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Le “mariage” gay adopté au Sénat au mépris de la France
Le week-end, c’est sacré. Bien plus que la famille ou son avenir. C’est la leçon des débats au Sénat qui s’achèvent sous mes yeux et qui vient d’aboutir à l’adoption de la loi Taubira qui repassera bientôt devant l’Assemblée, où il dispose d’emblée d’une majorité bien plus sûre. Tout le reste est littérature… quoique. La résistance va s’accentuer.Le week-end, c’est sacré. L’hémicycle du Sénat est clairsemé à l’heure des explications de vote. Les tribunes du public sont plus fréquentées ; on y voit des écoliers, amenés là pour vivre « l’histoire », pour toucher du doigt la marche en avant vers plus d’égalité. Ils y ont entendu parler de ce sujet dont saint Paul disait qu’il ne devrait même pas être question dans nos assemblées. Ils y ont constaté le vide des rangs, les larges fauteuils confortables abandonnés par des sénateurs qui ont préféré rejoindre leurs circonscriptions ou aller faire leurs courses alors que l’on touche au tissu même de la société.Toute la journée du jeudi aura été marquée par des tractations entre la majorité de gauche et l’opposition (incertaine) qui ont été à deux doigts d’organiser un vote en catimini, pendant la nuit, après que l’UMP eût tenté en vain de réduire le nombre de ses intervenants parmi lesquels certains ont bataillé ferme, même si l’obstruction par milliers d’amendements n’a pas eu lieu.Voici ce qu’en dit Public Sénat : « “On a été dépassé par nos troupes”, avoue Alain Gournac, vice-président du groupe UMP, “beaucoup des nôtres veulent parler”. “Ils nous ont dit : vous ne pensez pas qu’on ne va pas s’exprimer. Ce n’est pas possible. On nous reprochera de ne pas avoir assez combattu”, ajoute-t-il. » Regard coulé vers les électeurs. Mais de là à rester jusqu’au samedi ? Personne n’en avait envie. Le PS parce qu’un conseil national est organisé ce jour-là.C’est donc un « gentlemen’s agreement » entre UMP et PS qui a finalement abouti à l’idée d’achever la discussion des amendements tard le jeudi soir ou dans les petites heures de vendredi, et de voter ce vendredi en fin de matinée.La mobilisation des opposants au « mariage » des homosexuels n’y est sans doute pas pour rien : Civitas est venu fidèlement prier tous les soirs depuis lundi ; la « Manif pour tous » a appelé à un rassemblement qui s’est prolongé sous les fenêtres du Sénat jusqu’à la levée de séance ; d’autres groupes – puisque désormais les initiatives sont diverses – ont fait venir leurs troupes devant un Sénat en état de siège.Le peuple, on l’écoute mais jusqu’à un certain point. Les exactions ubuesques se sont poursuivies. On peut voir sur youtube le film de l’expulsion des jardins du Luxembourg, jeudi, d’un homme qui portait le sweat-shirt de la Manif pour tous avec son logo « contraire aux bonnes mœurs » : un homme, une femme et deux enfants. Sous les yeux éberlués des promeneurs et des touristes, six ou sept policiers le portent vers la sortie. C’est ainsi qu’on impose et qu’on protège le « mariage pour tous ».Ne nous y trompons pas : c’est une fois adopté, et faute d’avoir souligné à quel point son idéologie victorieuse permettra de bâillonner toute critique morale, religieuse, civique ou sociale du comportement homosexuel ou de l’« homoparentalité », que le projet Taubira permettra une montée en puissance de cette entrave à la liberté de dire le bien.Tout au long de ce débat, on s’est battu pour la filiation et pour le bien des enfants, et c’est bien, très bien même.Mais on s’est battu en se gardant à droite et surtout à gauche, en faisant le maximum pour rester sur le terrain de l’adversaire, pour limiter les coups, pour « respecter les personnes » comme ils disent. Le respect des personnes est indispensable. Mais de plus en plus on le confond avec le respect et même l’inclinaison devant leurs erreurs.C’est une société malade, infirme et largement aveugle qui a engagé, courageusement et avec une combativité inespérée, la bataille du mariage. Mais d’un mariage qui ne représente déjà, pour l’immense majorité, qu’un arrangement certes solennel mais réversible où l’on s’engage trop souvent pour ne pas avoir d’enfants, ou pour en avoir uniquement et parcimonieusement sur commande, ou même juste pour offrir un environnement provisoirement stable pour des enfants déjà là. On s’est battu pour la filiation dans une société qui accorde la même valeur et davantage de secours aux familles « monoparentales », qui admet la création d’enfants in vitro avec des gamètes anonymes. C’est bien de dire « stop ». Mais nous sommes déjà tellement avancés dans la dissociété !Ce sont ces complicités inavouables ou inconscientes qui ont fragilisé en profondeur le camp du « non » à la loi Taubira, contraint aux demi-vérités : face au rouleau compresseur du totalitarisme gay, au mépris de l’Etat et à la pensée unique développée par les médias, il va falloir autre chose pour faire le poids.• Cet article paraît dans Présent daté du samedi 13 avril 2013. -
VERS L’INSURRECTION ?
