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lobby - Page 795

  • Emmanuel Macron : «Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire»

    Le président Emmanuel Macron, interrogé par « Réunion la 1ère » et « Antenne Réunion », qui lui demandaient si le port du voile était souhaitable dans l’espace public, a répondu : «Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. C’est ça la laïcité», en ajoutant que «Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire. C’est ça la laïcité».

    Alors qu’il dénonçait « le débat qui consiste à ne stigmatiser qu’un seul signe religieux », le président a toutefois reconnu l’importance du devoir de neutralité des agents dans les espaces où le service public est rendu, avant de concédér que le communautarisme était le « cœur du problème » : «il y a aujourd’hui des femmes et des hommes, citoyens français, qui disent: “De par ma religion je n’adhère plus aux valeurs de la République”». «Je sors mon enfant de l’école pour le mettre peut-être à la maison ; je refuse qu’il aille se baigner avec d’autres, apprendre la musique… Et j’ai un projet de vie et de société qui n’est plus d’être ensemble dans la République mais, au nom de ma religion, de porter un autre projet politique».

    «Ça, c’est un problème pour moi. Ça, c’est un communautarisme. Et dans ce cas-là, j’ai un problème avec l’utilisation, la revendication, en quelque sorte, qui devient politique, de ce séparatisme. Si on confond les sujets, à ce moment-là on se met en situation de ne pas pouvoir véritablement régler le cœur du problème qu’à la République française, qui est le communautarisme», a-t-il conclu.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/emmanuel-macron-le-port-du-voile-dans-lespace-public-nest-pas-mon-affaire

  • “Ce sont les immigrés eux-mêmes qui décident de la politique migratoire de la France”

    Extrait de 2mn17 du face à face sur CNews entre Eric Zemmour et le député François Pupponi, ancien maire de Sarcelles, ancien du PS et membre du GOF :

    https://www.lesalonbeige.fr/ce-sont-les-immigres-eux-memes-qui-decident-de-la-politique-migratoire-de-la-france/

  • L’avortement restera toujours un drame

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    Une opinion d'Isaure De Clerck, Marie Dekkers, Clothilde Desaint, Wivine Muret, Dominique Richter, Sonia Samaan, Agathe Thiercelin, Marie Van Houtte; Brigitte Van Wymeersch, et Isaure Villiers, citoyennes.

    Ce mercredi débutaient au parlement belge des débats pour étendre le droit à l’avortement. L’un des textes qui seront examinés propose d’augmenter le délai légal d’une interruption volontaire de grossesse en le faisant passer de 12 à 18 semaines. Cette proposition nous interroge. En effet, existera-t-il jamais un cadre législatif qui sera jugé suffisant par les uns et les autres pour traiter de la question délicate de l’avortement ? À nous, femmes jeunes et moins jeunes, il nous semble que cette course effrénée pour supprimer une à une toutes les balises passe à côté du véritable enjeu.

    Lorsque l’on parle d’avortement, on ne parle pas de chiffres ou d’individus abstraits. Il est question de vies humaines, de leur infinie complexité ; il est question de notre condition charnelle d’êtres humains. Il s’agit de femmes qui ressentent dans leur chair une nouvelle vie qui se crée. La rhétorique désincarnée prononcée par les uns et les autres élude complètement cette réalité concrète, vécue dans notre corporéité intime. En se contentant de revendiquer des droits formels et symboliques, on éclipse de ce fait les souffrances des femmes qui avortent. Gravées dans le marbre des lois et non vécues comme telles dans nos corps, ces libertés théoriques appartiennent au registre de l’idéologie, déconnectées qu’elles sont de notre vécu.

    Aucune loi n’éludera le drame

    Voir en l’avortement un choix, supposer dans l’IVG une liberté, c’est faire abstraction de cette réalité charnelle que l’on ne veut pas voir ; c’est gommer les souffrances de toutes celles - et elles sont nombreuses, trop nombreuses - qui ont vécu l’avortement comme un drame, personnel et intime, comme un échec dont elles ne se sont jamais remises parce qu’il les a affectées dans leur chair et dans leur être-au-monde.

