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lobby - Page 2438

  • Mariage gay : pétition pour un référendum national

     

    AU NOM DU COLLECTIF "LA MANIF POUR TOUS"
    Conformément aux dispositions de l’article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation … »
    EXPOSÉ
    Le Gouvernement a préparé un projet de loi visant à "ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe", devant faire l’objet d’un vote par le Parlement.
    La question du mariage et de l’adoption d’enfants est fondamentale et doit faire l’objet non seulement d’un débat public et démocratique, auquel chaque citoyen est en droit de participer, mais aussi d’un référendum permettant de s’assurer de l’opinion de l’ensemble des Français.
    Demande d’organisation d’un référendum adressée au Président de la République française
    « Monsieur le Président de la République,
    Nous vous demandons, en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés par l’article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958, de soumettre au référendum le projet de loi visant à "ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe ».

    Vous pouvez signer la pétition ICI.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Durban : le réchauffement climatique démasqué

    On n'a pas tout dit, loin de là, sur le Sommet de Durban consacré au Changement Climatique. Les principaux producteurs de CO₂ continuant à garder leurs distances, rejoints même par le Canada et le Japon tandis que les pays les plus pauvres glapissent qu'ils attendent toujours les pactoles qu'on leur avait fait miroiter à Stockholm. Il leur fut bien promis quelques rallonges, ça ira mieux en 2015 ! On s'engagea cependant à limiter à 2 degrés l'augmentation de chaleur due aux activités humaines. Sur proposition de l'Europe une nouvelle structure juridique obligatoire encadrant les gaz à effets de serre serait signée en 2015 et s'imposerait à tous les pays en 2020. Promesses, promesses... On se sera surtout mis d'accord pour ne pas souffler mot du milliard d'habitants supplémentaires à venir.
    Pourtant, certains se posent d'autres questions. Lord Christopher Monckton, par exemple, l'ancien conseiller Conservateur pour le climat de Margaret Thatcher, actuellement dirigeant de l'UKIP, le parti très eurosceptique du flamboyant député européen Nigel Farage. Journaliste et éditorialiste à l'Evening Standard et au défunt Today, Monckton appartient à une des grandes lignées nobiliaires anglaises et n'a cessé depuis trente ans de mener de furieuses croisades contre la culture moderniste pourrissant de l'intérieur l'Union Européenne.
    Le réchauffement étant devenu son nouveau cheval de bataille, il sillonne le monde occidental de conférences en symposiums ou en congrès, ne ratant aucun sommet sur le réchauffement ou le CO₂ De sorte qu'à force de s'introduire partout où il n'est pas invité, il a fini par posséder une connaissance rare des mécanismes occultes qui s'ordonnancent derrière cette véritable idéologie, invraisemblable, dénoncée par les meilleurs scientifiques et que les faits eux-mêmes ne cessent de démentir. Ne restant en effet plus à ses partisans qu'à tenter de faire croire que tout événement climatique, de quelque intensité, de quelque nature et en quelque lieu qu'il survienne, serait la conséquence du réchauffement climatique anthropique.
    Monckton ne s'étonne donc pas qu'à Durban Rajendra Pachaury, ingénieur en chemins de fer, et président du GIECC, à l'issue du récent sommet, ait observé qu'au cours de ces quinze jours personne n'avait parlé de science climatique. Pour le sceptique anglais « Cela n'est nullement surprenant, étant donné qu'il n'y a pas eu de véritable réchauffement climatique au cours des deux dernières décennies, pas de récente élévation du niveau des mers, pas de nouveau record de fonte des glaces Arctiques, moins de cyclone qu'il n'y en a jamais eu en 30 ans, aucun atoll du Pacifique submergé par les vagues ».
    Qu'est-ce à dire en somme sinon que depuis une dizaine d'années une gigantesque imposture organisée à des fins strictement idéologiques d'unification politique et administrative du monde sous la direction de l'Organisation des Nations Unies se met en place ? Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992 où a été défini l'Agenda 21 - programme coercitif de réorganisation du monde - avec pour mot d'ordre le Développement Durable, oxymore orwellien qui, comme une traînée de poudre, en quelques années, a envahi la terre entière.
    Pour Monckton le Sommet de Durban, s'il n'a rien apporté de nouveau concernant le Protocole de Kyoto, a en revanche fait faire un pas de géant - sans aucune consultation des peuples - à ce qu'on appelle désormais la gouvernance mondiale. Un super-gouvernement, avec de super-ministères, élus par personne, à l'image de son super-Parlement, l'Assemblée générale des Nations Unies.
    AU PRÉTEXTÉ DU RÉCHAUFFEMENT UN EMBRYON D'ADMINISTRATION MONDIALE EST EN PLACE
    Ce gouvernement, explique-t-il, prend forme à l'écart des micros et caméras. À Durban il fit l'objet d'un document de 138 pages - Groupe de Travail ad hoc sur l'Action Coopérative à long terme dans le cadre de la Convention - prenant comme un fait accompli que « le changement climatique, qui est une menace irréversible pour les sociétés humaines et la planète, exige ainsi qu'il soit de façon urgente imposé par toutes les toutes les parties etc. ». Au cours des 8 prochaines années, sauf menace-t-on, à détruire la planète, les pays blancs devront réduire leurs émissions de CO₂ de 50 %. En l'absence de tout substitut - agro-carburant, hydrogène, photo-voltaïque, éolien, biogaz etc. n'étant que de piètres palliatifs -, il faut tenir cette injonction pour ce qu'elle signifie. Un effondrement économique global dont les premières victimes seront d'abord les vieux ensembles développés. Faut-il encore souligner que le projet élaboré vise à réduire de 100 % des émissions de CO₂ d'ici 2050, date à laquelle nous serons 9 milliards. Ce qui fait dure à Monckton que ce sera au prix « de l'élimination de milliards d'êtres humains, afin de les empêcher d'exhaler plus de carbone encore ».
    Afin d'en finir avec le fameux effet de serre, la concentration de CO₂ sera réduite de près de la moitié. Passant de 560 ppmv à 210, si on enlève les 90 ppmv représentés par les autres GES. Or, à cette concentration, les plantes et les arbres qui ont pour vivre besoin de plus de 210 ppmv de CO₂ disparaîtraient. Comment peut-on croire que tous ces scientifiques, ces organismes, ces écolos-béton qui ont, justement, en commun leur idéologie de désintégration de la civilisation occidentale et l'éradication de la race qui l'a conçue, peuvent l'ignorer ?
    Seuls les pays blancs sont appelés à payer la note : 100 milliards par an. Alors même que rien n'est demandé aux autres. Ni à la Chine, ni à l'Inde, ni au Brésil, ni à l'Afrique du Sud, ce cloaque nauséabond. Un pactole qu'une fois de plus l'ONU enfournera dans ses caisses sans du tout en justifier l'utilisation.
    Pour juger les méfaits des pays occidentaux, « historiquement responsables » des excès de la nature, une Cour Climatique Internationale sera créée l'an prochain afin de s'assurer de l'exécution des programmes de réparation. Le Tiers Monde qui est la victime en sera exempté ainsi qu'il est précisé : « Le niveau de participation des pays non-inscrits à l'annexe 1 (tous les pays en développement) dans l'effort global de lutte contre le changement climatique, sera directement fonction du niveau d'aide fournie par les pays développés ».
    Le projet de gouvernement mondial aux pouvoirs de « taxation et d'intervention » illimités que l'ONU tenta en vain d'imposer à Copenhague en 2009 fut heureusement évacué avec l'échec de cette Conférence. Un an plus tard à Cancun pas moins d'un millier de bureaucraties mondialistes furent imposées. Parmi lesquelles un Comité des Finances Permanent, chargé de « mobiliser les moyens financiers » prélevés sur les pays occidentaux. Poussant  ses  tentacules dans tous les recoins du monde, un véritable pouvoir politique, économique, environnemental, sous le prétexte du mythique réchauffement climatique, ne cesse de se renforcer. Il a un sigle : l'UNFCCC. Une désignation : la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Créée lors du Sommet de Rio ses "indispensables" fonctions, ainsi qu'il est précisé dans le rapport diffusé à Durban, s'étendent « aux principes communs, modalités et procédures et ainsi qu'aux fonctions de coordination et de contrôle ». Nulle part n'apparaît dans ce processus la moindre intervention démocratique des peuples. Tous ces gens se cooptent.  À partir de 2013/2014 les gouvernements occidentaux seront même tenus de rendre des comptes tous les deux ans à cette super-administration. Tout a été prévu à l'aune du réchauffement climatique anthropique et des mots d'ordre de l'écologie révolutionnaire : la guerre, les traités, la science, les transports maritimes et aériens, une législation mondiale sur les droits à polluer, un Fonds climatique vert, le financement de cette usine à gaz, justement la législation s'appliquant particulièrement aux financiers que sont les contribuables occidentaux, les transferts de technologie de ces pays vers ceux du Tiers-Monde etc.
    Rappelons qu'il y en a pour 138 pages. Lesquelles provoquent l'ironie acerbe de Lord Monckton : « La véritable aliénation mentale (qu'est ce rapport) est publiée en tout petits caractères - du 8 ! - à peu près illisible, imprimée sur un papier grossier et recyclé. Jusqu'en son moindre détail, en somme, telle que l'ineptie gauchiste la plus poissarde est capable de le concevoir ».
    Certes mais sous cette apparence sordide, c'est tout un monde de haine tyrannique qui enfle.
    René BLANC. Rivarol du 6 janvier 2012

