Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 987

  • Viols à Huddersfield : après l’omerta, le silence des médias imposé par la justice

    silence-600x338.jpg

    Connaissez-vous Huddersfield ? Cette ville du nord de l’Angleterre fait plus parler d’elle par les résultats de son club de football que par des viols en série qui y ont eu lieu. Pourtant, l’affaire en question a défrayé la chronique outre-Manche. Tant en raison des faits eux-mêmes que de la censure qui a été exercée sur les médias.

    À Huddersfield comme ailleurs

    Ce qui s’est passé à Huddersfield n’est pas un cas isolé en Grande Bretagne. Comme le rappelle la chaine publique anglaise de radio-télévision BBC, les villes de Rotherham, Oxford, Rochdale, Derby, Banbury, Telford, Peterborough, Aylesbury, Bristol, Halifax, Keighley et Newcastle ont été le théâtre de viols en série. Les caractéristiques en sont communes : les victimes sont très majoritairement des jeunes femmes blanches de milieu populaire, les agresseurs sont des « asiatiques », terme utilisé en Grande Bretagne pour désigner des Pakistanais. La particularité des événements qui ont eu lieu à Huddersfield tient au fait que l’omerta, la loi du silence, a été imposée aux médias par décision de justice pendant le procès des agresseurs.

    Dans des affaires similaires, de nombreux obstacles ont contribué à différer la révélation des faits. Valeurs actuelles présente ainsi en mars 2018 quelques éléments de l’enquête menée par le journal The Mirror concernant des viols de jeunes femmes blanches. Il en ressort en particulier à Telford et Rotherham que « les autorités locales étaient au courant, des médecins, des policiers, des assistantes sociales ainsi que des professeurs également. Et personne pour agir ou réagir. Pire encore, les journalistes précisent que certaines autorités « ont tenté d’entraver notre enquête ». Le journal anglais évalue à un millier le nombre de jeunes femmes victimes d’agressions sexuelles, sur une durée de …40 ans. La loi du silence a ainsi non seulement différé la révélation des faits, mais a également permis que les agressions se perpétuent et se multiplient.

    Les faits à Huddersfield

    L’Examiner nous informait en mars 2017 que l’enquête à Huddersfield a commencé à la fin de l’année 2013 quand une mère a accompagné sa fille à un commissariat de Police pour dénoncer les abus sexuels dont elle a été victime. A la suite de l’enquête de la Police, pas moins de 31 personnes ont selon l’Independant été inculpées pour viols et abus sexuels. Les trois procès qui ont été organisés à partir de la fin de l’année 2017 auront permis d’établir l’abus et le viol de 15 jeunes femmes entre 2005 et 2012, dont la plus jeune était âgée de 11 ans au moment des faits. Les agresseurs identifiés et condamnés sont au final au nombre de 20.

    Loi du silence

    À partir de novembre 2017, les autorités judiciaires ont interdit toute couverture par les médias du procès des violeurs présumés, afin d’« éviter tout préjudice et de protéger les auditions présentes et à venir », nous apprend le site de la BBC. Cette mesure, peu courante, a été prise en vertu d’une Loi adoptée en 1981 (« Contempt of Court Act »). Elle a fait l’objet de nombreuses critiques outre-Manche.

    Bravant le black-out imposé aux médias, le leader de l’English Defence League a diffusé une vidéo en direct de l’extérieur du tribunal sur un compte Facebook, ce qui lui vaudra d’être incarcéré, incarcération elle-même sous le coup d’une censure imposée aux mêmes médias par la justice anglaise. Le site de Breitbart Europe nous apprend qu’il aura fallu qu’un groupe de médias anglais mène une action judiciaire pour que la censure soit enfin levée.

    150 viols moins importants qu’une main sur un genou

    Ce n’est que le 19 octobre 2018 que le juge Guy Kearl a selon The Independent autorisé les médias à évoquer l’affaire. Ce qui leur a permis de divulguer non seulement les identités des personnes condamnées, le quantum des peines, mais également le nombre d’agressions, 150, le nombre de victimes, 15, et le total des peines de prisons, 220 ans.

