Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1097

  • Emploi : l’été des licenciements de masse

    Résultat de recherche d'images pour "breizh info conforama"
    La rentrée s’annonce morose. Semaine après semaine, des entreprises d’envergure annonce des plans de licenciement et des restructurations de grande ampleur. 
    Des milliers de Français vont perdre leur emploi lors des prochains mois.

    Conforama : de la Ligue 1 à la fermeture de 42 magasins

    42 magasins fermés et 1900 emplois supprimés. 
    Conforama, l’un des géants du meuble, a présenté son plan choc qui sera mis en application au début de l’année 2020. 
    La nouvelle a provoqué l’émoi et des syndicats se sont introduits dans la réunion tenue par la direction.
    Les dirigeants justifient leur décision par la perte de 500 millions d’euros depuis 2013.
    Cela n’avait pas empêché la marque d’investir 25 millions d’euros pour devenir le sponsor principal du championnat de France de football de Ligue 1 en 2017. 
    Une somme qui n’aurait pas comblé le déficit mais aurait permis de sauver plusieurs magasins et des centaines d’emplois.

    Bic, Canal+, enseignement professionnel, Neovia : plus de 1 300 licenciements

    En plus de Conforama, d’autres sociétés renommées licencient à tour de bras. 
    C’est le cas de Bic, fabricant de stylos et de briquets, qui a annoncé début juin la suppression de 450 postes à travers le monde dont 100 à Clichy, son principal lieu d’implantation en France. 
    Quelques reclassements seront proposés, mais une soixantaine d’employés seront bel et bien au chômage.

    Canal+ n’a plus la tête à la fête, la chaîne cryptée prévoyant le départ de 544 de ses salariés. 
    La perte de droits de retransmission d’événements sportifs majeurs comme la Ligue 1 ou la NBA ont contribué au désamour des téléspectateurs qui se sont tournés vers d’autres offres.
    La Bretagne n’échappe pas à l’hécatombe avec 127 postes supprimés par Neovia, entreprise de nutrition animale, désormais aux mains du groupe américain ADM.
    Enfin, le syndicat de l’enseignement professionnel public lutte toujours avec vigueur contre la réforme Blanquer qui devrait supprimer près de 600 places dans leur secteur à la rentrée.
    Ces licenciements ou restructurations colossaux interviennent quelques semaines seulement après les dernières manifestations d’envergure des gilets jaunes et pourraient bien relancer les hostilités.
    crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
  • Le suicide démographique de la France : des chiffres accablants et épouvantables

    Résultat de recherche d'images pour "photo immigration invasion"
    Nouvelles du jour : « Le gouvernement désarmé face à l’afflux de migrants. La pression migratoire baisse partout en Europe, sauf en France. Le nombre de clandestins pèse de plus en plus lourd sur toute l’administration » !!
    La France récupère tous les déboutés de l’asile que nous envoient l’Allemagne et la Belgique. Nous sommes le déversoir des refoulés.
    Comme c’est curieux. Le gouvernement découvre l’eau chaude. Pourtant, il n’a cessé d’entretenir un colossal mensonge d’État pour masquer le désastre qui se prépare. La dernière étude de l’Ined sur la natalité le prouve encore une fois.
    Insee et Ined, même combat : nier la réalité du Grand Remplacement en usant sciemment de méthodes de calcul trompeuses pour ne pas dire vicieuses.
    Rappelons que la France est le dernier pays où les statistiques ethniques sont interdites, ce qui en dit long sur l’ampleur du désastre que le pouvoir nous cache depuis des décennies.
    Le gouvernement a même mis fin aux statistiques du dépistage de la drépanocytose, qui était un excellent indicateur de l’invasion migratoire et du changement de peuple qui s’opère. Une désintégration de la nation qui va s’accélérer avec la disparition prochaine des générations du baby-boom, les plus nombreuses.
    On nous ment sur le nombre d’immigrés, sur les chiffres de la natalité, sur l’estimation des clandestins, sur les chiffres de la polygamie et bien entendu sur le coût démentiel de l’immigration qui reste la cause essentielle de notre ruine et de notre endettement massif.
    Essayons d’y voir clair avec quelques chiffres non truqués.
    1° Population
    Selon les chiffres de 2015 donnés par l’Insee, il y aurait en France 6,2 millions d’immigrés et 7,3 millions de descendants d’immigrés. Mais l’Insee ne comptabilise que la 2e génération, les 3e et 4e générations étant considérées comme françaises de souche car supposées parfaitement assimilées !

  • Antipopulisme et écologisme sont les deux pôles du catastrophisme contemporain

    taguieff.jpg

    Pierre-André Taguieff *

    Ce qui caractérise le moment présent, c’est le goût du catastrophisme. L’alarmisme est à la mode et l’apocalyptisme se répand à grande vitesse dans les opinions militantes. Dans le champ politique délesté de son axe droite-gauche et de ses repères rassurants, deux partis informels de la peur se partagent la gestion et l’exploitation des passions dominantes : l’antipopulisme et l’écologisme. Le catastrophisme antipopuliste est contemporain de l’alarmisme climatique, qui vire à l’apocalyptisme. Si dans le discours élitaire, le populisme est le nom du bouveau « parti du Mal » qui a remplacé à la fois le fascisme et le communisme, non sans permettre de minorer la réelle menace islamiste, l’écologisme est le nom du nouveau « parti du Bien », qui fait des ravages chez les jeunes et pleurer les « bobos » frappés de visions de « fin du monde ».

