Considérations sur la violence suscitée par la loi Taubira
Apparemment le consensus pour condamner les violences est général. Pourtant on se souviendra de la parenté de « violence » et de « vie », les deux mots ayant la même étymologie : « bios »". D’ailleurs violentia chez les Romains voulait dire « force » (la vertu de force) et non brutalité excessive. Et la force de la réaction au mariage homo a surpris tout le monde, y compris ses organisateurs. Ceux qui appelaient à la manifestation des indignés ne s’attendaient pas à cette indignation-là...
On se souviendra encore, comme l’ont montré la plupart des philosophes de l’histoire, que la violence est au fondement de tout ordre nouveau : aucun régime dans le monde ne s’est institué sans violence.]On se souviendra encore, comme l’ont montré la plupart des philosophes de l’histoire, que la violence est au fondement de tout ordre nouveau : aucun régime dans le monde ne s’est institué sans violence.
Dès lors, comment interpréter les incessants discours sur la violence que l’on attribue aux adversaires du "mariage pour tous" ?
« Sommes-nous en 1789 ? » titre Le Point en couverture. Les années 30, mai 68 sont les références des hebdomadaires pour interpréter la situation. Le député UMP Philippe Gosselin parle « d’incitation à la guerre civile ».
De François Hollande à Frigide Barjot on dénonce presqu’unanimement la violence des opposants incontrôlés au « mariage » pour tous.
Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a quant à lui parlé de « groupes fanatisés, de groupes fascisants, devant être fermement condamnés ». Rodomontade du rhéteur de meetings ? Oui certainement, mais les plus anciens perçoivent que cette rumeur de révolution ressemble à celle de 1958, de 1961 et de 1968.
Sans doute, les observateurs avisés ont remarqué que la comparaison « un mai 68 à l’envers » est contredite par le caractère pacifique des manifestants. Comment se fait-il que des manifestations qui soulèvent des millions de participants, enfants, jeunes, couples et vieux, que dans une effervescence qui s’amplifie depuis des mois, il y ait si peu de chocs violents : pas de voitures brûlées, pas d’arbres arrachés ou de rues dépavées pour construire des barricades, pas de vitrines brisées, pas de cocktails molotovs, ni barres de fer, pas de boulons jetés sur les forces (dites) de l’ordre parmi lesquelles on ne signale pas de blessés...
Michel Michel, sociocologue, la suite dans le Rouge & le Noir
http://www.actionfrancaise.net
lobby - Page 2307
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Considérations sur la violence suscitée par la loi Taubira
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"Le mariage pour tous : une arme perverse"
Excellent article de fond que nous offre une lectrice journaliste :
Anne ma sœur Anne, si je te disais ce que je vois venir... Louis Chédid
C’est un chemin de brume. Les desseins s’y cachent derrières d’immenses chimères. Mais dans l’ombre des moyens, je devine des formes obscures et résurgentes.
Le mariage pour tous: une arme perverse
Diaboliser son adversaire est une technique bien connue utilisée par les régimes totalitaires. Tout opposant à l’idéologie du régime est considéré comme un ennemi de la communauté.
Or, depuis qu’est né le mouvement citoyen appelant à faire obstacle à la Loi Taubira, le gouvernement français n’a cessé de tout mettre en oeuvre pour en faire un ennemi de la communauté.
Pour cela, les plus grands moyens ont été utilisés jusqu’à la caricature, ce qui ne les a pas pour autant rendus plus visibles au regard de l’opinion publique.
Comment cela est-il donc possible? Si ces moyens de perversion ont été si flagrants, pourquoi l’opinion publique ne réagit-elle pas? Pourquoi la presse ne se lève-t-elle pas?
Parce qu’elles ont été soigneusement rendues aveugles et sourdes.
C’est d’ailleurs la grande habileté de tout régime idéologique.
Cela commence par la maîtrise de la presse.
En utilisant une partie de la presse acquise à sa cause (faut-il rappeler que Pierre Bergé, égérie du mariage pour tous, figure de proue de la théorie du genre, est propriétaire de plusieurs organes de presse dont le quotidien Le Monde?), les tenants du régime ont commencé par planter le décor.
Ensuite, suivra l’autre partie de la presse, une presse molle, qui mange goulument ce que lui jettent en pâture des communiqués gouvernementaux.
