Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 793

  • Dérive totalitaire

    universite-bordeaux-pessac.jpg

    9480-20191030.jpgLa conférence de Sylviane Agacinsky annulée

    Par Franck Delétraz

    On le savait très influent, particulièrement intolérant et virulent. Mais l’annulation in extremis par l’Université Bordeaux Montaigne du débat auquel devait participer la philosophe Sylviane Agacinski jeudi soir dans ses locaux de Pessac sur « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » en raison de « menaces violentes » vient de mettre en évidence l’actuelle dérive totalitaire voire terroriste du lobby LGBT.

    A l’origine de cette annulation scandaleuse, un communiqué intitulé « L’Université Bordeaux Montaigne invite une homophobe notoire pour parler PMA/GPA », daté du 6 octobre, émanant du syndicat « Solidaires étudiant-e-s Bordeaux » et des associations « GRRR »,  « Riposte trans », « Mauvais Genre-s » et « Wake Up ! », appelant les « étudiant-e-s à se mobiliser contre la venue de cette conférencière au sein de leur lieu d’étude » et à mettre « tout en œuvre afin que cette conférence n’ait pas lieu ». Sans préciser pour autant quels seraient les moyens de pression utilisés, les auteurs de ce communiqué ajoutaient que « dans un contexte d’homophobie et de transphobie décomplexées (médias, manifestations anti-PMA, agressions, refus de la PMA aux personnes transgenres...), il est dangereux et inconscient que l’université offre une tribune à une personne aux discours dignes de la Manif Pour Tous ». Bref, si l’on ne voit pas trop un commando de folles furieuses mettre à sac le campus, la direction de l’établissement, estimant ne pouvoir « assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat vif mais respectueux face à des menaces violentes », a quand même décidé de renoncer à ce rendez-vous. Tout en indiquant fort justement sur son site que « cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée » et qu’« empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide ».

    Absence de réaction des pouvoirs publics

    Une dérive tellement grave qu’elle a d’ailleurs, fort heureusement, suscité l’indignation d’un certain nombre de personnalités depuis jeudi soir. A commencer bien sûr par Sylviane Agacinski elle-même, qui a affirmé comprendre la difficulté de l’université de Bordeaux à « résister à des groupes qui excluent toute critique, y compris celles inspirées par le respect des personnes », et a déploré « une forme de terreur intellectuelle qui affecte gravement l’état du débat public ». Mais aussi l’ancien magistrat Philippe Bilger qui, s’indignant face à cette « honte », a demandé sur Twitter : « Jusqu’où va aller ce terrorisme ? » Tout comme l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy qui, apportant son soutien à la philosophe, s’est lui aussi demandé sur Twitter : « Sommes- nous encore en démocratie ? Incroyable qu’une intellectuelle reconnue soit empêchée de s’exprimer dans une université, au seul motif qu’elle est engagée depuis longtemps contre la marchandisation du corps » ! Mais aussi le CoRP, le collectif pour l’abolition de la maternité de substitution (GPA), auquel participe Sylviane Agacinski, qui a très justement observé que cette atteinte à la liberté d’expression « justifierait une réaction des pouvoirs publics pour garantir cette liberté, notamment au sein de l’université ». Car, a-t-il ajouté, « les associations en question, en voulant par tous les moyens réduire au silence celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, utilisent des méthodes qui relèvent d’une forme de violence politique propre aux mouvements totalitaires »

    Source : Présent 26/10/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/29/derive-totalitaire-6186315.html

  • Quelle est l’alternative au projet de transformation de notre pays en terre d’islam ?

    church-2718799_960_720-845x475.jpg

    La République ? Vous y croyez vraiment ? Comment le pourra-t-elle, dès lors qu’elle ne se donne comme objectif que de laïciser l’islam ?

    Sans doute obtiendra-t-elle la neutralité bienveillante d’une majorité de musulmans de France, mais elle sera impuissante devant l’hydre islamiste qui s’est donné comme objectif de nous conquérir au prix d’un combat mené à coups d’attentats. La minorité fondamentaliste qui représente 10 à 20 % des musulmans de France ne sera jamais « laïcisable ». Et la majorité silencieuse des laïcisés sera toujours susceptible de les rejoindre à un moment charnière de bascule. Ajoutons à cela l’argument démographique, le combat semblerait perdu d’avance si la France n’était, de toutes les nations de la terre, sans doute celle à laquelle notre Dieu chrétien a apporté la plus grande attention. Cette France « fille aînée de l’Église » !

