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lobby - Page 869

  • L’arnaque du prétendu « racisme systémique »

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    Par Nicolas Faure, journaliste ♦ Beaucoup de militants fanatisés croient que les différences sociales (contrôles policiers, taux de délinquance et de chômage, etc.) existant entre les Africains vivant en Europe et les Européens sont dues à un racisme systémique.
    Cette posture est obscurantiste ! Explications.

    Pour les idéologues qui manient ce concept de racisme systémique, la seule explication autorisée pour expliquer les différences entre les populations vivant dans un même pays est la cause sociale. Si les Africains ou les Arabes vivant en France sont plus au chômage que la moyenne nationale, c’est car les discriminations contre eux sont très fortes, au point d’être systémiques, c’est-à-dire consubstantielles à la société française et à ses institutions.

    Les populations humaines diffèrent génétiquement

    Ces militants se refusent à envisager une autre cause possible : les différences biologiques entre les populations.

    Ce manque d’esprit critique est d’autant plus étonnant qu’il ne fait aucun doute que les populations humaines (Européens, Asiatiques, Africains, etc.) diffèrent génétiquement les unes des autres !

    2 exemples parmi d’autres :

    1/ Une étude scientifique récente a démontré que les différences moyennes de taille, de masse corporelle et de propension à la schizophrénie entre Asiatiques, Européens et Africains sont significativement génétiques.

    2/ David Reich – professeur généticien à Harvard, juif et de gauche – admet que les populations humaines diffèrent génétiquement les unes des autres.
    Dans une tribune pour le New York Times, il déclare : « Les études génétiques récentes ont démontré qu’il existait des différences entre les populations. »

    Une fois que c’est dit, attaquons-nous au cœur du problème…

    Ces différences génétiques entre les populations vont-elles jusqu’à des différences intellectuelles, ce qui aurait un impact énorme ?

    Des différences intellectuelles moyennes

    Pour répondre à cette question, il suffit de regarder la vidéo de Sunrise et prendre connaissances des sources complètes mises à disposition.

    Il ne fait aucun doute que le QI moyen des Africains vivant dans des pays occidentaux est inférieur à celui des Européens qui est lui-même inférieur à celui de certaines populations comme par exemple, les Est-asiatiques.

    Cette différence entre QI moyen des populations vivant dans un même pays occidental est-elle d’origine significativement génétique ?

    Selon une majorité écrasante de spécialistes, oui !

    Or, un faible QI est négativement corrélé à de nombreuses variables importantes.
    Taux d’éducation, taux de chômage, taux de délinquance, etc.

    Aveuglement idéologique

    Les adeptes de la théorie complotiste du « racisme systémique » refusent d’étudier la possibilité que les différences sociales entre Africains vivant en Europe et Européens soient – pour tout ou partie – d’origine biologique.

    Cette démarche obscurantiste suffit à les discréditer auprès de toute personne possédant un minimum d’esprit critique.

    Quoi qu’il en soit, les indignations des obscurantistes égalitaristes auront du mal à modifier les gènes.

    Nicolas Faure 26/05/2019

    https://www.polemia.com/arnaque-racisme-systemique/

  • Macron veut remplacer des hauts fonctionnaires pas assez loyaux pour accélérer l’adoption de réformes

    Emmanuel Macron a demandé lors du conseil des ministres le remplacement de certains dirigeants d’administration centrale afin de faciliter et accélérer l’adoption de réformes afin que ses réformes soient appliquées plus rapidement, a indiqué la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi.

    Lors du conseil des ministres, « le président de la République a souhaité que les nominations à la tête des administrations centrales puisse refléter notre volonté » que les réformes soient « accélérées« , avec « une traduction perceptible par nos concitoyens« , a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. « Il y aura probablement des annonces et des mouvements à partir de la semaine prochaine et dans le courant du mois de juin« , a-t-elle ajouté. […]

    Depuis le tout début de son quinquennat le chef de l’Etat avait annoncé vouloir remplacer les hauts fonctionnaires réticents, à qui, selon son entourage, il reproche régulièrement de freiner ses réformes. Une forme de « spoil system » à la française, traduisez « système des dépouilles », une pratique américaine consistant à remplacer les responsables clés des administrations par des personnalités dont la loyauté est acquise au nouveau pouvoir. Mais il n’a pas jusqu’ici mené de remplacements de grande ampleur, se contentant de mettre les hauts fonctionnaires sous pression, en les faisant convoquer parfois à l’Elysée, ou en sondant les postulants avant leur nomination, selon la même source.