Une fois toute la presse acquise, la partie est déjà presque gagnée. Presque parce qu’il ne faudrait pas que la mollesse journalistique se retrouve titillée par une réaction hostile du peuple qui viendrait leur mettre «la puce à l’oreille», ne réveillez-pas un journaliste qui dort... Il faut donc faire d’une pierre deux coups et aveugler le peuple en se servant de la presse et vice versa. Qu’à cela ne tienne: mensonges, désinformation, récupération et omissions soigneuses amèneront le bon peuple à haïr ces êtres éminemment méprisables qui s’opposent à la doctrine.
Alors ils donnent le ton: lâchant le mot qui fera mouche: l’homophobie et tout ce qu’il a de plus méprisable: le refus de l’autre. Ceux qui s’opposent au projet de loi sont homophobes et donc par définition méprisables. Alors méprisez-les à loisir, comprenez que nous les méprisions, car vraiment, ils le méritent. Et de lâcher presque immédiatement après l’autre mot, qui en soi n’était pas encore assez méprisable mais qu’il faudra désormais attacher avec un noeud indéfectible à celui d’homophobie: Catholique.
C’est fait: les anti sont catholiques et homophobes. Les catholiques sont anti et homophobes. Les homophobes sont catholiques et anti. Vous lirez cela en boucle dans la presse engagée et dans la presse molle. Vous l’entendrez à la radio, déclamé sur un ton mélo-dramatique tous les jours par d’ardents défenseurs de la paix et de la fraternité, comme Caroline Fourest, égérie de la liberté, presque prix nobellisée ou Najat Vallaut Belkacem, désolée et émue par tant de haine et de refus de l’Egalité.
Car pour justifier l’homophobie déclarée des catholiques, il aura suffi de prononcer des mots chers à tous, fédérateurs et profonds: Liberté, Egalité, Fraternité. Des mots si forts qu’ils fondent notre déclaration des Droits de l’Homme. Des mots qui, dès qu’on les évoque, font gonfler les poitrines d’émotion et chatouillent notre fibre civique la plus profonde. Une fois ces mots prononcés, rien ne saurait plus alors arrêter notre volonté de défendre l’opprimé. D’autres dans l’Histoire ont utilisé des mots de la même force pour mobiliser les foules et leur faire avaler des couleuvres atroces. La méthode est connue. Mais elle fonctionne encore. Une fois la fibre humaniste chatouillée, le peuple devient aveugle et reçoit comme parole «laïquement divine» tout argument visant à bouter l’opposant.
C’est immanquablement l’arme perverse des régimes totalitaires: justifier un message appelant à la haine commune en utilisant la propension naturelle à l’amour des individus.
Voici le peuple mûr pour accepter la propagande sans broncher.
La marche est en route, rajoutons quelques couches pour enfoncer le clou: qui sont ces odieux êtres qui n’ont pas grand chose d’humain, niant l’Egalité, refusant des droits à leurs semblables?
Ce sont les catholiques, soufflent et sifflent les sirènes médiatiques. Et d’expliquer pourquoi c’est logique: les catholiques vivent dans un autre temps: celui où l’Eglise toute puissante dictait ses dogmes sectaires et liberticides à une France soumise et triste. La toute puissance de la très dépassée culture judéo-chrétienne qu’il faut non seulement oublier mais encore soigneusement renier.
Dès lors, tous les coups sont permis, car tous les coups seront admis, même les plus tordus. Désormais, l’opinion est acquise à la cause, au nom de l’Egalité, de la Fraternité, de la Liberté mais aussi de la belle laïcité.
Alors les mensonges sur les chiffres sont admis : Ils disent être plus d’un million? Non, ils étaient à peine 300 000, n’exagérons rien. Les photos de la préfecture ont été retouchées? Non, rétorque le gouvernement. D’accord répondent simplement les journalistes de la presse acquise. D’accord répondent en écho les journalistes de la presse molle. N’allons pas plus loin, vous le savez bien ils sont mytho en plus d’être catho, fachos, réac et homophobes.
Alors les violences policières sont admises : des femmes et des enfants ont été blessés? Que faisaient-ils là? Vous rendez-vous compte? Emmener des enfants dans une manifestation à laquelle participent une horde de gens violents? Vous le savez bien, ils sont de mauvais parents en plus d’être catho, mythos, fachos, réac et homophobes.
