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lobby - Page 800

  • Après le TAFTA, Danièle Favari décrypte le CETA (2/2)

    Après le TAFTA, Danièle Favari poursuit son œuvre de service public avec l’analyse du CETA. Capitalisant sur son décryptage des trop nombreux et peu connus mécanismes qui protègent les multinationales des choix politiques des Etats, elle décrit comment ces accords dits de libre-échange affaiblissent la démocratie et mettent en place un véritable ordre oligo-libéral.

    La démocratie grignotée par un droit envahissant
    Comme pour le TAFTA, Danièle Favari revient longuement sur les RDIE, qui mettent en place les tribunaux d’arbitrage. L’objectif du traité est officiellement de favoriser les investissements en assurant une plus grande certitude et une meilleure prévisibilité, outre le fait de lever les obstacles à l’investissement étranger, tels que les plafonds de participation étrangère, tout en offrant un mécanisme de résolution des différends comme les tribunaux d’arbitrage, qui sont moins à la main des États. Le RDIE (Règlement des Différends Investisseur-État) permet à un investisseur de poursuivre un État devant une instance internationale, plutôt que des mécanismes alternatifs qui leur sont moins favorables.
    Elle note que le RDIE « fait obstacle à l’effectivité du droit primaire et secondaire de l’UE, notamment dans le contexte de son marché intérieur, (…) permettant, en effet, aux investisseurs étrangers d’annuler les amendes et les autres sanctions financières imposées en application des traités de l’UE (…) introduisant une voie de droit spéciale pour les investisseurs étrangers (…) un avantage par rapport aux entreprises françaises  ». Elle pointe le « risque majeur du conflit d’intérêt et, plus généralement, de la partialité des arbitres  », avec une élite de quinze arbitres, tous anglo-saxons ou liés à des cabinets anglo-saxons, est impliquée dans 55% du total des différends. Il faut rappeler ici que même The Economist avait apporté de l’eau au moulin de la critique de ces mécanismes d’arbitrage
    Elle ajoute que le traité « porterait aussi atteinte aux conditions essentielles d’exercice de la souveraineté nationale », à travers les transferts de compétence vers des organes ne faisant pas partie de l’UE. Enfin, « le CETA ne prévoierait aucune mesure à même de respecter le principe de précaution  », une commission d’évaluation ayant alerté le premier ministre sur « l’absence de garanties sur les farines animales, les antibiotiques comme activateurs de croissance, l’étiquetage des produits OGM et le type et les niveaux de pesticides autorisés  ». Pire, l’UE a recours à une « mise en application provisoire » qui accélère son application partielle, y compris de dispositions relatives à la protection des investissements, qui resteraient en virgueur pendant 20 ans après une éventuelle dénonciation !
    Danièle Favari nous apprend que dans le cadre du CETA, l’UE et le Canada ont prévu de mettre en place un Organe/ Forum pour la Coopération Réglementaire (OCR/ FCR) qui vise à « déterminer les approches permettant de réduire toute conséquence néfaste des divergences existantes de la réglementation sur le commerce et l’investissement bilatéraux ». L’auteur rappelle que, pour la Commission, « le terme de coopération réglementaire décrit, en effet, le processus d’alignement des réglementations existantes des deux côtés de l’Atlantique ; son objectif est d’assurer que les biens produits d’un côté de l’Atlantique puissent être exportés de l’autre, et visent à éviter la duplication des lois de part et d’autre  ». Pire, « il a pour objet de faire converger un champ de normes sectorielles plus large que celui que les Etats européens ont accepté de transférer à la Commission européenne (…) L’OCR donnera tous pouvoirs à des experts d’évaluer les règlements existants et futurs des deux côtés de l’Atlantique afin de s’assurer qu’ils sont ‘compatibles’ et ne portent pas atteinte à des intérêts commerciaux. Il leur permettra ainsi d’arrêter ou d’affaiblir les réglementations et les normes, et ce en dehors des circuits habituels de prise de décision démocratique des deux côtés de l’Atlantique et donnera aux lobbies d’affaires davantage de pouvoir pour influencer les projets de lois et de réglementations publiques  ».
    Elément très intéressant, elle rapporte qu’au Canada « un traité signé et ratifié par l’exécutif doit quand même être intégré au droit national pour être exécuté à l’échelle du pays. La transformation d’un texte juridique international en un texte juridique interne n’est pas un processus automatique au Canada  ». Si le Parlement a adopté le traité par 408 voix pour et 254 contre, seuls 16 des 74 eurodéputés français ont voté pour. Mais le CETA impose l’accord de tous les Etats car, selon la CJUE, « les dispositions de l’accord relatives aux investissements étrangers autres que direct ainsi que celles relatives au règlement des différends entre investisseurs et Etats ne relèvent pas de la compétence exclusive de l’Union  », clause qui avait empêché la conclusion de l’accord de libre-échange avec Singapour.
    Bref, pour comprendre tout ce qui est en jeu avec le CETA, je vous encourage à lire le livre de Danièle Favari, qui développe une expertise très enrichissante sur ces traités dits de libre-échange, et qui sont en réalité des coins enfoncés profondément dans nos démocraties. Un grand merci pour ce travail, qu’elle a mis à jour avec un nouvel ouvrage « Pour tout comprendre aux accords de libre-échange de nouvelle génération : JEFTA, Mercosur, ALENA, TAFTA, CETA  ».

