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lobby - Page 2311

  • Le CRAN veut exploiter le filon financier de la repentance

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Le 10 mai, à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, le président du conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) a assigné en justice la Caisse des dépôts et consignations.

    Selon Louis-Georges Tin, la Caisse est coupable d’avoir perçu l’indemnisation versée par Haïti de 1825 à 1846 à la France, suite aux accords d’indépendance négociés à l’époque. La plus grande partie de ces indemnités ont été versées par la Caisse aux anciens propriétaires français expulsés d’Haïti. Les résidus de cette somme, non réclamés par les propriétaires, ont été reversés au Trésor public depuis plus de trente ans.

    Quel est le lien avec l’esclavage ?

    Il est très flou, car ces indemnités ne dédommageaient pas les anciens colons de la perte d’esclaves, mais de la perte de terres !

    Quelles ont été les réactions de la classe politique à cette demande inique ?

    Le président Hollande a opposé une fin de non‑recevoir, pour lui une indemnisation est hors de propos, car la question de l’esclavage ne se règle pas par une simple facture.

    La ministre guyanaise Taubira, elle, a fort opportunément réclamé une politique foncière en faveur des descendants d’esclaves, notamment en Guyane. Concrètement, elle précise que l’Etat étant propriétaire de la plupart des terres dans ce département d’outre‑mer, il devrait donc les redistribuer aux autochtones à titre de réparation. Etrangement Madame Taubira ne propose pas aux aristocrates de demander des indemnisations pour leurs biens vendus à la Révolution…

    Pour la repentance, l’UMP n’était pas en reste 

    Jean‑François Copé s’est fendu d’un discours larmoyant sur l’île de Gorée et la « maison des esclaves » d’où partaient selon lui des millions d’esclaves enchaînés par des Français. Bernard Lugan a pourtant eu l’occasion à plusieurs reprises de démonter ce mythe historique (voir Novopress ici). Monsieur Copé devrait s’abonner à l’Afrique réelle.

    http://fr.novopress.info/

  • PSG : Émeutes de la racaille à Paris

    Affrontements entre « racailles » et CRS, véhicules et vitrines vandalisés à quelques encablures de la tour Eiffel: des émeutes ont gâché lundi soir les cérémonies au Trocadéro pour le troisième titre de champion de France du PSG, provoquant une polémique sur le dispositif de sécurité mis en place.
    Après les innombrables manifestations contre le mariage homosexuel qui ont mobilisé des millions de Français à travers le Pays sans qu’il y ait eu la moindre casse, la différence n’aura échappé à personne concernant les émeutes d’une certaine racaille, immigrée pour la plupart, venue « supporter » un club devenu étranger. Mais naturellement, il ne se trouvera personne –et surtout pas au « gouvernement »- pour dénoncer cette évidence pourtant montrée en images par les médias eux-mêmes (voir la vidéo en fin d’article).
    Après les premières émeutes de dimanche, celles d’hier soir étaient clairement prévisibles. Alors pourquoi le « gouvernement » n’a-t-il pas pris les dispositions nécessaires pour les empêcher en interdisant tout simplement la manifestation ?
    Les « veilleurs » opposés à la loi Taubira ne bénéficient pas, eux, d’une telle mansuétude !
    Devant l'ampleur des incidents, le club et son parraineur Nike ont préféré annulé la mini-croisière que devaient faire les joueurs sur la Seine pour saluer leurs supporteurs et exhiber leur trophée.
    « Le club et l'équipementier ont décidé d'annuler l'opération pour des raisons de sécurité », a indiqué une porte-parole de Nike.
    À 21h00, le calme était revenu sur la place du Trocadéro, rouverte à la circulation, mais en contrebas, des supporteurs continuaient à faire face aux forces de l'ordre sur le pont menant à la Tour Eiffel, où certains ont même pillé un autobus de touristes, selon des images de télévision.
    Un photographe de l'AFP a également assisté à des incidents sur les Champs-Élysées, où des émeutes avaient déjà éclaté la nuit précédente. Elles avaient entraîné 21 interpellations, le placement en garde à vue de trois personnes et 16 blessés parmi les forces de l'ordre, selon une source policière.
    DES RACAILLES AVIDES DE PILLAGE ET DE DESTRUCTION
    Des journalistes ont vu du mobilier urbain vandalisé, au moins trois cafés aux vitrines brisées, des magasins pillés, des abribus cassés, de nombreux véhicules (voitures et deux roues) endommagés aux abords de la place du Trocadéro, investie par de nombreux véhicules de secours d'urgence.
    Après la remise du trophée, plusieurs centaines de supporteurs, répartis en différents groupes, y avaient affronté pendant des dizaines de minutes les CRS, leur lançant des barrières de sécurité ou du verre pilé, a constaté un journaliste sur place. Les forces de l'ordre ont répliqué en jetant des grenades assourdissantes.
    Les premiers incidents avaient éclaté vers 18h20, peu après l'heure prévue pour la remise du trophée aux joueurs. Certains émeutiers avaient d'abord jeté des fumigènes sur les stewards du club, puis des supporteurs avaient escaladé un échafaudage installé le long du palais de Chaillot, retardant les festivités.
    Les joueurs n'ont pas pris le temps de s'adresser à la foule comme cela était prévu et ne sont finalement restés que cinq minutes sur le podium, encadré par un nombre visiblement insuffisant de stewards du club.
    La foule a également envahi la tribune réservée à la presse, poussant les journalistes à l'évacuer dans le chaos.

