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Un traitement médiatique à charge contre les Gilets Jaunes.
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La proportionnelle provoquerait-elle le chaos ?
Les participants au débat de mercredi soir, sur BFM TV, ont beaucoup parlé de la proportionnelle. Marine Le Pen exige, notamment, son instauration, car elle s’estime maltraitée par le scrutin majoritaire.
Mais observons ce qui se passerait si la proportionnelle était effectivement mise en place, en se basant sur les sondages pour les prochaines européennes. En mettant un seuil de 5 %, pour 400 députés, LREM-MoDem (23 %) aurait 110 députés, RN (20 %) 96, LR (13,5 %) 65, écologistes (8,5 %) 41, LFI (8 %) 38, PS (5,5 %) 26, Debout la France (5 %) 24.
Si on appliquait la proportionnelle sans effet de seuil, il faudrait 0,25 % pour avoir un député. LREM-MoDem aurait 92 députés, RN 80, LR 53, écolos 34, LFI 32, PS 22, Debout la France 20, les communistes 14, UDI-Agir 12, Lutte ouvrière et le NPA 6 chacun, les patriotes et UPR chacun 4, et le reste serait distribué à des micro-partis allant de l’extrême droite à l’extrême gauche.
Dans les deux cas, aucune majorité ne serait possible. En fait, il y a trois blocs, qui ne sont même pas unis. Avec un seuil à 5 %, le bloc de gauche (LFI, PS, écolos) aurait 105 députés (mais un contrat de gouvernement entre le PS et LFI est utopique), celui du centre 110 et l’union de toutes les droites 185 (mais une telle coalition verrait la moitié des députés LR s’enfuir).
Seule une combinaison hétéroclite LREM, LR, PS pourrait se mettre en place, avec 201 députés ; elle ne durerait pas longtemps car des députés feraient vite défection. En l’absence de majorité claire, par lassitude, le parti ayant le plus de députés obtiendrait le droit de former un gouvernement minoritaire (serait-ce LREM ou le RN avec des députés DLF et LR ?). Les projets de loi seraient votés au coup par coup. L’élaboration du budget donnerait lieu à des empoignades. De nouvelles élections comme en Espagne seraient vite organisées. On peut même imaginer qu’un gouvernement démissionnaire gère pendant des années le pays, comme l’a été la Belgique pendant un an et demi.
La Constitution de la Ve République est, en fait, parlementaire (comme le prouvent les épisodes de cohabitation). Les présidents de la Ve République ont exactement les mêmes prérogatives que ceux de la IIIe ; seule différence, l’article 16 qui, en cas de crise grave, donne les pleins pouvoirs au Président pour un temps limité et sous le contrôle du Conseil constitutionnel (il aurait été utile en 1940). Seul l’usage a fait des présidents de la IIIe République des ectoplasmes et ceux de la Ve le centre du pouvoir s’ils ont la majorité au Parlement.
On peut, aussi, accorder une prime au vainqueur comme en Espagne ou en Grèce. Il faudrait qu’elle soit au moins de 25 %. Dans ce cas, avec un seuil à 5 %, LREM aurait 182 députés, RN 72, LR 49, écologistes 30, LFI 29, PS 20 et DLF 18. Une majorité problématique LREM, gauche, LR serait possible. De même, si RN dépasse LREM, Marine le Pen a une petite chance de gouverner, mais avec des alliés qui se montreraient vite indociles, car les programmes de LR et RN sont incompatibles pour l’économie. En outre, cette prime de 25 % est équivalente au scrutin majoritaire pur ou au scrutin majoritaire avec une petite dose de proportionnelle, vu qu’elle donne une grosse prime au vainqueur.
Madame Le Pen se plaint du scrutin majoritaire, mais c’est pourtant celui où elle a le plus de chances d’accéder au pouvoir. Si le RN gagne encore 5 % des voix (ce qui est à sa portée), il pourrait avoir, alors, la majorité à lui tout seul par le scrutin majoritaire.