    En termes plus nuancés : au nouveau « parti du Pire » aux contours flous – « les populistes » » - s’oppose désormais le « parti du Meilleur », un parti sans frontières, le parti du « vivant » et de la « diversité », nouveaux noms du sacré. L’ennemi absolu a donc deux visages : celui du « populisme » destructeur sournois de la démocratie et celui du pollueur criminel de la planète, qui tend, chez les intégristes écolo-animalistes, à se confondre  avec l’espèce humaine tout entière, intrinsèquement criminalisée. Contre le diable « populiste » se dresse la grande déesse « verte » :le premier fait l’unanimité contre lui, la seconde semble séduite tout le monde. Les conversions à la gnose écologiste se multiplient, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, traditionnellement opportuniste. Comment résister à ce nouveau « savoir qui sauve ? » Il y a certes des exceptions à la règle, disons des hérétiques : des « populistes » assumés de droite ou de gauche, fiers de l’être, et des « climato-sceptiques » déclarés, assurément téméraires ou provocateurs.  Mais ils sont traités comme des suspects, des irresponsables ou des ignorants, des délinquants ou des méchants. Ils sont mis à l’écart  et désignés comme des ennemis de l’environnement, des animaux (animaux humains compris) et des végétaux.

    Portée par la vague jeune-verte, incarnation du jeunisme sympathique en politique, la thématique alarmiste de « l’urgence climatique » est devenue l’unique fondement du nouvel impératif catégorique de la morale politique. Elle rassemble ceux qui « pensent bien » et savent ce qui est vrai. L’écologisme salvateur et rédempteur, oscille entre le statut d’une pseudo-politique et celui d’une doctrine postpolitique sur la scène du grand spectacle planétaire. Quant à l’antipopulisme, il fonctionne comme un substitut de la pensée politique à l’âge de l’impolitique, celui du triomphe de la communication, des fausses nouvelles, des postures trompeuses et de l’esprit complotiste. Il donne, à tous ceux qui ont peur de perdre quelque chose, l’illusion réconfortante d’être du bon côté du Bien et du Vrai.

    La séduction du catastrophisme tient à ce qu’il est irréfutable et fortement mobilisateur mais aussi au fait que les politiques qu’il est susceptible d’inspirer ne sont jamais sanctionnées. Voilà qui garantit un confort intellectuel permanent aux illuminés qui jubilent d’attendre la fin du monde en dénonçant les coupables présumés du crime suprême, le crime contre le « climat » et « le vivant ».

    Les antipopulistes vertueux, quant à eux, trouvent leur bonheur quotidien d’accuser les assassins potentiels de « la démocratie » ou, en France, tradition oblige, de « la République ». La nouvelle union de la gauche se forge autour du grand récit d’effondrement et de rédemption offert par les écologistes, tandis que l’union de la droite et de la gauche pulvérisées se fait sur la base d’un programme antipopuliste commun.

    De pieux adeptes d’une néoreligion de salut d’un côté, des soldats idéologiques défendant tant bien que mal un faisceau de partis assiégés de l’autre.

    Oubliés le « crime contre l’humanité ». Il n’y a plus que deux grands crimes : le crime contre « la démocratie » et le crime contre « la planète ». Le catastrophisme secrète le manichéisme comme le foie secrète la bile. Il enferme les esprits dans les abstractions et les formules creuses. C’est la vengeance ironique du Polemos : les doctrines de combat ont pris la couleur du Bien. Reste le piètre horizon vertuiste du « vivre ensemble », notre dernier opium pour tous, soit l’idéal confus de la coexistence paisible et heureuse du lion et de la gazelle, du loup et de l’agneau, des humains et des autres vivants – tous dotés d’une « dignité intrinsèque » -, auquel s’ajoutent les synthèses fantasmées de l’écologisme et du progressisme, ou les noces sacrées du laïcisme et du multiculturalisme au nom du « respect », vertu synthétique résiduelle. La recherche du « bien-être » de chaque vivant comme seule règle d’action. L’idéal bourgeois projeté sur tout ce qui vit, mais socialisé et étatisé. Et le welfare state planétaire pour horizon désirable. On nous enjoint de nous engager d’urgence dans les deux bons camps, sous peine de devenir des réincarnations du « salaud » sartrien. Il est permis de trouver irrespirable l’atmosphère dégagée par l’activisme frénétique des boy-scouts au service de la « planète » et de la « démocratie ». et aussi d’aspirer à une pause, propice à la réflexion.

    Source ; Figaro 04/07/2019

    (*) dernier ouvrage paru : Macron : mirage ou miracle ?, ed. de l’Observatoire, 2017.

  • L'affaire des loyers ?

    6a00d8341c715453ef0240a46c58e6200c-320wi.jpgLe rétablissement, en date de ce 1er juillet, du contrôle des loyers à Paris suscite évidemment des critiques. Il est psychologiquement compréhensible que l'opposition vienne plutôt des propriétaires. Vu sous l'angle de la réflexion économique, sans doute devrait-elle plutôt susciter la protestation des victimes futures : et ce seront, dans la situation actuelle de pénurie, les locataires, les jeunes ménages, et une fois de plus les classes moyennes.

    À cet égard faudra-t-il parler bientôt de la question du nouvel encadrement des loyers comme d'une "affaire" ? comme il y eut en 1933 une "affaire" Stavisky, comme il y eut une "affaire" Benalla, dont on ne parle plus, comme il en éclate autour de Sarkozy, etc.

    Dans ce sens-là du mot affaire, certainement pas. Nous ne sommes pas en présence d'un éclat d'obus, d'une boule puante ou d'un montage médiatique. On ne verra pas défiler les malcontents, les indignés, les gilets jaunes.

    Et pourtant, au bout du compte la situation du logement va s'aggraver, dans un pays qui compte déjà, selon les évaluations des professionnels, 7 millions de Français dont l'habitation est estimée inadéquate, et dont la demande solvable reste insatisfaite. Ce nombre va bientôt se rapprocher de 10 millions, à échéance de 15 ans. Cette dernière projection s'entend sauf à empirer la législation et la politique de l'habitat. Or, l'aggravation se profile et, au lieu d'inciter l'offre à répondre à ce besoin effectif, les pouvoirs publics agissent, avec beaucoup d'ingéniosité technocratique, de complexité administrative et de vieux préjugés socialistes, de manière à la restreindre.

