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lobby - Page 798

  • Les musulmans victimes de discrimination en France ?

    Lorsque le conseiller régional Rassemblement national de Bourgogne-Franche-Comté, Julien Odoul, exige en pleine séance plénière qu’une mère accompagnatrice retire son voile, c’est tout le débat sur la place des musulmans au sein de la société française qui a ressurgi. Fatima s’épanche alors dans les médias français, évoquant cet ostracisme permanent dont les musulmans seraient les victimes. La polémique s’amplifie, le débat enfle, chacun apporte son grain à moudre à l’affaire.

    Pour Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie rattaché au Conseil français du culte musulman (CFCM), dont il est aussi un délégué général, l’affaire est déjà entendue : « Pour certains hommes politiques, tous les maux de la France viennent des [8 millions de] musulmans et de l’islam, c’est leur fonds de commerce », affirme-t-il sur les ondes de France Info.
    Les musulmans, les enfants maudits de la République que le reste de la nation voue aux gémonies ? C’est ce que sous-entend un sondage IFOP commandé par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et la Fondation Jean Jaurès. Selon cette étude, 42 % des musulmans affirment avoir été victimes d’une forme de discrimination liée à leur religion. La police responsable ? 28 % parlent d’un racisme ordinaire lors de contrôles de police ou encore 17 % lors d’une recherche d’emploi. Pour François Kraus, de la Fondation Jean Jaurès, les attentats islamistes de 2015 ont contribué à créer un amalgame entre une majorité intégrée et une minorité radicalisée. Et si le gouvernement dénonce la montée du communautarisme, Abdallah Zekri rétorque en pointant du doigt ces « maires des grandes villes, qui ont parqué les Noirs et les Arabes dans des banlieues qui sont devenues ingérables ».

    Le CFCM va même plus loin. En aval d’une rencontre avec le président Emmanuel Macron, fin octobre, et après la tentative d’incendie de la mosquée de Bayonne, l’organe de représentation des musulmans de France décrit une « hystérie islamophobe agressive, voire criminelle qui s’est installée dans notre pays ». Le culte musulman qui compte, parmi ses élus, deux membres de l’Union des organisations islamiques de France, un mouvement lié à la ligue des Frères musulmans. Cette dernière désignée comme terroriste par plusieurs pays comme l’Egypte ou la Russie, mais jugée interlocuteur crédible pour la République française.

    La Fondation Jean Jaurès entend pourtant nuancer la portée de ce sondage, préférant parler de « musulmanophobie » en lieu et place d’« islamophobie ». Tout est dans la nuance. Relayé par la presse à grand renfort d’articles, il a tout le goût de la culpabilisation. Exit celui paru peu de temps avant, qui, curieusement, montrait un autre visage de la réalité musulmane en France. Dans ce sondage publié par l’IFOP-Le Point, 27 % d’entre eux estiment que « la charia devrait s’imposer par rapport aux lois de la République », et pour 37 % que « c’est à la laïcité de s’adapter à l’islam, et non l’inverse ». Une progression de 10 % en 20 ans, nous indique le magazine Marianne. Pourtant tout n’est pas aussi manichéen qu’il y paraît. En 2018, le ministère de l’Intérieur a fait publier les chiffres annuels sur les faits à caractères antisémites, antichrétiens et antimusulmans. 1 063 actes antichrétiens avaient été recensés contre à peine 100 pour les musulmans. A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

    Jean-Louis Leroy

    Article paru dans Présent daté du 7 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Michel Onfray : « Il y a de quoi s’inquiéter du retour du fascisme, mais c’est un fascisme de gauche »

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    Librairie vandalisée, pièce de théâtre interdite, écoles incendiées, philosophes bâillonnés : "Il y a là de quoi s’inquiéter du retour du fascisme", écrit Michel Onfray. "Mais c’est un fascisme de gauche", précise-t-il dans son dernier texte, publié le 5 novembre 2019, et intitulé "Convergence des luttes barbares". Le voici agrémenté de quelques images et vidéos.

