Ils ont bâti des villes, des routes, des voies ferrées, des ports, des aéroports, des hôpitaux, des usines et des écoles, au point qu’en 1962 l’Algérie avait les plus belles infrastructures de tout le continent avec l’Afrique du Sud.
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Encouragés par Macron, 90 % des jeunes Algériens rêvent de venir en France !
Le chaos est à nos portes.Il y a quelques mois, Emmanuel Macron, qui s’est fait une spécialité de salir la France et le peuple français à l’étranger, était allé se mettre à plat ventre devant les autorités algériennes, nous accusant d’avoir commis un crime contre l’humanité pour avoir fait faire un bond en avant de 1 000 ans à l’Algérie moyenâgeuse.Nous avons un président ignoble, qui s’est cru obligé de faire allégeance aux Algériens, insultant nos soldats et les Pieds-noirs, lesquels, en 132 ans, ont transformé un désert en jardin et des marécages en vergers.
Ils ont bâti des villes, des routes, des voies ferrées, des ports, des aéroports, des hôpitaux, des usines et des écoles, au point qu’en 1962 l’Algérie avait les plus belles infrastructures de tout le continent avec l’Afrique du Sud.Ces Pieds-noirs qui ont chéri l’Algérie bien davantage que le peuple algérien aujourd’hui, ont tracé des milliers de kilomètres de pistes sahariennes, mettant en valeur les gisements de pétrole et de gaz, qui représentent aujourd’hui une rente colossale pour l’Algérie, lui évitant la misère totale, tant l’héritage colonial a été dilapidé par une caste de prédateurs, aussi voraces qu’incompétents.Ces salauds de colonisateurs ont éradiqué la dysenterie, la peste, le choléra, le typhus, le choléra, la variole et autres fléaux mortels.Mais de tout cela, pour Macron, il ne reste qu’un « crime contre l’humanité », et pour Bouteflika un « génocide culturel ». -
Didier Maïsto : « Le droit à la différence est l’arme de l’anti-France, qui veut morceler la société française »
Didier Maïsto, président de Sud Radio, a accordé un long entretien à Boulevard Voltaire.
Gilets jaunes, politique, médias, sujets sociétaux : sans langue de bois, il apporte son analyse personnelle et percutante sur ces thèmes d’actualité.
Peut-on dire que vous êtes pro-gilets jaunes ?
Je suis le président de Sud Radio dont le slogan est « Parlons vrai ».
Quand je les ai vus marcher et se rassembler dans la rue, j’ai voulu comprendre. J’avais déjà une sympathie naturelle pour le mouvement. J’ai cherché à mieux comprendre. Je me suis dit que, pour comprendre d’où venait ce mouvement, ce qui était revendiqué et quel changement de société ils voulaient, le mieux était de marcher avec eux.
Plus je marche avec eux, plus je les comprends. Et moins les médias les comprennent. Je les comprends parce que je suis au milieu de la foule. En fait, ce sont les gens les plus courageux de la société française qui ont envie de reprendre en main leur destin. Ce destin leur échappe. On parle souvent de démocratie représentative, mais ça fait quarante ans qu’on leur fait le coup… Mitterrand, Chirac, « la fracture sociale », « l’ascenseur social est en panne », etc. Ensuite, Sarkozy et, aujourd’hui, Macron. Macron n’est certes pas responsable de tous les maux, mais il récupère un peu tout ce qui s’est fait, sans changer d’un iota la politique. Il y a probablement aussi un peu d’inexpérience et d’arrogance qui viennent mâtiner le tout.
Les Français, en tout cas ceux-là, ont envie de reprendre en main leur destinée. D’où le succès du RIC, référendum d’initiative citoyenne. Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux, ils veulent avoir une prise sur leur destin. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je comprends donc tout à fait ce mouvement. Il est, en fait, assez loin de l’idée qu’on peut s’en faire dans les partis politiques et dans les médias « mainstream », simplement parce qu’on y est le séant sur son fauteuil et qu’on juge le monde tel un procureur divin, pensant qu’on peut trier le bon grain de l’ivraie et décider souverainement ce qui est bien de ce qui n’est pas bien.
Ce manque d’humilité aboutit à un divorce, à une faille sans cesse croissante entre une partie de la population et les corps intermédiaires (appelons-les comme cela) censés les représenter.Avez-vous été surpris par la Ligue du LOL ?
Je ne suis pas du tout surpris.
Finalement, aujourd’hui, un journaliste est quelqu’un qui fait de la resucée de dépêches AFP. Il est bien tranquille sur son desk à regarder ce qui se passe à l’infini, à l’envi, voir un peu quelle est la tendance de la profession, qui doit quoi et ensuite se positionne par rapport à l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours. On décrète que c’est la pensée. Mais non, c’est au contraire la défaite de la pensée.
Heureusement, il reste un journalisme de terrain qui naît avec les réseaux sociaux et les Facebook live. La Ligue du LOL en est la négation, avec cette espèce de mépris de classe. Parce que certains pensent être devenus quelque chose, ils se permettent de juger ce qui est bien de ce qui n’est pas bien, et de juger nos concitoyens.
Mais au nom de quoi on devrait juger une partie de nos concitoyens ? Je ne me sens pas capable de juger mes concitoyens. J’essaye de rendre compte du réel. Nous sommes un certain nombre à faire cela, pas nombreux, mais je pense que le nombre va grossir. Les Français s’informent aujourd’hui de manière un peu alternative. Chaque mouvement social voit la naissance, l’émergence de nouvelles formes de communication, beaucoup plus directes, beaucoup moins ampoulées. Là aussi , ces corps intermédiaires bourgeois, au sens primaire du terme, seront balayés par le vent de l’Histoire.L’affaire du « fichage des auditeurs d’Europe 1 » ?
