Discours de Yvan Benedetti, Les Nationalistes, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le samedi 12 octobre 2019 à Rungis.
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YVAN BENEDETTI : L’ARME DE LA VÉRITÉ FACE À LA CENSURE ET À LA DESTRUCTION DES NATIONS.
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Climat. Les regrettables erreurs et détournements du GIEC [L’Agora]
Michel Duthé, retraité, ingénieur ENSIGC de Toulouse, master of sciences de l’Université de Sherbrooke, a été ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique, inspecteur des installations classées pour l’environnement et des installations nucléaires de base, cadre dans l’Autorité de sûreté nucléaire civile (ASN), puis dans l’Autorité de sûreté des installations nucléaires intéressant la défense (DSND).
En tant que physicien, il rejoint nombre de points mentionnés par Jean-Pierre Bardinet qui dénonce « l’hystérie climato-religieuse ».On observe depuis quelque temps dans les médias des comportements de type refus obstiné de la contradiction de la part des adeptes de la nouvelle religion climatique (« le réchauffement climatique est dû aux activités humaines »).Au-delà du caractère fondamentaliste de ces tenants de la nouvelle vérité, sujet qui mériterait en soi un autre développement, ces personnes se réfèrent aveuglément aux conclusions du GIEC qui semblent être leur nouvelle Bible.Cet organisme politique ne réunit pas « des milliers de scientifiques » mais pilote une centaine de labos qui attendent leurs subventions et dont 10 % se sont d’ailleurs déjà retirés, en désaccord avec les conclusions générales.En tant que scientifique, je souhaite attirer ici l’attention sur les principales incohérences, pour ne pas dire détournements, sciemment colportés par l’organisme onusien précité, phagocyté par le mouvement mondialiste.Malgré les émissions qui ne cessent de croître énormément, la teneur atmosphérique en CO2 n’augmente quasiment pas depuis 20 ans (elle est passée de 390 à 410 ppm, alors qu’elle était de 220 ppm dans les années 60).Le GIEC « oublie » que le CO2 est absorbé par les océans (loi d’équilibre de dissolution de Henry) et par la végétation qui s’en nourrit (les forêts de l’hémisphère nord sont en forte expansion).Il n’y a donc aucune « urgence climatique » à cesser nos émissions de CO2 qui, en excès, sont réabsorbées par les océans.Bien au contraire le CO2 est nécessaire aux bonnes moissons et contribue à la résolution du problème de la faim dans le monde (préoccupation curieusement passée de mode).Les calculs de l’effet de serre par le GIEC excluent la chaleur apportée par le rayonnement solaire, considérée comme « négligeable ».
En fait elle est variable, fonction des tâches solaires et de l’ordre de 0,5 à 1 W/m2 à comparer au seul effet de serre calculé par le GIEC de l’ordre de 2,5 W/m2.
Ce n’est pas négligeable d’autant que la valeur du GIEC est surestimée (voir §3 ci-après).
Donc si les cycles solaires baissent d’activité et que le 1 W/m2 diminue, ce qui va bientôt arriver avec les prochains cycles solaires 25 et 26, l’effet de serre sera insuffisant pour maintenir la température à la surface de la Terre, hypothèse que le GIEC refuse d’envisager…
L’effet de serre, compte tenu de ce qui est dit dans le § suivant est plutôt de l’ordre de 1,5 W/m2.
La chaleur apportée par les cycles 21, 22, 23 (fortuitement concomitants à l’essor industriel), a été très forte, de l’ordre d’au moins 1 W/m2.
Cette valeur risque de tomber à 0,3 ou 0,4 W/m2.
Faites le calcul, 0,4 + 1,5 < 2,5 W/m2, valeur nécessaire pour maintenir la température moyenne
planétaire.
Le GIEC calcule l’effet de serre de façon surestimée.
Le spectre d’absorption du CO2 dans l’infrarouge donne deux pics étroits, ce qui fait de lui un absorbeur de chaleur faible.
Le problème est que dans les modèles on s’arrête là et le CO2 est présenté comme ayant une petite incidence en tant que GES.