    Ce qui ressort de cette affaire, c’est que la censure des médias anglais révèle une fois de plus l’incapacité d’une frange de la société anglaise à évoquer le moindre fait qui puisse ternir le multiculturalisme, qui est un véritable dogme en Grande Bretagne comme sur le continent. Les autorités ont ainsi été tétanisées à l’idée de mentionner des facteurs culturels – le patriarcat, la faible considération de femmes blanches – ayant favorisé les agressions. Le site d’information en ligne Spiked souligne que la main qu’un secrétaire d’État anglais a posée sur le genou de Kate Melby, une jeune femme issue de la classe moyenne, a causé plus d’émoi dans l’opinion publique que l’abus sexuel de jeunes femmes de la classe ouvrière par des hommes d’origine pakistanaise.

    Selon l’éditorialiste de Spiked, le verdict confirme l’incapacité de la classe politique anglaise à se confronter au problème des gangs d’origine pakistanaise. A la censure des médias mise en place lors du procès des violeurs, s’ajoutent certaines réactions révélatrices : le secrétaire d’État à l’Intérieur a été vertement critiqué pour avoir mentionné l’origine des violeurs. On peut citer également une parlementaire travailliste écartée du « cabinet fantôme » de son parti pour avoir écrit un article dans le journal The Sun sur le problème des gangs d’hommes d’origine pakistanaise. Dans les articles des journaux comme dans l’expression publique, la liberté d’expression a ses limites.

    Article paru sur le site OJIM daté du 5 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Islamisation: « Le Monde » découvre la lune!

    davet-lhomme-islam-finkielkraut-freud-1200x690.jpg

    Notre numéro de novembre est en vente par Daoud Boughezala

    L’islamisation de la Seine-Saint-Denis vous sautait aux yeux ? Le Monde vient de la découvrir ! De l’Italie de Salvini à Grigny en passant par la France de Robespierre, voyagez dans le temps et l’espace grâce à Causeur

    Il était temps. Depuis que les deux reporters du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont coordonné une longue enquête sur l’islamisation de la Seine-Saint-Denis (Inch’allah, 2018) aux côtés de cinq étudiants en journalisme, les langues se délient. Les médias grand public découvrent la réalité, Causeur en fait tout un numéro ! Comme le résume Elisabeth Lévy« voilà deux journalistes (et leurs cinq apprentis) qui disent ce que beaucoup d’entre nous disent depuis longtemps et, non seulement ils sont reçus avec les honneurs, mais il est bien possible qu’ils réussissent là où nous avons échoué – à ébranler les certitudes d’une certaine gauche ».

    Lire la suite

  • RACISME ANTI BLANC : LE CAS HOURIA BOUTELDJA (UnderZap #5)

    Le racisme anti blanc existe-t-il ?
    L’avez vous déjà vu ?
    Est-il systémique ?
    Est-ce un mythe ?
    Une légende ?
    Une histoire qu’on raconte le soir aux enfants afin de leur faire peur ?

    Aujourd’hui découvrez comment Houria Bouteldja peut nous éclairer de sa brillante lanterne et nous permettre d’y voir plus clair sur cette épineuse question.

    https://www.patriote.info/videos/immigration-videos/racisme-anti-blanc-le-cas-houria-bouteldja-underzap-5/

  • Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colère

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement). J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué. En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on? Oui, sans doute, et alors? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français! Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants »: son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique. Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées. C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas: ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’ impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive. Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quelques jours d’ intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’ importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités »!) a été le théâtre des cènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère!

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle. Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute: une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    https://www.lesalonbeige.fr/que-ce-soit-inorganise-est-la-meilleure-chance-que-le-17-novembre-soit-loccasion-dune-convergence-de-toutes-les-coleres/

  • Petite médiocrité cathophobe de l’UE contre l’Italie

    Petite médiocrité cathophobe de l’UE contre l’Italie

    La justice européenne a enjoint mardi l’Etat italien de recouvrer la taxe municipale sur les biens immobiliers due par l’Eglise pour ses immeubles utilisés pour l’enseignement et l’hébergement.

    Les juges de la Cour de Justice de l’Union européenne (dépendante de l’UE) ont jugé recevable un recours formé par l’établissement d’enseignement privé Montessori et le propriétaire d’un bed and breakfast contre l’exonération accordée à l’Eglise et ont annulé une décision de la Commission européenne considérant “impossible” le recouvrement des taxes dues par l’Eglise.

    Les sommes en jeu sont évaluées à plusieurs milliards d’euros.

