Alain Escada président de l’Institut Civitas muscle et radicalise son discours lors de la manifestation “Manif pour Tous” du 21 avril 2013 aux invalides à Paris. Il s’en prend également à Frigide Barjot.
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Alain Escada dénonce la “dictature socialiste”
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Les manifs pro et anti-mariage homo de dimanche, reportage du Bastion
Ce dimanche 21 avril à Paris, pro et anti-mariage pour tous étaient appelés à se réunir. L’appel des pro faisait écho, le 17 avril, à l’appel lancé le 15 par La Manif Pour Tous qui était aussitôt suivie par le Printemps Français et les nombreux mouvements nés de la mobilisation contre le projet de loi. Nous y étions, et s’il est une inégalité qu’on a pu constater ce jour-là, c’est bien le nombre de manifestants de part et d’autre ! Retour sur cette journée de mobilisation !
« Ta gueule homophobe, tu nous fatigues ! »
Faisant comme à son habitude dans l’excès, la caricature et le mensonge, c’est contre le refus de voir la rue abandonnée à des groupes violents et fascisants, homo-lesbo-transphobes, sexistes, racistes, islamophobes et antisémites (Ouf ! Ca s’arrête là!), qu’Act Up Paris avait donné rendez-vous à ses troupes Place de la Bastille à 15h00.
Nous nous sommes rendus sur place vers 15h30. Nous voulions nous rendre compte par nous-mêmes de ce que pouvait être un rassemblement Act Up… Nous ne connaissions ce groupuscule que par son site internet. Celui-ci faisant la promotion des prostituées et des salles de consommation de drogues, c’est avec quelques a priori que nous sommes allés écouter leurs arguments…
Première constatation, la foule. Peu nombreuse, celle-ci remplit tout juste un trottoir, le faisant à peine déborder sur la chaussée. Ce qui permet à la police de maintenir la circulation, aussi bien autour du rond point de la colonne de Juillet que sur les boulevards adjacents. La photo prise par nos soins tranche singulièrement avec les plans finement cadrés des quelques médias complices jouant le jeu des pro. Pour comparaison, nous sommes également aller chercher une vue satellite de la place de la Bastille pour permettre de prendre toute la mesure de la faible concentration de personnes (les traits rouges marquent le lieu de rassemblement). Nos quelques clichés pris, nous nous mêlons à la foule et observons.
Sexe, mensonges et politique
Qui sont ces militants qui ont répondu présent ? Des homos bien-sûr, mais aussi beaucoup d’hétéros. Ce qui n’est pas un problème en soi. Ce qui est plus gênant, c’est que beaucoup de ces hétéros sont venus chasser l’électeur. Vous avez dit 2014 ? Armés de leurs drapeaux PCF ou NPA, nous saisissons des bribes de conversations. « Si plus de monde avait voté pour nous… », « En 2017 ne vous trompez plus… », « Et aux municipales, n’oubliez pas que… »… Des drapeaux frappés du triangle rose sont également visibles. Ce parallèle avec les camps de concentration nazis est plus que douteux.
Soudain les conversations s’arrêtent, un orateur a pris la parole sur l’estrade. Un a un, cet homme va reprendre les arguments des opposants au mariage gay, et entre chacun d’eux, il invite la foule à répéter en chœur un slogan démontrant une fois de plus la faiblesse d’argumentation des pro : TA GUEULE HOMOPHOBE TU NOUS FATIGUES ! La messe est dite…
C’est ensuite autour d’un(e) transsexuel(le) sud-américain(e) de prendre la parole. Celui-ci (celle-ci) va raconter son quotidien de prostitué(e) et les violences subies au quotidien, les insultes, les humiliations. Ecouter ce discours glauque a quelque chose de dérangeant. Nous n’en nions pas la réalité, nous nous doutons que le milieu de la prostitution n’a rien de tendre. Mais faire intervenir un(e) prostitué(e) transsexuel(le) après avoir parlé égalité, droits, enfants, n’a rien de logique, et nous nous demandons quelle est la place de ce récit dans le débat actuel ? Une chose est certaine, cela tend à renforcer chez nous l’idée que non, jamais nous ne lâcherons l’idée que pour le bien d’un enfant, il faut un homme et une femme !
