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  • LA DEMOGRAPHIE QUI VIENT…

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    LA DEMOGRAPHIE QUI VIENT…
    A l’heure de la révolte pour la préservation du pouvoir d’achat, les Français auraient aussi ou surtout intérêt à défendre l’emploi, la culture et l’identité qui ne seront bientôt plus que le souvenir du temps où « c’était mieux avant »… Dans quelques jours à Marrakech (10 et 11 décembre), les membres de l’ONU adopteront le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Que l’on soit sensible à l’accueil de réfugiés est tout à notre honneur et est même une tradition, mais que l’on nous impose d’élargir cette solidarité à l’univers économique (« pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre » et « faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications et compétences des travailleurs migrants ») est du pain béni pour les esclavagistes libéraux et un crime sociétal. Le diktat onusien donnera de facto aux migrants la protection sociale que nous ne sommes déjà plus capables d’assurer à nos concitoyens, favorisera leur pleine intégration (« pleine participation des travailleurs migrants à l’économie formelle ») et la cohésion sociale (accès à la « sécurité sociale et aux services sociaux ») puis, inexorablement constatera leur implantation durable (« éliminer toutes les formes de discrimination, et encourager un débat public fondé sur l’analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues », les media sauront se faire les porte-paroles des politiques), leur croissance et leur rôle actif au sein de la société nouvelle.

    Nous pourrions dire que tout cela est déjà effectif ; cela est vrai mais après deviendra légal, s’y opposer sera donc condamnable.

    Nous pourrions aussi être (je le suis) solidaires de migrants économiques européens mais cela ne nous est pas permis (on se souvient d’étudiantes russes et de familles serbes en situation irrégulière et renvoyées manu militari dans leur pays d’origine…) car malgré (ou à cause de) notre proximité culturelle et leur compétence reconnue, nos amis slaves ne sont pas les bienvenus (!) Ce sont bien les peuples extra-européens, d’Afrique dont le Magreb en particulier, qui sont visés par le Pacte de Marrakech et bénéficieront seuls des mesures onusiennes sans plus de contestations ou droits souverains.

    Non au Pacte de Marrakech auquel nous préférons « Ton pays, ton futur », l’alternative économique et solidaire à la démographie qui vient nous remplacer.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Immigration sans limite : l’ONU cherche à créer un droit à immigrer clandestinement

    Immigration sans limite : l’ONU cherche à créer un droit à immigrer clandestinement

    De Gabriel Robin dans l’Incorrect :

    La conférence intergouvernementale chargée d’adopter le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » se tiendra les 10 et 11 décembre prochains. Un pacte d’une importance cruciale.

    Ce pacte divise la communauté internationale, opposant la France et l’Allemagne à un groupe de pays réfractaires, menés notamment par les Etats-Unis de Donald Trump. Au sein des Etats, le Pacte dit de Marrakech divise de la même façon, Angela Merkel étant notamment considérée par ses adversaires comme l’instigatrice des mesures ultra-immigrationnistes qui compléteront la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.

    Composé de 41 pages consultables sur le site officiel de l’Organisation des Nations Unis, le projet de document final de la conférence a pour objectif de faciliter grandement l’immigration à destination des pays occidentauxPis, il y encourage explicitement. Il faut, dans un premier temps, insister sur le fait que le document ne traite que des « migrants » et non des réfugiés, les distinguant dès le quatrième article de son préambule. Source principale de la synthèse finale, le rapport initial du Secrétaire général Antonio Guterres peut être résumé par son titre : « Rendre les migrations bénéfiques à tous ».D’autres travaux ont probablement joué un rôle, à commencer par le rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’Unesco intitulé « Migration, déplacement et éducation : bâtir des ponts, pas des murs », dont le vocabulaire trahit l’idéologie : « L’attitude envers les immigrants est influencée par le niveau d’étude. Il apparaît que les personnes plus instruites sont moins ethnocentriques, qu’elles valorisent davantage la diversité culturelle et qu’elles considèrent les effets économiques de la migration sous un jour plus favorable ». Voilà qui rappellera un peu les discours du Président Macron : si vous êtes contre moi, c’est que vous n’êtes pas suffisamment intelligent pour comprendre. Les peuples sont crétins et doivent laisser les grandes personnes décider à leur place ; experts, technocrates et économistes labellisés « progressistes all inclusive ».

    Bref, revenons-en au « Pacte de Marrakech » tel qu’il devrait être voté dans quelques jours. Ses rédacteurs estiment nécessaire d’améliorer la coopération en matière de migration internationale parce que les migrations auraient « toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire », et, qu’à l’heure de la mondialisation, elles seraient « facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable ». Car, vous l’ignoriez peut-être, mais la majorité des migrants « voyagent, vivent et travaillent dans des conditions sûres, ordonnées et régulières ». Rien que ça ! Une vision si irénique ne peut donc s’accompagner que de propositions pensées pour encourager les candidats à l’exil, pour les aider dans leur voyage et leur future installation. Ici, l’immigré n’a que des droits et aucun devoir. Il est l’Autre, le faible ontologiquement bon, la bonne nouvelle, notre enfant symbolique.

