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lobby - Page 2440

  • Élu, François Hollande n’a pas tous les droits !

    Les Français ne veulent pas de cette parodie de mariage qui prend en otages de futurs enfants. Et qui aboutirait à la destruction de l’un des derniers piliers structurant la société française. Des centaines de milliers de personnes viennent de défiler dans les rues de Paris, elles ont voté avec leurs pieds.

    Les citoyens le diraient encore plus haut et plus fort par la voie des urnes si on daignait les consulter. Le fait pour la gauche d’avoir remporté de justesse les élections présidentielles de 2012 ne lui donne pas tous les droits. François Hollande peut chercher à adopter une posture d’homme d’État qui comprend, accompagne et, si besoin est, anticipe les évolutions de la société, il n’en doit pas moins tenir compte des réalités. La gauche au pouvoir éprouve toujours la tentation d’imprimer sa marque, de s’inscrire dans la trace des grandes réformes et des grands réformateurs : en l’occurrence, le cheval de bataille enfourché par la majorité socialiste est bien mal choisi. [...]

    Félicien Québrart - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les nœuds coulants d’un simulacre de justice

    « L’exécution de Saddam Hussein est une faute politique majeure, a écrit avec raison, Robert Badinter… cette exécution précipitée a prévenu une condamnation pour les crimes majeurs contre l’humanité ».

    En réalité, c’est plutôt un tour de passe-passe qui relève de la haute politique internationale dans la mesure où il escamote les responsabilités occidentales dans bien des comportements reprochés à Saddam Hussein.

    A cet égard, la parodie de ce procès a été conduite intelligemment : ne juger le personnage que sur le massacre de quelque 150 villageois à la suite d’un attentat manqué dont Saddam Hussein devait être la cible, affaire strictement irako-irakienne permettant d’écarter toutes les interventions  étrangères du passé à commencer par celles de la puissance occupante.

     

    Précipiter l’exécution présentait l’avantage de permettre aux dirigeants chiites d’assouvir, à coup sûr, leur vengeance, devançant par exemple un très hypothétique soulèvement populaire (sunnite) qui eût tenté de libérer le Raïs. (Quoique si pareille menace avait été matérialisée les gardiens de Saddam Hussein devaient avoir la consigne de mettre fin à ses jours).

    Ainsi que le constatait Robert Badinter : … « Jamais Saddam Hussein n’aura été condamné pour ses crimes majeurs contre l’humanité ». C’est qu’il y eut de nombreux « pousse-au-crime » et qu’ils préfèrent demeurer dans l’ombre.
    Longue est l’énumération des comportements jugés inadmissibles et des crimes majeurs « reprochés à Saddam Hussein. Essentiellement ceux-ci :
    -Violences et meurtres pour affermir son pouvoir-Faire de l’Irak une puissance militaire (Saddam Hussein ayant compris que, riche en énergies fossiles, l’Irak devait avoir les moyens de défendre ses ressources nationales contre les prédateurs).
    -Quête d’armements de destruction massive.
    -Guerre contre l’Iran.
    -Recours aux gaz asphyxiants contre les populations chiites favorables à l’ennemi iranien (massacre d’Halabja en 1988).

    -Répression implacable du soulèvement chiite au sud de l’Irak (1991) à la suite de l’invasion du Koweït et de l’intervention armée des Etats-Unis et de leurs alliés.

    -Détournement des fonds fournis par le programme de l’ONU : « Pétrole contre nourriture » ….

    Ce réquisitoire incitant à quelques éclaircissements :

    A) Un pouvoir assuré par la violence.
    C’est dans un milieu où régnaient la trahison et la violence que Saddam Hussein accéda au pouvoir. Il faut rappeler qu’après la victoire des Alliés, en 1918, l’Irak passa de la domination des Turcs à celles des Britanniques, par souverain affidé interposé : le roi Fayçal 1er. Les partisans de l’indépendance, les Kurdes, les Sunnites, les Chiites, les pro-occidentaux et les Communistes, les zélateurs et les adversaires du nassérisme, vont s’affronter en coups d’Etat, émeutes, assassinats, tueries collectives. La Seconde Guerre mondiale ajouta une nouvelle cause de discorde avec l’intervention des Soviétiques soutenant la rébellion kurde.
    En 1948, Londres avait imposé à Bagdad la signature du traité de Portsmouth qui confirmait « l’indépendance » de l’Irak mais perpétuait le contrôle de Londres. D’où soulèvement populaire et répression. Durant la décennie 1948-1958 une vingtaine de ministères se sont succédé au pouvoir à Bagdad. Le 14 juillet 1958, la population renversa la monarchie, le premier ministre probritannique Nouri Saïd est assassiné, sa dépouille mise en lambeaux. Meneur de l’insurrection le colonel Aref est arrêté et condamné à mort, le général Kassem croyant régner sans partage. Accédant au pouvoir par le coup d’Etat du 8 février 1963, le parti socialiste bassiste élimina physiquement les opposants. Mais une nouvelle révolution porta Abd Al Salam Aref au pouvoir. Tué dans un « accident » d’hélicoptère, son frère lui succéda. On évoquera par la suite le régime de « bain de sang » des frères Aref.

    Et c’est en 1968 qu’un autre coup d’Etat porta les officiers bassistes au pouvoir : Al Bakr, Saddam Hussein et le clan des Takriti.
    Ahmed Hassan al Bakr et Saddam Hussein

     Tel a été le contexte historique. Il explique le comportement de Saddam Hussein persuadé qu’une implacable sévérité peut, seule, maintenir l’unité du pays, la paix intérieure et l’exploitation du profit de l’Irak, de ses ressources naturelles. Le monde occidental, mais aussi l’Union Soviétique et la Chine s’accommodèrent de pareilles ambitions comme des procédés utilisés pour atteindre ses objectifs. C’est qu’il était possible de tirer profit d’une telle politique. Elle ne commença à être critiquable que lorsque Saddam Hussein, faisant preuve d’un nationalisme jugé excessif, décida d’avantager son pays dans le commerce des richesses de son sous-sol.

    • Armement (conventionnel de l’Irak).

