouvement contre l’armement atomique). Les trotskistes venaient à la pêche aux naïfs dans ce mouvement non violent. [...]

    Patrick Gofman - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • L ‘exception culturelle c’est (aussi) défendre son peuple

    Le 26 mai  1946, deux figures de la  gauche européiste (déjà)  en gestation, Léon Blum et Jean Monnet, signaient une convention  avec le secrétaire d’Etat des Etats-Unis James F. Byrnes, connu sous le nom d’ « accord Blum-Byrnes ». En contrepartie des milliards de dollars d’aides pour la reconstruction de la France (largement  détruite pas les bombardements anglo- américains….)  ledit accord ouvrait en grand  les portes de nos salles de cinéma aux films américains trois semaines par mois. Washington y voyait, avec lucidité,  un moyen d’imposer l’american way of life dans notre pays, son hégémonie politico-culturelle, de contrer l’influence communiste sur les esprits. L’industrie du cinéma yankee –car c’est bel et bien avant tout  une industrie outre-Atlantique…-  se voyait nettement favorisée  par l’exportation massive de sa production pléthorique, déjà amortie par sa diffusion  aux Etats-Unis.

    La levée de boucliers contre cette trahison du cinéma français par  les sociaux-démocrates  fut énergique. La manifestation parisienne du   4 janvier 1948 contre l’accord Blum-Byrnes rassembla plus de dix  mille personnes,  avec aux premières loges la fédération CGT du cinéma  à laquelle appartenait alors le très grand cinéaste  et futur député européen FN Claude Autant-Lara, mais aussi des réalisateurs comme Yves Allégret,  Jacques Becker, Louis Daquin, Jean Grémillon,  les acteurs Jean Marais, Simone Signoret, Madeleine Sologne, Raymond Bussières…

    Cette réaction fut salutaire puisque  les  accords Blum-Byrnes furent renégociés  en septembre 1948 (accords de Paris), et que cette fronde  engendra  le vote de la première loi d’aide au cinéma français grâce à laquelle il  retrouvera dès 1949 son niveau d’avant-guerre.

    Une preuve que  la soumission à l’impérialisme  économique ou culturel n’est pas une fatalité, même s’il y a aussi  beaucoup à dire sur la qualité de notre cinéma français et comme nous l’avons souvent souligné ici, sur les tropismes et les inclinaisons de la Commission d’avance  sur recettes par exemple…

    Aujourd’hui,  les  héritiers de MM.  Blum et Monnet crient  au scandale au motif que José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a dénoncé la volonté du gouvernement français (mais aussi de  la majorité des ministres de la Culture européens)  que la culture soit exclue du traité de libre-échange UE-Etats-Unis  (Grand marché transatlantique). La France a finalement   remporté gain de cause vendredi.

    Lundi, dans un entretien  à l’International Herald Tribune, M. Barroso, débitant son crédo de parfait petit mondialiste soumis à l’Empire,   a ainsi déclaré que « Certains (de ceux qui défendent l’exception culturelle) disent être de gauche mais ils sont en fait extrêmement réactionnaires ». Selon lui, les défenseurs de l’exception culturelle « ne comprennent pas les bénéfices qu’apporte la globalisation de la culture, pour élargir nos perspectives et avoir le sentiment d’appartenir à la même humanité » (sic).

     François Hollande a réagi peu après, aux propos de José Manuel Barroso : « je ne veux pas croire  que le président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France qui seraient ainsi formulés, pas même sur les artistes qui se seraient exprimés », a-t-il  déclaré.

    Réactionnaire ; c’est à dire  en propre,  vouloir  réagir, se battre, ne pas abdiquer, refuser le déclin et la décadence,  un mot particulièrement choquant aux oreilles du  ministre de la culture Aurélie Filippetti  pour qui « ces propos (de M. Barroso)  sont absolument consternants. Ils sont inacceptables ». « Certains nous ont traité de réactionnaires. Ceux qui ont traité la France de réactionnaire devraient se souvenir que la France n’était pas seule dans ce combat. Notre position, elle n’est pas défensive, elle n’est pas conservatrice et encore moins réactionnaire, c’est une position résolument moderne .»

