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lobby - Page 936

  • L'Écologisme dictatorial persiste dans son mépris

    6a00d8341c715453ef022ad3a37b80200d-320wi.jpgRien n'y fait. L'aveuglement des technocrates de Bercy l'a encore emporté. La timide velléité présidentielle d'entrouvrir, en apparence, pas même une porte, à peine une chatière, s'est noyée elle-même. Elle s'est engluée dans un discours péremptoire, se présentant comme une affirmation doctrinaire de l'écologisme, étonnamment psychorigide.

    Professionnel coutumier du contresens et de l'enfumage, le directeur de Libération, Laurent Joffrin écrit dans sa Lettre Politique du 27 novembre : "… les vieilles solutions sociales-démocrates peuvent encore servir… Jupiter descend parmi les mortels et tient un langage de raison et d’ouverture." À l'entendre il s'agirait d'un changement de ton. Et on devrait applaudir.

    De ton, vaguement. Mais de fond, rien.

    On annonce que la seule modulation technique de la TCIPE serait laissé au pouvoir du parlement. Merci Monseigneur. Mais cette disposition, qui existe déjà dans la Constitution, ne suscitera l'enthousiasme de personne. La formule rendra, peut-être, la spoliation de pouvoir d'achat constante. Elle ne la diminuera pas.

    La contestation a surtout reçu pour toute réponse la création d'un 387e comité Théodule, Haut Conseil, etc. Tout le monde, sauf les 13 nominés, curieux nombre, pourra se moquer des avis consultatifs qu'il énoncera. Le Premier ministre pourra lire ses rapports et études dans la posture élégante qu'on imagine, à la suite de Léon Daudet : "d'un derrière distrait".

    On doit souligner aussi la composition de ce haut, très haut, collège. Il représentera exclusivement les écologistes. Petite population.

    On ne manquera pas bientôt de comprendre les vrais raisons de l'acharnement en faveur de la transition écologique. Ce programme, imposé par Merkel en Allemagne en 2010, sous l'émotion provoquée par l'accident de Fukushima s’est révélé désastreux. Il s’est soldé par un échec que personne n'ose évoquer. Et encore plus de pollution. Son importation en France sera imposée par un personnage qui n'a pas été élu pour cela.

    Mais que pèsent les écolos dans l’opinion française ? Le parti écologiste en vue du scrutin d 2017, avait désigné au cours d'une primaire Yannick Jadot comme candidat. Or, celui-ci jugea plus prudent de se rallier à Benoît Hamon qui obtint le score misérable 6,4 % tout mouillé en rassemblement avec les socialistes.

    Depuis 1969, c'était la première fois en 50 ans qu'il n'y avait pas de candidat écologiste à une élection présidentielle.

    Aux législatives qui suivirent les écolos recueillirent 4 % des suffrages. On peut évaluer à ce niveau l'influence réelle dans notre pays des gens qui ont érigé les légitimes préoccupations environnementales en sectarisme écologiste. Or, c'est au plan européen, qu'en vue du scrutin de 2019 nos grands stratèges imaginent une poussée des verts. On les suppose appelés à se relever sur les ruines d'une sociale démocratie en perte de vitesse partout. Et ceci, en alliance avec le troisième groupe du Parlement européen – les ectoplasmes de l'ALDE du glorieux Verhostadt – permettrait aux macroniens franco-français de piloter un regroupement de centre gauche.

    Mais cet habile calcul ne saurait cependant fonctionner si la France macronienne ne s'applique pas, tant soit peu, à elle-même, les dogmes qu'elle affirme à l'international.

    En décembre, se réunira une 24e conférence annuelle de l'ONU sur les changements climatiques (COP24) à Katowice en Pologne[1]. Difficile de plastronner, pour le gouvernement que le monde nous envie, s'il ne respecte pas, chez lui, les conclusions de l'accord dit de Paris conclu par la COP21 en 2015.

    Les États-Unis s'en sont retirés[2] en juin 2017 : mais, précisément, Donald Trump ne prétend pas porter le drapeau de l'écologie politique mondiale.

    La logique rampante de la manifestation du 24 novembre conduisait les Gilets jaunes au-delà de leur propos initial. Elle tendait à mettre en cause, en la dégradant un peu plus, l'image du chef de l'État, désormais en lambeau.