    La Commission européenne avait jugé en décembre 2012 que l’exonération de l’ICI, la taxe municipale sur les biens immobiliers, accordée par l’Etat aux institutions religieuses pour des activités scolaires ou l’hébergement dans les immeubles leur appartenant constituait une aide d’Etat illégale. L’exécutif n’avait pas ordonné la récupération de cette taxe, jugeant l’entreprise impossible.

    Les juges ont désavoué la Commission européenne.

    https://www.lesalonbeige.fr/petite-mediocrite-cathophobe-de-lue-contre-litalie/

  • Le capitaine Genevoix ou le maréchal Philippe Pétain ?

    Maurice-Genevoix_detail_credit-Famille-Genevoix.jpg

    Bernard Plouvier

    Notre distingué Président, toujours sur la brèche et entre deux voyages, décide de panthéoniser le capitaine Maurice Genevoix (ci-dessus), courageux combattant de la Grande Guerre.

    C’est son droit de chef d’État. On pourrait objecter que la prose haineuse, « anti-boche », du normalien n’est peut-être pas la meilleure façon de préparer l’unité des Nations européennes, qui doit passer la réconciliation et l’oubli des griefs.

    C’est singulièrement le cas des Nations française et allemande qui ont beaucoup à se pardonner mutuellement. Et pour ceux qui l’auraient oublié, l’on peut rappeler que les Allemands doivent faire un trait sur les horreurs et le génocide de la Guerre de Trente Ans, dont Richelieu puis Mazarin furent les grands argentiers, sur le ravage du Palatinat et le sac d’Heidelberg sous Louis XIV, sur les exactions innombrables des soldats de la Ière république puis du Ier Empire... sans compter le comportement odieux des Français en Rhénanie durant les années 1919-25 ou en Zone d’Occupation française, durant les années 1945-47. Lorsque le Président Truman a exigé d’Eisenhower qu’il chasse les Français de Stuttgart, il avait d’excellentes raisons humanitaires de le faire.  

    Manifestement, notre actuel Président connaît mal l’histoire de la Grande Guerre. Car s’il est un homme dont la mémoire doit être honorée, c’est bien celle de Philippe Pétain, le seul tacticien de cette guerre à s’être montré avare du sang de ses hommes et soucieux de leur procurer un minimum de confort de vie, tout en exaltant leur moral.

    Certes, le lobby de la haine continue de lamenter les années 1940-45 et d’accumuler les mensonges sur le général Pétain des années 1914-18. Mais un Français de souche n’a que faire de ces inepties. Si l’on n’ose l’admettre aux Invalides (il serait trop dépaysé au Panthéon), qu’au moins l’on honore sa mémoire à l’ossuaire de Douaumont. 

     http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/06/le-capitaine-genevoix-ou-le-marechal-philippe-petain-6102914.html

  • Le cas Jean-Pierre Obin ou la mainmise de la franc-maçonnerie sur l’éducation nationale

    laicite-ecole-godf-18.jpg

    La Loge Chevalier de la Barre du Grand Orient de France (GODF) organise le 7 décembre 2018 une conférence intitulée “La Laïcité à l’école – Quels enjeux ?”. L’un des deux intervenants n’est autre que Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’éducation nationale, professeur à la formation des maîtres. De quoi, une fois de plus, illustrer la mainmise de la franc-maçonnerie sur l’éducation nationale et l’école de la république.

    Jean-Pierre Obin fut successivement maître de conférences de mécanique à l’université Joseph-Fourrier de Grenoble, chef de la mission de la formation et de la recherche en éducation du ministère de l’éducation nationale, adjoint au directeur général du Centre national de documentation pédagogique, conseiller technique au cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique Robert Chapuis. De 1990 à 2008 il a été inspecteur général de l’éducation nationale (groupe Établissements et vie scolaire) et, de 1993 à 2008 Professeur associé à l’Institut universitaire de formation des maîtres de Lyon. Il a fait depuis 2008 plusieurs missions d’expertise en Afrique. Il a été depuis 2010 chargé de cours à l’université de Cergy-Pontoise et à l’université de Versailles-St Quentin-en-Yvelines. Il a été membre de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et du Projet Aladinet agit “pour de meilleures relations entre juifs et musulmans fondées sur la connaissance d’une histoire commune et d’une culture partagée”.

