Tribune de Louis Tode.
Les médias semblent délaisser l’affaire Clément Méric. Ils ont fait leur travail, mais la manipulation médiatico-politique a-t-elle pris ? Rien n’est moins sûr. Le public s’est-il laissé prendre dans les filets des élucubrations du ministre de l’Intérieur ? A force de s’entendre rabâcher toujours les mêmes rodomontades, il finit par sortir de sa torpeur. De-ci de-là, des réactions se manifestent, surtout sur internet, mais aussi, parfois certes d’une façon timide, dans la grande presse. Polémia a reçu d’un correspondant un historique des dissolutions, armes chéries de la démocratie depuis 1936 (*). En quoi ont-elles empêché la reconstitution des dissolus ? Louis Tode fait part de ses réflexions. (**)
Polémia
Il est actuellement question de la mort d’un militant d’extrême gauche dans une bagarre à Paris. Les circonstance de cette tragique nouvelle semblent pour le moins floues : qui a agressé qui ? Qui a provoqué le premier ? La mort est elle la conséquence d’une chute due à de la légitime défense ? Le gouvernement et les médias ont déjà choisi leur camp : des méchants d’extrême droite ont attaqué des gentils d’extrême gauche… Partant de là, la solution est simple : le méchant est d’extrême droite, donc votons pour la dissolution de groupes dont il serait proche ! Bien pratique finalement cette agression… Et si cette fameuse « dissolution » dont dispose le gouvernement en place (de gauche comme de droite) n’était qu’un instrument dont il se servait régulièrement pour régler ses comptes, de manière légale et sans violence, à des groupes idéologiquement gênants ?
Nous nous souvenons tous de la dissolution des ligues des années 1930, dont la masse, la puissance de feu, l’organisation représentaient réellement un danger pour une république vacillante. Depuis, cette menace de la dissolution a maintes fois été brandie, voire mise à exécution, pour des groupes dont on se demande s’ils peuvent être comparés, par leur nombre, à cette marée humaine mettant en péril un régime en 1934.
En 1968, le gouvernement dissout le mouvement Occident en raison d’affrontements suite à un meeting de ce dernier ; affrontements qui ont été provoqués par l’attaque de l’extrême gauche des participants à ce meeting. Communistes et pouvoir, déjà main dans la main.
Bien plus tard devait suivre une décennie de menace de dissolution à l’encontre des mouvements patriotes : en 2002 Jacques Chirac décide de dissoudre Unité Radicale, dont faisait partie Maxime Brunerie, groupe avec lequel il avait, semble-t-il, déjà pris quelque distance, mais peu importe : oublions la responsabilité individuelle, autant dissoudre tout le groupe. Plus c’est gros, plus ça passe ; si l’homme avait appartenu à une Amicale bouliste, peut être celle-ci aussi y serait passée.
En 2005, le premier ministre Dominique de Villepin menace de dissoudre les Jeunesses Identitaires, pour quelques histoires de bagarres à droite et à gauche, comme il en existe des centaines tous les jours en France. Quelques années plus tard, en 2012, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls soumet à son tour le projet de dissolution de Civitas, mouvement politique catholique manifestant contre le mariage entre personnes de même sexe, en raison de « violence contre les Femen » : rappelons que ces militantes féministes manifestant seins nus avaient attaqué la manifestation de Civitas à coups de bombes lacrymogènes et de slogans insultants. Comme en 1968 avec Occident, l’agressé devient le méchant agresseur, et il faut le dissoudre, comme… en juin 2013, avec cette bagarre opposant nationalistes et gauchistes : ces derniers semblent être les agresseurs (l’enquête le confirmera) mais dans leur rang se trouve une victime : sus à l’extrême droite ! Ce sont eux les méchants, il faut les faire taire ! On voit bien le résultat de leurs propos nauséabonds, racistes, antisémites, homophobes !
Que sont devenues les grandes valeurs démocratiques de tolérance, de démocratie, de respect, d’ouverture, de volonté de ne pas faire d’amalgame ? Car quand bien même le nationaliste serait l’agresseur, est-ce rationnel de faire un amalgame avec tous les nationalistes ? Dissoudre un groupe parce qu’un des sympathisants aurait commis un crime ? Dans quel pays sommes nous ?