    LCI

    http://www.fdesouche.com/1215377-macron-veut-remplacer-des-hauts-fonctionnaires-pas-assez-loyaux-pour-accelerer-ladoption-de-reformes

  • La SNCF lance un programme d'1,3 million d'euros pour aider les migrants à s'intégrer

    1043513-sncf.jpgSouvent mise en présence des réfugiés dans ses trains et ses emprises ferroviaires, SNCF lance un programme d'1,3 million d'euros pour les aider à s'intégrer, par l'intermédiaire d'associations mais aussi par l'action directe de ses salariés.
    La crise migratoire européenne est un enjeu économique, social et politique majeur. Le train est pour les migrants un moyen de transport souvent utilisé pour circuler en Europe.
    Face aux flux de migrants, SNCF - tout en assurant la sécurité de ses infrastructures - a mis en œuvre des actions de prévention pédagogiques pour les migrants et de sensibilisation pour les agents avec l’aide d’associations.
    Aujourd’hui, elle passe à l’étape supérieure, comme l’explique Stéphane Volant, secrétaire général : "SNCF a pris les mesures de sécurité qui s’imposaient pour protéger les migrants. Aujourd’hui, il faut aller plus loin et aider les réfugiés à s’intégrer".
    SNCF et sa fondation souhaitent ainsi accompagner 1 000 réfugiés d’ici 2021 avec l’appui de partenaires associatifs et de ses salariés.
    Le programme prévoit ainsi une aide financière de 1,3 million d’euros et propose un accompagnement de salariés SNCF pour aider les réfugiés à parler le français et à comprendre la culture française.
    [...]
    En savoir plus sur sncf.com

  • Écologie punitive et politique écocide : à cause de l’Union européenne, c’est la double peine !

    Edwige Diaz

    Tribune libre d’Edwige Diaz, membre du Bureau National 

    L’Union européenne est devenue maître dans l’art de ce qu’on appelle le «Greenwashing». C’est-à-dire qu’elle vernit ses discours en vert. Mais derrière son verbiage technocratique, la vérité apparaît !

    En effet, l’Union européenne perçoit l’Europe uniquement comme un espace de marchés. Soumise à l’ultralibéralisme et à son corollaire, les traités de libre-échange avec la terre entière, elle encourage l’envahissement de nos océans par des porte-conteneurs qui, même équipés des dernières technologies, abîment la biodiversité en produisant chacun autant de dioxyde de soufre qu’un million de voitures. La flotte commerciale mondiale représente 93 000 bâtiments dont on ne sait par quelle hérésie leur fioul lourd n’est pas taxé.

    Quelle injustice ! Alors que les directives européennes nous interdisent d’exonérer de TVA la TICPE et que la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte impose une augmentation significative de la Taxe Carbone jusqu’en 2030.

    Mariez un matraquage fiscal déguisé en «écologie incitative» à une politique irresponsable de dénucléarisation du mix énergique à court terme et vous obtenez une folle et coûteuse politique de développement des EnR, souvent très consommatrices en énergie grise. 

    Éolien (véritable aberration écologique destructrice des écosystèmes) et photovoltaïque (qui nous rend dépendant des puissances asiatiques, propriétaires de terres rares, extraites dans des conditions environnementales et éthiques contestables) constituent le summum de la tartufferie écologique. 

    De même, le bilan de l’Union européenne en termes de lutte contre la pollution aux pesticides est plus que contrasté et reflète la parfaite soumission de l’UE aux lobbies et aux puissances d’argent.

    En effet, si l’Union européenne se gargarise d’avoir interdit (bien que trop tardivement) certains néonicotinoïdes, elle reste beaucoup plus silencieuse quant à la récente décision de sa Commission. Celle-ci, sous pression des lobbies, n’a pas accepté d’élargir le champ d’évaluation de la toxicité des néonicotinoïdes qui reste limité aux abeilles domestiques. 

