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lobby - Page 2249

  • 2 poids 2 mesures : un Turc ayant tué 2 patriotes français relâché au bout de quelques semaines

    Selon La Voix du Nord, Hüseyin Topkaya, chauffeur présumé de la voiture qui a renversé plusieurs personnes et tué Damien et Romain Vandaele (deux frères âgés de 20 ans à peine), a été libéré en fin de semaine dernière. « Une libération discrète ».

    David Mattéo, l’autre chauffeur, a été libéré le 11 juin dernier. Les deux principaux mis en examen sont donc désormais libres. Depuis le début de cette affaire (apparemment une querelle locale mal éclaircie), les deux principaux mis en examen affirment qu’il s’agit d’un accident et non d’un homicide involontaire.

    Pourtant, l’une des victimes rescapées affirme que la voiture a délibérément foncé sur eux.

    L’avocat de Hüseyin Topkaya avait déclaré à l’époque « mon client a donné un coup de main au nom de la communauté turque »…

    Source  http://www.contre-info.com/

  • Blancs et pauvres : la catégorie sociale qui est devenue l’une des plus défavorisées et des moins aidées en France

    Difficultés d’accès aux aides sociales, éloignement des grands centres d’activités, les natifs français issus des classes populaires semblent être encore plus pénalisés que d’autres catégories pauvres de la population. Peut-on parler d’une émergence des « white trash » ["déchets blancs"] à la française ?

    [extraits] Tout un courant idéologique tend à faire passer pour invisible une partie non négligeable de notre population qui se paupérise et se dévalorise. Elle est formée de personnes, de familles originaires du cru, ouvriers ou employés à faible niveau de rémunération ou au chômage après un licenciement dans des zones à faible taux d’emploi, travaillant à temps partiel ou en contrat précaire, travailleurs pauvres par excellence.

    Selon une enquête de l’INSEE de 2009, les employés et ouvriers non qualifiés ont un niveau de vie inférieur d’un quart à la moyenne des salariés.

    Aujourd’hui, on évalue que le taux de pauvreté en France est de 13,5%, c’est-à-dire, 8,2 millions de personnes (La Documentation française), dont inévitablement une large majorité de Français de longue date.

    L’immigré semble bien devenir le nouveau prisme des réponses publiques à la problématique de la pauvreté, indiquant combien s’est déjà réalisé l’abandon des autres pauvres, pourtant largement plus nombreux.

    De plus, même du côté d’une certaine gauche radicale, l’immigré, nouveau damné de la terre, est venu remplacer avec la chute du communisme une classe ouvrière qui était vue jusque-là comme le moteur de l’histoire de la libération humaine

    « On explique que dans les ZUS les familles immigrées représentent près d’un quart de la population, 23,6 %, contre 4% hors ZUS. Mais pourquoi alors n’entend-t-on pas pas parler des 76,4 % des enfants issus des autres familles »

    Lire l’article intégral sur Atlantico

    http://www.fdesouche.com/

  • Les débats du G8

    L’insubmersible G8, réuni à Lough Erne, aura été l’occasion de confronter les points de vue des États-Unis d’une part, de la France et du Royaume-Uni d’autre part, et de la Russie enfin, sous l’œil étonné des autres participants. On y a échangé les points de vue sur l’équilibre du monde en général et la Syrie en particulier. On y a aussi parlé d’économie pour lever le secret relatif aux conseils d’administration des sociétés off shore.

    « Le G8 est-il encore utile ? », se demandait-on, en 2008, lorsque Nicolas Sarkozy et George Bush entendaient réunir les chefs d’État ou de gouvernement de 20 des 29 plus grandes puissances pour résoudre la crise financière.

    Le G8, c’est ce sommet annuel de 8 chefs d’État ou de gouvernement, assistés de deux représentants de l’Union européenne, ce qui fait non pas 8, mais 10. Dans une discussion, en partie organisée autour d’un ordre du jour et en partie à bâtons rompus, ils échangent leurs points de vue sur les grands problèmes internationaux sans être tenus de négocier un résultat. Cependant, le sommet publie un long communiqué final rendant compte du travail accompli au niveau ministériel durant l’année, et une brève déclaration d’intention sur les points de consensus.

    La Syrie

    Le sommet qui s’est tenu à Lough Erne (Irlande du Nord), les 17 et 18 juin, était d’autant plus important qu’il s’agissait de la première rencontre entre les présidents Obama et Poutine, depuis la réélection du premier, neuf mois plus tôt. Or, après le sabotage de la conférence de Genève (30 juin 2012) par Hillary Clinton et David Petraeus, il avait été convenu entre les deux chefs d’État que leur première rencontre leur permettrait d’annoncer une solution de la crise syrienne. Pourtant, malgré le changement d’équipe à Washington, le sommet fut maintes fois repoussé tandis que le nouveau secrétaire d’État, John Kerry, se perdait en déclarations contradictoires.