Alors que nous nous apprêtons à rejoindre « notre » manif, nous apercevons un groupe de jeunes-hommes portant l’étendard de la Fédération Anarchiste. Vêtus de noir, certains portent une triplex, ce ceinturon fait de chaînes de vélo et destiné à la castagne… Remarquant un policier en civil (trahi par la radio qui dépasse de sa poche) qui les scrute, nous allons à sa rencontre lui demander notre chemin pour rejoindre Denfert-Rochereau et lui faire comprendre de quel côté nous sommes. Avisant d’un œil les anarchistes plus loin, il nous confiera « On sait très bien qui sont les vrais casseurs ! ».
Place Denfert-Rochereau
Il est 16h30 quand nous sortons du métro. Le début de la manifestation, allant de cette place aux Invalides, était programmé à 14h30, et deux heures plus tard, la queue du cortège ne s’est pas encore élancée ! Bien qu’annoncée le 15 avril, soit 6 petits jours plus tôt, cette manifestation laisse présager un franc succès !
Nous commençons à remonter le cortège. Les drapeaux désormais bien connus bleus et roses sont omniprésents bien-sûr, mais le tricolore n’est pas en reste non plus ! Nous apercevons également ci et là des drapeaux régionaux. La Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, bien qu’annoncé comme francilien, on dirait bien que cet appel ait été entendu en province ! Un groupe d’Alsaciens est également présent et ils n’ont pas oublié d’amener avec eux leur cigogne alsacienne. Cet oiseau est celui qu’on présente aux enfants dont on ne veut pas briser trop vite l’innocence comme apportant les bébés. Joli clin d’œil !
Dans la joie et la bonne humeur
Nous avançons toujours à travers le cortège familial. Toutes les générations sont représentées, les familles sont venues parfois au complet défendre leur conception de la vie. Ambiance joyeuse, des chansons s’élèvent, des slogans sont scandés. A intervalles réguliers des camions sur lesquels sont juchés des bénévoles de La Manif Pour Tous rythment la marche et motivent les troupes.
Soudain, les yeux se lèvent. L’hélicoptère de la préfecture, équipé de sa webcam 3 mégapixels achetée d’occasion, est au dessus de nous. Les drapeaux s’agitent de plus belle, la foule se fait plus bruyante, et les pancartes sont dressées vers le ciel. Au cas où ses occupants n’auraient pas compris, le message est sans ambiguïté : « On est là, et vos mensonges n’entameront en rien notre détermination ! ». Et de la détermination il en faut.
Même les déclarations parfois confuses de Frigide Barjot n’entament pas le moral. Désormais ce mouvement n’est plus celui d’une seule femme, il appartient à tous, comme nous le démontre la suite de notre parcours ! Faisant fi des propos tenus le matin-même par Frigide qui disait sur RTL que « le Printemps Francais, Béatrice Bourges, les Hommen et les groupuscules identitaires n’avaient pas leur place dans notre cortège », chacun s’estime bien au contraire tout à fait légitime dans cette manif, comme nous le dira un manifestant se sentant plus proche du printemps Français que de LMPT. Et « On lâche rien ! », comme le dit ce cri de ralliement désormais bien connu, est clairement affiché sur de nombreuses pancartes.
Où sont les nazis ?
Nous avançons toujours et voici que justement, les Hommen sont là ! Reconnaissables à leurs masques blancs, ils crient d’une même voix : « Taubira t’es foutue, les Hommen sont dans la rue ! ». Puis une vibrante Marseillaise s’élève et est reprise par tous. Ils sont jeunes, déterminés, et le visage découvert est celui de Monsieur tout le monde. Que ce soit chez les Hommen ou dans le reste du cortège, nous aurons beau chercher les têtes de nazi vues par Sihem Souid, nous ne les verrons pas !
Nous sommes maintenant dans le boulevard des Invalides, et nous savons que le terminus de la manif approche. Au passage de l’Eglise Saint François Xavier, nous sommes l’espace d’un instant transportés hors du temps. La musique du char près duquel nous étions cesse, les gens se taisent, le bruit fuit et chacun marque le respect face aux cloches de l’église qui sonnent pour saluer notre marche. Qu’on soit catholique ou non, ce petit moment de communion entre la manif et cette église a quelque chose de magique.