Alors les arrestations arbitraires sont admises : porter un sweat shirt rose sur lequel figure un logo de leur mouvement pacifique? C’est contraire aux bonnes moeurs. 70 jeunes calmes, silencieux et pacifiques sont arrêtés et placés en garde à vue 12 heures. Un homme est arrêté et gardé 44 heures en garde à vue pour avoir lancé un simple «bon courage» à un jeune manifestant. Avez-vous remarqué à quel point ils sont provocateurs ces gens-là en plus d’être catho, fachos, réac, homophobes, mytho et parents indignes.
Alors des tombes et des églises sont profanées dans le plus grand silence : le 17 avril, 16 tombes sont profanées à Besançon, quatre églises sont profanées et vandalisées dans les bouches du Rhône dans la semaine du 8 au 14 avril, une église vandalisée à Avezé dans la Sarthe le 22 avril, la basilique Saint Michel de Bordeaux est taguée le soir du 20 avril dernier, ce sont les exemples les plus récents. La presse et le gouvernement, si prompt à condamner unanimement le collage de quelques affiches sur l’espace des Blancs Manteaux à Paris est bien silencieuse. Mais cela ne choquera personne. Allez, c’est quand même pas bien méchant! Ils ont en plus le culot d’être susceptibles ces gens-là, en plus d’être catho, fachos, réac, homophobes, mytho et parents indignes.
Alors les agressions et les appels au meurtre sont admis : des jeunes mamans accompagnées de leurs bébés sont insultées au retour d’une manifestation, un jeune homme est poignardé après avoir reçu des menaces explicites mais la police décide le soir même que l’agression n’a rien à voir, Pierre Bergé ne serait pas fâché qu’une bombe explose lors de la manif pour tous du 24 mars, un jeune manifestant pro mariage brandit joyeusement une pancarte invitant à tuer Frigide Barjot, les twittos appelant à «bouffer du curé» sont légion. . Mais cela n’émeut personne. C’est dans l’air du temps. Cela convient. Je vais vous dire, ils n’ont que ce qu’ils méritent ces gens-là.
Alors on impute à ces gens-là des actes odieux, pour souligner à quel point ils sont méprisables, l’amalgame est en route. Ils condamnent l’acte? Il faut donc trouver autre chose... Ha oui, imputons leur la responsabilité de l’acte en raison du climat odieux qu’ils génèrent avec leurs idées dont on ne manquera pas de rappeler toute l’horreur.
Alors on décrypte leurs messages cachés, tout ce qu’ils peuvent déclarer et surtout on ne manque pas d’interpréter les propos. Regardons de plus près le message qu’ils véhiculent: «un père, un mère, c’est élémentaire». Pour trouver où se cache l’homophobie subliminale dans ce message, ne sentez-vous l’ombre d’un raisonnement qui vous aurait été suggéré? En 2006, le chanteur Louis Chédid compose un conte musical intitulé «le soldat rose» dont est extraite une chanson intitulée «un papa, une maman». Voici les paroles du refrain: «il n’y a pas de bonheur plus grand que d’être dans les bras de ses parents, il n’y a pas plus réconfortant, qu’un papa, une maman». En entendant cette chanson en 2006, vous être vous levés, furieux et offusqués par ces propos homophobes? Cela m’étonnerait. Mais avec une petite explication de texte, quelques années plus tard, ces mêmes paroles sont devenues un puissant et violent message de haine détourné et véhiculé par des personnages infâmes qui n’ont de cesse que de haïr les homosexuels tout en s’en défendant.
En son temps aussi, un homme a pratiqué l’amalgame, justifié des actions inqualifiables envers un peuple et a fait accepter des actes infâmes après avoir soigneusement appris à l’opinion publique pourquoi ce peuple était méprisable. Il avait entrepris son oeuvre en 1933.
Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer des grandes dates, comme on allume des flambeaux. Victor Hugo
C’est donc au nom de l’Egalité et de la fraternité que l’on sacrifiera ces opposants, catholiques de préférence, sur l’autel de la morale laïque, nom de scène de la foi laïque, portée aux nues et qu’il devient subitement urgent de délivrer dans les écoles.
Car c’est en réalité cette foi laïque est le fondement de l’idéologie portée par le régime.
Le mariage pour tous n’aura été qu’un sésame pour cristalliser la haine et matérialiser l’ennemi: le religieux au sens large, avec le catholicisme en tête de gondole, ennemi public numéro un.
Ce socialisme-religion, cette foi laïque, dont le ministre de l’Education Vincent Peillon, expose les grands traits (Vidéos ici, ici ici et là) s’inspirant de la Kabbale et de l’Illuminisme permettent alors, par une similitude incontestable, de mettre enfin un nom sur cette idéologie soigneusement amenée à s’inscrire dans les esprits sans qu’ils s’en aperçoivent : la Franc Maçonnerie.
