Anne-Marie Le Pourhiet a publié dans Ouest-France, le vendredi 12 avril 2013, un excellent papier synthétique sur la question du mariage gay. Ou comment "la loi Taubira valide implicitement et encourage [...], par ses seules dispositions, des pratiques illicites contraires au principe de dignité de la personne."
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Un excellent papier d'Anne-Marie Le Pourhiet sur le mariage gay
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Manifestation à l'Assemblée nationale [en direct]
Henri Guaino est déjà sur place pour la manifestation de ce soir :
La police est également bien mobilisée : -
Mariage gay : la mobilisation des défenseurs de la famille ne faiblit pas !
À Valbonne, les partisans de la famille et du mariage, les défenseurs des enfants contre le projet de loi mortifère.
Nous ne lâcherons rien !
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Jacques Bompard : "François Hollande ne dispose plus aujourd'hui d'aucune légitimité démocratique"
Jacques Bompard proteste contre les arrestations de manifestants opposés à la dénaturation du mariage :
" Les rafles systématiques et massives de manifestants pacifiques que l'on voit se multiplier depuis plusieurs jours sur ordre du gouvernement sont extrêmement inquiétantes. Elle le sont au regard du droit des personnes et du respect de la liberté de réunion et donc de la démocratie.
Elles le sont également d'un point de vue politique. En effet, il est du devoir d'un gouvernement d'apaiser les esprits et non de les provoquer et de les exciter. Or, c'est ce que le gouvernement socialiste fait depuis des mois, avec une accélération brutale depuis une semaine. D'abord par un vote sénatorial de république bananière. Ensuite, en avançant d'un mois le vote de la loi Taubira à l'Assemblée nationale. Enfin, en arrêtant des centaines de manifestants, dont de nombreuses mères de familles, pour le seul crime d'être entré dans le jardin du Luxembourg ou d'avoir voulu camper aux abords de l'Assemblée, ce qui est accepté venant de la part d'autres manifestants.
Tout dans les actes de ce gouvernement traduit l'affolement, l'amateurisme et le mépris des Français. Il est vrai que, pour la première fois dans notre république, nous avons à l'Elysée un président élu par une minorité d'électeurs, et qui bat en moins d'un an tous les records d'impopularité. François Hollande ne dispose plus aujourd'hui d'aucune légitimité démocratique. Contesté largement à gauche, ayant trahi les ouvriers de l'aciérie comme ceux de l'automobile, il lui reste pourtant – en théorie - plus de quatre années de mandat à accomplir. Sa responsabilité dans les évènements actuels comme dans ceux qui ne manqueront pas de venir est donc totale, entière, définitive. Il lui appartient d'en prendre conscience, de cesser de prendre en otage les forces de l'ordre face aux manifestations pacifiques, et de retirer le projet de loi Taubira. Echouant sur tous les fronts économiques et sociaux, que, du moins, il apporte l'apaisement dont le pays a besoin."
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« Choisis ton camp camarade ! »
[Tribune libre d'un lecteur, initialement parue dans Rivarol, à propos des « forces de l'ordre ». Les commentaires sont ouverts.]
« La manifestation de dimanche dernier fut une incontestable réussite. Réunir plus d’un million de personnes dans les rues de Paris, une deuxième fois, alors que le système médiatique avait organisé un silence quasi total sur cette manifestation relève du véritable exploit. Et cette réussite est bien moins due à l’insupportable Barjot et ses sbires UMP qu’au Peuple de France qui, ce dimanche 24 mars 2013, s’est levé contre un système voulant lui imposer par la force une nouvelle loi inique.
Quelle était belle cette journée ! Les drapeaux de nos provinces flottaient au vent et cette immense foule venue de la France entière prenait possession du pavé parisien. Il y avait quelque chose de magique : déambuler dans les rues de Paris avec autour de soi des visages souriants, amicaux, joyeux… des visages qui nous ressemblent. Des femmes, des enfants, des adolescents, des anciens, des hommes d’âge mûr… un concentré magnifique de notre Peuple. Pour nous, Français de ce début de XXIème siècle qui sommes noyés quotidiennement dans le cosmopolitisme le plus noir, il était exaltant et fascinant de marcher au milieu d’un bon million de vrais Français, blancs et catholiques en plein Paris ! Ce jour-là, on pouvait sentir, on pouvait palper l’âme de la France éternelle !