    Quant à d’autres pesticides, tout autant destructeurs d’insectes pollinisateurs et générateurs de perturbateurs endocriniens, tel le Sulfoxaflor, l’UE a tout simplement préféré ignorer les préconisations des eurodéputés RN !

    Pire! L’écologie sert de prétexte à l’Union européenne pour imposer la dérèglementation totale des marchés. 

    Ainsi, pour atteindre ses objectifs trop élevés et par conséquent quasiment inatteignables en termes de production d’énergies renouvelables (rapport de la Cour des comptes de mars 2018), l’Union européenne a décidé, en septembre 2018, de supprimer les mesures antidumping (taxes à l’importation) qui assuraient un minimum de protectionnisme aux rares constructeurs industriels européens.

    Le très technocratique Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) atteint le paroxysme de la perniciosité.

    L’article 106, au nom de la «concurrence libre et non faussée», impose l’ouverture à la concurrence de tous nos services publics, les soumettant de fait à la notion de rentabilité entrepreneuriale. 

    Deux exemples sont symptomatiques : 

    • la privatisation des barrages hydroélectriques (150 d’ici à 2022 et l’ensemble du parc d’ici à 2050) qui sera responsable de l’augmentation des tarifs de l’électricité (et ce, indépendamment de l’augmentation de 6% déjà prévue en juin 2019).  
    • L’ouverture à la concurrence de la SNCF avec notamment le volet TER prévu en 2023. Les grandes perdantes seront inévitablement les petites lignes qui irriguent la ruralité. Pour se déplacer, il faudra donc prendre la voiture. Où est la cohérence écologique ? 

    L’article 140 interdit à notre budget national d’avoir un déficit de plus de 3% de notre PIB.

    Prise en étau entre la soumission à des politiques communautaires coûteuses (gestion d’une immigration massive, contribution excédentaire au budget de l’UE, impuissance face à la concurrence fiscale et déloyale infra européenne…) et une absence de souveraineté budgétaire, la France doit, pour faire des économies, organiser elle-même le démantèlement de ses services publics de proximité (maternités, classes, bureaux de poste, antennes CPAM, trésoreries…).

    Une fois de plus, cette désertification rurale conduira à l’usage de la voiture.

    Le «désaménagement» du territoire additionné à la casse des services publics sont en marche pour la destruction de l’environnement !

    Face à ces grands enjeux, le juste-échange doit s’imposer comme le nouveau modèle commercial. Le localisme, fils du bon sens, nous permettra d’inverser le coût de la distance pour favoriser la consommation de proximité, de protéger notre biodiversité et nos ressources et ainsi léguer aux générations futures un avenir sain dans un monde durable. 

    https://rassemblementnational.fr/tribunes-libres/ecologie-punitive-et-politique-ecocide-a-cause-de-lunion-europeenne-cest-la-double-peine/

  • L’Allemagne dépense 23 milliards d’euros pour les réfugiés

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    BERLIN (Reuters) – L’année dernière, l’Allemagne a consacré un montant record de 23 milliards d’euros à l’intégration de plus d’un million de réfugiés, a rapporté lundi un document gouvernemental présenté par Reuters.

    Cela représente une augmentation de près de 11% sur les 20,8 milliards d’euros que l’Allemagne a dépensé l’année précédente, rapporte le document du ministère des Finances.

    Angela Merkel et ses ministres discuteront du rapport annuel du gouvernement sur les coûts liés aux réfugiés et à l’intégration lors de la réunion ordinaire du gouvernement mercredi.

    Merkel a défendu à plusieurs reprises sa décision de 2015 de laisser les frontières allemandes ouvertes à des centaines de milliers de migrants, principalement originaires de pays musulmans, en tant que nécessité humanitaire, mais s’est depuis engagée à empêcher la répétition de cette migration de masse en s’attaquant à ses causes.

    Alice Weidel, leader parlementaire de l’alternative d’extrême droite Alternative for Germany (AfD), a reproché au gouvernement de Merkel d’avoir dépensé des milliards d’euros pour les réfugiés, affirmant: « C’est un cadeau de bienvenue coûteux aux dépens des citoyens ».