    À l’image de l’Unesco qui estime l’assimilation préjudiciable à « l’identité des migrants », à l’inverse du multiculturalisme, les Etats signataires du futur Pacte de Marrakech s’engageront moralement à donner une image toujours positive de l’immigration et de la « diversité » ; voire à combattre judiciairement les réfractaires, qu’ils soient en politique, professionnels des médias, ou simples citoyens. L’ensemble, comprenant tant des recommandations demandant la protection des migrants à l’intérieur des frontières sur le mode « No Border » que des incitations à faciliter l’évasion des richesses vers les pays « d’origine », ainsi que le suggère aussi l’Unesco, forme un programme complet de remplacement des populations autochtones en Europe, les seules que méconnait l’ONU. Ce texte, s’il n’aura pas de force légale, achèvera de désarmer moralement les Occidentaux face à ce qui est, il faut bien le dire maintenant, une invasion méthodique et planifiée de notre continent. Imaginez donc que dans le « plein respect de la liberté de la presse », les journalistes devront être mieux formés à la question des migrations, c’est-à-dire éduqués à délivrer la doxa inclusive et multiculturaliste mondiale.

    L’ONU cherche à créer un droit à immigrer clandestinement, riposte directe contre les vieilles nations repliées sur elles-mêmes, comme la Hongrie qui avait refusé de laisser ses frontières violer par des individus indésirables. A l’époque, l’organe chargé de la question migratoire pour l’ONU avait d’ailleurs publié un message sur Twitter indiquant que « franchir une frontière » n’était « pas un crime ». Le professeur de droit international de l’Université Catholique de Louvain Pierre d’Argent juge que le texte est un « instrument politique » qui finira immanquablement par servir d’outil aux avocats défendant des clandestins, et que les juridictions nationales pourraient s’appuyer sur le texte, quand bien même il n’aurait pas force légale. Quelques pays refuseront donc logiquement de céder au chantage des pays du tiers-monde et des globalistes occidentaux, parmi lesquels les Etats-Unis, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, Israël ou l’Australie. Très bientôt, à coup sûr, l’Italie.

    La France, de son côté, devrait signer ce Pacte dans l’indifférence générale, sans qu’aucun média ne l’ait sérieusement évoqué. Par cette signature, Emmanuel Macron donnera son feu vert à l’intensification du processus de changement de peuple et de culture actuellement à l’œuvre dans notre pays. Ces idées délirantes ont déjà contaminé une bonne partie de la population. À titre d’exemple, une jeune femme de trente-trois ans affirmait récemment ne pas aimer les enfants mais vouloir accueillir des « migrants » et des « réfugiés climatiques ». Pour des motifs prétendument écologiques, Gaëlle n’entend pas enfanter une descendance qui « consommera encore et toujours ». Elle n’a en revanche que des mots compatissants pour ces subsahariens au taux de fécondité de cinq enfants par femme qui, une fois parvenus en Europe, deviennent des consommateurs comme les autres, souvent pires. Il faut sauver la France et l’Europe, même contre leur propre volonté…

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-sans-limite-lonu-cherche-a-creer-un-droit-a-immigrer-clandestinement/

  • L’inévitable dissolution de l’Assemblée nationale

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    Il y a une semaine encore, j’aurais jugé surréaliste l’idée même d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Voir le Président se séparer d’une majorité écrasante et aux ordres n’aurait en effet aucun sens.

    Et pourtant, je juge aujourd’hui que cette dissolution est non seulement souhaitable, mais inéluctable.

    Le point de départ de cette crise est, bien évidemment, le mouvement des gilets jaunes, mais ce mouvement n’est, finalement, que la représentation visible d’un état de désespérance qui est bien plus profond.

    Je l’ai souvent dit, Emmanuel Macron a été élu sur un malentendu. Lui-même reconnaît avoir fait le hold-up du siècle. Un Parti socialiste mort après l’exercice catastrophique du pouvoir, un François Fillon pulvérisé par une affaire savamment sortie au bon moment et une Marine Le Pen servant d’épouvantail pour une élection dans un fauteuil. On ne va pas refaire le match.

    Toujours est-il qu’inconsciemment, une partie des Français a l’impression que la dernière élection présidentielle n’a pas eu lieu. Il ne s’agit pas de revanche, mais de déception. En effet, ce Président par défaut a pu susciter des espoirs. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir rappelé qu’il n’était en rien un homme neuf et providentiel, puisqu’il avait activement participé à la politique économique désastreuse de François Hollande qui, et je lui en fais crédit, a néanmoins su calmer ses ardeurs les plus ultralibérales.

    Un an et demi après son élection, l’échec d’Emmanuel Macron est objectivement patent. Arriver à se retrouver face à un mouvement qui obtient l’approbation des Français à 85 % est inédit. On peut juger que certains slogans comme « Macron démission » sont farfelus ou excessifs, mais la colère est là, et elle ne s’arrêtera plus. Bien sûr, les quelques milliers de gilets jaunes rentreront chez eux à un moment donné, car tout mouvement est amené à s’essouffler. Mais comme, idéologiquement et structurellement, le gouvernement ne changera rien pour modifier le quotidien de ces Français désespérés, la mèche se rallumera.