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C’est l’islamisme qu’il faut dissoudre !, par Franck Deletraz
Dissolution d’associations prônant le djihad armé
Elles sont au nombre de quatre. Quatre associations seulement, quand des dizaines d’autres (pour ne pas dire des centaines) prospèrent au grand jour et en toute impunité dans les zones de non-France avec un discours tout aussi criminel. Quatre seulement, parmi lesquelles ne figure même pas la plus en vue de toutes : cette fameuse UOIF, liée aux Frères musulmans et qui sert depuis des années de paravent aux imams les plus enragés ! Bref, en annonçant mercredi ces dissolutions, Castaner n’a pas seulement montré que le gouvernement tentait pitoyablement de contenir le tsunami islamiste avec un dé à coudre. Il s’est aussi clairement moqué des Français qui attendent d’abord de l’Etat qu’il les protège.
La « guerre sainte » pour perspective
C’est par un communiqué officiel, très vite repris par les grands médias, que Castaner a ainsi annoncé avoir demandé en Conseil des ministres la dissolution du Centre Zahra France, de la Fédération chiite de France, du Parti antisioniste et de France Marianne Télé, en raison de leur légitimation « de façon régulière [du] djihad armé tant par les prêches dispensés, que par les écrits mis à la disposition des fidèles et des internautes ». Des « justifications du djihad armé, sans modération d’aucune sorte », a précisé le ministre, qui « s’accompagnent d’un endoctrinement de la jeunesse du Centre Zahra dans la perspective de la guerre sainte et d’une apologie constante, notamment via Internet, des actions d’organisations telles que le Hamas, le Djihad islamique palestinien et la branche armée du Hezbollah, toutes inscrites sur la liste des organisations terroristes de l’UE ».
On rappellera au passage que le Centre Zahra France, association chiite basée à Grande-Synthe (Nord), a déjà fait l’objet de plusieurs mesures administratives et opérations policières ces derniers mois. Lors d’une douzaine de perquisitions opérées en octobre dernier dans ses locaux et au domicile de ses membres, les policiers antiterroristes avaient notamment découvert plusieurs armes à feu détenues illégalement.
L’amateurisme criminel du gouvernement
Aussi ces dissolutions sont-elles amplement justifiées. On peut même se demander pourquoi Castaner a attendu si longtemps pour les demander. Et pourquoi le lieu de culte dirigé par le Centre Zahra France n’a été fermé par arrêté préfectoral que pour… une durée de six mois ! C’est que, en matière de lutte contre l’islamo-terrorisme, le gouvernement fait preuve aussi d’un amateurisme terriblement criminel. Comment prétendre en effet lutter efficacement contre cette hydre à mille têtes qu’est l’islamisme en ne prononçant que quelques dissolutions ici et là ? Pire encore : en continuant d’accueillir sur notre sol des milliers de migrants parmi lesquels, nous le savons, se glissent une foule de djihadistes ? En abandonnant nos prisons, nos écoles et des quartiers entiers de nos villes aux « barbus » ? Ou encore en refusant obstinément d’expulser cette foule d’imams salafistes qui prêchent impunément dans des mosquées construites, bien souvent, avec l’argent des contribuables ? Incohérente à tous les niveaux et totalement suicidaire, cette politique consistant à « s’opposer sans s’opposer » à l’islamisme finira, hélas, par coûter très cher à notre pays.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 21 mars 2019
https://fr.novopress.info/214022/cest-lislamisme-quil-faut-dissoudre-par-franck-deletraz/
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I-Média n°242 – Grand Remplacement : débat interdit
Grand Remplacement : débat interdit
Après l’attentat de Christchurch, les répercussions ont été énormes dans le monde médiatique français. Le Grand Remplacement ne semble pouvoir être évoqué que pour le nier.
Zapping
Cette semaine, Pascal Praud a organisé un débat entre Zemmour et Belattar. Plus d’une heure et dix minutes d’échanges, parfois très vifs, et une conclusion : le débat entre deux parties de la France semble impossible.
Marche pour le climat : dérèglement médiatique
Les médias semblent en admiration devant le mouvement des jeunes lycéens qui ont séché les cours pour lutter contre le réchauffement climatique vendredi dernier.