    Celui-ci, de façon maladroite n'a même pas su tirer parti des dégradations provocatrices des Black blocs. Personne ne les nomme et pourtant quiconque s'est trouvé sur zone dans l'après-midi de ce samedi noir n'a pu que les voir à l'œuvre, déchiffrer leurs tags immondes et comprendre une fois de plus le danger qu'ils représentent à terme.

    Dans le catalogue de revendications des Gilets jaunes, la plus sérieuse, la première, la plus précise, celle qui a permis en quelques jours à Priscilla Ludovsky, principale porte-parole qu'ils ont désignée, 800 000 signatures sur une pétition c'est tout simplement le recul de la taxation du carburant qui rogne leur pouvoir d'achat.

    Ces braves geans s'adressaient au chef de l'État et celui-ci n'a pas voulu recevoir lui-même leur délégation. Serrer les mains calleuses du bas peuple exposerait nos délicats dirigeants à toutes sortes de contagions dommageables. On s'en doutait. On en a reçu la confirmation.

    JG Malliarakis  

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    [1] cf. "Climat: la COP24 en Pologne en 2018"
    [2] cf. "Climat: Trump annonce le retrait des États-Unis de l'accord de Paris"

    https://www.insolent.fr/

  • Budget 2019 : 4,5 milliards d’euros consacrés à l’immigration

    Budget 2019 : 4,5 milliards d’euros consacrés à l’immigration

    Après le budget consacré à l’Union européenne en hausse de 5,9%, voici une autre piste d’économie sur laquelle les gilets jaunes devraient réfléchir. Le budget 2019 consacré à l’immigration est en hausse avec un total de 4,5 milliards d’euros. Et Nadine Morano n’évoque pas dans cette vidéo le coût au quotidien de l’immigration non comptabilisé comme tel dans le budget (logements sociaux, éducation nationale, allocations familiales, population carcérale, délinquance, dégradations dans les banlieues etc…). Ce coût est estimé entre 24 et 164 milliards par an en fonction en fonction des sources et des méthodes. On pourra notamment lire cette étude d’André Posokhow qui date de 2013 et qui estimait le coût à 84 milliards.

    Vidéo intégrée
    Pierre Sautarel@FrDesouche

    Nadine Morano rappelle que si les Français sont matraqués fiscalement, Macron trouve des milliards pour l'immigration  

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  • Ludovine de La Rochère : « Les gilets jaunes ne doivent pas se laisser berner par des débats en région ! »

    La présidente de la Manif pour tous rappelle que la grande consultation nationale organisée sur la PMA a révélé une très forte opposition mais que le gouvernement n’en a pas tenu compte.

    « J’ai parlé avec un représentant des gilets jaunes qui insiste sur la perte de sens et la déshumanisation. À cet égard, nos préoccupations se rejoignent… »

    La Manif pour tous a laissé un petit conseil aux gilets jaunes : ne pas écouter le gouvernement lorsqu’il parle de consultation nationale. Pourquoi cet avertissement ?

    Le gouvernement, avec Emmanuel Macron, a récemment proposé aux Français de participer à une consultation officielle, légale, publique et très importante. Ce fut les États généraux de la bioéthique.
    Cette consultation a connu une participation massive. Elle a été d’une ampleur inédite et on peut s’en réjouir. Sauf que les résultats ne conviennent pas au gouvernement. L’opposition massive a été exprimée à plus de 80 % à la PMA sans père.
    Alors, que se passe-t-il ? On voit les écarts successifs de tel ou tel membre du gouvernement qui piétine et omet complètement les résultats des États généraux de la bioéthique, en tout cas pour le moment, et continue à annoncer une volonté de légalisation de la PMA sans père.

    Certains membres du gouvernement se sont engagés sur une légalisation de la PMA sans père avant la fin 2019. Par ailleurs, la cause LGBT a été déclarée grande cause nationale par Marlène Schiappa. On a l’impression que le gouvernement avance de son côté sur ce sujet-là…

