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2019 en France selon les Rothschild - hypotheses
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Attentat de Strasbourg : après le fantasme séditieux, la réalité terroriste
La réalité terroriste nous rappelle à l’ordre depuis Strasbourg. Mardi soir, un homme a ouvert le feu dans la rue, faisant ainsi plusieurs victimes. À l’heure où ces lignes sont écrites, on compte déjà au moins deux morts et plusieurs blessés.
Quelques jours avant le 11 novembre, on avait arrêté des pieds nickelés d’extrême droite qui auraient menacé la vie du président de la République. La semaine dernière, Castaner, Nuñez, Darmanin – j’en passe et des « meilleurs » – hurlaient au loup. Il fallait mater les séditieux, les factieux, les émeutiers. La situation était « gravissime », pour Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes : la République, la démocratie étaient en danger car des gilets jaunes avaient appelé de leurs vœux la nomination d’un général à Matignon – en l’occurrence le général de Villiers, bien connu pour ses penchants putschistes et les tendances complotistes ! Les milices d’extrême droite faisaient régner la terreur dans les rues de Paris, trois samedis de suite. Des chemises brunes qui se cachaient sous des capuches de survêtement organisaient des nuits de cristal et pétaient les vitrines des boutiques de luxe. Bref, le fantasme favori de la gauche.
Et, ce mardi soir, la réalité cruelle, récurrente, meurtrière nous rappelle où est le vrai danger, la vraie menace. Certes, cette réalité, certains semblent avoir du mal à l’admettre. Ainsi, un certain Emmanuel Foulon, collaborateur d’un député socialiste belge au Parlement européen, témoignant en direct depuis Strasbourg sur CNews, se posait la question si cette fusillade était l’œuvre d’islamistes ou de l’extrême droite. On ne sait jamais.
La réalité, c’est le terrorisme islamiste. Très probablement : le ministre de l’Intérieur et le procureur de Paris sont partis pour Strasbourg. Et nous sommes repartis pour des débats en boucle sur les chaînes d’information continue. Sur ce qu’on aurait pu ou dû faire pour éviter cet attentat commis, nous dit-on, par un homme fiché S pour radicalisation. Des armes, dont des grenades, ont été trouvées à son domicile. Comparaison n’est pas raison, mais samedi dernier, on arrêtait et mettait en garde à vue des dizaines de personnes préventivement, bien en amont de la manifestation des gilets jaunes, sous prétexte qu’elles transportaient dans leur véhicule, non pas des kalachnikov, mais des « armes par destination » (un cric de voiture peut être considéré comme une « arme par destination ») ou des masques pour se protéger des gaz lacrymogènes. Mais cela n’a sans doute rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, nous expliquera-t-on doctement. Et puis nous sommes dans un État de droit…
Entre fantasme et réalité, le cauchemar.
http://www.bvoltaire.fr/attentat-de-strasbourg-apres-le-fantasme-seditieux-la-realite-terroriste/
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Génération Identitaire s’invite à Marrakech pour dénoncer le pacte sur les migrations
Emmanuel Macron ayant déclaré hier soir que les Français auraient leur mot à dire dans le débat national, portant notamment sur l’immigration (on sait avec les Etats-Généraux de la bioéthique ce que deviennent les “débats” nationaux…), les militants identitaires sont partis au Maroc pour s’exprimer :
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, Europe et Union européenne, France et politique française, immigration, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaireLa super-classe en pleine lumière
Georges Feltin-Tracol
Énarque, rédacteur pour le site de Polémia et suppléant de Jean-Yves Le Gallou à l’émission « I – Média » sur TV Libertés, Michel Geoffroy vient de publier une somme considérable à la convergence de la sociologie, de la politique, de la médiologie, de l’histoire, de l’économie et de la philosophie. Parue chez Via Romana, La super-classe mondiale contre les peuples (475 p., 24 €), agrémentée par une préface de Jean-Yves Le Gallou, fera date parce qu’elle révèle les mutations idéologiques en cours.