    Consacrant une part importante de la rente pétrolière à l’achat d’armements traditionnels (canons, chars d’assaut, avions, engins offensifs et défensifs) Bagdad attira les démarcheurs de tous les pays ayant une industrie d’armement ou plus modestement, produisant des équipements militaires.
    Chronologiquement, l’Union Soviétique figura en tête du palmarès des fournisseurs d’armements. Dès 1958, et pour quelques 25 milliards de dollars, l’URSS équipa la quasi-totalité des nouvelles forces armées irakiennes. (En 1959, un accord de coopérations nucléaires scellait l’entente irako-soviétique, Moscou fournissant un réacteur nucléaire qui serait monté à Tuwaitha, près de Bagdad. En 1978, les Soviétiques portèrent même sa puissance de 2 à 5 mégawatts thermiques).

    C’est ainsi qu’avec l’URSS et la France, la Chine, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Tchécoslovaquie, l’Espagne, l’Italie, le Brésil et même l’Egypte, conclurent des marchés d’armement avec Bagdad, l’Irak se trouvant en mesure d’aligner 7 Divisions blindées, 6 Divisions de la Garde Républicaine, près de 600 chars d’assaut, 500 hélicoptères de combat, 680 avions de défense et d’attaque.

    Outre l’appât du gain et un ravitaillement assuré en pétrole, y avait-il un dessein politique derrière cet empressement à armer l’Irak ? Sans doute créer en milieu arabe – important énergétiquement et stratégiquement – un Etat puissant, capable d’y établir un ordre nouveau, voisin du marxisme, pour l’URSS et affichant un socialisme laïque de bon aloi, pour les Occidentaux. Ainsi, les puissances qui détenaient la force et celles qui entendent dire le droit s’accordaient à armer Bagdad.

    C) Quête par l’Irak, d’armes de destruction massive, à commencer par les armes atomiques.
    L’Allemagne a fourni à l’Irak les équipements des usines chimiques de Samarra et de Fallujda. Der Spiegel a révélé qu’une firme de Hambourg avait acheminé outillages et produits chimiques destinés à la production de gaz toxique. Près de 90 firmes allemandes ont livré à l’Irak armes et produits chimiques destinés à l’armement. De son côté la Belgique vendit 500 tonnes de thiodiglycol, ingrédient permettant de fabriquer de l’ypérite.

    En janvier 1980, le Brésil signa un accord de coopération nucléaire –à des fins civiles officiellement – avec l’Irak. Les entreprises brésiliennes Avibras et Orbita avaient étudié les fusées destinées à l’étude de l’atmosphère mais aisément convertibles en missiles balistiques. Quant à l’Argentine, elle bénéficia d’un financement irakien pour mettre au point sa fusée Condor II et former des techniciens irakiens.

    L’Italie vendit à l’Irak une usine pilote pour la fabrication du combustible des réacteurs à eau pressurisée tandis que les Etats-Unis fournissaient les ordinateurs nécessaires à l’équipement du Centre de Recherche irakien Saad 16. Pour sa part l’Espagne a exporté en Irak des projectiles chargés de gaz toxique (utilisés ultérieurement contre les Iraniens et les Kurdes). La société belge Sybetra filiale de la Société Générale fut chargée de construire un centre d’extraction et de traitement des phosphates, dans le nord-ouest irakien afin d’alimenter deux complexes chimiques produisant de l’acide phosphorique qui entre dans la composition du gaz toxique tabun. Ce sont encore les Belges, les sociétés Mechim et Wutz qui reçurent la mission de construire une usine de traitement des phosphates afin d’en extraire de l’uranium naturel.

    Se tournant vers Moscou, Bagdad avait demandé, en 1974, une assistance scientifique permettant la maîtrise, sous toutes ses formes, de l’énergie nucléaire. Le Kremlin refusa de s’engager plus avant. Paris s’empressa de répondre à l’attente des Irakiens. Sur instruction de Giscard d’Estaing, le ministre de l’Industrie, Michel d’Ornano proposa de livrer à l’Irak la réplique d’une centrale nucléaire installée à Saclay, centrale qui fonctionnait à l’uranium 235 « enrichi » (93 %) et c’est ainsi qu’Osiris devint Osirak.

    Paris livrerait l’uranium nécessaire et formerait les scientifiques et techniciens irakiens. Invité à l’Elysée, en septembre 1975, le vice président irakien ne put s’empêcher de déclarer à un journal libanais que … « l’accord conclu avec la France était le premier pas concret vers la production de l’arme atomique arabe ». Et le premier ministre, Jacques Chirac, fit visiter les installations nucléaires de la vallée du Rhône et traita fastueusement son ami Saddam Hussein à Baumanière, aux Baux de Provence. La France venait d’engager l’Irak dans la voie de l’énergie nucléaire, et, indirectement, sous toutes ses formes. Un accord fut signé le 18 novembre 1975 selon lequel, initialement, la France fournirait deux réacteurs : Osirak (Tammouz 1) et Isis (Tammouz 2) de moindre puissance et une filiale du Commissariat à l’énergie atomique recevrait 1,45 milliard de francs pour l’édification, à Bagdad, d’un Centre de recherches nucléaires. Consommant environ 10 tonnes d’uranium naturel par an Osirak  pourrait produire, annuellement, 7 à 10 kilos de plutonium militairement utilisable.

    Le gouvernement d’Etat d’Israël protesta. Paris répondit que l’Irak ayant signé le traité de non prolifération, la collaboration nucléaire avec Bagdad n’était pas interdite.
    Peu convaincu l’Etat d’Israël décida d’intervenir. Soucieux de ne pas gêner la campagne électorale de François Mitterrand, et sans doute avec son accord, les Israéliens, avec 8 avions F 16 protégés sur leur parcours par six F 15, détruisirent le site de Tuwaitha, tuant un scientifique français. Mais, au début de 1982, François Mitterrand proposa à Saddam Hussein de reconstruire à l’identique – moyennant finances, bien sûr – les réacteurs Tammouz.