    Sauf que les chrétiens sont en train d’abjurer, ou à tout le moins de renoncer à ce destin peu commun et exemplaire. Pourquoi ? Comment ? C’est la grande question des années écoulées depuis 1789…

    Il demeure que notre peuple est encore modelé par le christianisme.

    Mais le conformisme ambiant fait qu’il est devenu de règle de critiquer l’Église, de refuser ses dogmes, son intolérance supposée. Il suffit de participer à un dîner en ville où que ce soit, et même de lire les articles de l’excellent Boulevard Voltaire, pour rencontrer ces hommes et ces femmes qui vous assènent leurs jugements fruit d’un anticléricalisme ancien. Pour certains (ils sont une majorité), leurs modes de vie les ont éloignés des dogmes dont ils ne veulent plus, incapables de revenir en arrière et trop jaloux de leurs conquêtes sur le supposé obscurantisme du christianisme. D’autres, moins nombreux, se disent encore catholiques mais vivent en dehors d’une Église qu’ils ne fréquentent plus que de manière épisodique, irrégulière et sans aucun esprit sacrificiel ni sacramentel. Les derniers, enfin, sont simplement indifférents ou ignorants du christianisme.

    Imaginons pourtant, un instant, qu’une majorité de cette France encore catholique retourne à l’Église, qu’elle aille à la messe le dimanche, remplissant à nouveau ses églises, qu’elle retourne au confessionnal. Je sais, je rêve. Mais imaginons quand même…

    Ne serait-ce pas la seule alternative crédible à l’islam en conquête ? Ne serait-ce pas un électrochoc d’une puissance redoutable pour les musulmans qui nous méprisent parce que nous sommes devenus sans religion. La seule opposition qu’ils craignent, c’est celle de Jésus-Christ et ses saints. C’est, en même temps, la seule opposition pour laquelle ils auraient de la considération et du respect.

    Alors oui, je rêve, mais la France n’a-t-elle pas connu d’autres retournements dans son histoire ?

    Il suffirait que tout ce peuple piégé dans son conformisme moderniste comprenne que l’amour ne se réalise pleinement qu’autour du Christ vivant, présent dans ses sacrements, et que si son enseignement est exigeant il est également la seule voie de la paix véritable.

    Le blog de Bernard Hawadier : ICI.

    Bernard Hawadier

    https://www.bvoltaire.fr/quelle-est-lalternative-au-projet-de-transformation-de-notre-pays-en-terre-dislam/

  • Greta Thunberg, Extinction Rebellion… Une révolution verte très bourgeoise

    greta-thunberg-extinction-rebellion-revolution-verte-bourgeoise-588x330.jpg

    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦ Les mouvements radicaux appelant à un changement de société semblent se répandre dans tous les pays occidentaux à mesure que les prophéties apocalyptiques sur l’avenir de la Terre et de l’humanité se multiplient. Mais que cachent réellement ces personnalités et ces organisations quasi-révolutionnaires ? Un début de réponse avec cet article de Françoise Monestier.
    Polémia

    Toujours présents

    Les descendants des grands pontes soixante-huitards devenus sénateurs comme Henri Weber ou cinéastes comme Romain Goupil, délateur zélé de tout ce qui est franchouillard, rêvent – comme leurs parents d’ailleurs — de nouvelles barricades et du grand frisson tandis qu’ils sont bien au chaud dans leurs appartements parisiens devenus bientôt aussi chers que l’immobilier londonien ou new-yorkais. Alors, dès que la délétère Greta est apparue avec sa pancarte sur les écrans et que les activistes londoniens, à l’origine de la création d’Extinction-Rebellion, ont occupé des ponts pour protester contre le prétendu réchauffement climatique, tout ce beau monde parisien a sauté de joie. Rebelote quand le coup de la ZAD (zone à défendre) du Châtelet a été monté de main de maître par des professionnels de l’agitation révolutionnaire. Le tout en continuant de bénir le groupe Sleeping Giants (Géants endormis) qui mène la guerre aux médias de réinformation en incitant les grandes entreprises à leur couper les vivres de la publicité. On remarquera que ces deux lobbies sont deux produits d’importation, américain pour l’un, anglo-saxon pour l’autre, mais qu’ils portent tous les deux la marque de Sörös et de la finance internationale.

