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lobby - Page 864

  • Greta Thunberg : une illustration du « début de la tyrannie » selon Platon

    À 20 ans (1979), je me suis retrouvé un jour dans le cabinet d’un médecin où trônait, sur un mur, cette citation de Platon (429-347 av. J.-C.) : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
    Le temps du « Il est interdit d’interdire », né en 1968, battait son plein, et cette sentence, qui me toisait, éveilla ma conscience de jeune adulte. 
    Aujourd’hui, j’ai coutume de dire à mes amis : à vingt ans, j’étais un « con » mais je ne le savais pas. En effet, les années passant, la maturité intellectuelle venant, j’ai fini par me rendre compte que je ne savais pas grand-chose et que cette lucidité m’indique, aujourd’hui, que je le sais.
    Ma quête de connaissances et mes efforts pour comprendre le monde dans lequel je vis m’ont fait toucher du doigt combien l’expérience de ceux qui nous précèdent a de la valeur, et que le respect de ceux qui ont le savoir dans un domaine est la moindre des choses.
    Tout cela m’amène à Greta Thunberg, cette ado égérie des milieux écologistes dogmatiques, à qui le miroir de la bien-pensance renvoie l’image d’une femme adulte ayant acquis une compétence scientifique incontestable sur le réchauffement climatique. 
    L’université de Mons, qui lui décernera à la rentrée l’insigne et le diplôme de docteur honoris causa, contribue à donner à cette jeune fille une idée d’elle-même qui ne correspond à aucune réalité.
    Elle engage donc ceux qui ne la jugent pas digne d’intérêt à écouter les scientifiques (tous ?) et s’autoproclame prophète du dieu GIEC (ses propos le sous-entendent fortement), seul organisme compétent à ses yeux dans le domaine du bouleversement climatique que nous subissons.
    Voilà donc notre jeunesse, et ceux qui flattent cette dernière parce qu’ils en ont peur, soumis à l’influence d’une ado qui n’a conduit aucuns travaux scientifiques sur le climat et qui appuie ses analyses sur une seule source, sans se préoccuper des dires de nombreux chercheurs, contradicteurs sur le sujet, tels ceux, par exemple, qui ont signé l’Oregon Petition (plus de 30.000).
    Je rêve d’un débat contradictoire, en commission parlementaire, sur le sujet sensible de l’élévation des températures sur notre planète, avec des intervenants scientifiques défendant des positions différentes, afin d’éclairer nos députés pour le vote des lois à venir.
    Chacun doit bien comprendre qu’en retenant l’hypothèse selon laquelle l’homme est responsable du bouleversement climatique, notamment par des émissions trop importantes de gaz carbonique, de nombreuses entreprises et notre agriculture deviennent des cibles. 
    Et beaucoup d’emplois sont ainsi fragilisés.
    Question un brin provocatrice : pour être en phase avec notre jeune écologiste suédoise qui proclame l’état d’urgence, et ses convictions personnelles, est-ce que, par exemple, un cadre de Michelin, sensible aux problèmes environnementaux, doit démissionner de son job ? (Combien d’usines de type Seveso 2 chez notre illustre fabricant de pneumatiques ?)
    Les sujets du réchauffement de notre planète, et de l’écologie en général, sont bien trop sérieux pour que nous nous soumettions à la tyrannie d’une ado suédoise.
    Attention au syndrome de Stockholm ! 
    Michel Prade

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/greta-thunberg-une-illustration-du.html

  • La France aux petits soins avec les jeunes migrants, mais laisse tomber ses "vieux" (article du 1 février 2018)