La dissolution est une arme politique : ceux qui ne pensent pas comme le régime en place doivent le savoir :
À t on dissout les Verts suite à la tuerie de Nanterre ? A t on dissous l’extrême gauche suite aux crimes d’Action directe ? A t on dissout les mouvements musulmans suite aux actes terroristes et à Mohammed Merah ? A t on dissout le CRIF suite aux débordements de la Ligue de défense juive ? A-t-on dissout le Parti socialiste suite aux agissements de DSK ou de Jérôme Cahuzac ?
Droite et gauche s’accordent pour harceler juridiquement les patriotes, montrant ainsi qui sont les vrais rebelles, car comment expliquer alors que quelques groupes représentant quelques milliers de personnes pourraient faire trembler le régime ?
Il est temps de s’interroger sur la solidité de ce régime, et de se rendre compte que, pendant tout ce temps l’extrême gauche, elle, peut dormir sur ses deux oreilles et ses subventions.
Louis Tode, 12/06/2013 http://www.polemia.com
Notes :
(*) Affaire Clément Méric et la loi de 1936
(**) Après la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric, le gouvernement a promis la dissolution des groupuscules d’extrême droite auxquels sont affiliés ses agresseurs. Mais selon un sondage paru vendredi, 67% des Français jugent cette dissolution inefficace. C’est en tout cas ce que révèle un sondage CSA/Atlantico publié vendredi. Ainsi, 29% des sondés considèrent que la dissolution des groupuscules extrémistes n’est pas du tout une mesure efficace pour lutter contre les violences et 38% d’entre eux jugent que la mesure est peu efficace. La mesure semble tout particulièrement inefficace aux sympathisants de droite (78%) et aux sympathisants du Front National (75%). (MY TF1 News – 14/06/2013)
Image : Les jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule menacé de dissolution par le premier ministre. – crédit ph LCI
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« Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes
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Alix, 20 ans, à Manuel Valls : « Je me suis décidée à entrer en résistance »
Lettre ouverte à Manuel Valls :
Monsieur le Ministre,
Avec quelques 200 jeunes, et comme plusieurs centaines de personnes depuis quelques mois, j’ai été embarquée, ou plutôt raflée, par vos forces de l’ordre, le soir du 26 mai, près de l’esplanade des Invalides.
Mon crime ? Être restée paisiblement chanter et discuter avec quelques amis avant de vouloir quitter les lieux vers 22 h. Pour ce délit de la pire espèce, 23 h de garde à vue.
Je souhaiterais comprendre, Monsieur le Ministre, pourquoi plus de deux cents jeunes, pour la plupart pacifiques, furent placés cette nuit en garde à vue, alors qu’une vingtaine seulement de hooligans, véritables casseurs provoquant en quelques heures plus d’un million d’euros de préjudice lors du rassemblement le 13 mai au Trocadéro, furent arrêtés.
Quelles vitrines brisées, combien de voitures brûlées, en cette journée du 26 mai alors que des centaines de milliers de manifestants défilaient dans les rues ? [...]
La suite sur NdF http://www.actionfrancaise.net
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31 ANS d’avortement, 7 millions de morts (archive 2006)
Votée en dernière lecture par les députés à la veille de Noël 1974, la loi dite loi Veil, tolérant le génocide des bébés à naître non désirés, fut promulguée le 17 janvier 1975. Voilà exactement trente et un ans que notre vieux pays chrétien a commencé sa descente dans la barbarie. En ce sinistre anniversaire, le cri d’autant plus étourdissant qu’il est silencieux de 7 millions d’enfants exclus monte vers les Français installés dans la vie. Nos politiciens de droite et de gauche, nos « intellectuels » médiatiques, nos ligues de vertu républicaine s’évertuent à étouffer cette plainte lancinante, mais au fond du pays réel, plus nombreux qu’on ne le pense sont ceux qui l’entendent et qui ne se résignent pas à une catastrophe nationale.
Leur volonté de ne pas se laisser intimider par le « politiquement correct » se montrera à Paris ce dimanche 22 janvier par une grande manifestation regroupant les onze associations qui constituent le Collectif Trente ans ça suffit.