    Jean-Pierre Obin s’est tout d’abord intéressé à l’organisation scolaire (sa thèse de doctorat a été publiée sous le titre La Crise de l’organisation scolaire), puis à la formation et à l’éthique professionnelle des enseignants et des chefs d’établissement, et plus récemment aux questions de carte scolaire, de mixité sociale et de laïcité.

    Son nom est attaché à la “méthode Obin” de formation par l’analyse des situations professionnelles (ASP), ainsi qu’au “rapport Obin” de 2004 qui alertait le ministre de l’Éducation nationale sur “le développement, dans certains établissements scolaires, des atteintes à la laïcité, de l’antisémitisme, des contestations de certains enseignements par des élèves et de violences liées à la religion”.

    https://www.medias-presse.info/le-cas-jean-pierre-obin-ou-la-mainmise-de-la-franc-maconnerie-sur-leducation-nationale/100508/

  • Jours décisifs

    6a00d8341c715453ef022ad3be005f200b-320wi.jpgLe chef de l'État français accomplit en ce moment, dans l’est et le nord du pays. Il appelle ce parcours, de façon fort maladroite, son itinérance mémorielle. Il entend ainsi célébrer le centenaire de l'armistice de 1918. Ses galanteries et ses pédanteries ne manqueront pas d'aggraver la chute de sa popularité. Elles alimentent de façon constante un contexte d’irritation profonde des Français face aux érosions de leur pouvoir d'achat, en relation notamment avec le prix monstrueusement surtaxé de l'essence.

    À l'échelle du monde, ces jours-ci revêtent pourtant une importance décisive. Une force politique, plus intelligente que la petite camarilla précieuse et technocratique de l’Élysée, pourrait en tirer parti. Reste à savoir, certes, où se situe une telle hypothèse, certainement pas du côté de Mélenchon. Pas sûr qu'elle existe dès maintenant dans le paysage visible de l'État central jacobin.

    Ainsi, pour le 5 novembre était annoncée la reprise des sanctions américaines contre l'Iran. L’effet prévisible sur le cours du pétrole brut se présente de manière contre intuitive. Le prix au 5 novembre de la qualité brent qui fait référence se situe à 72,86 dollars le baril, en relatif recul par rapport à son niveau record de 86 dollars. Les anticipations sur le retrait de l'offre iranienne ont été faites et l'on s'attend plutôt maintenant à une surproduction et à des baisses de prix pour 2019.

    Le même jour on prenait connaissance à Londres d'un sondage très significatif quant au retournement de l'opinion britannique sur le Brexit et on pense qu'un nouveau référendum donnerait 54 % pour le maintien dans l'Union européenne contre 52 % ayant voté la sortie le 23 juin 2016. Au moment où les négociations de sortie prennent un tour décisif cette évolution sensible de l'opinion outre-Manche risque d'entraver les prises de décision elles-mêmes, dans un contexte d'affaiblissement du gouvernement et de la majorité de Mrs May.

    Enfin ce 6 novembre se déroulent les élections américaines de mi-mandat. On ne connaîtra leur résultat qu’avec un certain décalage mais chacun s’accorde à y voir une forme de plébiscite pour ou contre Trump. L'occupant actuel de la Maison Blanche n'a pas hésité à s'investir personnellement et entièrement dans la campagne du parti républicain.

    D’étranges maîtres à ne pas penser nous étaient imposés dans notre jeunesse. Il s'agissait alors aussi bien d'un philosophe putride comme Jean-Paul Sartre que d'un politologue spécieux comme Maurice Duverger. Ce dernier se comportait comme un véritable envahisseur des colonnes du quotidien de référence Le Monde.

    Ces gens ont formaté des générations conformistes, plus anesthésiantes encore pour le pays, que les soixante huitards proprement dits, parfois pertinents en dépit de leur imposture intrinsèque. Il en est résulté une vision entièrement fausse de la politique américaine. Or, il se trouve que celle-ci pèse très fort sur l’ensemble des orientations de l'Europe institutionnelle.

    En particulier, nos désinformateurs se sont toujours employés à nier la distinction très forte entre républicains et démocrates, conservateurs et "libéraux", ce dernier terme désignant aux États-Unis les gens de gauche. Et lorsqu'un personnage haut en couleur comme Trump, homme d'affaires américain typique, accentue ce clivage on nous le présente comme un accident de parcours, entièrement hors normes, appelé à se trouver rapidement balayé. Or, sur plus de 200 décisions importantes de son gouvernement[1], beaucoup resteront quoiqu'il advienne. L'extrapolation faussée des médias parisiens, tous acquis au parti démocrate, les conduit à l'aveuglement de l'opinion, y compris celle qui se croit éclairée.

