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lobby - Page 939

  • Agnès Thill : traquer sans relâche la dissidence

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    Les apparatchiks socialistes qui ont quitté le radeau en perdition pour rejoindre Emmanuel Macron en 2017 n’ont pas oublié d’emporter dans leurs besaces les quelques réflexes qui en font, malgré leurs élections éventuelles ou leurs maroquins, des zombies en sursis. Parmi ces réflexes, deux ont été mis en évidence par la tribune publiée par Têtu le 8 mars 2019. Tribune ? Plutôt un réquisitoire en bonne et due forme, appelant à l’éviction d’Agnès Thill, qui ose ne pas démordre de son opposition à la PMA sans père. « Sachez refuser les compromis avec l’ensemble des comportements discriminants. Sachez exclure. »

    Le premier réflexe, c’est bien sûr ce sectarisme qui s’observe si souvent chez les personnes classifiées à gauche. L’opinion divergente devient dissidence, les procès d’intention sont suivis d’insultes, les reductio ad homophobium entre autres. La méthode (même si c’est un apocryphe de Staline) est toujours la même : « Traitez votre adversaire de fasciste, pendant qu’il se disculpera, il n’argumentera pas. » Le débat ne doit avoir lieu qu’entre personnes d’accord entre elles, les autres n’ayant pas droit de cité du fait de leurs opinions. Bientôt des hôpitaux psychiatriques ?

    Le deuxième réflexe, c’est le communautarisme. L’échec de la gauche à défendre le peuple ces cinquante dernières années l’a conduite à inventer des prolétariats de substitution comme les LGBT ou les immigrés, et à les servir avec tout le clientélisme zélé dont elle était capable. Il est cocasse de voir les parlementaires signataires de cette tribune dénoncer la rhétorique d’Agnès Thill évoquant le « puissant lobby LGBT » et de la faire publier chez Têtu, et inviter à la signer sur un site dont l’URL est lgbtenmarche.fr (1). Sans doute une nouvelle instance du « en même temps ».

    Ceux qui se présentent comme « des militants intransigeants de l’égalité et de la bienveillance »sont bien un avatar de Saint-Just et de son « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Bref, des totalitaires.

    Agnès Thill répond brièvement à cette tribune par un tweet sage mais ferme :

    « Tiens, 14 #députés signent une pétition dans laquelle je suis citée, à tort. Décidément ils ont tout compris du débat apaisé. Mais de quoi ont-ils peur dans l’échange, la pensée différente de l’Autre, puisqu’ils sont si nombreux ? La vérité n’a pas besoin de la violence médiatique. »

    Bien sûr, cette tribune continue de réclamer la PMA sans père en disqualifiant d’emblée toute opposition, qui sera étiquetée « discriminante ». Elle est passée par pertes et profits, la décision du Conseil d’État qui refuse de voir une telle discrimination dans la législation actuelle. Il faut les comprendre, le lobby LGBT n’a pas d’argument de rechange !

    Une conclusion ? Il faudra bien, un jour, se rendre compte que le discours ambiant sur l’égalité a ses limites. Vouloir la liberté, et en même temps l’égalité, et en même temps la fraternité c’est très compliqué, c’est même très incohérent dès qu’on se frotte à la vraie vie. Y compris dans ce nouveau monde politique inauguré par En Marche ! Si l’on me pose la question, je dirai sans hésiter une seule seconde que celle qu’il faut sacrifier en premier, c’est l’égalité. Mais ce n’est que mon opinion.

    (1) URL qui serait détenue par un certain Ano Nymous ! Sans doute un zélateur de la levée de l’anonymat sur les réseaux sociaux.

    Rémy Mahoudeaux

    http://www.bvoltaire.fr/agnes-thill-traquer-sans-relache-la-dissidence/

  • Éric Zemmour: «Ces prénoms qui disent l’avenir de la France»

    Dans L'Archipel français, Jérôme Fourquet livre une analyse documentée, chiffrée et précise de l'état de la société française. Un travail remarquable et hardi, qui porte un coup très rude aux partisans des dénis de réalité. https://bit.ly/2NMvs3b

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  • Nicolas Bay en déplacement au Centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (61)

  • Les féministes oublient les mosquées et s’en prennent à plusieurs paroisses en ce 8 mars 2019

    Les féministes oublient les mosquées et s’en prennent à plusieurs paroisses en ce 8 mars 2019