Au même moment ce même collectif lance son Livre blanc de l’avortement en France ñ un livre à lire et surtout à faire lire de toute urgence, car il anéantit en moins de 150 pages tous les mensonges dont la culture de mort (pour reprendre la douloureuse expression de Jean- Paul II) ne cesse de se nourrir. C’est pourquoi ce livre de combat est aussi un livre au service de ce qu’il y a de plus réel, de plus pacifique, de plus chargé d’espérance en ce monde et dans l’autre : la vie !
Mensonges meurtriers
Le mensonge a commencé dès 1974-75 quand des statistiques volontairement faussées ont gonflé le chiffre des avortements alors clandestins pour mettre l’opinion en condition. Le mensonge continue aujourd’hui dans le sens inverse : pour ne pas affoler l’opinion, on avance 206 000 avortements par an, alors que beaucoup de ces actes « médicaux » (sic) échappent au recensement. D’où l’estimation plus plausible entre 220 000 et 250 000.
Or, par la brèche grand’ouverte de 1975, se sont engouffrées d’année en année d’autres lois toujours plus mortifères qui rendent le meurtre plus « propre » et plus confortable (RU 486, avortement à domicile....) et qui érigent le forfait en « droit » et la défense des bébés en danger en « délit ». Le Livre blanc déroule ce macabre historique.
Mensonger est aussi le silence qui recouvre les conséquences physiologiques et psychologiques de ce que l’on nomme pudiquement « l’IVG » : dépressions nerveuses, suicides, cancer du sein, séparations ou divorces, troubles chez les enfants « survivants »…
Mensonge encore : celui qui prétend par l’éducation sexuelle et par la contraception diminuer les risques d’avortement. En vérité ces trois moyens d’action sont complémentaires et s’enchaînent dans un même objectif : réduire le sexe à une mécanique du plaisir, dissocier toujours plus amour, sexualité et procréation. Et ce, dans le refus éhonté des enseignements, non seulement de la religion catholique, mais aussi du judaïsme, de l’islam, et même du bouddhisme.
Mensonge toujours, celui des partisans de l’adaptation de la loi aux mœurs. En fait il s’agit pour eux de « changement de société » (comme s’en flatte le Planning familial). « L’avortement est un acte révolutionnaire », déclare le Livre blanc, ajoutant : « Aucun acte ne peut blesser davantage celle qui le fait ni, avec elle, bouleverser plus profondément la société. La femme, c’est l’enfant, la tendresse, le foyer, la permanence. »
Ainsi se dégage la véritable « idéologie » de ces faux apôtres : une « religion » qui refuse l’Incarnation et rejette l’Église, - une « philosophie subjectiviste » (ma vérité à moi...) - une « morale individualiste », dont les mots d’ordre sont « tolérance, hédonisme et utilitarisme » (ce qui engendre une « injustice » flagrante contre les défenseurs de la vie), - une « culture » fondée sur le mensonge, la confusion babélique et la « distorsion des mots » (ainsi le refus de donner un statut à l’embryon, que l’on peut dès lors utiliser et manipuler comme un « matériau »…) Ce « terrorisme intellectuel » va de pair avec une « politique laïciste » et engendre « vide démographique » et « vide économique » .
Le rejet du réel
Ce Livre blanc, auquel ont collaboré, entre autres, le docteur Xavier Dor, Michel Berger, Michel Raoult, le docteur François Volff, le professeur Marie-Pauline Desware, n’est en rien la réaction haineuse de quelques empêcheurs de forniquer en rond. Il respire la vie, la vraie, comme le prouve l’exposé d’une politique fondant l’organisation de la société sur la primauté du respect de la vie innocente, qui est une condition du bien commun : « Les atteintes actuelles à la vie humaine innocente naissent d’un système normatif abstrait qui, pour assurer l’émancipation individuelle, ne cesse de rejeter le réel. Elles nuisent gravement à la légitimité de nos gouvernants condamnés à créer une morale de plus en plus déconnectée de ce réel. »
Un tel ouvrage est une œuvre de salut public à brandir à la face de nos politiciens. Il est temps d’arrêter la plus démentielle des entreprises humaines qui est le complot contre la vie.