    Ces nouveaux aveuglements de la classe médiatico-politique renversent l'image du tableau de Brueghel qui date certes de 1568. Autant dire l'ancien monde : dans le nouveau monde macronien, 450 ans plus pard, les aveugles guident les paralytiques. On n'arrête pas le progrès.

    JG Malliarakis  

    Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.

    Apostilles

    [1] Le mot américain "administration" est ce qu'on appelle un faux ami. Il désigne le gouvernement.

    https://www.insolent.fr/

  • Pour Macron, plutôt la gouvernance mondiale que la patrie

    Pour Macron, plutôt la gouvernance mondiale que la patrie

    Minute dénonce ce qui va se tenir du 11 au 13 novembre :

    […] Du 11 au 13 novembre, et la date a été choisie à dessein, Emmanuel Macron a convoqué le gratin de la « gouvernance mondiale » pour un grand raout. Objectif : défendre le « multilatéralisme » et lutter contre les populismes. Se servir du 11 novembre pour lutter contre le nationalisme, le populisme, le patriotisme, et bénéficier d’une tribune pour les élections européennes, en compagnie de tout le gratin du « globalisme », Macron l’a osé. […]

    L’objectif de ce forum : « Défendre et réformer le multilatéralisme ». Rien que ça. Une urgence, selon les organisateurs, « à un moment de tension internationale croissante, où les défis globaux qui dépassent les frontières n’ont jamais été aussi grands ». […]

    Si ce Forum sur la paix est l’heure de gloire du président de la République, ce sera aussi celle des grandes multinationales. Microsoft est parmi les « partenaires principaux » de l’événement, tandis que Google et Facebook sont annoncés dans plusieurs tables rondes et présenteront également plusieurs de leurs projets. La Fondation Ford, AXA ou encore BNP Paribas, pour les entreprises françaises, ont mis la main au portefeuille – donc au nôtre, au moins pour ce qui concerne la BNP et AXA – pour soutenir l’initiative.

    Tous les réseaux associatifs mondialistes seront présents, avec, par exemple, la Global Challenge fondation, dont le nom est déjà tout un programme. Mais surtout, il faudra compter sur les fondations Open Society de l’inévitable George Soros. Sur le site de l’événement, elles sont poliment présentées comme le « réseau philanthropique international soutenant des milliers d’organisations de la société civile à travers le monde ». Un réseau qui incarne « les valeurs représentées par le Forum de Paris sur la Paix ». Pas un mot sur, par exemple, les tentatives de déstabilisation du gouvernement hongrois…

    D’ailleurs, les fondations Soros ne sont pas de simples invités. Elles sont parmi les « partenaires principaux » du Forum, avec notamment Microsoft ou encore la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, l’Agence publique allemande de développement. Dans ce forum, l’Open Society sera là « pour affirmer le rôle des acteurs de la société civile et des ONG qui œuvrent à ce que les individus puissent s’exprimer librement dans les débats qui les concernent » […]

    Les Etats-Unis de Donald Trump sont les grands absents du Forum de Paris sur la Paix. Pas étonnant, quand on sait que le président américain a fait d’« America first » son slogan de campagne. Pour lui, le multilatéralisme comme arme américaine pour gérer le monde, c’est fini ! Place aux relations bilatérales entre les Etats. […]

    Jacques Attali – toujours dans les bons coups – débattra sur le sujet « faire une place aux citoyens dans la gouvernance mondiale »(« Le moment est-il venu de créer un parlement mondial ? ») ; Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, interviendra sur le « pacte mondial pour l’environnement ». Stephen Breyer, membre de la Cour suprême des Etats-Unis, nommé par Bill Clinton, instruira le public sur le « rôle des Cours suprêmes pour proposer des politiques durables tournées vers les générations futures », et donc sur un droit transnational encore plus puissant, etc.

    Parmi les thèmes des débats, on trouve également les « migrations internationales : la longue route vers une approche globale », animée par Rouba Mhaissen, une « économiste, activiste et experte de la question des réfugiés syriens », ou encore les « inégalités femmes-hommes ».