En effet, Michel Geoffroy a longtemps suivi les travaux du Club de l’Horloge, ce cercle de pensée libérale-nationale-conservatrice pro-occidental « déviationniste » de la « Nouvelle Droite ». Il n’hésite pourtant pas dans cet essai à fustiger le libéralisme et à dénoncer, à l’instar des « Casseurs de pub » et des lecteurs de l’Internationale situationniste, l’emprise spectaculaire. Il observe que « l’interdit sanctionne aujourd’hui avant tout les domaines inaccessibles au marché (p. 217) ». « Le cercle financier de la superclasse mondiale, note-t-il ensuite, réussit la performance, avec la complicité des médias, de mettre en accusation les victimes de sa propre politique (p. 256). »
Par « superclasse mondiale », l’auteur « désigne une véritable classe sociale – au sens sociologique du terme – présentant des caractéristiques communes, principalement celles d’être justement une classe transnationale de riches contre les nations et contre les peuples. Une super-classe, c’est-à-dire une oligarchie qui se prétend au-dessus des États, dont elle programme de toute façon le dépérissement (p. 14) ». Cette catégorie planétaire au comportement homogène, mais dont les intérêts financiers peuvent – le cas échéant – se concurrencer, d’où d’incontestables rivalités internes parfois féroces, s’organise autour de « quatre cercles ou réseaux transnationaux […] : le cercle de l’élite économique et financière, celui des médias et de la culture, celui des entités non gouvernementales, enfin celui des élites publiques (p. 30) ».
Michel Geoffroy insiste sur la nocivité des ONG souvent financées par Soros et d’autres milliardaires d’origine « anglo-bancaire ». Il pointe aussi l’influence discrète et déterminante des « sociétés de pensée et de pressions » mondialo-atlantistes. Sans craindre d’être qualifié par les larbins du Système de « complotiste », il évoque par exemple le Council on Foreign Relations (CFR), l’Institut Montaigne, la fondation Terra Nova, Le Siècle bien sûr, la French-American Foundation, le Forum de Davos, le groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale. Toutes agissent en faveur d’un gouvernement mondial, au service d’une dangereuse illusion, car « le mondialisme n’est pas la solution, mais bien le problème (p. 340) ».
Se félicitant de l’essor planétaire des populismes, l’auteur estime cependant que « l’ambiguïté du souverainisme nostalgique tient au fait que la souveraineté sans la puissance ne conduit à rien. Or, dans un monde multipolaire, la puissance en Europe n’est plus nationale mais continentale (p. 423) ». Il réclame par conséquent un projet politique continental ambitieux, car « dans le monde multipolaire qui vient, l’Europe n’a pas d’autre option que la puissance et l’unité. Le souverainisme n’a donc de sens qu’au plan européen (p. 424) ». Contre les agissements de la super-classe mondiale, la seule réponse efficace à apporter repose dans l’avènement rapide d’une élite européenne méditative, combattante et ingénieuriale.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°101, mise en ligne sur TV Libertés, le 3 décembre 2018.
Les colonnes du temple
A en croire le JDD, Emmanuel Macron aurait appliqué une grille de lecture très personnelle, qui en dit long sur sa psychologie, au sujet du rejet dont il est l’objet dans l’opinion. Il aurait ainsi confié le 6 décembre à des membres de son cabinet que «Le vrai problème, c’est quand les gens sont indifférents. Quand il y a de la haine, c’est qu’il y a aussi une demande d’amour.» Une sentence que le porte-parole de l’Elysée Benjamin Griveaux s’est empressé de traduire avec enthousiasme en expliquant peu avant l’allocution du président de la république hier soir, que ce dernier « saura retrouver le chemin du cœur des Français», celui qui idéalement doit unir le Père de la Nation et le Peuple. Un lien à la fois charnel et mystique qui reliait sous l’ancien régime le roi et ses sujets; une royauté dont notre monarchie républicaine est l’héritière, pour laquelle, bien avant son entrée en campagne présidentielle, M. Macron avait confessé une certaine fascination et attirance. Bruno Roger-Petit, éphémère porte-parole de l’Elysée, confiait au Monde en mai dernier que M. Macron, se voyait comme le successeur des 40 rois qui ont fait la France: « Pour lui (E. Macron), le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage. C’est un toucher performatif : Le roi te touche, Dieu te guérit. Il y a là une forme de transcendance.» Pour autant l’historienne Marion Sigaut jugeait dernièrement infondé le fait de comparer «Macron avec Louis XVI, la classe politique avec la noblesse, et ce système en décomposition avec l’Ancien régime.» «C’est la bourgeoisie écrit-elle, qui a voulu, fait et gagné la Révolution française pour imposer un régime que le peuple français ne voulait pas. On le lui a imposé par la terreur et les massacres. Il a subi la pauvreté, la prolétarisation, la barbarie économique et la perte de toute sa tradition. Si Macron ressemble à quelqu’un, ce n’est certainement pas au roi que le peuple chérissait et considérait comme son père. Macron n’est que le dernier en date des successeurs de ceux qui l’ont assassiné pour imposer le règne de l’argent-roi contre le bien commun.»
