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lobby - Page 955

  • Enfants de djihadistes. Le message des autorités : « Faites-leur bon accueil »

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    Cent cinquante mineurs, enfants de djihadistes, Français uniquement par leur naissance sur notre sol, sont retenus dans des camps en Syrie, en Irak, et dans ce Kurdistan aux frontières mal définies. Il y en aura d’autres, car actuellement des milliers de familles djihadistes sont coincées dans la poche islamiste d’Idlib, en Syrie.

    Des missions officielles françaises sont au Proche-Orient pour préparer les rapatriements. Avec l’aide de la Croix-Rouge, elles veillent à ce que les familles ainsi retenues soient bien traitées. Mais les enfants ne sont pas scolarisés, les conditions d’hygiène des camps ne sont pas satisfaisantes alors que l’hiver approche. Aussi nos dirigeants ont-ils exprimé le désir de voir tous ces jeunes gens revenir en France le plus rapidement possible.

    Le message est de leur faire bon accueil. Pourquoi ? Parce qu’ils sont Français, tout simplement. Leurs parents – et eux-mêmes pour les plus âgés d’entre eux – ont certes déchiré leurs cartes d’identité française et déclaré la guerre à la France. Mais peu importe, ils sont Français par le droit du sol (pas par le sang versé, c’est le moins que l’on puisse dire !), car nés en France. Ils ont donc droit à notre sollicitude, à toutes les mesures de prise en charge du type de celles que l’on met en œuvre quand des Français sont victimes d’une catastrophe naturelle à l’étranger. Des mesures qui furent bien souvent refusées aux rapatriés d’Algérie, à l’époque de de Gaulle.

    Dans le cadre de la prévention de la radicalisation, les mineurs sont et seront suivis par des cellules d’accompagnement et de réintégration, car l’obsession exprimée par les « humanitaires » est que, si l’accueil en France n’est pas optimum, ces jeunes gens, ces enfants, finiront par retourner ou s’orienter vers les folies barbares de leurs parents. C’est pourquoi il faut leur faire bon accueil. A la vérité, derrière cette compassion pour ces mineurs, il y a d’abord la peur de voir ces centaines d’enfants et d’adolescents, dont certains ont participé à des égorgements et des tueries, se transformer en « lionceaux du khalifat » et renouer, en France, avec ce type de terrorisme. Aussi, pour éviter le pire, il faut donc « leur faire bon accueil ». Sinon ils risquent, une fois en âge de comprendre, de s’en souvenir et de chercher à se venger, expliquait sans complexe une « humanitaire » sur une radio publique.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Têtes à Clash n°36 : J-M Blanquer dénombre 1 000 cas d’atteinte à la laïcité à l’école

  • Général Gomart : « l’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »

    Général Gomart : « l’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »

    Le général Gomart, patron du renseignement militaire, qui a quitté l’armée en mai 2017, explique : « Cette invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée ». 

    Et « rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles ».

    Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) était chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire.

    Il a expliqué, en ouverture du colloque GEOINT (Géospatial Intelligence), qui s’est tenu à la Société de Géographie à Paris, les 11 et 12 septembre 2018, comment le trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.

    • La Direction du Renseignement Militaire, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de Renseignement Géospatial Interarmées).
    • Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
    • C’est ainsi que la DRM peut présenter au gouvernement français une situation précise de la présence des migrants subSahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des « passeurs » de migrants.
    • Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée (Eunavfor Med) lancée en mai dernier.

    Le général Gomart a déclaré, lors du colloque, que les militaires français avaient repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte).

    • Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent.
    • Il les voit préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable.

    Avant tout départ en mer, les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…

    Le GEOINT est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques ».

    L’invasion n’avance pas au hasard

    Il n’y a donc aucun mystère, tout se sait.

    • On sait où les « passeurs » vont s’approvisionner en bateaux.
    • On sait que la Turquie délivre de faux passeports et que les autorités de réception ferment les yeux.

    Le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, et il pourrait le voir également en Europe.

    Mais peut-être regarde-t-il, par ordre, dans d’autres directions !