    On peut donc y voir un scandale au moins aussi grave que ceux dont les télévisions font leurs journaux de 20 heures, les quotidiens leur première page, et les communicants leurs tweets.

    On croyait en France avoir renoncé en 1978 à la folie, typiquement étatiste du contrôle des prix.

    Mais le ministère des Finances, transformé en ministère de l'Économie, a toujours voulu conserver un pouvoir de régulation. Les prix de certains secteurs sont demeurés encadrés. Ceci fait que l'on a pu dire de la France qu'elle apparaît comme le seul pays d'Europe à n'avoir connu que 10 ans de liberté des prix depuis la Deuxième Guerre mondiale, entre l'ordonnance Balladur de 1986 et la loi Galland de 1997. Depuis ce dernier texte, prétendant légiférer "sur la loyauté et l'équilibre des relations commerciales", les conséquences de nouvelles velléités politiques d'agir sur les prix se sont empilées.

    Pas besoin de beaucoup d'expérimentations pour comprendre qu'en situation de pénurie, en touchant aux prix, on fausse le thermomètre sans changer la température. La France a fait de nombreuses expériences sur elle-même depuis la loi du maximum inventée au joli temps de la Terreur.

    Contrairement à ce que pensent un certain nombre de nos concitoyens écœurés, tous les politiciens ne sont pas stupides ou corrompus. L'ancien ministre délégué au logement de 2009 à 2012 Benoist Apparu, depuis 2014, maire de Châlons-en-Champagne parle intelligemment de ce dossier : "Le marché du logement est très simple, dit-il, contrairement à ce que l’on pense. C’est l’offre moins la demande. Quand il y a beaucoup d’offre, le patron, c’est le locataire, et les prix sont bas. La principale cause du problème en Ile-de-France, c’est que l’offre est beaucoup trop faible par rapport à la demande. C’est basique et cela tient à une chose : la démographie." Une seule solution : augmenter l’offre, construire encore et encore.

    Au problème du foncier, on peut, on doit, aussi répondre, tel est du moins l'opinion du rédacteur de cette chronique, par une augmentation de l'offre de transport, problème central d'une région comme l'Ile-de-France.

    Mais le ministre Julien Denormandie dans un entretien pose, lui, les jalons d'une nouvelle expérimentation de ce qui a toujours échoué : "Nous verrons dans cinq ans si le jeu en vaut la chandelle, a indiqué le ministre de la Cohésion des territoires. Si ça marche, on ira plus loin. Si ça ne marche pas, on en tirera les conclusions."

    On perd ainsi beaucoup de temps avec la doctrine macronienne du monde nouveau.

    Il est vrai que Paris, pas seulement sa calamiteuse municipalité actuelle, mais aussi par la voix de ce ministre, son gouvernement prend, sur ce terrain, le chemin désastreux qui se prépare pour Berlin. Depuis 2016 la Ville-État de Berlin est gouvernée par une par une coalition au sein de laquelle les sociaux-démocrates et les écologistes ont accepté de former une alliance les anciens communistes de Die Linke.

    Ah mais dira-t-on le statut, l'histoire, mais aussi la géographie de la capitale de la France centralisée n'est pas comparable à la situation de l'Allemagne pays fédéral. Le vieux fief des électeurs de Brandebourg devenus rois de Prusse ne compte que 4 millions d'habitants sur un ensemble de 83 millions. Ceux-ci sont moins prospères que le reste de leurs compatriotes 30 000 euros de revenu/habitant contre 48 000.

    Or, l'évolution de cette cité, magnifiquement restaurée, tient aussi au fait qu'elle est redevenue capitale, que son marché immobilier dépasse sa population d'hier, quand elle était divisée entre l'est et l'ouest etc. La gauche socialo-communiste, avec le soutien des écolos, y livre de façon très claire, une bataille à retardement. Son projet va être soumis au parlement local d’ici octobre.

    C'est une représentante des ex-communistes, toujours marxistes, du parti Die Linke qui le porte. Katrin Lompscher, sénatrice en charge du développement urbain et du transport déclare ainsi : "Avec cette nouvelle loi, nous voulons stopper la hausse gravissime des loyers de ces dernières années et apaiser un marché locatif en surchauffe à Berlin."

    Ce discours, on l'imagine très bien tenu par Ian Brossat, glorieux tête de liste du PCF aux européennes lorsqu'Anne Hidalgo en fit son adjoint chargé des mêmes dossiers que la camarade Lompscher à Berlin.

    Brossat a obtenu 2,49 % des voix sur toute la France. Est-ce le score qu'avec leur expérimentation désastreuse ambitionnent les macroniens ?

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/07/laffaire-des-loyers-.html

  • Affaire Rugy : la presse allemande descend Macron !

    gouvernement-macron-sur-le-depart-lors-du-prochain-remaniement-youtube-thumbnail-e1459093884733.jpg

    Emmanuel Macron rêvait d’être le maillot jaune de l’Europe. Il risque fort d’en être la lanterne rouge. En tout cas, le magazine allemand Der Spiegel n’est pas tendre avec lui. Il estime qu’il accumule les mauvais choix dans son entourage. « Des choix catastrophiques », surenchérit-il. Benalla, Loiseau, Rugy, et bien d’autres encore ! Assurément, notre président ne ferait pas un bon directeur des ressources humaines. À moins qu’il ne trouve son intérêt à se rabattre sur des médiocres.

    Voyez ce pauvre Rugy sur lequel Mediapart s’acharne ! Il pleurait presque, ce vendredi matin, devant Jean-Jacques Bourdin, qui se prenait pour son confesseur. « Jamais de toute ma vie, je n’ai demandé un logement social » s’est-il justifié. Quant aux fameux homards, il y est « allergique », il a « une intolérance aux fruits de mer ». On apprend aussi qu’il « n’aime pas le champagne », qui lui « donne mal à la tête » et « déteste le caviar ».