    Les militantes du féminisme en Espagne sont allées bien au delà de la revendication en s’en prenant au patrimoine historique de la ville de Madrid. Bien curieusement, les églises catholiques ont été les seuls monuments dégradés par des graffitis insultants et blasphématoires, laissant de côté les mosquées, alors que la religion musulmane n’est pas spécialement connue pour la défense du droit des femmes…

    L’archevêché de Madrid a publié un communiqué dans lequel il fait part de son mécontentement face à ces agissements “contre la Foi catholique”. De plus, les militantes de la “cause féministe” ont saboté de nombreuses portes d’édifices religieux (catholiques) en mettant de la silicone dans les serrures des portails. L’Archevêché de Madrid, toujours, a exprimé sa vive douleur et sa condamnation de ce type d’actes qui n’ont que pour d’autre but que de détruire la convivence dans la société”.

    Il est impensable qu’en un jour qui se veut en défense des intérêts de la femme, et donc du rejet de la violence, de tels actions inqualifiables aient ainsi pu se produire, en toute impunité. L’Archevêque de Madrid a rajouté que “la vraie égalité nait dans le respect de toutes les personnes et donc des leurs croyances”.

    Des féministes possédées du démon profanent la cathédrale de Logroño : « vous boirez le sang des avortements »

    https://www.lesalonbeige.fr/les-feministes-oublient-les-mosquees-et-sen-prennent-a-plusieurs-paroisses-en-ce-8-mars-2019/

  • Le Hijab vous souhaite la bienvenue !

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    La chronique de Philippe Randa

    À défaut d’arrêter le progrès, on n’arrête pas non plus le vivre ensemble. Ainsi, après le burkini sur les plages, voici le temps du hijab sur les panneaux de bienvenue : en Suède, on entre donc dans la ville de Gävle avec le sourire d’une dame « symbole de la grande diversité de la ville » !

    Comme on pouvait s’y attendre, la facétie en irrite plus d’un.

    « Il faut penser à ce que cela signifie. Certaines portent ce vêtement, le hijab, volontairement. Mais pas toutes. Pour des millions de femmes dans le monde, ce vêtement représente un manque de liberté », s’est insurgé le député démocrate suédois Roger Hedlund, membre du conseil municipal de Gävle.

    Ça n’est pas venu à l’esprit de Johan Adolfsson, responsable de la communication pour la municipalité de Gävle pour qui, la femme en question est « une des nombreuses femmes musulmanes de Gävle… »

    « Actuellement, nous apprend le site LesObservateurs.ch, la Suède ne connaît pas d’interdiction générale des vêtements islamiques, tels que le hijab, la burqa ou le niqab. Toutefois, les employeurs individuels peuvent interdire aux employés de porter des symboles religieux, philosophiques ou politiques pendant les heures de travail. En revanche, la police et les pompiers sont autorisés à porter le hijab. »

    Il est bien loin l’époque où ceux qui martelaient que l’immigration était une chance pour la France, voulaient nous convaincre qu’il fallait aider les immigrés à s’intégrer d’abord pour mieux qu’ils s’assimilent ensuite grâce aux sacro-saintes « valeurs républicaines ». Aujourd’hui, il faut « vivre avec leurs valeurs »… en attendant demain, de « vivre leurs valeurs » ? On ne cache pas sa joie à cette idée !

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pourquoi Emmanuel Macron n’écrit-il pas une tribune pour nous parler du nouveau TAFTA ?

    Pourquoi Emmanuel Macron n’écrit-il pas une tribune pour nous parler du nouveau TAFTA ?

    Jean-Frédéric Poisson vient d’alerter les Français sur le retour du traité “TAFTA”, qui fera l’objet d’un vote au prochain Conseil des ministres de l’UE la semaine prochaine (13 ou 14 mars normalement) donnant mandat à la Commission pour mener les négociations. Le gouvernement fait le mort sur le sujet. Après la tribune d’Emmanuel Macron sur l’UE, cela montre me degré d’hypocrisie des ces gens-là.

