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lobby - Page 941

  • Les complotistes l’ont mauvaise!

    cinema.jpgPas question de plier,  d’entendre le ras-le-bol populaire: face aux gilets jaunes Edouard Philippe se veut  Droit dans ses bottes,  pour reprendre la formule restée célèbre  de son son mentor Alain Juppé  lors des grèves monstres de 1995. Mais ici point  de syndicats pour encadrer la colère  d’un mouvement qui a pris tout le monde de court par son ampleur  et qui se poursuit aujourd’hui par de nombreux blocages. La grande journée de mobilisation du 17 novembre a été quantifiée par le ministère de l’Intérieur : environ 2000 rassemblements ou drapeaux tricolores  et Marseillaise étaient souvent de mise (les quelques farceurs qui ont voulu entonner l’Internationale n’ont pas été  à la fête!) ,   283 000 manifestants, dont de nombreux cadres, élus, militants  de l’opposition nationale qui comme Bruno Gollnisch, ont été souvent chaudement félicités par les automobilistes. Il  est vrai aussi  que  certaines actions ont donné lieu à des violences forcément dommageables et condamnables : une manifestante retraitée est morte renversée par une voiture samedi à un barrage filtrant à Pont de Beauvoisin, 409  blessés et  282 interpellations  (dont 157 gardes à vue) sont à déplorer. Toutes choses qui ne parviennent pas à ternir l’incontestable succès de cette réaction  de la France périphérique devant l’oppression fiscale et les promesses trahies…qui  certes n’ont pas débuté avec le quinquennat Macron.

    De l’europhobe  François Asselineau au bruxellois Jean Quatremer, des  grandes centrales syndicales  aux  godillots de  LREM, des voix se sont élevées pour dénoncer cette jacquerie. Mépris, incompréhension, dégoût  devant le bas peuple qui à le front de ruer dans les brancards  que résument ces quelques lignes sur twitter de Bernard-Henri Lévy, relais officieux de l’idéologie macroniste,  qui a voulu voir dans l’action des gilets jaunes samedi l’« échec d’un mouvement qu’on nous annonçait massif» (sic) , un infâme «poujadisme» qui contrecarre la «fiscalité écolo» et le noble  «combat (d’Emmanuel Macron)  contre les populismes

    Gilets jaunes dont le populisme a été rattaché par BHL à celui qui a bouleversé la donne électorale et la vie politique italiennes ces derniers mois, et que le philosophe pipo (le) analyse en conseillant la lecture du livre de Maurizio Molinari, journaliste  de sensibilité euromondialiste  comme il se doit,  directeur de la Stampa.  Il   explique «Pourquoi l’Italie est devenue le laboratoire du haut mal politique contemporain», «Pourquoi ce qu’on appelle populisme, souverainisme, néofascisme s’y trouve-t-il en position de primauté ou, pour mieux dire, en pole position.» M Molinari nous apprendrait ainsi   que « l’improbable tandem de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles est tout sauf une surprise, et moins encore une aberration, pour un observateur averti de la scène italienne. On y verra les gueulards, soiffards et autres soudards des deux mouvements se renifler l’un l’autre depuis des années, exactement comme, en France, le font les Insoumis et les lepénistes – et on les verra, d’alliances tactiques en réflexes partagés, de glissements subtils et imperceptibles en partenariats honteux, finir par clamer au grand jour que ce qui les unit compte plus que ce qui les divise (…). » Notamment  écrit-il  le refus commun de « la  bureaucratie bruxelloise » «constituée en bouc émissaire» par «les conjurés de la nouvelle alliance rouge-brune.» Alliance immonde affirme Molinari,  qui là aussi rejoint les obsessions et la paranoïa de  M.  Lévy , rendue possible par  «Poutine», » activiste de l’ombre, plus redoutable encore que l’ancien KGB (…)  devenu, ici comme ailleurs, le suprême agent pathogène du cancer populiste : n’est-il pas attesté qu’il est, par le biais des réseaux sociaux, intervenu dans les élections italiennes au moins autant que dans celles des Etats-Unis ? et n’a-t-il pas trouvé en Matteo Salvini une sorte de semblable, de double raté, de frère faible et fasciné ?»