    « La France est humaine », paraît-il ? Mais pour qui ? Pour tous ces migrants, jeunes, en pleine santé, que l’on loge, nourrit, soigne, divertit, dans des conditions qu’apprécieraient beaucoup de nos « vieux ».
    Ce débat se discute depuis plusieurs années à l’Assemblée Nationale et au Sénat et il occupe les parlementaires sur un sujet qui, certes, les interpelle ; « Comment mourir dans la dignité ? ».
    Il est évident qu’il s’agit là d’un sujet de haut niveau philosophique qui mérite que l’on s’interroge longuement et c’est ce que l’on fait.
    Mais il est un autre débat, qui lui n’interroge personne, du moins jusqu’à aujourd’hui : « Comment vivre ses dernières années dans la dignité ? ».
    La loi de la nature veut qu’avant de mourir, il nous faille vivre quelques années et dans quelles conditions ? Cela ne dépend pas, – hélas – de notre volonté !
    Il y a actuellement 1.300.000 « vieux dépendants » chez nous.
    Or, ces « vieux », dont on ne sait plus quoi faire, participent bien malgré eux à la vie de la Nation. Ils perçoivent une pension sur laquelle l’Etat prélève des impôts. Impôts qui viennent d’être augmenté de 1,70% de CSG pour les plus riches, ceux qui perçoivent plus de 1200 euros/mois, les veinards ! Retraites dont ils ne peuvent plus, hélas, profiter dans l’état de santé qui est le leur à présent !
    Cet Etat, qui les pourchasse jusqu’à leur dernier souffle de vie, en leur confisquant jusqu’à « leurs successions », quand il en reste une, devrait se pencher sur leur triste sort et non pas les abandonner dans des « mouroirs », sans soins bien souvent (uniquement des cachets, des gouttes, des injections et des perfusions, pour les faire « dormir » toute la journée afin qu’ils ne dérangent pas !)
    Il est vrai qu’avec le 0,4% du PIB qui leur est réservé ils n’ont pas le droit de vivre trop longtemps, cela ne se fait pas. Et ce n’est pas le « pourboire » ridicule de 50 millions d’euros qui changera la donne.
    On ne demande pas à l’Etat d’aller jusqu’à 1%, ce serait bien trop (alors que certains pays, tel le Danemark par exemple, réservent 2% du PIB et que tous « leurs vieux » bénéficient d’une fin de vie honorable, dans des résidences conviviales et que cela ne coûte que 1800 euros/mois pour tous (2800 euros/mois en France, en moyenne) encadrés par 10 soignantes pour 10 « résidents », alors qu’en France on n’en compte que 5 pour 10).
    A moins que, comme cela s’est passé à la triste époque nazie, et se passe encore de nos jours, dans quelques très rares pays, il suffise d’euthanasier les « vieux », dépendants, impotents ou grabataires, ce qui, après tout, est une solution comme une autre et qui vaut la peine d’être débattue, surtout quand il nous est donné de constater dans quelles conditions finissent quelquefois leurs misérables vies, à ces « vieux » dépendants, impotents, grabataires… et gênants !
    N’est-ce pas le cas déjà dans un pays aussi civilisé que l’Angleterre où l’accès à certains services de réanimation, de dialyse rénale ou d’actes chirurgicaux, ne sont plus autorisés après 70 ans !
    Après tout, pourquoi ne pas interrompre des vies qui ne valent plus la peine d’être vécues ?
    « La France est humaine », paraît-il ? Mais pour qui ? Pour tous ces migrants, jeunes, en pleine santé, « qui connaissent Victor Hugo sur le bout des doigts », que l’on loge, nourrit, soigne, divertit, dans des conditions qu’apprécieraient beaucoup de nos « vieux », vos parents, vos grands-parents, votre famille, ceux que vous abandonnez, que vous préférez oublier, parce qu’ils gênent vos habitudes, qu’ils perturbent vos loisirs, ces loisirs dont vous disposez bien davantage qu’ils en ont disposé, eux, toute leur vie durant, pour vous élever et vous conduire où vous êtes !
    Ces vieux, dont certains guettent le départ vers leur fin de vie pour « squatter » l’appartement, puisqu’ils ne pourront plus revenir, qu’ils sont partis pour toujours, et le mettre à la disposition de ces « exilés », comme certains les nomment aujourd’hui et qui nous envahissent !
    Ces vieux qui n’ont pas encore atteint le dernier stade, qui ne sont pas sur la ligne de départ, et qui se demandent comment ils vont pouvoir régler des sommes ahurissantes, bien plus de 2500 euros/mois, avec leur 1200 euros, pour les plus riches, et cela pour obtenir une place, et ne parlons pas des autres, ceux qui n’ont pas « cette chance », parce qu’ils vivent et meurent en France !
    Quel chef d’état, quel ministre, aura le courage et la volonté de s’atteler à cette tâche : donner à nos vieux un endroit digne où finir leur vie, avec les soins, l’accompagnement et la nourriture qu’ils méritent, quel que soit le montant de la pension qu’ils perçoivent ?
    La Cour des comptes leur indiquera où trouver les milliards nécessaires pour appliquer cette « nouvelle taxe », une de plus, quitte à réduire les dividendes perçus par les actionnaires (plus de 43 milliards cette année) pour s’intéresser à ceux qui n’en perçoivent pas.
    Certaines « fins de vies » sont-elles indignes ?
    Pourquoi la présence de ces « personnes âgées » embarrasse tellement ceux qui sont, pour le moment, moins âgés ? Justement parce que les conditions désespérantes de ces « fins de vies » leur donnent une angoissante « peur de vieillir » dans des conditions identiques !
    Je me rends parfaitement compte, en terminant cet article, que j’ai perdu une fois de plus mon temps, qu’il ne servira à rien, que tout continuera comme avant, comme aujourd’hui, comme demain, et que les « vieux » continueront à disparaître dans l’indifférence la plus totale et que nous aurons toujours « peur de vieillir » !
    Manuel Gomez