    On se souvient du TTIP pour Transatlantic Trade and Investment Partnership, plus connu sous le nom de TAFTA (pour Transatlantic Free Trade Area, ou «traité de libre-échange transatlantique»), que la Commission européenne avait secrètement négocié, au mépris de toutes les règles de transparence, avec les États-Unis, avant de jeter l’éponge en 2016 devant les résistances de l’opinion publique qui avait pris connaissance de ce projet de traité par les extraits qu’en avait alors publiés Greenpeace. […]

    Certes, contrairement au TTIP avorté, il n’est question ici que de lever, pour le moment, des barrières au commerce de biens non agricoles: on ne parle ni de services, ni de tribunaux d’arbitrage pour la protection des investissements. Mais déjà, alors que l’agriculture ne devait pas être couverte, les États-Unis, ne concevant pas un accord sans traiter ce sujet, accentuent leur pression pour qu’elle fasse partie des négociations. En outre, la logique reste la même, celle d’un libre-échange toujours plus renforcé qui laisse peu de possibilités à l’industrie européenne pour se défendre contre ses concurrents étrangers.

    Affolées par la mise en place de tarifs exorbitants de 25% impactant le secteur automobile, la Commission européenne et l’Allemagne, on le sait, sont prêtes à tout pour satisfaire les exigences américaines, y compris déséquilibrer une agriculture déjà extrêmement fragile. Je note à ce titre l’explosion (+112% depuis juillet 2018) des importations américaines de soja destinées au biocarburant, au détriment de la production européenne.

    À l’approche des élections européennes, la commission du commerce international du Parlement européen a approuvé, le 19 février dernier, une résolution, simplement consultative, en faveur de la conclusion d’un tel accord commercial avec quelques réserves. Les députés souhaitent en effet que Washington lève ses taxes d’importation sur l’aluminium et l’acier décrétées l’an dernier et n’en impose pas sur les importations de voitures et de pièces détachées. C’est bien le minimum! Je note d’ailleurs que les députés du PPE et de l’ALDE – les alliés de Messieurs Wauquiez et Macron au plan européen – ont voté en faveur de cette résolution. Feront-ils pareil lors du prochain vote en session plénière?

    À l’heure où nous écrivons ces lignes, le Conseil des ministres de l’Union est sur le point, dans le courant du mois de mars, d’adopter le mandat proposé par la Commission l’autorisant à ouvrir les négociations. Si tous les États membres semblent y être favorables, certains restent discrets et souhaitent retarder l’ouverture des discussions après les élections européennes de mai prochain.

    On peut légitimement s’interroger sur les raisons d’une telle opacité qui conduit le gouvernement d’Emmanuel Macron à ne pas communiquer sur un tel sujet. […] Sur toutes ces questions, il est urgent que le gouvernement fasse preuve de transparence et explique le sens de sa démarche. Sinon, ce «TAFTA bis» risque d’être le talon d’Achille d’Emmanuel Macron lors de la campagne des Européennes, comme le fut en 2005 la directive Bolkenstein sur les travailleurs détachés. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-emmanuel-macron-necrit-il-pas-une-tribune-pour-nous-parler-du-nouveau-tafta/

  • L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble de plus en plus de personnalités nationales, identitaires et non-conformistes

    3489115836-1.jpgListe des 50 premières personnalités (responsables politiques, associatifs, éditeurs, écrivains, journalistes...) signataires de cet appel :

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, initiateur de l'appel contre la menace de dissolution du Bastion social

    Yves Baeckeroot, écrivain

    Francis Bergeron, directeur de Présent

    Caroline-Christa Bernard, artiste

    Jean-Pierre Blanchard, pasteur

    Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna)

    Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN

    Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard

    Anne Brassié, écrivain

    Les Brigandes, groupe musical non-conformiste

    Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque

    Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales

    Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque

    François de Chassey, écrivain

    Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, président des Amis de Synthèse nationale

    Roland Curtet, responsable du MNR

    Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique)

    Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir

    Xavier Eman, essayiste, romancier, animateur de Paris-Vox

    Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir

    Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium

    Nicolas Gauthier, journaliste

    Patrick Gofman, essayiste

    Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA

    Françoise Monestier, journaliste

    Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

    Patrick Junca, ancien responsable identitaire

    Pieter Kerstens, chef d'entreprise

    Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national

    Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste

    Juan  Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne)

    Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie)

    Patrick Parment, Le Journal du chaos

    James Porazzo, éditeur (New-York)

    Arnaud Raffard de Brienne, essayiste

    Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés

    Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi

    Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

    Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique

    Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne

    Yannick Sauveur, écrivain

    Luc Sommeyre, blog Minurne

    Jacques Soulis, président du Cercle poitevin des Chats bottés

    Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol

    Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

    Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada)

    Hervé Van Laethem, porte-parole de Nation (Belgique)

    David Veysseyre, essayiste

    Pierre Vial, président de Terre & peuple

    Marc Vidal, libraire

    Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis.