Or dans l’atmosphère le CO2 n’est pas seul, il est en particulier mélangé à la vapeur d’eau et, pas de chance, H2O a un spectre d’absorption qui présente des bandes d’absorption larges lesquelles recouvrent totalement (en fréquence et en intensité) celles du CO2 (entre autres), voir figure 5 de la première référence reproduite ici.
De ce fait et compte tenu de la quantité bien plus élevée de vapeur dans l’air (25 à 100 fois plus), c’est l’eau qui absorbe la chaleur et la quantité restante absorbée par le CO2 est infime (le gaz CO2 n’est donc pour rien dans le réchauffement climatique).
C’est le phénomène physique dit de saturation qui fait que H2O récupère 90 % des infrarouges, le reste étant imputable à quelques gaz tels que l’ozone ou le méthane.
Alors que le GIEC additionne scolairement tous les effets des gaz présents.
Dès lors, l’effet de serre est notablement inférieur à 2,5 W/m2, et les extrapolations de long terme sont très incertaines, voire inconsidéréPire encore, le GIEC ne recale pas ses modèles sur les valeurs expérimentales (recueillies par ballons et satellites, voir figure 1 de la seconde référence reproduite ici).Tout scientifique sait qu’un modèle doit être validé par les points expérimentaux et que si un modèle s’en écarte, il doit être rejeté et les études afférentes quand elles proposent des extrapolations faire l’objet, par précaution, d’un classement vertical direct.Et de fait les courbes du GIEC sont au-dessus des relevés expérimentaux et ascendantes alors que ces derniers sont quasiment horizontaux depuis 20 ans.Seul le GIEC s’entête dans cette démarche contraire à toutes les bonnes pratiques physiques.Dernière erreur, les modèles du GIEC ne tiennent pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui accompagne les augmentations de température dénoncées.L’épaississement des couches nuageuses aura pour contre-effet de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace et donc de diminuer l’effet de serre, lequel devrait s’emballer si l’on en croit ses modèles (par ailleurs très foisonnants et imprécis).Hors, dans le passé la Terre a eu beaucoup plus chaud et l’effet de serre ne s’est jamais emballé. Notamment sur les derniers 10 000 ans, voir figure suivante, référence 4, nous ne faisons au contraire que remonter à la moyenne !Et bien sûr le GIEC s’appuie sur ces modèles discutables pour annoncer la fin du monde dans 80 ans.Cela n’a pas de sens, alors que certains spécialistes des cycles solaires attendent un long minimum solaire, qui a déjà commencé mais dont les effets vont se faire sentir dans 10 à 15 ans, compte tenu de la grande inertie des océans.Une mini-période glaciaire de type minimum de Maunder devrait commencer à se faire sentir sérieusement vers 2030 et pour 150 à 200 ans.Mais ceci est l’objet d’autres considérations (*), disons au moins ici que l’isolation thermique des habitations est importante et même urgente…En conclusion, l’homme, en modifiant la nature de ses activités, n’aura aucune influence mesurable sur l’évolution climatique, laquelle lui échappe totalement en ne parlant que d’effet de serre (voir la troisième référence).Il ferait mieux de s’adapter et de traiter les graves problèmes environnementaux sur lesquels il a les moyens de jouer : la biodiversité, la répartition de l’eau, le développement des pays pauvres (en utilisant toutes leurs ressources, y compris « carbonées »), les pollutions diverses et variées.Références :On en a encore pour quelques années de chaleur.
Après on repart vers un refroidissement climatique probablement sévère et long (150 à 200 ans type minimum de Maunder sous Louis XIV) d’après les spécialistes des cycles climatiques (NOAA, NASA).
On est d’ailleurs déjà entré dans un minimum solaire jamais vu depuis longtemps (zéro tache solaire depuis des mois !), à l’inverse des cycles 21, 22, 23 de 1970 à 2000 qui ont été très actifs (concomitants aux émissions de l’essor industriel qui n’ont rien à y voir contrairement à la pensée dominante).
Le cycle 24 qui s’achève a été très doux, les prochains probablement pires.
Le phénomène prépondérant est l’inertie énorme des océans qui ont été échauffés et qui vont prendre plusieurs dizaines d’années à refroidir.
Vers 2030 ça va commencer à refroidir sérieusement.
