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lobby - Page 992

  • Les oligarchies financières détiennent le pouvoir, pas le ministre de l’Ecologie

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    Entretien Avec Jean Ziegler*

    Que révèle la démission de Nicolas Hulot sur l’écologie et la politique ?
    Dans son interview à France Inter, Nicolas Hulot a prononcé une phrase clé : « C’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir ? » Qui, en effet, a le pouvoir dans nos démocraties ? La réponse est claire : le capital financier globalisé. Ce n’est donc pas un gouvernement qui détient le pouvoir en la matière, et encore moins un ministre de l’Ecologie, aussi courageux soit-il !

    Nos démocraties ne peuvent-elles donc rien faire contre le pouvoir de la finance ?

    En France, et en Europe occidentale en général, il y a un formidable mouvement pour la protection de l’environnement et des solidarités importantes dans une société civile puissante, une bonne recherche scientifique, une théorie et une pratique de l’écologie. Ce mouvement est impressionnant, mais à l’heure actuelle il rencontre un adversaire plus puissant que lui : les maîtres du capital financier globalisé. Ce sont ces oligarchies qui gouvernent la planète. La démocratie française, comme toutes les autres, est une démocratie simulative. Elle fonctionne institutionnellement, mais elle n’a pas le pouvoir réel sur les choses essentielles, et notamment sur l’économie...

    Qui œuvre en coulisse ? Les lobbyistes des puissances financières ?

    Les lobbyistes, ce sont des exécutants, des larbins. Les décisions sont prises par les oligachies, c’est-à-dire des grandes banques ou des présidents de sociétés multinationales qui envoient ensuite des employés, des lobbyistes, pour imposer leurs points de vue et empêcher l’adoption de lois non conformes à leurs intérêts. Il y a, à Bruxelles, plus de 1 500 bureaux de lobbyistes.

    Selon vous, ces oligarques, qui dominent l’économie mondiale, ont un « même aveuglement pour la planète et le sort des homes qui y vivent ».

    Oui, et ils sont les véritables maîtres de la planète. Ils ont créé un ordre cannibale du monde : avec d’énormes richesses pour quelques-uns et la misère pour la multitude. Je prends un exemple : selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), toutes les cinq secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim alors que l’agriculture mondiale pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains, soit pratiquement le double de l’humanité. Selon la Banque mondiale, les 500 sociétés transcontinentales privées les plus puissantes, tous secteurs confondus, ont contrôlé l’an dernier 52,8% du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les riches- ses produites en une année sur la planète.

    Dans le Capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), vous écrivez que les dirigeants de ces grandes sociétés détiennent un pouvoir comme « aucun empereur, aucun pape, aucun roi n’en a jamais disposé dans l’histoire des peuples ».Ces sociétés ne sont donc contrôlées par personne ?

    Personne. Elles échappent à tout contrôle parlementaire, étatique, onusien, syndical... Prenons l’exemple du glyphosate, le pesticide le plus utilisé en Europe, dont les rapports médicaux disent qu’il est cancérigène. L’Union européenne a prolongé son utilisation parce que les trusts agrochimiques étaient plus puissants que les Etats. Alors que c’est un produit dangereux, la France a déversé l’an dernier plus de 10000 tonnes de pesticides sur ses terres arables, poisons qui se retrouvent nécessairement dans l’alimentation que nous consommons. Certes, le capitalisme au stade actuel est le mode de production le plus inventif, le plus dynamique, que l’humanité ait connu. Mais les oligarchies ont une seule stratégie : la maximalisation du profit dans le temps le plus court et souvent à n’importe quel prix humain. Cela aboutit à l’affaiblissement des institutions démocratiques, à un mépris absolu du bien commun, à la destruction progressive de la planète, de la biodiversité, des forêts tropicales, des abeilles, avec l’empoisonnement des sols, de l’eau et des mers. Dès maintenant, selon l’ONU, près de 2 milliards d’êtres humains n’ont pas d’accès régulier à une eau potable non nocive.

     Nous participons nous aussi à la destruction de la planète en consommant au-delà de nos besoins ?