    Poursuivi, le procès de Saddam Hussein eût probablement conduit les avocats de la défense à évoquer l’implication de la France dans l’armement atomique de l’Irak. Et pas à l’avantage de notre pays.

    C) Guerre Irak-Iran

    Saddam Hussein a été coupable du déclenchement des hostilités contre l’Iran. Dénonçant les accords d’Alger relatifs au partage du Chatt al Arab, il mobilisa toutes ses forces armées contre celles de Téhéran.

    Un « fauteur de guerre » et une guerre qui fit plus d’un million de morts.

    C’est une fois encore escamoter le contexte ; les événements survenus en Irak à partir de la fin des années 70 ont été déterminants. L’ayatollah Khomeini, d’abord en Iran, puis en France où Giscard d’Estaing l’accueillit, en octobre 1978, prêchait la révolte et le renversement du Chah et du régime politique qu’il avait instauré (modernisation du pays, réforme agraire, avancées sociales, démarches sans doute prématurées). Après des mois de manifestations, d’émeutes, de rude répression, le Chah se réfugia en Egypte, gagna le Maroc et les Etats-Unis finalement l’Egypte où il meurt le 27 juillet 1979.

    En avril la République islamique d’Iran avait été proclamée et Khomeini entreprit de réaliser un vaste programme de nationalisation peu apprécié à l’extérieur. A l’intérieur régnait l’instabilité due aux querelles religieuses et sociales. En novembre 1979 les étudiants firent irruption dans l’ambassade des Etats-Unis et y prirent 90 otages dont 60 de nationalité américaine.

    On comprend aisément que les diplomaties occidentales, à la remorque de Washington, aient fait pression sur Bagdad pour que celui-ci s’attaque à l’Iran. Fournisseurs d’armes, ils avaient beaucoup à gagner. Même l’URSS qui, ravitailla à la fois les armées irakiennes et les formations armées iraniennes. Paris prit parti pour l’Irak, le gouvernement Mauroy allant jusqu’à prélever des avions Super Etendard sur les modestes disponibilités de l’Aéronavale pour les prêter à l’Irak afin d’attaquer le trafic maritime iranien à l’aide des engins Exocet que pouvaient lancer ces avions. Et si, en mars 1985, le bombardement au gaz toxique de la population kurde d’Halabja suscita un malaise dans les relations Paris-Bagdad, celui-ci fut vite surmonté, M. Roland Dumas recevant chaleureusement le 16 mars, M. Tarek Aziz au Quai d’Orsay, les ventes d’armes à l’Irak n’étant pas interrompues.

    Devant de tels témoignages de soutien, il est normal que Saddam Hussein, champion d’un certain socialisme laïque, ait estimé qu’il pourrait spéculer sur l’assistance des puissances occidentales auxquelles, indirectement dans le cas de conflit avec l’Iran, il rendait un éminent service.

     D) Invasion du Koweït.
    Ce fut là une impardonnable atteinte à l’ordre   international. Pareille agression devait être sévèrement condamnée. Mais le contexte explique –sans l’excuser un tel acte. Voici les faits :
    -En 1984, Ronald Reagan avait signé une directive présidentielle secrète précisant que l’Irak ayant pris l’initiative d’engager des hostilités contre l’Iran, il était de l’intérêt des Etats-Unis qu’il en sorte vainqueur, car à tout prix, il fallait éviter que l’Iran domine la zone du Golfe. Il fallait que les Alliés aident Bagdad dans son combat contre l’intégrisme religieux, à l’iranienne, - directive visant « la nécessaire amélioration des relations avec l’Irak et l’extension  de la coopération avec ce pays ».

    -Alors qu’à Genève allait débuter une importante conférence de l’OPEP, le 25 juillet 1990, l’ambassadeur des Etats-Unis, Mme Avril Glaspie fut reçue par Saddam Hussein.

    Mme Glaspie, prudente, répondit que … « Les Etats-Unis n’avaient pas d’opinion sur les conflits interarabes tels que les désaccords quant à la frontière du Koweït… en revanche les efforts extraordinaires déployés par Bagdad pour reconstruire l’Irak étaient appréciés aux Etats-Unis ».

    Le 31 juillet Mme Tutwiller, porte-parole du Secrétaire d’Etat et l’adjoint de M. J. Baker pour les questions du Proche-Orient M. John Kelly déclarèrent lors d’une conférence de presse que … « si le Koweït ou les Emirats Unis étaient attaqués par l’Irak, les Etats-Unis n’étaient pas tenus de leur porter secours ». Jusqu’au 2 août Washington entendait entretenir de bonnes relations avec Bagdad et le laisser agir conformément à ses intérêts. Etait-ce un piège ?  Ou une divagation verbale des représentants du Département de l’Etat ? Si le procès avait été mené à terme, les avocats de Saddam Hussein auraient eu beau jeu d’évoquer le piège, voire l’encouragement donné à Saddam Hussein comme il avait été encouragé à s’en prendre à l’Iran dix ans plus tôt. En faveur de l’hypothèse du piège, lisons la Pravda : …
    Les Etats-Unis agissent au nom de la défense des victimes de l’agression. Mais il serait naïf de croire qu’ils avaient seulement des buts altruistes. Les intérêts réels de Washington reposent sur l’aide à l’Arabie Séoudite, mais avant tout sur le pétrole… ».
    Aussi la parodie du procès de Saddam Hussein apparaît-elle être la manifestation de la vengeance : celle des Chiites contre les Sunnites. Alors tribunal international ? Ses membres, ressortissants des pays qui poussèrent au crime Saddam Hussein auraient fait preuve d’impartialité pour blanchir leurs gouvernements respectifs. La « justice » ne peut être que celle qui convient aux plus forts. »

    Pierre-Marie Gallois http://www.lesmanantsduroi.com

  • Quand le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” abuse de Photoshop…

    PARIS (NOVOpress) - Depuis plusieurs mois, le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” (CCIF) s’est fait une spécialité de dénoncer une prétendue haine contre les musulmans qui secouerait la société française. Se faisant, cette association (par ailleurs financée par le richissime Georges Soros, jamais loin des initiatives visant à attaquer la civilisation européenne) n’a pas manqué de s’en prendre à plusieurs reprises aux Identitaires. Ainsi encore tout récemment, en commentant la plainte déposée par Génération Identitaire contre Harlem Désir.