    Une rébellion bien bourgeoise

    Né à Londres voici un an à peine, ce mouvement a comme soutien des représentants de ce capitalisme financier que les idiots utiles qui ont récemment occupé un centre commercial place d’Italie puis la place du Châtelet vouent d’habitude aux gémonies, mais qui les manipule bigrement dans cette affaire. En effet, ses trois principaux parrains sont des requins de la finance reconvertis dans le caritatif environnemental. A commencer par Rory Kennedy, nièce du défunt président et admiratrice de Nelson Mandela. Autre rejeton qui a porté Extinction-Rebellion sur les fonts baptismaux (mais aussi Greta Thunberg, laquelle a également bénéficié de la sollicitude financières des Grimaldi monégasques) : Aileen Getty, petite-fille du magnat du pétrole Jean-Paul Getty. Le troisième larron ne vaut pas mieux. Trevor Neilson fit ses classes auprès de Bill Clinton avant de devenir un des maillons forts de la Fondation Bill Gates, première fortune des Etats-Unis pendant des années. Après les incendies qui ravagèrent la Californie en juillet 2018, il enfourcha le cheval climatique et crée le Climate Emergency Fund (CEF), un fonds consacré au financement de la désobéissance civile pour le climat. Des millions de dollars vont alors permettre le lancement concomitant d’XR et de Greta Thunberg et expliquent, notamment, que les occupants de la place du Châtelet et autres lieux, soient payés 450 € la semaine.

    Une impardonnable tolérance

    On ne peut que s’étonner de la clémence du gouvernement d’Edouard Philippe à l’égard de ce mouvement. Pas le moindre tir de flash-ball ou de LBD, pas la moindre interpellation comme a pu le constater le gilet jaune Maxime Nicolle. Même mansuétude du côté d’Hidalgo qui a martelé soutenir « les mouvements non- violents ». De l’aveu même des militants d’X-R, ils ne s’attendaient pas à tant de complaisance : « Le blocage se passe trop bien : il n’y a pas de réaction des pouvoirs publics. Nous allons muscler le bras de fer, et tant qu’il n’y aura pas de réponse, on va paralyser Paris. » Avertissement sans frais pour l’instant mais qui peut faire craindre le pire quand on sait que ces prosélytes « veulent créer collectivement les structures nécessaires pour défier le pouvoir ». Leur modèle, l’activiste Roger Hallam, cofondateur d’XR, est d’ailleurs en détention provisoire pour avoir récemment voulu perturber le trafic de l’aéroport londonien d’Heathrow à l’aide d’un drone.

    De drôles de paroissiens

    On a vu roder place du Châtelet des membres du comité de soutien d’Adama Traoré qui ne perdent jamais une occasion de taper l’incruste dans des manifestations de soutien aux migrants ou de parasiter une assemblée de Gilets jaunes. De nombreux gilets noirs – des migrants clandestins — se pressaient ainsi pour faire une ovation à Frau Carole Rackete, le capitaine de navire et activiste allemande poursuivie par la justice italienne pour « aide à l’immigration clandestine ». Et ne parlons de tous ces militants se revendiquant de la France Insoumise ou de Nuit Debout qui espèrent tous voir les antifas reprendre leurs bonnes vieilles habitudes. Et quoi de plus normal quand on sait que, parmi les créateurs de la branche française d’XT, on trouve, par exemple, Corinne Morel-Darlieu, conseillère régionale d’Auvergne de la France Insoumise jusqu’en 2018, chroniqueuse à France-Inter ( « Là-bas si j’y suis ») et qui fait partie des nouveau penseurs de l’écologie radicale ?