Une exigence de justice sociale, de retour justement à une mise en oeuvre du bien commun qui est au coeur de la séquence éminemment politique de ces dernières semaines. Après la révolution de juillet 1830, Honoré de Balzac déplorait que le peuple parisien ait abandonné le terrain face aux politiciens bourgeois du Juste-Milieu, aux Orléanistes, et ironisait sur la France cette «nation terrible un jour par siècle. » Nation qui a cependant réussi a terrifier durablement le Système à travers la mobilisation des gilets jaunes, plus ou moins radicale, parfois phagocytée par la racaille et l’extrême gauche mais dont le cri de fureur, d’angoisse et de désespoir a réussi à ébranler les colonnes du temple.
C’est d’une voix oscillant entre le mièvre et le doucereux, le ton surjoué dans les mauvaises séries quand un médecin s’adresse à un grand malade, et après le passage obligé sur les-Français-qui souffrent-dont-il comprend-les difficultés, qu’ Emmanuel Macron a annoncé hier soir qu’il lâchait du lest. Il allait donc accorder au bon peuple des gestes financiers dont on nous disait il y a encore quelques semaines qu’ils étaient tout bonnement impossibles, sauf à mettre en péril le redressement de nos finances…. « Mon seul souci, c’est vous. Mon seul combat, c’est pour vous »a affirmé le chef de l’Etat qui a sorti de sa hotte de père Noël, du fait de « l’urgence économique et sociale», la confirmation du moratoire sur les augmentations des taxes prévues début janvier, une exemption de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros par mois, les heures supplémentaires payées aux salariés « sans impôts ni charges.» Cerise sur le gâteau, le président a annoncé une mesure symboliquement plus forte, la revalorisation de 100 euros des salaires au niveau du Smic… soit a reprise d’une proposition de la candidate Marine Le Pen en 2017, que M. Macron avait alors jugée démagogique…
A l’exception de LR, les principaux partis d’opposition ont été très critiques sur ces annonces. Le RN, par la voix de Marine, a constaté qu’Emmanuel Macron « recule pour mieux sauter. » «Face à la contestation, Emmanuel Macron renonce à une partie (une partie seulement) de ses errements fiscaux et c’est tant mieux, mais il refuse d’admettre que c’est le modèle dont il est le champion qui est contesté : la mondialisation sauvage, la financiarisation de l’économie, la concurrence déloyale, le libre échange généralisé, l’immigration de masse et ses conséquences sociales et culturelles. »
Il est certain, et la manoeuvre est somme toute assez classique, assez transparente, que M. Macron ne prétend pas par les mesures énoncées lundi soir, désamorcer la colère et les revendications de la majorité des gilets jaunes. Il s’agit plutôt pour lui d’enfoncer un coin dans la fronde, dans le massif soutien dont elle bénéficie de la part des Français. Il entend rallier à lui les partisans d’un accomodement raisonnable, désolidariser de ce mouvement les plus modérés, ceux qui s’inquiètent (non sans raison), des conséquences économiques des blocages et des manifestations. Les Français ont cependant constaté hier comme Bruno Gollnisch que le chef de l’Etat n’a pas renoncé au racket fiscal qui découle de la décision aberrante de limiter la vitesse à 80 km/h; il n’a pas soufflé mot sur l’augmentation des tarifs des péages – bradés à des compagnies étrangères, une politique de vente de nos bijoux de famille qui concerne d’autres structures économiques rentables, payées avec l’impôt des Français, comme nos aéroports et nos barrages – ; il n’a pas évoqué les multinationales qui échappent à l’impôt; et il est resté très inquiétant en évoquant de façon pour le moins ambigüe son désir « d’affronter la question de l’immigration » massive qui tiers-monduise, paupérise, saigne financièrement la France et les Français…
C’est cette incohérence, fruit du dogmatisme, de l’idéologie supranationale qui irrigue la macronie, qu’a pointé également Jean Messiha, membre du Bureau national du RN, Délégué National aux Études et Argumentaires: « La quasi totalité des mesures d’hier (énoncées par M. Macron) provient du programme de Marine Le Pen qui (lui) avait une cohérence d’ensemble, politique et budgétaire. Macron les sort du chapeau en urgence pour éteindre un incendie qu’il a lui-même allumé. Une fois éteint, la fuite en avant reprendra de plus belle» Mais, «la bonne nouvelle c’est que le délire eurolâtre de Macron part en fumée. Le déficit explosera les 3%. Comment dans ces conditions convaincre l’Allemagne d’un gouvernement économique de l’UE ? Quelle crédibilité pour aller faire la leçon à l’Italie ? Volapük est KO debout.»