La fin approche
Nous commençons bientôt à piétiner, la fin du Boulevard des Invalides forme un goulet dont profiteront les organisateurs de La Manif Pour Tous pour effectuer leur comptage. Des bénévoles en t-shirt rouge sont munis d’un compteur qu’ils actionnent au passage de chaque rangée.
Un homme arrivant en sens inverse de notre progression prévient les impatients : « Ca ne sert à rien de continuer, les Invalides sont déjà complets ! ». Cela ne décourage personne, chacun continue d’avancer à petits pas. Bientôt la place Vauban et les Invalides s’offrent à nous. Même si le manifestant rencontré quelques instants plus tôt a un peu exagéré, il y a déjà énormément de monde, alors que le cortège est loin d’être fini ! Le décor des lieux est superbe et contribue à faire resplendir notre manifestation !
La camion sono de Frigide arrive à son tour, sa voix est reconnaissable de loin même si on ne l’aperçoit pas d’où nous sommes. Les jeunes-filles habillées en Marianne sont également sur le camion et hèlent la foule. Nous avançons encore, nous frayant un passage au milieu de la foule de plus en plus dense, et ce sont les élus que nous voyons faire leur arrivée. Nous les reconnaîtront à leurs écharpes tricolores mais il sera difficile de voir qui est qui, tant nous sommes maintenant serrés les uns aux autres.
Un bilan une fois de plus encourageant
C’est ainsi que prendra fin peu à peu cette nouvelle mobilisation réussie. Pour rappel, celle-ci est la suite d’une longue série d’actions. Manifestations régionales, nationales, rassemblements tous les soirs devant l’Assemblée Nationale, le Sénat, campings aux Luxembourg, ballades en Vélib, actions coup de poing des Hommen, rassemblements en régions, devant les préfectures, sur les routes avec les cortèges de voitures manifestantes, tractages, collages, on ne compte plus les initiatives !
La préfecture annoncera cette fois 45 000 manifestants, contre 270 000 pour les organisateurs. Depuis la manif du 24 mars, chacun sait que penser des chiffres manipulés de la police… Notons aussi qu’au grand désespoir de certains médias, aucun débordement n’est à déplorer. Aucun policier blessé, aucune voiture brûlée, aucune vitrine cassée non plus. Comme d’habitude…
Jamais à court d’arguments pour lancer la polémique, ils se contenteront de relayer que les élus UMP ont défilé aux côtés des élus FN. Et une classique agression de la France Orange Mécanique à Nice sera transformée en une agression homophobe…
Christophe et Rémi
Source : Le Bastion. Reproduit avec son aimable autorisation.
Crédit photos : Rémi, DR. Sauf la quatrième photo dans le texte, DR.
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Morale laïque : l’endoctrinement au programme des écoles
Vincent Peillon a défini hier les modalités d’enseignement de la morale laïque. Il précise à cette occasion que « la morale laïque est un ensemble de connaissances et de réflexions sur les valeurs, les principes et les règles qui permettent, dans la République, de vivre ensemble selon notre idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ». Nous apprécierons le caractère abstrait de cette morale dont la banalité a priori laisse augurer son inconsistance. Car qui s’oppose à la liberté ? Qui dénonce l’égalité ? Dans le même genre, qui préfère la guerre à la paix, ou bien le mal au bien ?