  • Le grain de sel de Scipion : Touche pas à mon gâteau !

     

    grain de sel 1.jpgJe me suis longtemps demandé ce qui provoquait chez les dirigeants de la droite dite républicaine ce rejet haineux du Front national, que l’on ne constate pas pour autant parmi leurs militants et sympathisants de base.

    Peur du nazisme, du fascisme, du racisme, du retour des heures-sombres-de-notre-histoire, qu’ils disent… Imaginent-ils sincèrement Marine Le Pen ouvrant des chambres à gaz, rétablissant l’esclavage ou allant dessouder tel ou tel dignitaire politique ? Roland Dumas lui-même écrit dans son dernier livre que ni le père ni la fille Le Pen « ne menacent la République » et qu’il entretient avec la seconde des relations normales.

    Alors quoi ? Certains vous diront que c’est l’aversion des grandes obédiences maçonniques pour les valeurs qu’incarne le FN, patrie, famille, opposition à l’avortement, à l’euthanasie ou au mariage homo, voire quelques références à la religion chrétienne, qui fonde ce rejet. Mais il y a aussi au FN des Frères-la-gratouille, comme les appelait Mitterrand.

    Alors quoi ? Les frères ennemis UMP-UDI ont trouvé une nouvelle réponse : Ce qui nous sépare du FN, c’est son refus de l’Europe, na ! Mais ils ont bien accepté dans leur comité de coordination un Philippe de Villiers qui a exactement la position du FN sur l’Europe !

    Alors quoi ? Eh bien, je pense que c’est tout simplement la peur de devoir partager le gâteau des sièges de parlementaires, ministres, présidents de collectivités territoriales, maires et autres fromages associés. Depuis des décennies, ces bonnes places se répartissent entre deux grands blocs flanqués de leurs petits-satellites auxquels, par bonne conscience démocratique, on concède quelques strapontins. Cela vaut bien un front républicain de temps en temps et quelques grimaces de dégoût télévisé aux journaux de 20 heures, n’est-ce pas ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • UMPS: moins de sécurité, plus d’immigration

    Trente blessés, des magasins vandalisés, des voitures incendiées,  du mobilier urbain détruit, des touristes agressés par des racailles du type de celles qui sifflent la Marseillaise, une cérémonie très rapidement écourtée : le rassemblement « festif » pour célébrer la victoire du PSG en coupe de France hier au Trocadéro a vite dégénéré. Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, a expliqué que des milliers de casseurs étaient présents sur place. Bandes de jeunes qui ont démontré une nouvelle fois  l’amateurisme de Manuel Valls qui, à l’instar d’un Bertrand Delanoë, a été bien incapable d’estimer à sa juste valeur l’ampleur et surtout les dangers d’une telle manifestation. Même la candidate bis des  bobo à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet,  de retour de Londres où elle a été obligée d’écouter son maire Boris Johnson lui expliquer que  l’UE ne renouera pas avec la croissance « tant qu’elle gardera l’euro », y a été de sa critique vaguement  sécuritaire…c’est dire !