     

    Le porte-parole du “Collectif Contre l’Islamophobie en France”, Marwan Muhamad, se garde cependant bien de rappeler ce qu’il disait à la mosquée d’Orly le 4 août 2011 : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’Islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française. » Propos qu’il avait pourtant voulu cacher, créant ainsi la polémique avec les Identitaires et notamment Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.

    Clairement, le CCIF affiche ainsi son programme : le projet d’une France islamisée ! Et pour mener ce projet à bien, toute propagande peut être utilisée. Les commentateurs du site Fdesouche.com ont ainsi remarqué que dans l’image promotionnelle du CCIF en vue d’obtenir des adhésions, censée représentée un cimetière musulman horriblement profané, beaucoup d’images étaient totalement fausses ! Le (très mauvais) graphiste ayant réalisé ce petit montage propagandiste a laissé des tombes et des tags à moitié transparents.

    Nous vous laissons juger par vous-mêmes de cette photo truquée (ci-dessus), qui sans aucun doute en dit long sur la probité de ce CCIF dont le porte-parole Marwan Muhamad dans la droite ligne des propostenus  à la mosquée d’Orly le 4 août 2011…

    http://fr.novopress.info

  • « Le temps des avant-gardes » de Jean Clair

    Ancien directeur du Musée Picasso et écrivain de haut parage, Jean Clair est sans doute la personne la plus à même de juger l’art contemporain, qu’il observe depuis bientôt un demi-siècle. A son retour des Etats-Unis et aux débuts du Centre Beaubourg, Jean Clair, comme tant d’autres, assiste avec enthousiasme aux premiers happenings en se gavant de « concepts ». C.G. 

    Il est souvent le premier à écrire sur Boltanski, Buren, Sarkis ; il rencontre avec déférence des artistes pour les revues qu’il anime alors et donc les textes sont aujourd’hui réédités. Puis, l’historien d’art prend peu à peu conscience que l’avant-garde, défunte depuis la fin des années 30, se mue sous ses yeux en « art contemporain », une arme au service du colonialisme culturel des Etats-Unis. Comme le remarque avec finesse Colette Lambrichs, qui préface ce précieux recueil, cet art d’importation, imposé par le vainqueur de 1945, pénètre en Europe par la Belgique des sixties, qu’elle définit justement comme « une porte dépourvue de serrure dans un territoire au pouvoir politique inexistant ». L’art contemporain constitue bien l’une des machines de guerre de l’hyperpuissance, dont la cible est la suprématie politique et culturelle de la vieille Europe. Les enfants de l’après-guerre seront les dindons de cette farce machiavélienne, victimes consentantes d’une gigantesque lessive, « la dernière humiliation de la défaite, la pire car celle de l’esprit ».

     

    En un mot comme en cent, Jean Clair décrit comment les oripeaux d’une avant-garde mythifiée servent le capitalisme américain, lancé à la conquête d’une Europe divisée et dévastée. Derrière l’imposture, une marque, « un art qui est à l’oligarchie internationale et sans goût d’aujourd’hui, de New York à Moscou et de Venise à Pékin, ce qu’avait été l’art pompier du XIXe ».

     

    Jean Clair pousse plus loin son analyse pour aborder aux racines de notre déclin. N’est-il pas le témoin direct, et compétent, d’une métamorphose qui débute avec Marcel Duchamp ? La quête du vrai, du juste et du beau cède la place à la subjectivité profane, voire profanatrice ; la fidélité au patrimoine ancestral se voit diabolisée et remplacée par le terrorisme de la nouveauté. Or, la beauté, le bonheur, ne sont-ils pas, souvent, dans la répétition ? Aujourd’hui encore, cette seule question suffit à projeter le naïf dans la géhenne tant sont gigantesques les intérêts financiers et métapolitiques en jeu.

     

    Paradoxe suprême pour un directeur de musées comme pour l’organisateur d’expositions célèbres, Jean Clair prône la fin des musées, qu’il décrit comme des nécropoles où s’entassent les parodies, des mouroirs pour œuvres vidées de tout sens - quand elles en ont un. Servi par un magnifique sens de la formule, surtout assassine, Jean Clair déconstruit à sa façon maintes mythologies obsolètes en posant la question qui tue : plutôt que de braire sur tous les tons qu’il faut « démocratiser la culture », une foutaise de la plus belle eau, ne faut-il pas plutôt cultiver la démocratie ?

     

    Christopher Gérard http://www.polemia.com
    Archaïon
    3/12/2012

     

    Jean Clair, Le Temps des avant-gardes. Chroniques d’art 1968-1978, La Différence, novembre 2012, 318 pages, 25€.

  • Des comptes très opaques : La paix sociale a un prix un milliard d'euros archive 2008