Ni dans le milieu de la radio ni dans le milieu de la télé, de la presse écrite ou des partis politiques. J’ai eu une première vie où j’étais au Figaro. Ensuite, j’ai fait de la politique. J’ai vu de l’intérieur comment fonctionnaient les partis politiques et j’ai vu et je vois aujourd’hui comment fonctionnent les médias. J’ai été témoin de la façon dont est attribué, par exemple, le canal 23. Au nom de toutes les minorités, les Arabes, les Noirs, les homosexuels, soudainement, ces gens qui sont de grands bourgeois, souvent des hommes blancs de plus de 50 ans, se réveillent et s’enthousiasment benoîtement en voulant s’occuper des homosexuels, des Arabes et des Noirs. En fait, tout cela sonne faux. Ça sonne faux parce que ce n’est pas leurs préoccupations, ce n’est que du marketing. Ça fait une dizaine d’années que je le dénonce. L’architecte de tout cela est d’abord les pouvoirs publics qui, au lieu de régler les problèmes, font des lois d’affichage. Le premier des salopards, comme je l’ai dit l’autre fois, c’est François Mitterrand, qui a fait « Touche pas à mon pote ». J’ai grandi dans un quartier populaire de Toulon, je ne regardais pas si les gens étaient noirs, arabes ou juifs. Nous avons tous grandi ensemble. Il y a avait cette espèce de mixité qui est consacrée par la Constitution française, une République indivisible et laïque. « Touche pas à mon pote » a été la première faille. On était dans le droit à l’indifférence. On est parti dans le droit à la différence. Tu es différent de moi, donc tu es un super citoyen et donc je te protège, je te discrimine positivement. Cela a été le début de la faille.
Ensuite, vous avez des associations comme le CRAN (le Conseil représentatif des associations noires). Il faut battre sa coulpe, remonter à Clovis en passant par Napoléon, etc. Il faut reconnaître qu’on est un salop de Français, reconnaître que « j’ai maltraité les gens de couleur », etc. Mais, justement, la France est ce melting-pot. Ce n’est pas du tout une histoire de couleur de peau ou de religion. C’est quelque part une idée. Des gens de toute origine et de tout pays ont versé du sang pour constituer les frontières de ce qui est aujourd’hui la France. Or, on oppose sans arrêt, aujourd’hui, par des systèmes de clientèle.
La politique est devenue un métier, le métier de ceux qui n’en ont pas.
Ils s’inscrivent donc dans des politiques à court terme. On tronçonne, on saucissonne, on fait des petites clientèles, on oppose arbitrairement les gens les uns contre les autres et on aboutit à cela.
Que fait le CSA ? Je vous parle du CRAN parce que le CSA a un baromètre de la diversité. Cela veut dire qu’il faut voir à la télévision les minorités visibles. Est-ce qu’on se perçoit comme blanc, comme non blanc, comme café au lait, comme gris, grisâtre ? Mais enfin, on est où, là ? On est dans l’eugénisme, dans une société complètement communautarisée.
Vous avez, sous la pression d’associations comme celles-là qui poursuivent des buts propres, une anti-France en construction. Elles veulent morceler la société française. Et le CSA répond à la volonté du législateur. Le CSA n’est, de toute façon, que la chambre d’enregistrement de la volonté élyséenne. Ce n’est pas propre à Macron. Ça a toujours été comme cela. Du temps de la Haute Autorité jusqu’au CSA aujourd’hui.
On tronçonne la population française. On compte les Noirs, les Arabes, les gens de différentes confessions, de différentes couleurs de peau. C’est totalement anticonstitutionnel et tout à fait scandaleux. On oppose ces Français qu’on considère comme des clientèles. Ensuite, on s’étonne que les gens suivent finalement ou anticipent cette façon de compter. Lui, il est juif, lui, c’est une vieille pédale, et toutes ces horreurs qu’on peut lire, lui est séropositif, lui a un accent juif tunisien… Mais dans quel pays vivons-nous ?Peut-on critiquer ceux qui luttent contre les discriminations ? Le combat semble juste…
On assiste à une espèce de lutte pour savoir qui est le plus champion de la lutte contre l’antisémitisme, le champion de la lutte contre le racisme. Mais, en réalité, les gens qui font la promotion de cela ne sont pas sincères. Ils s’en moquent ! C’est uniquement du marketing.
Je n’ai pas attendu les gilets jaunes ou même Europe 1 pour le dire. Ce qui leur arrive, ce n’est pas bien, ils en sont accablés. Mais je ne pense pas qu’il y ait une volonté de la station. Je ne veux pas accabler Europe 1, mais je dis que ça participe de quelque chose de général dans la société française. C’est ce que les gilets jaunes ne veulent plus. Ils le comprennent très bien quand on arrive à parler. Mais il y a toute une intelligentsia, essentiellement parisienne, qui vit dans un monde parallèle.
J’ai eu un journaliste, hier, dont je tairai le nom. Nous nous sommes engueulés pendant une heure. Il me dit : « Je ne comprends pas que tu aies encore de la sympathie pour ce mouvement. » J’ai essayé de lui expliquer, mais je pense qu’ils sont dans un monde qui ne leur permet pas de le comprendre, ni même de le concevoir ou le ressentir.Assiste-on à l’autodestruction d’un camp du bien ?