Les réactions se sont multipliées depuis hier soir après le coup de force de François Hollande sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité.
LE DISCRÉDIT DE L’EXÉCUTIF, ENTRE FRAUDE FISCALE, MENSONGE, ABUS DE POUVOIR ET RÉPRESSION VIOLENTE, EST DÉSORMAIS TOTAL.
Le député UMP Philippe Gosselin a déclaré : "En accélérant la procédure législative pour échapper à la manifestation prévue par les opposants au ’mariage pour tous’ le 26 mai prochain, le chef de l’Etat et sa majorité sont prêts au pire : c’est une incitation à la guerre civile".
Frigide Barjot : "Hollande veut du sang, il en aura ! Tout le monde est furieux. Nous vivons dans une dictature. (...) Si ce soir il fuse des ’Hollande démission’, contrairement aux autres fois je n’empêcherai pas les slogans".
"Il s’agit d’un passage en force et d’une tentative d’intimidation que nous dénonçons avec la plus grande fermeté. Le président de la République prend le risque d’une confrontation violente avec les Français" : le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, a mis en garde.
Communiqué du député Yannick Moreau : "Le Gouvernement a annoncé il y a quelques heures qu’il souhaitait avancer à mercredi prochain la deuxième lecture du projet de Loi ouvrant le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, initialement prévue fin mai. Je m’élève contre cette tentative d’intimidation faite au Parlement par un gouvernement idéologue qui au lieu de mobiliser l’énergie des pouvoirs publics sur la lutte contre le chômage fait le choix d’accélérer les réformes bouleversant les repères fondamentaux de notre société et fracturant par là-même le peuple français.
Cette attitude irresponsable du Gouvernement creuse encore un peu plus l’abime qui le sépare des Français, majoritairement hostiles à l’ouverture du mariage et de l’adoption homosexuels, comme le rappelle un sondage BVA-Le Parisien publié ce matin avec 55% des Français défavorables. En tant que député, représentant de la Nation, je défendrai jusqu’au bout mes convictions et particulièrement le droit fondamental des enfants à avoir un père et une mère."
Véronique Besse dénonce « un passage en force inadmissible de la part d’un Gouvernement inquiet, qui n’accepte pas que l’on conteste son autorité ». « Le retour du texte était prévu à l’Assemblée au mois de mai. En agissant ainsi, le Gouvernement montre clairement son refus du dialogue et sa volonté de faire taire définitivement les opposants au projet ».
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Langue française : diagnostic vital engagé
Le 20 mars, le projet de loi Fioraso, qui engagera définitivement le processus de mise à mort de notre langue maternelle, sera présenté au conseil des ministres. Le gouvernement anti-français de collaboration avec l’impérialisme anglo-saxon achèvera ainsi, avant le plongeon mortel dans la grande zone de libre-échange transatlantique, un travail sournois, haineux, de sape de notre civilisation. La porte sera alors largement ouverte, non seulement dans les champs politique et économique, mais à l’intérieur de nous-mêmes, dans ce que nous avons de plus intime, pour que s’engouffre cette puissance dévastatrice qui abattra plus que la France, plus que son corps, son esprit.
Cette loi est une ignominie, une scélératesse, une bassesse aussi putride que l’est le mariage dit « pour tous ». Une clique d’idéologues s’est emparée des rênes de notre pays pour le déconstruire méthodiquement, avec la patience de Judas qui trament leur petite perfidie jour par jour, pas à pas. La loi Toubon, de 1994, qui proscrivait, dans tout ce qui regardait la sphère publique, l’usage d’un autre idiome que le français, langue de la République et de la France historique, n’a cessé d'être bafouée sous la pression des milieux libéraux, de la Commission européenne, et avec la complicité du Conseil constitutionnel, d’une « élite » vendue corps et âme à la civilisation américaine, et le mépris tenace de nos gouvernants pour tout ce qui rappelle une France perçue comme un archaïsme, un résidu « rance » du passé. Les bobos, dans leur détestation de la France, ont préparé le terrain pour la venue du barbare.