    Bref un mouvement qui promet de conjuguer imposture et dictature climatiques.

    Françoise Monestier 26/10/2019

    https://www.polemia.com/greta-thunberg-extinction-rebellion-revolution-verte-bourgeoise/

  • Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »

    Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »

    De Bernard Antony :

    Ce lundi matin, Emmanuel Macron rencontrait à l’Élysée les représentants du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), cet organisme jadis créé à l’initiative (malheureuse) de Nicolas Sarkozy.

    Feu le cardinal Lustiger exprima alors sur ce fait une juste réprobation, regrettant que ce dernier ait ainsi fait de l’islam en France une sorte de « religion d’État ».

    Ce n’est en effet que par la reconnaissance de l’État que l’islam en France existe en tant que religion !

    Or, combien de fois faudra-t-il répéter qu’ils se trompent lourdement, les laïques qui fondamentalement ne voient l’islam que comme un phénomène religieux somme toute très semblable au catholicisme en particulier et au christianisme en général,  dont les églises s’appelleraient mosquées, les curés imans, et dont la bible s’appellerait Coran ?

    Cela, alors que l’islam est avant tout une « orthopraxie », c’est-à-dire une pratique de vie conforme au modèle du prophète Mahomet, et non une « orthodoxie », c’est-à-dire d’abord une doctrine théologique juste.

    Emmanuel Macron affirme préférer parler de laïcité que d’islam pour n’être pas « complice d’une espèce de confusion collective ».

    En termes chrétiens, cela se traduirait par une affirmation de volonté de ne pas mélanger ce qui relève de l’État et ce qui relève de la religion (« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ! »). Et donc, en termes laïques, de ne demander aux musulmans que de respecter les lois de la République.

    Mais c’est là qu’est l’erreur et même une macro-erreur !

    Car l’islam est une gouvernance sociale totalitaire, depuis le gouvernement de Médine par le prophète Mahomet, à la fois chef politique, chef de guerre, chef religieux, chef des mœurs.

    Sa constitution fondamentale, régissant tous les ordres, est la charia, c’est-à-dire la loi tirée, pour tous les aspects de la vie, du Coran et des Hadîths, les actes et les paroles du prophète.

    Emmanuel Macron hélas s’inscrit totalement dans la confusion collective en croyant que l’on peut établir dans l’islam la distinction entre le religieux et la politique, entre ce que l’on appelle en terme chrétien « le spirituel » et « le temporel ».

    Ce serait là vouloir un islam sans la charia !

    Mais sans la charia, l’islam ne serait plus l’islam ou deviendrait un autre islam. Et dans ce cas, il n’y aurait certes plus, et très heureusement, « d’islamisme » !

    Nous avons été heureux de lire sous la plume de Rémi Brague, grand historien et philosophe des religions, grand scientifique de l’islam, « qu’entre l’islamisme et l’islam, il y a différences de degrés, non pas de nature ».

    C’est ce que nous écrivions en 2006 dans notre livre « L’islam sans complaisance ». C’est ce que nous n’avons cessé de répéter au long des années. Quant au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ancien président du CFCM, aujourd’hui comme si souvent, reçu à l’Élysée, qui prétend défendre un islam non politique, n’écrivait-il pas :

    « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. (…) Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire ».

    Ainsi la France selon M. Dalil Boubakeur doit-elle accueillir et intégrer un ensemble qui est à la fois religion, communauté, loi et civilisation !

    Mais cet ensemble, selon lui, serait étranger à toute dimension politique !

    Bon courage à monsieur Macron qui veut d’un islam non communautariste !

    https://www.lesalonbeige.fr/islam-oui-macron-est-bien-complice-de-la-confusion-collective/

  • Catalogne : la réponse aux révolutionnaires indépendantistes qui voudraient créer un "Cuba sur Méditerranée"

    Depuis quelques décennies, les indépendantistes catalans ont infiltré, pour le dénaturer, un ancien mouvement sain et légitime de défense du particularisme local; un mouvement traditionaliste, pour qui les libertés locales et la langue régionale sont un plus. Ils essayent d'opérer une véritable  captation d'héritage, un détournement du sain fédéralisme en se servant du particularisme pour dynamiter l'unité espagnole, au lieu de l'enrichir...