Quand le droit diverge de la morale, il y a un problème. Des gens ne sont que dans le droit absolu. Mais c’est un peu l’antinomie entre Antigone et Créon. Antigone est dans les lois naturelles. Ce n’est pas la peine de dire tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne prendras pas la femme de ton frère, pour rester dans la tradition biblique. Les civilisations dites évoluées ont intégré tout cela. Quand il y a ce divorce dans la société et qu’on est uniquement dans la satisfaction de l’ici et maintenant pour une certaine classe dirigeante, on aboutit à un divorce sans cesse croissant, une faille qui s’agrandit et, finalement, une classe politico-médiatique autoproclamée. On voit bien que si les gens sont élus légalement, ils ne sont plus trop légitimes. Macron, par exemple, fait 15 % des inscrits au premier tour, les 85 % qui restent ne se sont pas volatilisés. Ils existent toujours dans la société française.
L’influence de ce petit monde se rétrécit comme peau de chagrin. Il ne dit plus rien du réel et fait partie d’une démocratie de faible intensité, qui émet des signaux faibles. Ses membres continuent à s’invectiver d’abord entre eux et ensuite donnent des leçons de bien et de mal, etc.
La société française d’aujourd’hui est mûre pour que des gens de même sexe s’aiment. En revanche, le prosélytisme des minorités, qu’il soit religieux, sexuel, en matière de mœurs, les Français n’en veulent pas. Ils le disent clairement. Ils étaient un million pour la Manif pour tous à manifester lors du mariage homosexuel. Quand j’entends et quand je lis, aujourd’hui, Marlène Schiappa, ministre important du gouvernement Philippe, qui dit que l’idéologie de la Manif pour tous, c’est-à-dire de ces gens-là, c’est à peu près la même chose que les islamistes terroristes. Mais comment peut-on aboutir à cette défaite de la pensée ? C’est une monstruosité de la pensée. Voilà où on en est, aujourd’hui. Ces gens ne sont pas contre les homosexuels. Ils sont simplement dans une société qui doit s’établir de manière ordonnée et calme, avec des mythes fondateurs. On sait bien que nos ancêtres ne sont pas forcément des Gaulois, mais à faire du prosélytisme avec des minorités, on aboutit à une société complètement éclatée, atomisée, balkanisée, et qui se détruit petit à petit avec une élite qui ne dit plus rien de ce que vivent les gens au quotidien. Le problème des gens au quotidien, ce n’est pas les homosexuels, ce n’est pas le sort d’Israël et de la Palestine, même si cela peut les intéresser. C’est quand même très très loin dans leurs préoccupations. -
Enquête sur Soros
Georges Feltin-Tracol
Pour son premier ouvrage, Pierre-Antoine Plaquevent s’attaque à une pointure hors-norme de la criminalité légale mondialisée, George Soros. Dans Soros et la société ouverte. Métapolitique du globalisme (Le Retour aux Sources, avant-propos de Xavier Moreau, postface de Lucien Cerise, 2018, 366 p., 25 €), il examine en détail la vie et l’influence de ce personnage si caractéristique de l’hyper-classe ploutocratique planétaire.
Pierre-Antoine Plaquevent insiste sur le rôle déterminant du philosophe Karl Popper qui défendait le concept de « société ouverte ». Ce projet tordu réfute toutes collectivités traditionnelles constituées de communautés organiques enracinées et animée par une cohésion holistique. La société ouverte dénie toutes les appartenances supra-individuelles; son prolongement correspond à la « société liquide » de Zygmunt Bauman, cette fluidité sociale qui noie le moindre esprit collectif.
Multi-milliardaire grâce à des actions spéculatives contre les monnaies européennes au début des années 1990, George Soros finance de nombreuses ONG qui œuvrent en faveur de l’immigration de peuplement, qui favorisent le « Grand Remplacement » démographique de l’Europe, qui encouragent l’avortement, l’homoconjugalité et la légalisation de l’usage des drogues. Face à cette véritable « hydre de Lerne » originaire de Hongrie et naturalisée citoyen des États-Unis, l’auteur croît placer ses espoirs dans le « Konservintern », une sorte d’« Internationale » conservatrice qui associerait des États illibéraux comme la Hongrie de Viktor Orban, la Pologne de Jaroslaw Kaczynski et la Russie de Vladimir Poutine. Or l’auteur semble ne pas connaître les travaux de Pierre Hillard qui démontre avec brio l’ambiguïté intrinsèque des discours officiels russe et polonais.
Pierre-Antoine Plaquevent ne craint pas d’être qualifié de « complotiste », de « conspirationniste », voire d’« antisémite », parce qu’il désarmorce par avance tout dénigrement de son travail. Il relève que Soros s’oppose ouvertement au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, probablement un autre antisémite forcené… Sa vision ne colle pas avec le sionisme et encore moins avec la conception sioniste révisionniste dont Netanyahou est le porteur, lui dont le père fut le secrétaire personnel de Vladimir Jabotinski, le « Mussolini juif » selon David Ben Gourion. Dommage toutefois que l’auteur n’entre pas mieux dans les coulisses du judaïsme politique…
Soros et la société ouverte met en lumière l’ampleur des réseaux de ce triste sire, réseaux qui ne cessent de répandre la subversion contre toutes les identités charnelles. Cet ouvrage remarquable fait comprendre la très grande nocivité de ce magnat de la décadence avancée. Une lecture indispensable et nécessaire !
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°113, mise en ligne sur TV Libertés, le 18 février 2019.
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/28/enquete-sur-soros-6132283.html
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Europe : les caciques du Parti populaire européen furieux contre Viktor Orban
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Enfant terrible du PPE, le groupe classé à droite et majoritaire sur l’échiquier européen, le Premier ministre hongrois est de nouveau sur la sellette en interne. En cause, la campagne que son parti mène contre Jean-Claude Juncker, président de la Commission et lui aussi issu des rangs du PPE.Une affiche de campagne accuse ce dernier d’affaiblir les droits des États membres à défendre leurs frontières et faciliter l’immigration au moyen d’un visa de migrant. « Fake news » a répliqué la Commission. Angela Merkel, dirigeante de fait du PPE, ainsi que Manfred Weber, patron du groupe PPE au Parlement européen s’en sont émus.