     Chacun a pu remarquer que les consignes données aux forces de l’ordre  par l’Etat PS contre les opposants au mariage pour tous  dans les manifestations se traduisent par  une répression souvent très dure et disproportionnée  à leur endroit après la dispersion des cortèges. Or   CRS et policiers  en sous-effectif et sans ordres clairs n’ont procédé  hier aux abords du Trocadéro qu’à  21 interpellations…

     Comme à son  habitude et comme  ses prédécesseurs, M. Valls a promis d’identifier les casseurs, comme il avait promis de surveiller le militant  algérien d’Al-Qaïda  Saïd Arif qui s’est fait la belle en Haute-Loire, comme il avait promis de juguler l’insécurité et l’immigration avec  l’insuccès dramatique que l’on sait.

     En matière de flux migratoires justement,  Manuel Valls multiplie les démonstrations de laxisme derrière les poses de matamore, comme le rappelait Bruno Gollnisch dans un communiqué hier.

     Au nombre des flux officiels composant le torrent migratoire -avec les vrais ou faux étudiants non Européens qui ne rentrent pas chez eux après leurs études, les détenteurs de visas de tourisme qui restent chez eux chez nous et  le rapatriement sur notre sol  des femmes et enfants restés dans le  pays d’origine au nom du regroupement familial-, nous trouvons aussi les demandeurs d’asile.

     Le ministre de l’Intérieur, pour répondre à une promesse électorale du candidat Hollande,  vient ainsi d’annoncer une réforme  pour   « améliorer l’accueil des demandeurs d’asile »,avec notamment la création de 9.000 places d’hébergement.

      Surtout, M. Valls précise  que « toutes les démarches seront simplifiées, de la domiciliation jusqu’à l’accueil en préfecture ».Dans les faits le délai de réponse  de l’administration  au demandeur d’asile  serait  réduit de  seize à neuf mois…ce qui laisse le temps de faire un enfant rendant le demandeur inexpulsable…Sera également mis en place  « une procédure d’appel pour les candidats déboutés. »

     D’ores et déjà la France,  connue pour la qualité de son accueil et la gratuité de  ses prestations sociales et médicales,  a  gagné une place…puisqu’elle est désormais   le deuxième pays européen le plus sollicité par les réfugiés politiques, le plus souvent en  réalité des réfugiés économiques fuyant la misère dans leur pays d’origine.  Depuis 2007 les demandes d’asile politique ont augmenté de 70% dans notre pays!

     Dans les faits sur les 62.000 demandes d’asiles annuelles, seulement  environ 10.000 d’entre elles satisfont aux critères légaux. Mais  les déboutés ont droit de résider en France, reçoivent une aide pécuniaire et leurs enfants sont scolarisés.

     Quant aux  52.000 candidats qui dans notre Etat en faillite et ses 8 millions de pauvres,  sont déboutés après de longs mois d’attente constate Bruno Gollnisch,  ils ne sont bien  sûr  jamais expulsés. Ils restent  dans l’attente d’une prochaine régularisation, d’un futur mariage  ou d’une future grossesse qui leur ouvriront tous les droits….

      La démographe spécialiste de l’immigration,  Michèle Tribalat , le rappelait plus largement sur la site Atlantico en avril dernier,  contrairement à  ce qu’affirme un récent rapport du ministère de l’Intérieur,  «il est faux de dire qu’il y a eu une stabilisation de la proportion d’immigrés en France depuis 1975 », «  que la France  n’est plus à proprement parler aujourd’hui un très grand pays d’immigration »..

     « Le Monde avait déjà chanté cette chanson-là dans un article du 4 décembre 2009 dans lequel il annonçait une stabilisation de l’immigration. Il y annonçait que l’évolution de la population immigrée entre 1982 et 2006 reflétait une  stabilisation. C’est évidemment faux. La population immigrée (personnes nées à l’étranger, de nationalité étrangère ou française par acquisition) a augmenté à un rythme voisin de celui de l’ensemble de la population française entre 1975 et 1999. Ce qui revient effectivement à une stabilisation de la proportion d’immigrés sur cette période. Mais la France a, depuis, entamé un nouveau cycle migratoire qui a porté la proportion d’immigrés à son plus haut niveau (8,4 % en 2009). L’accroissement relatif de celle-ci sur la période 1999-2009 est d’intensité voisine à celui connu au cours des Trente Glorieuses »

    Mme Tribalat a bien évidemment raison de le souligner.C’est d’ailleurs de  ce laxisme criminel là dont ne veulent plus non plus les Français qui loin d’être sans cœur, savent aussi qu’ils ne peuvent accueillir toute la misère du monde affirme Bruno Gollnisch .Il faudra bien  un jour que l’UMPS explique franchement aux Français les raisons de la poursuite d’une immigration de peuplement qui ne se justifie en rien.

    http://www.gollnisch.com

  • Union européenne : les Français disent STOP !