    Durant cette longue période d’attente, la donne avait changé. Le Liban n’a plus de gouvernement depuis la nomination de Tammam Salam comme Premier ministre, il y a deux mois et demi. En Arabie saoudite, le prince Khaled ben Sultan, ministre adjoint de la Défense, a échoué à renverser le roi Abdallah. Au Qatar, les États-Unis ont donné jusqu’à début août au prince Hamad Al-Thani pour céder son trône à son fils Tamim et pour se faire oublier avec son Premier ministre. En Turquie, une majorité de la population s’est soulevée contre la politique des Frères musulmans conduite par Recep Tayyip Erdogan. En Iran, le Peuple a élu un libéral économique, Hassan Rohani, à la présidence de la République. Et en Syrie, l’armée loyaliste vient de libérer Qoussair et débute la bataille d’Alep.

    Côté communication, comme en 2003 en Irak, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont tenté « le coup des armes de destruction massive » : les trois capitales auraient des preuves de l’usage d’armes chimiques par Damas. Le « régime de Bachar » aurait « franchi la ligne rouge ». Une intervention internationale serait devenue indispensable à la fois « pour sauver les Syriens » et « pour sauver la paix mondiale ». Las ! Communiquées à Moscou, les « preuves » s’avèrent loin des normes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). De toute manière, personne ne voit pourquoi une armée en pleine reconquête utiliserait du gaz sarin, et la Syrie (comme Israël) n’est pas signataire de la Convention sur les armes chimiques.

    En fait, la France et le Royaume-Uni poursuivent leur projet de recolonisation, tel que convenu entre eux lors de la signature du Traité de Lancaster House (2 novembre 2010, soit avant le « printemps arabe »). Ils s’appuient sur les régimes arabes sionistes, la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar.

    De leur côté, les États-Unis « conduisent par derrière », selon l’expression de Madame Clinton. Ils soutiennent l’initiative si elle réussit et s’y opposent si elle échoue. Après la comédie des armes chimiques, ils ont pris à contrecœur l’engagement de fournir officiellement des armes à l’Armée syrienne libre, mais pas au Front Al-Nosra (Al-Qaïda). À vrai dire, Washington est en plein désordre : il y a six semaines, John Kerry était en parfait accord avec son homologue russe, tandis que la semaine dernière, il voulait bombarder la Syrie et a dû essuyer un « non » catégorique du chef d’état-major interarmes.

    La situation est donc défavorable au camp colonial lorsque s’ouvre le G8. Elle se complique encore avec les révélations d’Edward Snowden, un employé du cabinet d’avocats Booz Allen Hamilton, qui vient de publier des documents internes de la NSA après s’être réfugié à Hong Kong. La plus grande agence de sécurité du monde espionne les communications web et téléphoniques des États-Uniens et du monde entier. Avec l’aide du CGHQ britannique, elle avait même placé sous écoute les délégués du G20 de Londres, en 2009. Bref les Anglo-Saxons (USA, Royaume-Uni et Canada) sont en position d’infériorité dans la discussion et les invités ont évité d’utiliser leurs téléphones.

    Sur la Syrie, la position franco-britannique consiste donc à isoler la Russie pour la contraindre à la lâcher. Excellent dans le rôle, l’hôte du sommet, David Cameron, dénonce le dictateur-qui-tue-son-peuple-avec-des-armes-chimiques. Il plaide pour une conférence de Genève 2 qui enregistre la capitulation du président el-Assad et transfère le pouvoir aux amis de l’Occident. Il confirme la livraison d’armes imminente aux « révolutionnaires », propose une sortie honorable à « Bachar », annonce le maintien de l’administration baasiste et distribue les concessions gazières. Pour le drapeau, il est déjà connu, ce sera celui de la colonisation française.

    Ce bavardage se heurte à Vladimir Poutine. Interrogé par la presse dès son arrivée, le président russe avait déclaré devant un Cameron abasourdi : « Je suis sûr que vous êtes d’accord que nous ne devrions sûrement pas aider des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mais dépècent leur corps et mangent leurs entrailles en face du public et des caméras.
    Est-ce ces gens que vous voulez soutenir ? Voulez-vous les armer ? Si c’est le cas, il semble qu’il y ait très peu de relation ici avec les valeurs humanitaires que l’Europe a épousées et répandues durant des siècles. En tout cas, nous, en Russie, nous ne pouvons concevoir une telle situation.
    Mais, jetant les émotions de côté et adoptant une approche purement de travail sur la question, permettez-moi de souligner que la Russie fournit des armes au gouvernement syrien légalement reconnu, en pleine conformité avec les règles du droit international. J’insiste sur le fait que nous ne violons ici aucune loi, aucune, et je demande à nos partenaires d’agir dans le même sens.
     »

    Au babillage humanitaire, Poutine répond par sa vision des faits et par le droit international. Non, il n’y a pas de révolution en Syrie, mais une agression étrangère. Non, la Syrie n’utilise pas d’armes de destruction massive contre son propre peuple. Oui, la Russie livre des armes anti-aériennes à la Syrie pour la protéger d’une attaque étrangère. Oui, la livraison d’armes par l’Occident aux contras constitue une violation du droit international passible des tribunaux internationaux.