    Cette société  de consommation qu’on nous a imposée fait effectivement de nous des complices, comme lorsqu’on achète des vêtements fabriqués dans des conditions inhumaines au Bangladesh. Mais cette évidence se fait de plus en plus jour. Emmanuel Kant a dit «l’inhumanité infligée à un autre détruit l’humanité en moi». Cette conscience de l’identité avec l’autre est recouverte par l’obscurantisme néolibéral qui dit que seul le marché fait l’histoire et qu’il obéit à des «lois naturelles». C’est un pur mensonge qui anesthésie nos consciences.

    Il n’y a donc aucun espoir ?

    Si, nous portons en nous le désir indéracinable d’un monde plus juste, d’une terre préservée, du bonheur pour tous. Il ne s’agit pas d’une utopie romantique, mais d’une force historique. Cette utopie augmente rapidement. Il y a trente ans, on disait que la faim était une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tout le monde sait que la faim est due à l’action de l’homme et peut être éliminée demain. La grande question est : à quel moment, à quelles conditions matérielles cette utopie devient réalité sociale. C’est le problème de ce que Sartre appelle l’« incarnation ». Cela s’est produit à la Révolution française. La féodalité, la monarchie étaient destinées à l’éternité. Le 14 juillet 1789, des artisans et des ouvriers ont pourtant abattu la Bastille.

    Réformer le capitalisme financier globalisé est-il une solution pour sauver la planète ?
    On ne peut pas humaniser, améliorer, réformer un tel système. Il faut l’abattre. Aucun des systèmes d’oppression précédent, comme l’esclavage, le colonialisme, la féodalité, n’a pu être réformé. L’oppression ne se réforme pas.

    Mais comment mettre fin à un capitalisme si puissant ?

    J’ai le même espoir que le poète Pablo Neruda : « Ils pourront couper toutes les fleurs mais jamais ils ne seront les maîtres du printemps. » La conscience qui revendique l’égalité et la justice, l’intérêt commun comme boussole de toute activité politique, augmente. L’espoir et l’action sont portés par la société civile, faite d’une myriade de mouvements sociaux sur les cinq continents. Che Guevara écrit : « Les murs les plus puissants tombent par leurs fissures. » Et des fissures apparaissent ! Nous ne pouvons pas anticiper le monde nouveau à construire. C’est la liberté libérée dans l’homme qui le créera.

    (*) Vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies depuis 2009 et ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde. Il vient de publier Le capitalisme expliquée à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), Le Seuil, 128 p., 9 €

    (Propos recueillis par Cécile Bourgneuf pour Libération 5/9/18)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/05/les-oligarchies-financieres-detiennent-le-pouvoir-pas-le-m-6077519.html

  • Fake news en série sur le climat : que fait le ministère de la Vérité de M. Macron ?

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    M. Macron veut instituer un contrôle des informations pour ne laisser passer que celles que lui et ses serviteurs jugeront conformes à la « vérité » (qui sera sans doute contestable). Cependant, il existe un domaine où il n’interviendra jamais et où, pourtant, les fausses nouvelles pullulent : le réchauffement climatique.

    En une semaine, nous avons appris que des glaces millénaires se fissuraient au large du Groenland, que le climat était sur le point de s’emballer et qu’en 2100, les températures monteraient non pas de 2 °C, mais de 5 °C, que 700 « spécialistes » intimaient au gouvernement français de prendre des mesures contre le réchauffement climatique : bref, on nous prédit une apocalypse de feu et un enfer sur Terre.

    « Repentez-vous, mes frères, car vous avez péché » : voilà les sermons que prononçaient, jadis, les prêtres et les moines. Avec la peur de châtiments terribles après la mort, ils maintenaient le peuple dans une terreur sacrée. La propagande anti-réchauffement est exactement du même ordre. Nous devons expier nos fautes passées, « culpabiliser » au maximum et vivre dans la peur de lendemains épouvantables.

    Or, une série de nouvelles certifiées par des organismes officiels vient de tomber, contredisant les « âneries » qui font régulièrement la une des médias. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration/Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) est un organisme qui dépend de la NASA et qui indique les températures relevées par satellite. Or, selon la NOAA, malgré une « canicule » en été sur l’Europe de l’Ouest et du Nord, nous sommes en net repli par rapport à 2017, 2016, 2015, années très chaudes où nous avons connu un phénomène El Niño. En 2018, l’élévation de températures est comprise entre 0,5 °C et 0,8 °C par rapport à la moyenne du vingtième siècle. En 2015, nous étions, pour la même période, à 1,15 °C de plus. Nous avons donc « perdu » un tiers du réchauffement. La courbe de 2018 suit exactement celle de 2010. Visiblement, l’augmentation des températures patine, mais personne n’en a parlé dans les médias, bien au contraire. Dépasserons-nous 2 °C en 2100 ? Ce n’est pas sûr.