    Jamais les syndicats n'ont eu aussi peu d'adhérents et jamais ... ils n'ont eu autant d'argent : ils dépenseraient chaque année un milliard d'euros ! Dont les trois quarts ne proviennent évidemment pas des cotisations. L'État, comme les entreprises, alimentent les caisses, libèrent du temps syndical. Les salariés y gagnent peu. La paix sociale beaucoup ...
    Le numéro 2 du Medef, patron de la très puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UlMM) pris la main dans le sac, retirant des fonds en liquide pour les verser... aux syndicats ! L'affaire Gauthier-Sauvagnac, débutée au mois d'octobre dernier et en cours d'instruction, est tombée à point pour tempérer quelque peu leurs ardeurs belliqueuses. Et pour cause ! Il est assez difficile de prétendre à l'indépendance, quand on se laisse graisser la patte par son interlocuteur privilégié... Certes, les responsables confédéraux ont nié ; mais combien de Français les croient-ils ? Le bon peuple y trouve, au contraire, une confirmation de ce qu'il savait déjà : les syndicats font partie intégrante du système et en « croquent » en veux-tu, en voilà !
    Dispensés de payer l'impôt et de publier leurs comptes !
    La question récurrente de leur financement est, du coup, redevenue d'une brûlante actualité. Philippe Cochet, député UMP du Rhône, a déposé une proposition de loi visant à imposer plus de transparence ; et la commission Attali s'est aussi emparée du sujet. Le parlementaire et la commission s'accordent sur la nécessité d'obliger les syndicats à tenir une comptabilité précise. Si elle aboutissait, cette réforme introduirait une révolution dans le Landerneau social : car la loi Waldeck-Rousseau de 1884, qui régit encore ces organisations professionnelles, les dispense à la fois de payer l'impôt et de publier leurs comptes !
    Comme le confirmait, dans un rapport remis au gouvernement en mai 2006, Raphaël Hadas-Lebel, président de section au Conseil d'État : « Le financement des organisations syndicales est caractérisé par une grande opacité : aucun document public ou administratif porté à notre connaissance ne présente de synthèse des ressources financières des syndicats en France, ni même des mécanismes de financement. » Dès lors, il est impossible de connaître exactement l'ensemble des fonds que perçoivent les syndicats, ni leur origine.
    Reste une certitude, déjà soulignée par une enquête du Nouvel Observateur publiée en février 2002 : « En vingt ans, le syndicalisme français a perdu la moitié de ses troupes. Et pourtant jamais les centrales n'ont été aussi riches. » En effet, le taux de syndicalisation parmi les salariés français est aujourd'hui inférieur à 8 %. En regard, selon Dominique Labbé, chercheur, spécialiste du syndicalisme, la CGT disposerait de 10 000 permanents ; la CFDT de 8 000 à 10 000 ; Force ouvrière, de 7 000 ; la CGC et la CFTC de 3 000 chacune. Au total, une trentaine de milliers d'emplois à temps plein. Qui paie ?
    Certainement pas les cotisations des adhérents. La CFDT, seule centrale à publier des comptes sur internet, avance le chiffre de 65,11 millions d'euros de cotisations perçues et prétend, comme chaque année, qu'« en 2006, cotisations et autres ressources internes assurent près des trois quarts du budget confédéral ». Des affirmations battues en brèche par les experts : pour Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du travail (IST), les cotisations des syndiqués couvrent au maximum 20 % des ressources des syndicats.
    Le trou de la Sécu n'est pas perdu pour tout le monde
    Pour le reste, les organisations font leur miel dans des champs très différents : à la manne qu'elles recueillent contribuent l'État, les collectivités territoriales, le Conseil économique et social, les organismes sociaux, les organismes de formation professionnelle, les entreprises privées...
    Tout est bon pour remplir la gamelle syndicale ! « Les subventions publiques, les prélèvements sur les organismes paritaires et les avantages tirés des "droits syndicaux" constituent les trois sources principales auxquelles s'abreuvent les syndicats », écrivait Guillaume Desanges dans un article paru clans Valeurs actuelles le 19 octobre dernier. Exemples à l'appui : au chapitre des subventions, en 2005, le ministère du Travail a octroyé quelque 29 millions d'euros à l'ensemble des centrales. Le ministère de l'Agriculture distribue une dizaine de millions aux syndicats agricoles. Le ministère du Budget octroie aux organisations professionnelles quelque 300 millions d'euros, sous forme d'abattements fiscaux, exonérations d'impôt et déductions des cotisations syndicales du revenu imposable...
    Au total, combien l'État met-il au pot ? « Si l'on met bout à bout toutes ses subventions, c'est au bas minimum 472 millions d'euros qui passent chaque année de la poche des contribuables aux caisses des syndicats, » estimait en mai 2002 le mensuel Capital, dans un dossier consacré à « L'Argent secret des syndicats ». Il n'y a guère de chance que ce chiffre ait diminué.
    Côté Sécu, retraites et formation professionnelle, le gâteau est d'autant plus tentant que la gestion paritaire permet d'y accéder facilement. À elle seule, la Direction générale du Travail attribue chaque année 30 millions d'euros aux centrales, au titre de la formation des syndicalistes. Et Capital constatait déjà en 2002 que « les caisses de retraite et la Sécu prélèvent sur les cotisations une bonne cinquantaine de millions d'euros pour les syndicats. » Le fameux « trou » n'est pas perdu pour tout le monde... Encore ne s'agit-il sans doute là que de la partie émergée de l'iceberg.
    Organismes de droit privé cogérés par les centrales et le patronat, les caisses de retraite complémentaires ont besoin de l'accord des syndicats pour prélever des cotisations sur les feuilles de paye des salariés. Elles font donc assaut de séduction pour s'attirer les bonnes grâces des organisations : subventions couvrant les « frais de paritarisme », achat de pages de publicité dans la presse syndicale ou de stands dans les congrès, rémunération de « conseillers techniques » ou de permanents syndicaux, fourniture de matériel informatique, etc.
    Les organisations syndicales (et patronales... ) complètent ces gains en recourant à quelques « trucs » : par exemple en trafiquant les justificatifs ouvrant droit aux subventions octroyées par les caisses de retraite au titre de la formation de leurs administrateurs, ou en ponctionnant les cotisations salariales...
    Les avantages liés aux « droits syndicaux » concernent en particulier les locaux et moyen matériels qu'entreprises et administrations sont tenues de mettre à la disposition des syndicats, mais aussi et surtout les délégations de personnel, les emplois détachés, décharges de service et autres autorisations d'absence. Selon l'Institut supérieur du Travail, 20 000 emplois équivalent temps plein sont payés par le secteur public, ce qui représenterait une « aide » de plus de 500 millions d'euros par an ! La SNCF mettrait à la disposition des syndicats quelque 1700 cheminots, l'Éducation nationale 2 500 personnes, et le ministère de l'Intérieur, pas moins de 1 400 agents, soit un policier sur cent. Parmi les « stars », Jean-Claude Mailly, le patron de FO, est payé par la Sécu, et Bernard Thibaut salarié par la SNCF.
    Pour 750 millions d'euros, t'as la paix sociale !
    Les entreprises privées ne sont pas en reste. Mise à disposition des syndicalistes de Laguna (Renault), gains d'ancienneté, congés supplémentaires et heures sup (Véolia), fournitures de véhicules de fonction, avec cartes d'essence et de péage (Eiffage) : les exemples cités par Capital dans une « Enquête sur l'argent noir des syndicats » publiée en décembre 2007 ne laissent entrevoir qu'une faible partie de la réalité. L'affaire Gauthier-Sauvagnac permet de mieux l'appréhender : une caisse noire de 600 millions destinée aux bonnes œuvres en faveur des salariés grévistes et des entreprises victimes de conflits sociaux, 18 à 20 millions d'euros en liquide tirés entre 2000 et 2007 pour servir « au financement de différents organismes qui font partie de notre vie sociale », a indiqué l'ancien patron de l'UIMM. Qui dit mieux ?
    D'autres sources de financement viennent encore gonfler la tirelire. Au Conseil économique et social, par exemple, siègent 67 syndicalistes (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC et Unsa) qui abandonnent leur indemnité (entre 2 838 et 3 129 euros nets mensuels) à leur syndicat. Par ce biais, les six organisations concernées se partagent, au prorata du nombre de leurs conseillers, une manne comprise entre 2 282 000 et 2 516 000 euros par an. Les Comités interprofessionnels du logement (CIL), cogérés par le patronat et les syndicats, et financés par le 1 % logement, absorbent en « frais de fonctionnement » un tiers du 1,3 millions d'euros qu'ils récoltent annuellement. Une partie de cette somme alimente les caisses des syndicats et du patronat.
    Les Comités d'entreprise apportent aussi leur écot au financement des fédérations. L'affaire de la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS) d'EDF, en 2003, a illustré les dysfonctionnements auxquels donne prise ce système. Totalement contrôlé par la CGT, le comité d'entreprise d'EDF est financé sur les factures payées par les consommateurs. Disposant d'un budget de 400 millions d'euros, il emploie 3 500 permanents. L'enquête diligentée après la révélation des tripatouillages de la CGT et du PCF par le nouveau directeur de la CCAS a fait état d'emplois fictifs, de surfacturations de contrats passés avec des sociétés complices, de subventions distribuées à des organismes amis, du financement de la sono de la campagne présidentielle de Robert Hue en 2002, etc.
    Et la liste est loin d'être exhaustive. Capital pose le problème de fond : les dépenses totales des syndicats sont estimées à un milliard d'euros ! Leurs ressources officielles, entre les cotisations, les subventions et la vente des produits dérivés, ne dépassent pas 250 millions. Il faut bien trouver le reste (750 millions d'euros donc !) quelque part...
    Or. l'écart entre les ressources considérables des syndicats et la minceur de celles provenant des cotisations des adhérents a des conséquences sur l'esprit même du syndicalisme. « Cela a conduit à une professionnalisation des activités syndicales, à la multiplication des postes de permanent (alors même que le nombre des adhérents s'effondrait), à la perception d'aides, de subventions, d'indemnités de nature diverse, de mises à disposition de personnels, rendant en fin de compte le recrutement de nouveaux adhérents moins important pour l'équilibre des recettes et des dépenses », analysent les chercheurs Dominique Labbé et Dominique Andolfatto sur le site de l'Institut supérieur du travail. « Au passage, les nouvelles tâches institutionnelles ont pu sembler plus nobles que la "rencontre" exigeante avec les salariés de base. Cela a creusé une certaine distance doublée de méfiance réciproque entre les salariés et les syndicats. » Le syndicalisme français mourra-t-il de subventionnite ?
    Pierre-Jean Rivière Le Choc du Mois  Février 2008