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

    Via Dreuz-Info

    http://www.medialibrefrance.com/2018/10/general-gomart-l-invasion-de-l-europe-par-les-migrants-est-programmee-controlee-et-acceptee.html?fbclid=IwAR3uUkW3AqrOqo4qq7rdU97k5gP7kGaubT3Uua8oGrZq87LM3yp9u1x0Cxc

  • Brexit, budget italien, réformes polonaises : Union européenne et démocratie ne font pas bon ménage !

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    C’est le gouvernement des hauts fonctionnaires et des juges éclairés.

    La semaine écoulée a vu la convergence des luttes : les luttes de l’Union européenne contre la démocratie, selon l’adage du « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».

    La constatation de l’échec des négociations sur le Brexit, d’abord, au sommet européen du 17 octobre. Cela, alors que le Premier ministre britannique, Theresa May, semble sur le point de tomber à cause de ses trop nombreuses concessions sur les conditions de la sortie de l’Union européenne, face à des négociateurs bruxellois qui n’ont pas bougé d’un iota. Plutôt que de négocier un accord profitable à tous, le négociateur de la Commission Michel Barnier, que l’on accuse de prendre ses ordres à Paris et à Berlin, instrumentalise la question de la frontière irlandaise pour forcer les Britanniques à rester dans l’union douanière, c’est-à-dire à continuer de se soumettre aux règles européennes sans plus pouvoir participer à leur élaboration.

    Ce n’est pas du goût des partisans du Brexit, qui se sentent floués, et cette stratégie européenne peut déboucher sur deux choses : un deuxième référendum pour annuler le premier ou bien le remplacement de Mme May par un vrai partisan du Brexit et une sortie du Royaume-Uni sans accord, ce qui ne serait la meilleure solution pour personne.

    Il y a, ensuite, eu le rejet du projet de budget italien par la Commission européenne, et notamment par le commissaire Moscovici qui, quand il était ministre des Finances de la France sous Hollande, était bien moins vertueux avec son déficit public à plus de 4 % du PIB français. Mais conformément au pacte budgétaire européen en vigueur depuis 2013, la Commission européenne peut exiger d’un gouvernement qu’il revoie son budget. Le gouvernement italien précédent avait promis de réduire le déficit à 0,8 % du PIB en 2019. Eh bien, tant pis si les Italiens se sont choisi une nouvelle majorité – qu’ils sont 60 % à plébisciter dans les sondages –, c’est la Commission européenne qui décide, et pas question pour elle d’accepter un déficit à 2,4 %, même si la France affiche, elle, un déficit en hausse à 2,8 %.

    Et si l’Italie ne cède pas, ce sera la majorité qualifiée du Conseil de l’Union européenne, c’est-à-dire les autres gouvernements de l’Union européenne, qui pourra la forcer à accepter, comme pour la Grèce avant elle. Le problème, c’est que ni la Commission ni les autres gouvernements de l’Union européenne n’auront, ensuite, à répondre de leurs décisions concernant le budget de l’Italie devant les électeurs italiens. Ils ont déjà enfoncé la Grèce avec leurs plans successifs, ils peuvent recommencer avec l’Italie !

    Par ailleurs, le 19 octobre, la vice-présidente de la Cour de justice de l’Union européenne, une juge espagnole, signait, seule, une ordonnance enjoignant Varsovie à titre provisoire, suite à une plainte de la Commission européenne, de suspendre l’application de sa réforme de l’âge de la retraite des juges de la Cour suprême polonaise – sorte de Cour de cassation – et de faire revenir les juges mis à la retraite. Cela, avant même d’avoir jugé de l’affaire sur le fond et malgré le fait que l’organisation des institutions judiciaires relève de la compétence des États et non pas de l’Union européenne. Qu’à cela ne tienne : dans l’Union européenne, un juge agissant seul peut décider d’outrepasser les compétences qui lui sont reconnues dans les traités et de suspendre une loi votée par un Parlement issu d’élections démocratiques. Si un juge de la CJUE peut suspendre cette loi polonaise, alors les juges de la CJUE peuvent suspendre n’importe quelle loi de n’importe quel pays de l’Union européenne.