  • DURBAN ECHEC ET MAT (archive 2011)

    Autour de l'imposture du changement climatique, dû à des causes humaines et à ses prétendus dangers, les réunions se succèdent : Copenhague, Kyoto, Cancun et, tout récemment, Durban en Afrique du sud : l'échec est patent après les négociations entre 194 pays. Un non accord a repoussé en 2015 l'espoir d'un autre accord. En attendant ce fût de belles vacances pour les milliers de participants et, ceci, aux frais des contribuables du monde entier. L'objectif était d'arracher une prolongation du protocole de Kyoto après 2012, afin d'ouvrir la voie à un accord global juridiquement contraignant. Il s'agit depuis le début de ces parlottes internationales de lutter contre le climat en vue de limiter la hausse de la température de la planète ; on pourchasse les émissions de gaz à effet de serre ; le CO2, est promu au statut d'ennemi public numéro un. Accessoirement, il était prévu de dépenser cent milliards d'euros par an pour aider les pays pauvres à s'adapter au climat futur.
    En fait, aucun pays n'est vraiment enthousiaste. Les pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil sont aujourd'hui très réticents à s'engager dans un accord international et mettent en accusation les pays développés. Les États-Unis ne font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu'ils sont les seuls à ne pas l'avoir ratifié : ils veulent seulement s'engager dans un accord global si tous les pays du monde s'y engagent de la même façon, ce qui évidemment est impossible. Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, sont influencés par ceux-ci et ne veulent pas s'en différencier. A la clôture de la conférence de Durban, le Canada s'est retiré spectaculairement du protocole de Kyoto.