    Finalement, que penser de ce forum ? Quelle influence aura-t-il ? Difficile de le dire précisément sans tomber dans un complotisme de bas étage. Mais force est de constater que réunir dans la même salle, au même moment, tous ces représentants d’institutions et de puissantes organisations qui partagent la même vision du monde – « l’homme nomade » cher à Attali, vivant dans un « village monde », pour une croissance toujours plus importante – n’est pas anodin.

    Comme à Davos, par exemple, ce sera l’occasion, pour cet aréopage de personnalités influentes, de décideurs, de chefs d’états et milliardaires engagés de se rencontrer, d’échanger et de prendre des décisions, qui, sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique ou de protection de la démocratie, vont d’abord dans le sens de leurs intérêts politiques et économiques et de leur agenda sociétal. Et le peuple, à l’arrière, il en pensera quoi ? Pas sûr qu’il « tienne ».

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-macron-plutot-la-gouvernance-mondiale-que-la-patrie/

  • Interview de Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan : « Ces morts auraient pu être évités et trois ans après rien n’a changé »

    bataclan_9231-p1-bullet-600x302.jpg

    Patrick Jardin a perdu sa fille Nathalie dans le massacre du Bataclan. Le Monde a consacré un article à sa « haine », le journaliste Claude Askolovitch l’a qualifié d’homme « qu’on ne peut pas aider » parce qu’il refuse de se soumettre au discours obligatoire de l’islam « religion de paix » et à l’éloge du vivre ensemble.

    — Le 13 novembre, c’est la date anniversaire tragique, trois ans après, de la tuerie islamiste du Bataclan. Votre fille Nathalie, 31 ans, éclairagiste de la salle de concert, est morte ce soir-là. Connaissez-vous aujourd’hui les circonstances de la mort de votre fille ?

    — Non. Aujourd’hui je ne sais toujours pas ni où exactement, ni comment est morte ma fille. Je sais qu’elle avait réglé tous ses projecteurs puis qu’elle était partie à l’Opéra Rock à côté, boire un verre. Je sais aussi que dès qu’elle a entendu les premiers coups de feu elle est retournée à l’intérieur du Bataclan alors que le patron de l’Opéra Rock a tenté de l’en empêcher. Elle lui a dit : « J’ai mes potes qui y sont, il faut que j’y retourne. » Je crois que ce sont ses dernières paroles.

    — Qui était Nathalie ?

    — C’était une fille brillante et passionnée avec un cœur énorme. Elle a eu son bac S avec mention, elle a fait l’EFAP, l’école des attachés de presse, puis un doctorat de communication et enfin une école d’ingénieur lumière. Elle était passionnée par son boulot et par la musique. Elle était joyeuse, drôle, entière, elle savait ce qu’elle voulait. Ma fille était quelqu’un de formidable.

    — Tout au long de cette nuit de cauchemar et le jour suivant, vous avez cherché votre fille sans relâche. Le lendemain dimanche, alors que vous n’avez toujours aucune information de toute la journée, vous vous trouvez fortuitement en présence du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Vous dites : « Ce jour-là j’aurais dû mettre mon poing dans la figure de Valls. »

    — Oui, car j’étais dans la détresse et je pensais bêtement qu’en m’adressant à lui il m’aiderait à retrouver Nathalie. Mais, lui, la seule chose qui lui importait, c’était que je ne fasse pas un scandale devant les caméras. Il était très préoccupé de cela. J’ai été choqué par son attitude, par la maladresse et la bêtise d’un Premier ministre face à l’une des victimes d’un terrorisme dont il est en grande partie responsable.

    — Vous affirmez que les terroristes ont torturé et égorgé les victimes du Bataclan. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela ?

    — Il y a des témoignages de policiers consignés dans les 1 417 pages du rapport de la commission d’enquête parlementaire. De même plusieurs des hommes du RAID qui sont entrés dans le Bataclan avec la BRI sont ressortis en vomissant, indiquant que ce qu’ils avaient vu était « épouvantable ». Alors que ce sont des hommes rompus à toutes les situations, ils ont affirmé n’avoir jamais vu de choses aussi terribles. Enfin au procès de Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes, le père de l’une des victimes est venu témoigner en pleurs à la barre disant que lorsqu’il est allé reconnaître le corps de son fils à la morgue il n’avait plus d’yeux dans les orbites.

    — Vous n’observez pas le discours obligé des proches de victimes des attentats : « Vous n’aurez pas ma haine », « Au nom du vivre ensemble », etc. Pourquoi ?