    L’Union européenne, en 2018, c’est le gouvernement des hauts fonctionnaires et des juges éclairés contre la démocratie parlementaire, décidément trop populiste.

    Olivier Bault

    http://www.bvoltaire.fr/brexit-budget-italien-reformes-polonaises-ue-et-democratie-ne-font-pas-bon-menage/

  • Les vérités sont dites sur les réseaux sociaux, par Ivan Rioufol

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    Le succès du hashtag #PasdeVague, qui brise ces jours-ci l’omerta sur la perte de l’autorité enseignante au cœur de l’Education nationale, illustre la libération de la parole et son approche sans tabous des réalités occultées. Les règles du jeu politique, corseté depuis des décennies par le conformisme, sont dès à présent bouleversées. Car la révolution numérique est une aubaine pour nos démocraties d’apparence, qui radotent des idées toutes faites. Aujourd’hui, les vérités cachées sont dites sur les réseaux sociaux, en dépit des sottises qui sont aussi le lot des interventions anonymes. L’internet permet de contourner le monopole des médias et de s’affranchir des censures officielles. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la macrocrature suspicieuse essaie d’installer des mises sous surveillance et des codes de bonne conduite.

    Reste que Donald Trump s’est fait élire grâce à ces paroles dissidentes, qui ont eu raison de l’opposition quasi-unanime des médias américains. Jean-Luc Mélenchon a compris, lui aussi, les bénéfices qu’il pouvait retirer d’une utilisation maligne de Facebook ou de Twitter. Sa récente décision de diffuser la perquisition, par la Police judiciaire, de son domicile puis celle de La France insoumise a été motivée par cette quête de transparence, même si les outrances du tribun risquent de se retourner contre lui : les mises à nu obligent à des comportements impeccables. Ce blog, lancé il y a plus de dix ans au nom de la liberté d’expression, remplit parfaitement le rôle que je lui avais imaginé dès le départ : celui d’un forum libre d’accès, imperméable au politiquement correct. J’y puise des remarques originales, que la machine médiatique, ankylosée par la copie conforme, n’est plus capable de transmettre.

    Reste la question : ce mouvement de fond, qui mobilise déjà la société civile, peut-il déboucher sur de nouvelles pratiques politiques ? Oui, répond Emile Servan-Schreiber (un des fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber) dans un livre scientifique mais accessible qui sort ce mercredi (1). Ce spécialiste de l’intelligence collective croit en la “sagesse des foules”, quand celles-ci sont sollicitées intelligemment. Les marchés prédictifs fonctionnent sur cette intelligence collective, qui n’est jamais que le bon sens du peuple raisonnable. Google et Wikipédia sont les premiers monuments de cette nouvelle civilisation née de l’avènement du Web dans les années 1990.

    Servan-Schreiber explique : “Des milliards d’individus interagissent quotidiennement avec ces intelligences supercollectives qui, dans leurs domaines, surpassent de très loin les plus intelligents et les plus instruits d’entre nous“. Dans cette perspective participative, l’homme providentiel n’a plus sa place. L’intelligence artificielle est laissée aux autocrates qui rêvent de contrôler, comme en Chine, le cerveau des peuples. L’urgence est de rendre plus intelligentes nos démocraties fatiguées, guettées par la bêtise. L’auteur constate : “Quand des prévisions sont mentionnées dans le débat démocratique, elles sont souvent faussées par l’idéologie ou la pensée magique“. Aussi suggère-t-il : “Les responsables politiques pourraient interroger systématiquement la sagesse collective des Français, via un marché prédicitif moyen”. Il propose notamment, dans cette perspective, la mise en place d’un ministère des pronostics. “Nos responsables politiques doivent accepter de jouer plus collectif avec les citoyens“. C’est en tout cas vers cette France de moins en moins silencieuse, mais toujours méprisée des élites, que les idées bouillonnent depuis longtemps.

    (1) Supercollectif, la nouvelle puissance de nos intelligences, Fayard

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 24 octobre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/212440/les-verites-sont-dites-sur-les-reseaux-sociaux-par-ivan-rioufol/

  • Créteil : le corps enseignant se réveillerait-il enfin ?