Quant à la tête de liste LR aux élections européennes, Bellamy, il a déclaré être plus proche de Juncker que d’Orban. Problème, si le Fidesz est exclu du groupe majoritaire, Orban sera naturellement tenté de se tourner vers ses soutiens.
C’est-à-dire la coalition des eurosceptiques qui semble se dessiner en Europe avec le PiS polonais, la Lega italienne, le FPÖ autrichien ainsi que le Rassemblement national, Vox et l’AfD. Un scénario cauchemardesque pour le PPE qui verrait son influence terriblement s’étioler au sein des institutions européennes.
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CEDH et liberté de critiquer l’islam
De Nicolas Bauer, chercheur associé à l’ECLJ, dans La Nef :
La conférencière autrichienne du FPÖ, dont la condamnation avait été validée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour avoir « dénigré » Mahomet, a décidé de faire appel pour défendre son droit de critiquer la religion musulmane. Cette femme demande aujourd’hui à la Cour un renvoi de son affaire en Grande chambre, ce qui n’est accepté que dans des cas exceptionnels (5 % des demandes). Ce litige pourrait justement être considéré comme revêtant une importance particulière, car c’est la cohérence de la jurisprudence de la Cour sur la liberté d’expression qui est en cause. De plus, les juges de Strasbourg seront probablement attentifs au contexte actuel, marqué par l’abolition généralisée du délit de blasphème en Europe, les fortes critiques de la jurisprudence récente de la CEDH sur l’islam, la résolution européenne condamnant la charia ou encore une pétition de 60 000 signataires soutenant cette Autrichienne.
En 2013, la Cour suprême d’Autriche a condamné la conférencière pour avoir assimilé la consommation du mariage de Mahomet avec la jeune Aïcha âgée de neuf ans à de la pédophilie. Cette femme avait déclaré entre autres que Mahomet « aimait le faire avec des enfants » et s’était interrogée en ces termes : « un homme de cinquante-six ans avec une fille de six ans (…) De quoi s’agit-il, si ce n’est de pédophilie ? ». L’intervention qui lui est reprochée était factuelle et visait à contribuer au débat public. Son objectif était notamment d’alerter sur la pratique du mariage de filles prépubères dans certains pays musulmans, suivant l’exemple du prophète de l’islam. Malgré cela, par un jugement en chambre d’octobre 2018, la CEDH a validé la condamnation de cette femme, estimant qu’elle n’avait pas tant cherché à informer le public qu’à démontrer que Mahomet « n’est pas digne d’être vénéré ». Les juges européens ont considéré que restreindre sa liberté d’expression était nécessaire à la préservation de la « paix religieuse » et de la « tolérance mutuelle ».
Outre ces éléments, ce qui a le plus choqué l’opinion publique, dans cet arrêt, est l’analyse par la Cour des actes pédophiles de Mahomet. En effet, suivant le raisonnement des juridictions autrichiennes, les juges de Strasbourg ont reconnu la réalité historique de ces actes tout en minimisant leur gravité. La CEDH a ainsi considéré qu’insinuer que Mahomet serait « pédophile », alors même qu’il a épousé d’autres femmes majeures ou encore qu’il a continué à avoir des relations avec Aïcha par la suite, serait une « généralisation sans base factuelle ». De plus, l’anachronisme du mot « pédophilie » a également été souligné pour discréditer les paroles de la requérante autrichienne. Le fait que la CEDH relativise les actes pédophiles, sous prétexte de les contextualiser, est choquant. Selon la tradition sunnite, la petite Aïcha était l’épouse préférée de Mahomet. Or, la pédophilie est, selon l’OMS, une « préférence sexuelle pour les enfants, généralement d’âge prépubère ou au début de la puberté ». Serait-il interdit de faire un rapprochement, afin d’initier un débat sur la pertinence de choisir Mahomet comme modèle à « imiter » aujourd’hui ? Il semblerait que oui, d’après le jugement de la Cour.
La Grande chambre, c’est-à-dire la formation la plus solennelle de la CEDH, a maintenant l’opportunité de revenir sur cette décision et de prendre une position juste et raisonnable. D’après son Règlement, la Cour accepte les demandes de renvoi lorsqu’est en jeu « une question grave relative à l’interprétation ou à l’application de la Convention [européenne des droits de l’homme] ou de ses Protocoles, ou encore une question grave de caractère général » : c’est clairement le cas dans l’affaire E.S. c. Autriche, pour plusieurs raisons. [Lire la suite]
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DÉCATHLON, LE FOND, LA FORME !
Christian Rol, écrivain
Donc, la marque Décathlon voulait commercialiser un voile islamique pour les femmes désireuses de courir halal en France.
Pour moi la France n’a pas vocation à être musulmane, ni même dans les « territoires perdus », et cette culture est résolument un corps étranger dont nous devons évidemment les effets aux docteurs Folamour qui gouvernent ce pays depuis 40 ans ; mais dans cette affaire comme dans bien d’autres, les musulmans n’ont rien demandé ; et surtout pas d’être, une fois encore, les victimes idéales d’un piège à con où les seuls gagnants auraient du être les petits malins, ces capitalistes « apatrides » dont Lénine disait qu’ils étaient tellement stupides qu’il vendraient la corde pour se faire pendre.
Aux dernières nouvelles, une levée de boucliers, un boycott et des « menaces » sur les sites Décathlon auraient décidé du revirement de la marque qui renonce, finalement, de ne pas commercialiser ce fameux hiquab.