    Un nouvel  exemple de la thèse  qui voudrait que  la main de Moscou manipule  les masses naïves qui se jetteraient  alors  dans les bras de crétins démagogues et fascisants.  Une explication complotiste de bas étage  qui permet de passer sous silence les échecs des partis européistes au pouvoir. Or, ce sont lesdits échecs   qui expliquent plus prosaïquement que les électeurs se tournent vers des formations politiques porteuses d’une alternative et réceptives à leur demande de protections... Même hémiplégie intellectuelle de BHL quand il approuve M. Molinari qui évoque chez les Italiens   « le fantasme d’une identité qui, dans ce pays ontologiquement morcelé, a moins de sens encore qu’ailleurs : y a-t-il plus identitairement éloigné qu’un Vénitien d’un Milanais ? un Romain d’un Napolitain ? un guépard lampedusien d’un Florentin fils de Dante ?»  Et bien  il y a  à l’évidence beaucoup plus identitairement éloigné: un Romain, un Napolitain,  Vénitien, un Milanais, un Sicilien partagent  en commun une italianité qu’ils ne partagent pas a contrario avec un  Yorouba, un Bambara un Asharaf, un Muhadjir ou un Hazara…

    La  crise migratoire  a justement pour effet d’agir comme un révélateur  de cette identité commune qui lie les membres d’une même entité cultuelle, civilisationnelle.  Et cela se constate en Italie comme dans les autres pays européens confrontés à  l’immigration massive. Il fut un temps ou M. Molinari en avait (un peu) conscience. En 2013, alors correspondant de la Stampa à New York,  Maurizio Molinari relayait dans un article  les témoignages de juifs français qui avaient quitté la France pour les Etats-Unis  avançant pour expliquer leur migration  des raisons  liées à la crise économique, mais aussi leur désir de  vivre leur foi de manière plus simple et  surtout  d’ échapper aux «agressions physiques, aux« violences, à «l’intolérance musulmane.» Ce qui serait vrai pour les juifs de France ne le serait pas pour les autre  Français qui entendent rester sur la terre de leurs ancêtres,  confrontés à la même situation  de déréliction  économique, identitaire, sécuritaire?

    Ce refus de voir le réel et/ou l’incapacité à s’y colleter, explique l’inéxorable (?) descente de la cote de popularité d’Emmanuel Macron. Le dernier baromètre Ifop pour le JDD indique que le locataire de l’Elysée atteint son plus bas niveau depuis son élection et  ne recueille plus que 25% d’opinions favorables (contre 29% le mois dernier). Une même pente descendante qu’emprunte Edouad Philippe, le  Premier ministre enregistrant  une baisse de 7 points en novembre, soutenu seulement par un Français sur trois  (34% de satisfaits).  Dix-huit mois après  leur élection,  MM.  Hollande et Sarkozy obtenaient  respectivement 20%  et 44%  d’opinions favorables. Sans surprise,  la dégringolade est particulièrement  sévère dans les catégories les plus impactées par la politique du gouvernement. M. Macron  perd ainsi neuf points chez les ouvriers, les artisans et commerçants…

    Une désaffection qui explique pareillement les résultats de l’enquête Ifop pour atlantico sur les intentions de vote de nos compatriotes aux élections européennes de mai prochain. Le RN gagne cinq points en trois mois et est désormais crédité de 22% des intentions de vote. La liste LREM-MoDem perd elle deux points avec 19%.  Tous les autres partis chutent également ou stagnent. La liste LR obtiendrait 13%, LFI 10%, EELV 7%, DLF 6% et  le PS 6% chacun, l‘UDI 4%, la liste du mouvement de Benoit Hamon 3%,  celle de Jean Lassalle 2%, les listes Asselineau et Philippot 1% chacune. Les  nationaux ont connu des campagnes qui s’annonçaient sous des auspices moins favorables, mais ce score  annoncé oblige impérativement à garder la tête froide, à redoubler de vigilance et d’efforts car traquenards, coups bas  et embûches ne nous serons pas épargnés par ce Système aux abois.

    https://gollnisch.com/2018/11/19/les-complotistes-lont-mauvaise/

  • GUERRE DES VIDÉOS ENTRE MARINE LE PEN ET EMMANUEL MACRON

    Guerre des vidéos entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron

    « Macron utilise l’argent des Français pour faire de la propagande. Nous lui proposons une autre version ! », clame le Rassemblement national, qui vient de réaliser une contre-vidéo en réponse à celle diffusée par le gouvernement français pour les européennes.