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    Le monolithe pourrait se fissurer, et, dans la brèche, s’engouffrer le vrai débat. Sur le fond.

    Mieux vaut tard que jamais ! Mais ne crions pas trop vite, comment dire ? « C’est parti. » Non, les personnels de l’Éducation nationale n’en sont pas encore là. Les idéaux républicains à restaurer, toujours lointaine perspective. Mais le simple fait d’écorner enfin le mammouth va dans le bon sens. Le monolithe pourrait se fissurer, et, dans la brèche, s’engouffrer le vrai débat. Sur le fond.

    Le drame de la violence au quotidien de Créteil s’inscrit comme un déclencheur. M. Blanquer, une vedette gouvernementale, a dû admettre l’extrême gravité des conditions de travail imposées aux enseignants. C’est fondamental. Et contraint de donner un signe fort, il… mais je laisse la parole à la FCPE : « Quel triste aveu d’impuissance que d’annoncer pour toute action l’interdiction du téléphone portable dans les lycées. » C’est révélateur. D’autant plus dérisoire qu’au cas présent, c’est par un portable que l’alerte a été déclenchée. On en rirait si ce n’était dramatique.

    C’est bien clair : ce n’est pas du ministère que viendra la solution. Ni de son administration. Ni de ses syndicats. Ils ne sont toujours pas « dans le coup ». Ne veulent toujours pas comprendre. Mais des personnels eux-mêmes. Et de la société.
    Car l’important, dans ce « pasdevague » est, d’une part, que le corps professoral commence à s’exprimer et, d’autre part, l’aveu du ministre et de la hiérarchie des errements coupables. Maintenant, il ne faut pas se focaliser sur cette violence, qui n’est qu’un des symptômes du naufrage, certes des plus nauséabonds, pour décrypter comment le système en est arrivé là. Afin de redresser le mammouth. Pour refaire de l’Éducation nationale le moteur efficace et performant de l’ascenseur social. Un ciment de la société.

    Comment est-il admissible que toutes les évaluations mondiales des performances scolaires (IEA, PISA, TIMSS, PIRLS… généralement agréées par la France) nous placent en queue de peloton en lettres, en maths. Alors que caracolent en tête les pays asiatiques et… la méchante Russie. Pas de leçons à prendre ?

    Le système réduit à amuser la galerie. Faire croire que… presque tous les élèves sont reçus au bac, les parents applaudissent. Les meilleurs culminent à 21/20 – génial. Et la « presse » de faire mousser l’entourloupe : palmarès, hit-parades… Bientôt, 100 % de réussite au bac : preuve qu’on est bon… Mais les facultés sont engorgées d’étudiants qui ne passent pas la première année.

    L’Éducation nationale continue de titulariser à 7/20 (pour 40 ans de carrière…) des capésiens qu’elle sait inaptes.

    Bien loin de nous l’idée d’accabler une institution qui nous est chère et dont nombre d’entre nous ont bénéficié des performances passées. Mais, justement, il est grand temps qu’à travers ses composantes, elle fasse le bilan de dizaines d’années de ténèbres politiquement correctes, sous la férule de syndicats désaxés et non représentatifs, et d’une hiérarchie politico-administrative complice, lâche hélas, et désorientée ?

    Peut-on espérer qu’avec l’électro-choc de Créteil, la parole redevienne libre et n’élude aucun des terrains qui ont miné cette deuxième « grande muette » ? Et, soyons fous, que l’Université se remette à penser ?

    Quelques signes sont encourageants. On peut y croire. Et y contribuer !