    Quant à la banquise qui, paraît-il, va bientôt disparaître, selon un organisme danois officiel qui indique chaque jour l’étendue des glaces arctiques, en 2018, le minimum sera de 5,2 millions de km2, en progression par rapport à 2015, 2016 et 2017, et bien plus que du minimum de 4,67 millions observé en 2007 et celui de 2012 (3,57). Qui en parle ? Personne ! La prétendue débâcle des glaces anciennes dont les journaux se sont fait l’écho fin août n’est qu’un phénomène temporaire comme il y en a toujours eu depuis la nuit des temps.

    Un grand nombre de civilisations se sont effondrées à cause d’un changement brusque des conditions climatiques, souvent en moins de dix ans. Par exemple, la brillante civilisation maya a été balayée en quelques années par une sécheresse terrible qui a frappé l’Amérique centrale entre 800 et 1400. En dix ans, selon les sagas islandaises, les Vikings du Groenland ont été coupés de l’Europe par l’apparition d’icebergs sur les routes maritimes qu’ils empruntaient et qui étaient, jusqu’alors, libres de glaces. Le climat a toujours changé et brutalement. Le CO2 (gaz carbonique) est-il vraiment responsable de la petite élévation de température que nous connaissons ? Le doute est permis ! N’oublions pas que le Spitzberg, île norvégienne couverte actuellement d’une banquise, a connu à un moment un climat tropical plus chaud que celui de l’Afrique actuel. Nous en sommes encore loin et nous avons de la marge !

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/fake-news-en-serie-sur-le-climat-que-fait-le-ministere-de-la-verite-de-m-macron/

  • La question migratoire est la mère de tous les problèmes dans ce pays, selon le ministre allemand de l'Intérieur

    6a00d83451619c69e2022ad38f28be200d-800wi.jpgLe ministre de l'Intérieur Horst Seehofer, président du parti bavarois CSU - en principe allié à celui de centre-droit d'Angela Merkel (CDU) - a de nouveau tiré à boulets rouge suite aux manifestations et incidents qui se sont déroulés à Chemnitz :

    "La question migratoire est la mère de tous les problèmes dans ce pays".

    Il a aussi pris la défense des manifestants à Chemnitz qui ont protesté après le meurtre à l'arme blanche d'un Allemand, dont sont soupçonnés plusieurs demandeurs d'asile. Le ministre a affirmé "qu'en tant que citoyen", il serait "aussi descendu dans les rues" de la ville.

    « Cela ne fait pas de ces gens en colère des nazis ». « En premier lieu il y a un crime brutal ».

    Angela Merkel avait dénoncé « la haine dans les rues ». Elle doit se rendre à Chemnitz dans les jours qui viennent.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/la-question-migratoire-est-la-m%C3%A8re-de-tous-les-probl%C3%A8mes-dans-ce-pays-selon-le-ministre-allemand-de-.html

  • La valse des vautours, par Etienne Defay

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    Le pourri, la sectaire et l’anonyme.

    François de Rugy est un homme heureux. Ecologiste, candidat malheureux aux primaires du PS avec moins de 4% des voix, il avait trahi ses engagements en ne soutenant pas le vainqueur de la primaire Benoît Hamon et avait préféré Emmanuel Macron. Bien lui en a pris. Elu avec l’étiquette de la majorité présidentielle, il devint président de l’Assemblée nationale. Poste qu’il quitta ce mardi 4 septembre pour un ministère d’Etat. Celui de l’Ecologie. Le Vert revient à ses premiers amours, c’est beau comme une boucle bouclée.