    Un temps j’avais commencé un petit journal sous forme de notules prises sur mon iPhone intitulé Des nouvelles du Bas-Empire.
    J’y ai vite renoncé parce qu’il me fallait tous les jours y noter quelque chose et que j’estimais avoir mieux faire que de m’instaurer le chroniqueur de la décadence de notre civilisation dans son menu détail : entre les grands-mères qui peuvent être des pères comme les autres et une association néerlandaise qui lutte pour le droit des animaux humains à copuler avec les animaux non humains, en passant par les écologistes qui vantent les voitures électriques qui roulent grâce aux centrales nucléaires et le perpétuel massacre de la langue française chez les journalistes des chaînes d’information continue, gloubiboulga doctrinal et sémantique des présentateurs météo compris, sans oublier l’usage idéologique des publicités qui vend le modèle maastrichtien cosmopolite, bobophile et écolâtre en plus du produit, c’était sans fin…
    Je voudrais juste ici ramasser quelques remarques sur la convergence des luttes barbares qui se dessine sans contestations possible sur le seul terrain de la culture : interdiction d’une représentation théâtrale à la Sorbonne, attaque d’une librairie à Paris, destruction d’une école à Béziers, censure d’un philosophe à Science-Po et de son homologue à l’Université de Bordeaux, incendie d’une structure d’éducation populaire à Chanteloup-les-Vignes.
    La gauche autoproclamée qui sacrifie si souvent au psittacisme du retour des années trente, du spectre des année noires, de l’extrême-droite sollicitée hors de propos historique comme une insulte, de Vichy et de Pétain réactivés chaque matin pour salir un interlocuteur qui ne pense pas comme elle, de la Shoah et d’Oradour-sur-Glane utilisés comme des arguments d’autorité sémantiques et rhétoriques chez les macroniens, cette gauche que je mets dans le même sac, les socialo-communistes pour parler à l’ancienne et les macrono-mélenchonistes pour donner la formule de leur dernière progéniture, se tait sur le retour de cette barbarie. Elle verbigère, ça c’est sûr, elle blablate sur les plateaux télés, évidemment, elle cause, certes, elle ne fait d’ailleurs que ça, mais dans le vide : les macroniens promettent que tout ça va bientôt changer, pourvu qu’on vote pour eux la prochaine fois, les mélenchonistes prétendent que tout ça est la faute du manque de moyens mais que ça va aussi changer, pourvu qu’on vote pour eux la prochain fois. Or l’état des lieux, c’est à eux qu’on le doit depuis des décennies ! Car Macron vient de Hollande et Mélenchon de Mitterrand, Hollande venant lui même de Mitterrand… C’est un même petit monde qui se bat pour partager un même gâteau en laissant le peuple les regarder se battre pour savoir qui l’emportera. Les gilets-jaunes furent à leur départ forts de ce refus du double-jeu de Macron et de Mélenchon. Mais, chacun à leur manière avec chacun leur méthode, ces deux-là les ont néantisés.

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  • Italie : la coalition gauchiste-globaliste va distribuer plus d’argent par jour aux migrants qu’aux Italiens handicapés

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    « Les immigrés avant les personnes handicapées: ces chiffres qui rendent furieux »

    Environ 20 euros par jour pour chaque migrant, alors que les personnes handicapées ne touchent que 54 centimes. Pendant ce temps, il y a ceux qui continuent à se vautrer avec un revenu de citoyenneté

    Des données qui sont littéralement exaspérantes. Il est vraiment insensé de penser qu’une personne handicapée est moins considérée économiquement que les immigrants d’un pays.

    En Italie, il y a environ 3 millions de personnes handicapées , dont 2 millions bénéficient de prestations d’invalidité ou d’une pension d’accompagnement. Mais, même dans certains cas,«  le soutien de mille euros par mois ne nous permet pas de mener une vie digne. » Il en va de même pour ceux qui sont forcés d’abandonner leur travail pour s’occuper de leurs proches.