    Gérard Bailliet

    http://www.bvoltaire.fr/creteil-le-corps-enseignant-se-reveillerait-il-enfin/

  • Le Comité des droits de l’Homme nouveau cheval de Troie d’un Islam conquérant

    Le Comité des droits de l’Homme nouveau cheval de Troie d’un Islam conquérant

    Communiqué de Marie-Christine Arnautu, Député français au Parlement européen, Conseiller municipal et métropolitain de Nice :

    Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, chargé de veiller à l’application du Pacte international pour les droits civils et politiques de 1966, vient de publier ses constatations sur la loi de 2010 interdisant le port du voile islamique intégral dans l’espace public. Dans sa décision, ledit comité, qui dépend du Haut-Commissariat des Nations Unies et se compose de 18 experts “indépendants”, exige de la France qu’elle retoque sa loi et qu’elle indemnise deux plaignantes, de confession musulmane, qui avaient été verbalisées en 2012. Bien que le président du Comité, l’Israélien Yuval Shany, ait souligné que le niqab est à ses yeux « une forme d’oppression contre les femmes », celui-ci estime néanmoins qu’une « interdiction généralisée à caractère pénal ne permet pas d’assurer un équilibre raisonnable entre l’intérêt général et les libertés individuelles ». Le Comité promeut donc ouvertement une vision multiculturelle de la société exigeant des “accommodements raisonnables” au nom bien sûr du respect des droits de l’Homme…

    Les experts de cet énième comité Théodule n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Pas plus tard que cet été, ceux-ci ont blâmé l’arrêt de la Cour de cassation confirmant le licenciement de Fatima Latif, de nationalité marocaine, dans l’affaire de la crèche Baby Loup. Considérant que « le port d’un foulard ne saurait en soi être considéré comme constitutif d’un acte de prosélytisme » et que les juridictions françaises avaient bafoué la liberté de religion de la salariée, le Comité avait conclu que la France devait changer sa loi. Bertrand Louvel, Président de la Cour de cassation, en avait aussitôt pris acte. Se couchant devant les injonctions des experts onusiens, le premier magistrat de France avait alors clairement laissé entendre que la Cour allait devoir revoir sa jurisprudence pour se mettre en conformité avec leur interprétation délirante du Pacte international de 1966. Quelle humiliation !

    Ceux qui minimisent le pouvoir contraignant du Comité pour les Droits de l’Homme en sont donc pour leurs frais. En cas de réticence de la France à faire évoluer sa législation, nul besoin d’une sanction onusienne pour l’y forcer (le comité n’a pas de pouvoir juridictionnel sur les Etats liés au Pacte de 1966) : les juges nationaux s’en chargeront eux-mêmes. Il leur suffira d’invoquer les engagements internationaux de la France.

    L’indignation des Républicains qui, aujourd’hui, en appellent à la souveraineté et à l’identité de la France prêterait à sourire si le sujet n’était pas aussi grave. Or lorsque que leur famille politique était au pouvoir, celle-ci n’a cessé de brader la souveraineté du peuple français transférée par pans entiers à Bruxelles (UE), à Strasbourg (CEDH), à New York (ONU)… Et ils ont, toute honte bue, accepté que des magistrats s’immiscent, pour l’aggraver, dans les politiques d’immigration sans lesquelles la question du voile islamique ne se poserait même pas !

    L’avis du Comité des Droits de l’Homme donnera à nos dirigeants une nouvelle bonne excuse pour se dispenser de faire appliquer la loi de 2010, aux islamistes des arguments supplémentaires pour imposer leur culture en France, et aux juristes du grain à moudre (l’avis du Comité des Droits de l’Homme s’oppose aux arrêts de la CEDH validant les législations française et belge sur la burqa). En définitive, il ne suffit pas de protester comme le font certains dirigeants LR, il faut agir. Et pour cela s’en donner les moyens, ce qui implique d’avoir le courage de dénoncer le gouvernement tyrannique des juges ainsi que les conventions et les organisations supranationales qui nous interdisent de défendre la civilisation chrétienne de l’Europe, l’identité de notre nation et nos modes de vie.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-comite-des-droits-de-lhomme-nouveau-cheval-de-troie-dun-islam-conquerant/

  • Préférence nationale interdite ! Steeve Briois privé d’immunité parlementaire, par Caroline Parmentier

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    La raison pour laquelle l’immunité parlementaire des deux eurodéputés Steeve Briois et Sophie Montel a été levée, sur demande du ministre de la Justice Nicole Belloubet et sur dénonciation de l’association d’extrême gauche Les Maisons des potes (proche de SOS Racisme) est affolante : il n’est pas permis de défendre la priorité des Français chez eux, sans être poursuivi par la justice.