  • Université : le terrorisme intellectuel frappe de nouveau

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    Le cancer de la « correction politique », qui sème ses métastases dans tous les secteurs de la société, a contaminé désormais les institutions les plus brillantes de la nation. Des étudiants préparant l’agrégation de lettres modernes avaient, il y a deux ans, rédigé une demande comminatoire au jury de l’épreuve, où on le sommait de définir « l’attitude à adopter et le vocabulaire à utiliser pour décrire ces textes ». Ces textes sont des œuvres « classiques », soupçonnées de véhiculer des « discours oppressifs », c’est-à-dire promouvant apparemment le sexisme, la misogynie, l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie, etc. En l’occurrence, « Oaristys », œuvrette de jeunesse d’André Chénier, présentait prétendument une « scène de viol ».

    Sur son site Transitions, revue et séminaire, Hélène Merlin-Kajman, de la Sorbonne nouvelle, vient d’exprimer ce qui est sans aucun doute l’indignation d’une grande partie des membres de l’Université en arguant que la littérature est fondamentalement une convention, c’est-à-dire une forme fondée sur un travail de l’imagination, destinée à susciter des effets de plaisir, d’admiration (et sans doute de rejet), dont l’interprétation est un jeu subtil et complexe de références, de rapprochements, de mise à distance. Or, en ravalant l’œuvre de jeunesse, inspirée du poète grec antique Théocrite, à une apologie du viol, on s’interdit toute analyse authentique.

    On ajoutera qu’on se moule dans l’uniforme de la maréchaussée de la pensée, vocation dont semble éprise toute une bande de terroristes intellectuels qui voudraient reconduire ici les dérives de l’Université américaine, où le « trigger warning », qui consiste à « avertir » les étudiants de la « nocivité » idéologique d’un contenu, impose une censure dont sont l’objet les professeurs.

    Marc Hersant, professeur, lui aussi, de la Sorbonne nouvelle, qui publiera bientôt un essai sur cette affaire, souligne combien, maintenant, la littérature, y compris celle des Temps anciens, qu’il s’agirait de mettre à distance, est fragilisée et soumise à une inquisition réductrice, niant la notion de code (du reste, la vie, ce roman, est elle-même imprégnée de conventions).

    On veut faire de la littérature un canal propagandiste en oubliant que l’humain y est interrogé, par-delà le bien et le mal (les œuvres édifiantes ayant disparu dans les oubliettes de la mémoire culturelle).

    Et ce chantage n’est pas seulement intellectuel : il peut aboutir à la violence, comme la séquestration, par exemple, en mars dernier, d’une partie des comédiens qui voulaient jouer, à la Sorbonne, Les Suppliantes, d’Eschyle, dont certains devaient arborer des masques noirs.