Le dessein ne se découvre pas, mais il se devine lorsqu’on analyse la progression des événements.
Le mariage pour tous était l’outil rêvé en ce sens qu’il a permis l’utilisation d’une minorité pour agiter les affres de l’oppression, de l’inégalité, des esprits bornés, du caractère réactionnaire de l’Eglise et de l’omniprésence insupportable de cette culture judéo-chrétienne qu’il faut annihiler rapidement. D’une seule pierre, le régime fait ainsi tous les coups.
Après avoir diaboliquement diabolisé l’adversaire, il s’agit maintenant de passer à la phase deux.
Ce qui caractérise et différencie le régime totalitaire d’une dictature c’est le fait de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée en imposant l’idéologie. Et pour se faire, l’arme nucléaire en la matière, c’est l’éducation.
Et d’ailleurs pour Vincent Peillon, ministre de l’Education :
« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »
mais encore :
« C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi »
« c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin »
(extraits de «La révolution française n’est pas terminée» Vincent Peillon)
C’est ainsi que la réforme scolaire apportera donc aux petits cerveaux tout neufs l’enseignement de l’idéologie du genre d’une part, et de la «morale laïque» alias de cette foi laïque, alias le socialisme version révolution religieuse, alias la doctrine franc-maçonnique d’autre part.
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, ces deux points ne sont pas un fantasme, ils font réellement partie de la réforme scolaire et seront enseignées dès la rentrée prochaine pour la première et dès 2015 pour la seconde.
La théorie du genre, qui n’est pas une science mais une idéologie, leur apprendra donc, au mépris du vrai savoir, qu’ils ne sont pas des garçons ou des filles mais qu’ils sont des êtres humains, un point c’est tout. A eux de choisir ensuite ce qu’ils voudront être, homme femme, trans, au choix... Les hommes et les femmes, c’est une invention de la société. En vrai ça n’existe pas.
La foi laïque leur apprendra le bien et le mal selon les critères établis par la franc-maçonnerie, la Kabbale et l’illuminisme prônés par monsieur Peillon.
Se servir de pensées nobles en apparence pour servir un dessein malsain est la couverture favorite des régimes totalitaires. Ils l’utilisent pour justifier leurs actes de diabolisation dans un premier temps. Lorsque l’opinion publique leur est acquise, ils la déclinent sous sa forme «pédagogie et éducation». Ainsi, après s’être servi de l’Egalité, de la liberté, de la fraternité, sans oublier la démocratie qu’ils bafouent sans vergogne mais jettent à la figure de tout opposant pour taire sa légitimité, viennent le temps de la morale et celui de l’esprit républicain, à leur tour détournés.
Ainsi, si vous lisez les 12 points fondamentaux de la franc-maçonnerie, vous les trouverez très beaux et très honorables. Nul doute que la présentation de la «morale laïque» de Vincent Peillon «présente bien» également. A grands coups de tolérance, de liberté, de respect, et d’aide envers les plus défavorisés, vous aurez envie de vous jeter dedans la tête la première.
Mais prenez garde au dessein de tout cela. C’est lui qui doit vous interpeller. Car le dessein exprimé par Vincent Peillon dans son interview (voir ci-dessus) est clair :
Instaurer une nouvelle religion d’Etat. Avec un chef spirituel à cette nouvelle église. Tout comme la franc-maçonnerie!
Un grand architecte de l’univers.
Et c’est là qu’on entre dans la dimension ésotérique de la franc-maçonnerie. Car ce chef spirituel, grand architecte de l’univers dont la morale/foi/idéologie laïque permettra d’appréhender la connaissance, qui est-il ?
Monsieur Peillon ne vous répondra pas là-dessus pour le moment. Il préfèrera rester abstrait, vous n’êtes pas encore prêts. Un jour peut-être, quand la morale laïque aura fait son oeuvre dans les écoles et les esprits tout neufs.
Sachez simplement que pour la Kabbale et l’illuminisme (également appelé illuminatis), sur lesquels se fonde la doctrine maçonnique, le péché est la seule vraie forme de rédemption.
Il vous appartient maintenant d'en déduire la nature de ce grand architecte de l’univers, décrit par notre ministre de l’Education, et qui représente son idéal de foi laïque, celle-là même qui sera enseignée dans nos écoles, à vos enfants...