    UNE FAUSSE IDEOLOGIE RESSEMBLANT AU SYSTEME MADOFF
    La fausse idéologie du réchauffement climatique est très ressemblante au système Madoff. A la base, il s'agit déjà de deux chimères.
    La chimère du réchauffement climatique revient à affirmer qu'il y a effectivement un réchauffement et que ce réchauffement est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Or, cette double affirmation semble contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie américaine. Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l'Europe pendant six mois, est un savant et a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie. En fait les cavaliers du réchauffement veulent, par des discours, lutter contre le soleil : n'est pas Josué qui veut !
    Du côté de Madoff, nous sommes aussi en pleine chimère : c'était l'idée folle que l'on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion, un rendement financier très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un moment donné ; et que ce succès pouvait être durable, voire indéfini.
    La respectabilité apparente des acteurs intervient aussi dans la comparaison. Un grand nombre de savants fort honorables se sont engagés à lutter contre le réchauffement. Madoff avait pour lui sa célébrité, due à ses hautes fonctions antérieures, et personne ne pouvait imaginer, qu'il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu'à ses meilleurs amis.
    Nous avons déjà remarqué ailleurs comment et pourquoi, une chimère reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir du béton ; personne, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour vérifier les fondations ; des Danois s'étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche était brève, ils n'avaient pas le temps de réfléchir à l'ineptie de leur propre comportement ! Les idiots utiles ont de l'avenir.
    Les deux chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette extension universelle est favorisée par les moyens de communication ultra rapides que nous connaissons. La mondialisation joue ainsi sa partie dans la consolidation.
    Le jeu des intérêts est aussi là. Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l'aubaine. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont extrêmement nombreuses. La chimère est, en effet, tellement bien organisée qu'il n’est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un domaine scientifique, quel qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent. Mais, en plus, un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion. Des sociétés de renom international ont un directeur du « développement durable ». Elles investissent de grandes sommes dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits « durables », personne ne s'avisant de l'absence de signification précise de ce terme dans la langue française. Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l'édifice. La presse est invitée au festin : nous sommes inondés de publicité proposant des produits « durables » ou soi-disant respectueux de l'environnement.

    LA CROISSANCE EN PANNE
    Pour le réchauffement, la ruine vient évidemment des coûts gigantesques engagés dans la chimère et qui dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par l'intervention étatique. Les gouvernements de tous pays, malgré leurs réticences à s'engager, prêtent l'oreille au catastrophisme et manipulent l'économie en conséquence. Ils s'appuient pour cela sur leur prétendu monopole de l'intérêt général, ce qui leur permet de réglementer notre vie dans tous les détails. Les nombreux coups de boutoir assénés à l'économie française par les deux Grenelle de l'environnement sont connus.
    La richesse est le seul moyen de s'adapter à toutes les situations et de lutter contre les changements climatiques s'ils existent et là où ils se produisent. La croissance de la richesse ne peut venir que de l'économie libre. L'Europe est en pointe dans l'idéologie du réchauffement et c'est, entre autres, une des explications de la panne de croissance dans tout le continent.
    Les forces travaillant à l'extension de la chimère sont considérables. Il existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de l'édifice. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d'argent ; il s'est fait prendre il y a deux ans dans un trafic de données. La France compte un Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique (sic) ; il serait étonnant qu'il n'ait pas des collègues dans d'autres pays.
    Pour ses dévots la chimère est une véritable religion, avec ses dogmes. Dans cet aspect religieux se glisse l'adoration de la « terre-mère » qui est le contraire du culte dû au vrai Dieu. Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent par exemple à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient responsables (sic).
    Réjouissons nous néanmoins car, malgré l'intensité de ces forces, l'échec de Dubal, suite aux conférences qui l'ont précédé, est dans une certaine mesure une victoire de la liberté.
    Michel de PONCINS  http://libeco.net/

  • Deux présidents sur la corde raide (archive 2010)

    « Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas », promettait le 6 mai 2007 un président français tout fraîchement élu. Depuis, trahisons (sur l'Afghanistan par exemple d'où devait être retiré notre contingent, si malmené), mensonges et déceptions se sont accumulés au point que, selon un sondage publié le 23 août dans Libération, le chef de l'État obtiendrait 24 % des voix lors de la présidentielle de 2012. À peine plus que le socialiste François Hollande (21 %), le centriste François Bayrou (18 %) et la Verte Eva Joly (16 %), très loin derrière Martine Aubry (31 %) et surtout Dominique Strauss-Kahn (44 %), personnage d'ailleurs aussi ambigu et corrompu que le sortant.
    Certes, il ne s'agit là que d'un sondage pour une échéance encore lointaine, mais la chute persistante de la popularité présidentielle a aiguisé les dents des rivaux de l'Élyséen dans le camp majoritaire, et notamment des trois anciens Premiers ministres de Jacques Chirac.
    Pour se dépêtrer de la vénéneuse affaire Bettencourt-Woerth (voir EdP d'août-septembre) et affronter le mieux possible début septembre la difficile réforme des retraites - tâche d'autant plus ardue que le combat devait être mené par un Eric Woerth plombé par ses casseroles financières -, Nicolas Sarkozy avait très classiquement décidé de s'agiter sur le terrain sécuritaire. En pillant une nouvelle fois, sans avoir bien sûr l'intention de l'appliquer, le programme du Front national, notamment sur la dénaturalisation des voyous avérés. De plus, comme il eût été incongru à l'approche puis pendant la durée du ramadan de manifester la moindre hostilité aux musulmans, il avait concentré son offensive sur une autre communauté également mal vue, celle des Roms. En oubliant, comme le lui a aussitôt rappelé Bruno Gollnisch, que « c'est lui qui, en promouvant le traité de Lisbonne, a ouvert les frontières à tous les ressortissants venant d'Europe Centrale », si bien que « les millions de Roms originaires de Roumanie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, ont, comme les autres citoyens de ces pays, acquis en vertu de ces traités le droit d'entrer en France sans visa et sans autorisation, tout comme les Belges, les Italiens, etc. Et ce que nous voyons n'est que le début de cette transhumance. »
    Transhumance encouragée par toutes les belles âmes pullulant dans les nomenklaturas politique, ecclésiastique ou médiatique. Le 18 août, Alain Juppé assurait ainsi que « parfois le gouvernement dérape » de manière « complètement absurde » en ce qui concerne la sécurité. Prenant le relais le 24 août, Jean-Pierre Raffarin dénonçait la « dérive droitière » du parti présidentiel et pressait le Premier ministre de rappeler â la majorité qu'elle « doit avancer avec son cerveau droit mais aussi son cerveau gauche », Et Dominique de Villepin se distinguait bien sûr dans l'outrance en s'indignant dans Le Monde du même 24 août de la « tache de honte » laissée selon lui sur le drapeau tricolore par la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, notamment à l'encontre des Roms, de la « faute morale collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France ». Et l'hagiographe de Napoléon de préciser sans crainte du ridicule le « devoir à remplir pour tous les républicains de France, face à l'hydre qu'un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous... Un devoir de refus. Un devoir de rassemblement (...) pour préparer l'alternative républicaine qui s'impose » (autour de lui, cela va de soi) afin de réagir contre « l'indignité nationale ».
    Tout ce qui est exagéré étant insignifiant, on doute que cette diatribe nuise beaucoup au successeur de Chirac auprès de son « cœur de cible » électoral, bien au contraire. Le fait même qu'elle ait pu être prononcée par un encarté de l'UMP témoigne néanmoins de la fragilisation de Sarkozy, qui comptait beaucoup sur le sommet financier qu'il avait convoqué fin août â Brégançon pour se "représidentialiser", Mais l'annonce de la suppression dès cet automne de "niches" fiscales et surtout sociales (aides au logement, à la personne, etc.) à concurrence de 10 milliards d'euros a été ressentie comme une douche froide par beaucoup d'entreprises mais aussi de foyers des classes moyennes, de même que la révision à la baisse de la croissance dont le taux atteindra au mieux 2 % en 2011, un demi-point de moins que ce que faisait miroiter le gouvernement depuis des mois. Si l'on ajoute â cela la disparition de près de 300 000 emplois en 2009, l'activisme des syndicats revigorés par le relèvement de l'âge de la retraite, le marasme s'aggravant dans l'agriculture... et une criminalité en hausse malgré les postures et les déclarations martiales, la reconduction de l'Elyséen n'est nullement acquise.
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    Nicolas peut toutefois se consoler en songeant qu'à l'approche des élections de mi-mandat, le 2 novembre, l'horizon est tout aussi sombre pour « son copain » Barack, lui aussi embourbé dans une crise économique dont beaucoup redoutent l'aggravation. En moins d'une semaine, à la mi-août, quatre nouvelles banques régionales ont fait faillite aux États-Unis, y compris la ShoreBank de Chicago, fief du couple Obama et, en raison de la récession et donc de la baisse des rentrées fiscales alors que le chômage en constante augmentation accroît l'ampleur des dépenses publiques, les 50 États fédérés font face â un déficit budgétaire cumulé de près de 120 milliards de dollars malgré un dégraissage sévère de la fonction publique - 250 000 postes supprimés ... et autant de mécontents.
    Autre sujet de préoccupation pour celui que les media présentaient en 2008 comme un "messie", les doutes exprimés par un nombre croissant de ses compatriotes sur sa personnalité, son origine raciale et géographique, sa religion réelle, son cursus scolaire et universitaire. Doutes que la Maison-Blanche est incapable de dissiper, faute depuis deux ans maintenant d'avoir produit les documents permettant d'apporter la lumière nécessaire.
    Or, l'échéance du 2 novembre est cruciale puisque seront alors renouvelés un tiers du Sénat, la totalité de la Chambre des Représentants et des milliers d'"offices" dont trente postes de gouverneur. Pour reprendre la main, Barack Husseyn Obama a donc misé sur la politique étrangère.
    Le 1er septembre, il saluait ainsi « un moment historique » : celui du départ d'Irak, comme il s'y était engagé quand il était candidat, des dernières forces combattantes américaines... dont une bonne partie simplement repliée au Koweït voisin. D'où il leur sera facile de revenir pour renforcer les 50 000 GIs encore stationnés en Irak où, comme l'a reconnu Philip Crawley, porte-parole du département d'État, s'accélère le recrutement des mercenaires ou "contractors" étrangers déjà si nombreux dans un pays qui ressent durement la présence de ces incontrôlables armées privées. Surtout depuis la récente relaxe par la justice américaine de gardes de la firme Blackwater Worldwide, accusés d'avoir abattu 14 civils bagdadis en 2007.
    Ce "retrait" après une guerre aussi coûteuse (mille milliards de dollars, près de 5000 GIs et près d'un million d'Irakiens tués) qu'absurde, puisqu'elle n'aura apporté que massacres ethnico-religieux et chaos politique, est donc en trompe-l'œil. Tout comme l'autre gros "coup" diplomatique d'Obama convoquant début septembre Israéliens et Palestiniens à Washington pour y relancer un processus de paix moribond depuis la reprise des implantations juives en Cisjordanie et la meurtrière opération Plomb durci contre Gaza. Offensive dont le généralissime, Yoav Galant, vient justement d'être promu chef d'état-major de Tsahal, au grand scandale des Palestiniens qui y voient â juste titre une nouvelle provocation israélienne, â laquelle a répondu celle de la branche militaire du Hamas (à l'origine financé par Tel Aviv) abattant quatre colons juifs le matin même du sommet de Washington.
    Dans ces conditions et même si la Maison-Blanche parle de « grand espoir » - que feint de partager Benyamin Netanyahou -, les négociations sont très mal parties et l'on voit mal le profit que pourra en tirer Obama. Lequel, pour éviter de perdre la majorité au Congrès, compte d'ailleurs avant tout sur l'appui quasiment inconditionnel aux démocrates du syndicat AFL-ClO qu'il a appelé à la mobilisation, et surtout sur les divisions du camp républicain, éclaté depuis la défaite de la candidature McCain-Palin en 2008 et l'émergence du mouvement des "Tea-Parties".
    Si l'équipe Obama limite les dégâts le mois prochain, ce sera donc moins en raison de ses réussites que des faiblesses du camp adverse. Un suprême recours sur lequel avait compté Sarkozy pour assurer sa reconduction, d'où ses coups de pouce successifs â Olivier Besancenot, à Daniel Cohn-Bendit... et à Dominique Strauss-Kahn. Dont la popularité (avant tout médiatique) acquise â la direction du FMI lui revient aujourd'hui comme un boomerang.
    Camille GALIC. Écrits de Paris octobre 2010