Voilà pour le côté positif de cette journée, explorons maintenant le côté sombre, la haine et la bêtise qui ont fait face au doux Peuple de France. Je sais que les lignes qui vont suivre choqueront certains mais elle doivent être dites. Il n’y a pas de mots assez forts pour condamner l’attitude violente et disproportionnée des forces de l’ordre républicain ce jour-là. Les policiers et les gendarmes, qui ont gazé des poussettes et des vieillards, matraqué à coups de tonfa des femmes et des enfants, sont des porcs ! Ces actes odieux appellent vengeance sur ceux qui les ont commis.
Mais ce qui rend leur crime encore plus insupportable au nationaliste que je suis, c’est que je sais que la plus grande majorité de ces porcs appartiennent à ce que l’on appelle la « droite nationale ».
Il fallait les voir, ces crétins au crâne rasé et au menton mussolinien, contents d’avoir tabassé de jeunes Français qui pourraient être leurs frères ou leurs cousins. Il fallait les voir, ces robocops hautains, expliquer à une vieille dame qu’ils avaient des ordres et que c’est pour cela qu’ils avaient gazé son pauvre mari. Il fallait les voir, ces jeunes gendarmes mobiles avec leurs gueules de fafounets, fiers de défendre la république maçonnique et sodomite… La Gueuse ne recrute pas ses gardes du corps chez Mélenchon ou à la LCR. Ainsi, ce sont de « bons fafs » et autres électeurs du Front National qui font le sale boulot du socialiste franc-maçon Valls !
C’est pourquoi il est scandaleux et politiquement criminel que chaque année de jeunes militants nationalistes s’engagent dans la gendarmerie ou la police. Ce n’est pas leur place. Ce n’est pas à nous, nationalistes, de servir de bras armé à un régime que l’on combat. Les arguments alimentaires du style – il faut bien avoir un job – ou sécuritaires du style – il faut bien des policiers pour nous protéger – sont complètement ineptes. On n’accepte pas n’importe quel boulot sous prétexte de gagner sa croûte. Sinon, cela s’appelle de la prostitution. Et croire ou faire croire que la police protège la population française relève de la débilité la plus profonde. La police comme la gendarmerie ont comme mission première de sauvegarder cette odieuse république, pas de protéger les citoyens français. Ne parlons pas de l’argument de certains jeunes niais qui osent affirmer qu’en s’engageant ils changeront la police de l’intérieur (sic). Il est grand temps de dénoncer ce scandale permanent dans nos milieux. Il est grand temps de prendre conscience de l’importance politique de nos choix professionnels. L’intérêt personnel n’a pas le droit de primer sur l’intérêt de notre combat politique et de la France. Pas un natio dans la flicaille républicaine !
Quand on discute avec des policiers ou des gendarmes dans nos milieux (et ils sont nombreux), ils vous jurent tous la main sur le cœur que le jour où ils auront des ordres qui iront vraiment contre leurs idées, ils démissionneront… Je sais que certains membres des forces de l’ordre présents ce dimanche liront ces quelques lignes. Alors toi que j’ai vu, avenue de la Grande Armée, que vas-tu faire ? Vas-tu démissionner et te retrouver au chômage comme des millions de nos compatriotes mais en préservant ton honneur ou vas-tu rester pour la gamelle comme une vulgaire petite tapette ?
Peut-être que gazer des enfants et des vieillards n’est pas suffisamment grave pour toi ? Attends-tu que le gouvernement t’ordonne d’ouvrir le feu sur tes frères, comme en 1962 rue d’Isly, pour ouvrir les yeux ?