    En réalité, ces déclarations d’intention sont le résultat de la pression que certains membres du gouvernement veulent absolument mettre. Marlène Schiappa avait dit, en septembre 2017, que la PMA sans père serait légalisée avant fin 2018. En réalité, elle exprimait ainsi ce qu’elle souhaitait. Mais elle n’est ni Édouard Philippe ni Emmanuel Macron. Elle s’était fait remettre à sa place.
    Pour autant, on voit bien, malgré tout, qu’ils sont plusieurs, aux places les plus éminentes en termes de pouvoir politique, à vouloir la même chose. La menace, le danger sont donc bien réels. Pour autant, le calendrier et les modalités ne sont pas encore connus.
    Nous devons absolument nous faire entendre comme citoyens français sur un sujet aussi fondamental que le respect des besoins et des droits de l’enfant, le respect de la filiation et de la médecine.
    De leur côté, les gilets jaunes sont dans la même situation et ne doivent pas se laisser berner par des propositions de « débats en région », comme ils disent, dont on sait ce qu’ils donnent, et qui obligent de toute façon, ensuite, à continuer à se battre pour se faire entendre. C’est pourquoi nous alertons les gilets jaunes sur ce sujet-là.

    Peut-on imaginer une convergence des luttes entre les gilets jaunes et la Manif pour tous ?

    J’ai parlé, il y a quelques jours, avec un des huit représentants des gilets jaunes. J’ai été très frappée de son propos. Il disait qu’ils étaient confrontés à une question d’humanité. Il voulait dire qu’il y avait une perte de sens dans nos vies contemporaines qui ont un côté très déshumanisant.
    Cette analyse rejoint absolument les questions de la PMA sans père, de la gestation pour autrui et toutes ces pratiques déshumanisantes qui déconnecteraient complètement la filiation de la réalité de nos humanités. À certains égards, nous nous rejoignons.
    Il y a, ensuite, la question des taxes, des impôts. Bien sûr, c’est très grave pour les Français, qui sont en peine et en grande difficulté pour continuer à vivre. Ils sont ponctionnés de tous les côtés et leur vie quotidienne devient presque impossible.
    Je crois, néanmoins, que l’enfant, la famille, la filiation et l’humain sont encore davantage et complètement au cœur des sujets de société dont je parle. Et malgré tout, on ne peut pas mettre sur le même plan l’accroissement des taxes et la question de la conception de l’enfant et de sa filiation.

    http://www.bvoltaire.fr/ludovine-de-la-rochere-les-gilets-jaunes-ne-doivent-pas-se-laisser-berner-par-des-debats-en-region/

  • Un nouveau danger : le Pacte mondial sur l’immigration.

  • LA TRANSITION ENERGETIQUE A BON DOS !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Mais pour qui nous prennent-ils ? Pour des débiles profonds, prêts à gober n’importer quel bobard, à ingurgiter toute infox, les « fake news » comme « ils » disent, dans leur misérable franglais de snobinards des beaux quartiers ? Le tout illustrant à merveille le vieil adage disant que « plus c’est gros, plus ça passe » ?

    Non, la transition énergétique est un leurre pour bobo branché, pas une réalité pour la France qui peine, qui se lève à l’aube, qui prend son automobile parce que les transports en commun ne sont ni sûrs, ni rapides ou, parfois, totalement inexistant pour ces millions de rurbains qui habitent à la campagne ou à la grande périphérie des villes. (Car les loyers, - et encore ! -, y seraient moins chers).

    C’est un produit de luxe pour des gens aisés, pour une société apaisée, qui est tout le contraire de l’actuelle société française fractionnée en corporations rivales, éclatée en communautés ethniques ou sociétales totalement divergentes, dans  leur comportement comme dans leurs espérances. Là aussi, « le bien vivre ensemble » est un leurre. Le socialisme « hollandien » avait gravement compromis l’unité nationale, le pouvoir « macronien » l’a achevée. Gérard Collomb, lui, dans une démission du genre « courage, fuyons ! », en a déjà tiré les leçons.

    La France toute seule, « pour sauver la planète ? »

    La France de nos jours, c’est 1% maximum de la population planétaire. Peut-on raisonnablement espérer que ce 1%, s’il réduisait sa facture énergétique, concourrait utilement à faire baisser le réchauffement climatique, à supposer d’ailleurs, que les doctrinaires du GIEC aient raison ? Car rien n’est formellement avéré. Ne devrait-on pas parler, plutôt, de dérèglement ? Le polytechnicien Christian Gérondeau, l’ancien « Monsieur sécurité routière », penche pour cette thèse (cf son livre, Climat, les grandes manipulations). Les comparaisons fiables ne pourraient s’effectuer qu’avec plus de recul, car les mesures météorologiques sont, à l’échelle de l’histoire de l’humanité,  très récentes. Il n’en demeure pas moins qu’il y a des phénomènes récurrents anormaux, sinon alarmants : tornades, tempêtes, raz-de-marée, crues hors saisons ou, au contraire, sécheresse. Mais est-ce dû à la seule activité humaine ? Etant « climato-sceptique », j’en doute.