    Des migrants arrivant par la mer sur une côte non identifiée, d’autres essayant de monter dans un camion – pour gagner l’Angleterre, imagine-t-on –, d’autres encore qui se révoltent dans un camp qui pourrait être « la jungle » de Calais, puis ce slogan : « Immigration – Stop ou encore ? » : ainsi débute la vidéo d’une trentaine de secondes que le Rassemblement national de Marine Le Pen a réalisée en réponse à celle diffusée par le gouvernement français et qui a fait polémique.

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) ont été saisis, afin que ses frais de création et de diffusion soient imputés à la liste de La République en marche. «  Décidément, Macron a un problème avec les règles de financement des campagnes !  », s’était indignée Marine Le Pen. 

    Sous couvert d’inciter les Français à aller voter aux européennes de mai prochain, le clip mis en ligne par le gouvernement sous le titre « Elections européennes : faites changer l’Europe ! » exprimait une vision de l’enjeu tellement proche de celle d’Emmanuel Macron qu’elle avait été qualifiée, à gauche comme à droite, de « clip de propagande » et avait suscité des réactions indignées de la quasi-totalité de la classe politique. Même le président du MoDem François Bayrou, toujours proche d’Emmanuel Macron, avait fini par concéder : « Présenter une position politique comme une communication de l’État, ce n’est pas très fin. »

    Le message propagé par cette vidéo était celui qu’Emmanuel Macron ne cesse de marteler depuis son discours de la Sorbonne  : les électeurs vont avoir le choix entre l’Europe de l’« union » et celle de la « division », cette dernière étant représentée par Viktor Orban et Matteo Salvini – et, donc, en France, par Marine Le Pen. Le vice-président du conseil italien avait d’ailleurs réagi, ironisant sur Twitter : « Le gouvernement français publie, avec l’argent des contribuables, un clip officiel pour les européennes en m’utilisant comme un épouvantail. Macron et ses amis doivent avoir très peur. En 2019, un printemps des peuples qui va les balayer les attend. »

    Réalisée sur le même modèle et avec la même musique angoissante, la contre-vidéo du Rassemblement national pose le débat en ces termes  : «  Europe – Démocraties nationales ou dictature de l’UE  ?  »Avec pour thèmes, selon un décalque parfait du clip gouvernemental  : «  Immigration – Stop ou encore  ?  », «  Climat – France durable ou écologie politique  ?  », «  Emploi – Patriotisme économique ou travailleurs détachés  ?  ». Elle se conclut ainsi  : «  En mai 2019, l’Europe changera.A vous de décider dans quel sens.  » «  Rassemblement national ou La République en marche  ?  »

    S’il est un point sur lequel Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’accordent par vidéos interposées, c’est que le scrutin se jouera entre eux deux, et les études d’opinion leur donnent pour l’instant raison.

    A six mois du scrutin, une projection réalisée par EuropeanElectionsStats.eu donne la liste du Rassemblement national et celle de La République en marche à égalité de sièges(dix-neuf chacun) à l’issue des élections européennes de mai prochain, mais le corps électoral semble évoluer très vite. 

    Dans un sondage Elabe pour BFM TV réalisé les 6 et 7 novembrele Rassemblement national est donné vainqueur avec 20 % des voix(+ 0,5), tandis que La République en marche décroche brutalement : le parti du président de la République ne recueillerait plus que 19,5 % des suffrages, soit une chute de 4,5 points depuis la dernière étude de cet institut.

  • Liberté de la presse : quand Vladimir Poutine fait la leçon à Emmanuel Macron …

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    En marge des célébrations du 11 Novembre, le président Poutine s’est permis d’envoyer une belle pique à Emmanuel Macron au micro de RT France, dont les équipes sont interdites à l’Élysée. « Nos collègues occidentaux ont toujours dit que l’un des principes essentiels de la démocratie était la liberté de l’information. Mais est-ce démocrate que de constituer des listes de médias et de décider quels sont les bons et les mauvais médias ? C’est inacceptable. Parce que si nous voulons respecter le libre accès à l’information, nous ne pouvons pas fermer des médias sur décision administrative. Si on n’est pas d’accord avec quelque chose, il faut présenter un point de vue opposé donnant aux citoyens la possibilité d’y voir plus clair et de décider par eux-mêmes où est la vérité et où cette vérité est déformée. »

    Que voilà, en effet, une belle leçon envoyée au Président français !