Cette entreprise de destruction programmée est à placer sur le même plan que l’intégration militaire aux forces de l’Otan, le projet de démantèlement de l’armée française, l’alignement inconditionnel sur les positions diplomatiques et stratégiques de l’empire américain, l’abdication face aux marchés, aux puissances financières internationales, l’acceptation de la désindustrialisation de notre économie, de son ravalement au secteur des services, l’abêtissement du système éducatif, l’effacement perfide de toute trace de nos gloires historiques dans la mémoire du peuple, la fatale soumission au chômage de masse et la mise en tutelle de tout esprit critique par un appareil de propagande omniprésent.
Et ce qui enrage particulièrement, outre ce sabotage en règle qui devrait nous inciter à nous soulever immédiatement, c’est l’hypocrisie écoeurante avec laquelle il est conduit, au nom de l’utilité, de la nécessité, et de toutes ces bonnes raisons censées nous pousser à accepter la « réalité » d’un monde absolument intolérable pour un Français digne de ce nom. L’argument fallacieux avancé pour justifier la substitution de notre langue par une langue étrangère, évincement supposé rendre plus « attractif » (anglicisme emblématique !) notre enseignement supérieur pour des « Coréens et des Indiens », n’est bien sûr qu’un sophisme, car si des étudiants étrangers viennent en France poursuivre leur cursus, c’est bien sûr pour la qualité de l’enseignement (prodigué en français, vieille langue scientifique, langue de Descartes, au demeurant !), et par amour du français. On voit bien ce qui se cache derrière ces contorsions rhétoriques : c’est la volonté, chez ces gens censément de « gauche », mais semblables en ce domaine comme en d’autres à leurs compères de « droite », d’intégrer la France à la logique capitaliste mondiale, et de l’anéantir dans sa volonté d’autonomie, dans sa singularité civilisationnelle.
Pour récapituler tous les arguments qui nous convainquent de l’absurdité d’une telle entreprise de décivilisation, et de sa nocivité même, je ne saurais trop conseiller la lecture de Contre la pensée unique (aux éditions Odile Jacob), ouvrage magnifique de notre talentueux linguiste Claude Hagège, véritable champion de la lutte pour la défense et l’illustration de notre langue. Dans cet essai brillant et rigoureux, l’auteur démonte le mythe de l’utilité d’emprunter l’anglais pour les échanges internationaux (et a fortiori nationaux !), y compris dans les secteurs économiques et scientifiques. Ces assertions mainte fois pilonnées par les médias ne sont que de la vulgaire propagande, que les personnes insuffisamment informées répètent sans y porter assez d’attention.
Pire, l’adoption de l’anglais est l’aveu clair et net de la volonté de s’immerger dans l’univers matérialiste, marchand, hostile à la haute culture, du monde anglo-saxon. C’est se plier au joug de l’argent, abdiquer toute valeur réellement spirituelle. Il n’est pas fortuit que les héritiers des libertaires de mai 68, hargneusement hostiles à une culture considérée comme « bourgeoise et élitiste », aient rejoint les rangs des militants de la cause entrepreneuriale, pour s’en prendre à notre langue. Tout ce beau monde se concilie dans l’usage approximatif de la syntaxe, un vocabulaire singulièrement appauvri, l'utilisation immodérée de termes angais, la haine de Madame de Lafayette ou de Proust. On retrouve le même jargon, le même pot pourri de sophismes usés à la portée de tout petit cadre dynamique complètement inculte chez les responsables de « gauche » comme de « droite », au parti socialiste comme à l’UMP, à la CFDT comme au MEDEF.
Cette démagogie, qui voudrait opposer la haute culture à la basse, quand le peuple français, dans sa longue histoire, a toujours voué une admiration franche et heureuse pour les Rabelais, les Molière, les Corneille, les Voltaire, les Victor Hugo etc., est l’aveu d’une vulgarité qui est à l’image de ce que tous ces gens nous proposent, et contre quoi s’offusque le goût français. Shakespeare, Swift, Stevenson, De Quincey, Poe, Melville, Orwell etc. nous ont offert une langue littéraire admirable, et parfois inégalée, mais lorsque, maintenant, à l’époque des tarmacs métissés, des hôtels cosmopolites, de la télévision infestée par la marchandise et le mensonge, on entend parler cette langue chuintante, douteuse, sommaire et grossière qu’est le globish, on ne peut qu’éprouver la sensation d’être englué dans un immense chewing gum empâtant le monde avec une bouillie infecte qui colle à la boue.
L'objectif suprême est clair, sans véritable ambiguïté pour celui qui voit assez loin : à terme, il s'agit, pour la ploutocratie atlantiste et mondialiste, d'unifier une caste apatride, qui parlera anglo-américain, remisant les peuples dans les marges de la consommation et de la production, et réduisant leurs langues à un misérable patois avili et ridiculisé.