Choisis ton camp camarade ! »Paul THORE http://www.contre-info.com
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Opération tintamarre à Vannes
Ce sont plus de 70 voitures et 200 personnes qui se sont rassemblées à Vannes lundi soir pour effectuer un tour de la ville de 21h00 à 22h00. Klaxons, sifflets, corne de brume, drapeaux étaient au rendez-vous. Le convoi a traversé la ville en passant devant la mairie, le conseil général et la préfecture où des policiers étaient présents. Ces derniers, avertis à la dernière minute, ont assurer en toute discrétion la sécurité de l'évènement.
Le maire de Vannes, David Robo, a quitté un dîner officiel pour rejoindre les manifestants sur le parking à l'arrivée se faisant prendre en photo entouré de jeunes et de plusieurs drapeaux de la Manif pour Tous. La presse locale en parle déjà.On ne lâche rien à Vannes ! Rendez-vous mercredi 17 avril à 18h00 sur le port.
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Tesson : Le peuple en a marre et va se fâcher !
Pour Philippe Tesson, “la France désespère et le monde rigole“. L’incurie de la majorité accentue le malaise de nos concitoyens. Attention, (grand) danger !
Par Philippe Tesson
C’est lui, François Hollande, qui, lorsque éclata le scandale Cahuzac, en relativisa la portée en le réduisant à une affaire individuelle, et c’est lui, le même François Hollande, qui aujourd’hui provoque une affaire d’État en décidant d’un train de mesures propres à “moraliser la vie publique“ qui jette le trouble dans le pays.
Ainsi fait le pompier incendiaire.
La publication dès ce soir du patrimoine des ministres et de celui des élus dans la foulée est une initiative irresponsable. Elle va largement au-delà du symbole. Son caractère précipité est un aveu d’opportunisme démagogique. Elle est décriée par les amis politiques du président eux-mêmes (Bartolone), ridiculisée par certains d’entre eux (Montebourg). Nombreux parmi les élus y voient une humiliation, voire une insulte.
Son efficacité est à juste titre réputée douteuse. Elle rejoint et justifie les discours populistes des extrémistes de droite comme de gauche. Elle flatte les instincts populaires les moins nobles. Elle introduit dans les esprits le soupçon d’une présomption de culpabilité. Elle participe d’un procédé de délation. Elle est un instrument de haine sous couvert d’une intention de vertu. Elle tire encore un peu plus la France vers le bas.
Qu’il s’occupe donc de l’essentiel !
Selon une étude Viavoice, citée samedi par Le Figaro, 50 % des jeunes Français de 18 à 24 ans souhaiteraient vivre dans un autre pays que le leur. 36 % d’entre eux seulement croient dans l’avenir de leur pays, alors que 75 % croient dans l’avenir de l’Allemagne et 67 % dans celui des États-Unis.
Ces chiffres sont les plus affligeants jamais publiés sur l’état moral de notre pays. À ce tableau dramatique, qu’opposent Hollande et les siens ?
Quelles raisons d’espérer offrent-ils à cette jeunesse-là dont il avait pourtant fait sa priorité ? Quel exemple lui donne-t-il ? Quelle décision audacieuse et positive ? Réponse : l’obligation faite aux élus d’afficher leur patrimoine ! Une compétition misérable : le concours du plus pauvre ! À quel prix ? Une semaine perdue pour concevoir cette facétie.
Combien de chômeurs de plus pendant ce temps, combien de dixièmes de point de déficit, combien de parts de marché en moins ?
Qu’il s’occupe donc de l’essentiel ! Quel aveu d’impuissance dans cette malfaisance ! La France désespère et le monde rigole. Qui donc est cet homme-là ? Quelle ligne politique est donc la sienne, quelle cohérence ?
Finalement toutes les gauches se réunissent et se résument en lui, depuis la Révolution jusqu’à nos jours, il les touille dans une grande marmite où chacun des siens retrouve un jour un résidu de son courant pour le perdre de vue le lendemain. Il est l’homme de la synthèse, le dénominateur commun, c’est-à-dire la marmelade. Il l’était déjà “en tant que premier secrétaire du Parti socialiste”. Visiblement il l’est resté en tant que “moi, président de la République”.
Or l’heure n’est plus à la synthèse. Elle est au choix. Il se dit social-démocrate. Alors qu’au moins il assume la social-démocratie ! Il n’a vraiment jamais assumé qu’en matière fiscale, et avec le talent que l’on sait ! Pour le reste, ce ne fut et ce n’est que bidon, défausse, frime, zigzag et compagnie.