    Cela paraît totalement farfelu qu’une telle réprimande soit faite par un ancien officier du KGB devenu conseiller de Boris Eltsine pour la sécurité et qui, à ce titre, n’encouragea certainement pas la liberté de la presse soviétique. Mais l’affront n’en est que plus grand ! Et pourquoi s’offusquer que RT France soit ou non financé par le gouvernement russe ? Notre chaîne France 24 l’est bien à 100 % par le gouvernement français.

    Alors, que penser de ce tweet signé Emmanuel Macron, publié ce lundi soir, après une entrevue avec le fondateur de Facebook : « Aujourd’hui, Internet est beaucoup mieux utilisé par les extrêmes, les régimes autoritaires ou la propagande terroriste que par nos démocraties. C’est une réalité contre laquelle nous devons lutter » ?

    Le Président qui demande à la Justice de décider, pendant la période électorale, de la réalité d’une information diffusée sur Internet est-il un Président démocrate ? Ce Président qui a demandé à Mark Zuckerberg d’élaborer avec Facebook des propositions sur la lutte contre les contenus haineux… Lundi, au Forum sur la gouvernance de l’Internet, organisé par l’UNESCO, il a longuement expliqué qu’il fallait que nos valeurs fondamentales ne soient pas attaquées par les réseaux sociaux. Oubliant de citer les ravages que fait le fondamentaliste islamique.

    « Il faut réguler l’information, a-t-il répété, c’est la condition pour que vive l’Internet libre, ouvert et sûr. » Pensée bizarre du « en même temps » ! « Si nous ne régulons pas Internet, nous bousculons les fondements de la démocratie. » Parole, parole. Du charabia… Toujours est-il qu’avec la loi sur les « fake news » que les députés ont votée en octobre pour faire face, selon Mme Nyssen, « à la multiplication des tentatives de manipulation » (car, bien sûr, nous savons tous que le gouvernement ne nous manipule pas à longueur de journée et d’antenne), voilà une nouvelle menace sur la liberté de pensée et de parole.

    N’est-il pas dangereux de savoir que Macron souhaite « ne pas laisser aux plates-formes numériques le soin de définir les limites de la liberté d’expression » ?

    Il ne s’agit pas, pour nous journalistes libres, de défendre les contenus « haineux, racistes, antisémites, homophobes ou sexistes », comme les appelle Emmanuel Macron, mais tout est mesure de jugement. Quid des propos violemment racistes contre les Blancs ? Quid de ceux, antisémites, de certains imams ou jeunes de banlieues ? Quid des vidéos violentes diffusées sur les réseaux sociaux par des jeunes en manque de valeurs ?

    Mais comme l’a déclaré le président Poutine, lundi, à Paris, ce n’est pas une mesure administrative qui doit faire taire la vérité telle que peut la ressentir un internaute, un journaliste ou un média. Ou alors, nous sortons de la démocratie pour doucement entrer en dictature.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/liberte-de-la-presse-quand-vladimir-poutine-fait-la-lecon-a-emmanuel-macron/

  • « Carton jaune » pour Merkel : à Stuttgart et en Saxe-Anhalt, la CDU rejette le pacte de l’ONU pour les migrations

    La CDU de Saxe-Anhalt s’est prononcée contre le Pacte sur les migrations des Nations Unies et s’oppose ainsi à la position de la chancelière fédérale. Lors du congrès de Röblingen am See, une majorité de délégués a voté pour un texte demandant au gouvernement fédéral de rejeter ce pacte. Pour justifier la motion qu’il a présentée, Lars-Jörn Zimmer, député au parlement régional, a déclaré que la signature de l’Allemagne en bas de ce traité faisait courir le danger d’être contraints « d’ouvrir les portes sans conditions ».

    Parmi ceux qui ont soutenu la motion figurent également Holger Stahlknecht, responsable régional nouvellement élu, et le secrétaire général Sven Schulze. Stahlknecht, qui est ministre de l’Intérieur dans le gouvernement régional dirigé par la CDU, a parlé d’un « carton jaune pour le gouvernement fédéral ».

    […]

    Die Zeit


    Le comité directeur de la CDU de Stuttgart s’est prononcé mercredi soir [14 novembreà la majorité contre la signature par le gouvernement fédéral du Pacte de l’ONU sur les migrations. Ce pacte aura « d’importantes conséquences pour la République fédérale d’Allemagne », peut-on lire dans la motion déposée par la section de Stuttgart-Est […] C’est ainsi qu’on peut redouter que « sans passer par les parlements, une tradition de droit international soit de ce fait créée qui, après quelques années seulement, sera considérée comme contraignante par les juges et les tribunaux internationaux ». Par ce pacte, y lit-on encore, « un droit à l’immigration sera créé pour tous ceux qui, avec la meilleure volonté du monde, ne peuvent être reconnus ni comme personnes persécutées ni comme réfugiés ».