    Apparemment, il n’a pas convaincu Der Spiegel. « François de Rugy a vécu très confortablement pendant des années aux frais de l’État », souligne-t-il. Et de mettre en cause « la mauvaise connaissance de la nature humaine de Macron » et « son sens moral ». Rarement critique fut aussi forte contre un président français. On aurait presque envie de le défendre. À croire que les Teutons n’aiment vraiment pas les Gaulois !

    Certes, François de Rugy est la tête de Turc idéale. On lui reproche surtout de ne pas tenir ses engagements. En participant à la primaire citoyenne de 2017 – où il a défendu pêle-mêle l’écologie, la légalisation du cannabis, l’euthanasie et le suicide assisté, l’extension de la PMA et la GPA –, il s’était engagé à soutenir le vainqueur. On sait ce qu’il en fut. Il préféra soutenir la candidature de Macron, qu’il jugeait plus nutritive. En politique, les Français n’apprécient guère ce qui s’apparente à la traîtrise, même s’il n’est pas le seul à prendre son intérêt personnel pour l’intérêt de la France.

    Mais Der Spiegel n’a pas tort de considérer que Macron manque de discernement. Il est vrai qu’il n’aime guère s’entourer de personnalités trop brillantes, de peur qu’elles ne brillent plus que lui. C’est humain ! Il préfère les parasites ou les courtisans qui lui sont redevables. La gauche a tort de considérer notre Président comme un monarque républicain. Les grands rois savaient s’associer des ministres compétents et, s’ils avaient des courtisans, ils leur confiaient rarement des fonctions importantes.

    Il est probable que, dans les jours ou les semaines qui viennent, le ministre de la Transition écologique et solidaire sera lâché par les rares soutiens qui lui restent. Il paraît que Macron et Philippe en font encore partie. Mais ils feraient bien de ne pas trop la ramener et de ne pas se présenter comme des parangons de vertu. Quand on affrète un avion privé au prix de 350.000 euros, pour revenir plus vite de Nouvelle-Calédonie, ou quand on n’est pas trop regardant sur l’origine des fonds qui ont alimenté la campagne du candidat d’En Marche, on n’est jamais à l’abri des investigations de journalistes trop curieux.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/affaire-rugy-la-presse-allemande-descend-macron/

  • Grand remplacement en Europe. Grande-Bretagne : l’échec du multiculturalisme

    grand-remplacement-europe-grande-bretagne-588x330.jpg

    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgique et l’espoir d’une réaction politique au Danemark… c’est au tour de la Grande-Bretagne d’être étudiée par Paul Tormenen. La situation y est – comme partout en Europe de l’Ouest – désastreuse.
    Polémia

    La Grande-Bretagne est confrontée depuis plusieurs décennies à une immigration massive. A l’instar d’autres pays anglo-saxons, ce pays a cherché avec le multiculturalisme à faciliter l’intégration des extra-européens. Ce modèle de société est sérieusement remis en cause depuis quelques années. Suite au vote en faveur du Brexit, l’avenir nous dira si l’establishment permettra aux britanniques de retrouver la maîtrise de leur destin, en particulier dans le domaine migratoire.

    Une hausse récente de l’immigration

    Si la Grande-Bretagne a connu au cours de son histoire plusieurs vagues d’immigration, en provenance d’Irlande, d’Europe occidentale et de pays du Commonwealth, c’est surtout à partir des années 1990 que les flux ont commencé à augmenter de façon importante. Le contrôle de l’immigration s’est en particulier relâché sous le gouvernement travailliste au pouvoir entre 1997 et 2007 (1). Ainsi, un tiers des immigrés présents en Grande-Bretagne seraient arrivés au Royaume-Uni sous les mandats successifs du premier ministre libéral libertaire Tony Blair. Entre 1997 et 2009, la population étrangère a augmenté de 2,2 millions de personnes, dont la moitié issues de pays du Commonwealth (2).

    Une particularité de l’immigration dans les années 1990 et 2000 est l’importance des arrivées d’une part d’européens, dont beaucoup de polonais, et d’autres part de non-européens. En dépit du durcissement des conditions d’accueil, les différents gouvernements n’ont jusqu’à ces dernières années pas réussi à réduire significativement les entrées d’immigrés sur le territoire.

    En 2016, l’échec de la tentative du Premier ministre de l’époque, David Cameron, d’obtenir des restrictions significatives aux règles de libre circulation au sein de l’Union européenne, conjugué à l’échec du multiculturalisme à l’anglaise, peuvent être une partie d’explication au vote majoritairement favorable à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (le « Brexit ») (3).

    L’immigration extra-européenne

    Au sortir de la 2e guerre mondiale, une immigration de travail d’Afrique et des Caraïbes a été organisée, afin de répondre aux demandes du patronat, en particulier dans le secteur des transports. En dépit de mesures restrictives prises en 1962, les immigrants venant de ces contrées ont continué à arriver en Grande-Bretagne et à s’installer dans les grandes villes du pays.

    L’immigration de pays du Commonwealth, en particulier d’Inde et du Pakistan, a également été favorisée dans les années 50, dans le but affiché d’accompagner le développement économique. Alors que les besoins du marché du travail commençaient à se tarir, en particulier dans l’industrie lourde, les arrivées de citoyens d’anciens dominions et colonies de la Grande-Bretagne ne baissèrent pas. Plusieurs lois adoptées en 1971, 1982 et 1988 (appelées « loi des immigrants du Commonwealth ») visant à restreindre l’immigration ont alors été prises, avec un succès mitigé (4).

    En 1968, un député anglais, Enoch Powell, prononça un discours dans lequel il mettait en garde ses concitoyens sur les arrivées massives d’immigrés de pays du Commonwealth et leurs conséquences (5). Si cette allocution lui a valu de nombreuses critiques de l’establishment et un grand soutien populaire, elle apparaît rétrospectivement comme visionnaire.

    Selon le dernier recensement réalisé en 2018, le Royaume Uni compterait 3,3 millions de musulmans (6). Sur la période 2001-2011, la population musulmane a presque doublé en Angleterre et dans le Pays de Galle (7).

