
Les erreurs de nos gouvernants en matière énergétique (très clairement rappelées par Philippe Charlez) reposent en fait sur trois piliers idéologiques : le premier, la réduction des émissions de CO2 ; le second - d'ailleurs contradictoire avec le premier - , un sentiment anti-nucléaire primaire et irrationnel ; et enfin, l'idée d'une planification déconnectée du réel. C'est ainsi qu'un François Hollande et la cohorte de ses imitateurs en la matière -Emmanuel Macron et Élisabeth Borne - ont décidé un beau jour de campagne électorale de 2012 d'un mix à 50% seulement de nucléaire et imposé à la France et aux Français cet objectif à marches forcées, sans mesurer les conséquences d'une telle décision quand il était évident que les énergies renouvelables ne pourraient compenser la réduction de l'énergie nucléaire. Sans parler du marché européen de l'électricité. La révolte des boulangers leur facture à la main n'est autre que le mur du réel sur lequel échoue une politique qui ne jure que par l'idéologie et méconnaît le réel.