On peut rêver, pour défendre ce qui est plus que nous, qui est nous, mais davantage, qui incarne ce qu’il y a eu de meilleur en nous, l’intelligence, l’esprit, la beauté, notre mémoire, de défiler aussi nombreux que ceux qui ont combattu le « mariage pour tous ». Il y va de notre survie, et d’une résistance à l’Ordre mondial, que d’autres soutiendront probablement à notre place, si nous disparaissons définitivement, quand nous ne serons plus qu’un vague souvenir historique.Claude Bourrinet http://www.voxnr.com -
Le décryptage d’Alliance VITA sur l’actualité du projet de loi
« Mariage/Adoption pour les couples de personnes de même sexe »
L’EVENEMENT
Vendredi 12 avril 2013, le Sénat a adopté le projet de loi concernant le mariage et l’adoption par des personnes de même sexe, par simple vote à main levée sans scrutin public.
Le texte modifié par le Sénat va repartir à l’Assemblée nationale. Le Gouvernement a décidé de passer en force en demandant l’examen du texte en seconde lecture dès mercredi prochain 17 avril, contrairement aux règles habituelles qui nécessitent quatre semaines de délai entre chaque lecture.
LE CHIFFRE
55% des Français sont défavorables à l’instauration du droit au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels.
C’est le résultat du dernier sondage BVA publié ce jour, qui confirme le sondage IFOP du 23 mars 2013 pour Alliance VITA (voir Décodeur n°24 du 6 avril 2013): quand on pose la question en liant le mariage et l’adoption, ce qui est la réalité du projet de loi, les Français sont majoritairement contre.
Cette opposition majoritaire est certainement le fruit des efforts considérables réalisés ces derniers mois pour expliquer à l’opinion publique le contenu réel du projet de loi.
LE RESUME DU DEBAT
L’examen des articles s’est progressivement accéléré mercredi et jeudi, les sénateurs de la majorité s’étant murés dans un silence quasi-continuel pour limiter les échanges. Le Gouvernement s’est opposé à tous les amendements, sauf quelques-uns d’ordre mineur ou rédactionnels pour satisfaire ses alliés de gauche ou les Verts.
Les principaux changements apportés par la Commission des lois du Sénat ont donc été validés en séance publique (voir Décodeur n° 22 du 23 mars 2013) :
a) Création d’un principe général d’égalité de traitement dans toute la législation française
Au lieu des fameux « articles-balai » votés par l’Assemblée nationale pour éviter de supprimer les mentions « père » et « mère » du Code civil, une disposition de portée extrêmement générale a été introduite, visant tous les textes législatifs et réglementaires de notre pays.
Ce nouvel article, placé au début du Code civil, veut mettre sur un pied de totale égalité tous les couples mariés, qu’ils soient de sexe différent ou de même sexe. Le Code civil serait complété ainsi : « Art. 6-1. – Le mariage et la filiation adoptive emportent les mêmes effets, droits et obligations reconnus par les lois, à l'exclusion du titre VII du livre premier du présent code [NDR : celui qui concerne la filiation], que les époux ou les parents soient de même sexe ou de sexe différent. »
De plus, l’autorisation de prendre des ordonnances (c’est-à-dire de « faire des lois » à la place du Parlement) a été donnée au Gouvernement pour qu’il adapte l’ensemble des lois à ce principe, par des textes spécifiques et dans un délai de six mois.
b) La transmission du nom du père à la naissance, sauf exception
Le Sénat a rétabli le principe que l’Assemblée nationale avait bouleversé en première lecture. C’est bien le nom du père qui sera attribué dans le cas le plus général, ou une autre solution décidée d’un commun accord. Ce n’est qu’en cas de désaccord entre les parents que l’enfant prendrait les noms de chacun des deux « parents » (de sexe différent ou de même sexe), dans la limite du premier nom de famille pour chacun d’eux, accolés dans l'ordre alphabétique.
c) Deux autres modifications notables
- Deux amendements de la Commission des lois ont été confirmés : ils visent à éviter les adoptions successives (simples ou plénières) et les situations de « pluri-parentalité », c’est-à-dire les hypothèses devenues probables où l’enfant aurait fini par avoir trois ou quatre parents.
- Pourront adhérer aux UDAF (Unions départementales des associations familiales) les associations de couples liés par un PACS ; celles regroupant les couples mariés homosexuels ne pourront plus être refusées, puisque le critère principal d’adhésion repose sur les « familles constituées par le mariage ».
Enfin, concernant le futur livret de famille, Mme Taubira a précisé au cours des débats qu’il n’y aurait finalement qu’un seul modèle, et non pas trois comme évoqué un moment. Le détail des modifications n’a pas été donné, car la question du livret de famille est d'ordre réglementaire (c’est-à-dire du Gouvernement), et non législatif.