Il n’est pas inutile de relire la lettre ouverte aux Français écrite par Marine la veille de la mobilisation des gilets jaunes du 8 décembre, car elle replace cette colère populiste dans toute son ampleur, notamment dans ses aspects fondamentaux qui ont été tus hier par le président de la république: « Ce conflit qui monte des profondeurs d’un pays livré depuis 30 ans à la mondialisation sauvage et meurtri par un légitime sentiment d’abandon soulève trois grandes questions: le pouvoir d’achat immédiat ; la crise de représentativité politique, syndicale et sociétale ; la fracture territoriale.»
«Au-delà, se pose la question du consentement à l’impôt avec cette question qui revient en permanence sur les ronds-points: où va l’argent . De ce point de vue, la perspective d’une signature imminente du pacte antisocial et antinational de Marrakech (c’est chose faire depuis hier, NDLR) constitue une nouvelle provocation dont M. Macron devrait impérativement se dispenser. Ce serait là davantage qu’une erreur de communication.»
«En parallèle, se posent de multiples questions relatives par exemple à l’attitude des banques envers les plus modestes et les petites entreprises, la question des pratiques des tribunaux de commerce, la renationalisation indispensable des autoroutes, les critères d’attributions des HLM, les copinages dans l’octroi des marchés publics, les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises, la concurrence déloyale organisée, les choix énergétiques… La liste n’est pas exhaustive. Il faut que nous puissions aborder tous ces sujets sans tabou et les traiter sans délai. C’est cela la transformation tangible de la société qu’espèrent les Français.» Et c’est à ce défi de la transformation que l’opposition nationale, populaire et sociale s’attelle plus que jamais.
De la racaille, de la canaille et de la gauchaille
On aura donc entendu, au soir des manifestations de ce 8 décembre, pas mal de bilans en forme de satisfecit. Qu'on nous permette de grincher. Les contradictions du Figaro nous étonneront toujours. Après avoir constaté que "les dégâts à Paris plus importants que la semaine dernière"[1] et que "les commerçants sont excédés"[2], le lecteur découvre un incroyable cocorico : le dispositif de sécurité serait plébiscité[3]. Décidément mes réticences pour la démocratie référendaire dite "directe" reçoivent ici une confirmation. On trouvera, une fois encore, plus près de la réalité, l’article de Jean-Dominique Merchet dans L'Opinion qui parle d'un match nul.[4]
Toute opération en France contre la racaille et la canaille se heurte en effet aux sabotages obliques de la gauchaille.
Ainsi, deux jours avant la manif les bons esprits enjoignaient aux bobos et aux bisounours de s'apitoyer. On répétait le scandale du jour en boucle, sur toutes les radios, les sites internet, etc., à Mantes-la-Jolie, faute de menottes, les policiers auraient forcé des dizaines de jeunes à rester, dans l'attente d'être embarqués, les mains sur la tête.[5] Pauvres angelots[6].
Chacun, comme toujours, voit midi à sa porte. Tel syndicat policier semble se satisfaire du résultat obtenu par les dispositifs de sécurité ce samedi 8 décembre. Le gouvernement de son côté, ou plus précisément le préfet de Police de Paris, sur son siège qu’on espère éjectable, souhaite focaliser sur la situation des Champs Élysées. Contrairement à l'Acte III, précédant cet Acte IV, l'arc de Triomphe n'a pas été vandalisé, le cordon de protection et d'intervention n'a pas été éclaté, le musée n'a pas été pillé. Faut-il se contenter d’un tel soulagement ?