Tweets
La révolte des Gilets Jaunes n’en finit plus et cela semble faire perdre la tête à Anne Hidalgo qui souffre d’hallucinations au point de voir dans les Black Blocks d’extrême gauche des groupes d’extrême droite !
Italie. Enfants attaqués, farniente médiatique
En Italie, un chauffeur de bus d’origine sénégalaise a voulu tuer une cinquantaine d’enfants italiens pour venger les migrants. Le drame a été évité de peu. Les médias français ont pris leur temps pour évoquer l’attaque.
https://www.tvlibertes.com/i-media-n242-grand-remplacement-debat-interdit
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Alstom du chantage américain à la trahison des élites françaises
Frédéric Pierucci a été emprisonné pendant deux ans par la justice américaine, pour que Général Electric puisse s’emparer de la parie nucléaire du groupe français Alsthom. Retour sur une affaire illustrant l’impérialisme américain et la trahison des élites françaises.
Il se présente lui-même comme « l'otage de la plus grande entreprise de déstabilisation économique ». C'est en tout cas une victime d'un type de conflit souvent mal connu du grand public, mais impitoyable la guerre économique. Frédéric Pierucci a été emprisonné pendant plus de deux ans aux États-Unis - dont quatorze mois dans des conditions abominables dans une prison de très haute sécurité -, élément d'un enjeu qui le dépassait infiniment la captation par l'entreprise General Electric d'un fleuron de l'industrie française, Alstom - et, en conséquence, la perte de l'indépendance nationale en matière d'énergie nucléaire. La parution de son livre, Le Piège américain(1) fournit l’occasion de revenir sur cette affaire, dans laquelle Emmanuel Macron a agi contre les intérêts de la France.
Comme notre confrère Jean-Louis Morée a également rappelé, dans un article de Minute publié le 29 novembre 2017 les difficultés d'Alstom commencèrent à la fin des années 1990 et allèrent croissant jusqu’en 2003, année au cours de laquelle le gouvernement français, sous la présidence de Sarkozy, résolut de soutenir le groupe en participant à deux augmentations de capital. Mais en contrepartie de cette aide, la Commission européenne imposa alors au groupe français de vendre deux de ses activités à ses concurrents étrangers les turbines industrielles à l'Allemand Siemens et sa filiale spécialisée dans la conversion d'électricité à la banque Barclays, qui le revendit à l’Américain General Electric - déjà !
Malgré une chute sensible du chiffre d'affaires entre 2002 et 2005 consécutive à ces cessions, le groupe avait retrouvé tout son dynamisme en 2007 sous la direction de son nouveau PDG Patrick Kron, un X-Mines, membre de l’« oligarchie républicaine qui, depuis deux siècles tient les rênes des plus grandes entreprises et de l'économie française », écrit Pierucci dans son livre. En 2003, l'État français revendit les parts qu'il avait acquises au capital du groupe, ce qui devait avoir par la suite de fâcheuses conséquences. Alstom possédait alors deux cœurs d'activité le programme thermo nucléaire et le transport (avec notamment le TGV).
Les Américains imposent leur droit
Le 14 avril 2013, tout va donc bien pour Alstom lorsque le patron d'une de ses filiales, Frédéric Pierucci, est arrêté par le FBI à l'aéroport de New-York et incarcéré. La justice américaine soupçonne en effet le groupe français d'avoir usé de la corruption depuis une dizaine d'années pour remporter des contrats en Indonésie, à Taïwan, en Arabie Saoudite, en Egypte et aux Bahamas. Pierucci admet d'ailleurs avoir été informé de ces pratiques, partagées par de nombreuses multinationales, y compris américaines. Le Département de la justice américain l'accuse d'avoir été impliqué dans le versement de pots de vin à des dirigeants indonésiens, pour gagner un marché sur la construction d'une centrale électrique. Des faits pour lesquels il encourt une condamnation à 125 ans de prison !