    En définitive, à aucun moment, le Français et le Britannique ne furent en mesure de caler le Russe dans un coin. Chaque fois, Vladimir Poutine trouvait l’appui d’un autre participant —souvent l’Allemande Angela Merkel — pour exprimer des doutes.

    Devant la fermeté russe, David Cameron a tenté de convaincre ses partenaires occidentaux que le sort des armes pouvait encore changer : le MI6 et la DGSE sont prêts à favoriser un coup d’État militaire à Damas. Un agent, recruté au palais, pourrait tuer le président, tandis qu’un général, recruté au sommet des services secrets, liquiderait les loyalistes et prendrait le pouvoir. Les nouvelles autorités formeraient une dictature militaire qui céderait progressivement la place à une démocratie parlementaire.

    Outre que chacun se demande qui sont les traitres recrutés dans l’entourage présidentiel, la proposition britannique n’a pas convaincu. Ce n’est pas la première fois que cette hypothèse est agitée et qu’elle échoue. Il y a déjà eu la tentative d’empoisonnement des membres du Conseil national de sécurité et la prise de pouvoir par l’un d’entre eux (mais le traître jouait un double jeu) ; Puis, l’attentat à la bombe qui a coûté la vie aux membres du Conseil national de sécurité couplé avec l’attaque de la capitale par 40 000 jihadistes (mais la Garde nationale a défendu la ville) ; il y a eu l’attaque de l’état-major par des kamikazes, couplé avec le soulèvement d’un régiment qui n’a jamais eu lieu ; etc. Et les plans qui ont échoué lorsque la période était propice ont peu de chances de réussir lorsque l’armée nationale reconquiert le territoire.

    Dans le Communiqué final (paragraphes 82 à 87), les participants du G8 réitèrent leur confiance dans le processus de Genève, sans pour autant lever ses ambigüités. On ne sait toujours pas ce qu’est une « transition politique ». S’agit-il d’une transition entre guerre civile et paix, ou entre une Syrie gouvernée par el-Assad et une autre gouvernée par des pro-Occidentaux ? Cependant, deux points sont clarifiés : d’une part, le Front Al-Nosra ne doit pas participer à Genève 2 et doit être expulsé de Syrie et, d’autre part, une commission ad hoc des Nations Unies enquêtera sur l’usage d’armes chimiques, mais elle sera composée d’experts de l’Organisation pour l’interdiction de ces armes et de l’Organisation mondiale de la Santé.

    C’est à la fois peu et beaucoup. C’est peu car les franco-britanniques n’ont toujours pas abandonné l’idée que Genève 2 devrait être la conférence de la capitulation syrienne face aux exigences de la colonisation occidentale. C’est beaucoup parce que le G8 condamne explicitement le soutien du Conseil de coopération du Golfe au Front Al-Nosra, et parce qu’il enterre honorablement la polémique médiatique sur les armes chimiques. Reste à savoir si tout cela est sincère.

    Il semble en tout cas que la Russie n’en soit pas certaine. Dans un point de presse à l’issue du sommet, Vladimir Poutine a indiqué que d’autres membres du G8 ne croyait pas à l’usage d’armes chimiques par le gouvernement de Damas, mais par les groupes armés. Il a rappelé que la police turque avait saisi du gaz sarin chez des combattants de l’opposition syrienne et que, selon les documents turcs, ce gaz leur avait été fourni depuis l’Irak [par l’ancien vice-président du Baas irakien, Ezzat al-Douri]. Surtout, le président Poutine a évoqué plusieurs fois ses interrogations sur la livraison d’armes par les États-Unis et leurs alliés. Il a souligné que le débat ne portait pas sur le fait de le faire ou pas, mais de le faire officieusement ou officiellement ; chacun étant conscient que, depuis deux ans, les « commandos » disposent d’armes qui leur viennent de l’étranger.

    Deux jours plus tard, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, mettait les États-Unis au défi de leur cohérence. Il soulignait que les initiatives de condamnation unilatérale de la Syrie à l’ONU et les déclarations sur la possible création d’une zone d’exclusion aérienne étaient des signaux d’encouragement aux « commandos  » de mercenaires, y compris à ceux d’Al-Qaeda.

    L’économie internationale

    Le second jour du sommet fut plus facile. On y parla de la santé de « l’économie mondiale » ; une expression que les Anglo-Saxons tentent d’éviter au profit de concepts pragmatiques : « commerce », « systèmes de taxes », et «  transparence des Finances publiques ».

    S’il existe un intérêt commun aux participants du G8 de s’aider mutuellement à recouvrir des impôts et taxes, donc de lutter contre l’évasion fiscale dont ils sont victimes, il existe aussi un intérêt des Anglo-Saxons à entretenir leurs propres paradis fiscaux dont les autres participants sont dépourvus.