NOTRE COUP DE COEUR
Nicolas Alfonsi, sénateur de la Corse-du-Sud, a été le seul parlementaire de gauche à exprimer publiquement son opposition lors du vote final du projet de loi :
« J'ai voté pour François Hollande. Dois-je pour autant voter pour la traduction législative de son engagement 31 ? Je ne le crois pas. Tous les engagements du président de la République ne lient pas ceux qui ont voté pour lui. Nul mandat n'est impératif.
Je prends donc ma liberté. Le mariage est déjà une institution malade, faut-il le mettre définitivement à bas ? Robert Hue a soutenu que la démocratie est une marche vers l'égalité, je lui réponds par une autre citation avec Montesquieu : « Autant le ciel est éloigné de la terre, autant le véritable esprit d'égalité est éloigné de l'égalité extrême ». Je voterai contre ce texte. »
NOTRE COUP DE GUEULE
Contrairement aux affirmations du Gouvernement, l’effet domino est déjà enclenché ! Une dizaine d’amendements, présentés principalement par les Verts, ont lancé les futurs débats sur la PMA pour les femmes homosexuelles, l’adoption par les couples pacsés, la reconnaissance de la GPA à l’étranger, la présomption de parenté, le statut renforcé du beau-parent, etc…
Ces amendements ont été retirés après les promesses du Gouvernement de discuter de ces projets légitimes en son temps, dans le cadre de la future grande loi sur la famille.
ANNEXES
Les deux communiqués de presse d’Alliance VITA :
- « Vote escamoté au Sénat », à la suite de l’adoption du projet de loi par le Sénat
- « Passage en force », à l’annonce de l’examen par l’Assemblée nationale dès mercredi prochain
Retrouvez et partagez le Décodeur sur www.alliancevita.org -
De plus en plus infantile
La gesticulation grotesque destinée à garantir la transparence de la vie politique nous le démontre une fois encore : on n'arrête décidément pas le progrès de la réglementation politiquement correcte.
En 2010 Mathieu Laine publiait une nouvelle édition de son indispensable "Grande Nurserie", livre écrit en 2006 "pour en finir avec l’État nounou."
Or, cette version actualisée de l'ouvrage a donc été publiée quatre ans seulement après sa première parution en format poche. Nous espérons que l'auteur ne nous en voudra pas de reproduire assez longuement une partie de la nouvelle préface. Voici l'énumération de nos nouvelles folies.
En ces temps-là... écrit ainsi Mathieu Laine ...
"... nos barres chocolatées ne portaient pas la mention 'Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé' ; Tintin au Congo n'était pas mis à l'isolement dans les bibliothèques américaines ; on pouvait fumer une cigarette dans un bar en buvant un café-crème ; les médecins pouvaient sans difficulté prescrire du Di-Antalvic, cet anti-douleur efficace dont la dangerosité n'apparaît qu'au terme d'une consommation extrême ; la régie publicitaire de la RATP n'aurait pas imaginé ordonner le remplacement des affiches du film Coco Chanel parce que Audrey Tautou y apparaissait une cigarette à la main ; l'idée de fixer un quota de femmes dans les organes de gouvernance des grandes entreprises paraissait humiliante pour les dirigeantes ;
Encore, Mathieu Laine note : la pression moralisatrice et culpabilisante de Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot sur nos comportements 'civiques et environnementaux' n'était pas aussi puissante ; le Canada ne réfléchissait pas à interdire les feux de cheminée parce que la combustion du bois serait une source de pollution ; les acteurs économiques n'étaient pas aussi surveillés par un pouvoir hyper-interventionniste ; aucun parlementaire n'avait osé demander l'interdiction de vendre des produits alimentaires juste devant les caisses des hypermarchés et de supprimer toute publicité pour les produits de grignotage pendant les coupures publicitaires des émissions regardées par les enfants.