Michel FROMENTOUX L’Action Française 2000 du 19 janvier au 1er février 2006
* Livre blanc de l’avortement en France. Éd. Pierre Téqui, 144 pages, 8 euros. -
Les Etats-Unis admettent qu’Israël arme et entraine un groupe terroriste contre l’Iran
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Depuis qu'il y a la mosquée, le quartier est invivable
A Béziers. Des voisins, installés dans la rue depuis des années, se plaignent :
"Si nous réagissons de la sorte, c’est parce que cette rue tranquille est devenue infernale à vivre. Nous avons été agressés verbalement, insultés, menacés de mort. Nous n’en pouvons plus. Il faut que l’on trouve une solution pour que nous puissions quitter ce quartier."
Des plaintes ont été déposées auprès du commissariat.
"Nous ne pouvons pas rentrer dans notre garage. Ou nous sommes empêchés d’en sortir. Leurs véhicules sont sous nos fenêtres, moteurs tournants. Il faut s’enfermer, même quand il fait chaud. Le quartier est devenu invivable. Nous voulons vendre, mais notre maison a perdu toute sa valeur depuis que la mosquée est là."
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La queue de Léviathan (Lettre à un jeune résistant, 1ère partie)
Je m’adresse à toi jeune résistant. Toi qui viens de te découvrir des ressorts que tu ne soupçonnais pas.
Lorsque pour la première fois tu as discerné, venant à toi, les fantasmes irréels et insupportables de quelque chose dont tu ne soupçonnais pas l’étendue, ta résistance a commencé. Intellectuelle d’abord, elle est devenue morale lorsque tu as rencontré la méchanceté et la bêtise. Alors tu es devenu Veilleur, tu t’es fait Campeur, tu as tapissé les murs de ta ville aux couleurs de ce que tu sais être la Vérité.
Quelques mois plus tard. Tu as laissé surgir du fond de toi la force, celle qui dit « Non », celle qui s’oppose, celle qui affronte et refuse. Insolent, tu as bravé les interdits en secouant des barrières ou enchaîné sur les avenues de la capitale. Jeune et impétueux, tu as parfois laissé ton cœur exprimer sa rage face aux boucliers et aux matraques, n’ayant plus peur de la garde à vue et de ce qui pourrait surgir.
Il est exaltant ton visage rougi par l’enthousiasme, avec ses yeux larmoyants, son front tuméfié et ses lèvres sanguinolentes ! Et pourtant ça n’est pas ce que je souhaite voir.
Jeune résistant, je crains pour toi. Tu viens de marcher sur la queue de Léviathan tout en serrant sa gorge. Je crains pour toi face à ce monstre à sang froid. Je crains que pris par ta fougue tu oublies que pour lui, tu n’es rien. Je crains qu’il ne fasse qu’une bouchée de toi. Il a commencé à montrer ces dents et tu ne les as pas vues, alors que je les sais prêtes à te briser. Léviathan ne se laisse pas abattre si facilement
Tes gardes à vue, le gaz que tu inhales, les coups qui te scandalisent… ne sont que l’application de sa règle. Pour lui, tout cela est normal, Tu n’as vu que la queue de Léviathan. Et ce bout ne te laisse pas imaginer ce qu’il peut y avoir derrière.
Abattre ou dompter Léviathan n’est pas le travail d’un jour. Il faut du temps pour l’affaiblir et le contraindre. Pour enfin lui faire rendre gorge. C’est de cela que je voudrai t’entretenir.
Prends garde à toi. Tu ne sais pas à quoi tu t’attaques. Fixe-toi des objectifs moindres mais réalisables. Amènes à ton combat petit à petits ceux qui vivent sur ton coin de terre. Donne à ton action une portée immense. Ebranle les structures sans en avoir l’air. Et surtout, sors de ton cadre pour aller voir ce qui se passe ailleurs. Engages toi dans des actions sociales. Autant que ton militantisme, elles te porteront et te forgeront. Et enfin, demain, quand le temps sera venu et que nous le saurons, nous porterons tous l’estocade à l’anti-Homme.