    Source : Danièle Favari, « L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada  », L’Harmattan

    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/apres-le-tafta-daniele-favari-217287

  • La Pologne catholique résiste à la peste arc-en-ciel

    La Pologne catholique résiste à la peste arc-en-ciel

    Samedi, Jakub Baryła, 15 ans, armé d’un crucifix, est resté au milieu de la rue alors qu’arrivait la gay pride de Płock (vidéo ici).

    Le lobby mondial LGBT a cru pouvoir monter une grosse opération de propagande suite aux propos de l’archevêque de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski, contre la « peste arc-en-ciel » qui remplace la peste brune et la peste bolchevique. Mais il n’a pu mobiliser qu’une centaine de militants qui sont allés brailler devant l’archevêché. En revanche, samedi (au moment de la gay pride de Płock) ils étaient 3.000 devant le même archevêché pour soutenir l’archevêque.

    Une déclaration a été lue :

    Depuis ce lieu, nous en appelons à nos prêtres polonais : n’ayez pas peur de prêcher la vérité selon l’Évangile, dénoncez les dangers pour nos enfants, nos familles, notre Église, qui est également pour la Pologne et ses valeurs chrétiennes! Sous nos yeux, l’hydre à multiples têtes de l’anticléricalisme féroce se lève et attaque les catholiques, et les prêtres en particulier, non seulement par la parole mais aussi en actes. Nous assistons à des agressions contre des prêtres et à des blasphèmes et des profanations atroces lors des prétendus « défilés pour l’égalité ». Nous pouvons voir que les opinions catholiques sont ignorées et retirées d’Internet et des espaces publics. Nous ne pouvons rester indifférents face à la montée de la haine contre les catholiques et nos lieux de culte. L’année dernière, plus de trente églises, chapelles et cimetières catholiques polonais ont été profanés! Cette année, les attaques contre les prêtres ont également commencé ! Nous ne devons pas permettre que cela se produise !

    Youtube a supprimé la vidéo de l’homélie de Mgr Jędraszewski… puis l’a rétablie…

    Un dominicain polonais a cru bon de demander d’envoyer des lettres pour demander la démission de l’archevêque. Il a été envoyé dans un monastère pendant trois semaines…

    Interrogé par un journaliste, l’évêque de Włocławek, Mgr Wiesław Mering, a répondu : « Après tout, l’archevêque n’a rien dit d’autre que ce qu’une personne normale, saine, doit penser, qu’elle soit laïque, prêtre ou évêque. » Et il a exprimé son « admiration » pour le « courage » manifesté par l’archevêque.

    Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la conférence épiscopale, a déclaré que les attaques contre Mgr Jędraszewski sont un symptôme du « totalitarisme idéologique » LGBT.