  • Subversion / Oranges bruns : les Britanniques préparent de nouveaux coups d’Etat en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie

    Les Britanniques prédisent de nouvelles révolutions en Ukraine et n’excluent pas une telle éventualité pour la Moldavie et la Géorgie, selon le pronostic des auteurs d’un compte rendu de l’Institut royal britannique des relations internationales. A leur avis, à l’issue des révolutions, la société ne s’est pas mise à participer plus activement à la politique, ce qui entraîne la corruption, le mécontentement vis-à-vis des autorités, et de ce fait, les révolutions sont inachevées.

    Les auteurs du compte rendu « Comment terminer la révolution : la société civile et la démocratie en Géorgie, en Moldavie et en Ukraine » sont convaincus que tôt ou tard la société explosera pour « achever » ces processus. La révolution des roses géorgienne en 2003, la révolution « orange » en Ukraine en 2004 et la relève du pouvoir en Moldavie en 2009 ont montré que les citoyens de ces pays aspiraient à des changements. Cependant, ces événements accentuent la corruption, le mécontentement dans le contexte de l’accès limité des citoyens à la vie publique. Pout « achever » les révolutions les chercheurs britanniques conseillent aux organisations non commerciales d’entraîner plus activement les citoyens dans les protestations, de coopérer plus étroitement avec les médias et sur les réseaux sociaux ».

    NPI

  • Retraite : Parisot veut reculer l’âge de départ

    La présidente du Medef met encore une fois sur la table la question d’une nouvelle réforme des ­retraites, mais dans un sens ­différent de l’exécutif.

    Bien qu’empêtrée dans sa tentative de modifier les statuts pour rester à son poste deux ans de plus, Laurence Parisotn’a rien perdu de sa détermination à faire «bouger les lignes», pour reprendre le slogan du programme présidentiel du Medef en 2007. Lors de sa conférence de presse mensuelle mardi, où elle est apparue fatiguée et les traits tirés, la présidente de l’organisation patronale a mis encore une fois sur la table la question d’une nouvelle réforme des ­retraites, mais dans un sens ­différent de l’exécutif. «Il est ­illusoire de croire que les difficultés sont derrière nous après la ­réforme de 2010», a ­martelé la ­patronne des ­patrons.