    Le paradoxe

    Comme indiqué dans l’édition d’aujourd’hui du Libéro , la création du Fonds pour les personnes handicapées et l’autosuffisance serait incluse dans le projet de loi de finances: 50 millions d’euros pour 2020, 200 millions pour 2021, 300 millions par an. à partir de 2022. En divisant ce chiffre par 3 millions non ambulatoires, il apparaît que chaque personne handicapée bénéficierait d’une aide financière de 54 centimes par jour. Une somme qui ne suffit pas à payer les frais élémentaires.

    Est-ce suffisant? Bien sûr que non! Les fameux 35 euros destinés à chaque migrant qui, grâce à Matteo Salvini, ont été abaissés à 21-22 euros. Les groupes pro-migrants avaient bien entendu dénoncé cette réduction.

    En attendant, l’écart avec les personnes handicapées continue de se creuser. Selon ces données, les Italiens handicapés se font floués par les réfugiés qui arrivent dans le pays.

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/06/italie-la-coalition-gauchiste-globaliste-va-distribuer-plus-dargent-par-jour-aux-migrants-quaux-italiens-handicapes/

  • Les territoires perdus de la République

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    François Pupponi révèle l’alliance en banlieue entre les dealers et les islamistes          
    Ce témoignage est précieux.
    L’ancien maire de Sarcelles fait part de son expérience concrète des réalités de banlieue.
    Et là, les rigoristes de l’islam ne font pas la fine bouche lorsqu’il s’agit de leurs intérêts communs avec les caïds de la drogue.

    https://ok.ru/video/1648824289965
    À Marseille, les élus doivent demander l’autorisation aux dealers pour entrer dans certains quartiers

    François Pupponi continue de révéler, interview après interview, l’étendue du désastre auquel nous ont mené 40 ans de lâcheté.
  • Damien Abad, patron du groupe LR à l’Assemblée : la gauchisation se poursuit

    Damien Abad, patron du groupe LR à l’Assemblée : la gauchisation se poursuit

    Suite à l’élection de Christian Jacob à la tête du parti, le groupe LR à l’Assemblée (104 députés) s’est choisi un nouveau président en la personne du député de l’Ain Damien Abad, par 64 voix contre 37 pour Olivier Marleix. Il était arrivé en tête du premier tour, avec 34 voix contre 20 pour Olivier Marleix. Michèle Tabarot (17), Daniel Fasquelle (14), Véronique Louwagie (12) et Philippe Gosselin (7) complétaient la liste.

    Ce dernier n’est pas vraiment une personnalité de droite :

  • “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche – Journal du jeudi 7 novembre 2019

     

    “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche

    Lancé le 1er novembre, l’appel à manifester contre l’islamophobie en France n’en finit plus de faire débat. Après avoir signé la pétition, de nombreuses personnalités politiques de gauche font marche arrière et provoquent des divisions.

    FDJ, une privatisation et beaucoup d’interrogations

    La privatisation de la Française des jeux est lancée. L’état se désengage d’un secteur sensible mais l’entreprise préserve l’essentiel de son monopole en attendant peut-être une dérégulation totale du secteur.

    Suède : du paradis à l’enfer

    Présenté un comme un paradis économique et social, la Suède devient le théâtre d’une véritable guerre des gangs. Les fusillades et les meurtres se multiplient et l’immigration semble être à l’origine de ce désordre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/contre-lislamophobie-une-marche-qui-divise-journal-du-jeudi-7-novembre-2019

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

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    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

    emmanuel-macron-conference-de-presse.jpg

    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Sibeth Ndiaye se demande si RT France est bien un média, elle veut un conseil de déontologie pour en être sûre

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    Sibeth dans ses oeuvres

    Le 4 novembre dernier, Sibeth Ndiaye était l’invité d’une émission de France Culture à la Maison de la Radio où elle a pu faire part aux auditeurs de sa définition très restrictive du journalisme : elle s’est notamment demandé si RT France était réellement un “média”. Le monde à l’envers.