    Le cardinal Zenon Grocholewski, préfet émérite de la congrégation pour l’éducation catholique, a envoyé une lettre à l’archevêque de Cracovie :

    Pour ma part, je ne vois rien d’inapproprié dans le contenu de cette homélie, mais bien au contraire une interprétation réaliste de la réalité et un sens des responsabilités qui vous ont guidé dans la défense de la vérité, du bien, de la justice et de la loi de Dieu contre l’idéologie actuellement imposée. Au nom de cette idéologie, on se permet des offenses extrêmement vulgaires vis-à-vis des choses les plus saintes pour nous : l’Eucharistie, la Bienheureuse Vierge Marie et le sacerdoce. (…) Cher Archevêque Marek, veuillez accepter mes sincères remerciements pour votre ministère pastoral intelligent et dévoué.

    Sur son site internet, le cardinal Dominik Duka, archevêque de Prague, a déclaré que l’archevêque de Cracovie s’était opposé à « l’idéologie LGBT » liée à « un programme athée et sataniste », et a appelé ses homologues slovaques et hongrois à le soutenir.

    Sans surprise, notre ineffable quotidien La Croix « informe » ses lecteurs que Mgr Jędraszewski a « tenu des propos très controversés » et que « la Pologne est divisée »…

    https://www.lesalonbeige.fr/la-pologne-catholique-resiste-a-la-peste-arc-en-ciel/

  • Pourquoi ouvrons-nous toutes grandes nos portes à des migrants venant de pays qui ne sont pas en guerre ?

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    Ce que j’estime être d’un cynisme injustifiable, c’est l’indifférence internationale qui se manifeste devant les massacres qui se développent actuellement, sous nos yeux, dans différentes parties de notre univers.

    Inutile de les citer tous, il y en a tellement, sans compter ceux à venir dans un proche futur ! On se focalise, en tous les cas tous les médias et la majorité de nos « élites », sur la politique anti-migratoire de Donald Trump, qui entend préserver son pays de l’arrivée massive de centaines de milliers d’étrangers.

    Mais Donald Trump ne tue personne, il ferme la porte à des migrants qui viennent de pays qui ne sont pas en guerre, des migrants qui fuient la misère certes, mais une misère dont sont seuls responsables les gouvernements auxquels ils ont donné le pouvoir.

    La situation n’est-elle pas identique de notre côté ? N’ouvrons-nous pas toutes grandes nos portes à des migrants venant de pays qui ne sont pas en guerre, des migrants uniquement économiques qui, comme ceux des Amériques, fuient la misère.

    Et ces migrants ne sont-ils pas également responsables des gouvernements qu’ils ont élus ? Je parle de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie et des territoires subsahariens ?

    Elle est belle notre humanité ! La bonne conscience que s’offrent tous ses « intellectuels » de gauche, et certains même de droite, qui se laissent manœuvrer par ceux qui n’ont comme seul objectif que la fin de notre monde occidental, l’invasion de l’Afrique et l’implantation par la ruse et la force de l’islamisme !

    Ruse et force que cette religion a toujours utilisée au cours des siècles et des siècles pour s’approprier des territoires appartenant à la chrétienté.

    Nos portes se sont-elles ouvertes largement pour accueillir les chrétiens d’Orient ? Notamment ceux d’Irak et de Syrie exterminés par l’Etat Islamique.

    Nos portes s’ouvrent-elles pour accueillir les chrétiens massacrés et persécutés dans le monde entier, et notamment au Congo, devant l’aveuglement de celui qui devrait être le premier à les défendre, le Pape ?

    Avons-nous la mémoire si courte qu’elle nous fait oublier que toutes les Nations concernées du monde ont refusées de recueillir les juifs, menacés par le nazisme, qui avait déjà entamé leur extermination bien avant la guerre, lors de la « Conférence de la Honte », en 1938, y compris bien entendu la France ?

    Ne nous semble-t-il pas que la responsabilité de toutes ces Nations a été engagée lors de la disparition de six millions de juifs dans les camps de concentration ?

    Nos portes ne s’ouvrent pas à qui elles devraient s’ouvrir en toute priorité, or elles s’ouvrent largement pour se laisser envahir par les musulmans, et même par des musulmans qui, mais nous le savons parfaitement, sont des assassins et pénètrent chez nous sous le couvert des migrants clandestins et des demandeurs d’asile.

    Ce n’est pas nous qui le disons, mais l’Etat Islamique lui-même, qui s’en félicite, tout en poursuivant ses persécutions au proche-Orient.