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Stuttgarter Nachrichten

    http://www.fdesouche.com/1108177-carton-jaune-pour-merkel-a-stuttgart-et-en-saxe-anhalt-la-cdu-rejette-le-pacte-de-lonu-pour-les-migrations

  • À Issy-les-Moulineaux, la municipalité courtise l’islam !

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    La majorité municipale de la mairie d’Issy-les-Moulineaux, dirigée par l’inoxydable André Santini, n’en fait jamais assez… Cette fois-ci, c’est le projet de méga-centre culturel accompagné d’une mosquée de plus de 1.000 places à horizon 2020 qui attend les Isséens.

    C’est lors d’une réunion publique, le 16 octobre dernier, que les habitants, venus nombreux, ont découvert ce projet décidé de longue date et en catimini. Le projet initial de 2015 avait, pour le coup, totalement échappé aux riverains car porté en partie par la communauté d’agglomération SPL Seine Ouest Aménagement, qui a piloté l’affaire, à l’écart de toute consultation citoyenne…

    La réunion publique a été, pour les riverains consternés par l’ampleur du projet, l’occasion de faire entendre leur voix dans un climat survolté. Pour la municipalité, il s’agit ni plus ni moins d’un projet pharaonique puisque l’actuelle salle de prière existante de 300 places passerait à 1.000 dans deux salles distinctes ; l’une réservée, aux hommes (800 places), l’autre aux femmes (200). Au diable la parité !

    Ce projet s’accompagne d’un centre cultuel surdimensionné : deux bibliothèques (l’une à usage exclusivement masculin et l’autre pour les femmes) ainsi que des salles de classe.

    Outre que l’objectif purement électoraliste de ce type de projet communautariste ne trompe absolument personne, de nombreuses interrogations demeurent.

    À commencer par la construction elle-même, pour laquelle l’architecte, lors de la réunion publique, n’a pas été en mesure de fournir la moindre photo ni le moindre plan… consternant!

    Plus grave, se pose la question du financement de ce projet qui semble bien opaque car noyé dans un projet global. La mosquée, dont le coût est estimé à cinq millions d’euros, bénéficiera d’une plus-value de cinq millions (!) liée à la vente d’un terrain municipal sur lequel est, entre autres, construite la salle de prière actuelle.

    Le projet s’autofinance sur le dos du contribuable. L’affectation de cette manne financière s’effectue donc sans contrôle ni concertation dans une ville où la taxe d’habitation a pourtant bien augmenté de 17,8 % en 2017 (hausse ayant rapporté à la ville un total de 3,6 millions d’euros).

    Les promoteurs du projet ont tenu à rassurer les personnes présentes ; un loyer serait versé par l’association musulmane. De quel montant ? Pour quelle durée ? Avec quelle garantie ? Nul ne sait… À titre de comparaison, l’ensemble des subventions versées aux différents lieux de culte dans la ville depuis 1996, soit vingt-deux ans, ne dépasse pas 800.000 euros (sur plus de vingt ans, donc !) et répond à des critères légaux très stricts.

    Ce projet surdimensionné est dangereux ; augmenter les effectifs d’une salle de prière musulmane de 300 à 1.OOO personnes n’est pas anodin. Faciliter l’apprentissage du Coran et de la langue arabe encore moins. Le quartier, déjà marqué par la radicalisation et l’insécurité générée par le trafic de drogue, en paiera le prix. Au détriment de tous, riverains musulmans ou non, qui souhaitent vivre dans la paix et la sécurité.

    Nul ne conteste la nécessité de proposer un lieu de culte décent à la communauté musulmane, mais est-il opportun de favoriser à ce point une communauté plutôt qu’une autre ? À titre d’exemple, dans cette même ville, la communauté maronite a, récemment, consacré un nouveau lieu de culte sans un sou de financement public. C’est également là, tout près de cette salle, qu’au début du XXe siècle, l’église Sainte-Lucie a été édifiée avec les seuls dons des paroissiens. Autres temps, autres mœurs ?