    Pour Laurence Parisot, les choses sont même presque aussi simples qu’en 2008 lorsqu’elle avait été la première à préconiser un recul de l’âge de départ à la retraite pour équilibrer à terme les régimes de retraite. Elle avait proposé de repousser le curseur jusqu’à 63 ou 65 ans, s’attirant alors les foudres de Nicolas Sarkozy au prétexte qu’une telle mesure ne figurait pas dans son programme de campagne. «Tous nos voisins ont choisi, à l’horizon 2035 ou 2040, de reculer l’âge légal de départ à 66 ou 67 ans, a-t-elle expliqué. On ne pourra pas résoudre les problèmes que nous connaissons avec des mesures du type de désindexation des pensions. Nous devons lancer le débat sur des orientations claires à moyen terme et la question de l’âge légal devra être reposée.»

     

    Un trou de 20 milliards

    Les mesures conservatoires à court terme, qui doivent être arrêtées par les partenaires sociaux pour sauver les régimes complémentaires de la banqueroute, ne suffiront pas. Le mal est plus global. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) l’a d’ailleurs clairement indiqué en décembre en chiffrant à 20 milliards d’euros le besoin de financement de l’ensemble des régimes en 2020. Et il devrait le refaire le 23 janvier en publiant un nouveau rapport, bien plus complet, sur «l’état des lieux du système français».

    La réforme à venir, en tout cas, ne pourra être que globale. Pour la présidente du Medef, l’âge de départ ne devra pas être la seule variable d’ajustement. «C’est une combinaison optimale entre recul de l’âge de départ et allongement de la durée de cotisation qu’il convient de trouver», assure-t-elle. Non sans souffler quelques orientations plus générales sur les dépenses sociales qui lui tiennent à cœur et qu’elle répète à l’envi dès que l’occasion se présente.

    «Je suis frappée de voir que le gouvernement n’aborde jamais la question, a-t-elle donc fustigé. François Hollande nous dit qu’il va devoir baisser de 60 milliards d’euros les dépenses publiques sur le quinquennat mais ne donne jamais les modalités ni les pistes pour y parvenir.» Pour elle, c’est pourtant on ne peut plus clair, la solution passe aussi par «une réforme du financement de la protection sociale, de l’Assurance-maladie».

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com

  • Henri Guaino (UMP) / printemps arabes : « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement »

    Le député Henri Guaino (UMP), ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a évoqué une possible « erreur de jugement » sur les printemps arabes.

    « Tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes »

    « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement, en jugeant trop vite les printemps arabes qui ont déstabilisé » les pays, a concédé l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy sur Radio Classique. « La suite de l’histoire n’est pas aussi belle qu’on pouvait le penser à l’époque ».

    « Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Syrie contribue évidemment à alimenter les mouvements jihadistes, à alimenter le désordre, déstructurer la lutte contre le terrorisme dans toute cette région. Tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes », selon le député UMP des Yvelines.

    A propos de la Libye, M. Guaino a jugé que le pays était déjà « désagrégé bien avant que la France n’intervienne parce que c’est un Etat qui reposait sur des bases tribales et qu’une partie du pays, notamment du côté de Benghazi » faisait sécession, influencé par l’ »onde de choc » des révolutions tunisienne et égyptienne.

    Le Figaro

    NB : L’historien Bernard Lugan :
    « Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles furent généreusement parachutées aux « démocrates » libyens chers à BHL. »

    Publié dans Maghreb, Monde, Politique, Proche-Orient, UMP 88 réponses

    Prise d’otages en Algérie : au moins 30 otages et 18 islamistes tués

    Addendum 18/01/13

    - Les forces de sécurité ont affirmé à l’AFP que « 18 terroristes », sur une trentaine, « ont été tués ». L’opération militaire se poursuit actuellement.

    - Féroce caricature dans « La Tribune de Genève » :

    Addendum 17/01/13

    Un Français parmi les activistes tués :
    Selon Reuters qui cite une source de sécurité algérienne, au moins onze activistes ont été tués dans l’assaut de l’armée algérienne, parmi lesquels figure un Français. Le Figaro

    - Au moins 30 otages auraient péri durant l’assaut, parmi lesquels 8 Algériens, 2 Japonais, 2 Britanniques, et 1 Français, selon une source algérienne citée par Reuters.

    - Parmi les 11 islamistes tués figurent 3 Égyptiens, 2 Algériens, 2 Tunisiens, 2 Libyens, 1 Français et 1 Malien, toujours d’après la même source. France 24

    - Fin octobre, depuis l’Elysée, François Hollande assurait :
    « En aucun cas, la France n’interviendra, elle-même, au Mali ».

    - « Nous tuerons les infidèles », disent les ravisseurs
    Les islamistes qui retiennent en otage depuis mercredi matin les employés d’un site gazier dans le Sahara algérien ont indiqué au personnel local qu’ils ne s’en prendraient pas aux musulmans mais qu’ils tueraient les otages « chrétiens et infidèles », raconte un Algérien ayant réussi à s’échapper. [...] Le Figaro

    - « Le groupe terroriste venait des frontières libyennes. » Ministre de l’Intérieur algérien

    - Alger critiqué après son assaut
    La Maison-Blanche est « inquiète », Londres regrette de ne pas avoir été prévenu et le Japon demande la fin de l’opération militaire. Le Monde

    - La prise d’otages se dénoue « dans des conditions dramatiques », déclare Hollande (i>Télé)

    - Impair du Quai d’Orsay ?
    La prise d’otage en Algérie serait potentiellement la conséquence d’un impair commis par le Quai d’Orsay . Pour des raisons de politique intérieure (sécurité), l’Algérie ne souhaitait pas que soit rendue publique l’autorisation de survol.

    - Un drone américain sur place
    Selon David Martin, correspondant de CBS News, un drone américain a survolé le complexe, donnant ainsi aux autorités américaines un aperçu de la situation.

    - Explosion entendue sur place
    La chaîne britannique Skynews évoque une importante explosion de gaz sur le site il y a environ une demi-heure. La cause n’est pas connue. Algérie360

    - 600 otages algériens libérés par l’armée (agence). APS / Le Figaro

    - 7 otages étrangers restaient vivants après l’assaut de l’armée selon ANI.