    Une grande partie de l’Afrique est déjà musulmane, le proche-Orient est musulman, qu’ils soient sunnites, chiites ou alaouites et seule Israël émerge et subsiste encore mais qui, aujourd’hui, peut s’avancer à pronostiquer que dans un siècle ou deux Israël existera encore ? Et même que l’Europe existera toujours ?

    Je crains fort que ce ne soit pas le réchauffement climatique qui soit le plus grand danger pour notre planète. Lui nous pouvons à la rigueur le combattre, (et même ce combat nous ne le gagnerons pas contre le peu d’importance que lui accordent l’Asie et les Amériques), mais que pouvons-nous contre la démographie galopante et les douze milliards d’êtres humains de demain ? Que pouvons-nous contre l’Islamisme conquérant ?

    Cette Europe qui, au lendemain de la guerre, et pendant un quart de siècle, a été un rêve et une espérance, avant de se transformer en cauchemar.

    Une Europe ou la France a perdu la place privilégiée qu’elle occupait et qu’elle ne retrouvera plus.

    Une Europe qui, aujourd’hui, inquiète bien davantage qu’elle ne rassure mais qui, finalement, ne compte que pour bien peu dans l’avenir du monde !

    Quel serait son pouvoir si, demain, éclatait un conflit nucléaire ? Si le fou d’un pays qui la possède déjà, ou qui la possédera bientôt, ou même qui pourra l’acheter avec ses milliards, appuyait sur le bouton ?

    Y aura-t-il un miracle pour nous sauver de l’abîme qui nous guette ?

    © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/15/pourquoi-ouvrons-nous-toutes-grandes-nos-portes-a-des-migrants-venant-de-pays-qui-ne-sont-pas-en-guerre/

  • ONU pro-migrants contre Italie anti-immigration !

    UNHCR-migrants-onu.jpgL’ONU prend position pour les ONG no-border contre l’Italie à propos de la loi anti-ONG italienne. D’un côté l’actuel gouvernement italien veut limiter sur le sol de la péninsule les débarquements de clandestins organisés par les ONG humanitaristes mondialistes, de l’autre l’ONU les soutient.

    L’agence onusienne pour les réfugiés, l’UNHCR, dénonce la loi adoptée par le Parlement italien qui permettrait notamment de confisquer les bateaux des ONG.

    Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU s’est dit « inquiet » mardi dernier après l’adoption par le Parlement italien d’une loi plus répressive contre les ONG qui secourent des migrants en Méditerranée. La Commission européenne a pour sa part annoncé son intention « d’analyser » la nouvelle législation italienne afin de « vérifier sa compatibilité avec le droit européen« , a précisé un de ses porte-parole.

    e HCR s’est dit « inquiet de cette décision ». « Imposer des amendes ou d’autres pénalités aux commandants risque de dissuader ou d’empêcher des navires privés de mener des activités de secours en mer au moment où les États européens se sont pratiquement désengagés des efforts de sauvetage en Méditerranée centrale », a expliqué l’agence de l’ONU. Pour le HCR, les ONG « jouent un rôle inestimable » dans le sauvetage des réfugiés et des migrants qui tentent de traverser la mer pour rejoindre les côtes européennes. « L’engagement et l’humanité qui les motivent ne doivent pas être criminalisés ou stigmatisés », a estimé l’agence.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/onu-pro-migrants-contre-italie-anti-immigration/111347/

  • Pourquoi l’Occident a-t-il détruit sa propre base industrielle ?

    Pourquoi l’Occident a-t-il détruit sa propre base industrielle ?
    https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-loccident-a-t-il-detruit-sa-propre-base-industrielle
    Par Matthew Ehret – Le 23 juillet 2019 – Source Oriental Review
    Avec le radical échec du Green New Deal de la Représentante Alexandria Ocasio-Cortez et les incroyables révélations de la NASA selon lesquelles la croissance industrielle a augmenté la biodiversité sur la terre, un puissant paradoxe se présente.
     