    Une enquête d’opinion révèle qu’une majorité de Français n’ont désormais plus confiance dans l’Union européenne. « Aucun pays européen ne s’est aussi vite découragé et désillusionné que la France (en un an)« , relève le centre de recherches indépendant américain, qui a sondé 7.600 ressortissants européens. Alors qu’en 2012, 60% des Français interrogés par l’institut se disaient favorables à l’UE, ils ne sont plus que 41% en 2013.

    En revanche, le projet européen reste largement soutenu par les Allemands, souligne l’institut Pew Research Center dans une étude annuelle sur les opinions publiques de huit pays membres de l’UE. Ils sont encore à 60% europhiles, contre 68% il y a un an.

    La nouvelle tour de Babelle semble donner le vertige à ses occupants. Face à la crise politique, les Français s’inquiètent d’un pouvoir lointain, d’une oligarchie non élue, de technocrates de bureaux qui concentrent les pouvoirs dont jadis la nation, cadre protecteur, avait seule les prérogatives. Face à la crise économique, les Français s’aperçoivent que l’Union européenne n’est pas un outil adapté à leurs exigences : à vouloir dispenser les mêmes remèdes à tous les pays européens, sans distinction de niveaux économiques, l’union européenne ne contente pas grand monde…sinon ceux à la mesure desquels elle est taillée. Ce qui explique que les Allemands demeurent, encore majoritairement, attachés à cette structure supra-nationale.

    http://www.contre-info.com/

  • Mariage pour tous, union civile, mêmes dégâts !

     

    Tribune lue sur Boulevard Voltaire :

     

    Union civile"« L’union civile est la seule manière de gagner. Si vous n’y croyez pas, allez manifester ailleurs ! », clamait, le 5 mai, Frigide Barjot sous les huées de certains manifestants lyonnais du GUD. Alors que les ténors de l’UMP espèrent, en silence, l’essoufflement progressif, puis la fin des manifestations, voilà qu’on nous parle à présent de revenir sur la loi Taubira en 2017, en nous agitant sous le nez un projet d’union civile pour les homosexuels, histoire d’encourager les manifestants à rester chez eux.

     

    Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : Fillon et Copé, tout comme Hervé Mariton, souhaitent un référendum en vue de remplacer ledit mariage par une union civile, inspirée probablement du projet de loi alternatif « d’alliance civile » de leur camarade Daniel Fasquelle rejeté par le camp socialiste.

     

    Mais qu’est-ce qu’une union civile, sinon un PACS amélioré ? Les députés UMP feraient-ils mine d’ignorer que c’est justement la symbolique du PACS qui a permis quinze ans plus tard le mariage homosexuel ? Pensent-ils vraiment que l’union civile mettra fin au débat alors que leurs adversaires, 2.000 militants LGBT à tout casser, ont pu faire plier une première fois la République (à défaut de faire plier la France) ?

     

    Qu’on se le dise : tant que les députés de droite auront à cœur « d’améliorer le statut des couples homosexuels », de le reconnaître légalement, et donc indirectement de le comparer à celui des couples hétérosexuels, alors la logique libérale qui fonctionne par paliers (on voit bien les militants LGBT qui, sitôt la loi votée, ont réclamé de plus belle la PMA) nous condamne d’ici quinze ans à combattre à nouveau ceux qui voudront aller toujours plus loin. En clair, l’union civile aujourd’hui n’empêchera pas le mariage homosexuel demain.

     

    Le seul moyen d’empêcher durablement la résurgence de ce débat serait de fixer une bonne fois pour toutes dans la Constitution les normes de la cellule familiale. Évidemment, une telle initiative irait à l’encontre de la philosophie progressiste qui a largement contaminé la droite libérale, selon laquelle toute évolution des mœurs est bonne à prendre…

     

    Quoi qu’il en soit, il est peu probable que l’UMP revienne en 2017 sur la loi Taubira, pour la simple et bonne raison que, s’il est toujours possible de s’opposer à une loi instaurant de nouvelles libertés individuelles, il est en revanche plus délicat d’un point de vue symbolique de retirer un droit une fois qu’il a été accordé…"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • C’est le coup le plus dur porté à la Syrie depuis la guerre d’Octobre 1973

    Quelle lecture faites-vous des récentes attaques israéliennes contre la Syrie ?