    Une immigration massive

    Les chiffres de l’immigration en Grande-Bretagne sont impressionnants :

    • L’immigration nette (immigration moins émigration) depuis 2003 fait ressortir un solde positif compris entre 200 000 et 300 000 habitants supplémentaires par an.
    • Depuis 1996, l’immigration extra-européenne avoisine annuellement les 300 000 arrivées (328 000 en 2018).
    • Depuis 1998, l’immigration nette des non-européens oscille entre 129 000 (en 1998) et 232 000 (en 2018) par an.
    • Alors que le pays a une population totale de 66 millions d’habitants, le nombre de résidents nés à l’étranger a doublé depuis 2004 et s’élève à 9,4 millions. Parmi eux, les non-européens sont majoritaires (5,7 millions) (8). La population née à l’étranger représente 14,4 % de la population totale, un pourcentage qui est plus fort dans les grandes agglomérations comme à Londres (41 % de la population) (9).
    • Bien qu’il soit par nature difficile à évaluer, le nombre de clandestins avoisinerait le million de personnes dans le pays (10)Comme le faisait remarquer un rapport parlementaire, le travail illégal ne présente pas les mêmes inconvénients pour les clandestins en Grande-Bretagne que dans d’autres pays, en raison notamment de l’absence de salaire minimum (11). On peut mentionner aussi l’absence de carte d’identité. Le nombre très important de clandestins dans le pays permet à l’économie souterraine de prospérer. Globalement, elle représentait 150 milliards de livres annuellement en 2013 (168 milliards d’euros) et le travail non déclaré 10 % du revenu national (12).

    L’immigration : un impact positif pour l’économie ?

    Si, selon l’office national de statistique de Grande-Bretagne, le taux d’emploi des ressortissants européens (81 %) est supérieur à celui des citoyens britanniques (75 %), le taux d’emploi des non-européens n’est que de 63 % (13). D’autre part, une agence rattachée au gouvernement anglais, le « Migration Advisory Committee », a mis en avant un impact négatif de l’immigration extra-européenne sur l’emploi des travailleurs anglais (14). Un article recensant plusieurs études scientifiques publié sur le site de l’université d’Oxford aboutit au constat que les migrants non issus de l’Union européenne ont une contribution fiscale négative (15).

    L’échec du multiculturalisme

    Dans l’objectif de favoriser l’accueil et l’« intégration » des nouveaux arrivants, une idéologie s’est développée en Grande-Bretagne dans les années 1960 : le multiculturalisme. Il repose sur deux postulats :

    • les cultures d’origine des immigrés doivent être préservées,
    • l’adhésion à la culture nationale n’est pas indispensable à la cohésion nationale (16).

    Toute une série de mesures a été prise dans ce sens par les gouvernements successifs : introduction de l’apprentissage à l’école des langues des immigrés, modification des programmes scolaires afin de favoriser le multiculturalisme de la société, autorisation et subventionnement d’organisations locales communautaristes, etc.

    Les résultats de cette politique conjuguée à une immigration massive n’ont non seulement pas été probants, ils ont été largement contre productifs :

    • La politique de subventionnement des associations de quartier sur des bases ethniques a amené nombres d’entre elles à s’ériger en communautés. Leur organisation sur ces bases a pu favoriser et entretenir une idéologie séparatiste, voire rétrograde (17).
    • Certains dispositifs mis en place dans le cadre du multiculturalisme ont parfois été vécus comme discriminatoires par une partie de ceux qui sont appelés avec condescendance des « petits blancs » (18).
    • La concentration de minorités ethniques dans certaines villes a entraîné un « white flight », un exode de blancs vers d’autres lieux de résidence, accréditant la thèse de « vies parallèles » dans tous les aspects de la vie quotidienne (19) (Jérôme Fourquet parle de « société d’archipels » pour la France).
    • Plusieurs émeutes impliquant des jeunes noirs originaires des Caraïbes ont eu lieu dans les années 1980 à Brixton, Londres, Liverpool et au début des années 2000 à Bradford et Oldham (20).

    Un rapport publié en juillet 2015, réalisé à la demande du premier Ministre à partir d’une enquête de terrain, contenait des constats cinglants (21) :

    – Des quartiers sont à un tel point communautarisés que les enfants des écoles y habitant pensent que la population britannique est composée entre 50 % et 90 % de personnes dites « asiatiques » (expression utilisée en anglais pour désigner les indiens et pakistanais).

    – Dans quelques 682 circonscriptions électorales, plus de 40 % des habitants sont des « britanniques non-blancs ». Une proportion qui dépasse 90 % dans 17 quartiers.

    – Des quartiers des villes de Blackburn, Birmingham, Burnley et Bradford ont une population musulmane comprise entre 70 % et 85 %.

    – Des « charia council » ont été autorisés, «à vocation de conseil ». Face visible d’un communautarisme islamique parfois beaucoup plus rigide et intolérant. En témoigne un récent reportage sur l’enseignement dispensé dans certaines écoles privées musulmanes sous influence salafiste (22).

    – De très nombreux mariages musulmans (« sharia marriages ») échapperaient au code civil national.

    – Les institutions gouvernementales et non gouvernementales, nationales et locales, ont ignoré voire cautionné des pratiques religieuses ou culturelles régressives (excision, mariages forcés, etc.), notamment en matière de droit des femmes, par peur d’être accusé de racisme ou d’islamophobie (23).

    L’épitaphe du multiculturalisme

    Dans un discours prononcé en 2011 à Munich, le Premier ministre de l’époque,David Cameron, en se défendant de tout amalgame, déclarait notamment : « Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé des cultures à vivre séparément, à l’écart des autres et du reste de la société (« apart from the mainstream »). Nous avons même toléré ces communautés sécessionistes qui sont organisées selon des valeurs contraires aux nôtres »(…). « Quand un non-blanc émet des opinions et a des pratiques inacceptables, nous sommes très prudents, voire craintifs de nous y opposer (…). » (24).