    Ils ont osé ajouter au beau drapeau catalan, surgi du fond des âges, l'horrible emblème à l'étoile bleue du castrisme oppresseur : importer la tyrannie marxiste aussi oppressive que périmée, faire de Barcelone un Santiago sur Méditerranée, et, pourquoi pas, importer toutes les recettes qui ont conduit Cuba au fond du trou, voilà leur conception de l'avenir pour la Catalogne ?

    Leur choix de l'étoile bleue castro/marxisto/tyrannique est révélateur de leurs options politiques : le choix d'une écrevisse comme logo, et de la devise "j'avance en reculant", traduite en catalan, évidemment !... -  eût été plus conforme à ce qu'ils sont, et au désastre vers lequel ils voudraient conduire la Catalogne et les Catalans...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/28/la-reponse-aux-revolutionnaires-independantistes-qui-voudrai-6186141.html

  • Michel Maffesoli : « Nos politiques sont élus par 10 % de la population, d’où les soulèvements ! »

    michel-maffesoli-8220-nos-politiques-sont-lus-par-10-de-la-population-d-8217-o-les-soul-vements-8221-4zfDJP5d7jQ-845x475.jpg

    À l’occasion de la sortie de son livre La Faillite des élites et de l’anniversaire du mouvement des gilets jaunes, grand entretien avec le sociologue . À écouter pour prendre du recul, comprendre les révoltes mais aussi discerner l’avènement d’un nouveau monde.

    https://www.bvoltaire.fr/michel-maffesoli-nos-politiques-sont-elus-par-10-de-la-population-dou-les-soulevements/

  • Alain Duhamel invoque Montaigne dans sa propagande pour Macron…

    image-6-845x456.png

    Lorsque Alain Duhamel ouvre le robinet d’eau tiède de ses commentaires sur l’actualité, on hésite entre le respect que suscite le ton et l’irritation provoquée par la vacuité du propos. Duhamel ne dit jamais rien, mais il le dit bien. Il est si convenable, si rassurant et tellement en phase avec la bourgeoisie qui a voté Macron par crainte du populaire et frayeur de voir ses économies menacées. Il est tellement réconfortant de voir nos médiocres sentiments étroitement égoïstes emballés proprement dans du papier de soie culturel. Faire partie de la France de Montaigne qui vote Macron est quand même plus reluisant que de voter Marine Le Pen avec la France populiste de Houellebecq, comme le dit si élégamment ce bon monsieur Duhamel avec son analyse si délicatement saupoudrée de références culturelles. Sauf que c’est tout, à part une analyse. C’est un message de publicité subliminale macronien qui tend d’abord à suggérer que le duel du second tour pour 2022 est déjà connu et que le vainqueur ne l’est pas moins. Le commentateur institutionnel explique pourquoi puis souligne que, quand même, il y a un risque qu’il ne faut pas négliger. Et c’est bien ce « mol oreiller du doute » qui est la seule chose qu’il emprunte à Montaigne, pour distiller une petite peur, un léger tremblement, appuyés sur un sondage. L’élection de la présidente du Rassemblement national n’est pas probable, mais elle est possible. Or, 57 % des Français pensent qu’elle serait une menace pour les libertés, 58 % un danger pour l’économie, 60 % pour la paix civile et 64 % un péril pour l’euro. Celle qui est « challenger naturelle de Macron », malgré « ses limites personnelles cruellement exhibées lors du débat entre les deux tours », ne doit donc pas être élue… L’onctuosité pleine d’autosatisfaction de l’oracle a délivré sa prophétie aux fidèles : ne soyez pas des particules élémentaires, retrouvez la France humaniste et sereine. Macron sera réélu grâce à vous.