En attendant ce jour, je te croiserai avec joie dans les rues de nos villes ou sur les chemins de nos campagnes. Et nos cœurs se reconnaîtront parce que nous avons le même amour de la vérité.
Noverim te http://www.printempsfrancais.fr
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[Vidéo] Delanoë, vers la dictature gay ?
Tous les matins, il fait mourir de rire les auditeurs (et ses collègues) d’Europe 1 dans « La revue de presque ». Seulement voilà, l’imitateur Nicolas Canteloup, sans doute un poil trop audacieux, commence à dépasser les bornes — repeintes en rose — du politiquement correct. « Victime » de l’humoriste, le maire de Paris jugerait, d’après L’Express, son imitation « homophobe et caricaturale ».
En même temps, qualifier une imitation de caricaturale, c’est dire qu’un antifa est « radical ». Philosophiquement, on n’avance guère. Quant au côté « homophobe », ce qui en 2013 veut presque dire « nazi », n’exagérons pas : Canteloup ne fait que forcer le trait un peu folasse de sa majesté Bertrand. Pas de quoi fouetter un gay.
Mais que voulez-vous, la liberté d’expression, dont le champ se rétrécit à vue d’œil, peut encore perdre une petite parcelle de terrain.
Évidemment, devant le mini-buzz causé par cette déclaration, Bertrand Delanoë a rapidement fait une mise au point dans les médias : non, il ne se plaindra pas auprès de la direction d’Europe 1. Ce mercredi, l’entourage du maire de Paris a infirmé à 20 Minutes l’information de L’Express. [...]
Joris Karl - La suite sur Boulevard Voltaire
Avec La Faute à Rousseau
"Tu l’as voulu, Georges Dandin !..." : puisque Delanoë n’aime pas l’humour de Canteloup, voire pense peut-être à le "faire taire", régalons-nous de son imitation...
...écoutons-la, diffusons-la, faisons en sorte qu’on en parle le plus possible, puisqu’ "on" ne voudrait plus qu’il parle ; et, puisqu’ "on" cherche à étouffer cette voix, faisons en sorte qu’on l’entende au maximum...
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“Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille”, Renaud Camus
Comment avez-vous perçu les réactions de la classe politique et des médias à l’annonce de la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric ?
Comme de la farce greffée sur de la tragédie, ce qui doit être la définition du mélo, non ? Mélenchon est notre Robert Macaire, il ressuscite le boulevard du Crime. Évidemment, par curiosité, on aurait aimé voir ce qui se serait passé si, trente secondes plus tôt ou trente secondes plus tard, un poing « antifa » avait renversé et tué malencontreusement un pauvre jeune « fa ». En tout cas, c’est bien la première fois que les belles âmes de gauche, et celles de la droite remplaciste, daignent verser des larmes sur la mort d’un p’tit gars bien de chez nous, tué par un immigré (1). N’était le chagrin qu’on éprouve de cette mort idiote, on se réjouirait presque de voir ça…
[…]
De toute façon, les violences skinhead et antifa, qui font un mort tous les dix ans et qui affolent si fort le gouvernement, sont une douce plaisanterie auprès de la violence encapuchonnée, qui gâche quotidiennement la vie de la moitié de la population, attaque les trains, fait régner la terreur dans les rames, pratique le nettoyage ethnique dans les quartiers, abolit les confins entre grand banditisme et guérilla urbaine, arrache à la République des pans entiers du territoire et, par sa haute main sur l’économie parallèle, contribue à l’hébétude générale presque aussi efficacement que ne le font l’école et son enseignement de l’oubli, l’industrie culturelle et l’imbécillisation programmée, la ruquiérisation des esprits. Ah oui, Serge Ayoub, voilà vraiment un adversaire à la taille de Manuel Valls ! Marseille et le 9-3 peuvent dormir tranquilles, leur indépendance n’est pas menacée !