    L’enquête diligentée pour la déclaration d’utilité publique a reçu, fait rarissime, un avis négatif de son commissaire. La réunion publique menée sans ménagement par le 1er maire adjoint Thierry Lefevre a exacerbé les passions ; les riverains et opposants au projet ont été systématiquement dévalorisés. Bref, pas de réponse aux nombreuses interrogations. Pourtant, les riverains ont le droit de réclamer la transparence et le respect des règles de la loi de 1905, de chercher à éviter tout trouble à l’ordre public dans ce climat de tension générale pour le pays… en un mot, de décider de l’avenir de leur ville !

    Dans ce contexte, la résistance s’organise : réunions, porte-à-porte, tractages, création d’un collectif afin de se faire entendre. Décidément, ce projet de mosquée ne passe pas chez les Isséens et pourrait bien, s’il n’est pas abandonné, se transformer en long chemin de croix pour la majorité municipale.

    Louis Lefort

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Bistro Libertés avec Ingrid Riocreux – Gilets jaunes : petite jacquerie ou révolte du corps social ?

    Caroline Parmentier et Martial Bild reçoivent le docteur à la Sorbonne et agrégé de lettres modernes, Ingrid Riocreux, auteur de “Les marchands de nouvelles – Essai sur les pulsions totalitaires des médias”.

    Au programme de cette émission :

    Colère du 17/11 (Gilets jaunes) : petite jacquerie ou révolte du corps social ?

    Nés sous l’impulsion de simples contribuables,  la mobilisation contre la hausse du prix du carburant prend une ampleur inégalée. Les citoyens « vaches à lait » annoncent de multiples blocages. Les partis politiques de droite naviguent entre soutien sans récupération et appel à la prudence face à  de possibles débordements. Les syndicats sont aux abonnés absents. Et le gouvernement cherche les pistes pour calmer la colère. Le 17 novembre, la France va-t-elle connaitre une petite jacquerie ou vivre une puissante révolte du corps social ?

    Les réseaux sociaux : agents ( involontaires ) de la police du  fisc ?

    Le gouvernement veut mettre en place, dès janvier 2019, un dispositif de surveillance des profils des Français sur les réseaux sociaux pour détecter des cas possibles de fraude fiscale au regard du train de vie étalé par tel ou tel contribuable  sur Facebook etc.. . Cette expérimentation, nouvelle technique de traque à la fraude, est-elle juste et moderne ? Ou fait-elle des réseaux sociaux les agents plus ou moins involontaires de la police du  fisc ?

    https://www.tvlibertes.com/2018/11/16/26802/bistro-libertes-ingrid-riocreux

  • Benjamin Dormann sur la censure : « Il faut assécher les subventions à la presse ! »

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    Le 4e Forum de la Dissidence se tiendra le samedi 17 novembre prochain à Paris sur le thème : « Face à la censure, tous dissidents ! »
    Cet événement exceptionnel sera donc dédié au phénomène le plus brûlant de l’année 2018. En effet, la censure aura touché à peu près tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont rentrés en dissidence face au cosmopolitisme et à l’écroulement de la France et de la civilisation européenne.

    Parmi les intervenants : Christian Combaz, ancien journaliste dans la presse financière et auteur d’une enquête très documentée : Ils ont acheté la presse.

    Polémia : Avez-vous récemment été confronté à la censure ?

    Benjamin Dormann : Oui. Et pas que récemment. Lors d’un article publié sur Xaviel Niel sur Atlantico, il m’a été demandé d’être « plus soft », et à adoucir par le titre, car Xavier Niel est devenu actionnaire d’Atlantico. Il est paru suite à cela. Puis, lors de ma contribution suivante sur la violation de la loi fiscale par Médiapart et son infraction sur la TVA sur laquelle Edwy Plenel a menti à répétition sur toutes les ondes, le syndicat SPIIL (syndicat des sites d’information en ligne, crée par Edwy Plenel entre autres) a appelé Atlantico pour leur demander le retrait de mon article, ce qu’il a immédiatement obtenu, au motif d’une inexactitude dans le corps du texte (laquelle ? jamais précisée, jamais corrigée.). La journaliste a qui le retrait a été demandé (qui a quitté le site depuis) me l’a confirmé et rappelé qu’Atlantico était alors devenu membre du Spiil.