Pour autant, si j’ai décidé désormais de ne plus rien acheter chez Décathlon, c’est non seulement parce leur came made in China ne vaut rien et, ensuite, parce que, contrairement à Marine Le Pen qui tombe décidément dans tous les panneaux, ce n’est pas le hiquab qui me dérange mais ceux qui voulaient le vendre ; c’est-à-dire les actionnaires de la boîte qui – après eux le chaos ! – préfèreront toujours la guerre commerciale plutôt que la paix civile.
Car, évidemment, en popularisant un signe religieux unanimement rejeté par les non-musulmans, à quoi s’attendaient ces ordures sinon à davantage de tensions au sein de la population sommée de choisir désormais entre le string et la burqua, entre la sainte et la putain, entre « le bien et le mal ».
Dans cette affaire, Décathlon est un cas d’école, un échantillon de cette mondialisation heureuse, ce système anarcho-capitaliste et schizophrène, qui, s’appuyant sur sa logique, dénonce le hidjab à Kaboul « au nom des femmes » mais entend le commercialiser à Tourcoing pour les même raisons parce qu’il existe un marché. C’est bien là le problème : est-ce que le « marché » et ses plus sûrs partisans ont pour unique vocation de foutre le bordel partout et tout le temps ?
Source Zentropa cliquez ici
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/28/decathlon-le-fond-la-forme-6132265.html
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Éric Zemmour : « Cette gauche frappée de daltonisme politique »
CHRONIQUE - La gauche antiraciste continue de chercher les chemises brunes et ne voit pas les foulards verts. Ce daltonisme politique serait risible s'il n'était tragique. D'autant, pourrions-nous ajouter, qu'une grande partie de la droite n'en est pas exempte. (Figaro Magazine du 22.02). LFAR
Ils ont dit stop ! Ils ont dit non à l'antisémitisme ! Non au retour des années 30 ! Ils ont piétiné sur la place de la République qui leur rappelle tant de bons souvenirs. Les socialistes et toutes les associations antiracistes ont battu le pavé comme à leurs plus belles heures. Ils ont évoqué leurs souvenirs en commun. Ils ont frotté leurs belles âmes les unes contre les autres. L'antisémitisme, c'est leur truc ! Comme l'antiracisme. Comme toutes les causes humanistes qu'ils manient avec l'expérience des vieux loups de mer. Ils ne se rendent même pas compte que leur indignation est devenue un sujet de détestation, voire de franche rigolade. Nietzsche disait jadis : « Il n'y a pas plus menteur qu'un homme indigné .» Et beaucoup de Français l'ont désormais compris. La gauche antiraciste continue de chercher les chemises brunes et ne voit pas les foulards verts. Ce daltonisme politique serait risible s'il n'était tragique. Les antisémites d'aujourd'hui ne trouvent pas leur inspiration dans Maurras mais dans le Coran. Ceux qui, depuis des années, ont tué des Juifs dans les rues de Paris ou de Toulouse n'ont pas crié « Heil Hitler ! », mais « Allah Akbar ! ».
L'antisémitisme français traditionnel peut encore survivre à l'état individuel ; il n'est plus un phénomène politique depuis 1945. C'est la Seine-Saint-Denis islamisée que les Juifs quittent en masse, pas le XVIe arrondissement de Paris. L'antijudaïsme catholique a été démantelé par Vatican II. En revanche, des dizaines d'églises sont, depuis des mois, profanées, saccagées, voire brûlées. On aimerait que la police découvre les coupables…
Il y a aujourd'hui une alliance politique entre l'extrême gauche, qui cherche dans les banlieues des troupes pour lutter contre l'Etat et le capitalisme, et les Frères musulmans, qui cherchent une alliance avec des Français pour islamiser la France. Dans leur stratégie, les Juifs sont des ennemis parce qu'ils sont capitalistes et sionistes ; et les catholiques aussi, parce que ce sont des conservateurs et des croisés. »
La gauche, à part quelques individualités iconoclastes, n'ose pas regarder cette réalité en face. Elle forme depuis des années le camp du déni, continue de prétendre que l'immigration est « une chance pour la France », que l'islam est « une religion de paix et d'amour » sans vouloir comprendre que le terreau de l'antisémitisme se trouve là. Et la droite s'est depuis longtemps soumise idéologiquement à la gauche.
Quant aux « gilets jaunes », ils ont payé très cher leur désorganisation. Ils ont été noyautés, puis submergés par des forces militantes mieux organisées et plus déterminées. Le gouvernement est trop content de leur mettre sur le dos les violences des black blocs et, désormais, l'antisémitisme vociférant des salafistes et des islamo-gauchistes. De son côté, la France insoumise tangue, à l'instar de son chef Jean-Luc Mélenchon, entre vieux réflexes de patriotisme républicain et nouvelles tentations islamo-gauchistes. Le paysage politique est complètement nouveau et terrifiant: c'est pour cette raison que la gauche préfère évoquer entre soi le bon vieux temps.
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Chaque immigré touche 426 euros par mois
C’est Libération qui l’écrit :
On peut comprendre «migrant» par demandeur d’asile. Un demandeur d’asile peut toucher pendant la période d’instruction de son dossier l’allocation au demandeur d’asile (ADA). Celle-ci s’élève pour une personne seule à 6,80 € par jour, à quoi peuvent s’ajouter 7,40€ si aucune place d’hébergement n’a été proposée. Soit un total de 14,20€ par jour, équivalent à 426€ par mois. A noter qu’il ne s’agit en rien d’un exception française, mais d’une obligation fixée par des textes internationaux et européens.