    On a tous vu que sur Youtube, lorsqu’on regarde une vidéo de RT France, il y a désormais un petit encart pour nous prévenir des risques que nous encourrons, comme pour les paquets de cigarettes. Alors certes, ce n’est pas encore : “Regarder RT France tue” mais l’idée est là : “RT est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement russe.” suivi d’un petit lien Wikipédia. Le sous-entendu est clair : cette chaîne n’est pas une chaîne comme les autres : vous êtes susceptibles de vous faire manipuler par le méchant Poutine. Et lorsqu’on regarde une vidéo de France24 (l’équivalent français de Russia Today), curieusement, les termes sont différents, moins anxiogènes : “France 24 est une chaîne du service public français.”

    C’est de cette différence de traitement entre les médias dont parle Sibeth Ndiaye sur France Culture pour en approuver le principe. Il y aurait en quelque sorte les “vrais” et les “faux” médias. Extrait (le passage commence à 27’16) :

    On apprend, grâce à Sibeth Ndiaye, que les journalistes de BFMTV, TF1, CANAL+ et autres grandes chaînes sont libres de leurs propos. C’est une bonne nouvelle, nous qui pensions – mauvais esprits que nous sommes – que les milliardaires qui étaient à leur tête s’en servaient pour défendre des intérêts bien précis (les leurs ou celui de leurs amis, par exemple) sous couvert bien sûr d’incarner une presse “libre” et “indépendante”. Complotisme ! En revanche concernant Russia Today et Sputnik, là il y a complot. Sibeth a raison de nous avertir, nous qui voyons le mal là où il y a la pureté et le professionnalisme là où il y a le vice. Lorsque Sibeth nous autorise à voir un complot quelque part, c’est que c’est forcément vrai, c’est un bon complot, donc on y croit ! La Russie conspire contre le gouvernement français en finançant des “médias” pour propager des fake news. Une évidence.

    Si l’on prend un peu de hauteur,  il est logique, même si nous aimerions que le monde soit différent, que chaque État mette en place des outils de communication pour servir la politique de son gouvernement à l’international. Que les Qataris possèdent Al-Jazeera, que les Russes possèdent RT, que les Américains possèdent VoA, les sud-américains TeleSur, la France France24, idem pour les chinois, etc. cela se comprend et existera sûrement toujours. En revanche, et c’est ce qui rend le numéro d’équilibriste de Sibeth Ndyaye très gênant, ce qu’elle s’aligne sur une politique atlantiste anti-russe primaire tout en prétendant défendre corps et âmes la liberté de la presse. C’est ce grand écart grossier qui nous rend la porte-parole du gouvernement particulièrement antipathique : elle nous prend pour des cons, tout simplement. N’a t-elle pas d’ailleurs assumé de mentir pour protéger Emmanuel Macron ? Quelle confiance peut-on lui faire désormais ? Et c’est elle qui donne des leçons sur les fake news? Pas crédible.

    Par ailleurs et sur le fond, RT France fait aujourd’hui un travail beaucoup plus professionnel du point de vue journalistique que les grands médias financés par la pub ou le gouvernement français. On l’a vu par exemple lors de la crise des Gilets Jaunes où nous étions. Nous pouvons témoigner de la plus grande ouverture d’esprit et du plus grand soucis de la vérité dont font preuve les médias russes, par rapport au médias “français” : davantage d’interviews, de travail, moins de coupures au montage, meilleure couverture des événements, commentaires des journalistes plus proches de la réalité des faits, bref : le jour et la nuit. De plus, nous faisons remarquer que ces médias russes sont ceux qui accueillent les émissions de débats qui ne sont plus autorisées dans les médias du système. On pense à Jacques Sapir (dont le travail lui a permis d’être membre de l’Académie des sciences de Russie, une première depuis Maurice Allais, c’est dire la qualité de son travail pour comprendre les problèmes que posent l’UE et l’euro) ou encore Olivier Delamarche qui intervenaient sur des chaînes françaises et qui ont dû migrer vers des chaines étrangères pour continuer à s’exprimer. Nous avons aujourd’hui en France un vrai problème avec la liberté d’informer, droit garanti par la constitution française, rappelons-le.