    Rappelons qu’André Chénier fut emprisonné par les jacobins et guillotiné deux jours avant la chute de Robespierre (lisez Stello, d’Alfred de Vigny !). Le sinistre Fouquier-Tinville aurait déclaré : « La République n’a pas besoin de poète. » Ses héritiers semblent ranimer son programme.

    Claude Bourrinet

    https://www.bvoltaire.fr/universite-le-terrorisme-intellectuel-frappe-de-nouveau/

  • TUTO JOURNALISTE : ILLUSTRER DU STREET POOLING SANS FAIRE LE JEU DE QUI VOUS SAVEZ

  • Affaire Epstein : une météorite sur le point de frapper le monde des élites ?

    dimanche 28 juillet 2019
    Voici quelques noms figurant dans le "livre noir" d'Epstein (tous ne sont bien sûr pas forcément impliqués dans ses activités illégales mais on trouve un certain nombre de violeurs et pédophiles connus).William Astor : membre de la Chambre des lords
    Anthony Bamford : membre de la Chambre des lords
    Alec Baldwin: acteur qui considérait comme «triste et injuste» la campagne contre Woody Allen.
    Mike Bloomberg: ancien maire de NY
    Tony Blair: ancien Premier ministre du Royaume-Uni
    Flavio Briatore: homme d'affaires italien, ex-directeur commercial de Benetton, fondateur de Billionaire Couture, manager et directeur de l'écurie de Formule 1 Benetton Formula de 1989 à 1997 et ancien directeur de l'écurie de Formule 1 Renault F1 Team.
    Louis Albert de Broglie: militant écologiste français.
    Chris Brown: chanteur R&B récemment accusé de viol aggravé.
    Jean Luc Brunel: directeur de l'agence de modèles MC2 qui sautait sur les gamines qu’il avait sous sa responsabilité dans son agence de mannequins. Servirait de rabatteur pour Epstein.
    Naomi Campbell: mannequin
    Prince Pierre d'Arenberg
    Prince Andrew: Une jeune femme assure avoir eu, mineure, des rapports sexuels avec Andrew, sur ordre d'Epstein
    Chris Evans: acteur
    Ralph Fiennes: acteur
    Bill Cosby: accusé par 13 femmes de viol.
    Dustin Hoffman: acteur accusé accusé d'agressions sexuelles à plusieurs reprises
    Mick Jagger: chanteur
    Michael Jackson: condamné pour pédophilie.
    Edward Kennedy: Sénateur 
    Henry Kissinger: Ancien secrétaire d'État des États-Unis, membre permanent du Bilderberg
    Rupert Murdoch
    Evelyn de Rothschild
    Edouard de Rothschild
    David Rockefeller
    Prince Salman
    Kevin Spacey: pédophile ayant voyagé dans le "lolita express" d'Epstein.
    John Gutfreund: Banquier, PDG de Salomon Brothers.
    David Koch: homme d'affaire, propriétaire de Koch Industries, 8ème fortune au monde.
    Ehud Barak: Ancien premier ministre d’Israël.
    Ehud Olmert: Ancien premier ministre d’Israël.
    Leslie Wexner: Milliardaire, PDG de L Brands.
    Bruce King: Ancien gouverneur du Nouveau-Mexique.
    Bill Richardson: Ancien gouverneur du Nouveau-Mexique et candidat démocrate à la présidence.
    Peter Soros, le neveu de George Soros.
    Ivana, Ivanka, Robert et Donald Trump (accusé de viol sur mineur dans un manoir d'Epstein)
    Bill Clinton: violeur en série.
    Chris Tucker: acteur qui a voyagé dans le "lolita express" d'Epstein.
    Prince Michel de Yougoslavie
    Alan Dershowitz: avocat d'Epstein, également accusé de pédophilie.
    John Kerry
    Henry Kravis: Comité de direction du Bilderberg.
    George Mitchell: Ancien sénateur américain, président de The Walt Disney Company de mars 2004 à janvier 2007 et envoyé spécial au Proche-Orient, travaillant sous la présidence de Barack Obama et la secrétaire d'État Hillary Clinton.
    Journalistes et médias: Charlie Rose (CBS) , Mike Wallace (CBS), Barbara Walters (ABC), Mortimer Zuckerman (propriétaire du New York Daily News), Richard Branson: fondateur de Virgin group, 261e personne la plus riche du monde.
     