Comme l'explique l'essayiste Hervé Juvin dans une enquête réalisée par David Gendreau et Alexandre Leraître, diffusée par la chaîne parlementaire le 25 septembre 2017 sous le titre « Guerre fantôme, la vente d'Alstom à General Electric » (2) les poursuites contre Pierucci posent la question de l'extra-territorialité du droit américain : la justice américaine considère qu'à partir du moment où une entreprise a une filiale importante ou dés activités significatives aux États-Unis, elle est soumise aux lois américaines. Et cette conception est large : il suffit d'utiliser le dollar dans une transaction commerciale, ou un système de communication dont l'hébergeur bu les serveurs sont américains, voire simplement des outils un smartphone, par exemple comportant certains éléments américains, pour tomber sous le coup de la loi des États-Unis.
Le pays de l'Oncle Sam utilise au mieux de ses propres intérêts ces règles qu’il a lui-même édictées. Le message adressé au PDG Patrick Kron à travers l'incarcération de Pierucci est clair : s’il ne passe pas sous les fourches caudines des Américains, il ne pourra plus quitter la France, sauf à courir le risque d'être rattrapé par Interpol et de passer le reste de son existence dans une prison des États-Unis. Les autres dirigeants d'Alstom pourraient eux aussi être arrêtés. En outre, le groupe français est menacé de se voir infliger par la justice américaine une amende de 1 à 1,5 milliard de dollars.
Le 24 avril 2014, un journal américain révèle qu Alstom vend sa branche énergie au géant américain General Electric pour 13 milliards de dollars un prix très au-dessous de la valeur du groupe français, leader mondial en matière de turbines nucléaires. Faut-il reprocher au patron d'Alstom d'avoir fait bon marché des intérêts français ? Sans doute mais pour tenir tête aux États-Unis, sans doute aurait-il fallu qu'il se sente soutenu par le gouvernement français.
Macron pousse à la vente sans condition
Le ministre de l’économie Arnaud Montebourg tente pourtant de résister, en s'appuyant sur un décret autorisant l'État à s'opposer au rachat d'une entreprise française lorsque des raisons d'ordre stratégiques y sont liées, ce qui est le cas jusqu'à présent, la France disposait d'une filière nucléaire complète, dont elle contrôlait tous les éléments. Mais, en acquérant Alstom, les Américains mettent la main sur les turbines Arabelle qui équipent les 58 réacteurs produisant les trois quarts de la production d'électricité française, et ils prennent le contrôle de la maintenance des îlots nucléaires de nos centrales. En outre, le groupe français produit et entretient des pièces importantes pour les bâtiments de la Marine nationale. Le vendre à Général Electric, c'est s'exposer à ce que les Américains puissent bloquer la livraison des pièces de rechange de nos sous-marins nucléaires ou de notre porte-avions.
La solution imaginée par Montebourg prévoit la création de trois co-entreprises (réseaux, énergies renouvelables et nucléaire) détenues à égalité par Alstom et General Electric, et au sein desquelles l'État français restera présent avec un droit de veto sur le nucléaire. Mais le ministre de l'Économie n’est pas soutenu : François Hollande accepte la proposition américaine, poussé dans ce sens par le secrétaire général-adjoint de l'Elysée, un certain Emmanuel Macron, qui a préparé l'opération dans son dos dès 2013 et lui conseille de céder Alstom à General Electric sans condition. Succédant à Montebourg au ministère de l'Économie en août 2014, Macron lève tous les obstacles à cette opération. Finalement, les co-entreprises ne sont pas dirigées à parts égales, General Electric contrôlant même à 80 % celle qui concerne le nucléaire, sans garantie de maintien des centres de décision du groupe en France au-delà de dix ans, ni des sites industriels au-delà de trois ans. Les Américains nomment les présidents, les directeurs financiers et gèrent la trésorerie, ne laissant aux Français que la direction technique - pour exploiter aux mieux leur savoir-faire.