Ayant cependant parcouru à pied toute une partie de cette ville immense, autrefois aimée, votre chroniqueur et serviteur avoue ne pas pouvoir partager de tels satisfecit. Les boutiques pillées, ici un petit fleuriste, ailleurs un horloger, les grands magasins fermés un jour d'achats de Noël, les voitures brûlées, les dégradations de toutes natures, rien de tout cela n'incite à applaudir, pas plus les responsables de l'ordre, encore moins ceux du désordre. Rien qui puisse inciter quiconque à rejoindre, effrayé, les rangs de l'électorat macronien.
Si nos technocrates comptent sur la peur de la majorité silencieuse, ils se trompent. La violence aurait dû, de toute manière, être arrêtée un mois plus tôt. Or, entre le 1er et le 8 décembre, elle n'a pas reculé, elle n'a pas été empêchée : elle n'a été que déplacée, dans la Capitale vers d'autres quartiers que les symboliques Champs Élysées, et ailleurs qu'à Paris, elle s'est aggravée, endommageant d'autres grandes villes, de Lille à Marseille, vers Bordeaux, Nantes ou Toulouse. À noter la réaction du maire de Saint-Étienne déplorant la priorité privilégiant le siège du pouvoir central et les métropoles.
Et ces métastases ont pris une couleur qu'on pouvait prévoir, le jaune a tourné au rouge.
Ne cherchons ni à réécrire l'Histoire, ni à radoter. L'État a échoué dans une tâche aussi essentielle que la défense des frontières : la sûreté des citoyens: ... aussi bien celle des honnêtes gens qui souhaitent manifester leur ras le bol fiscal, ... que celle des Français qui croient encore pouvoir s'exprimer faute de mieux par un bulletin de vote... Rappelons que celle-ci figure au nombre des droits naturels et imprescriptibles de l'homme dont se réclame la déclaration de 1789, associant la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression[7].
Les 17 et 24 novembre, comme le 1er décembre, des consignes absurdes avaient permis les excès que l'on déplorait : le 8 décembre, on allait voir ce qu'on allait voir. On a vu.
Il suffisait de se promener, pas trop loin des faits, pour comprendre la nature de la vermine débordant des égouts. Comme dans tous les scénarios révolutionnaires, elle rassemblait les haines recuites, tous les instincts de coupeurs de têtes, toutes les canailles.
Les quelque 2 000 arrestations auront quand même permis un travail administratif utile. Au moins, sur les centaines d'émeutiers gardés à vue, les services de police auront pu prélever les ADN, les ficher et les répertorier. Mais il conviendrait aussi de recenser, en vue de l'avenir, toute la gauchaille complice des racailles et des canailles qui ne survivent qu'avec la complaisance de l'idéologie médiatique.
Nettoyez-moi tout ça…
JG Malliarakis
Apostilles
[1] cf. Flash Actu du Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 09/12/2018 à 09h45 | Publié le 09/12/2018 à 09h38
[2] cf. "Gilets jaunes: face aux dégâts considérables, les commerçants sont excédés".
[3] cf. "Gilets jaunes: un dispositif de sécurité plébiscité."
[4] cf. "Forces de l’ordre contre Gilets jaunes: match nul
[5] cf. "A Mantes-la-Jolie, des dizaines de jeunes agenouillés mains sur la tête"
[6] sur le contexte : "Des lycéens jettent des pierres sur les forces de l’ordre à Mantes-la-Jolie".
[7] Les lecteurs de la Somme Théologique de saint Thomas d'Aquin y ajouteraient aussi le droit au tyrannicide. Nous n'en sommes pas là.Bruxelles : nouveaux affrontements entre gilets jaunes et policiers
Belgique – Ce samedi 8 décembre, un bon millier de Gilets Jaunes a décidé de manifester dans le centre de Bruxelles. Le rendez-vous fixé près du Parlement Européen a été quasiment inaccessible. Mais c’est à nouveau, comme il y a 8 jours, vers la rue de la Loi, lieux des pouvoirs fédéraux belges, que tout le monde afflue. Avec de nouveaux affrontements à la clé. Et de nombreuses arrestations.