    Plus antérieurement, après un interview donné à un journaliste, diffusé sur Youtube, Audrey Pulvar n’a visiblement pas apprécié les informations que je divulguais sur elle. Quelles que heures seulement après la diffusion, son avocat a exigé son retrait immédiat

    Polémia : Selon vous, l’accélération de la restriction de la liberté d’expression est-elle un aveu de la panique des élites ?

    Benjamin Dormann : Non. Seulement une confirmation que le pouvoir souhaite contrôler autant que possible les opinions qui s’expriment. Une élite qui souhaite que les citoyens soient à l’image de la presse : un simulacre de contre-pouvoir, en réalité proches d’elles.

    Polémia : Comment faire pour lutter contre cette censure ?

    Benjamin Dormann : Multiplier les témoignages, les auteurs, promouvoir les sites alternatifs. Internet reste difficile à contrôler, malgré les quelques exemples symptomatiques de censure

    Polémia : Quel message adresser à ceux qui peuvent perdre espoir face à la toute-puissance apparente du système politico-médiatico-culturel ?

    Benjamin Dormann : Victor Hugo disait « Rien n’est plus fort qu’un idée dont l’heure est arrivée ». Le système politico-médiatico-culturel est clairement minoritaire sur de multiples sujets qu’il s’efforce de continuer d’imposer. Les élections Européennes vont le rappeler. Il ne suffit pas de tout qualifier de « lèpre populiste » pour faire disparaître des idées majoritaires dans un certain nombre de pays.

    Il faut continuer à demander l’assèchement des milliards de subventions à la presse et à certaines associations, qui permettent ces « décideurs » minoritaires de survivre en coma artificiel pour nombre d’entre eux, sans adhérent, sans lecteur, pour diffuser leurs opinions et soutenir les pouvoirs en place.

    Texte daté du 14 novembre 2018 et repris du site de Polemia

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : une triple victoire qui renverse la table et fera date

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    D’ores et déjà, et quelle que soit la suite du mouvement, ce qu’il obtiendra ou pas, et l’amertume qu’il laissera, le mouvement des gilets jaunes a gagné. Ou, plutôt, il a fait gagner le peuple. Pas celui des syndicats. Pas celui de la gauche. Pas celui des banlieues. Le peuple qu’ils n’aiment pas, celui qui vote mal – c’est-à-dire pas pour Macron et les partis qui l’ont enfanté : celui de la province, de la voiture, des budgets serrés, du travail, de l’exaspération devant les délires de la France d’en haut. Le peuple de la France périphérique.

    On pourra faire remarquer que le mouvement est sans lendemain, sans « débouché politique », mais sa victoire est ailleurs : le peuple a gagné face à lui-même, face à l’image que « l’autre peuple », celui des villes, des milieux aisés et intellectuels a de lui et lui renvoie. Merci à Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement qui, pour une fois, a dit la vérité, la vérité de ce que ce peuple d’en haut pense de l’autre, avec sa sortie sur le peuple des « clopes et du diesel ». Le mépris exprimé sans filtre.

    Les gilets jaunes ont remporté une triple victoire.

    D’abord, ils se sont exprimés avec ce qu’ils sont et d’où ils sont. Rien de plus fort et de plus symbolique que cet objet – le gilet jaune – et ces lieux : ronds-points, péages qui disent leur quotidien. Booba et le peuple d’en haut fréquentent les aérogares ; la France périphérique a montré son univers quotidien, dans ce qui synthétise le mieux ses difficultés : éloignement, trajets, travail, coûts (essence, péages, normes, impôts locaux, logement des enfants étudiants, etc.).

    Ensuite, face à un pouvoir né de la maîtrise de la communication et des réseaux, le mouvement a montré qu’il pouvait se battre au même niveau. Pas de grande manifestation parisienne. Ils ont inventé le « circuit court » de la communication et de la manifestation, réseaux sociaux aidant. Face à l’irruption de cette géographie d’en bas, Emmanuel Macron a eu tort d’opposer des symboles inappropriés qui n’ont fait qu’accroître le décalage : la polémique Pétain, l’instrumentalisation du 11 Novembre et, enfin, le porte-avions Charles-de-Gaulle. Grosse erreur de com’. Dans ce conflit, l’ancien monde, c’était Macron.

    Enfin, ce mouvement, qui est encore taxé de « beaufitude » par les petits Griveaux de service, a gagné la bataille intellectuelle face à tous les experts, les donneurs de leçons fiscales et écologiques. Il a mis sur la table les questions que ces gens-là, grands culpabilisateurs devant la planète, se gardaient bien de poser, les mensonges et les injustices du catéchisme fiscalo-écolo-bobo : et le coût écologique des avions ? Des voitures électriques ? Et la question fiscale ?