En réalité, derrière ses bons sentiments -mais fait-on de la morale avec des lieux communs et des bons sentiments ?-, il faudra s’interroger sur le sens profond que peuvent recouvrir ces mots, qui apparaissent d’abord comme des poncifs. Car il y a différentes conception de la liberté, comme il y a plusieurs conceptions de l’égalité. Sauf à demeurer dans les banalités d’usage, il faudra donc que cet enseignement mette des réalités derrière les mots, et sous couvert d’enseignement de la morale, impose donc une structure de pensée philosophique aux élèves. L’enseignement de l’égalité pourra ainsi se décliner, à titre d’exemple, à travers la promotion du « mariage » homosexuel. Bref, « l’éducation nationale » là encore, fidèle à sa vocation, confisque aux parents l’éducation de meilleurs enfants et compte bien poursuivre son bourrage de crâne…
Et le ministre poursuit : « D’abord, certains voudraient laisser penser que la morale laïque serait antireligieuse. C’est exactement l’inverse : elle est une morale commune à tous, et c’est justement son respect qui autorise la liberté et la coexistence des croyances individuelles et privées de chacun« . Pardon monsieur le ministre, mais le décalogue n’a-t-il pas non plus une portée universelle ? La loi morale naturelle qu’il traduit n’est-elle pas commune à tous ? A moins que la morale de monsieur Peillon ne fasse l’apologie du meurtre, du mensonge ou du vol, il est à craindre qu’elle n’aura pas inventé grand chose…
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N’en voulons pas trop à Hollande… il fait de son mieux.
[Tribune libre de Christine Dol]
Oui, j’estime que ce bon bricoleur fait de son mieux avec les outils qu’il a. Pas facile en effet de réaliser « le changement » promis avec si peu d’outils, lorsque l’on sait que l’UE lui a quasiment tout pris. Hollande est trop timide pour les réclamer alors, il fait ce qu’il peut, ne lui jetons pas la pierre.
« Le changement, c’est maintenant » : il semble qu’il s’efforce de tenir cette belle promesse notre président ! On le voit bien, ça bouge, et ça va peut être changer ! Le projet de loi Taubira et l’inaptitude des hommes politiques provoquent du mouvement, c’est le moins que l’on puisse dire.
Mais, concernant le changement, il ne faut pas tout attendre de notre François. Quand même, il paraît qu’en démocratie, le peuple est acteur de sa politique : il faut y mettre un peu du sien. Si Hollande nous a bien aidés en nous donnant une belle raison de nous bouger, il faut maintenant participer à ce changement tant attendu par le peuple français. La question est de savoir si nous le voulons vraiment.
Il y a bon nombre de Français dans la rue, mais souhaitent-ils réellement du changement ? Beaucoup, à l’image de cette chère Frigide Barjot et de ses amis UMPistes, sont de véritables conservateurs qui – justement- ne veulent pas de changement. Ils ne veulent pas changer le mariage (ils ne pensent pas non plus le ressusciter) et ne veulent pas non plus changer radicalement de système politique, économique et social; ils ne veulent pas restaurer une civilisation digne de ce nom. Ils souhaitent garder ces institutions, et collaborer avec les élites. Ils jouent le jeu du système en condamnant « les violences de groupuscules d’extrême droite en marge » (sont-ils moins Français que les autres?), et en dénonçant sans cesse l’ignoble homophobie ou d’autres crimes contre la divine démocratie moderne. Pourquoi ? Parce qu’ils aspirent au pouvoir politique ou médiatique, et non au bien commun.
D’autres Français, que nous espérons de plus en plus nombreux, suivent – en quelque sorte – le gouvernement dans sa volonté de changement !!! Eux veulent retrouver une vraie civilisation, bouger les institutions, balayer les politiques, dénoncer les médias et les lobbies, promouvoir une morale.
Personnellement, lors de la campagne présidentielle de François Hollande, je ne saisissais pas quel était le changement programmé par celui-ci, et je pense que lui non plus d’ailleurs. Il semble aujourd’hui que nous pouvons y voir plus clair.
Oui mais voilà, si nous pouvons remercier Hollande de cette amorce, nous ne pouvons pas espérer qu’il fasse tout le boulot.
Ainsi, descendre dans la rue peut être une bonne chose, cela peut être légitime. Mais attention de ne pas tomber dans certains pièges ! Le piège de ce beau mouvement populaire n’est pas la violence « monstrueuse ». Le vrai danger est de faire confiance et de considérer comme chef l’élite politico-médiatique qui souvent mène les manifs. Il paraît désormais important de se détacher, se libérer du système et de ses faux symboles, ils ne représentent pas la France, mais ce qui l’a détruite. Le second gros danger se trouve chez nous et concerne notre potentielle incohérence : en effet, il est temps d’orienter notre volonté et de savoir faire certains sacrifices. Il ne sert à rien de lutter contre les nouveaux projets de destruction de la morale et de la famille si nous n’avons pas nous-même la volonté d’installer dans notre entourage une saine conception de celles-ci. Nous nous devons d’être crédibles et cohérents.