    Le consensus a donc porté sur la transparence de la propriété des entreprises off shore, de sorte que l’on puisse déterminer à qui elles profitent. Là encore, c’est peu et c’est beaucoup.

    C’est peu parce que les Britanniques entendent conserver leur avantage en matière de paradis fiscaux, mais c’est beaucoup pour surveiller l’action des compagnies multinationales.

    Deux autres sujets de consensus doivent être notés : le refus collectif de payer pour des libérations d’otage (mais sera t-il réellement suivi ?) et l’incitation faite à la zone euro d’unifier son système bancaire pour prévenir la reproduction des crises financières nationales.

    Le G8 est toujours vivant

    En définitive, le G8 a montré son utilité. S’il avait perdu de son intérêt durant la période de domination mondiale des États-Unis (« le monde unipolaire »), il le retrouve aujourd’hui sur une base plus équilibrée. Lough Erne aura permis de mesurer les hésitations US en Syrie et la détermination russe. Le sommet aura également réduit l’opacité des compagnies off shore. Le G8 reflète d’une part l’opposition géopolitique entre les États-Unis (puissance déclinante), le Royaume-Uni et la France (puissances coloniales), et la Russie (puissance émergente) ; en outre, il montre la globalisation du capitalisme, dont se réclament tous les participants.

    Documents originels du G8 :
    - « G8 Communiqué final, Lough Erne 2013 » (en français)
    - « G8 : Lough Erne Declaration »
    - « G8 action plan principles to prevent the misuse of companies and legal arrangements »
    - « Communiqué on G8 Global Economy Working Session »

  • Attaquer là où cela fait mal : le budget

    Lu sur H16 :

    "Légalement, rien ne vous oblige à payer le montant exact de vos impôts en un chèque unique. N’hésitez pas : joignez un, deux, trois, huit chèques, qui couvrent bien l’intégralité de vos impôts. Refusez le prélèvement mensualisé, mécanisé, automatique, qui demande peu d’intervention manuelle. Oubliez internet. Pouah. Préférez-lui les bon gros chèques qui tachent. Et rien ne vous oblige à avoir des chèques lisibles en machine (une tache d’encre ou une bête rature dans les numéros de contrôle est si vite arrivée) : un traitement manuel est bien plus utile pour notre exercice.

    Mieux : payez, systématiquement, douze, vingt-trois ou trente et un centimes de plus que nécessaire, pour chaque impôt, chaque taxe, chaque putain de paiement de merde que ce pays vous vole en l’échange d’un service public de plus en plus minable, en l’échange de tous ces répondeurs téléphoniques dans des administrations qui vous méprisent, en l’échange de tous ces « Je n’ai pas que ça à faire » de préposés syndiqués, en l’échange de ce mépris de plus en plus ouvert de la classe politique qui vous dirige.

    Pour chaque trop perçu, demandez un remboursement. Il vous est dû.

    Quel que soient les circonstances, que cela soit justifié ou non pour vous, demandez, tous et chacun, un échelonnement des impôts. Dans un courrier séparé, adressé à un autre service de votre centre des impôts, demandez une réduction. Toutes les raisons sont envisageables : la mort de votre chien, la dernière carie du petit, le renouvellement de l’eau de l’aquarium : n’hésitez pas. Bien sûr, si vous pouvez l’obtenir, c’est mieux. Mais l’important est ici de générer un dossier qui devra être traité par un des bouts de la machine infernale qui gangrène la France. Si vos courriers restent sans réponse, alertez votre maire. Alertez votre député. Faites pleurer dans les chaumières avec des raisons crédibles et tristes. Généralement, la réalité suffit. Et demandez poliment. Mais demandez systématiquement.

    Pour les taxes foncières ou d’habitation, des exemptions temporaires sont possibles. Là encore, ça ne coûte pas grand-chose de les demander et je le rappelle, le but n’est pas, à proprement parler, de les obtenir, mais bien de créer un vaste mouvement de papier dans la machine.

    On peut étendre la manœuvre à toutes les ponctions que l’État nous fait subir, depuis les amendes jusqu’aux taxes diverses et variées : dans beaucoup de cas, les trop-perçus sont traités automatiquement, et remboursés de même. Utilisez ces mécanismes contre l’Etat lui-même. Des milliers de plis postaux à renvoyer pour des remboursements de quelques centimes, à faire voyager, à manutentionner, à distribuer, ce sont rapidement des sommes colossales, irrécouvrables, qui seront mises en jeu.

    Enfin, on peut s’amuser avec le système.

    Après tout, les administrations sont si efficaces les unes avec les autres, et si efficaces en elles-mêmes pour égarer des dossiers, pour vous faire courir lorsqu’il s’agit de votre vie, qu’après tout, on peut utiliser cette capacité contre elles-mêmes.