    Une autre femme l’a dit en d’autres temps, et nous le redisons encore : "L’avortement est toujours un drame, et restera toujours un drame"(1), quel que soit le nombre de lois qui passeront, légalisation ou dépénalisation, délai de réflexion d’une semaine ou de 48 h, à 12 semaines ou à 18. Et c’est un drame parce qu’il est question de notre corps et de ce qui s’y joue, de la fécondité qu’il abrite, de la vie qu’il porte et à laquelle l’avortement mettra toujours un terme.

    Que l’être humain soit capable de surmonter les drames, c’est une évidence. Mais il portera en lui, pour le restant de ses jours, chaque drame qu’il a vécu, chaque tragédie qu’il a traversée, comme une cicatrice que les lois et les beaux discours sur la liberté des femmes n’effaceront jamais. Ces blessures dans notre être intime peuvent être prévenues et, quand elles sont là, soignées ; cela demande d’abord et avant tout un regard vrai posé sur elles, et une aide à la reconstruction de soi. Considérer l’avortement comme un "acte de santé publiquecomme le fait Sylvie Lausberg, c’est nier la blessure qu’il représente, nier la souffrance des femmes qui le vivent, nier la vulnérabilité de la personne humaine.

    Où est-elle, la liberté ?

    En tant que femmes, nous hébergeons la vie en nous et nous la donnons au monde, et c’est une des choses les plus belles qu’il peut nous être donné de vivre. C’est précisément la raison pour laquelle nous ne pouvons tolérer que la question de l’avortement soit réduite à une revendication de nouveaux "droits". Il ne suffit pas de marteler le mot "liberté" pour le rendre réel. La liberté ne se réduit pas à un choix, elle est toujours plus qu’un consentement : devoir choisir entre Charybde et Scylla n’est jamais un choix libre, mais bien plutôt la fin de toute liberté.

    Où est-elle, la liberté, lorsque nous ressentons en notre sein la douleur insoutenable, physique et morale, d’avoir perdu la vie qui en nous naissait ? De quel droit parlons-nous lorsqu’une femme avorte parce qu’elle n’a plus d’autre choix, parce qu’elle n’a plus les moyens ni la force d’élever seule un enfant dont le père, l’entourage ou la société ne veulent pas ? Une femme à bout de force qui ne se sent pas le courage d’assumer l’éducation d’un enfant n’est pas libre. Elle ne dispose pas d’un droit d’avorter, quoi qu’on en dise : elle n’a que sa détresse, et la vie qu’elle abrite en elle qui ne verra jamais le jour parce que ce monde n’est pas celui dont elle rêvait pour son enfant.

    Que l’on travaille sur des alternatives

    On ne peut légiférer sur un tel sujet qu’avec la plus extrême prudence.

    Que nos représentants s’interrogent d’abord sur la situation de ces femmes en détresse - car oui, elles sont en détresse même si l’on cherche à bannir ce mot du langage. Que nos politiques s’interrogent sur les raisons pour lesquelles elles ne peuvent garder cet enfant, sur la misère qui est la leur : misère sociale, misère économique, misère morale. Nous attendons de nos représentants qu’ils se préoccupent de cette misère avant toute chose, qu’ils prennent en compte la vulnérabilité des femmes et des hommes de ce pays. Quand nos politiques examineront-ils de véritables aides et alternatives pour les femmes qui ne souhaitent pas avorter mais qui y sont contraintes pour des raisons économiques, sociales ou culturelles ? Qu’ils s’interrogent, enfin, quant à leurs renoncements vis-à-vis des fragilisés de notre société.

    Proposer d’élargir le délai d’avortement de 12 à 18 semaines, c’est ouvrir un faux débat. Nous souhaitons plutôt des partis qu’ils mènent en leur sein une vraie réflexion, et qu’ils cherchent à éviter d’autres drames aux femmes qui les vivent. Les moyens de contraception n’ont jamais été aussi nombreux et accessibles : alors pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-il jamais baissé ? Voilà une vraie question.