    — Parce que je ne peux pas comprendre que l’on puisse pardonner à ceux qui ont perpétré un tel carnage et de telles souffrances. Et puis pour pardonner il faut que l’on demande pardon, or ce n’est pas le cas, loin de là. Certains musulmans se sont même réjouis de ces attentats et cela me révolte.

    — Savez-vous si d’autres parents de victimes d’attentats sont dans le même état d’esprit que vous ?

    — Non, je ne pense pas. Il y en a qui se battent au quotidien avec leurs avocats mais je n’en connais pas d’aussi virulent que moi. Je ne leur en veux pas, chacun se bat avec ses propres armes et sa propre sensibilité.

    — On vous a beaucoup reproché de « faire le jeu de l’extrême droite », d’avoir été « récupéré par la fachosphère », pourquoi vous êtes-vous rapproché des médias alternatifs ?

    — Je ne me suis pas rapproché de qui que ce soit, j’ai appelé TOUS les hommes politiques à lutter à mes côtés afin d’empêcher l’inacceptable, à savoir la tenue du concert de Médine au Bataclan. Le problème, c’est qu’il n’y a que des gens de droite qui m’ont répondu et il n’en a pas fallu plus pour que les journaleux me traitent de « facho », c’était tellement facile. J’ai été victime de la couardise et du manque de courage des politiciens de gauche. Pour moi peu importe qui luttait à mes côtés et de quel bord il était, l’essentiel était d’avoir le même but. Mon combat n’était pas celui d’un parti politique. Nous avons gagné. Je me suis battu pour empêcher une énième et insupportable provocation islamiste et parce que pour moi c’était comme si l’on tuait ma fille une seconde fois.

    — Que répondez-vous à ceux qui comme Edouard Philippe ou Benjamin Griveaux prônaient la tenue de ce concert au nom de la « liberté d’expression », justement en réponse à l’ennemi terroriste et totalitaire ?

    — La liberté d’expression s’arrête là où commencent la liberté et la sécurité des autres (première des libertés). On ne peut pas tout accepter sous le prétexte de la soi-disant liberté d’expression. Surtout lorsque le rappeur islamiste en question appelle au meurtre. Quant à Edouard Philippe, lui, c’est différent, il connaît très bien Médine, ils fréquentent le même club de boxe et Edouard Philippe a subventionné ce club lorsqu’il était maire du Havre.

    — Trois ans et un nouveau gouvernement après, est-ce que les choses ont changé en France en matière de menace terroriste et d’islamisation ?

    — Trois ans après rien n’a changé. Nous sommes toujours à la merci d’un attentat islamiste sanglant. La menace n’a pas reculé. Les responsables politiques n’ont tiré aucune expérience ni aucune conclusion des attentats précédents. Depuis, il y a eu d’autres morts. Les Français sont menacés chaque jour d’une nouvelle tuerie sous une forme ou sous une autre.

    — Pensez-vous qu’il y a une défaillance de l’Etat dans le traitement des fichés S et des djihadistes ?

    — Bien entendu. Comment expliquez-vous que l’un des terroristes du Bataclan qui était fiché S ait réussi à se faire refaire un autre passeport ? Certains fichés S plus dangereux que les autres sont astreints à un contrôle judiciaire strict mais seulement de 6 heures à 18 heures, cela leur laisse du temps libre pour commettre leurs méfaits. Les fichés S étrangers ou binationaux devraient être expulsés et ceux qui sont Français devraient être enfermés. Il y va de la sécurité de nos concitoyens, c’est une question de vie ou de mort.

    — Vous préparez un livre. Que cherchez-vous aujourd’hui, que réclamez-vous, quel est votre combat pour la mémoire de Nathalie ?

    — Je travaille effectivement à écrire un livre dans lequel je dénonce les manquements de l’Etat dans ces attentats. Je veux démontrer que ces centaines de morts et de blessés qui souffrent encore dans leur chair et auxquels je pense chaque jour, auraient pu être évités. Je cherche à ouvrir les yeux des Français pour qu’il n’y ait plus jamais d’autres Nathalie. La première des mesures à prendre est de faire reculer l’islamisation de notre pays, cela commence par là.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 2 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212468/interview-de-patrick-jardin-pere-dune-victime-du-bataclan-ces-morts-auraient-pu-etre-evites-et-trois-ans-apres-rien-na-change/