    Depuis des décennies, on nous dit que l’activité industrielle de l’humanité est la cause directe du réchauffement de la planète et des milliers de milliards de dollars ont été consacrés à subventionner des fermes éoliennes, des biocarburants et des panneaux solaires inefficaces, à ainsi augmenter les coûts de l’électricité et réduire de façon catastrophique le potentiel productif des nations. La question doit donc être posée : si l’argent est le moteur du capitalisme, pourquoi des milliers de milliards de dollars ont-ils été dépensés au cours des dernières décennies pour financer des activités « vertes » qui sapent intrinsèquement la base de la création de capital (c’est-à-dire, l’infrastructure et la production industrielle) ? Pourquoi l’« Occident capitaliste » s’est-il détruit ? Est-ce une question de folie ou quelque chose de plus insidieux ?
    L’Illusion « post-industrielle »


    Depuis le flottement du dollar américain sur les marchés mondiaux en 1971 et la création du pétrodollar en 1973, le monde a connu un effondrement constant des emplois productifs dans le secteur manufacturier, des investissements dans les infrastructures, soit une planification à long terme d’une part et, d’autre part, une augmentation de la déréglementation, de la spéculation à court terme, des services financiers et des emplois à bas salaire dans le commerce de détail. Au cours de ce processus de déclin qui a suivi 1971, l’esclavage de la dette est devenu une norme tant dans les pays développés que dans les pays en développement, tandis que l’externalisation a provoqué la castration de la souveraineté nationale et une dépendance toujours accrue à l’égard de la « main-d’œuvre bon marché » et des « ressources bon marché » de l’étranger. Ce processus a même été appelé la politique de « désintégration contrôlée » du Président de la Réserve Fédérale Paul Volcker en 1978, au moment où il se préparait à relever les taux d’intérêt à des niveaux qui rendraient impossible pour une majorité de petites et moyennes entreprises agro-industrielles de concurrencer les firmes monolithiques. Le modèle le plus solide de cet effondrement a été révélé en 1996 par le regretté économiste américain Lyndon Larouche, et [url+]identifié[/url] sous le nom de Triple courbe d’effondrement (Triple Curve Collapse Function).

    Lire la suite

  • Les députés En Marche signent une tribune contre les violences policières… à Hong Kong

    Quel culot peuvent avoir ces politiciens, alors que la France a connu une répression policière et judiciaire, envers les Giles jaunes, pas vue depuis les débuts de la Ve République !

    http://www.contre-info.com/les-deputes-en-marche-signent-une-tribune-contre-les-violences-policieres-a-hong-kong

  • Lannion (22) : sans-papiers, des tentes sur le quai d’Aiguillon pour attirer l’attention

    Ce lundi 12 août, le Collectif de soutien aux sans papiers cherchait à alerter les autorités sur le sort de plusieurs familles de migrants, menacées d’être « mises à la rue ».

    Parmi ces familles, celle de Babouana. Elle est arrivée en France il y a quatre ans avec ses enfants, pour rejoindre son mari. Depuis un an, elle loge à l’hôtel et redoute d’être mise à la porte :

    J’ai quatre enfants, deux fois des jumeaux. Ils sont déjà scolarisés à l’école de Pen Ar Ru et tout se passe bien, ils sont bien intégrés. J’ai peur.

    En effet, le CSSP [Collectif de soutien aux sans papiers], qui fournit une aide juridique aux sans papiers pour mener à bien leurs démarches administratives, est dans l’impasse. Les dossiers de ces familles ont été clos, les recours sont épuisés. (…)

    Pour autant, les autorités concernées, à la Maison du Département, se laissent jusqu’au 20 août pour statuer sur ces dossiers.

    Actu.fr

    http://www.fdesouche.com/1248783-lannion-22-sans-papiers-des-tentes-sur-le-quai-daiguillon-pour-attirer-lattention

  • Greta et le Gotha : la croisière et sa muse

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    C’est parti. Greta a embarqué sur son beau voilier. Enfin, « son beau voilier », façon de parler, puisque le Malizia II appartient à la principauté de Monaco. En route, donc, pour les Amériques. Un voilier à zéro émission de carbone.