Égal à lui-même, François Hollande y voit pourtant « un progrès pour la France » et se félicite d'« une négociation qui a été particulièrement bien conduite, sous [son] autorité, par le gouvernement et par les ministres concernés et particulièrement Arnaud Montebourg »
Le bilan a pourtant de quoi mettre un bémol à ce morceau d'autosatisfaction : les actionnaires d Alstom ont empoché 4 milliards d'euros après avoir voté à 99 % la cession du groupe aux Américains. Patrick Kron a perçu une prime de 4,1millions d’euros en décembre 2014 et une « retraite-chapeau » de près de 10,5 millions d’euros supplémentaires, fin 2015. Emmanuel Macron a été élu président de la République en 2017. Du côté des perdants, 800 emplois en France ont été supprimés par General Electric et notre pays n’a plus son indépendance énergétique. Alstom a cédé sa place de leader mondial des turbines nucléaires à l’Américain. Et d’autres groupes français sont aujourd’hui menacés par la justice américaine de subir le sort d'Alstom.
Frédéric Pierucci, quant à lui, a fini par être libéré. Tout est bien qui finit bien ?
1_Frédéric Pierucci, Le Piège américain, éd. JC Lattes, 22 €
2_Ce documentaire passionnant est disponible sur Internet sous le titre « Alstom une affaire d'État ? »
Eric Letty monde&vie 28 février 2019
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Gilets jaunes : Metz, Nice, Marseille… Les interdictions de manifester se multiplient
Les gilets jaunes se préparent à un 19e samedi de mobilisation sous haute surveillance.
À Paris, tout rassemblement sur les Champs-Élysées est interdit, mais les gilets jaunes ont trouvé une alternative: ils se réuniront place du Trocadéro.
Quant aux régions, les arrêtés préfectoraux se sont multipliés.
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LE RELOGEMENT DES MIGRANTS EST UNE « PRIORITÉ GOUVERNEMENTALE »
LES FRANÇAIS À LA RUE OÙ CEUX QUI SONT MAL-LOGÉS SERONT RAVIS DE L’APPRENDRE.« LE RELOGEMENT DES RÉFUGIÉS RESTE UNE PRIORITÉ GOUVERNEMENTALE POUR 2019 », SELON UNE CIRCULAIRE DU 4 MARS ÉMANANT DES MINISTRES DE L’INTÉRIEUR, DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT.Cette circulaire s’adresse aux préfets et directeurs régionaux d’administration auxquels il est demandé « d’amplifier la dynamique qui a permis en 2018 de mobiliser plus de 8700 logements au bénéfice de plus de 19 000 réfugiés ». Il est également demandé d’inscrire cette dynamique dans le temps afin de loger les 19 000 migrants encore présents en centres pour demandeurs d’asile ou dans l’hébergement d’urgence.Dans une novlangue toute démagogique, la circulaire insiste sur le nécessaire « travail de conviction et de soutien » à mener vis-à-vis des élus réticents à voir s’installer sur leur sol des dizaines voire des centaines de migrants souvent clandestins, sans activité ni ressource.Source: parisvox.info -
Google et Facebook savent tout sur vous ? Réveillez-vous : La Poste, c’est encore pire
La Poste a racheté une start-up grenobloise spécialisée dans l’intelligence artificielle, qui permet de collecter et d’organiser des milliards de données personnelles.Le Postillon, journal local isérois, a enquêté sur ces pratiques, et a découvert que l’ex-établissement public utilise sa position pour s’approprier un gigantesque patrimoine de données privées.
Avec les contrats de réexpédition, La Poste a le meilleur fichier d’adresses de France.
Elle se vante d’ « une base, actualisée mensuellement, de plus de 15 millions de foyers français », validée sur le terrain par les postiers qui doivent vérifier votre pièce d’identité au moindre geste.
Sur le site internet de Médiapost, explique Le Postillon, la filiale de La Poste qui revend vos données, on peut lire des accroches comme : « Partez à la conquête de nouveaux clients. Artisan, TPE, PME ou grand compte : vous devez régulièrement recruter de nouveaux clients pour entretenir et développer votre portefeuille. La location de nos fichiers d’adresses postales, régulièrement mis à jour, vous permet de vous faire connaître rapidement de vos cibles au meilleur coût. »
Mais La Poste ne vend pas simplement une adresse afin d’« optimiser votre budget communication », elle croise ses données avec « des sources fiables, répondant à une charte rigoureuse : Insee, Direction générale des finances publiques, LSA, référentiels La Poste, études terrain et base Médiapost », pour proposer des « données enrichies de critères géographiques, socio-démographiques et comportementaux (âge, pouvoir d’achat, composition du foyer, caractéristiques de l’habitat, habitudes de consommation, loisirs, taux d’équipement…) ».