Professeur égorgé à Courbevoie : l’assassin est un musulman comme les autres (selon la justice)
C’est intéressant : le procureur de la République de Nanterre a décrit l’assassin du professeur égorgé à Courbevoie comme « pas délirant, mais en décalage avec les faits ». Il a reconnu avoir « tué son enseignant de plusieurs coups de couteau ». Le magistrat a précisé que le suspect en voulait personnellement à sa victime. Pour cause, ce professeur d’anglais aurait « fait un dessin qu’il aurait diffusé en cours en 2016 », « insultant pour le prophète ».
« Connu d’aucun service de renseignement », l’individu ne présente apparemment pas « d’élément de radicalisation », mais est davantage perçu comme quelqu’un de « très religieux, très pieux, très pratiquant ».
Son profil Facebook est également très normal :
Bref : un musulman comme les autres en somme…
L’homme, Pakistanais, qui ne parle que l’ourdou et l’anglais, était en situation irrégulière sur le sol français depuis septembre 2017, son visa étudiant ayant expiré.
10,45 milliards d’euros dépensés en 2018 pour les aides aux pays étrangers
10,45 milliards d’euros auront été dépensés cette année pour l’aide publique au développement, selon le projet de loi de finances pour 2018.C’est 2 milliards de plus qu’en 2015 !
Aide bilatérale ou multilatérale, coopération technique, annulations de dette, dons, prêts, tout y passe. Une partie des aides transite par Bruxelles. En 2018, 75% des fonds de l’État sont versés à des pays d’Afrique subsaharienne.
La France est le 4e contributeur au Fonds Africain de Développement.
Un acteur pivot, l’Agence Française de Développement, qui a un budget à part et fonctionne comme une banque, opère dans 110 pays.
Les collectivités locales, quant à elles, interviennent à hauteur de 83 millions d’euros, via la « coopération décentralisée ».
Islam et Europe : Propagande musulmane et financement par l’U.E. de recherches sur le Coran
Le site oumma.com (petit rappel : l’oumma est la communauté des musulmans, dont la solidarité de système doit prévaloir sur les nations ; un peu finalement comme un universalisme progressiste…) a publié en décembre 2018 un entretien avec John Tolan (également interrogé sur France Culture le même mois), historien et auteur du livre : « Mahomet l’Européen. Histoire des représentations du Prophète en Occident ». Comme annoncé sans fard, c’est un
« travail pour déconstruire l’opposition entre mondes occidental et musulman ; cette opposition est impropre : Occident et islam ont une histoire commune ; l’islam fait partie de l’Europe ; le prophète de l’islam fait partie intégrante de la culture « occidentale » : c’est Mahomet l’européen ; Muhammad et l’islam appartiennent absolument à l’histoire européenne ».
A la fin de l’entretien sur oumma.com, on apprend que Tolan est l’un des responsables d’un projet scientifique financé par le conseil européen de la recherche consacré à la place du coran dans la culture européenne. Ce « conseil européen de la recherche » a été institué par la commission européenne en 2007, dans le but de
« permettre l’émergence de nouvelles découvertes scientifiques qui offriraient l’ouverture de nouveaux marchés notamment dans l’industrie, le lancement d’innovations sociales et surtout le renforcement de l’économie de la connaissance intégrée par la stratégie Europe 2020. L’enjeu est aussi, par les moyens de la recherche exploratoire, de répondre aux nombreux défis internationaux et de satisfaire les besoins de nos sociétés européennes ».
On cherchera difficilement en quoi cette recherche sur la place du coran répond à l’un quelconque de ces objectifs. On sait cependant que chaque programme de recherche est financé à hauteur de millions d’euros.
Mahomet l’européen ? C’est un peu comme dans les années 1950/1960 la propagande associait le communisme et la paix.
Ceci étant, il faut reconnaître une des dernières manifestations de Mahomet dans l’histoire française, le 7 janvier 2015, lors de l’attentat de Charlie Hebdo : « On a vengé le prophète Mohamed, on a tué Charlie Hebdo ! » ont crié les assassins.
Une histoire européenne et commune, on vous dit.