    Mais pour “résoudre” ce problème, Sibeth Ndiaye a la solution :

    « Il y a ce sujet d’un conseil déontologique, qui est aujourd’hui en discussion. Je pense que si on ne fait rien, on finira par se faire tous avaler par la fake news »

    Imaginons un seul instant si la Russie réfléchissait à construire un tel organe : cela ferait un tollé international et Sibeth Ndyaye serait la première à monter sur ses grands chevaux. Mais non, nous sommes en France en 2019 et une porte-parole du gouvernement – par ailleurs donneuse de leçon de démocratie – parle tranquillement de bâtir un organe de contrôle de la presse qui déterminerait qui est journaliste ou non. Derrière cela, bien sûr, plane la menace de se voir évincé des réseaux sociaux, d’Internet, pour ne pas avoir été validé par cet organe sous prétexte d’être un diffuseur potentiel de fake news. C’est tout simplement un projet en totale contradiction avec un pilier fondamental de la démocratie, à savoir que chacun peut prendre la plume ou tenir une caméra et, suivant son talent et ses moyens, écrire, alerter, polémiquer : devenir une sentinelle du peuple. Assujettissez ce droit à la validation d’un quelconque organe officiel et vous anéantissez la démocratie dans son fondement. Après cela, ne nous étonnons pas que la France se retrouve 32ème dans le classement sur l’état de la liberté de presse dans le monde (derrière le Surinam, la Lituanie ou les Iles Samoa).

    La bonne nouvelle, c’est que quoique fasse ou dise Sibeth Ndyaye, rien ne peut désormais arrêter ce qui a été mis en mouvement. Elle ne pourra pas rendormir les millions de Français qui se réveillent peu à peu du long sommeil léthargique dans lequel on les a plongé durant des décennies. Le réveil est bien là et il passe par les médias alternatifs. Et la nature ayant horreur du vide, nous trouverons toujours un moyen pour produire une information honnête, financée par le peuple directement comme c’est notre cas, quelles que soient les barrières que le pouvoir disposera devant nous. Nous allons réussir car c’est le sens de l’Histoire.

    Avec votre soutien, dont nous vous remercions.

    Source: Le Média pour Tous

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/06/sibeth-ndiaye-se-demande-si-rt-france-est-bien-un-media-elle-6188427.html

  • Quotas d'immigration ? Non ! Quotas de rémigration ? Oui, cent fois oui !

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    L'avis de Jean-François Tousé

    Pathétique indigence du plan immigration dévoilé lundi soir par le premier ministre, Édouard Philippe. Un plan qui se résume, en réalité, a deux mesures: recours à des quotas d'immigration de travail et resserrement des conditions d'attribution de l'Aide médicale d'État (AME). 
    Vieille lubie de la droite chiraco-pasquaienne, l'instauration de quotas d'immigration n'est au final qu'un élément supplémentaire du processus de grand remplacement. Remplacement cette fois des travailleurs français par des travailleurs étrangers sous le prétexte que la France manquerait de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs professionnels. Cette carence nationale est une réalité. Elle est due avant tout à l'inadaptation de notre système de formation et, justement, à la pression que fait peser sur les salaires l'emploi étranger. On le voit le serpent migratoire se mord la queue. C'est en inversant la tendance et en formant nos jeunes dans une approche réaliste des nécessités économiques que ces métiers retrouveront vie dans une vision entièrement nationale. 
    Chacun aura, par ailleurs, compris que l'immigration par quotas, loin de se substituer aux autres formes de l'ingression globale (regroupement familial désormais élargi aux fratries, droit d'asile, clandestins...) viendra nécessairement s'y ajouter.
    Quant à la "réforme" de l'AME, elle consiste simplement à exiger des illégaux trois mois de séjour clandestin sur le territoire national. On croit rêver. 
    Pour la France, son salut, sa liberté, sa sécurité, son identité et sa prospérité, un plan et un seul s'impose. C'est celui de la droite nationale: Immigration zéro par la fin du regroupement familial, un contrôle étanche aux frontières et un nettoyage des zones de non-France, retour au droit du sang, suppression de la double nationalité, application drastique dans un sens restrictif du droit d'asile, expulsion des délinquants, réservation des avantages sociaux aux seuls nationaux.
    Quant aux quotas, les seuls que nous devons envisager sont ceux de la rémigration progressive.
    Progressive, mais générale.