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lobby - Page 939

  • ILS N’ONT PAS VOULU DE « L’ALGERIE FRANCAISE » EN 1962, LES FRANÇAIS SUBIRONT-ILS DANS UN FUTUR PROCHE, « LA FRANCE ALGERIENNE ? »

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    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Votre serviteur n’a pas le monopole de la formule, le médiatique islamologue Gilles Kepel l’a utilisée le mardi 19 février dans l’édition su journal du soir, sur C News. Elle est parlante…. Le  drame algérien, vieux de bientôt six décennies, est encore présent dans les mémoires de beaucoup de nos contemporains.

    Ce que l’on appelait, pudiquement à l’époque, « les événements d’Afrique du Nord », englobaient aussi les questions marocaine et tunisienne. Le royaume chérifien et la régence de Tunis étant devenus des Etats totalement indépendants en 1956, restait pendante en AFN, la question algérienne. Sa gravité entraina la chute de la IVe République et l’arrivée au pourvoir en 1958 d’un De Gaulle qui, à Colombey les Deux Eglises, rongeait son frein depuis l’échec de son RPF au lendemain de la Libération.

    L’affaire des barricades signait, en 1960, les premiers heurts entre Pieds Noirs et forces de l’ordre. Le putsch d’Alger en avril 1961 allait suivre, épisode clos par la sinistre signature le 19 mars 1962, des accords d’Evian. La tuerie de civils, rue d’Isly, le 26 du même mois, s’ajoutait aux déchirures entre la métropole et sa province méridionale. Un mouvement de résistance française, l’OAS, par ses attentats et son action psychologique auprès de la population, allait sérieusement déstabiliser les autorités. Toutes ces séquences tragiques ponctuaient notre histoire. Elles restent gravées d’une façon indélébile dans nos mémoires.

    Le général De Gaulle a, certes, rendu d’éminents services au pays, mais il a surtout renié sa parole, commettant une forfaiture, trahissant sa fonction de garant de l’intégrité territoriale de la République. Même si, à terme, après un long et pacifique processus, l’Algérie aurait pu devenir un Etat séparé de la France, maintenant côte à côte toutes ses communautés.

    Aux derniers moments des négociations avec le FLN, scandaleusement érigé en seul « interlocuteur valable », son fidèle et talentueux biographe de ministre, Alain Peyrefitte, avait écrit un ouvrage très documenté, « Faut-il partager l’Algérie ? », édité chez Plon. Dans ce livre, le futur académicien proposait divers scénarios pour un règlement raisonnable du conflit, permettant de garantir la permanence de la présence de la communauté européenne. En fait, le but principal de cette édition, était de faire pression sur le Front de Libération National, pour qu’il accepte les conditions, bien raisonnables d’ailleurs, des négociateurs français. Ce qui intéressait De Gaulle, ce n’était pas le sort du million d’Européens qui vivaient là-bas depuis des générations, ni celui des musulmans fidèles à la France et qui avaient pris les armes avec nous, mais la possibilité de continuer les expériences atomiques au Sahara et d’importer le pétrole et le gaz pour la découverte desquels notre pays avait bien « transpiré ». Avec, en prime pour le général, l’aura du libérateur, lui permettant, rêvait-il, de prendre la tête des pays du Tiers-monde dans une croisade réfutant la division de la planète entre les  deux blocs. En privé, il ne manquait pas dire que le différentiel démographique, aurait submergé la France, si l’Algérie était restée française, ironisant avec « Colombey les Deux Mosquées ». (Ce qui reste à prouver, car la présence de nos instituteurs, médecins et administrateurs, aurait eu sans aucun doute, une influence sur l’évolution des mœurs et des comportements sociétaux des Algériens).

    L’intransigeance  des vainqueurs au drapeau vert et blanc fut telle que, massivement, dans des conditions parfois dramatiques, avec comme témoins nos soldats restant l’arme aux pieds sur ordres de chefs indignes, notamment à Oran, les civils durent fuir dans de scandaleuses conditions. Aucune ONG financée par un Soros ou pays n’étaient là pour les recueillir, à l’exception de l’Espagne qui fit un geste pour ramener vers Alicante ceux des Européens qui étaient, mais pas seulement, d’origine espagnole. On sait aussi que des dizaines de milliers d’Algériens, les harkis et leurs familles, qui avaient cru en la parole de la France, terminèrent leur vie dans d’atroces conditions. N’ayons pas la mémoire courte, mais   Exit « l’Algérie française », une belle et noble entreprise civilisationnelle qui s’est terminée en drame. Si je reviens sur cette histoire-là, à la fois sombre et glorieuse pour nos armes, - jamais le FLN ne fut en mesure de contrôler une parcelle de territoire pour y installer son GPRA -, c’est que l’histoire semble se répéter, bégayer, et nous promettre de nouvelles épreuves mais, cette fois, sur le sol métropolitain même. La cause est entendue, soyons clairs, il y a longtemps que les nostalgiques de « l’Algérie française » dont l’auteur de ces lignes, ont intégré le fait que ce pays est un pays étranger et indépendant. Alors, pourquoi s’en préoccuper ?