    Et elle se rallumera plus tôt que prévu. Dès février, lorsque les salaires se verront amputés du prélèvement de l’impôt à la source, lorsque le prix de l’électricité augmentera, tout comme les mutuelles, le gaz, etc.

    Le Président est nu face aux Français. La faute à un Premier ministre entêté, suffisant et finalement bien transparent. Comme Emmanuel Macron s’est employé méthodiquement à dégommer les corps intermédiaires ainsi que l’opposition, il n’a plus de paratonnerre.

    La seule façon de prendre la hauteur jupitérienne qu’il aime tant, la seule façon d’avoir les avantages du pouvoir et de la fonction sans les inconvénients, c’est de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Il se trouvera très probablement en cohabitation, mais une cohabitation qu’il aura choisie. Les Français, déçus de l’absence de changement, auront eu l’impression de changer quelque chose, et le Président pourra enfin présider, laissant un gouvernement et une Assemblée qui verraient le retour de vrais hommes politiques d’expérience s’occuper des tâches ingrates. C’est gagnant-gagnant et c’est pour ça qu’Emmanuel Macron va dissoudre, ce n’est plus qu’une question de temps.

    Jean Ronet

    http://www.bvoltaire.fr/linevitable-dissolution-de-lassemblee-nationale/

  • Loup Mautin : « En travaillant 70 heures par semaine, 40 % des agriculteurs gagnent 350 euros par mois »

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables.

    Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre.
    Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs , selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.
    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer.
    À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel. Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise.
    Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.
    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.
    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national.
    Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.

    Loup Mautin

    http://www.bvoltaire.fr/loup-mautin-en-travaillant-70-heures-par-semaine-40-des-agriculteurs-gagnent-350-euros-par-mois/

  • Quand La France insoumise se déchire à propos de l’immigration…

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    Il en était récemment fait état en ces colonnes, mais rien ne va plus à La France insoumise, mouvement non seulement en proie à l’inévitable crise de croissance, mais à la crise de nerfs tout court.

    Au cœur du débat ? Tout simplement celui qui a été trop longtemps relégué sous le tapis : l’immigration. D’où la démission fracassante de Djordje Kuzmanovic, conseiller diplomatique de Jean-Luc Mélenchon lors de la dernière élection présidentielle, suspect d’avoir soutenu Sahra Wagenknecht, député de Die Linke, la gauche de la gauche allemande – elle est aussi l’épouse d’Oskar Lafontaine, idole de la gauche de la gauche française –, quand cette dernière a fait part de son scepticisme quant à l’accueil massif des migrants par Angela Merkel.

    En effet, comment faire du populisme sans prendre en compte des demandes populaires à connotation de plus en plus identitaire ? Jean-Luc Mélenchon a choisi de répondre à l’épineuse en faisant taire ceux qui osaient même la poser. Cité par Libération, un député de l’espèce soumise précise : « Djorje est un ami, il est avec nous depuis 2005. Mais dernièrement, il a déconné, ce n’est pas un problème de ligne, mais de pensée. » Et ce quotidien d’ajouter : « Plusieurs Insoumis imaginent le futur de Kuzmanovic chez Florian Philippot, voire Nicolas Dupont-Aignan. » Et pourquoi pas chez Marine Le Pen ? Pourquoi pas, en effet.

    Plus que jamais, il y a donc, au sein de La France insoumise, deux tendances bien distinctes et de plus en plus antagonistes. L’une qu’incarnait Djordje Kuzmanovic et qui n’est pas loin d’être celle d’un Alexis Corbière – républicaine et sociale. L’autre, emmenée par Clémentine Autain et Danièle Obono, déjà moins républicaine et plus sociétale que sociale. Entre les deux, le cœur de Jean-Luc Mélenchon balance de longue date. Ceux qui le connaissent bien savent sa tripe patriote, mais savent aussi à quel point ses soutiens médiatiques penchent de l’autre côté de la rive.

    Ce sont ces derniers, le très bourgeois Gérard Miller en tête, qui ont largement contribué au naufrage de sa télévision, Le Média. Ce sont toujours eux qui n’ont pas été pour rien dans le revers électoral de l’élection législative partielle de ce dimanche dernier, dans la première circonscription de l’Essonne. Là où l’insoumise Farida Amrani avait manqué, de 139 voix seulement, battre Manuel Valls, là voilà aujourd’hui atomisée par le très macronien maire d’Évry, François Chouat, avec près de 60 % des suffrages. Par les temps qui courent, offrir un tel plébiscite à un homme de l’Élysée, voilà qui tient du miracle. Mais il est vrai que Farida Amrani, qui, lors du dernier scrutin, campait sur une ligne populiste de gauche, a préféré cette fois opter pour une stratégie d’union des gauches à l’ancienne, à base de « vivre ensemble » et de trottinettes électriques. Soit la tambouille politicienne dont plus personne ne veut désormais.