Mais ce n’est pas un cadeau, le CO2 va rediminuer (en équilibre de dissolution avec les océans où sa concentration va baisser en même temps que la température, et entraînant des dépôts calcaires dans les bassins sédimentaires, certes, mais entraînant surtout des famines (la dernière fois c’était avant 1789) car les récoltes sont proportionnelles au taux de CO2 dans l’atmosphère (aujourd’hui 410 ppm soit le double des années 60 quand on se préoccupait de la faim dans le monde, problème oublié aujourd’hui).Alors patience, et calorifugeons nos habitations en attendant !
Et qu’on cesse de nous culpabiliser avec le CO2 qui n’a strictement rien à voir dans le changement climatique, et les taxes carbone associées totalement injustifiées pour la seule question du climat…Si ce qui est pressenti ici est avéré, que certains prennent au moins quelques précautions de langage avant d’avoir l’air, au mieux bien embarrassés, dans dix ans…Les fraudes écolos
Octobre 2019« Jamais la température n’a été aussi élevée »FAUX, il a fait plus chaud au Moyen Âge et le Groenland était largement vert comme son nom l’indique.« Le CO2 gouverne la température »FAUX, la courbe de gauche montre que le CO2 est indépendant de la température.
La courbe de droite montre que la température est cohérente avec l’activité solaire.À noter le mini-âge glaciaire au XVIIe siècle (minimum de Maunder qui devrait se reproduire bientôt selon les modèles des spécialistes de l’activité solaire, modèles validés par les observations antérieures sur 400 ans) : en bleu l’activité solaire observée des cycles de 11 ans, en rouge les modèles d’activité solaire.SourceMichel Duthé Retraité. Ingénieur CEA, physicien.
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V -
Mayotte, préfiguration de l’enfer migratoire ?
La phrase convenue pour désigner Mayotte, l’île où se rend aujourd’hui notre Président, est invariablement « petit bout de France posé au milieu de l’océan Indien ».
C’est faux. Mayotte n’est absolument pas au milieu de l’océan Indien. Elle est un point de l’archipel des Comores, au nord-ouest de la grande île de Madagascar, à l’entrée du canal du Mozambique, ce qui la fait évidemment plus proche de l’Afrique que de la base américaine de Diego Garcia, par exemple – très bien centrée”, celle-là –, ou de la Réunion qui, elle, se trouve 1.000 kilomètres, environ, à l’est de Madagascar.
C’est important, la géographie, surtout lorsqu’on veut parler d’immigration.
Emmanuel Macron entame, ce jour, sa reconquête du pays profond par une balade dans nos terres de l’océan Indien. Première halte à Mayotte, exception à la française s’il en est puisque, dans ce nouveau département (il est devenu le 101e en 2011) qui compte 256.000 habitants officiels, 48 % sont des étrangers, dont 95 % de Comoriens. Là-dessus, la moitié sont sans papiers.
C’est là, donc, que le président de la République va « entamer l’acte II du quinquennat », dit la presse officielle. Ce déplacement est le cinquième dans nos territoires d’outre-mer et devrait se dérouler autour de trois thèmes : « le régalien, l’environnement et la lutte contre les inégalités ».
Des mots qui posent, certes, le problème en termes élégants mais paraissent totalement déconnectés du réel quand on sait que ces dizaines de milliers d’immigrés clandestins vivent dans « le plus grand bidonville de France », celui de Kaweni. Des baraquements surgis du déboisement sauvage, des tonnes d’immondices, sans eau, sans électricité… Et pourtant, confie un habitant à l’envoyé du Figaro, « personne ne vous dira qu’il veut retourner aux Comores ».
Emmanuel Macron doit recevoir le Collectif des citoyens de Mayotte dont la présidente appelle au secours : « Aucun territoire ne subit cette pression migratoire. Il n’y a pas, à Mayotte, les ressources naturelles capables d’accueillir toutes ces personnes. Et 84 % de la population est en situation de pauvreté », dit-elle, et de pointer « la saturation des écoles – et leurs salles de classe tournantes, occupées par certains élèves le matin, par d’autres l’après-midi ; la surabondance de déchets ; l’insécurité ».
À noter que, selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 42 % des habitants de 16 à 64 ans (ayant été scolarisés en France) sont illettrés, ce qui ne facilite évidemment pas le décollage économique de l’île…
Tout cela porter un nom : l’enfer.