    Mais en coulisse, sa succession au Perchoir est déjà bien disputée. Si le nom d’Hugues Ranson avait été évoqué un temps, celui de Richard Ferrand semble, à l’heure où nous écrivons, beaucoup plus certain. L’actuel président du groupe parlementaire de La République En Marche et éphémère ministre de la Cohésion des territoires a de quoi sabrer le champagne. Alors qu’il se trouve enlisé dans une sombre affaire de conflit d’intérêt, Richard Ferrand a une magnifique occasion de prendre de la hauteur en occupant le Perchoir. Une nomination qui aurait en revanche le mérite d’en finir avec l’illusoire république irréprochable.

    C’est ce qu’a pensé visiblement l’association Anticor, qui, pour relancer l’affaire, a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile. De quoi relancer une affaire qui s’était calmée avec un classement sans suite prononcé par le parquet de Brest le 13 octobre 2017.

    Ferrand à la tête de l’Assemblée nationale ? Ce serait visiblement le souhait du prince tant la rivalité entre Ferrand et Rugy commençait sérieusement à plomber l’ambiance au sein de la majorité. Il devra néanmoins faire avec une double candidature face à lui. Premièrement, celle du député de l’Isère Cendra Mttin. Cette chef d’entreprise spécialisée en RH peut se targuer d’être l’élue de la majorité la plus assidue avec pas loin de 60% de présence lors des votes, vu le chiffre on n’ose imaginer le taux de participation des cancres. Deuxièmement, celle de la présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivert. Si cette dernière n’a, à notre connaissance, aucune affaire aux basques, elle traîne en revanche un passif avec l’affaire Benalla et sa gestion calamiteuse des auditions. Nul doute que depuis le Perchoir, elle offrira une cible de choix aux députés de l’opposition.

    Ainsi donc, un beau casse-tête à venir pour l’exécutif et un très mauvais signal envoyé au législatif. Car si le Perchoir vous place à la tête du législatif, il est maintenant de notoriété publique qu’il constitue en réalité un tremplin vers l’exécutif. Là où se situe véritablement le pouvoir. L’occasion de rappeler aux députés la faiblesse de leur rayon d’action et surtout le peu de considération du président Rugy pour ce poste. Néanmoins, avec un président au plus bas dans les sondages et la double défection des deux ministres les plus appréciés du gouvernement, l’occupant du Perchoir devra composer avec une majorité au bord de la crise de nerfs et une opposition déterminée à se refaire les dents.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 05 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211791/la-valse-des-vautours-par-etienne-defay/

  • Médine au Bataclan : oui, Marsault à la Galerie Art Maniak : non

    6a00d83451619c69e2022ad369085f200c-800wi.jpgAlors qu'il a perdu sa fille le soir des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, Patrick Jardin a exprimé sa colère après la programmation du rappeur Médine dans la salle de spectacle parisienne les 19 et 20 octobre :

    «Je sais bien que Monsieur Médine n'est pas un terroriste, mais ses idées appellent aux meurtres des blancs». «Je suis entièrement pour la liberté d'expression. Au vu du nombre de salles à Paris, je pense qu'il serait souhaitable qu'il puisse faire son concert ailleurs. Il ne peut pas faire son concert au Bataclan».

    «J'ai écrit à la ministre de la Culture. (...) J'ai également écrit à Monsieur Poubelle (gérant du Bataclan, NDLR), que j'ai eu l'occasion de voir à trois reprises, car c'était le patron de ma fille. (...) J'ai écrit à Monsieur Lagardère, propriétaire du Bataclan.»

    Des lettres restées sans réponse.

    «Je vais charger mes avocats de voir s'il est possible de faire annuler ce concert, car c'est un trouble public et surtout un trouble à la mémoire des personnes décédées dans cette salle».

    6a00d83451619c69e2022ad38f2ac1200d-200wi.pngEn revanche, Art Maniak, une jeune galerie parisienne qui expose de la bande dessinée, a annulé suite aux hourvaris de la gauche une exposition des oeuvres de Marsault, dessinateur de droite, qui travaille pour les éditions RingLe responsable de la galerie Art Maniak, Clément Gombert, explique :

    «Je ne m’attendais pas à de telles réactions. Ce sont les éditions Ring qui m’ont contacté pour me présenter le travail de cet auteur, que je ne connaissais pas, je l’ai lu et son esthétique m’a plu. C’était vraiment sur des critères esthétiques et parce que son humour m’a plu.»«C’est une erreur, mais je ne m’étais pas renseigné sur les idées de cet auteur. Mais, de toute façon, les opinions politiques ne m’ont jamais intéressé. Avant de préparer l’exposition Marsault, on a accroché des travaux féministes d’Artemisia.»