    Demandez à obtenir toutes les informations détenues de façon informatique aux administrations fiscales (loi 78-17 du 6 janvier 1978), ou, de façon générale, à toutes les administrations qui vous envoient des courriers. Envoyez dans tous les services que vous pouvez des informations qu’ils ne sauront pas traiter. Par exemple, vous pouvez envoyer des lettres informant de votre situation (familiale, par exemple) à l’URSSAF, à la CAF de quinze ou vingt départements où vous ne résidez pas. Envoyez des dossiers fantaisistes mais crédibles, sans aucune sollicitation, à des douzaines d’agences Pole Emploi, des centre d’impôts, des caisses différentes, des administrations diverses et variées, en leur posant des questions nécessitant une réponse de leur part (peu importe que la réponse soit possible ou intéressante, ici, on l’aura compris). N’hésitez pas à régulariser vos dossiers, tous, auprès de toutes ces administrations qui ne vous connaissent pas et ne sauront que faire de ces gentilles informations que vous leur envoyez. En somme, appliquez un magnifique Distributed Denial Of Service sur toutes les administrations françaises."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Brésil : Les vrais responsables de la révolte des classes moyennes sont Washington et la Fed

    Depuis le début de la semaine [dernière], les Brésiliens manifestent en masse pour protester contre la hausse du coût de la vie. Pour les classes moyennes à la tête du mouvement, la corruption du gouvernement ainsi que la Coupe du monde de football de 2014 constituent les principaux bouc-émissaires. Il semblerait pourtant qu’un responsable de taille ait été oublié…

    300.000 manifestants à Rio de Janeiro, le 20 juin 2013. Un million dans tout le Brésil.

    Le président de la Fed, Ben Bernanke, et toutes les personnes de sa trempe, refusent de faire le lien. Ils sont trop occupés à lorgner sur l’inflation aux États-Unis qui est suspicieusement basse. Mais la Chine, elle, a les yeux rivés sur la révolte qui secoue actuellement le Brésil. Comme toutes les révoltes, celle-ci concerne des problématiques récurrentes à l’origine des inégalités, mais l’étincelle qui a mis le feu aux poudres – alors que l’inflation a engendré une hausse du coût de la vie pour les classes moyennes – n’est autre que la hausse du prix des titres de transport.

    La sonnette d’alarme a déjà été tirée en septembre 2010 par le ministre des Finances brésilien, Guido Mantega. Dans l’une de ses allocutions, il a dénoncé la “guerre des devises à l’échelle internationale” à laquelle se livraient les adeptes de la planche à billets à Washington et ailleurs contre plusieurs pays, dont le sien, tout en incriminant les investissements à caractère spéculatif qu’ils entreprennent partout dans le monde, particulièrement dans les pays émergents. “Ceci est une menace dirigée contre nous, parce que notre compétitivité en est affectée” a-t-il mis en garde.

    Monsieur Mantega vise ici les efforts “audacieux” de la Fed qui ont consisté à donner des milliards aux spéculateurs qui n’ont investi ni dans la production, ni dans l’emploi aux États-Unis, préférant faire fructifier toute cette manne dans la (seule) catégorie acceptable, “les actifs”, à l’exemple de la spéculation sur les biens et les monnaies, ou bien d’autres utilisations productives de la sorte. La répercussion ne s’est pas fait attendre sur les prix brésiliens et sur le réal qui a depuis grimpé en flèche.

    Le Brésil a contre-attaqué l’année dernière. Le réal a chuté de 24% par rapport au dollar. Le prix des biens importés s’est envolé – effet accentué par l’inflation qui a déjà augmenté de façon discontinue en 2007 pour atteindre 3,7%. En mai, elle a franchi la ligne rouge des 6,45%.

    Le point de non-retour a alors été atteint pour les 40 millions de personnes qui ont su s’extirper de la pauvreté pour constituer ce que l’on pourrait appeler les classes moyennes (et encore…) depuis le début des années 2000. Le prix des produits quotidiens a augmenté de 96% pour les tomates sur un an, 70% pour les oignons, 20% pour le riz, et 23% pour le poulet. Depuis 2008, les loyers ont grimpé de 118%. Rio de Janeiro est devenue la troisième ville la plus chère du monde.

    De son côté, l’économie est en plein dépérissement. L’année dernière, elle a pu vivoter grâce à un gain minime de 0.9%, après avoir atteint un taux de croissance de 2,7% seulement en 2011, désastreusement bas pour une nation émergente. Stagflation !