    Être moderne, le mot magique ! Cette réaction, même si le mot blesse les chastes oreilles socialistes, s’explique aussi plus benoitement  par la volonté du pouvoir de ne pas se mettre à dos les acteurs d’un  microcosme culturel qui reste encore majoritairement un des  (rares) soutiens de la gauche au pouvoir.

     Bruno Gollnisch  rappelait le 28 mai  au parlement européen, que   ce Grand marché transatlantique n’a «  aucune  urgence ni nécessité absolue ».   « Sauf peut-être les espoirs de récompense de M. Barroso qui lorgne, dit-on, sur le secrétariat général de l’OTAN ou de l’ONU. »

    Car « l’enjeu de cet accord est la soumission de l’Europe, le maintien du leadership américain mondial contre la Chine et la primauté du droit commercial sur tout autre ». Notamment  nous l’avons vu  dans le domaine de la « culture »,  certes mot-valise, terme fourre-tout  bien galvaudé,  pour y inclure aujourd’hui  par un incroyable glissement sémantique, par démagogie ou  confusion, ce qui devrait ressortir du simple « divertissement ».

    Constatons qu’au-delà de petits sursauts conjoncturels,  droite et gauche au pouvoir   communient dans le même atlantisme culturel.  C’est l’Academicien et philosphe  Michel Serre et non pas Bruno Gollnisch, Marine ou Jean-Marie Le Pen, qui a relevé qu’il  y a plus de panneaux et d’enseignes en anglais à Paris de nos jours, qu’il n’y en avait dans la langue de Goethe  du temps de l’occupation allemande.

    Le  projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par le  ministre Genevieve Fioraso  -voir notre article en date du 7 mars-  illustre cette soumission, tout  autant que la promulgation  du mariage gay d’obédience californienne, ou notre soutien aux islamistes en Syrie dans les pas du progrès et   des voeux du Nouvel ordre mondial…

     L’exception culturelle c’est aussi défendre la survie du  peuple qui en est le support et en assure la transmission affirme Bruno Gollnisch.  Or , à titre d’exemple, UMP et PS s’accommodent parfaitement  que comme à Bruxelles, Milan, en  Angleterre, Mohammed ait été  dans le Gard en 2012, comme c’est le cas depuis longtemps en   Seine-Saint-Denis et dans les  Bouches-du-Rhône, le prénom masculin le plus donné, à égalité avec  Hugo . «  Je suis tombé dans le caniveau c’est le faute à Rousseau, le nez par terre c’est la faute à Voltaire… »

    http://www.gollnisch.com

  • La police n'a pas eu raison des veilleurs parisiens

    Mais la météo oui : la veillée à Paris est annulée à cause de la tempête qui s'y abat. 

    Elle est reportée à dimanche 23 juin à 21h30 sur les Invalides 

    Autres veillées maintenues ce soir mercredi :

    • Aix-en-Provence : 21h30 devant Sciences Po
    • Angers : 21h devant la Préfecture
    • Arras : 21h place des Héros
    • Autun : 18h Kiosque sur la place de l’Hôtel de Ville
    • Bourges : 20h45 près de la Maison de la Culture
    • Charleville-Mézières : 21h place Ducale
    • Grenoble : 21h place de Verdun
    • Loches : 21h30 à 23h, place de Verdun
    • Marseille :place Bargemon devant la mairie, sur le port à 21 h
    • Montluçon : 20h devant l’Hôtel de Ville
    • Nantes : 21h30 cours des 50 Otages
    • Rambouillet : 21h parvis de la Gare
    • Sablé-sur-Sarthe : 21h15 place de la Mairie
    • Saint-Raphaël : 20h30 sur l'esplanade JL Delayen
    • Toulouse : 21h30 derrière le Capitole
    • Tours :  de 21h30 à 23h : place Jean Jaurès
    • Valence : 21h près de la mairie, si pluie : sous les Halles

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/