Pour lutter contre a été mis en place le plan Shikandra, dont la philosophie est « humanité-fermeté », et qui a suscité 22.000 reconduites à la frontière depuis janvier dernier. Une réponse au mouvement de protestation qui, au printemps 2018, a secoué l’île, révélant les ravages causés par cette immigration folle et l’insécurité qu’elle provoque à tous les niveaux. Car dans les records battus par Mayotte figurent les « mineurs isolés étrangers », dont plusieurs milliers ont été recensés sur une île dont plus de la moitié de la population officielle a moins de 18 ans. Parmi eux, nombre d’enfants arrivés sur les fameux « kwassa-kwassa » et abandonnés par leurs parents à la famille ou des amis déjà sur place. Mais ils viennent aussi du continent africain, notamment de la région des Grands Lacs, ou de la proche Madagascar. La géographie…
L’association chargée des dossiers note ainsi « qu’un nombre significatif de mineurs non accompagnés arrivent sur le territoire pour effectuer un regroupement familial. Ces jeunes passent par Mayotte pour rejoindre leurs parents qui, après avoir été eux-mêmes en demande d’asile dans l’archipel, y sont devenus réfugiés et vivent aujourd’hui en métropole. » Ils sont majoritairement congolais et rwandais.
Bref, une situation dantesque sur ce territoire où la croissance démographique est déjà explosive, avec une moyenne de cinq enfants par femme.
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Eric Zemmour face à Bernard-Henri Lévy
Avant-hier soir sur CNews, Eric Zemmour a remis BHL à sa place, tant sur l’affaire kurde, que sur son ingérence pro-islamiste ou son manichéisme entre les gentils et les méchants :
https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-face-a-bernard-henri-levy/
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Le patron de Facebook s’engage dans la primaire démocrate
Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a recommandé plusieurs embauches dans le cadre de la campagne de Pete Buttigieg, l’un des candidats à l’investiture démocrate, en vue de l’élection présidentielle américaine de novembre 2020.
Il a soumis à Mike Schmuhl, le responsable de campagne de Buttigieg, des candidats pour des postes au sein de son équipe de campagne. Ces recommandations ont abouties à deux recrutements.
Quatrième dans les sondages (5,6%), Pete Buttigieg, 37 ans, maire de la ville de South Bend dans l’Indiana est un candidat ouvertement LGBT dans la course à la Maison Blanche.
Vous souhaitez que votre patrimoine serve à défendre
https://www.lesalonbeige.fr/le-patron-de-facebook-sengage-dans-la-primaire-democrate/
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Grève sauvage à la SNCF : droit de retrait ? Mon œil…
Coup de gueule
On dira que c’est l’expression de la colère, mais bon… les chiffres sont là : à 80 %, les lecteurs du Point ont voté en ligne, ce lundi matin, pour la privatisation de la SNCF.
Je ne suis pas allée voir les autres sondages à chaud, mais j’imagine bien qu’après trois jours de galère, alors que commencent les vacances d’automne, les Français sont nombreux à honnir les cheminots.
On rappelle rapidement les faits : un accident de passage à niveau, mercredi dernier, soit le 16 octobre, et un « droit de retrait » généralisé le vendredi 18, premier jour des départs en vacances. Bravo ! Parfait, le calendrier ! Le temps de la réflexion, sans doute…
Les syndicats, CGT en tête, l’assurent la main sur le cœur : les cheminots font jouer leur droit de retrait pour notre sécurité, toute notre sécurité, rien que notre sécurité.
On connaît ça, le droit de retrait. C’est un truc qui vous attrape inopinément sur les coups de cinq heures du soir, après qu’un agent s’est fait agresser dans un train de banlieue, ou à l’entrée au collège quand un prof s’est fait tabasser par un parent d’apprenant un peu trop énervé… Cela concerne une ligne, un établissement. Pas la France entière. Bref, pour le droit de retrait, on repassera. Et hélas, trois fois hélas, on va sûrement y repasser.
« SNCF, c’est possible ! » disait la pub en 1988. Je confirme : avec la SNCF, tout est possible. Y compris des grèves sauvages, des grèves tournantes, des grèves un jour sur deux, des trains qui, sans prévenir, passent une nuit en gare (Toulon, dernièrement) ou arrivent à destination avec un jour de retard… Alors, pourquoi se gêner ? On peut bien en remettre une couche sur l’usager. Pardon, le « client ».