    […]

    Traduction Fabrice Drapel pour alter INFO

    Source Reuters

    Vu sur LesObservateurs.ch

    https://www.alterinfo.ch/2019/05/29/lallemagne-depense-23-milliards-deuros-pour-les-refugies/

  • Altercation Gilbert Collard/Daniel Cohn-Bendit : sous les insultes, un réel problème de fond…

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    Le 26 mai, sur TF1, à l’occasion de la soirée des élections européennes, Gilbert Collard et Daniel Cohn-Bendit se sont invectivés et traités de tous les noms. Ce que j’ai vu et entendu de pire dans l’audiovisuel.

    Une honte.

    Les deux journalistes animateurs, Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, dépassés, impuissants, le premier, étrangement, n’invitant toutefois que Gilbert Collard à se calmer.

    Une faillite.

    Cette altercation unique, d’une infinie grossièreté, Collard renvoyant Cohn-Bendit à son passé et ce dernier n’étant pas en reste dans l’insulte, a fait beaucoup jaser et on s’en est repu sur les réseaux sociaux.

    Un voyeurisme.

    Daniel Cohn-Bendit a pu s’expliquer sur ces échanges délirants et il a évidemment, évoquant l’interpellation de Collard (« Vous êtes un homme de trop ») sur le plateau de « C à vous », fait référence à l’Histoire, à l’antisémitisme et, implicitement, à l’Holocauste. Une généralisation tragique. (Morandini)

    Un détournement.

    Gilbert Collard, lui, a été convié à s’exprimer à « L’Heure des pros » sur ce vaudeville lamentable. Selon lui, Cohn-Bendit doit être « en ce moment dans un EHPAD que lui a réservé Macron ».(Morandini)

    Une outrance.

    Le pire est qu’ont été totalement occultés le fond du problème et la responsabilité de TF1 dans l’organisation de ce débat. Dans quels esprits saugrenus avait pu germer l’idée que Daniel Cohn-Bendit était plausible en « grand témoin » alors qu’il avait appuyé tout au long, ne mégotant pas son soutien, la liste de LREM et la cause européenne du président de la République ? Comme il y avait déjà un représentant de LREM sur le plateau, c’était un déséquilibre qui était instauré. Anomalie d’autant plus préjudiciable qu’on pouvait pressentir le traitement que lui réserverait Gilbert Collard, dont l’indifférence n’est pas le fort.

    Une aberration.

    Épisode dérisoire, dira-t-on. Mais riche de leçons.

    Extrait de : Justice au Singulier

    https://www.bvoltaire.fr/altercation-gilbert-collard-daniel-cohn-bendit-sous-les-insultes-un-reel-probleme-de-fond/

  • Tommy Robinson : « Le viol de la Grande Bretagne »

    Voici la bande-annonce du documentaire qui va bientôt sortir. Regardez-la, elle dure 3 minutes, et, en seulement 3 minutes, elle dit parfaitement l’horreur vécue par des milliers de gamines et elle dit aussi le fabuleux travail de Tommy Robinson, qui, bien que harcelé, lourdement menacé, notamment de prison interdit d’oublier, interdit de mettre la poussière sous le tapis.

    Tommy Robinson prépare un documentaire-choc sur les gangs de violeurs en masse (en anglais: "grooming gangs"), issus pour la plupart de la communauté pakistanaise, de jeunes Anglaises, à une échelle industrielle, et sur les complicités parmi les autorités qui ont permis le plus grand scandale du pays de ce siècle : une véritable trahison.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/29/tommy-robinson-le-viol-de-la-grande-bretagne-6154774.html

     
  • Les lois attentatoires à la liberté d’internet, de la presse et d’expression peuvent ne pas viser seulement la «fachosphère»

    Les lois attentatoires à la liberté d’internet, de la presse et d’expression peuvent ne pas viser seulement la «fachosphère»

    De Jean Rouxel sur Les 4 Vérités :

    Voici un an que le feuilleton de l’affaire Benalla n’en finit pas de «rebondir».

    L’étrange collaborateur du chef de l’État qui, manifestement, ne peut ou ne veut pas lui refuser grand-chose, bien que viré de l’Élysée depuis des mois, continue à hanter l’actualité.