    Si on regarde bien les pays qui forment «les amis de la Syrie», on se rend vite compte qu’il s’agit de pays pro-USA et pro-Israël. On a décidé d’armer l’opposition et elle est donc sortie des mains des Syriens, un tiers des 120 000 combattants rebelles sont des djihadistes étrangers qui luttent pour leur propre idéologie, instrumentalisés par les pétro-monarchies. Le conflit a évolué de confrontations entre la population et le pouvoir en place pour revendiquer la démocratie en un conflit sunnites-chiites puis en un conflit international avec des puissances étrangères derrière, les Atlantistes face aux puissances émergentes. Au sein de tout cela, il y a l’extension de la guerre israélo-arabe. La déstabilisation du régime syrien, de l’Etat syrien, comme entité unie, noyau du «Front du refus» face à Israël, profite à plusieurs parties, comme Israël, les Etats-Unis, etc.

    Quel a été le véritable objectif de ces frappes ?

    Israël a profité du chaos actuel en Syrie, de la guerre dans laquelle est enlisée l’armée syrienne et de la faiblesse relative de la Syrie pour mener ces frappes au nom de sa guerre contre le Hezbollah. Or, je ne pense pas que cela a un lien direct avec le Hezbollah, car on parlait d’armes acheminées vers le Hezbollah, mais je ne vois pas du tout comment des armes destinées à la résistance libanaise seraient justement entreposées au sein du Bataillon 105 de la Garde républicaine qui est censée protéger la capitale, Damas ! ça ne tient pas du tout. Ce qui a été vraiment visé, c’est la garde prétorienne de l’armée syrienne, des unités d’élite installées dans trois bases qui n’ont pas été encore mobilisées. C’était une frappe très stratégique pour Israël et le coup le plus dur porté à la Syrie depuis quarante ans, depuis la guerre d’Octobre 1973.

    Y aura-t-il une réplique syrienne ? Sous quelle forme ?

    La Syrie va répondre en changeant complétement sa stratégie. L’accord de cessez-le-feu signé entre la Syrie et Israël en 1974, qui a établi finalement les règles du jeu, qui a instauré une situation où la frontière syrienne avec Israël a été la plus sûre et la plus bouclée de toutes les autres frontières arabes, ce cessez-le-feu est maintenant caduc. Rien n’empêche dorénavant d’ouvrir le front du Golan à la résistance, un peu sur le modèle du Hezbollah au Liban-Sud, et surtout continuer l’acheminement d’armes plus sophistiquées au Hezbollah. On connaît la force de dissuasion du Hezbollah qui a les moyens de tenir tête à Israël. Cette résistance sera renforcée, aujourd’hui, face aux violations répétées d’Israël des territoires syrien et libanais, et il s’agit, aux yeux des Syriens, d’une réponse légitime à la violation du cessez-le-feu.

    Talal El Atrache http://www.voxnr.com

    Notes :

    Talal El Atrache est un journaliste syrien, coauteur de Quand la Syrie s’éveillera aux Éditions Perrin en 2011.

    Source : El Watan :: lien

  • Le mariage anormal

    Dans Liberté politique :

    Contre toute attente, le projet de loi Taubira « ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe » a provoqué une contestation populaire inédite dans l’histoire. D’emblée, cette contestation a été présentée comme l’expression d’une minorité conservatrice résiduelle.

    Mais l’ampleur de l’opposition, son caractère pacifique, spontané et non-partisan signifie autre chose. Le noyau dur initial de la résistance s’est élargi comme si la redéfinition autoritaire du mariage ouvrait les yeux de l’opinion sur une évolution politique d’une nature inhabituelle.

    Les auteurs du projet de loi eux-mêmes ne s’en sont pas cachés. MmeTaubira a parlé du « mariage pour tous » comme une « réforme de civilisation ». Le président de la République a admis devant les maires de France que l’objection de conscience pouvait se justifier, même s’il s’est rétracté ensuite.