    Bon, certes, il aura fallu 5.000 heures de travail, durant le dernier chantier hivernal, si l’on en croit le site du Yacht Club de Monaco, avant qu’il ne reprenne la saison des régates. 5.000 heures de travail non carboné ? Difficile à dire, et la remarque est du plus mauvais esprit comme, du reste, toutes ces remarques que Le Huffington s’applique à dénoncer dans un article intitulé « Montrer la voi(l)e » et sous-titré « Le bateau de Greta Thunberg, qui s’élance ce mercredi vers New York, est hors de prix et c’est tout à fait normal ». Parce que, effectivement, les mauvais esprits et autres bas de plafond voient vraiment le mal partout : « […] comme à chaque action de la jeune militante, des critiques ont commencé à pleuvoir ». Prenez Valeurs actuelles (pas bien, Valeurs actuelles !), qui dénonce le fait que le bateau serait sponsorisé par BMW. Eh bien, elle a réponse à tout, Greta : « Tous les sponsors ont accepté d’enlever leurs logos du bateau », nous explique Le Huf. Effectivement, ça change tout. Contrepoints (pas bien, Contrepoints) affirme qu’« un voyage en Malizia serait cent fois plus coûteux qu’un aller simple Londres-New York en avion ». Ce que les gens peuvent être mesquins. Réponse du Huf : « Ces affirmations n’ont rien de faux… » Comme dirait l’autre, ça vous arracherait la gueule de dire qu’elles sont justes ! Mais bon…

    Et c’est vrai que l’argument que le Malizia serait une sorte de « F1 des bateaux » tient la route. Qui dit que demain, après-demain, lorsque Greta n’aura plus de tresses et vivra en couple avec un migrant subsaharien ou un prince d’opérette (et pourquoi pas un migrant d’opérette ou un prince subsaharien ?), le bon peuple n’ira pas faire ses courses au Leclerc dans des véhicules à énergie solaire et qu’on aura remplacé les immenses paquebots qui font de l’ombre à Venise par de belles galères, qui auront comme figure de proue le doux visage de Greta, et sur lesquelles, comme dans Astérix, les croisiéristes fourniront eux même l’énergie. La compagnie offrira la crème solaire et le talc. Les coups de fouet seront en option selon le type de soirée.

    Mais revenons à Greta et au Malizia. Paraît que c’est pas le grand luxe. « À bord du voilier étroit, un seau en plastique fait office de toilettes », nous révèle Le Monde. C’est là qu’on se dit que Greta est prête à tous les sacrifices pour sauver la planète. Oui, mais le seau en plastique ? Moyen, ça, rapport à l’empreinte carbone, non ? On va pas chipoter pour ce pot. Que dire, encore ? Ah oui, sans rapport avec le point précédent, le skipper est Pierre Casiraghi, fils de Stefano (1960-1990) et de Caroline de Monaco. Greta, la nouvelle muse du Gotha ?

    En tout cas, arrivée prévue à New York dans deux semaines. Pourvu qu’elle n’ait pas oublié son ciré jaune et surtout son passeport. Parce que, voilier non carboné à la Greta ou jet privé à la Epstein, paraît que ça rigole pas sur ce point, au pays de Trump.

    Thomas Bertin

    https://www.bvoltaire.fr/greta-et-le-gotha-la-croisiere-et-sa-muse/

  • Immigration. Antonio Banderas veut aider l’Afrique… avec l’argent des autres

    Open Arms.jpgAprès Richard Gere, c’est au tour de l’acteur Antonio Banderas de prendre position en faveur des migrants embarqués sur le navire Open Arms de l’ONG espagnole Proactiva.
    Va-t-on assister aux complaintes du Tout Hollywood concernant les navires des ONG pro-migrants bloqués par les autorités en Méditerranée.
    À la suite de Richard Gere, Antonio Banderas s’est lui aussi ému du sort des extra-européens cherchant à gagner l’Europe.

    Antonio Banderas : « une horreur » que les migrants ne puissent pas débarquer en Europe

    Dimanche 11 août, tandis qu’il assistait à la conférence de presse de présentation du Gala Starlite, il a déclaré que c’était « une horreur » que le navire Open Arms, affrêté par l’ONG espagnole Proactiva et transportant aux dernières nouvelles plus de 150 migrants, soit bloqué au large de l’île italienne de Lampedusa et ne puisse accoster dans un port de l’UE. 
    Sans surprise, Antonio Banderas s’est aussi fendu du couplet politiquement correct habituel : 

    « Le problème des populismes, de droite et de gauche, réside dans l’impossibilité pour les partis traditionnels de résoudre les problèmes. C’est à ce moment-là que les gens vont aux extrêmes pour voir s’ils trouvent des solutions ».