    Tout récemment, le feuilleton a connu une nouvelle phase avec la convocation de la journaliste du «Monde» Ariane Chemin par la DGSI par la cellule en charge des atteintes au secret de la défense nationale. Sont en cause les informations du «quotidien de référence» sur Chokri Wakrim, compagnon de l’ex-chef de la sécurité de Matignon, Marie-Elodie Poitout, et sous-officier de l’armée de l’air. Ce Wakrim se trouvait lié par un contrat à un oligarque russe sur lequel pèse une enquête pour corruption.

    Nous assistons donc à la situation (qui serait cocasse, si elle n’était préoccupante sur le n’importe quoi qui règne au sommet de l’État), où Emmanuel Macron, grand pourfendeur d’influence russe devant l’Éternel, se trouvait confier des responsabilités de sécurité à des personnes liées à un homme d’affaires russe!

    Mais revenons à Ariane Chemin et à sa convocation. Pour que la DGSI prenne le risque d’ameuter toute la presse, il faut qu’elle soit sous pression élyséenne. En tout cas, alors qu’Emmanuel Macron doit son élection à un massif soutien des oligarques et des médias dominants, non seulement il semble progressivement «lâché» depuis quelques mois (et on peut dater ce lâchage du déclenchement de l’affaire Benalla), mais encore il prend le risque d’affronter ses anciens soutiens. Car il force ainsi les médias dominants à se solidariser avec Mme Chemin et avec «Le Monde».

    Peut-être mes excellents confrères vont-ils enfin s’apercevoir que les lois attentatoires à la liberté d’internet, à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, qui s’accumulent à grande vitesse, peuvent ne pas viser seulement la «fachosphère» honnie. Il était ironique que la première censure liée aux lois Macron contre la liberté d’internet vise une campagne du gouvernement; il est intéressant que l’on mette les grands moyens de l’État contre «Le Monde» – et non contre un vulgaire site de russosphère! Serviteurs zélés de l’oligarchie, les médias dominants découvrent ainsi la versatilité des puissants. En tout cas, pour une fois, je m’offrirai le luxe d’assurer ces confrères de toute ma sympathie, car, bien que «Le Monde» soit hostile à notre liberté, nous sommes, nous, favorables à la sienne – au moins contre le pouvoir!

    https://www.lesalonbeige.fr/les-lois-attentatoires-a-la-liberte-dinternet-de-la-presse-et-dexpression-peuvent-ne-pas-viser-seulement-la-fachosphere/

  • France. De qui, de quoi parle-t-on ?

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    Jarente de Senac

    On le savait, mais on en a désormais la confirmation, le paysage politique français, bien dévasté, se résume à un face à face entre la République en marche (LREM) et le Rassemblent national (RN). La gauche, qui n’était déjà pas bien vaillante, devient ectoplasmique. Les seuls bénéficiaires, si l’on peut employer ce terme, ce sont les Verts. Mais leur voix reste faible. Car ce qui vaut eux européennes ne s’est jamais appliqué aux législatives comme aux municipales.

    A droite on assiste à la fin d’une imposture qui de RPR en UMP pour finir Républicains, n’avaient de droite que le nom. Avec Chirac, l’ex-parti dit gaulliste était devenu une simple machine électorale, un truc à fournir des élus. On n’a d’ailleurs jamais vu la clique du claque gaulliste transcendée par une idée. C’était plutôt un conglomérat de libéraux dont la notion a fluctué au gré des circonstances jusqu’à venir échouer sur l’ultra libéralisme d’un Emmanuel Macron. Que cette droite-là disparaisse, on n’ira franchement pas chialer.

    Mais que la droite soit désormais incarnée par le Rassemblement national n’est pas satisfaisant pour autant. En dehors de l’immigration et d’un vague euroscepticisme, on en voit mal les lignes de force. Il n’a échappé à personne que cette confrontation Marine Le Pen – Emmanuel Macron ne bénéficiait qu’à ce dernier. Cet ultra libéral a phagocyté tout le centre, de droite à gauche, et on voit mal, a priori, ce qui pourrait lui faire obstacle.
    Sauf le peuple, même.