Le peuple en a marre de ces simagrées, de ce bricolage, de ces feintes perpétuelles ; il va se fâcher.
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Un an de prison pour s’être opposé pacifiquement au "mariage" pour tous ? Flanby instaure un Etat policier !
ˇˇSoixante-dix opposants au mariage pour tous en garde à vue
Ils ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’ils tentaient d’installer des tentes devant l’Assemblée nationale.ˇˇ
Par AFP
Soixante-dix opposants au mariage homosexuel se trouvaient lundi matin en garde à vue après avoir été interpellés vers 1 heure devant l’Assemblée nationale à Paris (VIIe) où ils s’apprêtaient à installer une dizaine de tentes, selon une source policière.
Ces manifestants se réclamant de l’organisation « Camping pour tous », proche de la Manif pour tous qui multiplie les actions coups de poing contre le projet de loi, ont été maintenus en garde à vue pour « non dispersion après sommation », un délit passible d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Les protestataires entendaient s’insurger contre l’agression crapuleuse samedi à Paris d’un jeune militant UMP connu pour son engagement contre le mariage homosexuel. De nombreux militants, partageant les positions de la victime, ont laissé entendre que cette agression ne devait rien au hasard. Deux rassemblements de soutien à Paris ont réuni plusieurs centaines de personnes ce week-end à Paris.
A quelques jours de l’examen en seconde lecture du texte de loi sur le mariage homosexuel, les opposants au projet ont multiplié les opérations spectaculaires : ministres chahutés, « réveil » d’un député, TGV bloqué, confrontation avec les forces de l’ordre vendredi soir près du Sénat à Paris...
Les 67 militants ont enfin été libérés en fin d’après-midi. Plus de renseignement sur le Salon belge ici et là
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L'ignominie du vote au Sénat sur le mariage
L'ancien sénateur Bernard Seillier fustige le simulacre de vote au Sénat :
"Le vote solennel du Sénat sur l’ensemble du texte modifiant le droit du mariage est intervenu vendredi matin 12 avril 2013 à main levée, c’est-à-dire selon un décompte visuel des mains levées des sénateurs et sénatrices présents en séance, constaté par les secrétaires et proclamé par le président du Sénat, conformément à son règlement. Cette procédure, courante pour les amendements et les articles d’un texte au fil de son examen, n’est généralement pas appliquée pour le vote final sur l’ensemble du texte, qu’on adopte par un scrutin public, c’est-à-dire nominatif pour l’ensemble des parlementaires (présents ou absents ayant laissé leurs consignes de vote).
C’est un des piliers de la démocratie représentative, puisqu’il permet de connaître nominativement le vote de chaque parlementaire, contrairement au vote à main levée, qui reste clandestin. Un scrutin public est obligatoirement prévu pour certains textes en raison de leur importance. Il en est ainsi lors des votes sur l’ensemble des lois de finances, des lois organiques (à valeur quasi-constitutionnelle) et des projets ou propositions de révision de la Constitution. La loi modifiant le mariage dans le Code civil appelait à l’évidence un vote par scrutin public, compte tenu de son importance. La garde des Sceaux n’avait-elle pas dit que le texte modifiait notre civilisation ? Chaque parlementaire peut et doit ainsi assumer devant l’histoire la responsabilité de son vote.
Soumettre l’ensemble du projet de loi à un scrutin public pouvait être facilement décidé. Il suffisait que le gouvernement le demande par la voix de Mme Taubira, présente, ou que le président du Sénat, Jean-Pierre Bel le fasse, ou encore un président de groupe réunissant au moins trente membres, ou la commission saisie au fond, ou trente sénateurs dont la présence doit être constatée par appel nominal (article 60 du règlement). Or le 12 avril, aucun de ceux-là qui avaient la capacité effective de soumettre le texte à un vote par scrutin public ne l’a demandé, alors que tout le monde en France l’attendait pour savoir comment chacun avait voté. C’est en entendant le président soumettre le vote du texte selon la procédure simplifiée et dissimulée de la main levée que cette dérobade historique est apparue. Aucun de ceux qui en avaient le pouvoir n’a demandé un scrutin public. Il est évident qu’une entente préalable entre toutes ces personnes était intervenue pour qu’il n’y ait pas de scrutin public susceptible de révéler le véritable vote de chacun et vraisemblablement l’absence de majorité pour adopter le texte.