    On ne parle pas ici de quelques euros de plus ou de moins dans le portefeuille de la ménagère : on parle du corps humain et de la fécondité qu’il abrite. On parle d’une vie qui s’interrompt dans le sein des femmes : cela ne pourra jamais être simplement assimilé à "un acte de santé publique".

    En tant que personnes humaines, enracinées dans un vécu fait de don et de fécondité, nous considérons que notre vraie liberté, la seule, c’est de pouvoir vivre dans cette condition charnelle notre intime et irréductible dignité d’êtres humains. Notre conviction intime, c’est qu’augmenter le délai légal d’avortement ne fera en rien grandir cette liberté.

    (1) Discours de Simone Veil à l’Assemblée nationale, 26 novembre 1974.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/l-avortement-restera-toujours-un-drame-6185268.html

  • Des musulmans donnent une leçon à Macron sur le port du voile !

    Quand Macron, lors de son déplacement à Mayotte, le 22 octobre, esquive la question du port du voile, estimant que « la priorité du moment, c’est de lutter contre la radicalisation et de renforcer notre politique de lutte contre ce qu’on appelle le communautarisme », il fait mine de ne pas comprendre que le voile est, précisément, en France métropolitaine, le signe d’un communautarisme et d’une radicalisation qui s’étendent.
    Rares étaient, jusqu’à présent, les musulmans qui condamnaient le voile.
    Mais voici que, pour répondre à la tribune intitulée « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? », publiée dans Le Monde, 101 personnalités françaises « de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes » dénoncent, dans l’hebdomadaire Marianne, le port du voile, qu’elles qualifient de « sexiste » et d’« obscurantiste ».
    Leurs propos résonnent comme une leçon à notre Président. Citons-en les extraits les plus significatifs.
    « Notre pays se déchire depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de confession musulmane. Ces femmes sont de plus en plus nombreuses, tant l’influence des prédicateurs extrémistes est très forte […]. Le port du voile est le signe ostentatoire d’une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c’est stigmatiser leur présence dans l’espace public […]. LES musulmanes ne portent pas le voile, sachez-le bien. Ce sont DES musulmanes qui le portent. DES musulmanes qui font une lecture patriarcale et faussement littéraliste du texte coranique. DES musulmanes et DES musulmans qui refusent l’intelligence de la foi, qui refusent d’allier la foi avec l’exercice de la Raison critique. »
    Bien sûr, les auteurs de ce manifeste sont des personnes libérées de l’emprise islamique.
    On aimerait qu’elles fussent encore plus nombreuses pour éclairer les consciences.
    On entend trop de commentateurs justifier, au nom de la liberté d’opinion et du droit à la différence, l’expression de pratiques communautaires.
    Ce matin encore, à « L’Heure des pros », sur CNews, un intervenant disait préférer, au témoignage d’une signataire, celui d’une femme voilée qui, la veille, assumait le port de son voile, déclarant : « C’est le fruit d’un cheminement personnel, c’est une démarche religieuse, c’est un respect pour Dieu, donc j’en profite pour dire que ce n’est pas un signe de soumission. »
    C’est peut-être vrai dans des cas exceptionnels, bien qu’on puisse se demander si cette rhétorique n’est pas une façon de faire accepter le voile.
    Qu’on le veuille ou non, quelles qu’en soient les raisons historiques, le port du voile est, de nos jours, le signe qu’on veut se mettre à part et qu’on revendique l’islamisation d’une partie de la société. Même dans des quartiers qui ne sont pas réputés sensibles, des femmes qui ne portaient pas, autrefois, le voile le portent aujourd’hui.
    On pourrait écouter, pour mieux comprendre ce que signifie le voile, la conférence prononcée, le 17 août 2015, par Souâd Ayada, inspectrice générale de philosophie, spécialiste de spiritualité et philosophie islamique, intitulée « Les divisions de l’islam : sur la question du voile et du jihâd ».
    On peut se réjouir que des esprits lucides, y compris de confession musulmane, donnent tort à Macron, qui n’a pas le courage de prendre position sur la question du voile.
    Ils sont plus soucieux de l’unité de la France que notre Président mondialiste !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/des-musulmans-donnent-une-lecon-a-macron-sur-le-port-du-voile/

  • Le Brexit, c’est la preuve que l’Europe n’a jamais existé et doit exploser !