    UNE NOUVELLE BOMBE QUI CHAUFFE A DEUX HEURES D’AVION DE PARIS

    J’ai déjà eu l’occasion, ici même, d’attirer l’attention du lecteur, sur la tragi-comédie de la candidature du sieur Bouteflika à la présidence de la République algérienne, pour un cinquième mandat. L’homme, âgé de 82 ans, est malade, gravement atteint par un AVC pour lequel il fut soigné au Val de Grâce, à Paris, et qui l’amène à aller passer de nouveaux examens en Suisse.

    Son image d’homme d’Etat est illisible, il ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant qu’il ne peut mouvoir lui-même. Quelle image donne-t-il ainsi de son pays, à l’étranger ? Personne n’est dupe. Qui commande réellement  à Alger ? Ses frères, son clan, l’armée ? Le FLN ? Tout ce petit monde à la fois ? Les jeunes Algériens et pas seulement, descendent dans les rues pour protester contre cette mascarade électorale envisagée par les hiérarques du parti au pouvoir. Ils ont d’ailleurs manifesté ici même, à Paris, place de la République, sans que le pouvoir macronien n’y trouve rien à redire. Quelle coupable tolérance, alors que les Gilets jaunes, eux, ont droit au mieux... aux gaz lacrymo !

    L’économie algérienne ne va pas bien, la mono production des hydrocarbures plombe ce pays, qui n’a pas su diversifier en 57 ans d’indépendance ses activités, contrairement à d’autres pays arabes plus prévoyants, plus « futés ». Incapable d’exploiter son potentiel touristique comme ses voisins maghrébins. Il importe des céréales, alors qu’à l’époque française ce pays était autosuffisant, voire même exportateur. En un mot comme en cent, les hommes du FLN ont été des parasites incapables, incapables d’assurer un emploi à leur jeunesse, incapables de maitriser une démographie qui leur explose au visage et qui risque, disons-le, de balafrer le nôtre.

    Les Algériens étaient, en 1830, lors de la conquête, un million. Aujourd’hui ils sont quarante-deux millions surtout des jeunes, beaucoup de jeunes qui, sans emploi, passent leurs journées le dos appuyé aux murs… Qu’arrivera-t-il demain si ce grand pays de la rive nord de l’Afrique, mais surtout notre grand voisin du sud… explose, comme cela s’est produit lors de la victoire électorale du Front Islamique du Salut ? Le FIS, dont le succès fut vite confisqué par l’armée, l’ANP, dans les années quatre-vingt-dix, bascula dans la clandestinité, entrainant des dizaines de milliers de morts dans une longue guerre civile avec, comme victimes collatérales, les moines de Thibérine.

    Déjà, des hiérarques du régime ont transféré des fonds en France en y « planquant » leurs familles. En gros, 14 à 15 millions d’Algériens seraient  éligibles au fameux regroupement familial instauré par les calamiteux Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Combien de parents, pères, mères, frères, sœurs, enfants, quitteront « El Djézaïr » dans le cas, nullement à écarter, où ce pays, à nouveau, basculerait dans un conflit interne ? Certes, l’armée  a la réputation d’être intransigeante, voire féroce. Mais, combien d’islamistes se glisseraient parmi les familles demandant à la France le bénéfice du droit d’asile grâce à ce scandaleux dispositif, qu’est le regroupement familial ? Déjà, combien d’Algériens ou de binationaux originaires de ce pays vivent chez nous ? Quand on sait que l’Etat français est incapable à 100 000 unités près, de savoir combien de personnes sont en Seine Saint-Denis, il y a de quoi s’inquiéter. Il parait, qu’en haut-lieu, - comprenez l’Elysée -, on s’inquiète de ce phénomène bien plus que de l’évolution de celui des Gilets jaunes. Acceptons-en l’augure car, sans cela, nous risquons de vivre dans la douleur les tristes épisodes du remarquable roman de Jean Raspail, sorti en 1972, « Le camp des Saints » !

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  • Surveiller et punir

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    L’État français produit moins d’emplois, moins d’industrie, moins de richesses, moins de sécurité, moins de beauté mais toujours plus de rigueur morale.

    Comme le soulignait naguère Philippe Muray – en 1992, quand même… –, il y a une envie de pénal de plus en plus vive. Éliminons les discours de haine des réseaux sociaux ! réclame Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics chargé du Numérique (et son titre seul fait reculer la haine), moins d’un an après qu’Édouard Philippe avait déclaré : « La France va “se battre” pour un projet législatif au niveau européen contraignant les opérateurs du Net, et notamment les réseaux sociaux, à retirer très rapidement le “torrent de boue” des contenus “haineux, racistes ou antisémites” ».

    Et comme Mounir, SEMEFMACPCN, est un homme méthodique, il a mis au point un plan inséré dans un canevas exhaustif, qui est en gros un instrument de torture sémantique, mais laissons-le en parler avec bonheur : « c’est pour cette raison que nous avons souhaité organiser le plan d’action au sein d’un canevas exhaustif de toutes les questions auxquelles nous devons apporter une solution ».

    Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations (ou, plus familièrement, SEEEFHLCD), et Mounir Mahjoubi, SEMEFMACPCN, justes et justiciers s’il en fut, réclament surtout le concours actif des citoyens pour faire régner la vertu : justice par tous ! Mounir a planifié dans son canevas que « toutes les plateformes ou sites mettant à disposition des espaces de discussion ou de partage de contenu proposent des outils de signalement facilement identifiables et mobilisables en quelques secondes par un utilisateur », le ministère se proposant de tester l’ergonomie des outils de signalement. En 2019, Anastasie est fonctionnaire et ses ciseaux, certifiés par l’Afnor, sont en acier équitable.

    Quant à Marlène, elle est fière que la France réprime désormais le harcèlement en meute, voté en août dernier mais pousse un cri d’alarme : « C’est une loi très importante, mais pour qu’elle vive, il faut que chacun s’en saisisse, que des signalements soient faits, que des plaintes soient déposées… Il y en a encore trop peu. Et il faut que les services de police et de justice soient le plus réactifs possibles. » Dénoncez, les enfants ! comme dirait Macron. Soyez citoyens, surveillez-vous les uns les autres comme je vous surveille !

    Soyez vigilants, repoussez toujours plus loin les bornes de la vertu indignée et de l’amour blessé. Vous n’arrivez pas à faire condamner tous les antisémites ? Criminalisez l’antisionisme. La manœuvre paraît quand même un peu compliquée car cela ferait un délit d’opinion de plus (« L’antisionisme […] c’est autre chose [que l’antisémitisme] puisqu’il s’agit d’un positionnement politique consistant à critiquer la politique d’Israël », comme dit Laurent Nuñez) ?

    Laissez tomber l’antisionisme mais redéfinissez l’antisémitisme. Les députés du groupe d’étude sur l’antisémitisme soumettront donc à l’Assemblée nationale une résolution, à la portée non contraignante, déjà proclamée par Macron,  (un peu comme Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières), qui proposera une nouvelle définition de l’antisémitisme intégrant une forme d’antisionisme. « Il s’agit de faire avancer la reconnaissance de ce qu’est l’antisémitisme au XXIe siècle », explique Sylvain Maillard, député LREM et président du groupe.

    De redéfinition contextuelle en redéfinition contextuelle, on arrivera à faire rentrer toutes les opinions contraires dans le champ des expressions haineuses. Puis on expliquera que le fait de ne pas activement promouvoir les bonnes opinions est le signe d’une restriction mentale suspecte. On sommera les gens d’adhérer au nouveau catéchisme et on excommuniera séance tenante tous ceux qui témoigneront de la moindre réserve. Marlène Schiappa, SEEEFHLCD, souligne ainsi l’existence d’une « convergence idéologique » entre La Manif Pour Tous et « les terroristes islamistes ». Tel que. Les réservés seront réputés haineux. Et cette république vertueuse, où Mounir Mahjoubi, SEMEFMACPCN, veut faire régner l’amour, aura réussi à étendre si loin le champ de la haine que l’État aura le droit de fouiller nos consciences.

    En attendant, il tente péniblement de fouiller nos opinions avec le Grand Débat, qui ne pourra pas être représentatif, au vu de ses modalités et des taux de participation. Mais c’est sans importance : ceux qui ne participent pas sont sûrement des réfractaires, des séditieux, des haineux.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • François-Xavier Bellamy se dit plus proche de Macron que de Marine Le Pen pour les européennes

    François-Xavier Bellamy se dit plus proche de Macron que de Marine Le Pen pour les européennes

    Le vernis n’aura pas tenu très longtemps. François Fillon avait attendu 5 minutes après le 1er tour de 2017 pour appeler à voter Macron. Là, l’élection n’a même pas encore eu lieu que LR choisit déjà son camp… Pire, sur le fond, François-Xavier Bellamy n’exclut pas, dans l’avenir, un transfert plus net encore de notre souveraineté vers l’UE. LR avait prévenu : c’est un trio qui a été désigné pour conduire la liste et François-Xavier Bellamy n’est pas libre :

    La tête de liste des Républicains (LR) pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, qui se dit plus proche des thèses d’Emmanuel Macron que de celles de Marine Le Pen, illustre l’ampleur du défi à relever par un parti qui tente d’incarner une troisième voie sur l’Union européenne (…)

    Il n’y a pas d’Europe sans le fait d’exercer en commun des éléments de souveraineté“, a ainsi déclaré François-Xavier Bellamy lors d’une rencontre avec les journalistes de l’association Europresse. “Ce qui est certain, c’est qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen, je serais clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron.”(…)

    “Je ne crois pas à la vision proposée par Emmanuel Macron qui consiste en gros à dire que, dans la mondialisation que nous vivons aujourd’hui, l’époque des Etats-nations est terminée et que l’Europe devienne ce grand ensemble auquel nous allons transférer notre souveraineté“, souligne la tête de liste LR.

    Mais il ne l’exclut pas dans l’avenir.

    “Aujourd’hui, ce ne serait pas souhaitable. Mais si demain on a réussi à faire progresser la conscience européenne, la conscience d’une communauté culturelle européenne, eh bien ça pourrait devenir souhaitable“, dit-il.