L'auteur persiste à remarquer: on pouvait rouler à 51 kilomètres-heure au lieu de 50 en ville sans subir la foudre immédiate d'un radar fixe ou mobile ; la députée UMP de Paris Edwige Antier n'avait pas encore déposé une proposition de loi visant à interdire la fessée ; la décroissance passait pour une idée ringarde héritée des années 1970 aucun député n'aurait imaginé réclamer un 'devoir de réserve' à la lauréate du prix Goncourt parce qu'elle avait critiqué le président de la République ; aucun gouvernement n'avait cherché à interdire les 'happy hours' dans les bars ; l'ancien ministre du gouvernement Jospin, Yves Cochet, n'avait pas encore osé proposer publiquement une directive pour diminuer les prestations familiales à partir de la troisième naissance en expliquant que la pollution générée par un enfant équivalait à 620 trajets Paris-New York en avion;
L'effarante énumération continue : on ne démontait pas des antennes-relais sur le simple fondement de 'l'inquiétude' des voisins ; personne n'aurait osé remplacer la pipe de Monsieur Hulot par un ridicule moulin à vent sur l'affiche du célèbre film de Jacques Tati ; aucune loi n'imposait un CV anonyme aux entreprises de plus de 50 salariés (1)⇓. ; aucun secrétaire d'État n'avait sérieusement envisagé de réintroduire les langes pour les bébés et supprimer ainsi la pollution liée aux couches jetables ; personne n'avait osé adopter une loi Hadopi ; on n'avait pas nommé de médiateur-père fouettard pour forcer les banques à prêter à des entreprises qui ne pourraient pas rembourser afin de sortir d'une crise née, précisément, de lois américaines obligeant les banques à prêter à des populations déshéritées pour qu'elles deviennent propriétaires de leur logement (la fameuse crise des 'subprimes') ;
On observe en effet qu'en 2006: l'excès de précaution n'avait pas éclaté au grand jour (on découvrit, en janvier 2010, que la France avait acheté 94 millions de doses de vaccin antigrippe A et que seuls 5 millions de Français s'étaient fait vacciner) ; Arnold Schwarzenegger n'avait pas, en sa qualité de gouverneur de Californie, adopté une mesure permettant de condamner à une amende de 100 dollars le possesseur d'une voiture dans laquelle un mineur serait en train de fumer ;
Et puis : les Verts n'étaient pas partis, à Paris, en guerre contre les systèmes de chauffage installés sur les terrasses de café et de restaurants qui émettraient de l'oxyde d'azote dans l'air ; aucun plan de vidéosurveillance ne prévoyait, comme aujourd'hui, de tripler le nombre de caméras en deux ans ; on n'imaginait pas interdire de fumer sur les terrasses en plein air des cafés ; le principe de précaution n'avait pas été rejoint par le principe d'attention ; aucun label ne figurait sur l'ensemble des bouteilles de vin pour expliquer aux femmes enceintes que boire de l'alcool n'est pas bon pour leur bébé ; aucune proposition de loi n'avait envisagé apposer un label 'photo retouchée' sur les clichés retravaillés pour 'lutter contre l'anorexie'..."
Voila comment cette fulgurante avancée de la sottise était interprêtée en 2010 par l'auteur :
"La France était pourtant, déjà, une Grande Nurserie. L'esprit de précaution et le vent de l'infantilisation n'ont, depuis, cessé de souffler. Rien ne semble pouvoir les arrêter.
Le livre décrypte ce phénomène contemporain, s'amuse - tout en s'inquiétant - des projets à venir, et invite à résister aux illusions comme aux intrusions de plus en plus menaçantes de l'État-Nounou dans nos vies." (2)⇓.
Remarquons que cette liste date de 2010. Depuis, le président Normal en rajouté une couche (couche-culotte pensera-t-on, pour rester dans le thème de ce pamphlet magnifique).
Certains jugeront irréversibles les votes parlementaires tendant à "transformer un homme en femme", seule chose que s'interdisait autrefois le parlement de Westminster. Nous pouvons raisonnablement penser, au contraire, que les chutes ne semblent irréversibles que jusqu'au moment où on touche le sol. L'État hexagonal s'en rapproche.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
Apostilles
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Et il brade même le territoire national !
Tromelin : François Hollande brade même le territoire national
Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National : Après le Sénat, l’Assemblée nationale s’apprête à brader en catimini 280 000 km² du domaine maritime national.
Dès 1999, Jacques Chirac avait évoqué cet abandon de souveraineté avec les autorités mauriciennes. En 2010, Nicolas Sarkozy l’a mis en forme. En 2013, François Hollande le fait ratifier dans une indifférence soigneusement organisée.
De quoi s’agit-il ? Depuis le XVIIIe siècle, la France possède, à quelque 500 km au nord de la Réunion, l’îlot corallien inhabité de Tromelin, d’une superficie de 1 km², mais lui ouvrant un domaine maritime plus étendu que la moitié du territoire métropolitain. Malgré les traités de 1814 et de 1815, l’île Maurice en réclame la souveraineté. Le texte soumis au Parlement prévoit de partager cette souveraineté entre les deux pays. La prochaine étape sera à l’évidence l’abandon complet.
Avec Marine Le Pen, le Front National et le Rassemblement Bleu Marine demandent à tous les députés de rejeter ce traité anti patriotique. Car, après Tromelin, la France serait conduite à aussi brader les autres Éparses du Canal de Mozambique, puis les archipels du Pacifique et, enfin, les Australes. Aujourd’hui, la France détient, dans le monde, le deuxième espace maritime, après les États-Unis. C’est un atout sérieux tant écologique qu’économique. Le liquider, morceau par morceau, en le transférant à des micro-États sans défense, c’est l’ouvrir au pillage de prédateurs sans scrupule.