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    Connaissez-vous la moindre association, la moindre société, la moindre « amicale des joyeux pétanqueurs », le moindre club qui ne prévoie, dans son règlement intérieur ou dans ses statuts, comment doit se dérouler le départ de l’un de ses membres ?

    Moi pas. C’est pourtant bel et bien ce qui se passe dans « l’Union européenne » avec le . On met sur le dos des « Grands-Bretons » l’incroyable imbroglio qui empêche de trouver une solution depuis des années et des années à la façon dont doit se dérouler le départ de « la perfide Albion ». Mais si on en est arrivé là, à qui la faute, sinon à l’Europe qui ne prévoit rien de suffisamment clair en cas de départ de l’un de ses membres ? L’Europe, c’est pourtant la championne de toutes sortes de réglementations diverses et variées. Tenez, par exemple, il existe une réglementation très stricte au niveau européen sur la taille du concombre. Mais sur les modalités de sortie d’un pays : nada, ou quasiment.

    Les Anglais ont bien compris quels avantages ils pouvaient tirer de ce joyeux flou artistique qui n’est absolument pas de leur fait.

    Un parti essentiellement national pour régler tous leurs comptes internes (et leurs comtes !), avec toute la joyeuse et pittoresque « perfidie » dont ils sont capables dès lors qu’il s’agit d’interpréter des « règlements ».

    Cette histoire du Brexit est d’autant plus « abracadabrantesque » qu’il a toujours été reproché aux Britanniques de n’avoir jamais réellement été « dans l’Europe » : c’est ainsi que l’euro n’a jamais remplacé la livre au Royaume-Uni, avec des situations cocasses pour celles et ceux qui, comme moi, aiment voyager en Irlande : livre au nord et euro au sud. Quand passe-t-on du nord au sud de l’Irlande et réciproquement, nul ne le sait ni ne s’en rend compte. Moralité : on prend indifféremment l’une ou l’autre monnaie, pragmatisme oblige.

    Et que fait donc le « commissaire européen chargé du Brexit », le transparent Barnier, dans tout cela ? Rien, absolument rien d’autre que de critiquer l’attitude britannique.

    Les députés anglais, eux, sont au boulot, en train de décortiquer avec une minutie toute britannique chacun des termes de l’accord de Boris.

    Pour finalement en arriver à quoi ?

    Redevenons pragmatiques. Mon prof de golf (une véritable encyclopédie) se plaît à raconter l’histoire authentique suivante.

    Lors d’une compétition professionnelle internationale très officielle, un joueur envoya sa balle dans l’orange givrée qu’un spectateur dégustait à la terrasse du clubhouse. Que faire ? Les arbitres se penchèrent longuement sur le règlement pendant des heures et des heures, interrompant le tournoi. Rien, dans les règlements, ne prévoyait un tel cas de figure. Qu’advint-il, finalement ? Naturellement, le joueur fut autorisé à jouer sa balle de là où elle était, il grimpa sur la table et balança un grand coup de fer dans l’orange qui vola en éclats avec le reste de la table. Mais le joueur était revenu dans le droit chemin, sans pénalité, pragmatisme et réalisme obligent.

    Puisse le Brexit finir ainsi, ce serait de l’intérêt de tout le monde : « Renversons la table » et reconstruisons une Europe solide, forts des errements passés.

    C’est d’autant plus urgent que les empires se reconstituent et s’unissent : l’Empire russe, l’Empire chinois, l’Empire ottoman…

    Y avait-il un « vrai Européen » à Yalta lors du partage du monde ?