    On se souvient du second tour de la présidentielle de 2017 à Versailles où Emmanuel Macron avait remporté 76,15% des voix contre 23,85% pour Marine Le Pen…

    https://www.lesalonbeige.fr/francois-xavier-bellamy-se-dit-plus-proche-de-macron-que-de-marine-le-pen-sur-leurope/

  • Vaux : 800 habitants et 50 immigrés

    Vaux : 800 habitants et 50 immigrés

    Le conseiller municipal Joël Fenninger vient d’adresser sa démission à la préfecture. Il explique :

    « Je veux protester contre l’indifférence manifestée par la préfecture dans le dossier des cinquante migrants qui doivent arriver. J’ai été choqué de voir que les services de l’État décident de façon péremptoire, de faire de notre petit village un laboratoire expérimental pour l’accueil de demandeurs d’asile. La physionomie de notre petite commune ne le permet pas, dans des conditions optimales. Les initiateurs de ce projet demeurent figés dans une indifférence totale envers les habitants. Je n’imagine même pas qu’à de tels niveaux de responsabilités, on puisse agir avec autant de légèreté. »

    « Je ne veux pas cautionner ce projet tel qu’il nous est imposé et toutes les conséquences qui en découleront. Il leur importe peu de savoir ce que ressent une majorité d’habitants d’un petit village. Je déplore que cette décision ait été prise dans un bureau à l’ambiance sous doute feutrée, loin des préoccupations, des incertitudes et des doutes des Valois, amenés à subir plutôt que d’avoir été entendus. C’est pour le moins déroutant à l’heure d’une grande concertation nationale, provoquée comme chacun le sait, par un profond mécontentement du peuple pour de nombreuses raisons. »

    Une pétition avait recueilli plus de 460 signatures contre ce projet et le conseil municipal avait voté contre ce projet préfectoral.

    https://www.lesalonbeige.fr/vaux-800-habitants-et-50-immigres/

  • Salon de l’agriculture contre gilets jaunes : le match médiatique des gentils et des méchants continue

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    L’acte XV des gilets jaunes retransmis par BFM TV, est devenu, grâce à la baguette élyséenne de la rédaction de cette chaîne d’info en continu, le match Macron au Salon de l’agriculture vs manifestations de gilets jaunes, sous l’angle de la violence. En bas, à droite de l’écran, nous avions d’un côté notre Président champêtre comme un taureau dans le pré, entouré de gentils agriculteurs, et de l’autre les méchants gilets jaunes, les dégradations et les affrontements avec les forces de police – en marge de la manifestation, comme ils disent.

    Et les présentateurs de cette info Pravda mettaient en évidence le calme remarquable de ce monde agricole alors que sa souffrance est du même ordre que celle des gilets jaunes. Cette mascarade de l’information fait honte à notre pays. Nous sommes toujours dans la stratégie de décrédibilisation de ce mouvement social inédit qui traduit un malaise profond de notre société. Et lorsque l’on voit, à Clermont-Ferrand, des casseurs détruire pendants de longues minutes du mobilier urbain, sans apercevoir un seul membre des forces de l’ordre pour venir s’interposer, sinon deux femmes et une personne âgée gilets jaunes, nous sommes en droit de nous demander si les débordements ne sont pas souhaités par les pouvoirs publics.

    Le monde agricole est moribond, un agriculteur se suicide tous les deux jours. Ce monde-là a sans doute été bien trop gentil pour en arriver là. Une petite anecdote personnelle, et vous allez comprendre. Il y a une trentaine d’années maintenant, je faisais partie d’une délégation de la FDSEA (branche départementale de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire) du Gard qui était venue à la rencontre du président du conseil général. Nous lui demandions, entre autres, une subvention de 20.000 francs pour mettre en route le programme « informatique à la ferme ». Nous avons essuyé un refus alors que, dans la même journée, l’équipe de handball de la ville de Nîmes, qui jouait alors la coupe d’Europe, venait de percevoir une subvention de… 4 millions. Les gentils agriculteurs sont rentrés chez eux sans rien dire…

    En 1986, producteur de fruits et légumes, j’ai encaissé la rentrée, sans contreparties pour ces productions, de l’Espagne et du Portugal dans le Marché commun. Imaginez la réaction d’un ouvrier français de chez Renault à qui l’on demanderait de travailler pour le salaire de l’ouvrier roumain d’une usine Dacia ! Aujourd’hui, le gentil syndicaliste d’hier n’est plus agriculteur.

    Les gilets jaunes ont bien compris la situation, et ils ne veulent pas gentiment mourir. Si Macron et son gouvernement ne veulent pas répondre à l’injustice qui règne dans notre pays par des mesures de bon sens, alors les « méchants » deviendront de vrais méchants. L’exemple doit venir d’en haut et le train de vie de l’État doit drastiquement baisser. L’enjeu, par exemple, n’est pas de supprimer le Sénat ou bien encore de réduire le nombre de sénateurs, mais de faire baisser très sensiblement son coût de fonctionnement.