    Que les gros pollueurs lèvent le doigt

    La France a le plus gros parc mondial de centrales nucléaires après les Etats-Unis. Elle a 58 réacteurs répartis en 19 sites. C’est l’essentiel de notre production énergétique « lourde ». Le nucléaire, on le sait, ne pollue pas. Il est vrai que l’angoisse nait de la fiabilité, de la sécurité et de la sûreté des centrales. Ici en France, et heureusement, ce n’est ni Tchernobyl, ni Fukushima. Espérons qu’à chaque centrale est affecté un élément armé de gendarmerie ! Mais il est vrai que l’enfouissement des déchets pose  un problème sur le très long terme. Quelle solution ? Des galeries profondes à l’abri des secousses telluriques ? Nos voisins européens, dans leurs choix énergétiques, ne sont pas très raisonnables. Des centrales à charbon, comme en Pologne ou en Allemagne, polluent allègrement. Aux Etats-Unis, du gaz de schiste extrait sans vergogne et la réouverture de mines, fortifient l’assise électorale de  mister Trump. Les éoliennes qui  gâchent certains de nos paysages, sont-elles une alternative suffisante ? (Je laisse le soin au lecteur de se reporter à l’ouvrage d’Alban d’Arguin ! cliquez ici) N’oublions pas non plus, que la capacité maximum en centrales hydrauliques  est atteinte : il n’y a plus de vallées à inonder. (Et rappelons-nous les déchirements humains causés lors de l’édification des barrages, à Tignes, notamment) Et puis, constatons que l’Inde comme la Chine ne se sentent guère concernées par la COP-21, clôturant en fanfare, le séminaire de la lutte contre le méchant gaz carbonique à effet de serre ! Les pétroliers eux-mêmes, pays producteurs comme compagnies exploitantes, ont tout intérêt à puiser et user « l’or noir » jusqu’à la dernière goutte, tout en investissant et misant sur des énergies nouvelles plus « soft », en vertu d’une prudence comportementale qui consiste à ne pas mettre « tous ses œufs dans le même panier »… Des états comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite, jouent du « yoyo » à la pompe, en réduisant leur production pour préserver l’avenir. Tous les membres de l’OPEP semblent à l’unisson. Nous pourrions acheter iranien, moins cher compte-tenu que ce pays est devenu un « paria », mais, l’embargo US auquel nous nous soumettons, nous oblige à nous en détourner. Le prix du baril s’envole, celui du carburant au détail aussi, l’état français répercutant mathématiquement la hausse. Il se goinfre de taxes. Et Mr Dupont/Durand paye plus cher son litre de super comme de gasoil. CQFD ! Il pourra toujours se consoler en sachant qu’un milliard d’euros va au financement de l’Aide médicale d’Etat (AME), et deux autres au financement des « MNA », ces fameux mineurs étrangers non accompagnés, qui ne sont pas plus mineurs que votre grand-mère ou moi-même !

    La démographie démentielle de certains pays n’arrangera rien

    Les écologistes oublient toujours de mentionner, parmi les « coupables » du réchauffement climatique supposé, les pays à forte démographie, comme ceux d’Afrique. Pourquoi ? Par idéologie, parce que l’homme blanc est coupable de tout. On ne nous fera pas croire qu’une planète à 10 ou 11 milliards d’humains dont quatre en provenance d’Afrique, sera plus vivable que notre chère planète bleue d’aujourd’hui ! Si nous souhaitions que les Africains aient un niveau de vie comparable ne serait-ce qu’aux pays européens les moins aisés, - Serbie, Albanie, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, Arménie, Géorgie -, il faudrait électrifier massivement le continent noir, - plan Borloo -, et les besoins en eau l’assècherait ! Les barrages sur le haut Nil sont lourds de conflits potentiels entre les riverains du fleuve des Pharaons ! Les usines de dessalement de l’eau de mer pourraient utilement suppléer à la raréfaction de l’eau douce, mais qui paierait l’addition ? Le banlieusard ou le campagnard, qui voit ses notes de carburant et de fioul exploser, on l’a vu, l’entrainant à revêtir le fameux « gilet jaune » ? Et Dupont/Durant peut-il se payer un véhicule électrique, réputé moins polluant (à court terme !), sans mettre gravement en danger l’économie de sa famille ? Que nenni monsieur Macron !