    Une véritable analyse aurait dû s’interroger sur les questions du sondage plutôt que de se contenter d’en aligner les réponses. Qu’en est-il donc des menaces sur les libertés ? Nos libertés ne sont-elles pas déjà en capilotade, Macron régnant ? La statue de Michel de Montaigne, qui fut Maire de Bordeaux, est à deux pas de la Sorbonne. L’université Montaigne de Bordeaux vient de céder aux pressions et menaces. Elle a annulé la conférence que devait y donner Sylviane Agacinsky, philosophe opposée à la PMA pour les femmes seules ou vivant en duos, et à la GPA. Des « collectifs étudiants » estimaient inacceptable que l’on puisse débattre des droits des homosexuels. Si ces « étudiants » avaient lu Le Meilleur des mondes d’Huxley, ils auraient compris la pertinence du sujet abordé : « la reproductibilité technique de l’être humain ». Ils auraient peut-être vu le lien établi dans cette dictature douce, imaginée par Huxley, entre la fabrication des bébés et l’intolérance, l’effacement des libertés avec la complicité des esclaves heureux. Que des étudiants puissent exercer une censure par la menace sans que l’Université, l’État, la France entière s’en émeuvent est un signe que nos libertés sont déjà piétinées. À la Sorbonne, c’est une formation sur la radicalisation, et notamment ses signaux faibles, qui a été supprimée, cette fois pour ne pas « stigmatiser » les musulmans. Dans les deux cas, des communautarismes, d’ailleurs contradictoires, ont contraint le plus haut lieu de la pensée libre dans « la patrie des droits de l’homme » à une « soumission » déshonorante. Et la France ne serait pas celle de Houellebecq ? Il y aurait encore de la place pour Montaigne ? Quand la Justice permet à un amuseur public, un « animatueur » audiovisuel, plus ou moins déguisé en journaliste-chroniqueur, de comparer Marine Le Pen à un étron tandis que Zemmour est condamné pour avoir eu le courage de désigner une menace mortelle pour notre pays, nos libertés ne sont-elles pas déjà laminées ? Quand les gilets jaunes sont matraqués, éborgnés, mutilés sur ordre tandis que les pompiers et policiers sont l’objet de traquenards dans certains quartiers, sans la moindre interpellation des agresseurs, la première de nos libertés, la sûreté, selon cet autre Bordelais, Montesquieu, n’est-elle pas exilée du pays ? Et c’est la défaite de Macron qui serait un danger pour la paix civile ?

    L’Histoire est tragique. Il faut que la droite, quel que soit son candidat, ose le dire et affronter cette réalité. C’est ce qu’avait fait Fillon en disant que la France était en faillite. Duhamel, c’est le « soma » du livre d’Aldous Huxley, un produit destiné à nous libérer du réel pour mieux nous y soumettre.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/alain-duhamel-invoque-montaigne-dans-sa-propagande-pour-macron/

  • Près de 80% des Français sont inquiets concernant la laïcité, révèle un sondage

    1027627402-800x445.jpg

    Le nombre de Français inquiets pour la laïcité en France a augmenté de 20% depuis 2005, huit personnes sur dix estimant qu’elle est aujourd’hui menacée, selon un sondage Ifop.

    Huit Français sur dix jugent la laïcité aujourd’hui menacée en France, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, lequel montre une inquiétude partagée quelle que soit l’appartenance politique.

    D’après cette étude, 78% des personnes interrogées contre 22% pensent que la laïcité est menacée («tout à fait» pour 35%, «plutôt» pour 43%).

    La proportion est semblable à celle enregistrée en novembre 2015. En revanche, à la même question posée en 2005, seuls six Français sur dix (58%) jugeaient la laïcité menacée.

    L’inquiétude sur ce sujet est majoritaire quelle que soit la préférence partisane. Les sondés se déclarant proches du RN sont les plus inquiets (91%), devant les sympathisants de LR (85%), de LREM (79%), de LFI (68%) et du PS (64%).

    Les sondés sont également 80% (contre 20% d’un avis contraire) à penser que «la question de la laïcité se pose aujourd’hui différemment en France s’agissant de la religion musulmane». Ils sont encore 61% à penser que «l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française».

    À noter que ces deux questions ne sont pas posées dans les sondages concernant les autres religions.

    Interrogés sur les forces politiques les plus à même de lutter contre l’islamisme en France, les sondés citent en premier lieu le RN (37%), puis le gouvernement et la majorité LREM (20%), LR (15%), LFI (13%), EELV (9%) et enfin le PS (6%).