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« Mondialisons la lutte contre la pub »
La publicité a envahi le monde entier. Obsédante et d’une taille démesurée dans les grandes villes, nous ne pouvons nous y soustraire à moins de fermer les yeux; elle pollue le paysage à la campagne, grignote toujours plus d’espace dans les médias, collecte nos données personnelles et exploite nos créations sur Internet.
La pieuvre publicitaire a des effets néfastes autant sur la société que chez les individus. Elle est une nuisance cognitive, la sur-sollicitation par les messages publicitaires provoque une confusion mentale et génère du stress ; elle nuit à la santé, par exemple en prescrivant des comportements alimentaires qui sont cause d’obésité ; elle diffuse des critères de beauté qui favorisent l’anorexie ; enfin la publicité est une nuisance pour l’environnement, elle crée de faux besoins et incite au gaspillage des ressources de la planète.
Elle se substitue à l’école et aux parents pour éduquer les enfants. Elle se banalise à notre regard parce que nous sommes imbibés d’elle au quotidien. Nous pouvons recevoir ou subir en moyenne 600 messages par jour !
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Un an après son élection: la vidéo qui fait mal à Hollande
1 an de Hollande:1 an d'échecs, de mensonges, de gaffes, d'incompétence...et maintenant, les affaires !(durée : 12mn 04) -
Frigide Barjot a fait avorter le mouvement !
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Si on ne vous a guère entendu sur la question du Mariage pour tous, votre revue, Éléments, a publié un copieux dossier qui réduisait à néant les théories du genre. Faut-il découpler ces deux questions ou sont-elles consubstantielles ?
Le Mariage pour tous est réclamé par une minorité de minorité, qui représente au total moins de 1 % de la population. En Espagne, où le mariage gay a été légalisé en 2005, le mariage entre individus de même sexe ne représente que 0,6 % de l’ensemble des mariages. L’idéologie du genre (« gender »), elle, concerne tout le monde. Dans la mesure où elle prétend que les enfants sont à la naissance « neutres » du point de vue sexuel, où elle affirme que le sexe biologique ne potentialise en rien les préférences sexuelles de la majorité des individus, et que le sexe (il n’y en a que deux) doit être remplacé par le « genre » (il y en aurait une multitude, constituant autant de « normes » que les pouvoirs publics auraient le devoir d’institutionnaliser), elle aboutit en fait à nier l’altérité sexuelle, ce qui témoigne d’un confusionnisme total. L’idéologie du genre s’inscrit dans un fantasme de liberté inconditionnée, de création de soi-même à partir de rien. Avec elle, il ne s’agit plus de libérer le sexe, mais de se libérer du sexe. N’y voir, comme on le fait au Vatican, qu’un moyen détourné de « légitimer l’homosexualité » est pour le moins réducteur.
J’ajoute que, dans un pays où deux enfants sur trois naissent désormais hors mariage, on ne peut pas dire que les hétérosexuels apparaissent aujourd’hui comme de très crédibles champions du « mariage traditionnel » (qui n’est en fait rien d’autre que le mariage républicain). Aujourd’hui, d’ailleurs, il n’y a plus guère que les prêtres et les homos (ce sont parfois les mêmes) pour vouloir se marier. Quant à ma position personnelle, elle se résume en une formule : je suis pour le mariage homosexuel et contre le mariage des homosexuels. En clair, je pense que le mariage classique, dans la mesure où il est une institution fondée en vue d’une présomption de procréation, ainsi que le montre son étymologie (du latin matrimonium, dérivé de mater, « mère »), doit être réservé aux couples hétérosexuels, mais je ne suis nullement hostile à un contrat d’union civile permettant à des personnes de même sexe de pérenniser leur union. Je suis favorable, par ailleurs, à l’adoption pour tous, mais hostile à l’adoption plénière dans le cas des couples homosexuels. En fait, concernant le mariage, tout est affaire de définition : soit on y voit un contrat entre deux individus, soit on y voit une alliance entre deux lignées. Ce n’est pas la même chose.
Que vous a inspiré la mobilisation des trois manifestations organisées par Frigide Barjot, à laquelle certains ont reproché la dimension « attrape-tout », quand ils ne la traitaient tout simplement pas de « conne », tel un hebdomadaire d’extrême droite bien connu ?
Frigide Barjot a eu parfaitement raison de ne pas donner une coloration confessionnelle ou homophobe à ces manifestations. Mais je voudrais quand même faire une remarque. Les adversaires du Mariage pour tous n’ont pas hésité à présenter le mariage gay comme un « bouleversement anthropologique » ou un « changement de civilisation » (ce qui est un peu exagéré). Question : quand on allègue un enjeu aussi apocalyptique, est-il raisonnable de se rassembler autour de quelqu’un dont le nom est synonyme de dérision ? C’est un peu comme si l’on lançait un mouvement pour le respect des victimes d’un génocide sous le nom de Prosper yop la boum !