  • Manifestation de la NDP et Synthèse Nationale contre le mondialisme

    Communiqué de presse de la Nouvelle Droite Populaire (NDP)
    Samedi 2 février à Paris : la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale soutiennent la manifestation contre le mondialisme et l'impérialisme...
    Dimanche 13 janvier, c’est près de 1 million de Français qui ont manifesté à Paris leur opposition à la loi Taubira qui prétend instaurer un « mariage » pour les homosexuels. Nous ne pouvons que nous réjouir du succès de cette mobilisation.
    Mais ces manifestants savent-ils que, au-delà de cette parodie de mariage, la principale menace qui pèse sur la conception traditionnelle de la famille à laquelle ils sont attachés est la politique mondialiste voulue par l’hyperclasse apatride qui prétend diriger le monde et dont Hollande et Taubira ne sont en réalité que les petits domestiques serviles.
    Pour réaliser leur projet funeste de transformer la Terre en un vaste espace économique uniformisé dans lequel les identités, nationales, ethniques et sexuelles seraient broyées, les mondialistes s’acharnent à détruire tous les repères qui font la spécificité de chaque peuple. Notre conception européenne de la famille est donc, à leurs yeux, l’une des premières cibles à abattre. L’humanoïde idéal pour ces nouveaux maîtres du monde devra être un consommateur métissé, déculturé, déraciné et asexué.
    Cependant les prétentions mortifères des mondialistes se heurtent de plus en plus aux réactions populaires. Partout dans le monde les peuples prennent conscience que leur existence est menacée. La gigantesque manifestation de dimanche peut être considérée comme l’un des premiers symptômes de ce réveil salvateur dans notre pays. Mais il faut aller plus loin.
    Les Français n’ont plus rien à attendre des partis politiques, de « droite » comme de gauche, qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Ils sont tous imprégnés par l’idéologie mondialiste. Seul l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, solidariste et identitaire pourra redonner à notre peuple sa liberté et sa dignité.
    Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale apportent leur soutien à la manifestation contre le mondialisme et l’impérialisme organisée, à l’initiative du mouvement « 3ème voie », samedi 2 février, à 14 h 00, place St Germain des Près à Paris (VIe arrondissement – métro St Germain des Près).
    La NDP et Synthèse nationale se félicitent aussi d’apprendre la participation à cette manifestation de délégations de peuples en lutte pour sauver leur identité tels que nos frères québécois ou encore les Syriens qui sont actuellement en première ligne face à une convergence d’intérêts entre les mondialistes et les islamistes.
    Roland Hélie
    Directeur de Synthèse nationale
    Membre du Bureau de la Nouvelle Droite Populaire
    Correspondance : NDP 116, rue de Charenton 75012 Paris
    Contact E-Mail : ndp@club-internet.fr

  • Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

     

    Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

     

    Ci-dessus : la Côte-d’Azur en 2012.

     

    20/01/2013 –  08h30
    PARIS
    (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Malgré les fortes chutes de neige actuellement en France, le prétendu « réchauffement climatique » reste un quasi‑dogme journalistique.

     

    Cette idée a été popularisée depuis 1988 par les rapports du GIEC, organisme international de recherche sur le climat, financé et contrôlé par les gouvernements.Le 5è rapport du GIEC est en préparation, et d’après la version préparatoire disponible sur Internet, il confirme que les prédictions annoncées ont été totalement démenties par l’évolution réelle des paramètres climatiques depuis vingt cinq ans.

     

     

     

    Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

    La Côte-d’Azur en 2012. Même emplacement que la photo en Une. Entre les arbres on voit la mer. Cliquer sur la photo pour l’agrandir.

     

    En 1988, le GIEC prévoyait que la température moyenne du globe augmenterait de 1,5 degré en 25 ans en cas d’augmentation de 1,5% par an des émissions humaines de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté réellement de 2,5% par an depuis l’an 2000 et la température n’a augmenté que de 0,25 degré entre 1988 et 1998 et est restée à peu près stable depuis.

     

    Crédit photos : Novopress (cc). http://fr.novopress.info

     

  • Eolien, solaire : chers et polluants !

    Que nous a-t-on vanté les mérites des énergies éolienne ou solaire ! De l’énergie propre, inépuisable et gratuite. Toute publicité qui veut donner à l’entreprise un vernis écolo se doit de montrer une éolienne brassant fièrement l’air dans l’azur.

    Et voilà que l’agence Reuters annonce, le 14 janvier, que l’État va rembourser 4,9 milliards d’euros pour compenser le surcoût de ces énergies. Comment ? Pourquoi ? C’est que ces énergies sont loin d’être gratuites et propres.