Elisabeth Durand
Lahire http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Bastonner et bidonner, ça rime… Tiens, y’a plus d’agressions contre les homos ?
Voici au moins un bénéfice que l’on pourra porter au crédit de la loi Taubira : elle semble avoir mis fin, d’un coup d’un seul, aux agressions contre les homosexuels ! Bizarrement, alors que la colère des opposants au « mariage pour tous » (pointés du doigt pour ces agressions) devrait avoir redoublé après que la loi a été votée dans des conditions très tendues, la “vague de violences homophobes” semble être retombée…
Ouf, on a eu peur. En avril, alors que l’on n’était pas sûr qu’il se trouve une majorité au Sénat pour adopter le « mariage pour tous » et que les opposants à ce texte, expliquait la gauche, se « radicalisaient », la France a connu une “inquiétante” flambée d’agressions contre des homosexuels du seul fait qu’ils étaient homosexuels ! La preuve, nous expliqua-t-on, que ce débat attisait les haines et qu’il devait être clos au plus vite sous peine de voir proliférer les bastonnades contre les homos.
Sur les écrans de télévision en effet, les visages tuméfiés se succédaient, accompagnés de témoignages bouleversants ne laissant “aucun doute” sur le caractère homophobe de l’acte et particulièrement bien instrumentalisés par les associations LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans) dans leur volonté effrénée de criminaliser la Manif Pour Tous et ses excroissances. « La Libre Belgique » osa même ce titre: « Le printemps homophobe français »! « Six mois de débat sur le sujet ont libéré les paroles et actes homophobes dans le pays », affirmait, sans douter un instant, le correspondant à Paris de cet important quotidien belge qui énumérait agressions physiques et attaques de bars gays.
Or à la triste exception de l’expédition menée contre un bar gay de Lille par un groupe d’individus éméchés, aucune des enquêtes menées à la suite de ces actes très médiatisés n’a permis, pour le moment d’en établir le caractère homophobe. Et l’ampleur prise par l’affaire lilloise, qui avait donné lieu à une déclaration du ministre de l’Intérieur en personne, doit elle-même être ramenée à ses justes proportions: les trois jeunes gens interpellés et placés en détention préventive ont, depuis, été remis en liberté. On saura lors du procès, le 13 mai, si la violence des accusés fut aussi féroce qu’on l’a dit.
L’Assemblée nationale : « un quartier dangereux pour les homos » !
L’« agression matrice », celle qui a « traumatisé la communauté gay », comme l’écrit « La Libre Belgique », fut celle de Wilfred, le 7 avril à Paris. Il marchait tranquillement avec son copain, Olivier, « bras dessus bras dessous », en rentrant « d’un dîner arrosé », et puis il s’est « réveillé dans une ambulance couvert de sang ». Le visage rendu méconnaissable par les coups. C’est d’ailleurs sous ce titre: « Voici le visage de l’homophobie », que Wilfred a posté sur Facebook la photo de son visage tuméfié et fracturé qui a fait la une des journaux télévisés. Il ne se souvient de rien mais Olivier, si. Celui-ci dit avoir en tendu, juste avant que les coups ne pleuvent sur lui et, surtout, sur son compagnon: « Ah des homosexuels! »
On n’a aucune raison de douter, bien sûr, de la parole d’Olivier. On n’en a pas plus de le croire sur parole. Wilfred et Olivier sont des militants.
Le premier a collaboré au centre LGBT et le second avait créé un groupe de lutte contre l’homophobie dans son école de commerce.
L’émotion prenant le pas sur la raison, comme d’habitude, des manifestations ont été organisées dans toute la France pour dire « non à l’homophobie ». Certes… mais qu’en est-il des agresseurs ?
Comme dans de très nombreuses affaires, ceux-ci n’ont toujours pas été arrêtés. Le seront-ils un jour ? Espérons- le. Mais dans un arrondissement, le XIXe, concentrant à lui seul 50 % des logements sociaux de la Ville de Paris, où près de la moitié de la population serait d’origine étrangère et où les affrontements entre bandes et communautés sont très fréquents et très violents, ne peut-on pas envisager que les deux homosexuels n’aient pas été victimes de jeunes catholiques assoiffés de sang?