    Les Français interrogés sont très majoritairement favorables à l’interdiction des prières de rue (82%) et à l’interdiction du port de signes religieux (croix, voile, kippa, etc.) pour les usagers des services publics (75%), les accompagnants de sorties scolaires (73%) et les salariés du secteur privé (72%).

    Source: Sputnik

    Photo couverture: CC BY 2.0 / amrufm / Layar Tanchap Merdeka 68

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/27/pres-de-80-des-francais-sont-inquiets-concernant-la-laicite-revele-un-sondage/

  • Qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte

    Qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte

    Dans Valeurs Actuelles, l’abbé Danziec constate que la liberté d’expression n’est décidément pas une valeur de gauche…

    « Nous sommes gens à nous parler ». C’est par ces mots que Talleyrand invite à souper Fouché dans la pièce de théâtre éponyme de Jean-Claude Brisville. Le dialogue est brillant, le décor sublime et le duo – avouons-le – délicieux. A priori pourtant, rien ne laissait supposer que l’évêque défroqué et le duc d’Empire parvenu étaient faits pour converser. Ni l’ascendance, ni les trajectoires, ni les opinions politiques. Entre un Talleyrand, fin diplomate de haute noblesse et un Fouché, fils de négrier, modeste professeur de sciences devenu ministre de la Police, comment donc ces deux hommes ont-ils pu se trouver ? Sans doute parce qu’au-delà des intérêts personnels, l’un comme l’autre savait qu’une discussion autour d’un repas permettrait de faire avancer les destinées du pays, laissé exsangue après la défaite de Waterloo.

    De discussion, la philosophe Sylviane Agacinski, elle, en a été tout récemment privée par un ensemble composite de syndicat et d’associations aux noms évocateurs : “Solidaires étudiant·e·s Bordeaux”, “GRRR”, “Riposte trans”, “Mauvais Genre·s” ou encore “WakeUp !”. Alors que l’université Bordeaux-Montaigne proposait en effet à l’intellectuelle de rencontrer ses étudiants sur le thème « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique », la direction a estimé que, « face à des menaces violentes », elle ne pouvait « assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat vif mais respectueux ». Comble de l’ironie en terre bordelaise, quand on sait que l’humaniste Montaigne affirmait sans détour : « Quand on me contrarie, on éveille mon attention, non pas ma colère ; je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit. » Ainsi, à l’heure de l’évangile du vivre-ensemble et de l’apologie de l’ouverture à toutes les différences, la conjointe de Lionel Jospin, connue pour ses réserves sur la PMA pour toutes et son opposition à la GPA, n’a pas pu s’exprimer en raison de la pression d’une minorité active. Sylviane Agacinski à Bordeaux, Zemmour menacé par les élus du personnel du groupe Canal +, le Medef qui renonce à inviter Marion Maréchal à son université d’été, il semble que la bien-pensance, et la gauche de façon habituelle, se soient spécialisées dans le refus du dialogue. A l’inverse, tant au Cirque d’hiver en avril dernier avec Valeurs Actuelles ou à la Palmeraie lors de la Convention organisée par L’Incorrect, la droite n’hésite pas à convier contradicteurs et adversaires, tels Jacques Attali, Bruno Le Maire ou Raphaël Enthoven.

    Construire en se parlant. C’est ainsi, nous le savons, que naissent les civilisations. On édifie une cathédrale comme on édifie son prochain. Des pierres ciselées font corps avec des voûtes élancées jusqu’à dessiner avec les vitraux un spectacle fabuleux. Les discussions quant à elles, si elles savent s’articuler en des échanges plaisants, animés par la bienveillance, enrichis par l’expérience, habités par le bon sens, sont en mesure de participer puissamment à la construction d’un esprit critique. A ne pas confondre avec « l’esprit de critique ». Le premier est signe de vitalité intellectuelle, il atteste d’une volonté de confronter son savoir, ses connaissances, ses principes avec ceux qui seraient différents. Il permet d’approfondir son raisonnement, d’équilibrer son propos ou d’étoffer ses arguments. Il remet en question sans tout remettre en cause. Il offre le goût de la nuance. A l’opposé, « l’esprit de critique » témoigne d’un déficit intellectuel. On jette l’anathème, on pousse des cris d’orfraies, on voue aux gémonies pour mieux s’affranchir de débattre.