    Gabrielle Cluzel a, d’ailleurs, fait la bonne analyse sur CNews. La stratégie qui consiste à laisser les violences s’installer lors des manifestations pour décrédibiliser et à jeter des cendres sur les braises de la contestation pourrait, à court terme, faire s’éteindre ce mouvement social, mais ce dernier reprendra un jour ou l’autre avec encore plus de vigueur.

    « Les gentils et les méchants » est peut-être une bonne stratégie médiatique au service du Président Macron, dans l’immédiat, mais gare au retour de bâton de la part des méchants.

    Michel Prade

    http://www.bvoltaire.fr/salon-de-lagriculture-contre-gilets-jaunes-la-match-mediatique-des-gentils-et-des-mechants-continue/

  • Eviction d’Emmanuelle Gave de la liste DLF : “Les représentants de la Droite classique se couchent avec une célérité remarquable”

    Eviction d’Emmanuelle Gave de la liste DLF : “Les représentants de la Droite classique se couchent avec une célérité remarquable”

    Après l’éviction d’Emmanuelle Gave (et de son père) de la liste de Debout La France par Nicolas Dupont-Aignan, qui a clairement cédé à la pression médiatique par manque de courage politique, voici un extrait du texte diffusé par Charles Gave à propos de ce qu’il appelle “l’assassinat médiatique de sa fille” :

    Et du coup, monsieur Dupont-Aignan, qui a, comme on le dit au Rugby, a des « épaules de serpent » alors que je le croyais courageux, vire Emmanuelle de sa liste. Je ne commenterais pas plus avant cette séparation par souci d’élégance que j’aurai souhaité réciproque.

    Par ailleurs et que cela soit clair de ce jour, ma fille et moi même ne serons pas sur les listes des Amoureux de la France ou tout autre parti que Monsieur Nicolas Dupont-Aignan choisirait de porter. Nous n’aurons aucun contact financier, structurel ou humain  de prés ou de loin une fois les remboursements nécessaires effectués (…)

    Mission accomplie donc, bravo messieurs, une personne valeureuse de plus écartée du jeu politique, la France ne s’en portera que de mieux en mieux.

    Le modus operandi est en fait toujours le même :

    1. Si une personne de droite a du talent et un message autre, instruction est donnée (par qui ?)  de tout faire pour la maintenir dans l’obscurité.

    2. Si par hasard elle perce, deux solutions s’offrent : soit on tourne cette personne en ridicule, soit on l’accuse de racisme, de pédophilie, d’antisémitisme, de pro américanisme ou pire encore de sionisme ou à défaut d‘antisémitisme. Le but est que l’individu en question devienne inaudible ou plutôt que l’on puisse justifier de ne JAMAIS l’inviter : ses idées seront irrecevables puisque la personne est raciste et qu’il n’y a pas de fumée sans feu etc.

    3. Dans tous les cas de figure, les représentants de la Droite classique se couchent avec une célérité remarquable, les plus ambitieux allant jusqu’à charger autant qu’ils le peuvent le pauvre bouc émissaire.

    4. Le but final est de forcer la personne à répéter en même temps que tout le monde « Dieu est grand et Macron est son prophète», auquel cas on lui donnera quelques miettes et elle sera admise à psalmodier avec les autres.

    5. En cas de refus, il conviendra de renvoyer ladite personne dans une obscurité dont elle n’aurait jamais dû sortir en utilisant la règle immémoriale : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » (…)

    Mais une chose doit être claire : nous sommes entrés en politique Emmanuelle et moi, avec l’enthousiasme de bœufs que l’on mène à l’abattoir. Nous l’avons fait parce que nous voulions essayer de « servir » notre pays, comme on disait autrefois, ce qui est insupportable aux gens qui veulent SE servir, comme chacun a pu le constater depuis des années.

    Et les lignes précédentes ne veulent en aucun cas dire que nous ne retournerons pas à l’abattoir. Nous avions juste mal choisi notre bouvier.

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  • Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture, le Parti de la France présente ses 12 propositions pour le monde rural :