    Une nouvelle liste de signataires sera rendue publique au milieu de la semaine prochaine.

    TEXTE DE L'APPEL :

     NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

    UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

    Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

    On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

    - Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

    - Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

    - Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

    Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

    (1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

    Cet appel s'adresse à tous...

    Vous aussi, rejoignez les signataires, cliquez ici ou écrivez à roland.helie@sfr.fr ou imprimez et retournez ce bulletin cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand Michel Sapin raconte le poids des lobbys à Bercy

    « Omniprésents », « puissants », « insistants »… Dans un récent article, l’ancien ministre des Finances décrit de l’intérieur l’activité des lobbyistes au sein de la forteresse Bercy. Un récit sans langue de bois.

    Un témoignage rare. Dans la dernière livraison de la très sérieuse revue Pouvoirs, l’ancien ministre des Finances, Michel Sapin, lève un coin de voile sur un sujet qui alimente les fantasmes : l’action des lobbys à Bercy. L’actuel conseiller de François Hollande, qui connaît par cœur l’administration des Finances pour y avoir été deux fois ministre, au début des années 1990 puis entre 2014 et 2017, livre un récit sans langue de bois de la manière dont les lobbyistes assiègent en permanence la forteresse Bercy.

    « Dans tous les secteurs, et pour ceux que j’ai le mieux connus, dans les secteurs bancaires et financiers, dans le domaine de la fiscalité des entreprises, ou celui de la régulation des marchés, les représentants d’intérêts, les lobbys, sont omniprésents, souvent insistants et toujours débordants d’énergie », prévient-il d’emblée. Celui qui a donné son nom à deux lois anticorruption décrit par le menu les recettes des lobbyistes pour influer sur les décisions du ministre des Finances.

    Dîner discret et convivial

    Premier enseignement : le métier du lobbying s’est considérablement professionnalisé ces dernières décennies. La quasi-totalité des grandes entreprises et des grands patrons s’adjoignent désormais les services de cabinets spécialisés. « Souvent talentueux et habiles, ces cabinets de conseils sont très présents, que ce soit pour organiser une rencontre dans le bureau du ministre, remarque-t-il, ou, de manière plus conviviale, pour arranger un déjeuner ou un dîner propice à des échanges plus détendus et discrets. »

    Autre pratique prisée des lobbyistes : le recrutement d’anciens hauts fonctionnaires du ministère des Finances. « Les lobbys les plus influents, qui, comme des poissons dans l’eau, se trouvent les plus à l’aise dans les couloirs de Bercy, qui parlent la même langue et partagent les mêmes références, relève Michel Sapin, sont ceux qui sont dirigés ou représentés par d’anciens responsables des administrations du ministère de l’Economie et des Finances. » Dans ces officines, il n’est pas rare que l’expert de la fiscalité vienne de la direction des impôts ou que le spécialiste des sujets bancaires soit un ancien de la direction du Trésor chargée des règles du secteur bancaire.

    (…)

    http://www.fdesouche.com/1172875-quand-michel-sapin-raconte-le-poids-des-lobbys-a-bercy-challenges

  • La Révolution a créé la politique, processus d’action du pouvoir d’Etat en fonction de mots d’ordre élaborés en des sociétés de pensée

    La Révolution a créé la politique, processus d’action du pouvoir d’Etat en fonction de mots d’ordre élaborés en des sociétés de pensée

    Longtemps ignoré, Augustin Cochin (1876-1916) fut redécouvert à la fin des années 1970 par François Furet, qui montra l’intérêt de son analyse des sociétés de pensée, pour la pleine compréhension de la Révolution française. Cochin expliquait la Révolution par les lois de fonctionnement des sociétés et des groupes. Il proposait ainsi une interprétation sociologique de la Révolution, et, au-delà, de la démocratie contemporaine. Cochin est désormais intégré au club des grands historiens de la Révolution, et même des philosophes et des sociologues de la démocratie. Mais cette intégration ressemble à une récupération. Elle est le fait d’une Université républicaine acquise à une conception consensuelle de la Révolution et de la démocratie libérale, expurgée des interprétations idéologiques caractéristiques des temps où l’une et l’autre étaient l’objet de débats passionnés. Avec son analyse distancée du fonctionnement des sociétés de pensée, Cochin favorise la promotion d’une vision dépolitisée de la Révolution et de la République, l’une et l’autre étant ainsi à l’abri de la critique partisane.