    Les villes ont alors décidé d’augmenter le tarif des bus de 6,7%, faisant passer le prix du ticket de 3 réals à 3,20 réals (1,1 euros). L’étincelle qui alluma l’incendie. Jeudi, entre 5.000 et 10.000 manifestants se sont rassemblés contre la hausse des tarifs dans les transports, incendiant un bus et brisant des vitrines. La police a répliqué par la force, tirant avec des balles en caoutchouc sur sept reporters du quotidien Folha, gazant avec plaisir des journalistes TV en train de filmer les arrestations de masse…

    Lundi [17 juin 2013], 200.000 personnes étaient dans les rues de plusieurs villes du pays : São Paulo, Rio (où ils étaient près de 100.000 selon des observateurs indépendants), Salvador, Curitiba, Belém, ainsi qu’à Brasília, la capitale – où certains des manifestants sont parvenus jusqu’au toit du Parlement afin de chanter l’hymne national avant de descendre.

    L’augmentation constante du nombre de manifestants a pris les autorités par surprise. L’élan populaire est en pleine ascension. Les réseaux sociaux jouent un rôle de premier ordre dans l’organisation de ces protestations de grande ampleur. Et les jours à venir s’annoncent tendus. Pourtant, les manifestations ne sont pas chose commune au Brésil. Certaines protestations se sont produites par le passé mais de façon sporadique, sans aucune mesure avec celles de 1992 contre la corruption du gouvernement du président Fernando Collor de Mello. Les manifestations violentes sont encore plus rares – par opposition à la violence quotidienne caractéristique de nombreux quartiers.

    Le mouvement actuel est une révolte de la jeune classe moyenne, des étudiants, des cols blancs, des passants. Bien que les tarifs de bus aient jeté le feu aux poudres, ce sont désormais la hausse du coût de la vie, les dépenses inutiles de la Coupe du monde, la corruption des élites, l’accroissement des inégalités de plus en plus criantes, le piètre état des services publics, les mesures inefficaces, et la criminalité qui sont dénoncés.

    Toute la jeunesse brésilienne” était là, écrivait un étudiant ayant pris part au mouvement. Les gens “paraissent déterminés à continuer le mouvement“. Certains vont jusqu’à faire le lien avec “l’euphorie du carnaval“. Beaucoup de participants n’ont pas prêté attention à la violence et ont considéré ces manifestations comme [pacifiques] – jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent de la réalité à la télévision. Les slogans sur les bannières ont révélé le vaste champ des préoccupations et des attentes. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire “Ci-gît une nation conformiste. Brésil, réveille-toi !” Certains casseurs ont été pris à partie par la foule. “Nous sommes le futur de la nation” figurait sur une large bannière tenue par de jeunes optimistes. Néanmoins, la corruption gouvernementale demeurait la principale cible des slogans des manifestants. “Aujourd’hui, j’ai vu mon pays changer” a écrit un homme de 38 ans participant à la manifestation de Rio. “Nous n’avons pas besoin d’un nouveau stade de football mais d’un nouveau pays“.

    Pour la classe politique, ces troubles tombent mal : la Brésil accueillera la Coupe du monde de football en 2014 ainsi que les Jeux Olympiques d’été de 2016 – des évènements conçus comme devant donner un coup de pieds aux fesses à une économie en pleine stagnation et renflouer les caisses. Tandis que le pays a englouti près de 15.000 milliards de dollars pour les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde, pourtant moins onéreuse, demeure la cible des manifestants qui subissent la hausse des tarifs de bus et qui réclament des hôpitaux et un logement abordable pas de stades clinquants.

    Mardi [18 juin 2013], le gouvernement a essayé de disperser les rassemblements avant que ceux-ci dégénèrent. Il a voulu essayer la carte du dialogue. Le maire de São Paulo, Fernando Haddad, a accepté de rencontrer les représentants des manifestants mais a refusé de céder sur la question du prix dans les transports ; quant au stade devant être payé, son budget a été revu à la baisse. La présidente, Dilma Rousseff, cible de nombreuses critiques, a admis que “Ces voix, qui contournent les moyens traditionnels de prise de parole, les partis politiques et les médias eux-mêmes, doivent être entendues . Elle n’a pas hésité à embrasser l’action de la foule en pleine ébullition : “L’ampleur des manifestations d’hier témoignent de l’énergie de notre démocratie“, a-t-elle affirmé.

    Des mots qui font office de palliatifs. Reste à savoir s’ils pourront calmer les esprits, soigner les cicatrices causées par la brutalité policière, éteindre le feu du mécontentement, maintenir l’inflation sous contrôle et rendre le coût de la vie plus abordable. Le temps nous dira s’il s’agit là d’un simple mauvais moment à passer ou bien d’un événement dont les conséquences affecteront à long-terme la septième plus grande économie du monde. En attendant, les effets de la politique monétaire de la Fed continuent à se répercuter par ricochet sur l’ensemble de la planète.

    Nous avons intentionnellement fait éclater la plus grosse bulle d’obligations d’État de l’histoire” a confessé Andy Haldane, directeur de la stabilité financière à la Banque d’Angleterre. Il était “convaincu” que l’éclatement de cette bulle allait constituer un risque. Le “retour de bâton” qui pourrait en découler serait pour lui “le plus grand risque pour la stabilité financière dans sa totalité“. Pensez à attacher vos ceintures : les secousses se font déjà ressentir partout dans le monde.