C’est intéressant, cette nouvelle dénomination, car il y a une petite différence entre les deux : l’usager est la personne « qui a un droit réel d’usage, qui utilise » ; le client est celui « qui achète ou requiert des services moyennant rétribution ». L’adage dit que le client est roi. Pas à la SNCF. Avec la SNCF, le client est content si le service lui est à peu près assuré.
Nous sommes au quatrième jour d’une grève qui refuse de dire son nom et va NOUS coûter les yeux de la tête. Guillaume Pepy, celui qui est encore pour dix jours le patron de la maison, l’a promis : tous les billets des trajets non effectués seront remboursés. Il annonce, en plus, mettre sur la table un million d’euros pour éponger les frais des malheureux qui auront dû racheter un titre de transport, payer une nuit d’hôtel, etc.
Bien bien, dit le gogo pensant rentrer dans ses fonds. Erreur, grossière erreur, car c’est qui, la SNCF ? C’est l’État. Et c’est qui, l’État ? C’est vous et moi. Autrement dit, nous sommes couillonnés au carré puisqu’on va nous prendre dans une poche ce qu’on mettra dans l’autre au titre du remboursement.
Sur le fond de l’histoire et le pourquoi du comment, il ne faut pas être grand clerc pour saisir la manœuvre. Le droit de retrait n’est qu’un prétexte opportunément saisi pour mobiliser les troupes et installer le bras de fer. Comme l’écrit Le Figaro, « si les syndicats ont pris le risque de jouer avec la légalité et de s’affranchir, de façon inédite, de la loi de 2007 sur le service minimum en arguant d’un droit de retrait contestable, c’est qu’ils veulent à tout prix l’épreuve de force ». Et parmi eux, principalement la CGT Cheminots qui ne digère pas l’échec de l’interminable grève du printemps 2018. Martinez veut sa revanche et mobilise déjà ses troupes en prévision du 5 décembre prochain, jour de l’ouverture officielle des hostilités. Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, le confiait déjà à L’Humanité au printemps : « Notre problème, c’est à la fois de remobiliser et de remobiliser différemment qu’en 2018 […] Nous devons convaincre les cheminots de paralyser la production. » Ça a le mérite d’être clair.
Alors, Français, vous savez ce qui vous attend : la CGT essaie de se remettre en jambes et c’est vous qui marchez !
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Jean-Yves Le Gallou sur le Forum de la dissidence : « Les Français vivent dans un goulag mou. Le ‘Moulag’ »
Entretien avec Jean-Yves Le Gallou ♦ Le samedi 23 novembre, le Forum de la Dissidence organisé par Polémia s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour ceux qui souhaitent lutter contre la dictature Macron. Pour présenter cet événement, Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, a répondu aux questions de Breizh-Info.
Censure, propagande et interdits professionnels
Breizh-info.com : Peut-on réellement parler de dictature concernant le régime Macron ? N’y allez-vous pas un peu fort ?
Jean-Yves Le Gallou : Je vous accorde que les opposants au régime Macron ne sont pas (pas encore en tout cas) envoyés au goulag. Mais toute la population vit dans un goulag mou. Le « Moulag ».
Breizh-info.com : Qu’est-ce que le « Moulag » ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est une dictature non sanglante qui s’appuie sur trois piliers :
Le premier d’entre eux est la censure. Une censure qui opère par les poursuites et les condamnations judiciaires (et pas seulement Dieudonné, mais aussi Zemmour, Cassen, Tasin, Ménard, Camus et tant d’autres) ; une censure cynique qui joue du chantage publicitaire ; une censure sournoise par les fermetures de compte et le « shadow banning » sur les réseaux sociaux.
Or dans tous ces domaines Macron est à la manœuvre : par les lois qu’il fait voter (Loi « Fakenews », loi Avia), les ordres qu’il donne à ses procureurs et les pressions qu’il exerce sur les GAFA.
Breizh-info.com : Quels sont les deux autres piliers du « Moulag »?