Ce que je reprocherai à Frigide Barjot, c’est d’avoir fait preuve de légalisme excessif et de n’avoir pas compris qu’une manifestation a d’autant moins à respecter la légalité qu’elle entend lui opposer une légitimité. N’ayons pas peur des mots : une manifestation est un acte de guerre politique. On y est appelé à prendre et à donner des coups. En bref, c’est une épreuve de force. Vouloir éviter cette épreuve de force est une faute grave. Avec des défilés familiaux bon enfant, rose bonbon Bisounours, on montre qu’on existe, mais rien de plus. On n’est pas en position d’exiger quoi que ce soit. La plus grande erreur a été d’obtempérer à l’interdiction de défiler sur les Champs-Élysées. Il fallait, au contraire, maintenir le mot d’ordre, surtout quand on se flatte de mobiliser plus d’un million de personnes. Aucune force de police ne peut barrer l’accès d’une artère quelconque à un million de manifestants ! En désavouant ceux de ses partisans qui tentaient de déborder les forces de l’ordre, Frigide Barjot a fait avorter le mouvement qu’elle avait elle-même déclenché, alors que celui-ci était en train de se transformer en vague de fond contre le régime.
Vous faites allusion à l’extrême droite. Laissez-moi vous dire que vous avez tort de lui prêter attention. Cela fait un siècle au moins qu’elle n’a plus rien à dire. Aujourd’hui, elle en est encore à croire que la France est dirigée par des socialistes, ce qui montre qu’elle n’a vraiment pas les yeux en face des trous (et subsidiairement, qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’est le socialisme).
D’autres encore prétendent que les actuels enjeux politiques et sociaux seraient prioritaires vis-à-vis de leurs actuels homologues sociétaux. Ont-ils raison ?
Tous les sondages montrent que la situation économique et sociale constitue le principal sujet de préoccupation des Français. Par comparaison, les réformes « sociétales » apparaissent comme autant de procédés de diversion, alors que les plans de licenciement se multiplient et que l’emprise du capital se resserre un peu plus tous les jours. Il faut être conscient, cependant, que le libéralisme forme un tout. Le libéralisme sociétal de la gauche et le libéralisme économique de la droite reposent sur les mêmes postulats fondamentaux, à savoir la primauté du droit naturel des individus à « s’autodéterminer » comme seule instance normative de la vie en société. L’un et l’autre relèvent d’une même libéralisation de l’économie générale des échanges humains. Il est évident que c’est en régime capitaliste que l’individualisme hédoniste trouve le mieux à s’épanouir : ni morale, ni frontières. C’est ce qui explique le ralliement de tant de « repentis» de Mai 68 au modèle du marché.
Alain de Benoist, le 13 avril 2013 http://www.voxnr.comSource :
http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/frigide-barjot-a-fait-avorter-le-mouvement,
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Deuxième direct : à Lyon, on ne lâche rien non plus !
Ils étaient des centaines à se rassembler spontanément place Bellecour à 21h30 pour montrer leur colère face au mépris du gouvernement et au déni de démocratie que constitue la précipitation du Parlement.
Davant la puissance de la mobilisation, le cortège se déplace vers la préfecture. Sitting sur les quais.
Les forces de l'ordre sont dépassées : les manifestants avancent dans les rues et sur les quais.
L'ambiance dans Lyon est hallucinante : les gens sortent à leurs fenêtres et agitent leurs drapeaux.
Les manifestants les acclament et avancent vers le Pont Lafayette.
Les manifestants se dirigent vers la Préfecture qu'ils aperçoivent : les forces de l'ordre se précipitent pour leur barrer la route. Apparemment, personne ne s'attendait à cette mobilisation spontanée.La rue de la République est occupée par les manifestants qui ont nommé cette mobilisation ""Foudres & Tonnerres".
La France est en colère et les Lyonnais sont désormais des centaines dans la rue et se retrouvent près de la préfecture qui est désormais sous la protection des forces de l'ordre.
"1ère, 2ème, 3ème génération, nous sommes tous des enfants des Terreaux / d'Hétéros" .
Les manifestants tournent autour de la préfecture bien gardée et interpellent le préfet. L'ambiance est bon enfant, mais pas bisounours : la colère a remplacé l'humour et les sourires ont quitté les visages.
Le service public est sur place.
La préfecture est désormais entièrement encerclée. Le nombre de manifestants ne cesse de grandir.
La police a localisé l'auteur de jet de projectiles sur les manifestants.
Les manifestants sont désormais à la mairie et s'apprêtent à se disloquer.
Le dernier carré se regroupe pour chanter une vibrante Marseillaise de fin de manifestation.