Wilfred, désormais, ne veut plus s’exprimer. Il « se reconstruit ». Il a voulu reprendre le travail de vendeur dans une galerie d’art après « plusieurs jours » d’arrêt. « Son patron l’en a dissuadé », raconte « La Libre Belgique » qui explique: « Car ladite galerie est située non loin de l’Assemblée nationale (où les anti-” mariage gay” manifestent chaque soir). » Ce qui en fait, selon son patron, « un quartier dangereux pour les homos en ce moment ». C’est sûr que le quartier de l’Assemblée, où on ne peut pas faire un pas sans marcher sur le pied d’un flic, est super dangereux! Au fou!
« Français ou Tchétchènes » ? Gaffe à la réponse !
Deux jours avant l’adoption du texte de loi, c’est à Nice que les réseaux LGBT vont instrumentaliser l’agression de deux jeunes homosexuels, Raphaël et Florian, à la sortie d’une boîte de nuit gay peu avant 6 heures du matin. Le témoignage des victimes était pourtant clair et public: Raphaël a livré tous les détails sur Facebook.
Certes, au début de l’affaire, il y a une apostrophe: « Eh les gays! » Mais ils sortaient juste d’une boîte gay. S’ils s’étaient trouvés devant la salle d’un concert de rock, on les aurait interpellés d’un « Eh les rockeurs! ». Car la sexualité de Raphaël et Florian n’intéressait pas du tout les trois individus qui allaient les agresser. Ce qu’ils voulaient, c’est… une cigarette! « Il me demande une cigarette, relate Raphaël, je dis que je n’en ai pas, il demande à Florian “Français ou Tchétchènes “, [Florian] répond “Français“ et [celui qui avait demandé un clope] l’a “étranglé“ avec son bras et l’a mis par terre. » Puis Raphaël est frappé à la tête. Il perdra connaissance et retrouvera ses esprits le visage tuméfié, ayant été frappé à de nombreuses reprises au visage alors qu’il était à terre.
Difficile d’établir avec plus de certitude qu’il s’agit d’un acte de racisme antifrançais. Pas pour la plupart des médias, qui n’y verront que de l’homophobie. Pas pour Raphaël lui-même, dans un premier temps, qui conclura son récit par: « Alors les homophobes, les anti-mariage gay, etc., fuck off! », pas non plus pour le secrétaire du Centre LGBT de Nice, qui persistera à dire: « L’homophobie n’est peut-être pas à l’origine de l’agression, mais elle y a participé. »
Bastonner et bidonner, ça rime… Tiens, y’a plus d’agressions contre les homos ?
Racisme anti-français
Ce que nous avons compris, nous, mais nous sommes peut-être un peu bas de plafond, c’est que si les deux homos avaient été tchétchènes, et pas français, ils n’auraient pas dérouillé! Encore que… Si Nice est certainement l’une des villes les plus « gay friendly » de France – ce dont son maire Christian Estrosi s’enorgueillit – c’est aussi la métropole au plus fort taux d’insécurité avec 40 à 50 agressions par jour!
Quand, une semaine plus tard, le comité Ahura Basta (« Maintenant, ça suffit! »), qui lutte contre l’insécurité à Nice, a organisé un rassemblement de soutien (image ci-contre) aux deux jeunes gens victimes de « racisme anti-français », Raphaël et Florian n’ont pas protesté. Au contraire. Ils sont venus assister à ce rassemblement et ont longuement conversé avec Philippe Vardon, qui, au nom des identitaires niçois de Nissa Rebela, venait de prendre la parole!
On ne sait rien mais suivez mon regard…
Et à Bordeaux? Dans la ville d’Alain Juppé, au lendemain de l’affaire lilloise, c’est le Go West, un bar gay là encore, qui a été attaqué. Et pas à coups de poings mais à l’arme de poing! On admirera la manière qu’a eue « Sud-Ouest » de désigner de quel côté chercher les agresseurs tout en prenant les précautions juridico-stylistiques afin de n’être pas poursuivi: « Le lien n’est pas encore établi. Quelques heures après deux manifestations parallèles des pro et anti-mariage pour tous à Bordeaux, vers 1h50 dans la nuit de mercredi à jeudi, le bar gay le Go West, situé rue Dufour-Dubergier à Bordeaux a été la cible et la scène de violences. » Le lien « n’est pas encore établi » mais il ne devrait pas tarder à l’être, c’est ça?