    Et Zorro est arrivé….

    Le lundi 26 novembre, Sa Majesté s’est adressée au pays depuis son palais de l’Elysée devant un parterre de notables et de journalistes. Brillant, se voulant didactique et pédagogique, le discours du chef de l’Etat a été diffusé sur les ondes pendant ¾ d’heure. Macron s’est évertué à nous faire avaler sa stratégie de réduction de la signature carbone, en fait une écologie punitive. Rien, ou presque, sur les revendications très terre à terre des « Gilets jaunes ». Ce n’est pas la création d’un Haut conseil pour l’action climatique, un « comité Théodule » de plus, qui rassurera Bitru, scotché à  son rond-point qu’il occupe depuis le week-end dernier ! On nous annonce 7 à 8 milliards affectés à cette « transition », une fermeture programmée de 14 réacteurs d’ici à 2035, avec comme objectif de réduire notre dépendance nucléaire de moitié. Comment ? Grâce à la géothermie, au gaz méthane, aux véhicules « propres », aux panneaux solaires et aux…éoliennes, avec un parc marin déjà prévu du côté de Saint-Nazaire en attendant mieux, du côté de Dieppe, peut-être.

    Cerise sur le gâteau, concession au peuple, il y aura bien une concertation pendant les trois prochains mois avec tous les acteurs concernés, y compris les « gilets jaunes ». (Comment déterminer avec justesse qui parlera en leur nom ?) S’il est évident qu’il faille, à terme, diminuer l’impact des énergies fossiles, nous ne devons pas être, pour autant, condamnés à voir notre France défigurée par tous ces « obélisques » hideux dressés du nord au midi, grands épouvantails à hélices brassant de l’air comme un fonctionnaire de Courteline, pas plus que tous nos toits doivent se couvrir de panneaux solaires. Ou, encore, que l’habitacle de nos voitures  soit réduit à la portion congrue pour faire de la place aux piles ! (Dont les fabricants sont, au passage, Chinois et Coréens du Sud).

    L’inévitable relai politique

    Les « gilets jaunes » qui, apparemment restent sur leur faim, - à l’origine mouvement informel non violent et non structuré-, doivent se « réinventer » s’ils veulent se maintenir dans la durée. Noël approche et le gouvernement joue le pourrissement de la situation. Pas sûr qu’un tel mouvement aux revendications tellement disparates puisse continuer à mobiliser des salariés. Bientôt, peut-être, ne resteront plus présents que les chômeurs et les retraités. L’opinion, favorable, peut basculer à tout moment devant des blocages persistants.

    A terme, la solution est politique ; elle ne peut être que politique. Ou nous choisissons la voie insurrectionnelle, comme le revendique un porte-parole autoproclamé, ou alors c’est l’issue démocratique qui s’impose. Elle passe, inéluctablement, par de nouvelles élections législatives. Macron, pour l’instant, est « droit dans ses bottes ». Si la situation persistait, si le pays était paralysé, il devrait céder sur les hausses de taxes ou s’en remettre au suffrage universel. C’est ce que De Gaulle avait fait en 1968. Mais pas sûr, cette fois-ci, que les électeurs reconduisent la majorité sortante.

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  • Discours de Macron : en attendant la fin du monde…

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    Disons qu’il a fait un effort. Pas dans la longueur du discours, trop long comme d’habitude. Mais il n’a pas insulté les Français. C’est déjà ça. Ça devait le démanger mais les conseillers en com’ avaient dû lui dire de garder cela pour les grandes occasions, lorsqu’il porte jaquette à l’étranger.

    Il ne les a pas insultés ; enfin, tout du moins, formellement. C’est vrai, aussi, qu’il s’est dépassé, ces derniers temps. Pas plus tard que dimanche, à Bruxelles, il se penchait, nous racontait hier ici-même notre ami Nicolas Gauthier, sur la misère de « nos classes laborieuses », comme not’ bon maître sur le sort de « nos gens ».