A titre de comparaison, c’est presque autant que le SMIC polonais : 453,48 euros (pour 1 salarié qui travaille).
Dans le même genre, l’Algérien Kamel Daoudi, condamné pour terrorisme et déchu de sa nationalité française, ne peut pas être extradé vers son pays d’origine depuis plus de dix ans car la CEDH n’y a pas autorisé Paris. Il est pourtant interdit de territoire français depuis 2006. L’État français paye son hôtel et ses repas.
L’individu, qui est le plus ancien assigné à résidence en France, a été transféré de sa chambre d’hôtel de Saint-Jean d’Angély à Aurillac, dans le Cantal. Le maire de la ville Pierre Mathonier a par la suite demandé des explications au ministère de l’Intérieur, déplorant le fait qu’il n’avait pas été consulté et constatant «une anxiété compréhensible» de la population locale.
Soupçonné d’avoir préparé un attentat contre l’ambassade états-unienne à Paris, Kamel Daoudi a été condamné en 2005 à six ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Depuis sa sortie de prison en 2008, Daoudi se trouve assigné à résidence. Il pointe trois fois par jour à la gendarmerie locale et doit respecter un couvre-feu. En revanche, c’est l’État français qui paie depuis plus d’une décennie ses nuitées d’hôtel, dîners et petits-déjeuners.
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Ectoplasmes et union gazeuze
Hypocrisie quand tu nous tiens! Quelques ectoplasmes progressistes se sont déchaînés pour fustiger l’annonce par Décathlon de la mise en vente d’un hijab (foulard couvrant intégralement les cheveux)) conçu pour leur clientèle féminine musulmane désirant pratiquer la course à pied. Devant la polémique, la direction de cette enseigne spécialisée dans le sport a finalement annoncé qu’elle renonçait à la commercialisation de ce produit. «Nous nous concentrons sur la démocratisation de la pratique du sport. Le fait est que certaines femmes pratiquent la course à pied avec un hijab, souvent peu adapté » avait notamment déclaré sur twitter, pour justifier cette démarche, la communication de Décathlon. «Vous vous concentrez sur la démocratisation d’une pratique religieuse» a rétorqué le député Macroniste Aurore Bergé, «le sport émancipe. Il ne soumet pas. Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire confiance à une marque qui rompt avec nos valeurs. Ceux qui tolèrent les femmes dans l’espace public uniquement quand elles se cachent ne sont pas des amoureux de la liberté. » Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, celle-là même qui assimile sans complexe les nationaux a à des nazis, y a été également de son commentaire: «C’est une vision de la femme que je ne partage pas. J’aurais préféré qu’une marque française ne promeuve pas le voile.» Même son de cloche du président du MoDem François Bayrou: «la société française, c’est une société qui dans sa tradition refuse qu’on couvre le visage et le corps humain à l’excès», «l’image de la femme en France, c’est une image de liberté.»
De qui se moquent-ils sinon des Français en jouant aux vierges effarouchées? Ils sont les premiers responsables des pertes de libertés des femmes, celle de s’habiller comme elles l’entendent, de circuler librement dans l’espace public, dans les transports en commun, à certaines heures et/ou dans certains quartiers. Ce sont eux, note Bruno Gollnisch, qui refusent l’inversion des flux migratoires. Ce sont eux qui vouent aux gémonies les lanceurs d’alertes qui ont averti des conséquences de l’immigration massive non européenne, étrangère à nos moeurs, à notre culture et dont l’ampleur même rend l’assimilation des populations en question, sinon impossible, du moins extrêmement problématique.
Le défi principal pour la survie d’une France française c’est le fait que Mme Bergé, Mme Buzyn, M. Bayrou, ce gouvernement, ce président, en un mot la quasi totalité de la classe politique de M. Mélenchon à Mme Pécresse, restent favorables au regroupement familial, au droit du sol, à l’immigration dite légale à haut débit. Si la France, mieux dirigée, avait été en capacité de maintenir sur son sol une immigration raisonnable et contrôlée, le fait que quelques femmes préfèrent courir en hijab plutôt que têtes nues ne serait pas vraiment un problème.
Le dogme de la laïcité dans notre pays, issu de la loi de 1905 et visant alors à combattre le catholicisme, est souvent très étranger à la mentalité et aux principes qui régissent la vie en société de nos voisins européens. Cette question a bien sûr une résonance particulière aujourd’hui, d’autant que la France n’est pas (n’est plus) le seul pays de l‘UE à accueillir une immigration très massive. Les anglo-saxons notamment, qui assument le communautarisme, ont moins de pudeur sur la question des signes religieux dans l’espace public et les commentateurs ont eu beau jeu de souligner qu’une marque comme Nike commercialise sur le vieux continent et dans le monde entier des hijabs pour les sportives musulmanes. Une Amérique qui s’invite aussi, via un de ses symboles planétaires, à savoir Coca-Cola, dans le débat européen, alors que la Roumanie assure depuis janvier et pour six mois la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.
Une présidence qui intervient à un moment ou la Roumanie, dont le gouvernement n’est pas exempt de critiques, est très remonté contre la Commission européenne qui lui reproche des atteintes à la liberté de presse. La meilleure défense c’est l’attaque et Bucarest vient ainsi d’ouvrir une enquête sur (le socialiste, vice-président de la commission européenne) Frans Timmermans et (la tchèque social-démocrate) Věra Jourová (commissaire européen à la Justice, aux Consommateurs et à l’Égalité des genres). Ils sont accusés par l’exécutif roumain d’avoir « falsifié le dernier rapport du mécanisme de coopération et de vérification sur la Roumanie, évaluant les progrès du pays en termes d’état de droit et de lutte anti-corruption.»