Manifester sans but vraiment sain et sans chef fiable peut être très dangereux. A nous de nous décider quelle France nous voulons pour nos enfants, en espérant que de bons chefs se présentent devant nous d’ici peu.
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Ils étaient plus de cent mille...
Chanson originale : Jean-Pax Méfret. (merci à E.) -
Interpellation scandaleuse de membres du Réseau-Identités
Communiqué de Richard Roudier, porte-parole du Réseau-Identités
Autour du thème « la famille c’est notre identité », le Réseau-Identités avait appelé ses adhérents à se solidariser avec la « Manif pour tous » du 21 avril. Malgré les allégations des médias, force est de constater que le peuple tient bon, toujours mobilisé face au projet de destruction de la cellule familiale, fondement de notre société.Richard Roudier Richard Roudier profitait de l’évènement pour accorder une interview à divers médias dont une chaine de télévision.Ce qui aurait dû être un simple exercice de communication devait rapidement dégénérer en bavure policière. Précisons que l’interview se déroulait au milieu d’un square, qu’il était midi, soit trois heures avant le début de la manifestation et loin de tous manifestants. Alors que le système de protection policière se mettait en place, un militant chargé d’assurer la tranquillité de l’interview signalait spontanément notre présence à des officiers de police en faction à quelques centaines de mètres.¢Soudain, à la stupéfaction générale, ces mêmes policiers appuyés par une cinquantaine de gendarmes mobiles, bafouant le principe des libertés publiques et la relation de confiance que nous voulions instaurer, encerclait notre groupe composé d’une quinzaine de militants ; Richard Roudier qui répondait aux questions des journalistes était interrompu et sommé de présenter ses papiers d’identité, dans le même temps, des paniers à salade étaient avancés pour embarquer l’ensemble du groupe.Les militants, outrés par un tel comportement et confortés par le soutien des passants, protestaient énergiquement contre le traitement inique qui leur était infligé ; Richard Roudier dénonçait ce « contrôle au faciès », exigeant qu’on restitue promptement toutes les cartes d’identités et indiquait que lui et ses camarades refuseraient de monter dans les fourgons de police.Au bout d’une dizaine de minutes de palabres, les policiers se retiraient, non sans s’être emparés du malheureux militant qui était allé signaler notre présence, ce qui ne va pas, on s’en doute, favoriser les liens de sympathie entre la population et ceux qui sont censés la protéger. La déloyauté dont ont fait preuve les officiers de police zélés en cette circonstance, est symptomatique de la situation de plus en plus inconfortable de ces fonctionnaires, écartelés entre des ordres scélérats et la justesse des revendications populaires. D’ailleurs, des médias européens commencent à s’inquiéter de cette répression des libertés de plus en plus aveugle -on se croirait au Venezuela où le pouvoir fait rafler des individus tapant sur des casseroles-. Ne nous y trompons pas, tous ces agissements incohérents de la part des forces de l’ordre trahissent un système aux abois, ce qui ne peut que stimuler notre détermination.À la suite de cet incident et après une visite au commissariat du 15°, pour marquer leur soutien au camarade interpelé, les militants du Réseau-Identités rejoignaient le groupe de la ligue francilienne sur la pelouse des Invalides. Richard Roudier, au moment de la dispersion soulignait la présence chaleureuses de camarades issus d’autres mouvements ; il exhortait les militants à faire preuve d’encore plus de cohésion afin d’élargir le champ de la contestation : radicalisation de l’action, dénonciation des hommes politiques corrompus, exigence de consultations populaires sur les grandes questions de sociétés.…« Quand le gouvernement s’oppose à l’intérêt du pays, c’est la légitimité du Peuple que de s’opposer au gouvernement ! »¢Richard RoudierPorte-Parole du Réseau-Identités -
La police de Gaz met 13 personnes en correctionnelle
Dont un prêtre (FSSPX) :
“A l’exception d’un père de famille qui avait été interpellé en marge d’une manifestation le 24 mars, ces suspects ont tous été arrêtés ces derniers jour [...] Tous ont reçu à l’issue de leur garde à vue une convocation pour comparaître à Paris en correctionnelle, où ils seront jugés pour diverses infractions, certains pour “rébellion”, d’autres pour “dégradation” ou “port d’arme”.