    Atlantico  http://fortune.fdesouche.com

  • J'ai discuté avec madame Taubira

    Autre témoignage surréaliste :

    "En sortant de ma journée de travail j'ai décidé de rejoindre les quelques jeunes place Vendôme qui témoignaient leur soutien à Nicolas Bernard-Buss. Après avoir essuyé un premier refus de pénétrer sur la place Vendôme côté Opéra, je coutourne pour tenter de pénétrer côté Tuileries. Arrivé à l'angle rue de la Paix - rue saint Honoré, j'avance d'un pas décidé, franchis le cordon des gendarmes mobiles en leur agitant mon badge de travail qui me sert alors de sésame et m'offre l'accès à la place quasi déserte ...

    Pendant toute la durée de la manifestation qui se déroulait aux abords de la place, j'étais donc derrière les rangs des gendarmes mobiles, bénéficiant d'un terrain d'observation assez exceptionnel ! De façon assez incroyable, je suis resté au milieu des forces de l'ordre pendant toute la soirée et j'ai pu ainsi assister à l'arrestation de 2 jeunes gens, qui ont été trainés sans ménagement à l'intérieur du "dispositif" et sans raison apparente. Il apparaît assez clairement que ces 2 jeunes ont été arrêtés pour le principe et sans fondement. Alors que l'un d'entre eux téléphonait, son téléphone lui a été arraché des mains par un des responsables de forces de l'ordre, probablement sous-préfet à en juger sa casquette aux feuilles de chêne. Ils ont ensuite été chargés dans le "panier à salade". Un bus escorté par deux motards pour deux jeunes gens pacifiques ...

    Une fois les 2 jeunes embarqués, j'ai été témoin d'une scène ahurissante. Grâce à mon badge autour du cou et mon air assuré, les forces de l'ordre ne semblaient aucunement se soucier de ma présence. Je me suis rapproché du commissaire et des chefs de section et j'ai alors entendu le commissaire donner des instructions à un gendarme mobile pour témoigner à charge contre les jeunes interpellés ! Quelques minutes après, alors qu'il s'apprêtait à monter en voiture, je suis allé à sa rencontre et lui ai demandé s'il avait donné des consignes claires pour "charger" le cas des deux manifestants, tout en donnant l'impression qu'il aurait eu raison de le faire. Il commença à répondre puis s'interrompit, suspicieux, en me demandant mon identité. Je me suis alors présenté comme membre du service de sécurité du Ministère de la Justice ... ce qu'il avala sans trop de problème avant de rentrer dans sa voiture sans rien vérifier.

    Peu avant 22h, voyant que la manifestation touchait à sa fin, je décidai de rentrer vers l'Opéra en traversant la place encore bouclée. Quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir au loin, devant le porche du ministère, Christiane Taubira en personne ! Je me dis que jamais pareille occasion ne se représenterait. Je traverse la place vers le ministère d'un pas décidé, passe devant 2 gendarmes mobiles en agitant une fois de plus mon badge sésame, me rapproche de Mme Taubira l'air de rien, comme si je me joignais au rapport qui était en train d'être fait à le Garde des Sceaux par un petit chef qui essayait de se faire mousser auprès du Ministre ... Il se scandalisait de l'attitude du député Jen-Frédéric Poisson venu saluer les manifestants, "acte honteux qui déshonorait la République" !

    Je me suis alors immiscé dans leur discussion, l'air de rien, comme si j'étais membre de l'équipe de sécurité, faisant un commentaire sur le dispositif policier. Nous étions très peu nombreux, 5 ou 6. S'en est alors suivi une discussion à battons rompus, un véritable débat avec Mme Taubira sur le sujet de la loi. De façon totalement surréaliste, elle et moi avons discuté pendant près de 15min sur le mariage homosexuel. Nous avons échangé de nombreux arguments sous l'oeil un peu ahuri des 3 gendarmes et du service de sécurité du Ministre. Il serait trop long de narrer tous les détails de cet échange. Toutefois un élément me semble particulièrement intéressant. Après quelques minutes, Mme Taubira me demande d'un air exaspéré, mélé d'une pointe d'inquiétude : "Quand allez-vous donc vous arrêter ? Dans 10 ans, dans 20 ans, vous manifesterez encore ?" Cela témoigne du côté totalement désemparé de ce gourvernement, pris de court par un mouvement qui ne semble pas se fatiguer, bien au contraire.

    Au milieu de notre conversation, une des personnes, manifestement membre de la sécurité de la Ministre, me demande "Mais qui êtes-vous Monsieur ?" ce à quoi je réponds "Je suis citoyen français et discute avec Madame la Garde des Sceaux, ce qui n'est pas encore considéré comme répréhensible sur le territoire national". Au fur et à mesure, la tension montait mais nos échanges restaient parfaitement courtois. En me précisant que sa journée de travail n'était pas terminée, elle m'a finalement invité à la quitter ce que j'ai fait après l'avoir remerciée de cet échange.