Jean-Yves Le Gallou : Une propagande massive, bien plus puissante que celle dont usèrent les régimes politiques totalitaires du XXe siècle. Une propagande qui ne se manifeste pas seulement à travers les (dés)informations à propos de l’actualité mais qui opère surtout dans la publicité, le sport, les séries, les films, les programmes scolaires.
Et pour finir les interdits professionnels pour ceux qui s’écartent du troupeau et sont dénoncés par les chiens (ou chiennes) de garde du système. Et perdent leur emploi.
Macron, pur produit de synthèse de la super-classe mondiale
Breizh-info.com : En quoi ce régime diffère-t-il des régimes Hollande, Sarkozy, Chirac ?
Jean-Yves Le Gallou : Il y a à la fois intensification des pratiques répressives et augmentation du volume de la propagande.
Il y a aussi une autre différence : une meilleure adéquation entre Macron et les médias qu’entre Chirac, Sarkozy et Hollande et les médias.
Observons d’ailleurs que Chirac et Sarkozy restaient les héritiers du RPR. Hollande du PS.
Macron, lui, est hors sol. C’est un produit de synthèse sélectionné par la superclasse mondiale après avoir participé aux réunions du groupe de Bilderberg en 2014 et de Davos en 2016. Si Macron n’avait pas réussi ces deux « examens de passage », il ne serait pas devenu président de la République aujourd’hui !
Ce n’est pas au peuple français que Macron rend des comptes. Il exécute la politique de ses mandants, celle des banques d’affaires, des grands cabinets d’avocats internationaux et des multinationales.
La dictature Macron c’est aussi cela : imposer aux Français la politique de la superclasse mondiale par la censure, la propagande, les interdits professionnels et s’il le faut la répression brutale comme avec les Gilets jaunes.
Breizh-info.com : Qui sont les principaux invités du colloque et de quoi débattront-ils ?
Jean-Yves Le Gallou : Michel Geoffroy, de Polemia traitera : « Pourquoi la dictature ? La superclasse mondiale contre les peuples ». Philippe Bornet, auteur de Demain la dictature, parlera de « La dictature pour quoi faire ? ». Le politologue Guillaume Bernard exposera « En quoi consiste le système dictatorial de Macron ». Et Nicolas Faure, de « Sunrise », décrira « La dictature des minorités ». Voilà pour le diagnostic.
Breizh-info.com : Après le diagnostic, les solutions : qu’en est-il ?
Jean-Yves Le Gallou : Pour les voies de la résistance la parole sera donnée à l’avocat Frédéric Pichon : « Ne pas céder aux intimidations du pouvoir ». À Anne-Laure Blanc, présidente de « Solidarité pour tous » : « Organiser la solidarité avec les victimes de la répression. » À Vincent Badre, professeur d’histoire, essayiste, : « La propagande à l’école : comment la combattre ? »
François de Voyer du « Collectif Audace » montrera « Comment la Convention de la droite a déplacé les frontières du politiquement incorrect ? ». Et les Identitaires, Romain Espino et Clément Galant, reviendront sur l’opération « Defend Europe » et la manière dont ils combattent la répression dont ils sont l’objet.
François Bousquet, directeur d’Éléments et de La Nouvelle Librairie, auteur de Courage, manuel de guérilla culturelle, rappellera qu’il n’y a « Pas de résistance sans courage ».
Le rythme de la journée sera soutenu avec des vidéos « punchy » et deux temps forts. Avec la présentation du Libertex, indice de la liberté d’expression dans le monde, et la remise du prix du « Trouilard d’or » à une personnalité de « droite » s’étant illustrée par sa lâcheté… Nous ne manquons pas de candidat…
La résistance au politiquement correct dans l’impasse ?
Breizh-info.com : Polemia est un des grands acteurs de la dissidence. Toutefois, certains s’interrogent : à quoi servent les colloques qui s’enchaînent chaque année ? Au même titre que nos lecteurs nous interrogent parfois pour savoir à quoi nous servons vu que la presse alternative ne triomphe pas au final ?
Jean-Yves Le Gallou : Nous livrons une bataille du faible au fort. Nous – la réinfosphère, les médias alternatifs – disposons de 1000 à 10 000 fois moins de moyens humains et financiers que les tenants du politiquement correct.