    Comme si cela ne suffisait pas, c’est maintenant une section entière de mélenchonistes qui vient de se faire exclure, le « groupe d’appui » JR Hébert, du nom de Jacques-René Hébert, laïcard enragé de la Révolution française. Leur crime ? Avoir simplement voulu organiser une réunion dans le XVIIIe arrondissement parisien sur le thème de « l’entrisme islamiste dans le mouvement syndical ». Parmi les victimes de la purge, Dejan Kuzmanovic, père du Djorje Kuzmanovic plus haut cité, et un certain Mouh Dehmous, d’origine algérienne, qui explique à nos confrères de Marianne : « Mélenchon considère qu’il y a plus à gagner en fermant les yeux sur l’avènement de l’islamisme. […] Cela n’a pas de sens, tous les musulmans à qui je parle ne voteront pas Mélenchon s’il fait de l’indigénisme. Les musulmans normaux sont bien plus nombreux que les islamistes. »

    Djorje Kuzmanovic a immédiatement apporté son soutien aux exclus, nouveaux damnés de la terre mélenchoniste. C’est dire si le débat n’est pas clos.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/quand-la-france-insoumise-se-dechire-a-propos-de-limmigration/

  • Pacte migratoire de l’ONU – Pour Nicolas Bay, on cherche à aboutir “à la consécration d’un prétendu droit à la migration”

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    Si le gouvernement français soutient le pacte migratoire de l’ONU, le Rassemblement national s’y oppose logiquement, voyant dans ce texte la porte ouverte à de nouveaux mouvements migratoires.

    Selon Marine Le Pen, ce texte “exprime un immigrationnisme radical qui non seulement engage tous les pays à faire la promotion de cette immigration sans limite, mais fait disparaître le concept de clandestinité.”

    Nicolas Bay ajoute : “C’est toujours la même manière de procéder. On va aboutir à la consécration d’un prétendu droit à la migration présenté comme un nouveau droit de l’homme“.

    Diverses pétitions fleurissent sur le Net pour dénoncer ce projet de l’ONU. Exemple avec celle-ci : “Non au Pacte mondial sur les migrations qui met en danger la France et l’Europe

    Le Scan Politique
    @Le_Scan

    Pacte migratoire de l'ONU : RN et LR dénoncent l'avènement d'un «droit à l'immigration» http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/28/01002-20181128ARTFIG00296-rn-et-lr-denoncent-l-avenement-d-un-droit-a-l-immigration.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1543432072 

    Pacte migratoire de l'ONU : RN et LR dénoncent l'avènement d'un «droit à l'immigration»

    Le parti de Marine Le Pen a lancé une pétition contre la signature du pacte par la France.

    lefigaro.fr 
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  • 24 NOVEMBRE - J'ÉTAIS AVEC LES GILETS JAUNES SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES

  • Merkel, Macron et le pacte migratoire

    6a00d8341c715453ef022ad37dce57200c-320wi.jpgCourant décembre, trois réunions vont orienter la politique de l'Union européenne et conditionner son avenir.

    La conférence dite COP24 se tiendra à Katowice en Pologne. Elle prétendra trancher sur le climat. Elle préoccupe certes notre président préféré et les stratèges politiciens parisiens[1].

    Or nos grands habiles ne sauraient ignorer que deux échéances plus importantes et probablement plus explosives attendent les Européens. On y débattra, en deux temps, du projet tout à fait délirant d'un pacte mondial migratoire. IL consiste à imposer, à quelques pays cibles, considérés comme importateurs de main-d’œuvre, d'accueillir la misère du reste du monde.

    Chaque jour ce dossier s'aggrave. Et, dans certaines nations développées, un conformisme idéologique de plus en plus intolérant proclame une réponse que l'on qualifiera de complaisante.

    Rappelons avant tout que, si le projet onusien apparaît en surface comme ratifié par 190 États, bien peu nombreux se trouvent les pays d'accueil en capacité, en désir ou en capitulation devant l'application du principe.

    Or, le pacte doit être entériné à Marrakech les 10 et 11 décembre. Il doit cependant être dénoncé comme totalement faux de limiter les réticences à deux ou trois mauvais coucheurs. En mettant seulement en avant, le 27 novembre, les craintes de l'Autriche et de la Hongrie, Le Monde reste fidèle à ses habitudes. Il rappelle, mais de façon subliminale, leur défaite en 1918 et le démantèlement de l'Europe centrale.

    Et, certes les discours d'une Merkel, de l'actuelle commission Juncker à Bruxelles, de Macron en France, d'un Trudeau au Canada vont hélas dans le sens du projet et de sa moraline hypocrite.