« Il est difficile de ne pas voir le lien » avec une « attaque homophobe » assurait de son côté Fabien Robert, adjoint MoDem au maire de Bordeaux, nos collègues de « Métro » écrivant eux: « Si le caractère homophobe de cette agression n’a pas encore été prouvé, son déroulé et la tenue des agresseurs le laisse facilement imaginer. » La tenue camouflée ? Ils étaient cagoulés a dit le patron du bar. Et « Metro » d’ajouter: « L’incident a eu lieu quelques heures à peine après les manifestations parallèles des pro et antimariage pour tous. » « A peine » quelques heures après, ça veut dire quoi? Pas quasiment en même temps, on espère, sinon ça veut dire que les coupables ne sont pas à chercher du côté de ceux qui manifestaient et qui ne pouvaient pas être à deux endroits à la fois…
Deux semaines plus tard, le fameux « lien » n’est toujours pas établi. On parie qu’il ne le sera jamais? Le site Infos Bordeaux a recensé plusieurs « zones d’ombre troublantes » dans cette affaire. Par exemple que le gérant du Go West a été agressé à coups de crosse de pistolet. « Pourquoi utiliser la crosse d’une arme de poing, plutôt qu’une matraque, un poing américain ou tout objet fait précisément pour frapper? » Bonne question en effet. Ou encore que, toujours selon ce gérant, les agresseurs, ayant ensuite brisé quelques bouteilles, n’ont pas dit un mot. Pas un seul. Même pas « sales pédés ».
Les cambriolages vont baisser… dans le Marais
« Plus étrange encore, note Infos Bordeaux: moins de deux jours après l’agression, et alors que l’on sait que le ministère a promis une sévérité sans borne à l’égard des auteurs d’actes homophobes, les services enquêteurs admettraient d’ores et déjà leur impuissance. » A Bordeaux, en fait, personne ne croit à un acte homophobe. Mais dans une ville qui tient à sa réputation, personne non plus ne prononce le mot de « racket », qui laisserait penser que cette si paisible cité n’est pas à l’abri des pratiques mafieuses.
« Nombre d’homosexuels disent faire désormais attention, sur la voie publique: tenue vestimentaire sobre, maîtrise des attitudes efféminées, aucun geste de tendresse », racontait encore l’article décidément inénarrable de « La Libre Belgique », mais après tout validé, sur le fond, par Manuel Valls pour qui les faits du mois d’avril ont légitimé la mise en place d’une sécurité renforcée pour les « quartiers gays » de Paris. En voilà qui ont de la chance. Dans un pays qui compte environ 2000 agressions par jour, c’est un privilège dont de nombreux Français, habitant des zones moins sûres que le Marais, aimeraient bien profiter…
Cette semaine, près de Saint- Omer, dans le Pas-de-Calais, le jeune Damien Vandaele, âgé de 24 ans, a été renversé – semble-t-il volontairement – par un véhicule conduit par un certain Hüseyin Topkaya, connu des services de gendarmerie pour violences conjugales. Damien est mort sur le coup. Lui aussi était accompagné d’un garçon, prénommé Romain et âgé de 21 ans, qui, également renversé, est toujours dans un état critique. Mais cette triste histoire ne fera pas de bruit : Damien et Romain sont frères, pas futurs maris.
Renaud Leroy (avec Antoine Vouillazère)
Article de l’hebdomadaire “Minute” du 8 mai 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
http://fr.novopress.info -
Répression policière de la manifpourtous dans le Calvados
Scandaleux comportement policier lors de l’acceuil Manifpourtous de G.P. Langevin à Hérouville Saint Clair le 6 mai 2013. Les consignes d’en haut : vers plus de répression et de violence contre des manifestants pacifiques, des mères de famille ? Que veut on faire taire ?
La personne qui filme a été agressée par un policier dans le dos… le médecin lui a donné 10 jours d’ITT. -
Thomas Porcher : “Le mirage du gaz de schiste”
Au coeur des débats, le gaz de schiste est supposé constituer l’énergie du futur et même sortir la France de la crise. Thomas Porcher démonte un par un l’ensemble des arguments des lobbies progaz de schiste. Depuis le discours de François Hollande à la Conférence environnementale du 14 septembre 2012, la France est le premier pays à avoir clairement refusé l’exploitation des gaz et huiles de schiste.
Ce choix peut paraître paradoxal dans la mesure où c’est aussi le pays européen qui dispose des ressources les plus importantes. Alors que le débat se focalise le plus souvent sur les problématiques environnementales, Thomas Porcher aborde le sujet d’un point de vue économique et décline de manière synthétique les conséquences d’une ouverture législative d’une telle exploitation. Entre autres : Absence de création d’emplois pérennes ; Absence d’incidence sur le coût de l’énergie pour les particuliers.