    VideoRT
    Traduction: Wanted Pedo
    Via MK Polis
    Liens connexes:
    ➤ Affaire Epstein : une météorite sur le point de frapper le monde des élites ?
    Jeffrey Epstein servait de maître chanteur pour le Mossad et la CIA
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/affaire-epstein-une-meteorite-sur-le.html#more

  • Le quotidien Présent face à la censure de Facebook

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    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ La fondation Polémia va-t-elle être exclue des réseaux sociaux pour avoir pris la défense de Génération Identitaire, elle-même virée de Facebook en mai 2018, après sa salutaire opération Defend Europ au col de l’Echelle par lequel transitent tant de clandestins ?
    C’est en tout cas ce qui vient d’arriver au quotidien Présent à la suite de sa Une du 17 juillet sur « Génération persécutée » et d’un article déplorant les si lourdes réquisitions du parquet à l’encontre des jeunes Identitaires menacés de prison ferme et de l’association elle-même, sous le coup d’une amende de 75 000 euros.

    La dissolution par voie judiciaire se substituant ainsi à la dissolution politique, difficilement soutenable en droit puisque, lors de l’équipée du col de l’Echelle, le procureur de Gap avait lui-même affirmé qu’aucune violence n’avait été perpétrée, les militants se contentant de remettre aux gendarmes les clandestins interceptés. N’importe ! Dès le 19 juillet, Présent recevait cet ahurissant message de la société Facebook : «Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards de la communauté sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr [sic] et accueillant [resic] pour tous. »

    Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche

    Pour ceux qui l’ignoreraient, le directeur de Facebook-France — qui a ainsi appliqué avec zèle la (future) loi Avia contre « la haine en ligne » alors que ce texte mettant Internet sous haute surveillance idéologique n’a été voté qu’en première lecture et n’a donc aucune valeur —, est l’énarque et ex-Sarko boy Laurent Solly. Egalement ancien directeur général de TF1 où il s’illustra en déclarant au Point en 2007 : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » — voir Les médias en servitude, page 63.

    Ostracisme contre Présent, mobilisation pour L’Huma

    Cette exclusion tombe mal pour Présent qui, privé de toute publicité, tricard des revues de presse, trop ignoré des responsables dits nationaux et mal distribué par Presstalis (ex-NMPP) et surtout par La Poste, avait trouvé dans les réseaux sociaux un ballon d’oxygène. Et surtout une manière de briser l’omerta dont il est victime bien que, fondé en 1982, il ait dépassé en longévité la légendaire Action française alors qu’ont disparu tant de titres opulents — Le Matin de Paris, J’informe, Paris-Jour, etc. C’est cette lutte de chaque jour pour tenter de survivre, et de s’améliorer, qu’évoque et explique Francis Bergeron, pilier du journal, dans son dernier livre, Présent, un défi au quotidien *.

    Sait-on par exemple que le seul quotidien « national et catholique » paraissant en Europe ne compte que dix salariés dont trois journalistes professionnels à plein-temps quand L’Humanité aligne « 200 salariés dont 125 journalistes, pour 30 000 exemplaires diffusés et seulement quelques milliers de vrais lecteurs [contre 10 000 pour Présent]» et « une influence proche du néant », d’où ses « monstrueux déficits » ?