C’est une véritable ignominie, qui assujettit toujours plus nos institutions à la politique de la dissimulation, du mensonge et de la magouille. C’est l’insoutenable hypocrisie des détenteurs du pouvoir politique qui est flagrante. Quelle peur a saisi le gouvernement, le président du Sénat, tous les présidents de groupe (socialiste, UMP, Union des démocrates et indépendants-UC, communiste, républicain et citoyen ; rassemblement démocratique et social européen, écologiste) pour empêcher chacun d’entre eux de demander un scrutin public sur le texte. La demande d’un seul aurait suffi pour entraîner automatiquement le scrutin public. La procédure est simple : il suffit de lever la main, à l’instant même où le président de séance annonce « je vais soumettre le texte au vote », et de dire « je demande au nom du gouvernement, ou de mon groupe, qu’il soit procédé à un scrutin public» pour que la chose soit acquise. Personne n’a bougé ! Quelle belle connivence ! Ont-ils eu peur d’être désavoués par les sénateurs et les sénatrices, plus attentifs à la colère qui monte dans la conscience des citoyens ? Cette insoutenable hypocrisie du gouvernement et du Sénat s’est doublée, aussitôt acquis le vote clandestin à main levée, d’une incroyable surenchère dans la mystification. Le président d’un groupe sénatorial a aussitôt demandé que, compte tenu de l’opacité du vote à main levée, soit annexée au compte rendu du scrutin, pour publication au JO, la liste détaillée des votants et de leur vote tel qu’elle aurait figuré à la suite d’un scrutin public s’il avait eu lieu ! Tous les autres présidents de groupe ont aussitôt exprimé la même demande. Le président du Sénat a immédiatement répondu que l’intervention orale ainsi formulée entraînait automatiquement la publication de la liste théorique fournie séparément et après coup. C’est une grande première historique dans toute la vie parlementaire : « le scrutin public virtuel » publié au Journal officiel ! C’est un sommet de la politique du mensonge, de la dissimulation et de l’hypocrisie. La décadence de la vie parlementaire accélère celle de nos institutions. Peut-il y avoir encore demain un fondement à l’autorité politique ? Comment justifier encore l’obéissance des citoyens ?"
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Pourquoi Super-mou est-il si dur contre les enfants ?
Tribune libre de Pierre Guinot
Que François Hollande soit un grand mou, tout le monde le sait depuis longtemps. Même L’Express le lui jette encore à la figure cette semaine, en titrant sa une sur « Monsieur mou ».
Cette couverture de L’Express contient sans doute un message subliminal : Surtout, surtout, monsieur Hollande, n’allez pas céder aux Français au sujet du mariage gay. Tenez bon au moins sur ce dossier !
Et, justement, voilà qui est intriguant. Pourquoi Super-mou met-il une telle obstination à imposer une loi Taubira qui est rejetée par 55% des Français, et qui n’apportera rien, absolument rien, à la France en crise ?
Sur ce point, et lui seul, Super-mou se montre d’une dureté tyrannique. Pourquoi ?
Je vois trois explications possibles :
1) Comme tous les super-mous, Hollande a besoin d’être autoritaire sur certains détails, afin d’essayer de se prouver à lui-même qu’il a une volonté. Incapable de résoudre la crise économique ou de s’attaquer efficacement au chômage (il faudrait pour cela affronter les vrais privilégiés du régime, chose évidemment impossible à un super-mou, dont la devise est : Faible face aux grands, dur face aux petits), il doit à tout prix se trouver une cible bien douce, bien obéissante, qu’il pourra tyranniser à loisir, en se donnant, à bon compte, une image d’homme de gauche, luttant férocement contre les privilèges. [...]
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