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/le-brexit-cest-la-preuve-que-leurope-na-jamais-existe-et-doit-exploser/

  • La révolte des manants

    par Natacha Polony1427867201-1.jpg

    Le destin est farceur. Ainsi, en France ou au Chili, les foules s’embrasent pour quelques centimes sur l’essence ou le ticket de métro. Des cheminots, même, scandalisent le gouvernement pour leur manière quelque peu brutale de protester contre la disparition de toute présence humaine auprès des usagers de la SNCF. L’hypermodernité s’est caractérisée depuis quarante ans par l’accélération des échanges et la réduction des distances. La vitesse comme idéologie et comme projet. En marche, par tous les moyens et le plus vite possible. Parce que l’abolition des distances et l’immédiateté des communications sont gages de croissance et que la croissance est notre drogue dure. Mais rien ne se passe comme prévu. Tout à coup, les classes moyennes, du Liban au Chili, en passant par la France, s’aperçoivent que, pour colmater les brèches d’un navire mondial qui prend l’eau de toute part, les gouvernements rétablissent l’octroi et le tonlieu, les impôts médiévaux qui limitaient les déplacements des serfs et des commerçants. Le néolibéralisme, qui s’est tant gaussé de ces pays soviétiques où les allées et venues des ouvriers étaient strictement contrôlées, assigne à résidence ceux dont elle a organisé la vie autour de la réduction des distances.

    Les jeunes Libanais sont descendus dans la rue pour pro- tester contre une taxe sur la messagerie WhatsApp, nouvel instrument d’autonomie et de lien avec autrui, autre clé de cette mobilité à la fois contrainte et souhaitée. Tandis que les grands théoriciens du moralisme appliqué à la géopolitique nous expliquent que le « protectionnisme », dont on sait bien qu’il conduit tout droit à la guerre, s’impose partout, les flux de capitaux continuent à se promener tranquillement d’un continent à l’autre, si possible en direction des îles Vierges, des Bermudes ou du Delaware. Les Chiliens paient pour le savoir, la libéralisation imposée par les zélés représentants de l’école de Chicago permet à des fonds activistes d’imposer leur loi et de siphonner les retraites par capitalisation pendant que les classes moyennes, dindons de la farce néolibérale, s’enfoncent. En France, le diagnostic dressé par quelques-uns – notamment par Marianne – depuis déjà longtemps a eu bien du mal à franchir le mur du mépris médiatique. Il aurait fallu admettre que le dumping social et scal instauré au sein même de l’Union européenne était à l’origine de l’appauvrissement de l’Etat et de son recul dans les territoires ruraux et les villes moyennes. On préféra fermer les yeux jusqu’à ce que les ronds-points se remplissent de tous ceux que les fermetures de petites lignes de train obligeaient à rouler au diesel, de tous ces « déplorables », selon la terminologie de Hillary Clinton, qui ne songeaient même pas à prendre une patinette électrique pour se rendre au boulot.

    Il existe un mot pour désigner ceux qui n’ont pas vocation à pratiquer le nomadisme de la modernité connectée, le philosophe Olivier Rey le rappelle dans ses ouvrages : le manant, du latin manere, rester, demeurer. Il est d’ailleurs intéressant que ce mot ait d’abord désigné un riche possédant avant de prendre un sens péjoratif et de marquer au fer rouge celui qui n’a pas le bon goût de pouvoir fréquenter New York, Londres et tous les hauts lieux de l’ouverture et de la tolérance. Les classes moyennes des pays développés sont les nouveaux manants. Dans un monde où la liberté de se déplacer et de communiquer fait partie des droits fondamentaux d’un citoyen pour conquérir son autonomie, il est significatif de voir l’ensemble des Etats, chacun à sa manière, abandonner des pans entiers de leur corps social et de leur territoire. C’est bien l’égalité au sens où la France l’a inscrite sur le fronton de ses mairies qui est atteinte, c’est-à-dire non pas le droit de faire ce que l’on veut au même titre que les autres, mais l’organisation par la puissance publique des conditions de cette autonomie individuelle sans laquelle il n’est pas de citoyenneté véritable.

    Le cycle néolibéral ouvert depuis la fin des années 70 semble aujourd’hui atteindre ses limites. En France, l’assignation géographique se double d’une assignation sociale qui contredit violemment la promesse de la République. La fragilisation des classes moyennes met en danger les démocraties. On peut continuer, bien sûr, à faire comme si de rien n’était et renforcer le mécanisme de relégation. Fermer des gares et automatiser les tâches, sabrer les coûts pour rentabiliser les services publics, en négation complète de ce que signifie ce terme, et créer ainsi plus de chômage, donc plus de charges pour ceux qui essaient de vivre de leur travail. Mais, de fait, les révoltes grondent un peu partout. Une question se pose : les défenseurs de ce système ubuesque attendront-il l’explosion finale ou retrouveront-ils à temps ce minimum de bon sens qui leur fera constater qu’eux aussi ont intérêt à la République laïque et sociale ?