Et pourtant nous pouvons faire émerger des débats – le pacte de Marrakech – par exemple. Ou la nécessité de dénoncer la tyrannie judiciaire et la Convention européenne des droits de l’homme. Ce sont des étapes, insuffisantes certes, mais nécessaires.
Et qui portent leur fruit. Aujourd’hui les médias français sont les plus décrédibilisés du monde occidental. Moins d’un quart des Français (ce qui ne fait qu’une minorité d’imbéciles finalement) leur fait confiance. C’est un succès de la cérémonie des Bobards d’Or, de l’Observatoire des journalistes (OJIM), et de toute la réinfosphère.
Breizh-info.com : Mais malgré tout ne sommes-nous pas dans une impasse ?
Jean-Yves Le Gallou : Les temps sont durs c’est vrai. Les Identitaires renverseront ils la vapeur à temps ? Je n’en suis pas certain, bien sûr. Mais ce qui est certain en revanche, c’est que nous maintenons par notre combat et notre présence la possibilité d’un redressement. Nous seuls avons en magasin les armes qui peuvent le rendre possible. Notre présence sur la ligne de front est donc décisive. Nous sommes l’avant-garde.
Et je voudrais m’adresser à ceux qui doutent ou pourraient douter. Dans un combat politique et idéologique, il faut savoir qu’il y a trois impôts à verser possibles : l’impôt du sang, l’impôt du temps, l’impôt de l’argent. J’invite tous ceux qui souhaitent que la chair de leur chair, que leurs fils ou leurs petits-fils n’aient pas à payer l’impôt du sang, versent aujourd’hui l’impôt du temps ou l’impôt d’argent. Nous avons besoin de davantage de combattants. Et ces combattants ont besoin de plus de moyens pour mieux se battre. Aidez les médias alternatifs, aidez la réinfosphère. Ne chignez pas, mobilisez-vous ! Et rendez-vous le 23 novembre à Paris.
Propos recueillis par Yann Vallerie 18/10/2019
Source : Breizh-Info.com
https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-forum-dissidence-francais-goulag-mou-moulag/
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La PMA et le combat identitaire : les leçons à tirer – Clément Martin
La démonstration de force de La Manif pour tous, le dimanche 6 octobre dernier, a rassemblé près de 600 000 personnes contre la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui. Premier constat qui s’impose : le sujet mobilise toujours les passions des opposants, dont le noyau militant est issu du monde catholique. Certes la majorité des Français semble favorable à l’ouverture de la PMA/GPA aux homosexuels. On pourrait songer que le combat de LMPT est vain, mais ce serait oublier que les masses ne font pas l’histoire : elles la subissent. C’est le premier enseignement de ces études. Ensuite, force est de constater que les catholiques peuvent encore faire trembler la capitale avec des mobilisations monstres qui dépassent, en effectifs de manifestants, les cortèges syndicaux, féministes, écologistes ou pro-clandestins qui monopolisent l’attention des journalistes.
Tout ça pour rien ? Pour rien, non. Pour de nombreux jeunes Français attachés à réinstaurer des limites alors qu’elles sont rejetées sur tous les plans (explosion des frontières, démantèlement de tout protectionnisme, culte du libre-échange, etc.), LMPT est un rite initiatique, l’occasion d’éprouver la violence des militants d’extrême gauche ou de certains policiers, etc. Est-ce suffisant ? Non. Le combat anti-PMA/GPA s’oppose au déracinement engendré par un mode de reproduction qui exclut le foyer et la famille stable de l’équation, remplacés par un binôme de jouisseurs égoïstes comblés par des politiques en mal d’image de marque et l’industrie de la santé. C’est bien l’enjeu des racines qui est au cœur de ce combat. De la même manière que la scolarité obligatoire dès trois ans, en avançant la domination de l’Éducation nationale sur la jeunesse au détriment de la famille, conduit à « nationaliser » les enfants en les déracinant du foyer. Quant à la GPA, bien sûr, c’est l’extension à la procréation de la division industrielle des tâches, puisque mère biologique et « sociale » sont deux personnes différentes, à l’instar du donneur de sperme et du père (quand c’est un homme…). Déracinement et progrès technologique insensé, c’est-à-dire dépourvu d’une direction politique consciente au service de la grandeur et de l’indépendance d’un peuple, marchent de concert.