    Au contraire, les grands pays du monde, dans les faits, ne se préparent pas à accueillir la vague migratoire qui en résulte, et qui se révélerait un tsunami. Les soi-disant experts onusiens manifestent au moins le mérite de nous en révéler la dimension. Leur chiffrage ne se limite pas aux 25 millions de réfugiés vrais ou faux. Il atteint actuellement une projection 9 (neuf) fois plus large soit 225 millions de « chances » pour leurs pays, offertes essentiellement à 400 millions d'Européens et aux Canadiens. Ce chiffre pour commencer…

    Notons qu’ailleurs personne ne s'y consent.

    Ne parlons même pas des pays musulmans riches : les pays du Golfe ou l'Arabie saoudite manifestent une compassion bien limitée envers leurs frères islamiques pauvres.

    Les États-Unis, où les bien-pensants feignent de rappeler qu'ils ont été peuplés d'immigrants, les refoulent activement à la frontière du Mexique. Mais ni la Chine, ni le Japon, ni la Russie, le plus vaste espace sous-peuplé du monde ne leur ouvre vraiment les bras. N'oublions pas que la raison principale de la victoire du Brexit en Angleterre en 2016 vient de ce dossier. L’immense Australie les rejette à la mer : ils n’y viennent plus.

    Le 28 novembre il se confirme que deux pays comme l'Italie[2] ou la Belle Province du Québec[3] se rallient à une opposition significative.

    Et, deux jours avant la conférence de Marrakech des 10 et 11 décembre, en Allemagne, les 7 et 8 décembre, les 1000 délégués de la droite en débattront.

    Ce 21 novembre, au Bundestag, favorable au texte, la chancelière a encore cru pouvoir soutenir que "la question migratoire ne peut être abordée que dans un cadre international, et il ne faut pas croire qu’un pays peut à lui seul affronter cet enjeu".

    En face Jens Spahn, candidat à sa succession et opposant au projet a pu obtenir, le 26 octobre que le congrès se prononce sur le texte. Sa rivale Annegret Kramp-Karrenbauer, au contraire, s’est prononcée sans ambiguïté en faveur du pacte tout en ronchonnant contre la double nationalité, ce qui ne fait, à terme, qu'aggraver le problème.

    Ceci concerne en fait l'ensemble de l'Union européenne puisque son enjeu déterminera le premier et le plus puissant des États-Membres. Hors d'Allemagne l'Union CDU-CSU, est considérée en général comme la représentative de la partie conservatrice de l'opinion. Mais, attelage un peu étrange, elle est composée d'un parti implanté dans l'ensemble des Länder et d'un autre qui domine en Bavière, ceci pratiquement depuis les élections régionales de 1946. Sous l'étiquette chrétienne-sociale, cette CSU constitue sans doute l'une des principales forces authentiquement étiquetées à droite outre-Rhin. Elle ne manque pas de se présenter comme très proche de partis homologues dans l'espace germanique, l'Union du centre en Suisse alémanique et l'ÖVP, parti populaire en Autriche. Une forte résonance fonctionne aussi dans des pays de tradition habsbourgeoise et catholique comme la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie et même la Pologne.

    La CDU qui, elle aussi, a le plus souvent dominé les autres Länder cherche aujourd'hui à survivre aux deux grandes erreurs émotionnelles imposées au pays par la chancelière Merkel. Celle-ci, en 2011, avait prétendu rompre avec le modèle dit "multikulti" laissait certes un espace économique social libre à ceux qu'on appelait des Gästarbeiter, des travailleurs hôtes. Mais on ne leur accordant pas ou très difficilement la citoyenneté allemande. L'idée nouvelle consistait à leur imposer une assimilation, comparable à [l'ancien] modèle français, l'apprentissage de la langue allemande, etc. Les immigrés allaient devenir citoyens, et électeurs, beaucoup plus vite, et ceci pour des raisons analogues à celles de la Troisième république en France, ou dans le Bas Empire Romain : la dénatalité. Rappelons que la plupart de nos dirigeants, à commencer par celle qu'on appelle Mutti, n'on pas élevé d'enfants.

    En 2015, faute pratiquement impardonnable aux yeux de la majorité de ses compatriotes, la chancelière allait élargir le champ de cette politique en accueillant massivement les réfugié, son fameux "wir schaffen das" – "nous y parviendrons". Cette nouvelle politique n'a pas seulement produit de graves remises en cause dans le paysage politique de son pays, elle a engendré un déséquilibre et une crise d'identité dans toute l'Europe.

    JG Malliarakis  

    [1] cf. Chronique de L'Insolent du 28 novembre : "L'Écologisme dictatorial persiste dans son mépris"
    [2] cf. "Les députés italiens adoptent la loi anti-migrants souhaitée par Matteo Salvini"
    [3] cf. "Le Québec envisage de réduire l’immigration"

    https://www.insolent.fr/

  • Jean-Yves Le Gallou sur les gilets jaunes : « C’est la France blanche qui souffre ! »

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    « Cette marginalisation des Français de souche, personne ne voulait la voir »

    Minute : Qui sont ces Gilets jaunes, sortis de nulle part ?