    Suite à cette annulation, les éditions Ring ont révélé ceci :

    Nous avions fait le choix pacificateur de taire ce à quoi Marsault a échappé en avril 2017. Face à l'ampleur des cabales, de la désinformation sur ses opinions politiques supposées, de menaces reçues et de nouveaux projets d'agressions, le temps est venu de vous révéler l'infâme projet prévu contre Marsault le 8 avril 2017, lors de sa dédicace nantaise.

    Vous devez savoir que des antifas ont eu le projet bien réel d'intercepter Marsault avant son arrivée à la librairie ou d'entrer en force et en nombre sur le lieu de la dédicace, de le maîtriser et de lui TRANCHER LES MAINS pour qu'il ne puisse plus jamais dessiner. Si cette boucherie échouait, le plan B était de détruire les mains de Marsault À LA MASSE. Information qui nous a été divulguée par l’appel anonyme d'un antifa qui était prévu sur le raid ce jour-là, qui a refusé de participer à ce massacre et qui a décidé de nous en informer. Ce projet barbare nous a été CONFIRMÉ par les forces de l'ordre dans l'après-midi du 7 avril, veille de l'événement, d'où la présence massive de CRS ce jour-là et de douze agents en civil dans la librairie lors de la dédicace (pour assurer sa protection à l'intérieur)."

    La liberté d'expression, c'est la gauche qui la décide.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Politique & éco n° 181 : La dangereuse dérive comportementale du droit

    1. Du code civil aux lois comportementales
    – Sont jugés non plus seulement les actes mais les intentions, les opinions… une dérive totalitaire !

    2. Le code de la Sécurité Sociale et la disparition du contrat
    – Avez-vous jamais signé un contrat avec la Sécurité Sociale ?

    3. Scandale : Le code monétaire et financier français (1999) ne mentionne ni l’euro ni la BCE
    – Tracfin, en marche vers la république du soupçon. La dénonciation comme obligation “citoyenne”.

     
  • Affaire Clément Méric : Un procès pour la vérité ?

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    Aristide Leucate

    Le procès d’Esteban Morilllo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud qui s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de Paris sera-t-il le procès de la vérité ? Non pas celle, condamnée d’emblée par la bien-pensance intello-médiatique, encore moins celle, cadenassée d’avance par un pouvoir politique dont les accointances idéologiques avec l’ancienne mandature jette un voile suspicieux de partialité sur l’institution judiciaire, mais celle, toute nue et diaphane, presque immaculée, des faits et de la socio-psychologie.

    Du fait divers…

    Les faits sont dramatiquement simples. Une querelle de jeunes hommes de vingt ans dans les travées d’une vente privée « Fred Perry » (marque de vêtements très prisée chez les skins de « droite » et de « gauche »), passage Caumartin à Paris qui dégénère et se termine tragiquement lors d’une rixe mortelle entre bandes rivales. La victime, Clément Méric (membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue), qui tentait d’assaillir son adversaire par derrière, s’écroule sous le coup de poing porté par celui-ci, le faisant chuter à terre, sa tête heurtant le bitume.

    Il ne s’agissait pourtant pas de caïds allogènes de banlieues se disputant un territoire de la drogue, mais bien des « antifas » haineux désirant en découdre gratuitement avec des supposés fascistes. Les premiers, activement soutenus par le Front de gauche de Mélenchon, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat socialiste, parviennent à retourner la situation en leur faveur et à politiser un évènement, certes terrible, mais journalistiquement éligible au rang des faits divers.

    …à l’engrenage politique

    Alors dirigeant des mouvements Jeunesses nationalistes révolutionnaires et Troisième Voie - tous deux dissous par Manuel Valls, conséquemment à cette malheureuse bagarre – Serge Ayoub (alias « Batskin » dans sa lointaine et turbulente jeunesse) sera auditionné durant 5 heures par la Brigade criminelle. L’engrenage politique est enclenché.