    Car s’en prendre au mariage au nom de la loi en disposant des principes anthropologiques qui structurent la société humaine depuis la nuit des temps, c’est révolutionner la politique elle-même. Il ne s’agit plus seulement de distribuer des droits, au gré de l’évolution des mœurs, ni même de disposer de l’individu comme on l’autorise dans le champ de la bioéthique, il s’agit de disposer de l’homme dans sa dimension sociale. Autrement dit, personne n’est épargné. [...]

    La suite sur Liberté politique

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • “Bousculades”?

     

    Du Printemps français :

     

    "Manuel Valls, qui a le sens de la formule, parle de "bousculades et mouvements de foules" : trente blessés, vitrines saccagées, voitures brulées, car de touristes pillé… Les journalistes traqués par les casseurs (BFM TV), les fourgons de CRS retirés de la manifestation dix minutes avant (BFM TV), les policiers débordés et la Préfecture de police qui prétend ne pas avoir pu prévoir les débordements (réflexion faite, "bousculade" paraît faible), alors que le soir même de la victoire du PSG, les Champs Elysées envahis connaissaient les premiers incidents – et que la Préfecture avait interdit la descente des Champs.

    Les incidents (franchement, "bousculades"…) étaient évidemment prévisibles vu la façon dont chaque match comporte son lot de dégradations et de violence. Il est vrai qu'une cérémonie marchande à grande échelle, à la gloire d'un club de foot, ne doit pas être perturbée par des basses considérations sécuritaires, et que des casseurs avides de viols ne sont pas potentiellement dangereux pour le régime. Pourquoi aurais-je été gâcher la fête, demande désemparé le préfet de police qui n'hésite pas à ordonner aux CRS de frapper des femmes à terre et de gazer des enfants.

    Ce matin, les Français peuvent contempler comment un pouvoir légal et prétendument légitime instrumentalise les forces de l'ordre pour réprimer les opinions, et préfèrent harceler les manifestants non-violents comme les Veilleurs plutôt que de protéger les citoyens. Les dix fourgons de CRS sont partis protéger une bien autrement plus précieux, Manuel Valls, accueillis par les opposants à sa descente de train : il ne risquait rien, mais le préfet, délicat, a préféré ne pas lui infliger la vue désagréable de nos militants.

    Le pouvoir n'a pas peur des casseurs, totalement aliénés, il a peur de ceux qui veulent ne plus se soumettre aux diktats de la bienpensance et qui n'entendent plus subir la violence faite aux esprits. Le pouvoir ment quand il parle des violences en marge des manifestations contre la loi Taubirator : nos bousculades n'ont pas fait un seul blessé chez les policiers, même bêtement violents, pas un scooter n'a été brulé, pas une vitrine brisée.

    Manuel Valls ne démissionnera pas car il sait que tant qu'il exercera une répression injuste contre les vrais opposants au pouvoir le pouvoir le soutiendra. Le préfet de police ne sera pas limogé (sinon pour être remplacé par un autre exécutant des basses œuvres) car il a fidèlement menti sur les chiffres, fidèlement déversé des hordes de CRS inutiles sur les manifestants, fidèlement travaillé à rogner les ailes de la contestation.

    Le pouvoir ment et les médias le savent : il n'empêche, le pouvoir et ceux qui le soutiennent n'hésiteront jamais à parler de radicalisation chaque fois que vous aurez le courage de descendre dans la rue, le courage de vous asseoir pacifiquement, le courage de crier votre volonté de ne pas céder."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les héritiers de mai 68 ne peuvent plus se déplacer sans être protégés par des pelotons de police

    Jean-Pierre Maugendre constate l'ambiance de fin de règne :

    "Les enfants de mai 68 ont la gueule de bois ! Pourtant ils ont aujourd'hui entre leurs mains tous les pouvoirs. Il y a quarante-cinq ans, un monôme d'étudiants boutonneux imposait de nouveaux paradigmes à une France étriquée et réduite, modeste hexagone sans gloire malgré les rodomontades de son Guide. Une civilisation plusieurs fois millénaire, fille d'Athènes, Rome et Jérusalem ployait sous les assauts d'une jeunesse désireuse d'enfin « jouir sans entrave ». Les épousailles, fort peu mystiques, du libertarisme moral et de la finance apatride ont produit les fruits que chacun peut observer : Dominique Strauss-Kahn, à la fois président du FMI, candidat du PS à l'élection présidentielle française et amateur de « parties fines », Jérôme Cahuzac ministre socialiste du budget, pourfendeur de la fraude fiscale et… fraudeur en délicatesse avec le fisc, le pouvoir exécutif détenu par un homme qui ne s'est jamais marié, a eu quatre enfants de sa compagne de trente ans pendant qu'il en concevait un autre avec sa maîtresse d'alors avant d'en imposer une nouvelle encore à l'Élysée. Pingouin peut-être, chaud lapin sûrement.  [...]