    EDF est contrainte de racheter l’électricité issue de ces moyens de production (éolien et photovoltaïque) à un prix supérieur à celui auquel elle la vend pour les favoriser au nom de l’écologie. Parce que leur efficacité est très faible et que, sans ce tarif préférentiel, elles ne seraient pas rentables. Pour compenser ce surcoût, les consommateurs paient : c’est la ligne intitulée CSPE (Contribution au Service Public d’Électricité) sur votre facture d’électricité. Le développement massif ces dernières années des panneaux photovoltaïques sur les toits des granges et des éoliennes partout en France, outre les problèmes environnementaux que cela pose, aurait dû entraîner une hausse conséquente de cette CSPE. [...]

    Pierre Van Ommeslaeghe - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les ravages de la parité (et du féminisme)

    Pendant que le peuple souffre et la France disparaît, on s’amuse au Sénat.
    Les débats d’inspiration féministe (en l’occurrence ici sur la parité, que Valls veut étendre), menés par la gauche puis toujours validés par la droite, donnent de drôles de spectacles.

    Telle cette sénatrice PS, peut-être arrivé là grâce à la parité, qui se comporte comme une maîtresse d’école en mal d’autorité, parano et sans humour, et pour qui le mot « nana » est une injure misogyne beauf…


    « Misogyne beauf », « nana » : échanges... par publicsenat

    http://www.contre-info.com/

  • Des frontières contre Schengen : Patrick Louis salue un retour au réel archive 2011

    Devant l'afflux toujours plus important de migrants, le Danemark a décidé de reprendre le contrôle de ses frontières, provoquant le hoquet de Bruxelles qui y voit un risque pour l'espace Schengen. L'Europe a cependant décidé de lâcher un peu de mou, et examine l'idée de contrôles temporaires en cas de situation exceptionnelle...
    Patrick Louis, député honoraire du Parlement européen et secrétaire général du Mouvement pour la France, décrypte pour nous cette confrontation au réel. - O.F.

    Est-ce une remise en cause du traité de Lisbonne ?
    Le traité de Lisbonne a pour but de mettre en place le pouvoir central du futur État fédéral, et donc la fin des États-nations. Mais le principe de réalité revient à la vitesse grand V, car l'Union européenne n'est capable de prendre des décisions que pour parler de choses creuses. Elle ne peut pas prendre de vraie décision. Il faut bien distinguer le conseil des ministres et le conseil des chefs d'État qui peuvent rendre des comptes à la réalité, c'est-à-dire à un électorat, et une Commission et un Parlement qui sont un peu « hors sol ». Le traité de Lisbonne est passé en force, mais sans que les opinions publiques en aient vraiment conscience, et aujourd'hui nous sommes dans le retour du réel qui s'impose aux États. Cela prouve que l'architecture européenne est mal pensée. On a fabriqué une barque pour aller sur un lac, et cette barque se retrouve en haute mer. On se demande pourquoi cela ne va pas : mais c'est simplement le bateau qui n'est pas adapté.
    Aujourd'hui l'Europe est coincée entre deux tendances : soit elle reconnaît officiellement qu'elle est une confédération des États-nations, et alors elle pourra organiser des coopérations libres entre les nations ; soit il lui faut devenir despotique pour être efficace. Elle se retrouve face à ses mauvais fondements et à son inefficacité. Je viens d'entendre Michel Rocard lors d'une conférence être d'un euro-pessimisme qui dépasse mon euro-scepticisme. Les États aujourd'hui réagissent, les Danois les premiers, et même la France ! C'est tout de même le gouvernement Sarkozy qui a fait passer le traité de Lisbonne et c'est lui qui d'une certaine manière le met en cause.
    Mais ces États peuvent-ils le faire après avoir cédé leurs pouvoirs à Bruxelles ?
    Il y a eu un débat à Strasbourg sur cette question. Et c'était sidérant de voir que l'idéologie sans frontières était telle dans l'assemblée parlementaire qu'on considérait que contrôler l'accès dans un pays était une atteinte aux libertés. Ce qui montre que la pensée trotskyste internationaliste, qui nie les communautés naturelles comme les nations, considère que les frontières sont des murs, alors que les frontières sont des portes. Ce sont des lieux d'exclusion parce que c'est comme la porte d'une maison qui empêche d'entrer, mais ce sont également des lieux d'inclusion, qui permettent à une communauté d'exister. Quand Régis Debray écrit un livre d'éloge de la frontière, il commence à comprendre qu'il n'y a de communauté que si il y a frontières. L'Europe ne l'a toujours pas compris. En revanche, si vous voulez entrer au Parlement européen, vous devez présenter votre badge, passer à travers des systèmes de contrôle, une frontière en quelque sorte. Alors pourquoi ne serait-ce pas possible au niveau de l'espace européen ? Et au niveau des nations qui le désirent ? Il est bien évident que l'on est pour la liberté d'aller et venir, mais tous les pays ne font pas partie de Schengen. Parce que la vraie liberté d'aller et venir n'est pas contradictoire avec les frontières. On a donc besoin de réhabiliter les frontières, peut-être de nouvelles frontières, mais on ne sera jamais dans un monde sans frontières. Pour qu'il y ait du politique, il faut qu'il y ait un territoire ; pour qu'il y ait un territoire il faut qu'il y ait des frontières. En supprimant les frontières, ils sont en train de tuer les communautés, donc ils sont en train de tuer le politique au profit de la gestion.
    Se prennent-ils pour des citoyens de première catégorie ?
    Ils vivent en dehors du réel. Les anarcho-trotskystes, d'un côté, sont contre tous les mécanismes de frontières, donc contre toute forme d'organisation politique ; et certains libéraux sont contre les frontières au nom d'une conception mal pensée de la liberté économique. Il y a des conjonctions intellectuelles. Aujourd'hui, face à la mondialisation, nous allons cependant plutôt vers un monde de fragmentations, qui permettent aux communautés d'exister, donc d'avoir une régulation, donc une mutualisation des risques, parce que pour penser une sécurité sociale, par exemple, il faut bien définir un territoire, pour savoir qui y a droit et qui n'y a pas droit, qui est citoyen et qui ne l'est pas. Et ça pose nécessaire la question des frontières.
    Donc l'opération du Danemark vous rend optimiste ?
    Non parce que c'est un pas en arrière, pour trois pas en avant. L'Union européenne est tellement coincée dans ses contradictions qu'ils en sont même à réhabiliter le protectionnisme. Certains socialistes redéveloppent ainsi un protectionnisme qu'ils appellent sectoriel et temporaire tant ils se rendent compte des contradictions dans lesquelles ils ont mis les pays d'Europe. Comme ils sont quelque part, et qu'ils veulent garder le pouvoir, ils savent faire un pas en arrière pour revenir en avant, mais ils ne lâcheront pas. Ils se rendent bien compte qu'il y a un vrai problème parce que les opinions publiques ne sont pas d'accord avec eux, donc ils lâchent du mou, mais ils ne lâcheront pas l'essentiel. La fracture aujourd'hui est entre ces Européens et les populistes, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas initiés, qui ne comprennent pas la grande sagesse de Bruxelles. Les partisans de l'UE n'ont pas gagné un référendum. Leur crainte est donc que les décisions européennes deviennent prétextes à des référendums nationaux qui rendraient plus évident encore la critique de l'UE par les peuples. La crise financière aussi est révélatrice de l'absence d'enracinement dans le concret, dans le réel. La décision de l'Allemagne de ne pas payer davantage pour la Grèce en a été un autre signe. Les partisans de l'UE se rendent bien compte que la vraie subsidiarité, c'est-à-dire le sentiment national et la coopération des nations, est en train de reprendre le dessus sur leur état fédéral.
    Propos recueillis par Olivier Figueras Présent du 14 mai 2011