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    Jean-François Touzé, secrétaire national du PdF
    En dix ans un tiers des exploitations agricoles à disparu en France dans l'indifférence générale y compris celle des syndicats censés les représenter mais fonctionnant de plus en plus comme les mandants de leurs propres intérêts ou de ceux exclusifs des grandes exploitations. Entre un tiers et la moitié des exploitants gagnent moins de 350 euros par mois, l'immense majorité des éleveurs touchant moins de 1 000 euros. 75 % des exploitants à la retraite touchent une pension inférieure à 450 euros mensuels. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide. Voilà le quotidien, voilà la réalité de notre monde paysan.
    Au moment où s'ouvrent les portes du Salon de l’agriculture 2019 et où Emmanuel Macron, lors de son inauguration samedi, toujours dans l'incantation, s'est autoqualifié de « patriote de notre agriculture », les Français attachés à notre ruralité sont en droit d'exiger des actes.
    Le Parti de la France demande à l'Exécutif de s'engager sur douze points essentiels.
    1. Alléger la pression administrative et normative pesant sur les exploitations et procéder au gel de toute nouvelle évolution réglementaire risquant de générer de nouvelles charges.
    2. Réduire le coût du travail, notamment saisonnier, pour permettre aux employeurs agricoles d'être compétitifs par rapport à leurs concurrents européens.
    3. Permettre par la loi un rééquilibrage équitable entre les intérêts des agriculteurs, des industries de transformation, et surtout ceux de la grande distribution en mettant un coup arrêt aux pratiques et méthodes de cette dernière trop souvent établies sur la base du fait accompli. C'est aux producteurs qu'il appartient de fixer les prix.
    4. Limiter le développement et les effets de l'agriculture cellulaire encouragée par les multinationales de l’industrie agro alimentaire et les fonds de pension anglo-saxons.
    5. Légiférer contre l'accroissement des accaparements de terres fertiles par des groupes étrangers sans rapport avec le domaine de l'agriculture et, à l'inverse, prendre des mesures pour assurer la transmission et les successions dans la pérennité des exploitations et chaque fois que cela est possible, dans le cadre familial.
    6. Promouvoir la qualité française par l’instauration d'un label de référence tout en agissant dans le cadre de la Politique Agricole Commune pour une protection des productions communautaires, le refus des traités commerciaux qui ouvrent les portes à des produits qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs, et une dynamisation de nos exportations.
    7. Stopper le processus en cours de transfert des aides européennes à l’agriculture vers un budget dédié à l'accueil des migrants.
    8. Garantir le versement dans des délais raisonnables des aides promises par la Commission européenne et par les Régions aux exploitants, en particulier aux producteurs laitiers qui font le choix du bio.
    9. Mettre fin à l'agribashing. Nos compatriotes agriculteurs sont de plus en plus en proie à des campagnes incessantes de dénigrement sur les thèmes de la pollution, de la malbouffe, de la maltraitance animale, alors que l'agriculture française est exemplaire dans sa réduction des traitements phytosanitaires et des pesticides, comme dans sa recherche de qualité. Ces campagnes doivent cesser tout comme doivent cesser les actions pro véganisme.
    10. Développer la recherche pour une agriculture française de la précision et de l'excellence
    11. Soutenir les filières à forte potentialité comme les céréales, la viticulture et les produits laitiers.
    12. Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui, en suscitant des mesures de rétorsion contre l'Europe et donc contre la France, met en péril de nombreuses exploitations, touchant en particulier les filières du porc, du lait et des fruits et légumes.
  • Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Sur le thème des migrations, le parti immigrationniste a dénoncé la fake news du « délire anti-immigrationniste qui a suivi la signature de l’accord non contraignant par Macron » du pacte de Marrakech. C’est en référence à une investigation d’une agence Netscouade que, dans un article du 14 février dernier, fidèle au tropisme flicard et coercitif de la gauchosphère, Libération journal subventionné par l’Etat, dont un actionnaire de référence est le milliardaire israëlien Drahi, et le directeur de rédaction Laurent Joffrin, s’est livré à une entreprise de mouchardage.

    Netscouade, en effet, a entrepris de reconstituer le trajet des réactions de la droite à ce pacte, qualifiées de fake news. Son point de départ serait un article d’avril 2018, publié dans Polémia et l’aboutissement dans les échanges Facebook et vidéo des gilets jaunes et de leurs leaders.

    Bien entendu, nous sommes flattés qu’une telle réussite soit involontairement soulignée par le camp du bien. En revanche, comme nous allons le voir, la bobardisation de Libé consiste à fermer les yeux sur le contenu du pacte et en occulter les réalités.

    Les déficiences de l’article de Libération

    Libération se plaint que la fake news ait capté l’attention des gilets jaunes, ceux-ci s’informant sur les réseaux sociaux et rejetant les médias traditionnels. L’explication est que ceux-ci sont en réalité subventionnés, à la botte du politiquement correct et de l’immigrationnisme. Rappelons que seulement 25% des Français leur font confiance. Belle réussite !

    L’article donne l’impression d’une action de désinformation organisée, concertée et relayée par la « droite extrême ». Inutile d’imaginer un complot. Tout simplement il s’agit d’une réaction de révolte à l’encontre d’une décision autocratique d’un imposteur illégitime et contesté. Cette décision présente un risque vital pour notre pays mais n’a fait l’objet d’aucun débat même parlementaire contrairement à de nombreux autres pays.
    Sans la réinfosphère, le pacte de Marrakech aurait été ignoré jusqu’au jour de sa signature à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle. Ce sont des actes diplomatiques fondamentaux dont le processus en France a été quasi clandestin.

    Libération oublie de préciser que de nombreux pays ont refusé de signer ce traité : USA, Australie, Israël, Pologne, Hongrie, Autriche. Excusez du peu. Quant à la Belgique citée par le journal, celui-ci s’abstient de rappeler que le gouvernement de C.Michel est tombé sur cette question.

    Quant à la droite extrême qui fait gémir Libération, il faut rappeler les prises de positions énergiques sur ce pacte des Ciotti, Wauquiez et Dupont-Aignan qu’il est difficile de confondre avec des brutes fascistes.