    Pour ces trois raisons, ce mouvement des gilets jaunes est une révolution, un renversement de perspective. Et il fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion. Il a aussi montré la faiblesse des grandes « valeurs » du pouvoir en place : l’écologie aujourd’hui. L’immigration demain ?

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-une-triple-victoire-qui-renverse-la-table-et-fera-date/

  • Le mythe du réchauffement climatique s’effondre mais les taxes explosent

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    Le pouvoir fait la leçon aux « ploucs » qui manifestent avec les gilets jaunes. La taxation des carburants serait une obligation impérieuse, car la planète serait en péril de mort, nos enfants risqueraient de griller sur place. Un dessin, sans doute inspiré par le pouvoir, est symbolique de cette propagande simpliste (stupide ?). On voit une rue envahie par des « beaufs » qui protestent contre les taxes et la même rue, quelques années plus tard, déserte car les températures ont monté de 2° ! C’est un délire total, car une telle hausse des températures serait pratiquement indolore, du moins en France.

    Le réchauffement est-il un mythe ? Peut-être pas, mais il n’a sans doute pas l’ampleur qu’on lui prête. La différence de température entre la moyenne d’octobre 2018 et celles des mois d’octobre des années 1980 à 2010 n’a été que de 0.5° après 0.4 en septembre 1. On est revenu au niveau de l’année 2005.

    De même, on nous rabâche que l’Arctique perd sa banquise. Pour prouver ce phénomène, l’inénarrable Mme Royal a mis en exergue une prétendu ouverture du passage du Nord-Ouest. Effectivement, en août 2018 un cargo est allé directement du Japon en Europe en longeant les côtes de Sibérie. Ce prétendu exploit est en fait un pétard mouillé, car des bateaux l’ont déjà réalisé au XIXe siècle. En outre, le cargo était précédé par un brise-glace russe performant (et très coûteux en carburant !). Or en cet automne 2018, les glaces de l’Arctique se reconstituent et l’étendue se rapproche de celles des années 1980 à 2010 2. Au Groenland, le glacier qui recouvre cette grande île, loin d’être en déclin, a encore progressé. Ces informations n’ont pas été répercutées alors que le moindre incident qui prouverait, paraît-il, le réchauffement est systématiquement mis en avant même quand les faits sont douteux ! Et on oublie que dans les années 1920, la banquise arctique avait déjà régressé au point qu’on prévoyait à l’époque sa prochaine disparition. Dès 1940, elle a connu un nouveau pic d’expansion.

    Des rapports biaisés, un catastrophisme que la réalité ne perturbe jamais, des arguments paradoxaux pour expliquer les faits dérangeants pour la théorie en vigueur (du genre, « il fait très froid, donc c’est la faute au réchauffement climatique et ce dernier va même faire augmenter l’étendue de la banquise Arctique »). Quelles absurdités ! On se fie obstinément à des modèles qui se sont révélés faux et les médias ne donnent jamais le vrai (et faible) réchauffement, mais celui, imaginaire, de ces théories bancales.

    Y-a-t-il réellement une urgence climatique ? La construction intellectuelle qui justifie la hausse des prélèvements sur les carburants a-t-elle des fondations solides ? On peut légitimement se poser des questions. En tout cas, il ne faut pas céder à l’hystérie ambiante et ne pas prendre pour argent comptant les prévisions du GIEC, qui s’est beaucoup trompé par le passé. Il avait notamment affirmé qu’un grand nombre d’îles coralliennes seraient submergées avant 2010. Or il n’y en a eu aucune ! Pourtant, le gouvernement taxe les Français sous ces prétextes écologiques qui l’arrangent et, pour décourager les protestataires, il les culpabilise et les insulte.

    Notes:

    1. https://global-climat.com/2018/11/02/temperature-mondiale-050c-en-octobre-2018/ 
    2. http://nsidc.org/arcticseaicenews/ ainsi que https://www.climato-realistes.fr/banquise-arctique-extension-record-novembre-2018/, un site qui reprend des articles parus dans des magazines scientifiques sérieux 

    http://www.bvoltaire.fr/le-mythe-du-rechauffement-climatique-seffondre-mais-les-taxes-explosent/