    Les magistrats de l’instruction retiendront la qualification pénale de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » (20 ans de réclusion criminelle) avec les circonstances aggravantes qu’ils ont été infligés en réunion et avec usage ou menace d'une arme (en l’occurrence un poing américain, ce que contestent les accusés) à l’encontre de Morillo et Dufour, tandis que leur complice, risque 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende pour violences aggravées.

    Si les faits, déjà âprement discutés devant la Cour d’appel de Paris qui a confirmé les chefs d’inculpation en décembre dernier, ne parviennent toujours pas, à l’issue du procès d’assises, à faire pencher la balance en faveur des accusés, la psycho-sociologie d’iceux convaincra-t-elle le jury populaire de les acquitter ?

    Cette triste affaire est, en effet, à l’image d’une réalité que beaucoup ne veulent plus voir, celle d’une France périphérique jetée en pâture à l’opinion parce qu’elle penserait « mal », tandis que les inoxydables victimes d’un antifascisme fantasmé tiennent toujours le haut du pavé pace que faisant partie du camp du « bien ». Toujours le même spectre du Dupont-Lajoie, abruti de droite, venant hanter les demeures cossues et bohèmes des bourgeois de gauche.

    Si les juges restent insensibles à cette réalité, peut-être le peuple y souscrira ?

    NDLR : à partir de demain, Aristide Leucate suivra le procès pour le quotidien Présent cliquez ici.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’écrivain social-démocrate Thilo Sarrazin affirme que les musulmans feront bientôt la loi en Allemagne : son parti veut le virer

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    Le célèbre auteur allemand à très grand succès Thilo Sarrazin publie un nouvel ouvrage amené à faire parler de lui, au même titre que certains autres de ses livres. Cette fois, la publication en allemand s’intitule Prise de contrôle hostile. Comment l’islam empêche le progrès et menace la société.

    La maison d’édition DVA (Deutsche Verlags-Anstalt), qui a gagné de grosses sommes en publiant de précédents ouvrages de Thilo Sarrazin, a refusé de mettre sur le marché cette étude, qui est pourtant le fruit de recherches méticuleuses, axées sur des preuves ainsi que des faits et statistiques accessibles, réalisées par un économiste qui a exercé de hautes fonctions au sein de la société des chemins de fer allemand et de la Banque nationale allemande, et a été ministre social-démocrate des Finances de la ville-État de Berlin. L’ouvrage est finalement publié chez FinanzBuch Verlag.

    À la suite de la sortie de cet imprimé de 450 pages, la direction du Parti social-démocrate (SPD), dont Thilo Sarrazin est membre depuis 45 ans, exige son départ. Mais celui-ci ne désire pas quitter volontairement cette formation politique et rappelle que le gouvernement de Willy Brandt (1913-1992) (SPD) avait promulgué un arrêt complet de l’immigration de travailleurs, qui était entré en vigueur en 1973, et que le chancelier Helmut Schmidt (1918-2015) (SPD) avait, à plusieurs reprises au sein de ses livres, mis en garde contre les dangers culturels de l’immigration musulmane.

    Selon son éditeur, Sarrazin prétend, dans cette publication, que « la prédominance culturelle de l’islam entraîne l’arriération du monde musulman, le déficit d’intégration des musulmans en Allemagne et l’asservissement des femmes musulmanes » et affirme que l’Allemagne doit faire face à ces faits qui acquièrent de plus en plus d’importance à cause de l’augmentation du nombre de musulmans en Allemagne et en Europe en conséquence de l’immigration et du haut taux de natalité des immigrés non européens. Selon l’écrivain, si la tendance se poursuit, les musulmans seront en passe de devenir majoritaires et notre culture et notre société ne peuvent être protégées que par un arrêt de l’immigration et l’augmentation de l’intégration des musulmans vivant chez nous. Il ajoute que, dans les pays au sein desquels les musulmans sont majoritaires, la liberté religieuse et une démocratie qui fonctionne sont impossibles, et que la partie du monde au sein de laquelle règne l’islam connaît une explosion démographique et du fanatisme. Il établit un lien entre le contenu du Coran et l’imprégnation des musulmans, et de là avec les spécificités et problèmes des États et sociétés islamiques, et finalement avec les mentalités et comportements des musulmans dans les sociétés de migration de l’Ouest.