Le combat anti-PMA/GPA n’est donc pas une lutte isolée mais un volet, seulement, d’un discours plus global contre l’abolition des limites en toutes choses et la soumission du politique à la technique et à l’économie. Est-ce à dire que les moyens techniques sont mauvais ? Non, à condition de rétablir la liberté politique qui consiste, parfois, pour un État, à corriger les modes éphémères en termes de moeurs et non à les subir. Des limites à l’idéologie libertaire peuvent être posées. Et cela dans tous les domaines : peut-on être identitaire et ignorer la santé physique et mentale de son peuple ? Le laisser se vautrer dans un consumérisme abêtissant ? Ou au contraire faut-il le tirer vers le haut en promouvant des exemples de vie édifiants et exaltants ? Mais pour cela, encore faut-il savoir qui nous sommes : des Français et des Européens, non des Berbères, des Pygmées ou des Ouïghours. Oui à la famille mais quel modèle de famille assure le bien commun ? Le foyer afro-musulman qui dilue la responsabilité des parents dans le tribalisme de quartier ou bien l’équilibre du couple helléno-chrétien, association équitable de deux êtres complémentaires, à l’instar de saint Joseph et Marie ou d’Hector et Andromaque ? Ce sont tous les déracinements qu’il faut combattre, toutes les théories du genre, tous les projets de savants fous : de la PMA/GPA au multiculturalisme.
Clément Martin
Texte repris du site de : Les Identitaires
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Julien Odoul : « La méthode des réseaux islamistes, c’est à la fois la victimisation et la criminalisation de toute critique de l’islam »
Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».
Capture d’écran du tweet de Yasser Louati -
Des vols de l’ONU en provenance d’Afrique transportent directement des migrants en Allemagne
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies a annoncé le tout premier charter qui transportera des migrants africains directement en Allemagne, avec des vols supplémentaires déjà prévus.
Mardi, le compte twitter IOM Ethiopia a joyeusement publié un clip vidéo montrant 154 « réfugiés » somaliens arrivant à l’aéroport de Kassel dans l’Etat fédéral de Hesse.
La légende du tweet dit :
« C’est arrivé ! Dans LE PREMIER VOL international affrété par les Nations Unies au départ de l’Ethiopie, 154 réfugiés sont partis d’Addis-Abeba pour Kassel en Allemagne dans le cadre du programme de réinstallation allemand », « Un deuxième vol est prévu pour partir mi-novembre avec 220 autres réfugiés ».
Le communiqué de presse se lit comme suit :
« L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Ethiopie a organisé mardi son premier vol charter international transportant 154 réfugiés somaliens réinstallés en Allemagne. Le groupe résidait dans les camps de réfugiés de Jijiga et Dolo Ado dans le sud de l’Ethiopie. Il comprenait 63 hommes et 91 femmes, dont 47 mineurs. »
« L’OIM a soutenu le Programme de réinstallation allemand dans ses efforts pour réinstaller 500 réfugiés vivant en Ethiopie en Allemagne depuis mars. Ces efforts sont étroitement coordonnés avec l’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés (ARRA), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Gouvernement fédéral allemand. »
Le communiqué de presse indique également que « 220 réfugiés supplémentaires décolleront pour l’Allemagne sur un deuxième vol affrété par l’OIM à la mi-novembre ».
Milun Jovanovic, officier des opérations de l’OIM en Ethiopie, a déclaré : « Il est important que nous facilitions la réinstallation des réfugiés en assurant un transport sûr. »
« Nous sommes heureux que les réfugiés aient pu profiter de ce vol charter facilité du décollage à l’atterrissage, sans tracas », a ajouté Jovanovic.
L’année dernière, après avoir soumis une demande d’information au gouvernement fédéral, le député de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), Leif-Erik Holm, a constaté que près de 30% des « demandeurs d’asile » étaient arrivés en Allemagne par avion, a rapporté Junge Freiheit.
Avec les vols de « réinstallation des réfugiés » de l’ONU, qui partent désormais officiellement directement d’Afrique pour se rendre en Allemagne, ce chiffre de 30 % devrait augmenter considérablement.
Source: Voice of Europe, le 20 octobre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc
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