    L'immense majorité des médias soutient sans états d'âme le Gouvernement dans ses mensonges sur les nombres des manifestants, renchérissant sur la « radicalisation » des opposants… À ce propos, combien de policiers ont été blessés depuis le début des manifestations il y a six mois ? À ma connaissance, pas un seul ! La gauche hurle au « complot fasciste », multiplie les interpellations et les gardes à vue pour « délit de bonne gueule », gaze les femmes et les enfants comme si une manifestation de dix mères de famille avec leurs poussettes était le prodrome d'une nouvelle marche sur Rome !

    Le pouvoir en place ne contrôle plus que l'appareil d'État et ses relais médiatiques, ou l'inverse. Ce qui reste de classe ouvrière vote Front National. Les entrepreneurs qui assurent la prospérité, relative, de notre pays découvrent à l'occasion du strip-tease patrimonial de nos ministres que pas un seul n'a souhaité investir de manière significative dans des actions qui financent le développement des entreprises. Les héritiers de mai 68 ne peuvent plus se déplacer sans être protégés par des pelotons de gendarmes mobiles ou des compagnies de CRS. Heureusement, le ridicule ne tue plus.

    Si l'autorité légitime est celle qui, en fait, assure le bien commun d'une manière durable dans l'ordre et dans la paix, il faut bien convenir que les autorités politiques en place répondent de moins en moins à cette définition. L'autorité morale de l'État laisse de plus en plus la place à la simple contrainte. Le gouvernement de droit est en train de devenir un gouvernement de fait, une dictature totalitaire au service d'oligarchies aussi minoritaires que sectaires. [...]

    Une jeunesse s'est levée qui n'hésite pas à remettre en cause l'esprit de mai 68 et à vivre des valeurs de la loi naturelle et de l'Évangile. Pierre Bergé, milliardaire et homosexuel, copropriétaire du Monde et donc arbitre des élégances intellectuelles, incarne à la caricature une gauche qui meurt, sans enfant, crispée sur ses avoirs, alors que se dresse contre cette vieillesse du monde (il a 82 ans) une jeunesse qui parle, elle, d'être et non d'avoir. Les « veilleurs » veillent et, dans le silence de leurs cœurs, résonnent à leurs oreilles les seuls mots qui donnent un sens à une vie : honneur, patrie, fidélité, famille, amour, dévouement, valeur, autorité, travail… C'est autre chose qu'un discours de fin de banquet républicain ! Inconsciemment unis dans une même compassion pour la France, ces jeunes aux parcours différents font voler en éclat les cloisons, voire les barrières, que leurs parents avaient bâties entre eux. Au-delà de leurs différences, ils se sentent unis sur l'essentiel, habités des mêmes idéaux. Une communauté d'agir se crée, porteuse d'espérance pour notre patrie, même si les vieux crocodiles, les professionnels de la politique, droite et gauche confondues, unis par les mêmes complicités maçonniques, ont organisé au Sénat, comme aux meilleurs temps du bolchevisme, le vote à main levée le 12 avril de la loi dénaturant le mariage. 

    Cette insurrection bénéficie de l'allant de la jeunesse et de la force de la vérité, mais elle doit aussi, pour porter tout le fruit espéré, s'astreindre à une connaissance approfondie de cette vérité. La conscience n'est pas la lumière, elle est l'œil qui regarde la lumière. Cette jeunesse généreuse, ardente et courageuse, profondément marquée par les charismes différents de Jean-Paul II et de Benoît XVI, mérite de trouver et de rencontrer les pasteurs spirituels, les maîtres intellectuels, les chefs temporels qui étancheront sa soif d'absolu dans la radicalité de l'Évangile et la fidélité à sa loi d'amour et de vérité. « C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » (Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune.)"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/