  • DEPENDANCE : LA DOUBLE CATASTROPHE

    Nous savons tous que la dépendance éventuelle, si elle se produit, est une catastrophe personnelle et familiale. Nous n'allons, cependant, pas encombrer ce flash de chiffres et de prévisions qui se trouvent dans tous les journaux. En dehors de la catastrophe propre à la dépendance elle-même, il se prépare une autre catastrophe qui est l'intervention de l'État dans ce problème. Sous la pression ardente du pouvoir, la France s'apprête à la création malheureuse d'un cinquième pilier de la sécurité sociale consacré à cette dépendance. Comme toute intervention publique dans un problème important elle générera le désordre et la ruine sans jamais du tout atteindre ses objectifs prétendus. Certains lecteurs de ces flashs remarquent parfois que nous ne positivons pas assez. C'est sans doute qu'ils lisent mal ce que nous écrivons : dans toute situation même désespérée il y a toujours des solutions que nous ne manquons pas de signaler. Dans le cas particulier, nous allons positiver très ouvertement car nous allons indiquer justement ce qu'il ne faut pas faire si l'on veut éviter de créer de grandes et futures calamités.

    LA SECURITE SOCIALE
    Un petit détour par la « sécu » est nécessaire. Le 22 mai 1946, un gouvernement communiste à créé ce véritable mammouth qu'est devenu la sécu. Les médecins de famille, qui existaient alors encore, annonçaient que ce serait une grande escroquerie ; d'autres voyaient avec plaisir cet argent qui « tombait du ciel ». Plus de 60 ans après, ce sont les médecins qui ont raison. La sécurité sociale comprend quatre piliers : famille, accidents du travail, maladie, retraite. Elle est devenue au fil du temps un monstre par ses dimensions titanesques qui, après des extensions successives, absorbe une large part de l'activité nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création, reste étroitement soumis à la dictature de syndicats dont la légitimité est plus que douteuse. Les résultats sont pitoyables. Depuis sa création il traine un déséquilibre financier que l'on appelle maintenant couramment le « trou de la sécu » et qui, à lui seul, explique une large partie de la paupérisation du peuple français.

    L'EXEMPLE DE L'ASSURANCE-MALADIE
    Prenons en exemple, celui de l'assurance-maladie, mais celui de la retraite serait tout aussi valable. La prétendue assurance maladie publique n’est pas une véritable assurance laquelle supposerait une liberté de choix et de montant, alors que nous avons un simple impôt décoré abusivement du terme d'assurance. Jusqu'en 1940, la liberté régnait dans le domaine de la médecine, de la pharmacie et des assurances. Tout le monde était soigné dans le cadre de contrats privés. Des assurances maladie étaient apparues avec un début de réglementation en 1930, sous le nom d’assurances sociales, ces réglementations ne concernant que les salariés de l'industrie et du commerce.
    Il n'y avait au départ de la sécu et il n'y a encore aujourd'hui aucune gestion, l'argent étant rassemblé par la force dans une sorte de grand réservoir et dépensé au jour le jour et au fil des années, selon la volonté changeante des politiques, des syndicats et autres gérants de fait. C'est en 1960 que sont apparus les « URSSAF » dont le sigle est lui-même significatif et qui n’ont pas de statut légal ayant été créées à l'époque à l'image du parti communiste. Progressivement le monopole a été étendu bien au-delà des salariés pour toucher l’ensemble de la population. La Cour des Comptes a écrit publiquement qu'elle ne pouvait rien contrôler car il n'y avait pas de gestion.
    La dérive financière fut permanente ; en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros et les prévisions de 2010 sont de 33 milliards d'euros. Il fallut finalement taxer : d'où en 1990 l'introduction de la C.S.G. qui fut complétée ensuite par la C.R.D.S. Ces impôts sont si « commodes » qu'il est question de les augmenter.