    Thilo Sarrazin précise que, si les chiffres, données et faits qu’il a analysés conduisent à déterminer clairement que les résultats des musulmans sont en dessous de la moyenne sur le marché de l’emploi et dans le domaine de la formation, et que les espoirs de voir un changement sont faibles, que ceux-ci sont surreprésentés parmi les assistés sociaux et les délinquants, que l’intégration laisse à désirer et que la situation en ce domaine se dégrade, que les sociétés parallèles, le fondamentalisme, le radicalisme et le terrorisme se développent, cela n’empêche pas que des personnes musulmanes issues de l’immigration ont réussi dans le domaine économique et se sont intégrées à la société d’accueil.

    Thilo Sarrazin a écrit divers livres, notamment dans le domaine de l’économie. Les plus célèbres sont : L’Allemagne disparaît, paru en 2010, L’Europe n’a pas besoin de l’euroComment nos illusions politiques nous ont conduits à la crise, publié en 2012, et La terreur de la bien-pensanceÀ propos de la liberté d‘expression en Allemagne, sorti en 2014.

    Lionel Baland

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Responsable(s) et coupable(s)

    boussole.jpgLe monstrueux typhon prénommé Jebi, le vingt-et-unième de la saison selon le décompte effectué, frappe actuellement le sud-ouest de l’archipel japonais paralysant les activités humaines; il est décrit comme le plus violent de ce dernier quart de siècle. Au ciel serein succède souvent la tempête et au sein du Mouvement national  nous ne l’ignorons pas, nous qui avons connu nombre d’épreuves et de tempêtes qui auraient été fatales  à des formations aux reins moins solides que les nôtres!  C’est le 26 septembre que nous saurons ainsi si la « justice » confirme ou non  la décision délirante des  juges politisés  Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke,  de saisir au RN  2 millions d’euros d’aide publique. Soit ici la  poursuite de la cabale, dans l’affaire dite des assistants parlementaires, initiée et mise en place par l’ex président socialiste du Parlement européen, Martin Schultz, avec le relais alors de l’inénarrable Christiane Taubira. La sagesse des anciens nous le rappelle,  La roche tarpéienne est proche du capitole, la roue tourne vite en politique.   Ce n’est pas Emmanuel Macron qui nous dira le contraire, lui qui est passé directement si ce n’est d’un état de grâce, du moins du bénéfice du doute que lui accordait l’opinion au début de son quinquennat, à une défiance caractérisée un an après. Selon la dernière enquête Ifop publiée hier pour Paris Match et Sud Radio, il dévisse de 10 points en un mois. Désormais, moins d’un tiers des Français, 31 % des sondés,  approuvent son action à la tête de l’Etat contre 41% en juillet. Il recule notamment de manière spectaculaire auprès du cœur de son électorat,  à savoir les cadres, les professions libérales et de nouveau chez les retraités…

    La comparaison fait mal, et elle a bien évidemment valeur de symbole, l’ex ministre de François Hollande accuse une cote de confiance moins élevée que ce dernier (32%) à la même période de son mandat en septembre 2013; le tout aussi calamiteux Nicolas Sarkozy, au même stade, en septembre 2008, avait encore la confiance de 41% des Français…

     Le cafouillage gouvernemental auquel nous avons assisté sur le prélèvement de l’impôt à la source ne devrait pas inverser la tendance. Le co-président du groupe ENLNicolas Bay, rappelait  avec raison hier sur France Inter  « le danger d’une mesure qui fragilise le pouvoir d’achat des Français » et surtout  « la priorité » qui consisterait ENFIN, à donner de l’oxygène aux contribuables, à « baisser la fiscalité », dont le caractère confiscatoire, éminemment nocif pour notre économie,  prend un tour de plus en plus insupportable.

    Quant au mini-remaniement qui a eu lieu hier, il n’est pas apte non plus à soulever l’enthousiasme des foules. Le médiatique Nicolas Hulot est remplacé à la tête du ministère de la transition écologique par le président de l’Assemblée nationale,  François de Rugy. Membre de EELV jusqu’en 2015,  l’image d’opportuniste,  de traître à  la cause environnementale  lui colle à la peau. Il est  conspué notamment  pour le rôle actif qui fut le sien au printemps, quand il s’est agi  de passer à la trappe des  amendements visant à inscrire la sortie du glyphosate dans la loi sur l’Agriculture et l’alimentation.