La Poste peut ainsi satisfaire un « client » qui voudrait acquérir les coordonnées de – par exemple – femmes d’un quartier aisé âgées de 30 à 50 ans qui font des achats en ligne et possèdent une voiture.
Depuis son passage en société anonyme en 2010, La Poste s’est « diversifiée ».
C’est désormais une multitude de métiers et 350 filiales dans le monde entier : des banques, des assurances, un opérateur de téléphonie et des dizaines d’entreprises qu’on n’imagine pas liées à La Poste comme Asten Santé, société.com ou Kiss Kiss Bank Bank.
Chaque entreprise produit des milliards de données sur la vie et le comportement de ses utilisateurs, pas juste leur adresse et un mail.
La puissante Direction du numérique de La Poste déclare « rassembler ces données au sein d’un Data Lake (puits de données) » et par cet anglicisme esquive la réalité brutale : La Poste nourrit un méga-fichier sur presque toute la population.
En cherchant un peu, on peut découvrir des offres d’embauche étonnantes.
La Poste recherche par exemple un chef de projet données client.
Son rôle : travailler sur « le Programme prioritaire commun Connaissance clients, qui a pour mission de constituer une base de données centralisant les données des clients du groupe La Poste (hors données bancaires) et à terme potentiellement de tous les Français ».
Une base de données géante sur tous les Français pour faire comme les Américains de Google et Facebook : transformer vos vies en données pour les revendre.
Une horreur. Made in France.
source -
Règlement de comptes hypocrite à Bruxelles
Ainsi, donc, le Parti populaire européen et le Fidesz hongrois ont trouvé un habillage pour sanctionner le second, avec son accord, afin de ne pas trop gêner la prétendue « droite » européenne à la veille des élections.
Ce règlement de comptes hypocrite et filandreux est à l’image de l’Union européenne. Celle-ci est une imposture dont le dernier livre de Philippe de Villiers révèle les arcanes : J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu. L’affiche montrant Juncker comme l’acteur politique au premier plan, et Soros comme l’inspirateur, en arrière-plan, complices tous deux de la submersion de l’Europe sous le flot des migrants, qui a été placardée en Hongrie n’est pas pardonnée. Entre deux libations, le grotesque président de la Commission bruxelloise a exigé l’exclusion du Fidesz hors du PPE et ne l’a pas tout à fait obtenue. Philippe de Villiers commente ainsi la rencontre du 27 avril 2017 entre Juncker et Soros : « Sur fond de drapeau étoilé, Soros tient la main de son vassal dans la sienne. Ce jour-là, il est venu parler de l’Ukraine, du Brexit, et il a aussi exigé que soit déclenchée la procédure de sanction contre le Premier ministre hongrois. Juncker a promis de s’exécuter. »
La comparaison entre les hommes permet d’illustrer la dérive européenne par rapport aux intentions apparemment affichées à l’aube de la « construction », et trahies en fait dès l’origine. La première désillusion vient de la prétention démocratique. Au lendemain de la victoire des démocraties occidentales, on pouvait espérer que l’un des buts de la marche vers l’unité de l’Europe était d’y installer et d’y consolider les institutions de la démocratie, fondée à la fois sur la souveraineté des peuples et sur l’État de droit.