Bisbilles intra-européennes et lourdes accusations réciproques qui n’ont pas empêché le marque de soda américaine, comme elle l’avait déjà fait en 2011 pour la Pologne, de soutenir financièrement la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Un choix de sponsor qui a fait bondir l’ONG foodwatch en guerre notamment contre la mollesse avec laquelle nos gouvernants luttent contre la malbouffe dont sont victimes nos chères têtes blondes. Cette ONG s’est adressée au président du Conseil européen, le très atlantiste polonais Donald Tusk, et au Premier ministre roumain, Viorica Dancila, pour leur faire part de son indignation.
Pour foodwatch, « il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen (…). Ces conflits d’intérêts sont inacceptables. Quelle influence ce sponsoring par un poids lourd de la malbouffe a sur la politique européenne et, en fin de compte, sur le contenu de nos assiettes ? Par exemple, qu’adviendra-t-il du débat sur un logo nutritionnel, tel Nutri-Score, dont Coca-Cola ne veut pas ? Ou d’une loi interdisant de cibler les enfants avec des produits trop gras, trop sucrés, trop salés ? »
«Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques au niveau européen de la sorte. Nous refusons que Coca-Cola, ou toute autre multinationale, puisse être considérée comme sponsor de représentants politiques ou institutions.»
Un voeu parfaitement louable. Certes, quitte à lui trouver un intérêt politique, ce sponsoring manifeste de manière éclatante, aux yeux de tous, le poids des multinationales, des lobbies au sein de cette Union qui se qualifie bien souvent d‘Européenne par antiphrase. Mais cette Europe souffre plus largement de l’acceptation par ses élites d’un impérialisme marchand, économique, culturel, alimentaire, militaire yankee, qui colonise nos imaginaires, nos forces de production, asservit 512 millions d’Européens, dont ce sponsoring gazeux n’est qu’un épiphénomène. Le regretté Dominique de Roux dans son livre Le cinquième empire, le disait à sa façon: « Je préfère l’urine au coca-cola. l’une vient du corps et l’autres des Américains» . Lors de son fameux discours prononcé en tant que doyen du parlement européen en 1989, le député FN et grand cinéaste Claude Autant-Lara invitait les jeunes européens à redécouvrir les vertus d’un verre de vin blanc en lieu et place du Coca. Cette sentence métapolitique reste plus que jamais d’actualité!
https://gollnisch.com/2019/02/27/ectoplasmes-et-union-gazeuze/
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ILS N’ONT PAS VOULU DE « L’ALGERIE FRANCAISE » EN 1962, LES FRANÇAIS SUBIRONT-ILS DANS UN FUTUR PROCHE, « LA FRANCE ALGERIENNE ? »
Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Votre serviteur n’a pas le monopole de la formule, le médiatique islamologue Gilles Kepel l’a utilisée le mardi 19 février dans l’édition su journal du soir, sur C News. Elle est parlante…. Le drame algérien, vieux de bientôt six décennies, est encore présent dans les mémoires de beaucoup de nos contemporains.
Ce que l’on appelait, pudiquement à l’époque, « les événements d’Afrique du Nord », englobaient aussi les questions marocaine et tunisienne. Le royaume chérifien et la régence de Tunis étant devenus des Etats totalement indépendants en 1956, restait pendante en AFN, la question algérienne. Sa gravité entraina la chute de la IVe République et l’arrivée au pourvoir en 1958 d’un De Gaulle qui, à Colombey les Deux Eglises, rongeait son frein depuis l’échec de son RPF au lendemain de la Libération.
L’affaire des barricades signait, en 1960, les premiers heurts entre Pieds Noirs et forces de l’ordre. Le putsch d’Alger en avril 1961 allait suivre, épisode clos par la sinistre signature le 19 mars 1962, des accords d’Evian. La tuerie de civils, rue d’Isly, le 26 du même mois, s’ajoutait aux déchirures entre la métropole et sa province méridionale. Un mouvement de résistance française, l’OAS, par ses attentats et son action psychologique auprès de la population, allait sérieusement déstabiliser les autorités. Toutes ces séquences tragiques ponctuaient notre histoire. Elles restent gravées d’une façon indélébile dans nos mémoires.
Le général De Gaulle a, certes, rendu d’éminents services au pays, mais il a surtout renié sa parole, commettant une forfaiture, trahissant sa fonction de garant de l’intégrité territoriale de la République. Même si, à terme, après un long et pacifique processus, l’Algérie aurait pu devenir un Etat séparé de la France, maintenant côte à côte toutes ses communautés.
Aux derniers moments des négociations avec le FLN, scandaleusement érigé en seul « interlocuteur valable », son fidèle et talentueux biographe de ministre, Alain Peyrefitte, avait écrit un ouvrage très documenté, « Faut-il partager l’Algérie ? », édité chez Plon. Dans ce livre, le futur académicien proposait divers scénarios pour un règlement raisonnable du conflit, permettant de garantir la permanence de la présence de la communauté européenne. En fait, le but principal de cette édition, était de faire pression sur le Front de Libération National, pour qu’il accepte les conditions, bien raisonnables d’ailleurs, des négociateurs français. Ce qui intéressait De Gaulle, ce n’était pas le sort du million d’Européens qui vivaient là-bas depuis des générations, ni celui des musulmans fidèles à la France et qui avaient pris les armes avec nous, mais la possibilité de continuer les expériences atomiques au Sahara et d’importer le pétrole et le gaz pour la découverte desquels notre pays avait bien « transpiré ». Avec, en prime pour le général, l’aura du libérateur, lui permettant, rêvait-il, de prendre la tête des pays du Tiers-monde dans une croisade réfutant la division de la planète entre les deux blocs. En privé, il ne manquait pas dire que le différentiel démographique, aurait submergé la France, si l’Algérie était restée française, ironisant avec « Colombey les Deux Mosquées ». (Ce qui reste à prouver, car la présence de nos instituteurs, médecins et administrateurs, aurait eu sans aucun doute, une influence sur l’évolution des mœurs et des comportements sociétaux des Algériens).