Parmi eux figure un prêtre intégriste, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi rue de l’Université (VIIe arrondissement), peu après minuit, en marge d’un rassemblement près des Invalides, alors qu’il tentait d’empêcher les CRS d’embarquer un manifestant mineur. [voir la scène à 4mn20]
Agé de 52 ans, le prêtre sera jugé à une date qui n’a pas été précisée pour “violences sur fonctionnaire de police”, selon une source judiciaire. Le mineur interpellé en même temps comparaîtra pour le même délit.”
Le Salon BeigeON NE LACHE RIEN…
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Barjot dépassée
Alors que Frigide Barjot s’acoquine avec le sinistre Valls contre les dissidents, qu’elle tente d’UMPiser la manifestation et qu’elle fait toujours plus l’apologie – entre autres – de l’homosexualité, on la voit dans la video ci-dessous mise mal à l’aise par les manifestants.
Elle y met fin à un entretien car des personnes scandent « Hollande démission » (slogan largement utilisé lors de la manifestation monstre du 24 mars).
Pour elle, il s’agit donc de « groupuscules » extrémistes…
Il y en aurait alors, selon sa définition, des centaines de milliers en France ! Plutôt réjouissant.
On a envie de crier aussi, et de plus en plus, « Barjot démission » ! -
Merci Christiane, non merci Frigide…
Depuis quelques mois, il est de bon ton dans les milieux nationalistes et ailleurs de vomir sur Christiane Taubira. Pourtant, il ne faut pas avoir la mémoire courte, nous devons beaucoup à cette dame que nous devrions plutôt remercier chalereusement.
Rappelons en effet que c’est en grande partie grâce à elle qu’un certain 21 avril 2002 le PS était piteusement dégagé du second tour d’une élection Présidentielle et que Jean-Marie Le Pen, se retrouvant ainsi qualifié, nous offrait deux semaines de bonheur absolu au cours desquelles on ne se lassa pas de voir et revoir à la télé les têtes éberluées des apparatchiks socialistes au QG de Jospin au moment de l’annonce des résultats. Certes, l’enthousiasme fut de courte durée mais enfin… Il faut dire que, jusqu’à ce fameux 21 avril 2002, le second tour d’une Présidentielle ne faisait pas vraiment partie chez les nationaux de « la culture maison ». Donc, rien que pour cela, on peut dire : Merci Christiane !
Et 10 ans plus tard, Notre bienfaitrice récidive. Sa gaffe de 2002 visiblement oubliée (ou pardonnée) par ses copains socialistes, elle se retrouve Garde des Sceaux en 2012 lorsque ceux-ci revinrent aux affaires. A peine nommée, la Guyanaise se distingue en pondant une loi ridicule instituant une parodie de mariage toute aussi ridicule intitulée « mariage pour tous ». Il n’en fallut pas plus pour mettre des foules gigantesques dans les rues de toutes les villes de France et redonner par là même à des centaines de milliers de nos compatriotes attachés à la conception traditionnelle de la famille l’habitude et l’envie de manifester… Et l’obstination du gouvernement à maintenir ce projet de loi renforce chaque jour la détermination de ceux-ci à en découdre avec l’ensemble des politiques qui viseraient à détruire notre identité et notre civilisation. Alors, une nouvelle fois, n’ayons pas peur des mots : Merci Christiane !
Grâce à la persistante volonté incompréhensible de Hollande de vouloir imposer la Loi Taubira, de plus en plus d’opposants à celle-ci sont en train de basculer dans la radicalité. Un nombre croissant de Français ouvrent leurs yeux et se rendent compte que derrière le « mariage pour tous », il y a la théorie dite « du genre », et que derrière cette théorie sordide il y a la volonté de détruite toutes les identités et toutes les racines, et que derrière cette destruction des identités et des racines il y a la stratégie sournoise d’une idéologie génocidaire : le mondialisme.