    Ironie de l’histoire, alors que le multiculturalisme s’impose en Europe continentale sous l’effet d’une immigration de masse, les avertissements venus de Grande-Bretagne ont jusqu’à présent été largement ignorés. Si le multiculturalisme a pu se développer dans les années 1960 et 1970 grâce au soutien bienveillant des autorités anglaises, la situation nous montre qu’à partir du moment où ce ne sont plus des hommes et des femmes que l’on fait entrer dans le pays mais des peuples, le communautarisme s’impose de facto.

    Paul Tormenen 25/06/2019

    (1) « The history of the immigration to the U.K. ». Migration watch UK. 3 septembre 2018.

    (2)« Royaume Uni, l’immigration sur l’agenda politique ». D. Lassalle. La Documentation française. 14 janvier 2014.

    (3)« David Cameron got nothing for something ». Le Vif. 24 février 2016. Voir aussi la critique de Michèle Tribalat du livre de David Goodhart,« the road to somewhere », sur son site.

    (4) « Caribbean immigrants in Britain and Canada : socio-demographic aspects ». A H. Richmond. 1987.

    (5) « Des fleuves de sang ». Discours d’Enoch Powell du 20 avril 1968. Boulevard Voltaire.

    (6) « Muslim population in the U.K. ». Office for national statistics. 2 août 2018.

    (7) « Muslim population in England and Wales nearly doubled in 10 years ». The Guardian. 11 février 2015.

    (8) « Population by country of birth ». Migration watch UK.

    (9) « Migrants in the U.K., an overview ». The migration observatory at the university of Oxford. 15 octobre 2018.

    (10) « Illegal immigration, what can be done ? ». Migration watch UK. 20 septembre 2018.

    (11) « La lutte contre le travail clandestin ». Sénat. 1996.

    (12) « UK shadow economy worth $ 150 bn ». The Guardian. 4 juillet 2013.

    (13) « UK and non UK people in the labour market. May 2018 ». Office for national statistics.

    (14)« How immigrants affect jobs and wages ». Full fact. 15 mai 2017.

    (15) « The fiscal impact of immigration in the U.K. ». The migration observatory in the university of Oxford. 18 février 2019.

    (16) « Les avatars du multiculturalisme britannique ». D. Lassalle. La Documentation française. 13 mai 2015.

    (17) « Les métamorphoses du multiculturalisme britannique ». Vincent Latour.

    (18) Ibid (16)

    (19) « Du multiculturalisme à la crise de l’intégration. Regards croisés entre le Canada et la Grande-Bretagne ». Romain Garbaye. Miranda. 2014.

    (20) « Le Royaume uni et les migrants, histoire d’un désamour ». Sputniknews. 29 janvier 2016.

    (21) « The Casey review in opportunity and integration ». Dame Louise Casey. 2015.

    (22) « L’enseignement de la charia en Grande-Bretagne, c’est une réalité ». Reportage de France 2, extrait sur le site de Damoclès. 17 juin 2019.

    (23)Lire à ce sujet « Viols à Huddersfield : après l’omerta, le silence des médias imposé par la justice ». Observatoire du journalisme. 5 novembre 2018.

    (24) « PM speech at Munich security conference ». Site du gouvernement britannique. 5 février 2011.

    Crédit photo : Gareth Davies [CC BY 2.0]

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-en-europe-grande-bretagne-lechec-du-multiculturalisme/

  • Le gouvernement de M. Macron renonce à tout effort pour réduire le déficit

    deficit-845x475.jpg

    M. Macron s’est présenté pendant l’élection présidentielle comme le sauveur de la France. Il allait, paraît-il, relancer la machine économique et terrasser le déficit. En 2017, son gouvernement assurait qu’en 2022, le budget serait excédentaire. Las ! en 2 ans, ces prétentions ont été balayées malgré les admonestations de la Cour des comptes. Le Pouvoir avait promis en 2017 de réduire de 50.000 le nombre de fonctionnaires d’État, 100.000 étant supprimés par les autres administrations. Or la réduction ne sera que 15.000 et encore ! Peut-être que pour finir, le nombre d’agents de l’État va s’accroître comme en 2018.

    Pourtant, lorsque nous nous comparons avec nos voisins européens, nous battons tous les records : 1 fonctionnaire pour 11,6 habitants chez nous ; 1 pour 19,6 en Allemagne ; 1 pour 22 en Grande-Bretagne ! Ces pays ne sont pas pour autant sous-administrés. Ils ne manquent ni d’enseignants ni de policiers. À partir de 2010, le Royaume-Uni s’est lancé dans la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires sur 3,5 millions. Cela s’est fait sans drame, en jouant sur les départs en retraite. Ces réformes ont donné un coup de fouet à l’économie britannique. La situation ne s’est ternie que depuis que le Brexit se rapproche. Le déficit budgétaire britannique a été sensiblement réduit, tandis que le taux de chômage est au plus bas, preuve que les réductions des effectifs des agents de l’État produisent rapidement des effets positifs.

    Chez nous, le pouvoir a pris prétexte de la révolte des Gilets jaunes pour ne rien faire. Le peuple, paraît-il, refuserait les fermetures des services de l’État. Il suffisait pourtant de rendre polyvalents les fonctionnaires en poste dans les petites et moyennes villes, qu’ils ne représentent plus une administration, mais toutes, pour que ce sentiment de sous-administration s’estompe. En outre, comme je l’ai répété à de nombreuses reprises dans ces colonnes, la France a transféré nombre de compétences au niveau local, tout en gardant les postes de fonctionnaires qui s’en occupaient et sans les supprimer lorsque leurs titulaires partaient en retraite. Un effort similaire à celui de la Grande-Bretagne est tout à fait possible et à lui seul, il permettrait d’équilibre le budget et de réduire la dette.