    Source : Marianne 24/10/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/la-re%CC%81volte-des-manants-6185226.html

  • MARTIN PELTIER : CE CHAOS N’EST PAS FORTUIT, IL A ÉTÉ VOULU ET ORGANISÉ

  • La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    Après l’irruption de la GPA dans le débat parlementaire avec l’adoption d’un amendement, vite rejeté suite à la contestation nationale ; après les décisions de justice favorables à la location d’utérus ; voilà la propagande pro-GPA sur le service public.

    Cela commence par un sondage (dont on ignore la question), qui estime que les Français se disent favorables à l’autorisation du recours à une mère porteuse à 68 % pour les couples hétérosexuels et à 53 % pour les homosexuels.

    Cela se poursuit avec des émissions orientées pour faire pleurer dans les chaumières, sur le thème de “c’est trop injuste”…

    Après, il y en a qui peuvent toujours se rassurer en se répétant que le gouvernement est totalement contre la GPA, que c’est la limite à ne pas franchir, etc, etc.

    Voir la fin

  • Sondage : 68% des jeunes Allemands estiment qu’on ne peut pas parler librement des problèmes d’immigration

    Allemagne – Des enquêtes d’opinion montrent que les Allemands n’osent pas parler ouvertement !

    Les Allemands veulent être tolérants et cosmopolites. Mais quand il s’agit de liberté d’opinion, le plaisir s’arrête rapidement !

    On ne peut pas exprimer librement son opinion sur certains sujets ou seulement avec prudence, ont déclaré 78% des Allemands dans une enquête d’Allensbach (FAZ).

    De plus, dans la dernière étude de Shell sur la jeunesse, 68 % des jeunes (12-25 ans) se plaignent qu’on ne peut pas discuter ouvertement, par exemple, des problèmes d’immigration.

    (…) « Cela montre que de nombreuses personnes estiment que l’éventail des opinions autorisées est limité », a déclaré M. Lindner, politicien du FDP.

    (…) Le politologue Werner Patzelt (66 ans, CDU) déclare : « Bien sûr, vous pouvez exprimer librement votre opinion en Allemagne. Mais il faut tenir compte des coûts, qui peuvent être très élevés. Beaucoup préfèrent donc le silence à la parole. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent faire taire des positions politiques indésirables. »

    BILD

    http://www.fdesouche.com/1283021-allemagne-68-des-jeunes-allemands-estiment-quon-ne-peut-pas-parler-librement-des-problemes-dimmigration-sondage

  • « Big Fertility » : un reportage sur le business de la GPA aux USA

    Kelly a été mère porteuse à trois reprises, dans le Dakota, un État américain où la GPA est autorisée : « À ma troisième GPA, le couple commanditaire n’était plus du tout sûr de vouloir des enfants que je portais car j’étais enceinte de deux garçons alors qu’ils avaient payé un supplément pour avoir un garçon et une fille. J’avais donc été implantée avec un garçon et une fille, mais ce sont des choses qui arrivent : la petite fille a été expulsée et l’embryon garçon s’est dédoublé, formant des jumeaux. Bref, en tout cas je devais chercher un plan B car je ne savais pas du tout, et ce jusqu’au dernier moment, si les commanditaires prendraient les bébés, et à la naissance j’ai finalement passé pas mal de temps avec eux… Je me suis rendu compte à quel point ils reconnaissaient ma voix, mais aussi celle de mon mari car lorsqu’il était présent dans la pièce, ils réagissaient, alors qu’ils ne bougeaient pas du tout lorsque le père «adoptif» était là. J’ai donc compris que même si moi je me refuse à considérer ces enfants comme les miens, eux, bien sûr, ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas leur vraie mère. »