    La présentation qui est ainsi faite de son oeuvre fait oublier qu’il fut avant tout et surtout un contempteur de la Révolution, inspiré par une conception thomiste de l’homme et de la société, et que s’il reconnut l’intérêt heuristique de la sociologie durkheimienne, il en récusa constamment le substrat exclusivement rationaliste et athée. Cochin n’a pas seulement rénové l’étude de la Révolution, il a rénové d’abord l’historiographie contre-révolutionnaire elle-même, en lui donnant un argumentaire moderne, compréhensible pour nos contemporains. C’est à cette tâche de réhabilitation de la pensée d’Augustin Cochin qu’oeuvre Yves Morel dans cet ouvrage.

    Voici un extrait tout à fait pertinent sur l’un des nombreux effets pervers de la Révolution :

    [L]a Révolution est à l’origine non seulement de nos institutions modernes et de notre démocratie, mais de l’apparition du politique comme domaine spécifique, autonome relativement au social et aux institutions. Ce domaine relève d’une activité exercée par des professionnels de la production non des idées, mais de leur formulation partisane en préceptes et mots d’ordre, de leur circulation et ” de la formation, sous la conduite de sociétés, clubs, partis et groupes de pression ” constitués pour conquérir le pouvoir ou l’infléchir suivant leurs vues. Et ces dernières sont de nature purement discursive et morale, et excèdent amplement les simples intérêts de classes, de corps ou d’ordres. Selon Furet, Cochin est celui qui a compris que la Révolution avait créé la politique, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un processus de constitution et d’action du pouvoir d’Etat en fonction d’idées ou, plus exactement, de principes, de formules et de mots d’ordre élaborés initialement en des sociétés de pensée, puis défendues et promues par des clubs et enfin incarnés par des partis. Cette conception de la politique diffère essentiellement de celle qui prévalait sous l’Ancien Régime où elle se confondait avec les vues et les décisions du pouvoir relativement aux intérêts de la nation, et ressortissant au prince situé à la tête d’une société d’ordres foncièrement organique et inégalitaire. Le prince décidait, conseillé par ses ministres. Ceux-ci, chargés de l’exécution de ses décisions, étaient recrutés le plus souvent au sein de la noblesse (d’épée ou de robe), vivier des grands serviteurs militaires, administratifs et politiques de l’Etat, ou encore du clergé, étaient des spécialistes de leurs fonctions, compétents dans l’accomplissement de leur tâche dont ils ne sortaient pas, et ne se prononçaient pas sur l’ordre politique et social qui les transcendait et dont ils étaient, sans l’ombre de la moindre discussion possible, les serviteurs naturels et dévoués, selon la volonté du roi. Exerçant certes une fonction de nature politique, le ministre n’était pas pour autant un homme politique, mais un homme d’Etat […] mettant en oeuvre sa politique […]. Il existait bien des ministres, qui ne portaient pas d’ailleurs ce titre, mais pas de “personnel politique” ou de “classe politique”. Il appartint à la démocratie de créer ces derniers ainsi que “l’homme politique”. Celui-ci se présente comme un personnage adonné à la vie politique entendue uniquement comme l’exercice du pouvoir ou d’une fonction ministérielle, mais également – voire avant tout – comme le porte-parole d’idées générales relatives à l’ordre politique et social conçu comme une libre création rationnelle de l’homme.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-revolution-a-cree-la-politique-processus-daction-du-pouvoir-detat-en-fonction-de-mots-dordre-elabores-en-des-societes-de-pensee/

  • Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie qu’en France

    Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie qu’en France

    Selon Nicolas Dupont-Aignan, dans l’émission « Face aux Chrétiens » de La Croix-KTO-Radio Notre-Dame et RCF :

    « Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie ou en Pologne qu’en France ». « Il faut arrêter avec cette espèce de salissure incroyable sur le régime de Viktor Orbán »

    Le chef du gouvernement hongrois ne se rend coupable d’« aucune dérive autoritaire ».

    « C’est une invention, une invention absolument délirante parce que simplement, Viktor Orban, la Pologne, veulent défendent leur identité ».

    Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il rencontrerait bientôt le Premier ministre hongrois, dont il souhaite que le parti « puisse rejoindre le groupe ECR » au Parlement européen.