    Car ce qui est tout de même nouveau – enfin pas tout à fait – c’est que nous sommes face à une France fracturée, non entre riches et pauvres, mais entre une France de nantis qui jouit des bienfaits de la mondialisation et une France laborieuse dirons-nous, encore majoritaire électoralement, où nichent les classes moyennes qui demeurent le vrai moteur de la croissance et n’en bénéficient guère. Une France populaire d’un côté et enfin une France d’immigrés où l’on trouve un panel racial des plus variés, qui n’ont que peu à voir avec notre culture et notre civilisation, et qui survivent comme un kyste sur une richesse nationale à laquelle de près ou de loin – voire de très loin -, ils participent.

    A défaut de venir des partis qui ne représentent plus rien aux yeux des Français, c’est du peuple - façon Gilets jaunes -  que pourrait venir l’explosion du couvercle de la marmite sociale. Il n’y a plus de filtre désormais entre le pouvoir et la rue. Emmanuel Macron marche sur un champ de mines, ça peut péter à tout instant pour des raisons qui nous échappent encore. Car de très nombreux secteurs industriels et agricoles sont au bord de la rupture. Et le jour où certaines catégories de canuts n’auront plus rien à perdre, elles descendront dans la rue.

    Voici maintenant une bonne décennie que des intellectuels anticonformistes, c’est-à-dire débarrassés des scories socialisantes, tirent la sonnette d’alarme. Et, tous ceux qui crient au fascisme oublient qu’il s’incarne dans un homme. Où est donc cet homme providentiel et futur Castro ? Nulle part. L’horizon est vide.

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  • La droite conservatrice et populiste (LR délestés de leur aile gauche, DLF, PCD et RN) peut être la première force du pays mais est impuissante tant qu’elle reste divisée

    La droite conservatrice et populiste (LR délestés de leur aile gauche, DLF, PCD et RN) peut être la première force du pays mais est impuissante tant qu’elle reste divisée

    Analyse du scrutin et perspectives politiques par Guillaume Bernard :

    Ce nouveau clivage droite gauche qui s’installe en silence, n’en déplaise à ceux qui s’en pensaient débarrassés. Une clarification doctrinale et une réorganisation partisane de la nouvelle droite sont par ailleurs nécessaires pour qu’elle pèse davantage qu’En Marche, son adversaire de gauche.

    Les listes qui n’ont pas de positionnement clair, qui ont joué sur l’ambiguïté idéologique (LR) ou stratégique (DLF qui a torpillé son alliance avec le PCD) ont échoué. Celles qui ont une identité plus claire – le souverainisme (RN), le libéralisme (LREM) et l’écologisme (EELV) – ont tiré leur épingle du jeu.

    Le vainqueur de ce scrutin, c’est le RN. Donné à 17 % des intentions de vote un an avant l’élection, il finit à presque 24 %. Il a donc à peu près retrouvé son score de 2014 et, avec une participation en hausse (plus huit points) résultant d’une mobilisation peu prévisible des catégories populaires de la « France périphérique », il a donc augmenté son nombre de voix d’il y a cinq ans. Pour autant, sans allié, il reste toujours dans l’incapacité de gagner seul une élection au scrutin majoritaire à deux tours. L’échec et le discrédit de Marine Le Pen à la présidentielle n’ont pas tué le RN, mais ce parti ne connaît pas de forte dynamique puisqu’il ne profite pas vraiment (encore qu’il a bénéficié de transferts de voix) de l’effondrement de LR et encore moins de celui de LFI.

    Le principal perdant de l’élection, c’est bien entendu LR qui enregistre son plus mauvais score aux européennes, faisant même moins bien que les 13 % de 1999. Cet échec s’explique par l’incohérence doctrinale de son offre : le grand écart idéologique entre la tête de liste (appréciée de l’électorat conservateur) et nombre de ses colistiers. C’est donc moins l’échec de François-Xavier Bellamy (encore qu’il ait commis des maladresses voire des lapsus révélateurs en se déclarant plus proche de Juncker que d’Orban) que celui de la stratégie attrape-tout (c’est cette même distorsion qui a conduit à la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012) : à vouloir plaire à tout le monde, on finit par déplaire à tous. L’électorat libéral (préférant ses intérêts à ses idées…) a glissé cers LREM. Toutefois, ce parti n’est pas encore mort étant donné qu’il dispose, pour l’heure, d’un tissu social d’élus locaux que son concurrent RN n’a pas. Pour continuer l’oeuvre accomplie et, peut-être aussi, afin de conserver leurs mandats, un certain nombre d’entre eux pourraient trouver judicieux de se débarrasser de leurs étiquettes partisanes nationales pour constituer, lors des prochains scrutins territoriaux, des listes d’alliance (de fait « divers droite ») réunissant toutes les « sensibilités » de la droite, y compris nationale…