Or, la confrontation entre Orbán et Juncker est celle d’un opposant déterminé à la dictature communiste qui a régné en Hongrie pendant 45 ans et qui est, pour la quatrième fois, Premier ministre élu par des majorités très confortables, avec l’ex-Premier ministre du confetti luxembourgeois, par ailleurs paradis fiscal, battu chez lui et recyclé à Bruxelles, qui ne détient, lui, aucun mandat populaire.Quant à l’homme de l’ombre, financier et spéculateur, à la fois américain et hongrois, il joue un rôle occulte dans les coulisses de la politique grâce à l’ONG qu’il préside, l’Open Society Foundation, et sa myriade d’associations annexes. Il n’a aucun mandat électif, mais son poids politique international est considérable, à la mesure d’une fabuleuse richesse à l’origine trouble. C’est, toujours selon Philippe de Villiers, le « fils spirituel » de Jean Monnet.
Cette filiation met en lumière la seconde faille originelle de l’Europe. Elle est issue d’un renversement de la hiérarchie nécessaire entre la politique et l’économie. Même si le monde de la production, des échanges et de la consommation devait être entièrement laissé aux initiatives de la société civile, au jeu des intérêts privés et au dynamisme de la concurrence, il faudrait qu’il y ait un État qui garantisse la sécurité, assure la justice et protège le bien commun face aux appétits individuels. Le « père de l’Europe » panthéonisé » par Mitterrand n’était qu’un « petit financier à la solde de l’Angleterre », selon de Gaulle.
Enfin, c’est au nom des valeurs que la « suspension » du Fidesz a été décidée. La Hongrie a inscrit les valeurs chrétiennes dans sa Constitution. On a fait croire qu’avec Adenauer, De Gasperi et Schuman, la construction européenne était avant tout un projet démocrate-chrétien. On sait, maintenant, qu’elle est la mise en œuvre d’une destruction systématique des États, de la souveraineté des peuples, de l’identité des cultures au profit d’un mondialisme où l’homme devient une marchandise, elle aussi exportable. Que cette trahison se fasse au nom de prétendues valeurs « humanistes » est le comble du mensonge européen !
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L’assourdissant silence autour de la recrudescence d’actes anti-chrétiens
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
En février dernier, Christophe Castaner s’indignait de l’augmentation des actes antisémites : « C’est la République qui est attaquée » clamait-il. A l’occasion de l’acte 18 des Gilets jaunes, de nombreux kiosques à journaux sont incendiés sur les Champs-Elysées ; il n’hésite pas à qualifier les pyromanes de « criminels ».Lundi, c’est l’église Saint-Sulpice qui est incendiée. Le départ de feu est d’origine humaine et délibéré. Pas un mot.
L’Eglise de France brûle-t-elle ?
On minimise. « Il s’agit maintenant de déterminer si l’auteur de cet incident est ou non une personne qui a toute sa tête ou s’il s’agit d’un déséquilibré » indique une source proche du dossier. La fameuse thèse….! Le gouvernement fait état d’un phénomène stable. Pourtant, entre 2015 et 2018, on compte une hausse de 103% des dégradations. Et sur le plus long terme, entre 2008 et 2016 la hausse est de 245%.
Les chrétiens se feront-ils entendre un jour ?
On sait que 80% des dégradations de lieux de cultes concernent des églises. Rien qu’en janvier 2019, pas moins de 66 actes anti-chrétiens ont été recensés et dénoncés en France. En s’attaquant aux églises, aux tabernacles, les vandales touchent au cœur de la foi chrétienne. Il s’agit de profanations.
Deux parlementaires ont interpellé hier le président de l’Assemblée nationale sur le phénomène, demandant à ce qu’il mandate une mission d’information sur le sujet.
Cependant, pour que la courbe s’inverse, il faudra bien que les premiers concernés, les chrétiens, mouillent la chemise.Les initiatives individuelles, de laïcs et de curés se multiplient, mais la hiérarchie ecclésiastique, par aveuglement ou lâcheté, refuse d’ouvrir les yeux à la réalité. N’est-il pas choquant d’apprendre que la dénonciation à la police de tels actes n’est systématique dans l’Eglise en France seulement depuis deux ans ? Monseigneur Dumas, porte-parole de la conférence des évêques de France refuser de parler de « cathophobie », là où Monseigneur Dubost en 2010 prévenait que « s’il faut hurler nous hurlerons ». A quand une ligne de conduite de conviction chez les chrétiens ?