[…]
Quand on étudiera la situation présente de la France, dans deux ou trois siècles, […] ce qui importera sera de savoir qui s’est dressé contre la substitution ethnique, le Grand Remplacement, le changement de peuple, la conquête musulmane, et qui y a collaboré par bêtise, par inconscience, par lâcheté ou par intérêt. Remplacistes et antiremplacistes sont dans tous les camps, même s’il faut reconnaître que, pour le moment, les premiers sont plutôt à gauche, ce qui est un comble si l’on veut bien songer à ce que promet le Grand Remplacement, et les seconds plutôt à droite.
Faut-il dissoudre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ?
À mon avis, il serait plus courageux, politiquement, de dissoudre l’Union Racaille ou le Mouvement des Jeunesses Sensibles. Ils sont dix mille fois plus violents, ils font au quotidien infiniment plus de dégâts et la peur qu’ils inspirent affecte bien davantage la vie des gens.Renaud Camus
Source et article complet sur Boulevard Voltaire.
(1) Note de Novopress : Estaban Morillo qui a fait cette rixe avec Clément Méric, est né en Espagne d’une mère française et d’un père espagnol.
Crédit photos : DR.http://fr.novopress.info
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L'homo-hérésie
De Jeanne Smits dans Présent :
"Le pape François, lors d’une conversation à bâtons rompus avec l’équipe dirigeante de la CLAR (Confédération latino-américaine des religieux et religieuses) le 6 juin, a fait quelques déclarations explosives qui ont été consignées de mémoire par les participants et rapportées sur le site progressiste reflexionyliberacion.cl. Au cours de la rencontre, très décontractée – le pape était au milieu de ses visiteurs pour leur parler « comme un simple frère », ont-ils dit – il a évoqué l’existence d’un « lobby gay » au sein de la curie.
« Dans la curie, il y a des gens saints, en vérité, des gens saints. Mais il y a aussi un courant de corruption, il y a cela aussi, c’est vrai… On parle du “lobby gay”, et c’est vrai, il est ici… Il faut voir ce que nous pouvons faire… »
[...] On évoquait l’existence de réseaux gays à propos du rapport remis en février à Benoît XVI après l’enquête menée par trois cardinaux à la retraite, à sa demande : Julian Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi. Le premier d’entre eux l’aurait évoqué avec le pape en octobre dernier, parlant d’un « réseau transversal uni par l’orientation sexuelle ». [...]
A l’heure où la France découvre le niveau qu’atteint la persécution politique, légale, policière et judiciaire à l’égard de ceux qui ne partagent pas l’« homo-hérésie », on comprend un peu mieux l’insistance de certains cardinaux romains à dire que la défense de la vie et de la morale naturelle pourraient bientôt conduire ses protagonistes vers une forme de martyre, voire au martyre. [...]
Cette forte préoccupation affirmée par certains princes de l’Eglise, et les actes posés par Benoît XVI durant son pontificat dans le cadre du scandale des prêtres pédophiles, donne à tout le moins une idée de la puissance des lobbies de la culture de mort.
Quel rapport ? direz-vous. Un début de réponse est donné par un prêtre polonais qui a enquêté longtemps sur ce qu’il appelle le « lobby gay » dans l’Eglise, et il établit d’emblée le lien entre la présence de clercs homosexuels et l’affaire des prêtres pédophiles, en notant que 80 % des affaires concernent des relations avec des garçons pubères ou adolescents : l’éphébophilie, qui est une variante de l’homosexualité masculine. Et il note que cet aspect du scandale a été largement passé sous silence. C’est lui, le P. Dariusz Oko, qui témoignait dans une interview à la presse italienne traduite et citée par benoit-et-moi.fr, de l’existence de cette « homo-hérésie » soutenue par un important groupe de théologiens « qui rejettent l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité », n’acceptant pas « que la tendance homosexuelle soit un trouble de la personnalité ». Et d’ajouter que certains théologiens, à l’abri de leur chaire dans des universités catholiques, enseignent sans encombre l’idéologie du genre.