    L’Histoire nous le montre, et les éducateurs lucides le savent bien : qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte. La question du mariage pour tous, qui pouvait être l’occasion d’un grand débat sur le sujet de la famille, ne fut pas tant le théâtre d’une confrontation virile que celui d’une obstination législative radicale. Par la suite, la confiscation du débat électoral lors de la dernière campagne présidentielle de 2017 ne fit qu’alimenter la frustration d’un grand nombre. Et c’est fort justement que certains ont vu derrière la geste des Gilets Jaunes et la chaleur humaine qui s’est manifestée sur les ronds-points, une réponse inattendue à la grande solitude qu’expriment nos sociétés occidentales, laissées-pour-compte de la mondialisation et abandonnées aux périphéries. Beaucoup ont été non seulement privés d’écoute et de dialogues, mais aussi et surtout dépossédés des repères qui en sont les fruits.

    Tandis que le diable dénigre, caricature, médit, catégorise, enferme et calomnie, à l’inverse poser des questions, confronter ses idées demeure un signe de haute charité : et par la sollicitude qui s’y manifeste, et par l’élévation spirituelle qu’elle peut générer. A de fréquentes reprises, le procédé est utilisé par le Christ lui-même dans les évangiles : des apôtres dans la région de Césarée de Philippe jusqu’à Pilate sur les marches du prétoire en passant par les grands prêtres la nuit où Il fut livré, le Fils de Dieu interroge, consulte, oriente la réflexion de ses interlocuteurs par des questions et les accompagne avec bonté afin qu’ils jugent droitement.

    Saisir l’importance du dialogue comme moyen pour gagner en sérieux, voilà l’une des conditions pour un retour au réel. C’est rendre hommage à la raison humaine que de défendre ses convictions tout en étant ouvert au débat. C’est participer à son élévation en apportant la contradiction. Vivre en chrétien, c’est d’ailleurs accepter d’en devenir un signe.

    https://www.lesalonbeige.fr/qui-seme-labsence-de-dialogue-recolte-les-tenebres-de-la-revolte/

  • 3000 migrants arrivent chaque année à Montpellier, selon le maire de la ville

    Lengadoc Info – On sait désormais combien de migrants arrivent chaque année à Montpellier et c’est Philippe Saurel lui même qui l’a révélé il y a quelques jours à l’occasion du festival de cinéma méditerranéen Cinemed.

    3 000 migrants par an à Montpellier

    La 41e édition du Cinemed, qui a débuté le 18 octobre dernier et qui se terminait samedi 26 octobre aura au moins permis de connaître le nombre de migrants que la ville de Montpellier accueille chaque année.

    En effet, à l’occasion de ce festival, présidé cette année par le maire pro-migrants de Palerme, Leoluca Orlando (centre-gauche), le maire de Montpellier Philippe Saurel a été interrogé dimanche dernier par le journal Midi Libre sur la question de l’accueil des migrants dans sa ville. Celui-ci a alors reconnu que Montpellier recevait « environ 3 000 migrants par an ».

    Submersion migratoire en cours à Montpellier ?

    Le chiffre avancé par Philippe Saurel est particulièrement important si on le rapporte à l’évolution démographique de Montpellier. Selon l’INSEE, la population de la métropole de Montpellier (une trentaine de communes) a augmenté de 7 500 habitants par an entre 2011 et 2016.

    Selon les chiffres du dernier recensement, la ville de Montpellier comptait en 2015 une population immigrée (personne née à l’étranger, dont la nationalité d’origine est étrangère, et qui vit en France. Parmi les immigrés sont donc comptabilisés les étrangers et les personnes ayant acquis la nationalité française au cours de leur vie. Source INSEE) de 44 803 habitants soit 16,1 % de la population de la ville contre 9,2 % au niveau national.

    Article paru en premier sur Lengadoc-info

    https://www.tvlibertes.com/actus/3000-migrants-arrivent-chaque-annee-a-montpellier-selon-le-maire-de-la-ville