    Jean-Yves Le Gallou : Les Gilets jaunes ? Permettez-moi de parler cru : c’est la France blanche, ce sont pour la plupart des Français d’origine européenne, qui habitent les périphéries des villes, ayant été chassés des hypercentres par les prix que l’on y pratique et des proches banlieues parce qu’elles sont devenues des quartiers immigrés. Alors les Gilets jaunes ont besoin de leur voiture pour travailler, pour aller faire leurs courses, pour amener leurs enfants à l’école. Et ils souffrent des mesures d’augmentation du gasoil, prises par un Gouvernement qui s’identifie à la clientèle des hypercentres villes, dans lesquels Emmanuel Macron, lors de la dernière Présidentielle, a fait des scores dignes de la Corée du nord, autour de 90 %. Ce que je vous explique là correspond aux développements, devenue classique aujourd’hui, du géographe Christophe Guilluy, inventeur de cette expression de France périphérique qui fait florès. Au début de ce processus, cette marginalisation des Français dits de souche dans leur propre pays, personne ne voulait la voir. Elle n’était pas conforme au Politiquement correct. Et pourtant elle était claire en Seine Saint-Denis par exemple, où le Front national, il y a trente ans, faisait ses plus gros scores. Aujourd’hui, cette population a quitté la Seine Saint Denis. C’est l’un des départements d’ailleurs où il y a eu le moins de blocage. Les actions des Gilets jaunes, on les trouve dans d’autres départements : de la petite couronne parisienne, en particulier la Seine et Marne, ou du grand bassin parisien, l’Yonne, l’Aube, l’Eure et Loir. La presse elle-même (Libé ou le Parisien) met en évidence cette fracture, quand elle montre presque exclusivement, pour ce week-end, des incidents entre automobilistes et manifestants au cours desquels, peut-être pour diaboliser les Gilets jaunes, on nous montre des immigrés qui refusent les barrages violemment. Les « Minorités » ont pris l’habitude d’être les seules entendues. Cette fois, avec les Gilets jaunes, de façon informelle, c’est la Majorité que l’on appelait silencieuse, qui prend la parole. D’après les chiffres du Ministère de l’Intérieur, qui n’a pas l’habitude de grossir les chiffres, cela donne 290 000 personnes dans la rue et près de 2000 barrages dans toute la France. Ce n’est pas un événement que l’on peut se contenter de minorer ou de culpabiliser dans les médias…

    Minute : Vous refusez la culpabilisation des Gilets jaunes. Mais pourtant ce qui est au cœur des manifestations, c’est bien le refus de l’impôt ? Ce n’est pas très citoyen ? On peut quand même les culpabiliser pour cela…

    Jean-Yves Le Gallou : Les Gilets jaunes ne refusent pas l’impôt, ils le paient comme tout le monde. Précisément, ils refusent la hausse massive de l’impôt sur le diesel. Pendant des années, on a incité les familles et les artisans à choisir un moteur diesel, en proposant ce carburant moins cher à la pompe. Aujourd’hui il est dix centimes plus cher que l’essence et vraisemblablement cela ne fait que commencer : au nom d’impératifs écologiques, on incite ceux qui ont acheté une voiture diesel à s’en détourner. Pourquoi s’en prendre aux petits consommateurs ? Il y a un sentiment d’injustice. On taxe les voitures particulières dites les plus polluantes, mais pour les avions, pour les cargos super containers, le carburant n’est pas taxé. Vous me direz : il n’est pas taxable. Et c’est vrai que si la France prélevait ce genre de taxe, les avions atterriraient (ou feraient le plein) ailleurs. Il faudrait des mesures internationales, que l’on ne prendra jamais, parce que l’avion ou le cargo super containers constituent des instruments de la mondialisation…

    Minute : Les médias font beaucoup état d’une diminution assez notable du prix du brut, qui est tombé de 80 à 65 dollars le baril. Une telle chute ne suffirait-elle pas à absorber la hausse des taxes ?

    Jean-Yves Le Gallou : La baisse du prix du pétrole est très spéculative, un coup il baisse, un coup, il monte. Et ce qui coute le plus ce sont les taxes prélevées en France !

    « Je suis convaincu qu’Emmanuel Macron aura du mal à aller au terme de son mandat »

    Minute : Certains manifestants sont eux carrément dans le tout ou rien : ils revendiquent la démission du président. Est-ce possible ?

    Jean-Yves Le Gallou : Je suis convaincu qu’Emmanuel Macron aura du mal à aller au terme de son mandat. A force d’exaspérer les Français comme ses partenaires internationaux, ce vilain garçon pourrait finir par être lâché par les soutiens qui l’ont fait élire (médias et finance). Et s’il parvient à finir ce sera en plus mauvais état encore que François Hollande. Vous savez, c’est la loi des présidents de la Vème République depuis le début : le suivant est toujours pire que le précédent, il n’y a pas eu d’exception. Mais les institutions le portent. Alors, pour en revenir aux Gilets jaunes, soit le mouvement finit par s’épuiser à l’usure, soit le gouvernement devra capituler sur le prix de l’essence. Je ne vois pas d’autres solutions. Les mesures techno – le chèque énergie, les encouragements sur le financement de véhicules électriques – tout cela est inaudible pour les manifestants. En tablant sur de tels remèdes, Macron et Edouard Philippe montrent juste ce qu’ils sont : des technos sélectionnés par le Bilderberg. Quant au mépris des médias pour les Gilets jaunes, il ne fait que mettre de l’huile sur le feu.