    Quelque 7 millions d’euros, dont la perte provoque paradoxalement un gigantesque élan de solidarité. En janvier dernier, poursuit Bergeron, « France inter et France Info notamment ont appelé à une mobilisation de leurs auditeurs. Plus étonnant encore, des journalistes du Figaro, au nom de la pluralité de la presse, ont eux aussi tenu à marquer leur soutien au journal stalinien » alors que, « quand Présent s’est trouvé en difficulté en juin 2018, pas un seul journaliste de ce quotidien de droite ne s’était manifesté ». Et pratiquement aucune personnalité de droite non plus tandis que le directeur de L’Huma, Patrick Le Hyaric, pouvait pavoiser : « Des députés, des sénateurs de tous les groupes républicains, des journaux dont nos amis du groupe Bayard-La Croix [mais oui, avis aux lecteurs cathos !], apportent de l’argent. Des institutions, des municipalités dirigées par des maires de l’arc-en-ciel républicain installent des abonnements. »

    Comment ne pas être écœuré par cet empressement au service d’un organe qui, après avoir en 1953 pris le deuil du « Grand Staline » pleuré selon lui par « tous les peuples », se fit des décennies durant le chantre des divers goulags ?

    Plafond de verre et trahisons

    Beaucoup des difficultés éprouvées par Présent lui sont consubstantielles depuis sa naissance, sous l’égide de Jean Madiran, de François Brigneau, d’Hughes Kéraly et de Bernard Antony : distribution aléatoire, prix jugé trop élevé, qui est aussi selon les fondateurs « le prix de la liberté », et surtout impossibilité de forcer le fameux « plafond de verre » dont se plaignent tant les immigrés, nombreux pourtant à être devenus commissaires, préfets, présidents de chambre, diplomates, directeurs d’hôpital… ou ministres. Mais c’est en 2014 que tout s’est compliqué. Face à une situation financière catastrophique, la direction d’alors songeait à déposer le bilan. Impensable pour la majorité des collaborateurs et des « Amis de Présent », qui se prononcèrent pour une nouvelle direction. D’où cascade de procès devant les Prud’hommes, certains essayant de faire jouer la clause de conscience sous prétexte que « Présent n’était plus un journal catholique », bien qu’il ait toujours gardé sa rubrique sur le saint du jour ainsi que sa page sabbatique « Dieu premier servi » et qu’il ait mené récemment une vigoureuse campagne pour le maintien en vie de Vincent Lambert.

    Mais le cas le plus extravagant est celui de Bruno Fanucchi, alias Yves Brunaud, naguère journaliste salarié du Parisien et pigiste à Présent où il traitait de la politique étrangère. Aujourd’hui retraité, lui aussi a fait jouer la clause de conscience sous prétexte que le quotidien était désormais vendu au KGB, donnant pour preuve que n’avait pas été publié (mais bel et bien payé) l’un de ses réquisitoires contre Vladimir Poutine**. Las, rappelle Bergeron, la juge de première instance considérant « que l’antisoviétisme d’hier et une certaine modération de ton à l’égard de Poutine aujourd’hui constituaient un changement de ligne du journal, a donc estimé que la démission de Bruno Fanucchi, en date du 13 mars 2015, devait être considérée comme un licenciement […] ouvrant droit à des dommages et intérêts ». Présent ayant relaté le procès dans un article où le plaignant apparaissait sous sa véritable identité, l’avocat de Bruno Fanucchi a fait savoir que « cette révélation était“de nature à nuire à sa réputation personnelle et professionnelle” » de son client et menacé d’un nouveau procès. « Autrement dit, l’auteur, nous pouvons être attaqués, et condamnés, mais il nous est sommé de ne pas écrire par qui et pour quoi nous sommes attaqués et condamnés ! »

    Regarder malgré tout vers l’avenir

    Plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, mais pour une équipe aussi restreinte, elle est insupportable car porteuse d’angoisse, dévoreuse de temps et d’énergie. Pour autant, le quotidien national ne baisse pas les bras. Après changement d’imprimeur et passage à la couleur (ce que je regrette personnellement), il a, comme le rappelle Bergeron, doublé sa pagination, augmenté le nombre de ses pigistes correspondants à l’étranger ou rubricards, attiré des bénévoles pour renforcer l’équipe. De trimestriels, ses hors-série (le dernier, daté de juillet-août, est consacré aux polars de droite) sont devenus bimestriels, des synergies ont été créées avec d’autres publications ainsi qu’un Prix des lecteurs de Présent — décerné en janvier à Jean-Marie Le Pen pour ses Mémoires.