    LES RAISONS DE LA RUINE
    C'est sur plusieurs générations que l'erreur initiale a répandu l'effet de ruine dans tout le corps social. Le coût des assurances maladie sur le marché international est connu ; des exemples montrent qu'une famille nombreuse peut s'assurer pour 30 % du coût que la sécu lui inflige et avec d'excellentes garanties. La différence est de l'argent détruit.
    Ce désastre n'est pas du tout du au hasard mais à la nature du système. Pour résumer, énonçons quelques facteurs de ruine qu'il contient comme du poison : système obligatoire donc totalitaire, carriérisme politique, suppression de la responsabilité personnelle, soumission au bon plaisir des gérants de fait, inondation de lois et réglementations avec l'effet destructeur habituel à toute règlementation, interdiction pratique de créer du capital pour préparer l'avenir, intervention illégitime de syndicats eux-mêmes illégitimes.
    Singapour, cité-État d’environ 5 millions d’habitants, brille par les performances de son système de santé. Les dépenses y sont modérées (3,5% du PIB contre 11,4% en Suisse) tandis que l’espérance de vie y est parmi les plus élevées de la planète (78 à 83 ans selon le sexe, contre 79 à 84 en Suisse et 75 à 80 aux États-Unis). La densité médicale y est faible, mais le pays ne connait pas de pénurie de soins : il accueille chaque année 400 000 patients étrangers, venus d’Asie ou d’Océanie. Le compte épargne santé fut introduit en 1984. Chaque personne doit épargner chaque mois une somme représentant 6 à 8% de son salaire. Les versements sont capitalisés et rapportent un intérêt annuel. Les comptes servent à payer les dépenses médicales de toutes sortes. La sur-consommation est évitée et les comportements responsables encouragés puisque l'argent non dépensé enrichit son propriétaire. Il y a par exemple très peu d’obésité à Singapour. Tout est également fait pour renforcer les incitations à offrir des soins de qualité et bon marché. Depuis 2002, les soins publics sont scindés en deux réseaux qui se font concurrence et dont les performances sont publiques. Le système génère un avantage essentiel : l’épargne abondante qui y est accumulée sert à financer l’économie et Singapour y doit une partie de sa grande prospérité.

    RECOMMENCER L'ERREUR ANCIENNE
    Le pouvoir, donc en France, envisage abusivement aujourd'hui de recommencer l’erreur ancienne en étendant à nouveau les tentacules du mammouth. Cela revient à jeter les bases d'une nouvelle et future paupérisation du pays comme la sécu l'a fait et exactement de la même façon énoncée ci-dessus. Bien entendu les prétendus partenaires sociaux, qui sont illégitimes et surtout partenaires dans la rapine publique, sont invités à discuter du problème et s'y engagent avec délectation. Le plus surprenant est que le patronat suit au lieu d’en profiter pour prendre une position complètement négative et ne discute guère le projet en cherchant seulement des aménagements : en fait les représentants du Medef espèrent, selon l'usage « fraternellement » établi, s'asseoir comme tant d'autres à la table du banquet républicain. Le tout se passe sur fond d'une générosité mensongère pratiquée avec l'argent des autres. L'habitude bien acquise dans un pays quasi collectiviste d'attendre tout de la puissance publique facilite l'opération.

    LES BIENFAITS DE LA LIBERTE
    Que ferait-on si les politiques n'intervenaient pas ?
    En face de ce risque nouveau de multiples comportements personnels sont possibles avec évidemment d'innombrables positions intermédiaires qu’aucune loi ne peut résoudre. Le premier comportement est de le préparer par l'épargne bien gérée et des solutions familiales adaptées ; il est évident que l'épargne accumulée pour préparer l'avenir irriguerait l'économie toute entière avec un effet richesse indiscutable. Le deuxième comportement complémentaire ou non du premier est de s'assurer au maximum ; la création de capital interviendrait aussi par le truchement des assurances. Les assureurs sont habitués à la gestion des risques y compris les plus considérables comme le risque automobile ou la responsabilité civile. Une assurance privée est un contrat que chacun ajuste suivant ses nécessités et suivant ses prévisions pour l'avenir, une fois le risque défini et en accord avec la compagnie. Les primes correspondent au profil du contrat. Chacun gère son précieux capital santé dans l'optique dépendance selon ses possibilités et ses désirs.
    Plusieurs objections peuvent être faites à cet usage enrichissant de la liberté. Le facteur familial est affecté par le recul la famille stable et unie, cette véritable colonne vertébrale de la société dans tous les domaines. Les pouvoirs publics depuis des décennies se sont acharnés contre cette forme de la famille jusqu'à glorifier les familles recomposées qui ne sont que des familles décomposées. En fait si la liberté régnait l'on pourrait s'en accommoder, car la liberté économique arrive finalement à bout de tous les problèmes.
    Une autre objection est qu'il y aura toujours des personnes qui seront laissées sur le bord de la route. À Singapour et dans d'autres pays appliquant les mêmes méthodes il y a des filets de sécurité pour la maladie et il n'y a pas de raison de ne pas imaginer des filets de sécurité pour ce problème.

    LE CHOIX
    Ces réflexions sont une contribution positive au problème aigu de la dépendance éventuelle. Elles informent sur les erreurs à ne pas commettre et les diffuser au maximum est utile pour informer les gens sur ce qui les menace. Le choix est entre une ruine certaine et des difficultés gérables.
    La difficulté, la seule est que les prédateurs publics ont bien aperçu le formidable butin que le cinquième pilier mettrait à leur disposition ce qui explique le déclenchement de leur inlassable voracité.
    Michel de Poncins  http://www.libeco.net