    Le Parlement européen a voté la levée d’immunité des eurodéputés Steeve Briois et Sophie Montel, poursuivis pour « provocation à la discrimination » pour avoir signé en 2013 une brochure interne au FN défendant la préférence nationale dans l’accès aux logements sociaux. Steeve Briois avait préfacé ce document à destination des élus municipaux (édité avant les municipales de 2014) en sa qualité de secrétaire général du Front national. Il était également signé par Sophie Montel, alors chargée de la coordination des élus au sein du secrétariat général et qui a quitté depuis le Rassemblement national. La justice française veut convoquer le maire d’Hénin-Beaumont et éventuellement le placer en garde à vue et le condamner parce qu’il a préconisé d’attribuer les logements sociaux en priorité aux Français.

    Lors d’un vote à main levée, les députés européens ont approuvé à une large majorité cette sanction. Comme l’a souligné Steeve Briois, « les députés LR ont voté la levée de mon immunité parlementaire : donc pour eux, défendre la priorité nationale, donc les Français, n’est pas acceptable et mérite d’être poursuivi devant les tribunaux. Ouvrez les yeux ! »

    Sur dénonciation des Maisons des potes

    C’est l’association antiraciste d’extrême gauche Les Maisons des potes, proche de SOS Racisme, qui a dénoncé le « Petit guide pratique de l’élu municipal Front national », estimant qu’il « incitait » les élus FN à « mettre en place la discrimination dans l’accès au logement social en réservant la priorité aux Français ».

    Le Front national, désormais Rassemblement national, a toujours défendu la préférence nationale, c’est même l’une des clés de voûte de son programme. C’est donc le parti tout entier qu’il faut désormais interdire.

    Steeve Briois dénonce une « persécution d’Etat » : « Cette nouvelle persécution judiciaire est surréaliste tant sur le fond que sur la forme. Demain, il ne sera plus possible à un homme ou mouvement politique de défendre la priorité des Français chez eux, sans être poursuivi par la justice. Une dictature de la pensée s’installe progressivement sans dire son nom et sous couvert d’humanisme : les Français doivent se faire entendre, au-delà de la liberté de leurs représentants politiques, c’est bien la leur qui est visée, et menacée. »

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 25 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Profs : à quand le « Balance ta racaille » ?

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    Est-ce que le gouvernement découvre vraiment avec cette vidéo de professeur braquée par un grand Black et ce hashtag « Pas de vague » que les professeurs sont confrontés chaque jour à l’intolérable ? Aux menaces, insultes et agressions et qui plus est contraints au silence ?

    Sur le modèle de « Meetoo », des professeurs de toute la France ont balancé sur les réseaux sociaux des témoignages anonymes glaçants évoquant des insultes, des étranglements mais aussi des menaces de la part de parents d’élèves. Ces nombreux enseignants se plaignent du manque de soutien de leur hiérarchie lors des conflits et des violences avec « certains élèves » révélant le malaise profond au sein de l’institution scolaire et les tensions entre les enseignants et les chefs d’établissements (surnommés CDE).

    Voici quelques-uns de ces témoignages :

    « On m’a craché dessus et on m’a menacé de me “castagner à la sortie”. Punition : aucune. Je porte plainte. CDE : “bon j’ai posé 3 jours d’exclusion, mais vous êtes dans le répressif, pas dans l’éducatif…” #pasdevague »

    « Un élève de 4e “légèrement” misogyne à une surveillante : “Toi, tu suces ma bite”. Aucune exclusion prononcée, pas de conseil de discipline malgré la demande de l’équipe enseignante. #pasdevague »

    « J’aurais aimé être soutenue lorsqu’une élève, il y a quelques années, m’a tapé dessus dans un couloir de mon établissement. Mais le conseil de discipline ne l’a pas même exclue. Et on m’a expliqué qu’il fallait prendre les choses moins à cœur. Voilà la réalité du terrain. #pasdevague »