    Dans ce discours de mardi matin qui devait répondre à la colère des gilets jaunes, Emmanuel Macron n’a pas insulté les Français, mais il s’est quand même un peu moqué d’eux. Un discours technocratique enrobé, pour le coup, d’un peu d’empathie d’apparat. Visiblement, à entendre les premières réactions des gilets jaunes, ça n’a pas marché.

    Emmanuel Macron veut donc faire croire que l’on va s’occuper en même temps de la fin du monde et de la fin du mois. En attendant, si des dizaines de milliers de Français sont rassemblés sur les ronds-points, ce n’est pas pour observer le ciel dans l’attente de l’Apocalypse mais parce qu’ils ne savent pas comment ils vont boucler leur fin de mois cataclysmique. Rien de bien concret et immédiat n’est donc sorti de ce discours, si l’on excepte la promesse d’une évolution de la taxation en fonction des cours du pétrole. Un truc qui avait été essayé sous Jospin et qui n’avait pas été concluant. Comme quoi on peut être un fan de cuisine d’un nouveau monde et, néanmoins, utiliser les vieilles recettes (fiscales). Les Français des ronds-points, qui savent compter et comptent par nécessité, ne s’y retrouveront sans doute pas.

    Emmanuel Macron garde le cap : « Ne pas changer d’avis, ne pas changer la vérité », a-t-il déclaré. Car, rappelons-le, Emmanuel Macron EST la vérité. Certes, il a parfaitement compris la situation des Français les plus modestes, ceux qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller travailler, qui ne peuvent changer la chaudière au fioul sur un coup de tête. Ces Français, « ils disent que ce sont, au fond, toujours les mêmes qui font les efforts, et ils ont raison », constate le Président-sociologue. Que n’a-t-il fait ce constat durant la campagne de 2017 et pris les mesures en conséquence ! Peut-être n’aurions-nous pas les gilets jaunes dans la rue aujourd’hui. Et en décryptant le discours présidentiel, on a le sentiment que ce sont toujours les mêmes qui feront les mêmes efforts.

    Mais au-delà de la question du prix des carburants, Emmanuel Macron n’a pas donné de réponses concrètes à la question centrale du pouvoir d’achat. L’avalanche d’augmentations de taxes diluées dans le quotidien des Français pèse lourd dans le budget des plus faibles : assurances, contrôle technique des véhicules, etc. Une liste longue comme un jour sans pain.

    Et plus encore, rien, dans le discours d’Emmanuel Macron, n’était de nature à rétablir la confiance entre, d’une part, le Président, le gouvernement et sa majorité et, d’autre part, les Français. Parmi les revendications des gilets jaunes, on entend celle d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Elle peut paraître, en première approche, farfelue. Elle fait sourire et même rire parmi les membres de la majorité. J’entendais, mardi soir, sur BFM TV, le député de Vaucluse Morenas, suppléant de la secrétaire d’État Poirson, dire aux gilets jaunes qu’il recevait à sa permanence, qu’il ne porterait pas cette revendication à Paris. Personne ne sait comment la situation peut évoluer dans les prochaines semaines. Mais l’on devrait se souvenir de Mai 68. Nous n’en sommes pas encore là, Dieu merci, mais faut-il rappeler que le général de Gaulle a dissous l’Assemblée nationale le 30 mai 1968 après les « événements ». 293 UDR (sur 487 députés) entrèrent au palais Bourbon. Un raz-de-marée. De Gaulle avait rétabli la confiance avec le peuple. Si Emmanuel Macron est si certain d’être dans la vérité…

    http://www.bvoltaire.fr/discours-de-macron-en-attendant-la-fin-du-monde/

  • Ces bébés qui survivent à un avortement médicamenteux

    Ces bébés qui survivent à un avortement médicamenteux

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Le site Lifenews relayait le 21 novembre l’histoire d’une photo qui faisait le buzz sur le réseau social Facebook. Cette photo, c’est celle d’un médecin tenant un nouveau-né qu’il venait d’extraire du ventre de sa mère par césarienne. Cela se passait aux Etats-Unis. Le docteur Brent Boles avait bien sûr demandé la permission à la mère, en lui promettant qu’il ne donnerait aucune indication permettant de l’identifier. Sous la photo, la description de la situation par le médecin :