    Comme chez de nombreuses personnalités du monde du cinéma, le couplet anti-Trump était également de mise pour l’acteur espagnol : « aux États-Unis, il y a un président qui veut construire un mur, c’est la solution qu’il propose ». Rien de nouveau sous le soleil hollywoodien…
    Antonio Banderas veut un plan Marshall pour l’Afrique
    Selon lui, il « existe des solutions réalistes aux problèmes, pas seulement de l’Afrique, mais pour le Nord et le Sud ». Des solutions qui nécessitent cependant « beaucoup de fonds et d’années, probablement des décennies, à la communauté internationale ». De quoi envisager de « planifier un plan Marshall en Afrique, par exemple. »
    Quant aux moyens à employer pour y parvenir, Antonio Banderas estime qu’il faudrait « améliorer les communications, conclure des accords avec les pays, respecter leurs cultures et leurs traditions et, en même temps, injecter des fonds pour vivre ». Avant de préciser qu’un tel programme ne serait pas « populaire » car « nous aurions besoin de fonds qui devraient sortir des poches des citoyens des pays développés. »
    À commencer par les poches du riche acteur et producteur espagnol ? Antonio Banderas est en revanche rester silencieux en ce qui concerne son éventuelle participation financière.
    Pour rappel, dans sa réponse à Richard Gere il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini avait ouvert, non sans humour, une piste de réflexion concernant l’accueil de ces centaines de migrants extra-européens :

    « Puisque ce généreux millionnaire a fait part de son inquiétude concernant le sort des migrants de l’Open Arms, nous le remercions : il peut ramener à Hollywood tous les gens à bord, dans son jet privé, et les accueillir dans ses villas. Merci Richard ! ».

    Une solution sur laquelle pourrait aussi méditer Antonio Banderas.
    Arthur Keraudren pour breizh-info.com
  • Méditerranée : l’Open Arms devant Lampedusa, vers un accord entre la France, l’Allemagne et l’Espagne pour répartir les migrants

    15/08/19

    Six pays, dont la France, prêts à recevoir des migrants de l’Open Arms

    L’Open Arms, bloqué dans les eaux internationales, a été autorisé par la justice italienne à se diriger vers l’île de Lampedusa. Six pays de l’Union européenne sont prêts à recevoir les migrants du bateau humanitaire.

    Six pays de l’Union européenne se sont manifestés pour accueillir une partie des 147 migrants embarqués sur le navire humanitaire de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms, qui se trouve depuis jeudi au large de l’île italienne de Lampedusa, a annoncé jeudi le Premier ministre italien Giuseppe Conte.

    « La France, l’Allemagne, la Roumanie, le Portugal, l’Espagne et le Luxembourg viennent à peine de m’indiquer qu’il sont prêts à recevoir des migrants », a écrit M. Conte dans une lettre ouverte adressée au ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini. […]

    bienpublic.com

    Le navire humanitaire de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms a jeté l’ancre jeudi juste en face de l’île de Lampedusa (Italie) avec 147 migrants à bord, en plein débat gouvernemental sur la légitimité de leur présence dans les eaux italiennes.

    « J’ai décidé de ne pas signer le nouveau décret du ministre de l’Intérieur destiné à empêcher l’entrée, le transit et l’arrêt dans les eaux territoriales du bateau de l’ONG Open Arms », a stipulé jeudi dans un communiqué la ministre de la Défense italienne Elisabetta Trenta.

    Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, qui réclame une rotation en Europe des ports de débarquement, avait signé début août un décret interdisant, au nom de la défense de l’ordre public, les eaux italiennes à l’Open Arms.

    Une décision prise par un tribunal administratif, suite à un recours d’Open Arms, a toutefois suspendu mercredi ce premier décret.

    Dans la foulée, Matteo Salvini a signé un nouveau décret pour barrer la route au bateau. Son pouvoir de ministre se trouve toutefois grandement affaibli, depuis qu’il a fait voler en éclat jeudi dernier son alliance gouvernementale formée depuis 14 mois avec le Mouvement Cinq Etoiles (M5S, anti-système).