    « Scandalisé », le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer promet ce lundi de « rétablir l’ordre dans les établissements » en instaurant des « mesures en profondeur ». C’est la 243e fois que l’on entend ce genre de promesse. Mais pour que la vérité sorte et que le mouvement suive le même principe que l’énorme campagne contre le harcèlement des femmes, il faut maintenant que les professeurs (et les élèves) aillent jusqu’au bout et balancent les racailles, le profil et l’identité de ceux qui harcèlent et terrorisent les profs. En commençant par le grand Black qui a braqué l’enseignante de Créteil, le Weinstein des profs en colère en quelque sorte. Et en appliquant une première sanction qui doit devenir automatique : couper les allocations familiales et faire rembourser les primes de rentrée scolaire aux familles de ce voyou et de celui qui a filmé la scène.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 23 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/212403/profs-a-quand-le-balance-ta-racaille/

  • Madame Bouchard-Malawi, le futur qui nous attend si rien ne change

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    Par Bruno Mégret, polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste ♦ Les textes d’anticipation sont rares sur Polémia. Mais il est pourtant fascinant et pertinent d’imaginer le futur proche si rien n’est fait pour modifier le cours de l’histoire en Europe. Car ce qui différencie le pater familias traditionnel du jouisseur moderne, c’est bien la capacité de projection et d’anticipation, préalable nécessaire à toute action politique raisonnable. Nous publions donc le texte qui suit, rédigé par Bruno Mégret, en espérant qu’il reste ce qu’il est pour l’instant : de la science-fiction.
    Polémia.

    Madame Bouchard-Malawi répondait parfaitement aux critères maintenant exigés pour occuper son poste. Personne n’avait rien trouvé à redire ni dans son passé professionnel ni dans sa vie personnelle : aucune phrase déplacée, aucun avantage financier illicite. Mieux encore, se voulant totalement irréprochable dans ses nouvelles fonctions, elle habitait toujours son petit appartement du XVIIIe arrondissement et se rendait chaque jour à son bureau en vélo électrique après avoir accompagné elle-même ses enfants à l’école. Elle aurait pu être logée sur son lieu de travail et bénéficier d’une voiture de fonction mais madame Bouchard-Malawi était intraitable sur ce sujet : elle voulait mener la vraie vie comme ses compatriotes et refusait tous les avantages qui l’auraient coupé des Français. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’elle avait réduit sa rémunération à un niveau proche du Smic et qu’en dehors des manifestations officielles, elle prenait son repas dans une brasserie où elle réglait l’addition avec ses tickets restaurant. Bref,madame Bouchard-Malawi se voulait une Française comme les autres. Et c’est pour cette raison qu’elle avait été élue présidente de la République.

    Soutenue sans réserve par les médias, elle avait par ailleurs pleinement répondu à leur exigence de compassion et d’empathie. C’est ainsi que madame Bouchard-Malawi avait mené une campagne électorale originale, passant l’essentiel de son temps parmi les ONG humanitaires. On l’avait vu participer aux maraudes pour venir en aide aux sans-abri, elle avait dormi dans plusieurs centres de rétention pour migrants et c’est la plupart du temps aux restos du cœur ou auprès des mal-logés qu’on la trouvait à l’époque. Elle était aussi de tous les rassemblements pour les grandes causes médiatisées, comme la lutte contre le changement climatique ou l’action pour l’accueil des migrants.

    Si donc elle avait été élue contre la candidate populiste, ce n’était pas en faisant des concessions de fond, mais en usant de l’émotion et de l’affectif avec la complicité des médias. Car madame Bouchard-Malawi était très bien vue du Système : elle était une femme, elle était mariée à un homme de la diversité, son parcours la distinguait des élites universitaires ou des castes de fonctionnaires et, surtout, elle n’était pas une politicienne professionnelle. Chargée de communication dans une société privée, encore en fonction avant son élection, elle s’était engagée tardivement en politique, à l’époque où les partis voulaient favoriser la société civile. Portée par l’impératif de parité et une ambition aussi dévorante que cachée, elle avait très vite gravi les échelons, n’hésitant pas à utiliser les moyens les plus vils pour écarter ses concurrents. Très à l’aise devant les caméras où elle ramenait tous les débats aux problèmes des Français les plus défavorisés, elle était devenue une figure emblématique de la vie politique et le principal porte-parole de son parti.