Appauvrissement de la valeur immobilière des terrains à l’entour d’une exploitation sans bénéfice pécuniaire pour les propriétaires ; Cet argumentaire vient contrebalancer point par point une information largement dominée par les lobbies et éclaire le citoyen sur des choix de société qui auront des conséquences sur plusieurs décennies.
Émission “C à dire ?!” du 03 Mai 2013
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Action Hommen devant la mairie de Valence
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Les Hommen à Lille le 4 Mai
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Le Dictionnaire des écoliers contre les nouvelles idéologies modernes
Si nos actuels gouvernants préfèrent largement opter pour une formation contre les méfaits et dangers du sexisme plutôt que sur l’art de la gouvernance ou des théories économiques, ce n’est pas par simple altruisme, mais bien pour souligner implicitement le véritable poids des lobbys antisexistes dans la politique de notre pays.
« L’ABCD de l’égalité », programme récemment lancé par le Ministre de l’Education Nationale et le Ministre du Droit des femmes (sic ! ) Najat Vallaut-Belkacem, n’est au fond qu’un exemple de plus corroborant l’hypothèse de plus en plus réaliste que l’exécutif républicain n’est aujourd’hui plus qu’une marionnette affligeante, virevoltant au son des lobbys égalitaristes et nihilistes.
Première victime malheureuse de la lutte contre le sexisme, grand thème de la rentrée scolaire 201 3 : le Dictionnaire des écoliers, lancé en 2010 par le Centre National de Recherche Pédagogique (CNRP) qui recueille plus de 17000 définitions écrites et illustrées par des élèves de la grande section au CM2.
Mais l’outrecuidant Dictionnaire a eu l’audace de laisser passer l’ impensable, l’ inimaginable dans une société moderne… Pensez donc ! Voici les propos exacts du méfait, relevé au mot « Père » : « C’est le mari de la maman, sans lui la maman ne pourrait pas avoir d’enfant. C’est le chef de famille parce qu’il protège ses enfants et sa femme. On dit aussi papa. »
Choquant évidemment… Mais choquant de bon sens. Et c’est ce bon sens, cette belle logique enfantine qui ne saurait souffrir de fioritures idéologiques, que le rouleau-compresseur gouvernemental ne peut supporter et s’apprête à écraser de toutes ses forces. Pour avoir rappelé que les enfants naissent au sein du mariage entre un homme et une femme, que le premier devoir d’un homme reste de protéger sa famille et de veiller sur elle, ce Dictionnaire finira aux oubliettes de la bienpensance, condamné pour avoir laissé passer un relent de bon sens au sein d’une société où le nihilisme idéologique fait loi.
Aujourd’hui, les jeunes français viennent de faire un magnifique pied de nez à une classe médiatico-politique adepte du Gender, refusant avec l’ ingénuité et la spontanéité de la jeunesse la bêtise des soixantards patentés. L’adage disait donc vrai : « La Vérité sort de la bouche des enfants »… Encore faut-il avoir le courage de savoir l’écouter.
Prospectives Royalistes de l'Ouest Décembre 201 2 -
Les Enfants des Terreaux ne veulent ni de la loi Taubira ni de l'union civile
Communiqué des Enfants des Terreaux suite au discours de Frigide Barjot le 5 mai à Lyon :"Les Enfants des Terreaux, bien que n'étant pas à l'origine du mouvement, soutiennent les jeunes lyonnais qui ont rappelé bruyamment ce dimanche place Bellecour qu'ils exigeaient le retrait de la loi Taubira, rien d'autre et surtout pas le Cucs. L'action des Enfants des Terreaux, depuis toujours commune avec celle de la Manif Pour Tous, consiste uniquement à défendre le Mariage et la famille naturelle en exigeant l'abandon du projet de Mariage pour tous qui confisque à l'enfant le droit d'avoir un père et une mère et à connaître ses origines. Ils refusent, par conséquent, ce mauvais compromis, vilainement appelé Cucs, qui consiste, en réalité, à renoncer à mener la bataille jusqu'au bout en proposant au gouvernement un "Mariage Pour Tous Light". Ils voient dans cette promotion du Cucs, une vulgaire manoeuvre politicienne qui aboutira quand même par dénaturer l'institution du mariage et souiller notre Code civil."
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Aujourd’hui mariage homo, demain ventre à louer ?
Lorsque le pouvoir se met au service de l’intérêt égoïste de l’individu, il laisse songeur quant à l’avenir de notre société :