Or, le seul rempart face au mondialisme est la prise de conscience à la fois nationale et ethnique de la part des Français. Le succès grandissant du mouvement d’opposition à la Loi Taubira en est sans doute l’amorce. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Dans ce contexte, force est de reconnaître que les élucubrations dégoulinantes de bons sentiments et d’hypocrisie malsaine qui caractérisent les discours de Frigide Barjot semblent de plus en plus en désaccord avec la volonté de ceux qui forment maintenant le gros des bataillons de manifestants. Il suffit pour s’en convaincre d’avoir écouté les commentaires des uns et des autres pendant la manif de dimanche et d’avoir constaté le grand nombre de manifestants qui, après avoir défilé depuis la place Denfert Rochereau, ne sont pas restés aux Invalides pour supporter les insupportables jérémiades des organisateurs. Aux incantations stériles de Frigide Barjot et des siens, les manifestants répondent désormais : NON MERCI !
Pour notre part, au-delà de l’opposition à la Loi Taubira, c’est à une lutte totale contre le mondialisme que nous appelons. Nous donnons rendez-vous à nos compatriotes dimanche 12 mai, jour de la fête de Sainte Jeanne d’Arc, à 10 h Place de La Madeleine à Paris, pour une grande manifestation unitaire, nationaliste et populaire contre le mondialisme.
Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale
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Bilan des manifestations anti-mariage homosexuel du week-end
PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Vous étiez envoyé spécial du bulletin de réinformation à la manifestation d’hier dimanche contre le mariage homosexuel à Paris
Nous étions 240.000 selon les organisateurs, seulement 35.000 selon la police. On notera cependant un comptage très précis de la manifestation par les organisateurs qui ont tâché de compter chaque manifestant, grâce à une forte équipe de volontaires.
Aux Invalides la foule était compacte, sûrement comparable à la messe de Benoît XVI en 2008.
Cette manifestation était donc très importante (photo en Une) et ce d’autant plus qu’elle a été improvisée à la dernière minute avec seulement trois jours de préparatifs.
A titre de comparaison, le mouvement homosexualiste qui avait appelé à manifester à Paris le même jour, n’est parvenu à réunir que quelques centaines de personnes place de la Bastille pour soutenir le mariage contre nature.
Dans quel esprit s’est déroulée cette manifestation ?
La manifestation était très contrôlée, très encadrée ; Frigide Barjot voulait à tout prix éviter des débordements. Les slogans lancés du haut des chars ne visaient que la loi ou le garde des Sceaux. Mais pas de « Hollande démission » désormais banni par le collectif. Cette manifestation était ferme, bruyante, mais plus détendue que la manifestation du 24 mars.
A 19 h, l’ordre de dispersion a été donné.
Quelles personnalités se sont mêlées à la foule des citoyens ?
On aura noté, évidemment, la présence de personnalités de l’UMP avec Henri Guaino, mais aussi du rassemblement Bleu Marine avec Gilbert Collard.
Les manifestants ont entrevu une lueur d’espoir, grâce à l’intervention au podium du professeur Pierre Delvolvé. Membre de l’Institut et agrégé de droit public, il a évoqué l’inconstitutionnalité de la loi, notamment quant aux atteintes au principe d’égalité.
Pour information, La Manif pour tous a fixé aux Parisiens un prochain rendez-vous, mardi soir, 19 h, au métro Sèvres‑Babylone.
Egalement manifestations en province
De nombreuses manifestations contre le “Mariage pour tous” ont également eu lieu en province pendant ce week-end.
Par exemple à Bordeaux où “La Manif pour tous” a réuni samedi entre 850 et 2.000 personnes, selon le décompte de la police ou des organisateurs, pour défiler samedi dans les rues du centre-ville de Bordeaux (première photo ci-dessous), pendant que plusieurs dizaines de jeunes gens se réclamant du “Printemps français” manifestaient sur le pont de Pierre (deuxième photo ci-dessous).
Crédit photo en Une : La Manif pour tous, DR. Crédit photos dans le texte : Infos Bordeaux, DR.