    On me fit raccompagner par deux gendarmes mobiles. Au bout de quelques mètres, l'un d'eux me demande mon identité. Je lui demande alors pour quel motif ; il me répond qu'il n'a pas à se justifier, ce que je conteste. Il réplique qu'il peut très bien procéder à un relevé d'identité si il a un mandat du procureur ou si il est avec un commissaire de police. Je lui demande alors de me montrer le mandat du procureur ... Il me demande de le suivre et m'emmène vers une fourgonnette où il me fait patienter sous solide escorte. Il m'annonce qu'ils sont allés chercher un commissaire de police. Je leur fait part de mon étonnement devant le ridicule de la situation : discuter courtoisement avec Madame la Garde des Sceaux serait un motif de contrôle d'identité ?! Après une bonne dizaine de minutes, ils finissent par me relâcher et me raccompagnent à l'extrémité de la place Vendôme."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Discours d’un avocat lors de la manifestation lyonnaise de soutien à Nicolas, prisonnier politique

    Dimanche dernier, en soutien à Nicolas :

    « Chers amis, je prends la parole devant vous au nom des avocats qui défendent les manifestants, et je m’adresse surtout aux plus jeunes.

    Quand la police use de la violence pour interdire ou disperser des manifestations pacifiques,

    Quand on est condamné pour ses idées et non pas pour des faits répréhensibles,

    C’est que l’Etat de droit glisse peu à peu vers un Etat totalitaire.

    La lâcheté d’une certaine police qui tape et qui bâillonne,

    Le zèle de ces petits juges aux ordres qui condamnent et qui emprisonnent,

    Sont le signe d’un pouvoir politique arrogant et devenu illégitime.

    ALORS OUI, c’est en résistance qu’il faut entrer :

    • résistance des mots : le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme, quoiqu’en dise une loi scélérate,
    • résistance des idées : l’idéologie du genre doit être combattue avec la plus grande énergie,
    • résistance en actes et résistance des cœurs aussi.

    C’est tout cela à la fois, la résistance :  

    • des familles,
    • des mères veilleuses,
    • des élus municipaux,
    • des veilleurs,
    • de Nicolas et de la jeunesse de France.

    Alors, puis-je vous suggérer quelques recommandations pratiques ?

    Si vous êtes coursés : courrez, courrez vite : il n’est pas illégal de courir devant un gendarme déguisé en scarabée. Et puis filmez, filmez encore, filmez toujours : les preuves collectées sont alors incontestables.

    Si vous êtes placés en garde-à-vue :

    • exigez toujours la visite d’un avocat et celle d’un médecin,
    • niez les faits erronés et les accusations gratuites,
    • préférez la vérité au mensonge, même au poste de police,
    • et si c’est trop dur de parler ou si l’on vous presse de dénoncer vos camarades : résistez par le silence et les sourires.

     Et toujours, défendez-vous de la violence, car ils n’attendent que cela : vous accuser de violence. Ils ne cherchent que ça : vous condamner pour violence. Or, la résistance, ce n’est pas la rébellion ! La rébellion c’est la violence, et la violence c’est eux :

    • violence faite aux enfants dans ces attelages de même sexe,
    • violence faite aux jeunes manifestants tabassés et gazés,
    • violence faite à la Famille,
    • violence faite à notre liberté de conscience.

    Chers amis, vous êtes les héritiers d’EPAGATHUS, ce jeune citoyen romain et lyonnais qui s’est élevé contre un pouvoir totalitaire pour défendre les faibles et les petits.

    VOTRE COMBAT EST NOBLE ! Comme Epagathus, comme Nicolas : NE LÂCHEZ RIEN !!! »

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Les Veilleurs debout devant le ministère de l’inJustice

    Une nouvelle forme de protestation vient de voir le jour en l’espace de quelques heures : les Veilleurs debout. A l’instar de ce qui se passe en Turquie, nuit et jour, des objecteurs de conscience se relaient - de manière statique mais parfaitement déterminée -, pour marquer leur opposition à la loi Taubira et la libération de Nicolas devant des bâtiments hautement symboliques (ici le ministère de la Justice, place Vendôme). La police tente de faire barrage à ces initiatives spontanées en obligeant les citoyens à quitter les lieux sans réelles motifs.


    A lire un entretien exclusif des initiateurs sur le site de Nouvel Arbitre ainsi que de multiples témoignages sur le Salon Beige.

    http://www.france-courtoise.info/

  • Première victoire des Veilleurs Debout

    Malgré les nombreuses pressions policères et arrestations abusives, les Veilleurs Debout remportent une première victoire : Un élu de la république, Monsieur Dupont-Aignan, découvre le 2 Poids / 2 Mesures. On peut tout de même se demander ce qu'il faisait ces six derniers mois...


    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/