    Les décrets de M. Salvini doivent notamment être signés par la ministre de la Défense, qui se trouve précisément être membre de M5S, formation qui n’entend de toute évidence plus suivre ses ordres après avoir été lâchée.

    « J’ai pris cette décision motivée de solides raisons légales, en écoutant ma conscience. Nous ne devons jamais oublier que derrière les polémiques de ces derniers jours, il y a des enfants et des jeunes qui ont souffert de violences et d’abus de tous types. La politique ne peut jamais perdre de vue l’humanité », a expliqué jeudi Elisabetta Trenta dans son communiqué.

    La veille, elle avait déjà dépêché deux navires pour escorter l’Open Arms, dans un souci d’évacuer les 32 mineurs à bord, après deux semaines à bord.

    Réagissant sur les réseaux sociaux jeudi, Matteo Salvini lui a vertement rétorqué: « humanité ne signifie pas aider les trafiquants et les ONG ». […]

    L’Ocean Viking, le navire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF) qui cherche également un port pour plus de 350 migrants, se dirigeait jeudi vers le nord et se trouvait bien au delà de Lampedusa et de Malte.

    lexpress.fr

    Migrants à bord de l’Open Arms en Méditerranée : vers un accord entre la France, l’Allemagne et l’Espagne

    Selon El Pais, la France, l’Allemagne et l’Espagne seraient sur le point de se mettre d’accord à propos de la répartition des migrants de l’Open Arms, coincé en mer depuis 14 jours.

    En mer Méditerranée depuis 14 jours, avec 147 migrants à son bord, l’Open Arms pourrait voir sa situation se débloquer. Selon le quotidien espagnol El Pais, un accord européen est sur le point d’être trouvé pour répartir l’accueil de ces rescapés. La France, l’Allemagne et l’Espagne auraient accepté de prendre leur part pour résoudre cette situation qui n’en finit plus de se répéter. Depuis un an, le gouvernement italien refuse de laisser accoster un navire sur son territoire avant que la répartition des migrants entre pays européens ne soit effectuée. […]

    A Paris, la présidence de la République avait assuré mercredi que la France était « active », « en lien avec la Commission européenne », pour trouver une solution pour les quelque 500 migrants des deux navires, tout en rappelant ses deux principes : débarquement dans « le port sûr le plus proche » puis répartition des migrants.

    lejdd.fr

    14/08/19

    Le navire humanitaire espagnol Open Arms avec à son bord 160 migrants récupérés en Méditerranée au large de la Libye doit être autorisé à entrer dans les eaux territoriales italiennes contrairement à ce que dit le ministre de l’Intérieur.

    Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, a fait savoir mardi qu’il bloquerait l’Open Arms, ainsi que l’Ocean Viking, un navire affrété par les ONG Médecins sans Frontières (MSF) et SOS Méditerranée. Ce dernier navire a pour sa part recueilli quelque 350 migrants, également au large de la Libye. La justice italienne a décidé ce mercredi 14 août d’autoriser le bateau humanitaire à entrer dans les eaux territoriales italiennes.

    L’association humanitaire espagnole Open Arms avait saisi la justice pour demander à ce que son navire soit autorisé à entrer en Italie sur la base du droit maritime international. Dans sa décision, le juge administratif déclare que la plainte d’Open Arms « ne semble pas être totalement dénuée de fondement juridique » et que le navire est confronté à une situation « exceptionnellement grave ».

    Jusqu’à 1 million d’euros d’amende

    De ce fait, le bateau doit être autorisé à pénétrer dans les eaux italiennes et doit recevoir une « assistance immédiate » pour les personnes sauvées « qui en ont le plus besoin ». Les magistrats ne précisent toutefois pas si le bateau doit être autorisé à accoster ni si les migrants peuvent débarquer. […]

    ouest-france.fr

    Rappel : Madrid a menacé le 27 juin l’ONG espagnole Open Arms d’une amende allant de 300 000 à 900 000 euros si son navire humanitaire porte secours à des migrants dans la zone de recherche et de sauvetage, au large de la Libye. L’Opens Arms n’est autorisé qu’à se rendre en Grèce pour apporter du matériel humanitaire

    http://www.fdesouche.com/1248621-openarms-la-justice-italienne-desavoue-matteo-salvini-et-autorise-lopen-arms-a-penetrer-dans-les-eaux-italiennes