    Quant à la gauche (PS, LFI, etc.), elle est d’autant plus en perdition qu’elle est divisée : elle fait, en tout, moins de 30 %, y compris les Verts (qui sur de nombreux points, en particulier sociétaux, convergent assez aisément avec LREM), ce qui relativise l’importance de leur résultat qui n’est certes pas négligeable (13, 5 %) mais pas nouveau pour ce parti qui réussit régulièrement des percées aux régionales et aux européennes (16 % en 2009) pour ensuite retomber assez bas aux autres scrutins.

    Pour Macron, la seconde place de LREM (22,5 %) est un échec puisqu’il avait cherché à transformer l’élection en un duel avec le RN et s’est investi personnellement dans la campagne. Cependant, l’écart entre les deux partis est faible et le  positionnement central du macronisme lui donne un avantage incontestable pour rassembler les modérés lors d’un second tour d’une présidentielle. Après avoir quasiment liquidé le PS en 2017, Macron a siphonné une partie de l’électorat LR. Il se retrouve dans cette étonnante situation qu’il est objectivement minoritaire dans le pays (il a été élu par défaut, il a connu une contestation d’ampleur avec les Gilets jaunes) et qu’il est cependant le plus susceptible de l’emporter en 2022 si n’émerge par une force politique capable de créer une unité (doctrinale) et une dynamique (électorale) de la droite.

    La recomposition du spectre politique français se fait selon un double mouvement. D’une part, on assiste à un fort affaiblissement des anciennes forces politiques (PC, PS, droite modérée), un enracinement de LREM et un maintien-stagnation du RN. D’autre part, la tripolarisation issue de la présidentielle (gauche, centre et droite) ne sera vraisemblablement que temporaire : le socialisme est discrédité et ne survivra pas malgré ses appels du pied au communautarisme, le libéralisme (économico-sociétal) glisse vers la gauche du spectre politique tout en empiétant sur le centre-droit (Verts, LREM et MoDem), la droite conservatrice et populiste (LR délestés de leur aile gauche, DLF, PCD et RN) peut être la première force du pays (35 % a minima) mais est impuissante tant qu’elle reste divisée. Seule une alliance, non pas des appareils parisiens mais des forces vives du pays, partout dans le tissu social de la France, sur la base de valeurs claires (identité, autorité, souveraineté, subsidiarité, dignité) pourrait permettre de constituer un programme commun (ne confondant pas libertés économiques et libéralisme ni question sociale avec étatisme collectiviste) et de faire émerger une force politique qui, parce que renouvelée dans sa doctrine et ses incarnations, sera débarrassée des actuels handicaps des différentes composantes de la droite (la suspicion de schizophrénie visant les uns, le blocage psychologique vis-à-vis des autres).

    Macron est, certes, en passe de faire table rase de l’ancien monde politique, mais il n’est pas pour autant, à lui seul, le nouveau monde : il n’est que l’instrument du chaos entre les deux. Le nouveau spectre politique opposera à nouveau une droite à une gauche incarnant l’une l’identitarisme l’autre le multiculturalisme, l’une le protectionnisme l’autre le libre-échangisme, l’une la subsidiarité l’autre libéralisme, l’une la solidarité sociale l’autre l’étatisme, l’une l’autorité l’autre le dirigisme technicien, l’une la maîtrise de son destin l’autre le mondialisme, l’une la défense d’un ordre naturel des choses l’autre l’écologisme malthusien, l’une le conservatisme sociétal l’autre le progressisme libertarien… Autrement dit, ce sera le retour, à plein, de l’affrontement doctrinal fondamental opposant, la pensée classique à l’idéologie moderniste.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-droite-conservatrice-et-populiste-lr-delestes-de-leur-aile-gauche-dlf-pcd-et-rn-peut-etre-la-premiere-force-du-pays-mais-est-impuissante-tant-quelle-reste-divisee/