    Malgré l’actuelle dictature (d’ailleurs favorisée par l’Education nationale, avec les résultats désastreux qu’on sait) du tout-écran au détriment de l’écrit, malgré la rigueur des temps qui fait de l’achat d’un journal un luxe, malgré enfin le mauvais coup porté par Facebook, le « défi » sera-t-il gagné ? Adepte de l’adage « Aide-toi, le Ciel t’aidera », Francis Bergeron qui, dès 1982 participa, ainsi que la caricaturiste Chard, à « l’aventure de Présent », en est convaincu.

    Camille Gallic 29/07/2019

    * Francis Bergeron, PRÉSENT, Un défi au quotidien, éd. Dualpha 2019, www.francephi.com. 200 pages avec illustrations et annexes, 23 €.

    *** Lequel n’a pourtant pas toujours tort, notamment sur l’invasion de l’Europe par des hordes de clandestins. Voir https://www.polemia.com/vladimir-poutine-attaque-migrants-interets-population-autochtone/

    https://www.polemia.com/present-quotidien-censure-facebook/

  • La Macronie, ou le règne de l’instantané et de l’image

    La Macronie, ou le règne de l’instantané et de l’image

    Depuis l’entrée en fonction du télé-évangéliste de l’Elysée, le site internet de la Présidence de la République a été transformé et celui de l’Assemblée nationale vient de subir une profonde modification. Sont clairement privilégiés l’instantané et l’image.

    Sur le site de l’Elysée, la part de l’image est essentielle. L’écran d’accueil (à 100%), en cette fin du mois de juillet, n’est qu’une photo du défilé du 14 juillet :

    Il faut « descendre » après l’image pour trouver les rubriques proposées, qui privilégient l’instantané (« Actualités ») ou legadget (« Présidence », rubrique détaillée ci-dessous avec notamment la présence de l’épouse du chef de l’Etat au même titre que le Président de la République) :

    Lire la suite

  • Villeurbanne : un immigré soupçonné d’avoir violé une femme de 37 ans est relâché

    A mesure que le temps passe, l’indifférence des magistrats gauchistes à l’égard des crimes commis par les étrangers s’accroît. Ils peuvent désormais violer sans être incarcérés, l’ouverture d’une information judiciaire est suffisante.

    Trouvé sur Le Progrès : « Dimanche, vers 2 h 20, rue Louis-Fort, à Villeurbanne, le groupe de proximité de sécurité de la police a interpellé un homme de 21 ans, demeurant dans un centre d’accueil pour réfugiés de l’agglomération lyonnaise.

    Une jeune femme de 37 ans avait signalé aux policiers qu’elle avait été traînée de force par un homme dans une maison en chantier.

    Sur place, la victime trentenaire, fortement alcoolisée, a indiqué qu’elle venait d’être violée par l’individu.

    Celui-ci a nié les faits et a dit qu’il voulait juste aider la jeune femme a regagner son domicile. Il a déclaré que le rapport sexuel était consenti.

    Il a été présenté au Parquet lundi et laissé libre avec ouverture d’une information judiciaire. »

    http://www.contre-info.com/villeurbanne-un-immigre-soupconne-davoir-viole-une-femme-de-37-ans-est-relache#more-58985

  • Claude Chollet : « Chacun peut mettre ce qu’il veut pour définir ce qu’est un discours de haine ou extrémiste »

    Le site de l’Observatoire du journalisme (OJIM) a subi, la semaine dernière, une attaque informatique le rendant indisponible pendant presque 24 heures. Auparavant, sans que puisse être établi un lien, l’OJIM a été l’objet d’une censure de la part d’un réseau social.

    Réaction de Claude Chollet, président de l’OJIM, qui en profite pour revenir sur la loi Avia et ses conséquences pour la liberté d’expression.

    https://www.bvoltaire.fr/claude-chollet-chacun-peut-mettre-ce-quil-veut-pour-definir-ce-quest-un-discours-de-haine-ou-extremiste/

  • «La PMA est avant tout un gigantesque marché»

    «La PMA est avant tout un gigantesque marché»

    C’est Libération qui l’affirmait. En 2014.

    Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle.

    Avec nous le 6 octobre dans la rue ?