    L’article cite Polémia à deux reprises : un article en avril 2018 et une reprise de video le 29 novembre (?). Si l’on cite des dates soyons précis. En réalité il y a eu dans Polémia – qui a joué avec d’autres sites comme Réinformation TV – un rôle de lanceur d’alerte, deux articles au mois d’avril et quatre autres articles jusqu’au mois de décembre pour finir avec un article de Karl Hubert le 20 décembre dernier. Celui-ci a souligné le rôle de Louise Harbour , successeur de Peter Sutherland, et ancienne présidente de l’International Crisis Group, ONG financée notamment par l’Open Society Institute de Soros. Pouvait-on compter sur Libération pour présenter les informations contenues dans ces articles ?

    Liste des articles publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :

    Quant à Jean-Yves Le Gallou, il a d’autres titres que d’être ancien frontiste, notamment d’être l’organisateur des Bobards d’Or auxquels Tristan Bertelot, auteur de l’article, est cordialement invité. Polémia serait enchanté de faire sa connaissance. Mais Libé est littéralement obsédé par l’ex Front.

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  • Menace de dissolution du Bastion social. : Bruno Gollnisch réagit

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    Un communiqué de Bruno Gollnisch :

    Emmanuel Macron était hier soir au très décrié dîner du Crif comme de nombreux membres du gouvernement et de la classe politique, à l’exception de représentants du RN et de LFI. Dans son discours, le président de la république a dit avoir demandé « au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente. » Il a notamment cité le cas du Bastion social, dont les antifas et l’ensemble de l’extrême gauche réclamaient violemment la dissolution depuis plusieurs mois. Au nombre des autres annonces, M. Macron a précisé que Laëtitia Avia (LREM) allait déposer une proposition de loi pour lutter contre la haine sur internet « dès le mois de mai », et le lancement par le gouvernement d’un « audit des établissements scolaires touchés par la déscolarisation des enfants de confession juive »… dans les quartiers à forte population musulmane, ce qu’il n’a pas précisé. Le chef de l’Etat était, il y a encore quelques jours, défavorable à toute pénalisation de l’antisionisme, comme cela était proposée notamment par le député LREM Sylvain Maillard. Mais il a semblé moins catégorique hier soir. Comme le rapporte encore Le Figaro, et comme le lui avait expressément demandé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, « La France (…) avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) (qui intègre l’antisionisme, NDLR), a-t-il dit, martelant que l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». Soit la reprise de la formule qui fut la sienne lors 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en juillet 2017.

    Le président de la République a affirmé que nous assistons à « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. » « À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France ». Il s’est cependant bien gardé d’évoquer, nous l’avons dit, même de manière allusive, les conséquences désastreuses pour la France de la folle politique migratoire imposée aux Français depuis quarante ans… avec le plein accord et les encouragements du Crif. Manuel Valls sur la même longueur d’onde que M. Macron, revenu spécialement de Barcelone pour assister au raout du Crif, ne disait pas autre chose ce matin sur RTL. Tout juste a-t-il ajouté qu’il aurait fallu interdire des manifestations de Gilets jaunes : « Il fallait frapper fort et dur dès le début. Oui, il aurait fallu interdire des manifestations », « la foule n’a pas toujours raison ».

    Non la raison est bien sûr du côté de cette Caste et de ses phares de la pensée. Il est bien difficile d’établir des différences de fond entre la gauche et la droite européistes, c’est pourquoi une Marlène Schiappa est toujours utile à agiter pour persuader le bobos, les minorités,  que la nouvelle gauche macroniste  est sur les questions sociétales plus avancée sur le chemin du progrès et du bien que M. Wauquiez ou Mme Pécresse. La secrétaire d’État chargé du droit des femmes s’est employée dans les colonnes de Valeurs actuelles, puis sur RTL à amalgamer, tout en s’en défendant mollement en même temps, islamistes et défenseurs de la famille. « Il y a des slogans de la Manif pour tousqui sont lancés dans les banlieues » a-t-elle affirmé, « les slogans et l’agressivité de la Manif pour tous ont nourri la recrudescence de violences homophobes : +64% l’année dernière. » « Je ne mets pas sur le même plan la Manif pour tous et les terroristes islamistes, mais je souligne l’existence d’une convergence idéologique. »

    Dans la même veine, Mme Schiappa, évoquant « une explosion des actes antisémites, mais aussi homophobes », affirme qu’il existe « une alliance entre les gens d’extrême droite et les islamistes qui s’unissent de fait dans ce combat », « de nouvelles alliances contre le droit des femmes entre groupes identitaires, d’extrême droite, et d’autre part les intégristes religieux. Ils se retrouvent dans leur lutte contre le droit des femmes à disposer de leur corps. » En tenant ce genre de propos provocateurs avec l’accord ou sous la dictée des communicants de l’Elysée, Marlène Schiappa se conforme au rôle d’écran de fumée et de chiffon rouge qui lui est assigné au sein du gouvernement. Pendant qu’on parle de ses dernières énormités, voire de l’affaire Benalla, reléve Bruno Gollnisch, on ne parle pas de sujets autrement plus graves, du chômage, de la désindustrialisation, des abandons de souveraineté, des trahisons en cascade de l’intérêt national.