    « J’ai récemment fait cet accouchement et je partage cette photo avec l’autorisation de la patiente. Vous voyez, quand une femme prend une pilule abortive, elle le regrette très souvent immédiatement après. C’est ce qui est arrivé avec cette patiente. Les cliniques pratiquant les avortements mentent et disent aux gens qu’on ne peut pas inverser un avortement médicamenteux. Ce n’est pas vrai. Cette patiente a trouvé www.abortionpillreversal.com et je fais partie des médecins pro-vie prêts à tenter d’inverser l’action du poison qu’on leur a donné. Parfois, cela marche et parfois non, mais, comme vous le voyez, cela vaut la peine d’essayer. »

    La pilule abortive RU-486 consiste en fait en deux pilules différentes prises à deux jours d’intervalle. Le premier produit, de la mifépristone, bloque la production de progestérone, une hormone nécessaire au maintien de la grossesse. Le deuxième produit, du misoprostol, provoque l’expulsion de l’enfant avorté. Ce type d’avortement se pratique à un stade précoce de la grossesse, quand l’enfant en est encore au stade embryonnaire de son développement prénatal, c’est-à-dire en principe jusqu’à la 7e semaine de gestation. Mais tant que la femme enceinte n’a pas pris le deuxième produit, il est possible, dans un délai de 72 heures, d’inverser l’action de la mifépristone en prenant un antidote contrant l’action de ce poison, puisqu’il réintroduit de la progestérone dans l’organisme de la mère. Une étude américaine publiée cette année montre que cela fonctionne dans 68 % des cas, ce qui a permis à l’organisation Abortion Pill Rescue de faire naître 500 bébés qui avaient préalablement été condamnés à mort par la prise de mifépristone, 100 autres bébés sauvés par ce réseau de médecins pro-vie étant encore dans le ventre de leur mère au moment de la publication de l’étude. Les bébés sauvés par cette procédure médicale inversant l’effet de la prise de la première des deux pilules utilisées pour un avortement médicamenteux n’ont pas de séquelles particulières.

    […] En ce qui concerne les avortements médicamenteux, un numéro d’appel actif 24h/24 et 7j/7 est donc mis à la disposition des femmes ayant pris la première des deux pilules mortelles et regrettant leur geste. Brianna, la maman du bébé de la photo, a pu être ainsi mise en contact avec le docteur Boles le jour-même de son appel et a pu obtenir sur le champ une ordonnance pour commencer son traitement sans attendre, afin de sauver son bébé. Le centre d’appel est géré par Heartbeat International, une organisation chrétienne s’occupant d’un réseau de centres d’aide aux femmes enceinte en détresse, afin de leur offrir une alternative à l’avortement.

    Puisque les pro-avortement et les féministes se disent « pro-choix », Mmes Schiappa et Buzin ne devraient-elles pas se saisir du sujet et permettre que, en France aussi, les femmes subissant un avortement médicamenteux puissent revenir sur leur décision après la prise de la première pilule abortive ? Cela dit, ce serait déjà bien de leur imposer un délai de réflexion et de leur proposer une alternative à l’avortement avant la prise de la première pilule.

    https://www.lesalonbeige.fr/ces-bebes-qui-survivent-a-un-avortement-medicamenteux/

  • Objectif 92 — Le traité de Maastricht : mais que disaient-ils ?

  • Joseph Thouvenel : « Les syndicats, comme la plupart des corps intermédiaires, sont à peu près rayés de la carte ! »

    C’est la troisième semaine de mobilisation des gilets jaunes. Sans têtes d’affiche, loin de toute organisation syndicale traditionnelle. Joseph Thouvenel, au micro de Boulevard Voltaire, explique pourquoi cette révolte de ceux qui s’appauvrissent se passe des corps intermédiaires comme des syndicats. Une révolte qui perdurera sous une forme ou sous une autre tant que les problèmes ne seront pas réglés.

    Le mouvement des Gilets jaunes entre dans sa 3e semaine de mobilisation. Cette mobilisation est assez exceptionnelle, puisqu’elle fonctionne sans tête d’affiche et surtout sans le concours des syndicats.
    Avez-vous observé ce mouvement et qu’en pensez-vous ?

