
Ils sont lassés des petites musiques et des fielleuses ritournelles. Comme une vieille épée de Damoclès, les liens avec « l’extrême droite » ou avec quelque nation peu recommandable d’Europe de l’Est surgissent à chaque épisode politique. Alors, si de vieux briscards du parti comme Philippe Olivier et Marine Le Pen la connaissent sur le bout des doigts, d’autres la trouvent agaçante et, pareil à la chanson « La Volette » qui empoisonne l’esprit du roi Arthur campé par Alexandre Astier dans Kaamelott, ils constatent qu'elle tétanise, complique, contrecarre les initiatives du parti de Marine Le Pen. Une activiste liée à EELV a perturbé une conférence de presse de la candidate Marine Le Pen, l’accusant de complicité à l’égard du régime russe. Les accusations basées sur l'emprunt de 9 millions d’euros contracté auprès d’une banque russe en 2014 (ayant, depuis, fait faillite) à un taux de 6 % n'ont jamais faibli. « Pas vraiment un taux d’ami », avait balayé Jordan Bardella.