    Mais M. Macron, malgré ses rodomontades, est sur la même ligne que son mentor M. Hollande : faire semblant de réformer. Cela serait un moindre mal si la situation économique se maintenait vaille que vaille pendant encore 5 ans. Mais dès 2020, une crise cataclysmique risque bien de s’abattre sur le monde, si l’on en croit de nombreux experts, et il n’est pas sûr, que du fait de la politique sans courage de M. Macron, la France puisse y survivre. Ajoutons que le pouvoir renonce à diminuer réellement les niches fiscales. Il n’y touchera qu’à la marge. Le déficit paiera l’argent déversé pour enrayer la crise des Gilets jaunes ; or les 7 milliards injectés ne relanceront pas l’économie de notre pays, mais contribueront surtout au déficit de la balance commerciale, car nos compatriotes achèteront en priorité des produits étrangers. La politique dite de la demande a toujours été un échec complet ! L’échec de M. Fillon était sans doute moralement justifié, mais il est un drame absolu pour la France, qui risque de faire faillite, alors qu’elle avait encore une chance en 2017 de s’en sortir.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-de-m-macron-renonce-a-tout-effort-pour-reduire-le-deficit/

  • Marine Le Pen qualifie "d'inadmissible" l'occupation du Panthéon par des "gilets noirs"

    marine.jpgQuelques heures après que, ce vendredi en début d’après-midi, le Panthéon à Paris a été occupé par plusieurs centaines de "gilets noirs" qui dénoncent la situation des sans-papiers, les politiques s'emparent du dossier.
    Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est montrée scandalisée, qualifiant "d'inadmissible" de "voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République".
    Embedded video
    Marine Le Pen
    @MLP_officiel

    Il est INADMISSIBLE de voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République qu’est le .
    En France, le seul avenir d’un clandestin devrait être l’expulsion, car c’est la LOI. MLP

    2,987 people are talking about this

    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ Plusieurs centaines d'immigrés clandestins ont occupé le Panthéon

    https://www.peupledefrance.com/2019/07/marine-le-pen-inadmissible-occupation-pantheon-gilets-noirs.html

  • Les grandes impostures (3) : Les « valeurs « de la « droite » chiraquienne.

    6176057lpw-6177222-article-chirac-jacques-jpg_3890013_660x281.jpg

    Franck Timmermans
    Membre du Bureau politique du Parti de la France
    Sitôt tombés les résultats des Européennes, les Médias lancèrent l’hallali, et la stratégie du duo Wauquiez – Bellamy fut vite taillée en pièces. Evidemment, et c’est à cela que se reconnaît la Droite française, ses propres caciques s’étaient rués sur la carcasse pour en découdre avec Sens Commun responsable présumé de l’horrible dérive réactionnaire. Au banquet on pouvait reconnaître le mufle écumant de Raffarin, suivi des incontournables Bachelot, Devedjian, Estrosi, tous pour la plupart déjà acquis à Macron. Mais la curée fut aussi couronnée par le revirement empressé des scélérats de la Droite forte, l’ancien fronto-mégrétiste Peltier et Geoffroy Didier. Enfin, le coup de grâce à l’aventure droitière des LR fut apporté par sa Majesté Sarkozy, qui avait pourtant oint l’initiative d’une tape dans le dos encourageante. Cet incroyable règlement de compte entre seconds couteaux d’une famille enfin agonisante illustre assez bien la veulerie de ces gens, même au sortir d’une élection sans grand enjeu pour le Pays. La peur, la haine, la trahison des idées, oui c’est à cela que se reconnaît la Droite française que l’on peut qualifier de « chiraquienne » pour ces 45 dernières années. En juin 1984, Chirac avait en effet prévenu : « J’exclus toute négociation avec M. Le Pen, tant son idéologie diffère de la nôtre ! ».
    De quelle idéologie s’agissait-il ? Philippe Tesson répondait d’ailleurs à Chirac dans le Quotidien de Paris du 9 juin : « si Le Pen réalise de bons scores c’est parce qu’il voit venir vers lui de la gauche comme de la droite des électeurs frustrés dont le dépit confine à la rage (...) des votes d’humeur sans portée idéologique profonde et auxquels Le Pen est lui-même incapable de donner une portée idéologique profonde. ». Peut-être que Tesson venait de trouver la définition du Populisme…
    Par la suite, Chirac n’en resta pas là et déclara à plusieurs reprises que son Mouvement (le RPR) « et le FN n’avaient pas les mêmes valeurs ». Lesquelles ??? Il les précisa en avril 2002 pour justifier son refus de débattre au 2e tour de la présidentielle avec le Président du FN : « C’est le combat de toute ma vie, un combat au nom de la morale et d’une certaine idée de la France (...) Tous nous sommes réunis par le refus de l’extrémisme, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie »… Ah ! Enfin un semblant d’argument qui tente de différencier la Droite nationale de la Droite parlementaire aux affaires depuis 1958.
    Le combat de toute une vie pour Chirac sera passé par bien des virages et sinuosités fort éloignées d’une ligne de rectitude : vente de l’Huma à 18 ans, RPF par « hasard », ministre « bulldozer » de Pompidou, il trahit ensuite le parti gaulliste mené par Chaban pour soutenir Giscard en 1974 ; il rompt avec celui-ci ensuite et fonde le RPR ; il publie en 1978 le discours de Cochin aux accents résolument nationaux ; mais il trahit ensuite Giscard en 1981 et fait élire en sous-main Mitterrand ; et de celui-ci devient en 1986 le 1er Premier Ministre de la 1re cohabitation, ce qui ne manqua pas de créer une collusion au grand dam des militants RPR !
    Sur le plan législatif, Premier ministre de Giscard, il chapeauta la Loi Veil et instaura aussi la Loi du funeste regroupement familial des immigrés, Loi que Giscard considérera plus tard dans ses mémoires comme une grave erreur. Redevenu député en 1981, Chirac ne manqua pas de voter l’abolition de la peine de mort créant l’incompréhension dans son propre camp.
    Si Le Pen n’a jamais été un idéologue (heureusement), on peut affirmer que Chirac eût pour ligne de conduite un constant et sans scrupule opportunisme. Il fut aussi un menteur patenté car ses accusations d’extrémisme, de racisme et d’antisémitisme défient la raison. D’abord, si elles avaient été fondées, il aurait eu maintes fois avant 2002 l’occasion de le prouver et de prononcer la dissolution du FN, soit depuis Matignon (1974 et 1986), soit depuis l’Elysée (95). Ensuite, prétextant ses « valeurs » incompatibles, il nia avoir rencontré JMLP. Or, il l’a fait au moins deux fois, dont une attestée par une poignée de main estivale sur une photo de l’évènement, et l’autre attestée par Charles Pasqua dans ses mémoires, et confirmée par JMLP. Celle-ci eut lieu entre les deux tours de la présidentielle, afin de tenter de trouver un modus operandi pour faciliter le vote des électeurs du FN en faveur de Chirac. JMLP le fit et appela lors du rassemblement du 1er mai 1988 les Français à un choix assez clair, qui fit la une du Figaro chiraquien : « Non, non, non, Pas une voix pour Mitterrand ! ». Cette réunion est capitale car d’abord à aucun moment Chirac ne refusa les voix du FN, même aux motifs qu’il invoquera en 2002 ! Ensuite, cette réunion eut lieu fin avril 1988, soit seulement 7 mois après l’affaire du « Détail » de septembre 1987 ! Sept petits mois. C’est dire si la diabolisation était et est toujours à géométrie variable, et qu’elle est sans rapport aucun avec de prétendues valeurs ! Enfin, celles de la morale républicaine furent bafouées par ce même Chirac quand il devint lui-même le 1er Président de la Ve République condamné pour des faits d’emplois fictifs, institutionnalisant de fait la corruption au plus haut sommet de l’État. Une honte !
    Entre 1980 et 2005, le RPR fut le parti qui eut le plus d’élus et de responsables condamnés pour des faits aggravés de corruption, certains qui avaient pourtant voté à l’unisson pour la clarification des financements politiques et électoraux en 1990-92 ! Et je n’aborde pas là les affaires de meurtres qui ont défrayé la chronique dans les années 70 (Boulin, de Broglie etc).
    Aujourd’hui, que deviennent les Chiraquiens en dehors de leur sport préféré de savonner la planche de leurs amis ? Nous avons Balladur et Léotard toujours fort gênés par l’affaire Karachi ; nous avons le chant du cygne pour le couple insatiable de Levallois Perret, les Balkany ; et pour Sarkozy, allaité politiquement aux mamelles de Chirac et Pasqua, il y a encore des épées de Damoclès : les affaires Bismuth, Bygmalion et Khaddafi… Une paille !
    Mais l’ancien Président est digne de Chirac et il continue via ses mémoires à distribuer les bons et mauvais points comme si son avis et sa personne avaient encore la moindre importance !
    Quelles « valeurs » partager aujourd’hui avec une maffia qui a conclu jadis un véritable Yalta politique avec le PC dans nos villes, et fut souvent mêlée à la corruption ?
    Si Marion Maréchal souhaite raviver l’union des Droites, je lui conseillerai de trier le bon grain de l’ivraie car le bon grain est très rare ! Elle a raison de préparer l’avenir du Pays, là où sa tante n’essaye que de sauver le sien. Mais qu’elle ne brade jamais nos vraies valeurs pour cela, celles de la France éternelle, celles des vrais Français fiers de leurs racines. Cela passe par une rupture totale avec les émules du chiraquisme et du sarkozysme, dont le slogan pitoyable « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » doit être relégué aux seules rillettes !
  • Puisqu’ on vous dit que c’est pour votre bien…