L’intransigeance des vainqueurs au drapeau vert et blanc fut telle que, massivement, dans des conditions parfois dramatiques, avec comme témoins nos soldats restant l’arme aux pieds sur ordres de chefs indignes, notamment à Oran, les civils durent fuir dans de scandaleuses conditions. Aucune ONG financée par un Soros ou pays n’étaient là pour les recueillir, à l’exception de l’Espagne qui fit un geste pour ramener vers Alicante ceux des Européens qui étaient, mais pas seulement, d’origine espagnole. On sait aussi que des dizaines de milliers d’Algériens, les harkis et leurs familles, qui avaient cru en la parole de la France, terminèrent leur vie dans d’atroces conditions. N’ayons pas la mémoire courte, mais Exit « l’Algérie française », une belle et noble entreprise civilisationnelle qui s’est terminée en drame. Si je reviens sur cette histoire-là, à la fois sombre et glorieuse pour nos armes, - jamais le FLN ne fut en mesure de contrôler une parcelle de territoire pour y installer son GPRA -, c’est que l’histoire semble se répéter, bégayer, et nous promettre de nouvelles épreuves mais, cette fois, sur le sol métropolitain même. La cause est entendue, soyons clairs, il y a longtemps que les nostalgiques de « l’Algérie française » dont l’auteur de ces lignes, ont intégré le fait que ce pays est un pays étranger et indépendant. Alors, pourquoi s’en préoccuper ?
UNE NOUVELLE BOMBE QUI CHAUFFE A DEUX HEURES D’AVION DE PARIS
J’ai déjà eu l’occasion, ici même, d’attirer l’attention du lecteur, sur la tragi-comédie de la candidature du sieur Bouteflika à la présidence de la République algérienne, pour un cinquième mandat. L’homme, âgé de 82 ans, est malade, gravement atteint par un AVC pour lequel il fut soigné au Val de Grâce, à Paris, et qui l’amène à aller passer de nouveaux examens en Suisse.
Son image d’homme d’Etat est illisible, il ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant qu’il ne peut mouvoir lui-même. Quelle image donne-t-il ainsi de son pays, à l’étranger ? Personne n’est dupe. Qui commande réellement à Alger ? Ses frères, son clan, l’armée ? Le FLN ? Tout ce petit monde à la fois ? Les jeunes Algériens et pas seulement, descendent dans les rues pour protester contre cette mascarade électorale envisagée par les hiérarques du parti au pouvoir. Ils ont d’ailleurs manifesté ici même, à Paris, place de la République, sans que le pouvoir macronien n’y trouve rien à redire. Quelle coupable tolérance, alors que les Gilets jaunes, eux, ont droit au mieux... aux gaz lacrymo !
L’économie algérienne ne va pas bien, la mono production des hydrocarbures plombe ce pays, qui n’a pas su diversifier en 57 ans d’indépendance ses activités, contrairement à d’autres pays arabes plus prévoyants, plus « futés ». Incapable d’exploiter son potentiel touristique comme ses voisins maghrébins. Il importe des céréales, alors qu’à l’époque française ce pays était autosuffisant, voire même exportateur. En un mot comme en cent, les hommes du FLN ont été des parasites incapables, incapables d’assurer un emploi à leur jeunesse, incapables de maitriser une démographie qui leur explose au visage et qui risque, disons-le, de balafrer le nôtre.
Les Algériens étaient, en 1830, lors de la conquête, un million. Aujourd’hui ils sont quarante-deux millions surtout des jeunes, beaucoup de jeunes qui, sans emploi, passent leurs journées le dos appuyé aux murs… Qu’arrivera-t-il demain si ce grand pays de la rive nord de l’Afrique, mais surtout notre grand voisin du sud… explose, comme cela s’est produit lors de la victoire électorale du Front Islamique du Salut ? Le FIS, dont le succès fut vite confisqué par l’armée, l’ANP, dans les années quatre-vingt-dix, bascula dans la clandestinité, entrainant des dizaines de milliers de morts dans une longue guerre civile avec, comme victimes collatérales, les moines de Thibérine.
Déjà, des hiérarques du régime ont transféré des fonds en France en y « planquant » leurs familles. En gros, 14 à 15 millions d’Algériens seraient éligibles au fameux regroupement familial instauré par les calamiteux Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Combien de parents, pères, mères, frères, sœurs, enfants, quitteront « El Djézaïr » dans le cas, nullement à écarter, où ce pays, à nouveau, basculerait dans un conflit interne ? Certes, l’armée a la réputation d’être intransigeante, voire féroce. Mais, combien d’islamistes se glisseraient parmi les familles demandant à la France le bénéfice du droit d’asile grâce à ce scandaleux dispositif, qu’est le regroupement familial ? Déjà, combien d’Algériens ou de binationaux originaires de ce pays vivent chez nous ? Quand on sait que l’Etat français est incapable à 100 000 unités près, de savoir combien de personnes sont en Seine Saint-Denis, il y a de quoi s’inquiéter. Il parait, qu’en haut-lieu, - comprenez l’Elysée -, on s’inquiète de ce phénomène bien plus que de l’évolution de celui des Gilets jaunes. Acceptons-en l’augure car, sans cela, nous risquons de vivre dans la douleur les tristes épisodes du remarquable roman de Jean Raspail, sorti en 1972, « Le camp des Saints » !
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