    - 4 otages étrangers ont été libérés par l’armée algérienne

    L’armée algérienne affirme avoir libéré quatre otages étrangers à la suite de son assaut, affirme l’agence officielle APS. Après l’assaut, l’armée contrôle totalement le site. Algérie360

    Hollande fait toute confiance à Alger

    François Hollande a confirmé jeudi la présence de Français sur le site algérien où des islamistes retiennent des otages, disant avoir toute confiance en Alger « pour trouver les solutions les meilleures ». Libération
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    34 des otages retenus sur le site gazier d’In Amenas par des islamistes et 15 preneurs d’otages ont été tués dans les frappes de l’aviation algérienne, affirme l’agence de presse mauritanienne ANI. Reuters / Le Figaro

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  • Contre le mariage homosexuel !

    La mobilisation continue.
    Nous devons être  plus de 4, 5 millions à signer cette demande, pour obtenir un vrai  RÉFÉRENDUM !
    Le gouvernement  annonce que la loi permettant aux personnes de même sexe de se marier, sera  votée début 2013.
    > > Certains sont  contre, d'autres pour. Mais combien exactement ?
    > > Le gouvernement  affirme que "l'opinion y est majoritairement favorable" mais ne s'appuie sur  aucune étude, aucun sondage. Comment savoir si comme le  gouvernement, vous pensez que l'opinion est effectivement favorable, alors  pourquoi pas un référendum ?
    > > Si au contraire,  vous ne voulez pas de cette loi, alors le référendum est l'unique chance de  faire entendre votre voix, l'unique chance de faire barrage à la proposition  de loi.

    Dans tous les  cas, donc, signez la demande de référendum populaire, prévu par l'article 11  de la constitution, en cliquant  sur :http://www.referendum-officiel.fr/ 
    > > 10% du corps  électoral (soit 4,5 millions de personnes) doivent signer cette demande. Ce  sera difficile, mais on peut y arriver si nous nous mobilisons tous en signant  la demande et en faisant suivre ce mail...
    Merci de penser à envoyer à vos contacts en utilisant le champ Cci

  • Pire qu'une “FEMEN” ! Une militante anti-avortement arrêtée aux Etats-Unis

    Une agression d'une rare violence a abouti, le 9 janvier à Huntsville, Alabama, à l'arrestation d'une femme qui prétendait exercer des pressions morales et psychologiques sur des femmes qui allaient pacifiquement utiliser les services de la clinique d'avortements de la ville. On peine à imaginer les conséquences graves de son geste sur la santé physique et mentale des clientes de la cliniques si elles avaient été directement victimes de cette attaque ; en l'occurrence, elle a frappé une manifestante pour le droit à l'avortement.
    Joyce Fecteau, 75 ans, s'était postée devant la clinique pour prier le 22 décembre dernier, en compagnie d'autres activistes. Non seulement elle était entièrement habillée, mais elle avait en outre la tête couverte et elle avait même omis d'expliquer son geste en criant des slogans, préférant un silence nécessairement coupable et méprisant et la récitation de prières. Dans un débordement de haine l'activiste a répandu de l'eau bénite sur le trottoir.
    (C'est dire l'agressivité de son geste, que l'on comparera à son détriment avec la manifestation « rigolote » des FEMEN à Paris contre une cortège anti-mariage gay. Les FEMEN, elles, avaient choisi de venir ensemble, témoignant d'un mouvement citoyen partagé, la poitrine dénudée pour marquer leur vulnérabilité, des inscriptions sur le corps pour rendre leur geste intelligible et des extincteurs à la main dont elles avaient aspergé de nombreuses personnes, y compris des enfants en poussette, en hurlant leur mal-être et leur désapprobation.)
    Par la suite Lisa Cox, qui à ce moment-là participait à une manifestation pro-avortement devant la clinique, a indiqué que Fecteau lui avait envoyé une « substance inconnue » dans la figure. « Cela aurait pu être de l'ammoniaque ou de la javel », a-t-elle déclaré en déposant plainte. C'était pire. C'était de l'eau bénite.

    Le 9 janvier, la police est venue identifier Joyce Fecteau qui était une nouvelle fois en train de prier, et elle a été promptement embarquée pour être dans la foulée inculpée du délit d'« harcèlement ». On peut voir comment elle a résisté aux forces de l'ordre vers la minute 5 de la vidéo mise en ligne notamment ici.

    Elle devait expliquer son geste par la suite en indiquant qu'elle avait été incommodée par l'odeur des substances brûlées par les manifestantes pro-avortement et que son médecin lui avait recommandé d'éviter d'inspirer les fumées dégagées, car elles la rendent malade. C'est pourquoi elle était venue armée d'un brumisateur permettant de répandre un peu d'eau – bénite en l'occurrence – pour protéger son visage. « Je ne peux pas dire si un peu de cette eau a été portée par le vent sur le visage de cette dame », a-t-elle déclaré à la presse.
    L'organisatrice de la manifestation pro-avortement, Pamela Watters, a indiqué qu'elle pensait l'agression sur Mme Cox délibérée. Ce que son groupe faisait brûler, a-t-elle précisé, c'était un fagot de sauge et d'autres herbes séchées volontiers utilisés dans les rituels New Age, païens ou chamanes. Tout autre chose que les gouttes d'eau de Fecteau, témoins de l'obscurantisme et de la superstition de cette dernière.
    Joyce Fecteau n'en est pas à son premier méfait. Cette mère de sept enfants, catholique bien entendu, a passé sa vie à apporter de l'aide matérielle et un soutien de compassion aux femmes tentées d'avorter pour les aider à choisir la vie. Kelly Manley, de Huntsville Right to Life, est même prêt à témoigner qu'elle a contribué à sauver des centaines de bébés et autant de femmes de la douleur de l'avortement, et qu'il n'est pas rare de voir l'une des femmes qu'elle a ainsi aidées venir la remercier avec émotion en la retrouvant lors d'une de ses fréquentes stations devant la clinique d'avortement.
    Une telle obstination mérite certainement la mobilisation accrue des forces de l'ordre.
    Cela dit, si vous n'êtes pas d'accord, sachez qu'une manifestation de soutien à Mme Fecteau se tiendra lors de son passage devant le juge, le 21 février prochain. Ai-je besoin de préciser qu'elle sera pacifique ? Alors si vous passez par là…

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