    Minute : Que dites-vous à ceux qui invoquent les nécessités de la transition écologique ? Plus précisément, que dites-vous de la manière dont nos gouvernants se réfèrent à l’urgence écologique pour justifier la hausse des carburants ?

    Jean-Yves Le Gallou : Je pense qu’ils se moquent du monde. Leur discours est : je suis obligé d’augmenter le prix du pétrole pour sauver la Planète. A ce moment-là, il est urgent avant tout de limiter le commerce mondial et les effets écologiques pervers de la mondialisation. Voilà d’où vient la pollution ! Vous savez la France représente 1 % des rejets carbonés dans le monde. Et la pollution par les véhicules automobiles représente le dixième de ce 1 %. Autant dire que quelques centimes par litre à la pompe, cela a une incidence réelle sur le pouvoir d’achat des Français modestes qui travaillent. Cela n’a et n’aura aucune incidence ni sur les rejets carbonés ni sur le climat de la Planète…

    « Le peuple se lève aussi, consciemment ou non, parce qu’il y a cette masse des banlieues sous perfusion »

    Minute : Y a-t-il d’autres exemples d’un tel mouvement, spontanéiste et sans chef ?

    Jean-Yves Le Gallou : Parmi les mouvements auxquels on peut penser, quand on parle des Gilets jaunes, vient immédiatement le mouvement des Bonnets rouges. Certes ce mouvement, sous la présidence de François Hollande, n’a pas la dimension nationale des Gilets jaunes. Il s’est développé surtout en Bretagne. Notons quand même qu’il a obtenu la fin de l’écotaxe non seulement en Bretagne mais partout en France. La mobilisation était locale, le résultat national. Autre précédent ? Il y a aussi le mouvement poujadiste bien sûr. Sur ce point on repère des constantes inattendues. Poujade avait, en Isère, un véritable fief électoral, et cette fois encore, à Pont de Beauvoisin à Voiron, à Grenoble aussi les Gilets jaunes ont été particulièrement nombreux. Cela dit, si on analyse la situation en termes d’opposition entre des classes sociales, et non pas simplement en termes de défense d’intérêts corporatifs, le présent mouvement est bien plus important que ne l’était le vote Poujade. Il ne s’agit pas seulement de défendre telle catégorie de la population (les commerçants pour Poujade) ou de crier au Tous pourris. Je crois qu’il y a eu peu de moments d’opposition aussi forte, parce que les privilégiés, l’hypercentre n’est plus relié avec les périphéries dans son Pays. Il se sent relié uniquement aux autres superclasses dans le monde. Si le peuple se lève aujourd’hui, c’est dans le sentiment diffus des craquements de la sociologie française actuelle, c’est aussi de façon plus ou moins consciente parce qu’il y a cette masse des banlieues sous perfusion financière et médiatique et que la classe moyenne a l’impression de payer pour tout le monde : les très riches ne paient pas l’impôt en France et le produit de l’impôt payé par les autres, bref les Français de base est déversé sur les banlieues de l’immigration. Dépenses sociales, de logement, de sécurité, de justice, d’enseignement, d’aides aux associations : c’est le tonneau des Danaïdes !

    « L’absence de chef est aussi une force »

    Minute : Le fait qu’il n’y a pas de chef apparaît comme une faiblesse pour les Gilets jaunes ?

    Jean-Yves Le Gallou : L’absence de chef est très difficile à gérer non seulement pour les manifestants, certes, mais aussi pour le pouvoir, qui ne trouve pas de prise. Cette impression de panique que donnent les autorités, elle est due aussi au fait que les autorités civiles ne trouvent pas d’interlocuteurs et donc qu’ils ne peuvent pas exercer de pression pour calmer le mouvement. Il n’y a pas un syndicat des Gilets jaunes que l’on pourrait satisfaire en douce. Dans les manifestations elles-mêmes, personne ne déclare de regroupements. On ne peut pas faire pression sur les manifestants, leur indiquer qu’ils auront à changer de lieu de manifestation et exercer un contrôle sur les foules à travers un appareil policier qui sait exactement ce qu’il doit faire et un appareil judiciaire qui interviendrait si les conditions retenues au préalable avec les organisateurs n’étaient pas respectées. Officiellement, il n’y a pas d’organisateurs, il n’y a pas non plus de déclaration de manifestation. Ce sont les Réseaux sociaux qui tiennent lieu de puissance invitante : Rendez-vous à la Concorde. C’est ainsi qu’a émergé le projet « Tous à Paris », par la suggestion de simples internautes. L’absence de chef est donc aussi une force : le mouvement est diffus, spontané, donc difficile à réprimer. D’un autre côté la faiblesse est évidente : quel est le message ? Qui le porte ?