    Exemple parmi d’autres, mais particulièrement emblématique, Pierre Jovanovic évoquait la semaine dernière sur TVL le cas de la liquidation de l’imprimerie Arjowiggins de Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne), en dépit des fausses promesses de Bruno Lemaire. 240 salariés se retrouvent sur le carreau. Une imprimerie pourtant héritière d’un savoir-faire vieux de plus de quatre siècles, qui fabriquait les billets de banque de plusieurs états étrangers mais aussi et surtout, domaine hautement sensible et stratégique, nos cartes grises et nos passeports, dont l’impression sera désormais assurée à l’étranger. Une imprimerie, relevait aussi M. Jovanovic, qui était aussi, demain, en capacité d’imprimer nos nouveaux francs si telle était la décision d’une majorité des électeurs français, ou, en cas d’implosion, de disparition de l’euro, ce qui n’est pas une hypothèse totalement farfelue…

    La question qui se pose, et qu’énonce clairement Marion Maréchal dans un éditorial publié sur le site de l’ISSEP, est bien celle « d’un pouvoir devenu totalement illégitime », illégitimité dont la conséquence réside dans la crise politique illustrée par le mouvement des Gilets Jaunes. « Nous avons aujourd’hui le président le plus mal élu de la Ve République, une majorité parlementaire obtenue avec moins de 50% de participation. Nos députés sont moins représentatifs que nos conseillers régionaux élus en 2015 ! L’abstention atteint des records. Ce déficit de représentativité n’est pas nouveau mais atteint son apogée sous la Macronie. » « Le régime et la pratique institutionnelle de la Ve République des années 2000, poursuit-elle, ont favorisé un régime hybride que nous pourrions qualifier d’oligarchie dissimulée. Le jeu électoral a permis la sur-représentation de certains groupes sociaux dans les assemblées, organisé l’alternance des partis traditionnels, marginalisé de grands partis d’opposition, effacé le vote blanc. Si l’on ajoute à cela le décalage entre les programmes de campagne et les actions menées au gouvernement, ce système a assuré la continuité idéologique d’un pouvoir qui pour changer de visage ne changeait jamais de doctrine. » 

    Une « démocratie hypocrite » mais aussi sans scrupules : récupérations communautaires, mensonges, amalgames malsains, grotesques leçons de morale et de maintien, soumission au parti de l’étranger… Ce gouvernement ne recule devant rien pour tenter de sauver le soldat Macron. Mais même avec l’aide des réseaux puissants qui l’ont amené au pouvoir, comment pourra-t-il appliquer la feuille de route bruxelloise jusqu’en 2022, quand bien même la technostructure euromondialiste resterait aux manettes après les élections européennes ? Certes, si la liste LREM /MoDem  se hisse en tète dans les urnes en mai prochain, cette victoire symbolique lui donnera une bouffée d’oxygène. Elle n’effacera pas pour autant  ce constat factuel qui veut qu’une très large majorité de Français est profondément hostile non seulement à la  personne de M. Macron, mais surtout et c’est le plus important, aux orientations idéologiques  qui sont les siennes.

    Source MPI cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/24/menace-de-dissolution-du-bastion-social-bruno-gollnisch-reag-6131188.html

  • Si Marlène Schiappa veut le dialogue, pourquoi refuse-t-elle de rencontrer La Manif Pour Tous ?

    Si Marlène Schiappa veut le dialogue, pourquoi refuse-t-elle de rencontrer La Manif Pour Tous ?

    La Manif Pour Tous prend acte des excuses de Marlène Schiappa :

    La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa a évoqué mercredi dernier dans une interview à Valeurs Actuelles “l’existence d’une convergence idéologique” entre la Manif pour tous et “les terroristes islamistes”. Inqualifiables, ses propos ont suscité une vive émotion et un tollé unanime dans l‘opinion publique.

    3 jours après la publication de cette interview, Marlène Schiappa vient de « présenter ses excuses à toutes les personnes qui auraient pu se sentir sincèrement blessées ». Elle indique que son « but en politique n’est jamais de blesser qui que ce soit mais de débattre des idées. »

    Ses excuses doivent donc s’accompagner d’une véritable ouverture nouvelle au dialogue. Bien souvent, linsulte ou le rejet procèdent de lignorance ou de la méconnaissance. La Manif Pour Tous a toujours tendu la main au dialogue, sollicitant une rencontre avec Marlène Schiappa. Elle renouvelle aujourd’hui cette invitation au dialogue avec la Secrétaire d‘Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommesEn acceptant de rencontrer La Manif Pour Tous et de parler en vérité, Marlène Schiappa constaterait combien le mouvement social attaché à la famille na rien à voir avec les caricatures et les faux procès dont il est la cible régulière. La mobilisation et l’engagement de La Manif Pour Tous sont sincères et désintéressés ; ne serait-ce qu’à ce titre, elle mérite la considération du gouvernement.

    Si Marlène Schiappa connaissait La Manif Pour Tous et son travail de fond au service des familles, jamais elle n’aurait tenu de tels propos ni provoqué cette indignation unanimement partagée.

    https://www.lesalonbeige.fr/si-marlene-schiappa-veut-le-dialogue-pourquoi-refuse-t-elle-de-rencontrer-la-manif-pour-tous/