    C’est donc assez naturellement qu’elle avait été choisie pour être la candidate de sa formation à l’élection présidentielle. Il est vrai que toutes les personnalités qu’on aurait vues plus classiquement dans les habits d’un chef d’État avaient jeté l’éponge depuis longtemps jugeant la fonction trop exposée et par trop dépourvue de vrai pouvoir. Aussi était-elle apparue à certains comme une réponse à la crise qui frappait le monde politique. D’autres attendaient pour cela un homme providentiel, un homme d’État qui marque l’histoire, mais c’est madame Bouchard-Malawi qui était venue car c’est elle qui correspondait le mieux à l’état du pays et aux intérêts du Système.

    Madame Bouchard-Malawi était-elle consciente de faire le jeu de ce dernier ? Nul ne le sait, mais si c’était le cas elle n’en paraissait nullement gênée car pour elle les choses étaient simples. Les médias indiquaient la voie à suivre. Aussi portait-elle une grande attention aux propos des éditorialistes qu’elle reprenait toujours à son compte. S’agissant de la mise en œuvre de l’action de l’exécutif, elle s’en remettait aux hauts fonctionnaires qui l’entouraient. Ainsi, lorsqu’il s’agissait de trancher des dossiers complexes, elle suivait leur avis, d’autant qu’ils lui expliquaient toujours qu’il n’y avait qu’un choix réellement possible, celui qu’ils lui conseillaient. Quant à l’opposition, madame Bouchard-Malawi n’avait pas à s’en préoccuper, c’est la justice qui s’en chargeait.

    Son gouvernement ne lui causait pas de soucis, car madame Bouchard-Malawi avait de l’autorité. Au demeurant, la plupart de ses ministres étaient inexistants et les autres sévèrement tenus à la discrétion médiatique. Dans les rencontres internationales, madame Bouchard-Malawi qui se ne se laissait jamais démonter se comportait avec beaucoup d’aplomb comme à Paris. Ce faisant, elle défrayait la chronique par ses tenues et ses propos décalés. Mais personne ne lui en tenait rigueur car avec elle la France ne sortait pas de la ligne de plus grande pente définie à Bruxelles et à Washington. Aussi écoutait-on patiemment ses discours pleins de bons sentiments et c’est avec une indulgence amusée que ses pairs attendaient sa conclusion qui portait toujours de façon un peu obsessionnelle sur la nécessité de sauver la planète.

    Depuis son élection, madame Bouchard-Malawi occupait ses fonctions sans fléchir dans les sondages de popularité car, si les affaires du pays continuaient d’être gérées comme elles l’étaient avant elle, chacun avait compris qu’elle n’y était pas pour grand-chose. L’invasion migratoire, la déconstruction des valeurs et la désindustrialistion du pays se poursuivaient à un rythme toujours aussi soutenu si ce n’est davantage mais, avec elle, les Français avaient enfin un président qui leur ressemblait et qui vivait sur le même train qu’eux. Mieux encore, ils pouvaient compter au sommet de l’État sur une femme de compassion, d’émotion et d’empathie. Le Système, de son côté, y trouvait son compte. Quant à l’intéressée, elle avait compris qu’en continuant de jouer son rôle, elle aurait toujours le soutien des médias et qu’avec eux elle resterait intouchable.

    Certains avaient fait remarquer qu’elle avait tué le politique et occulté la France. Sans doute était-ce et est-ce d’ailleurs le but secret du Système. Heureusement nous n’en sommes pas encore là, mais si ça continue comme ça, madame Bouchard-Malawi pourrait bien devenir dans la réalité la figure cauchemardesque de notre futur.

    Bruno Mégret 21/10/2018

    https://www.polemia.com/madame-bouchard-malawi-le-futur-qui-nous-attend-si-rien-ne-change/