    Minute : Croyez-vous à l’émergence d’un chef ?

    Jean-Yves Le Gallou : Un chef pourrait émerger de trois manières me semble-t-il : s’il y a élection de représentants. Cela paraît long et difficile à organiser, mais c’est un peu l’histoire de l’émergence du mouvement italien Cinq étoiles, qui a fini par gagner sa légitimité par les urnes. Les élections européennes de 2019 pourraient servir de banc d’essai. Il y a deux autres moyens pour faire émerger un chef : on peut penser que le grand nombre de suivants (followers) sur Internet peut conférer une légitimité à tel individu. La pire des solutions serait la troisième : la sélection par les médias. En tout cas il est clair aujourd’hui qu’aucun parti politique, qu’aucun politique en place n’est capable de récupérer le mouvement.

    Minute : Est-ce que tout de même Nicolas Dupont-Aignan ne joue pas les récupérateurs ?

    Jean-Yves Le Gallou : Tous les partis politiques d’opposition aimeraient récupérer le mouvement. Il est vrai que Nicolas Dupont-Aignan apparaît comme le seul qui fait pleinement le job. Il a été plus réactif, il peut compter sur des troupes aguerries, qui se mêlent au mouvement et il est un peu moins clivant que Marine Le Pen, dont on sait par ailleurs qu’elle n’aime pas beaucoup aller dans la rue. Raison pour laquelle, en ce moment elle a l’air de dire « Oui » et « Non » en même temps.

    « On peut s’attendre à tout, même au meilleur ! »

    Minute : Que pensez-vous des derniers développements du Mouvement et en particulier de ce slogan qui se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux : Tous à Paris le 24 novembre ? C’est une Révolution ?

    Jean-Yves Le Gallou : Un petit peu. Les gens s’estiment victimes du pouvoir. Ils vont chercher à Paris ce pouvoir qui les a fait souffrir. On ne peut pas leur donner tort : c’est à Paris que se sont prises les décisions qu’ils contestent. Que va-t-il arriver ? Si l’on compare la futur Manif en gestation avec les mobilisations de la Manif pour tous, il y a une grande différence. La Manif pour tous était cornaquée par un ancien haut responsable militaire le général Dary, banané comme un maréchal soviétique. Il était convenu entre le pouvoir et les responsables de la Manif pour tous qu’il n’y aurait pas de descente des Champs Elysées. Quelques manifestants sont passés, mais c’est l’Organisation elle-même qui a empêché le déferlement des manifestants sur la Concorde et sur l’Elysée surtout. Cette fois, il n’y a aucun accord préalable avec la Police et d’ailleurs il n’y a personne pour conclure cet accord, comme je vous l’expliquais tout à l’heure. Autant dire que si les manifestants ont accès à la Place de la Concorde, comme ils le revendiquent sur les Réseaux sociaux, on entre dans une grande incertitude. On peut s’attendre à tout, même au meilleur !

    Propos recueillis par Lionel Humbert

    https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-gilets-jaunes-france-blanche-souffre/

  • Le prix de l’électricité va augmenter en 2019 et 2020… car le nucléaire ne produit pas assez !

    Le prix de l’électricité va augmenter en 2019 et 2020… car le nucléaire ne produit pas assez !

    Encore une aberration conçue par les politiques qui nous gouvernent. Le coût  de l’électricité a augmenté de 35% en 10 ans et ce n’est pas fini. L’explication est hallucinante à l’heure où l’on veut réduire la part du nucléaire à 50% à l’horizon 2035. Tant pis, les gilets jaunes paieront :

    “La hausse envisagée est de + 2,3 % en 2019 et de + 3,3 % en 2020 selon le journal Aujourd’hui en France. La faute à l’obligation pour EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à ses concurrents.

    A l’origine, la loi Nome votée en 2011, visait à éviter toute distorsion de concurrence entre EDF et les autres opérateurs du marché de l’électricité (Direct Energie, Engie, Leclerc, etc.) en les faisant bénéficier eux aussi de la “rente” du nucléaire. Comment ? En créant un prix de 42 €/mégawatheure fixé par les pouvoirs publics, quel que soit le cours de l’électricité sur le marché de gros. Ces opérateurs concurrents peuvent acheter chaque année un quart de la production française d’électricité pour leurs clients.

    Pour la première fois, le volume d’électricité demandé par les concurrents devrait excéder le volume offert. Sept ans après la loi, la production nucléaire ne répond plus à la demande de ces opérateurs et de leurs clients. Impossible, du coup, d’acheter à EDF suffisamment de mégawatts heure au prix de 42 €/MWh. Ils devraient alors se fournir en électricité à la fois avec ce tarif régulé mais aussi sur le marché classique de l’énergie. Le tarif réglementé d’EDF (“tarif bleu”), qui concerne 80 % de ses clients particuliers, pourrait lui aussi être ajusté.”

    https://www.lesalonbeige.fr/le-prix-de-lelectricite-va-augmenter-en-2019-et-2020-car-le-nucleaire-ne-produit-pas-assez/