    Premièrement, les Gilets jaunes fonctionnent sans les syndicats. C’est à juste titre, parce que le rôle des organisations syndicales se passe dans les entreprises et aux services des salariés de l’entreprise. Les Gilets jaunes réunissent des salariés, des indépendants, des professions libérales, des commerçants, des artisans et des agriculteurs. C’est beaucoup plus vaste.
    Deuxièmement, il y a une perte de confiance dans ce qu’on appelle, les corps intermédiaires, ce qu’est normalement une organisation syndicale.
    À la fois de l’apparition des Gilets jaunes et à la fois de la « disparition », ou en tout cas ressentis comme tel par une forte majorité de la population, des corps intermédiaires sont la conséquence directe des politiques menées sous ce gouvernement et sous les gouvernements précédents. Les aspirations normales et légitimes des Français ne sont ni écoutées ni entendues et les corps intermédiaires sont à peu près rayés de la carte.
    Le 1er des corps intermédiaires est la famille. Si on regarde l’état de la politique familiale depuis des décennies, on constate une régression constante. Il ne faut pas oublier qu’en France, 98 % des salariés sont couverts par des accords collectifs. Il faut des gens pour les bâtir et pour les négocier avec un peu d’intelligence. Ces accords fonctionnent, existent et correspondent à une nécessité et une efficacité dans les entreprises.
    Au-delà de cela, les gens ne perçoivent plus cette action, parce que les gouvernements successifs qui eux ne sont pas dans l’entreprise, au niveau national, balayent d’un revers de main les corps intermédiaires. Ils les baladent, en faisant des réunions, des grand-messes, on nous donne du ‘’très cher machin’’ et du ‘’très gentil Joseph’’, mais derrière il ne se passe rien. C’est un autisme gouvernemental. C’est la réaction du peuple, non pas des plus pauvres, mais de ceux qui sont en train de s’appauvrir et qui voient cette pente qui s’accélère. Ils n’en peuvent plus, même si c’est très divers et très disparate.

    À la lumière de tout cela, pensez-vous que ce mouvement va continuer ou va-t-il rapidement s’essouffler par le manque d’organisation et de revendication claires et précises ?

    Le mouvement des Gilets jaunes est tellement disparate que je ne peux absolument pas dire s’il va continuer ou pas, et sous cette forme avec les Gilets jaunes. Des tentatives sont lancées pour avoir des porte-parole, mais quelle est leur représentativité ?
    Aux organisations syndicales, on nous demande de faire des voix dans les entreprises pour être représentatif. Quelle est la représentativité de ceux qui vont faire joujou sur internet où tous les groupes de pression peuvent s’emparer du poste de porte-parole ?
    Cela dit, tant que les problèmes perdureront et s’aggraveront, ce que l’on va appeler ‘’cette révolte des Gilets jaunes’’ sous une forme ou une autre continuera.
    La perte de confiance gravissime en ceux qui sont chargés de mener le pays est présente et ne va pas s’arrêter du jour au lendemain. On n’acquiert la confiance que dans la durée. Quand on regarde les différentes déclarations des uns, des autres et des ministres, on se rend compte qu’ils racontent n’importe quoi. Cela ne va pas rétablir un instant la confiance du Français ‘’moyen’’, c’est à dire de la grande masse des Français. On voit très bien qu’on nous balade, qu’on nous ment et qu’on fait de la com.
    Ce midi, j’étais au restaurant avec deux autres syndicalistes à Paris dans un beau quartier parisien, près de la tour Eiffel. Nous avons chacun déjeuné, verre de vin compris, pour 20 euros. Ce n’est pas les 200 euros, sans vin, du porte-parole du gouvernement. C’est ça la réalité.
    Tant que ces gens-là continueront à nous raconter n’importe quoi, idem avec la ‘’peste brune’’, on trouvera cela totalement choquant.
    J’aimerais rappeler à ceux qui nous écoute que mon père a été arrêté par la Gestapo et a été mis en prison pas les nazis. C’est quand même autre chose que les rigolades qu’on nous raconte aujourd’hui. C’est indécent d’employer ce genre de manœuvre pour ceux qui ont souffert.
    Ces manières d’agir passent de moins en moins. Le Français qui se trouve sur son rond-point, ou ceux qui n’y sont pas, mais qui les soutiennent et les comprennent, ne croient plus en ce genre de manipulations politiques. Ça passe peut-être dans certains dîners en ville à Paris, mais chez les Français, ça ne passe plus. Ça ridiculise celui qui le dit et plus grave, ça ridiculise les politiques qui sont chargés d’une tâche noble, mener le pays.

    http://www.bvoltaire.fr/joseph-thouvenel-les-syndicats-comme-la-plupart-des-corps-intermediaires-sont-a-peu-pres-rayes-de-la-carte/