    Autre départ du gouvernement, l’ancienne championne olympique d’escrime Laura Flessel a démissionné précipitamment hier de son poste de ministre des Sports, « pour des raisons liées à sa situation fiscale » selon des sources bien informées. Elle a été remplacée par l’ex championne de natation Roxana Maracineanu, ci-devant conseillère régionale socialiste d’Ile-de-France et notons-le,  partisane  convaincue  de la poursuite  de l’immigration et   de l’accueil des « migrants. »

    Migrants dont l’accès vers l’Europe a été grandement facilité par la situation catastrophique  dans laquelle se débat aujourd’hui  la Libye  depuis la liquidation du colonel Kadhafi menée par le trio Sarkozy-Juppé-BHL.

    Ce que nos  voisin transalpins, qui subissent  de plein fouet les répercussions de la   destruction de l’Etat libyen, ont logiquement  du mal à digérer. La responsabilité de Nicolas Sarkozy  a été implicitement  évoquée  lundi par Elisabetta Trenta ministre  de la Défense du gouvernement italien. D’autant plus que le chaos ne se dément pas dans cette ex colonie italienne, avec la multiplication ces derniers jours  des affrontements entre groupes rivaux qui se sont partagés le pays, l’échec de l’accord de cessez-le-feu, de la   mission de l’ONU en Libye (Manul).   Mme Trenta  a ainsi affirmé sur sa page facebook  que « le président (de l’Assemblée nationale italienne Roberto) Fico a raison : la France, de ce point de vue, a une responsabilité.  » « Évidemment, il est indéniable qu’aujourd’hui ce pays se retrouve dans cette situation parce que quelqu’un, en 2011, a privilégié ses intérêts à ceux des Libyens et de l’Europe elle-même », a-t-elle écrit.

    Il n’est jamais  agréable de voir la France critiquée à l’étranger mais le constat de Mme Trenta est terriblement juste et Bruno Gollnisch a souligné également plus globalement qu’au Levant, au Machrek, l’aura de la France a aussi beaucoup pâli  du fait de notre alignement  sur Washington  et le calendrier de l‘Otan.  Notons-le cependant,   dans le conflit syrien, la position prise par Emmanuel Macron est tout de même (officiellement)  moins  hystérique   que celle d’un François Hollande.

    A ce sujet c’est peut-être cependant de ce pays  que nous vient un motif d’espoir, en ce sens qu’il arrive quand même parfois   que les bons triomphent et que les méchants soient punis. La Syrie martyrisée, la Syrie outragée, la Syrie ensanglantée depuis 2012 par les milices islamistes,   le jeu trouble et pervers des atlantistes  et de  leurs alliés, sera bientôt  une  Syrie totalement  libérée. L’armée de la République arabe syrienne, appuyée par  les Russes et les Iraniens,  s’apprête  actuellement à mener une ultime  l’offensive dans la  province d’Idlib, dernière portion du territoire, au nord-ouest du pays,  accolée à la frontière turque,  contrôlée par les groupes  djihadistes. Y sévissent encore  notamment les terroristes du groupe Hayat Tahrir Al-Cham, émanation  de l’ex version   syrienne d’Al-Qaida, dont l’élimination devrait aussi  être un motif de joie et de soulagement pour les Européens….

    La nécessité de cette libération totale de la Syrie a été rappelé lundi par les ministres des Affaires étrangères russe et iranien. A contrario  l’ex directeur de la CIA et actuel secrétaire d’Etat Mike Pompeo,  a  déclaré le 31 août   que la Maison blanche   considérerait  une offensive de l’armée syrienne contre les brigades internationales islamistes  à  Idlib comme une « escalade d’un conflit déjà dangereux. » Mais est-il encore audible dans cette région du monde… et plus largement les Européens à la remorque le sont-ils encore?

    https://gollnisch.com/2018/09/05/responsables-et-coupables-2/

  • Xavier Raufer : « La France a un seul problème criminel immense, c’est celui des quartiers hors contrôle »

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    Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’étude publiée par Le Figaro : « Près d’un millier d’agressions par jour. »
    Pour lui, les quartiers hors contrôle constituent la première menace pesant sur la sécurité au quotidien.