L’animatrice du site benoit-et-moi faisait alors le rapprochement entre cette interview publiée dans la presse italienne le 21 décembre dernier et les vœux de Noël de Benoît XVI qui, peu de jours plus tard, dénonçait « l’attaque, à laquelle nous nous trouvons exposés, contre la forme authentique de la famille composée du père, de la mère et des enfants ». Il visait explicitement l’idéologie du genre, le « “gender” (…) présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un fait originel de la nature que l’homme doit accepter et remplir personnellement de sens, mais un rôle social que l’on décide de façon autonome », disait Benoît XVI. « A cette occasion, les observateurs les plus attentifs ont souligné que les paroles vibrantes de Benoît XVI étaient adressées aussi à l’intérieur de l’Eglise, à l’intérieur même de la curie », notait benoit-et-moi.
Une longue étude du P. Oko sur l’étendue et la puissance du lobby gay au sein même de l’Eglise a été publiée en polonais l’an dernier et traduite intégralement sur le site anglophone lifesitenews.com en février [...].
Homo-hérésie ? Le mot me semble bien choisi : il s’agit d’une déviance par rapport à un enseignement fondamental de l’Eglise sur la nature humaine et sur la manière dont l’homme fut créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est bien un faux dogme qui s’est installé, assorti d’un blasphème punissable par le « bras séculier » : naguère, c’est l’activité homosexuelle qui était considérée comme déviante et éventuellement passible de sanctions, aujourd’hui « l’homophobie » est l’objet d’un opprobre si possible plus grand encore et elle est devenue à la fois socialement inacceptable et pénalement réprimée dans de nombreux pays.
Le P. Oko répertorie de nombreux prélats qui ont été écartés pour cause de pédophilie ou d’éphébophilie homosexuelle, ainsi que d’autres qui ont « couvert » ces activités de la part du clergé dont ils avaient la responsabilité. Mais plus encore, il pointe les difficultés et les empêchements à l’action qui ont assuré une forte impunité aux coupables d’abus de jeunes dans certains pays et dans certaines congrégations, explicables seulement, selon lui, par l’existence, non seulement d’un lobby mais d’une « homoclique » ou d’une « homomafia ». [...] La décision de Benoît XVI de refuser l’accès à la prêtrise et même aux séminaires aux hommes ayant des tendances homosexuelles montre qu’il a pris la mesure du problème, et la résistance à ses décisions – le P. Oko cite des jésuites américains – montre la force du réseau homosexuel. [...]"
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Mariage gay : Manuel Valls met la pression sur les maires et les Préfets
Exclusif. Alors que de nombreux élus se demandent comment ils pourront exercer leur « liberté de conscience » pour ne pas célébrer de mariages homosexuels - François Hollande l’avait promis devant l’association des maires de France (AMF) avant de se rétracter sous la pression du lobby LGBT-...
...le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, vient d’envoyer une circulaire aux Préfets, intitulée « conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil ». Pour leur indiquer comment faire face à ces refus.
La circulaire, que Valeurs Actuelles a pu consulter, est à la fois étonnante et brutale.
Avant de rappeler que les maires refusant de célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe s’exposent à des poursuites pénales (5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende), le ministre écrit que « le juge des référés peut donner injonction au maire de procéder à la célébration sans délai, éventuellement sous astreinte ». Ce n’est plus la « liberté de conscience » qui est cette fois mise en cause dans le paragraphe mais bien la liberté individuelle du maire ou de ses adjoints qui seront obligés, sous la contrainte s’il le faut, de célébrer un mariage entre personnes de même sexe. Comme si ce n’était pas suffisant, le ministre de l’intérieur précise que « le refus de célébrer un mariage par le maire (…) peut constituer (…) une atteinte grave portée à une liberté fondamentale ».
Les préfets, arbitres du mariage gay
Enfin, et ce sont les plus lignes les plus sévères, Manuel Valls évoque la possible révocation par décret en conseil des ministres des élus récalcitrants. Ce qui pose de réelles questions sur le fonctionnement de la démocratie : que se passe-t-il si tout un conseil municipal est révoqué ? Cette situation serait inédite. Le ministre l’indique clairement aux Préfets, il suivra personnellement cette affaire : « je vous demande de me tenir informé, des situations dans lesquelles certains officiers d’état civil refuseraient de célébrer des mariages entre personnes de même sexe ».
Ci-dessous des extraits de la circulaire adressée le 13 juin par Manuel Valls aux Préfets.
Merci à Valeurs Actuelles