    justice-aveugle-bis.jpgSur le site du Point, Aziz Zemouri consacrait hier un article au sénateur LR marseillais et « gaulliste social » Bruno Gilles. Après « la débâcle de LR aux élections européennes combinée aux très mauvais scores de la liste Bellamy dans les bureaux de vote marseillais» , «Bruno Gilles s’est offert le surprenant ralliement de Vincent Vidal, responsable local du parti d’extrême droite et islamophobe Souveraineté identités et libertés (Siel). » « Bruno Gilles serait-il lui-même devenu sensible aux sirènes du  grand remplacement » ? s’interroge M.Zemouri qui ne manque pas de rappeler qu’ en février 2019, cet élu LR «annonçait sur les ondes de Radio Gazelle, une radio communautaire locale, que s’il était élu maire de Marseille, il s’engageait personnellement à ce que le nom du jeune Ibrahim Ali, assassiné par des colleurs du FN à l’âge de 17 ans, soit rajouté à une avenue des quartiers nord.» Petite précision sémantique au passage à l’adresse de l’auteur de l’article: l’assassinat, contrairement au meurtre, induit la préméditation, la volonté de tuer la victime avant d’accomplir son acte, or ce ne fut le cas dans ce terrible drame qui a vu la mort de ce jeune comorien, membre de la bande B-Vice , le 21 février 1995. Cette parenthèse étant fermée, Aziz Zemouri estime non sans raison que la « stratégie politique (de M. Gilles) qui consiste à courtiser l’électorat musulman ou comorien tout en draguant des élus qui dénoncent l’africanisation et l’islamisation de l’Europe laisse songeur.»

    Ce qui laisse aussi songeur, et à tout le moins explique que l’immigration de l’aveu même d’EmmanuelMacron – qui ferait une fixette sur le sujet -, sera LA GRANDE QUESTION de la prochaine présidentielle, c’est bien son caractère torrentiel. Jean-Paul Gourevitcvh le rappelait ces derniers jours sur Sud Radio, «nous avons entre 14 et 16 millions de personnes d’origine étrangère en France, immigrés ou descendants directs d’immigrés. C’est 4 fois plus qu’il y a 20 ans. »La journaliste de cette antenne,  Véronique Jacquier, précise de son côté qu’en effet «L’immigration sera le sujet de la campagne présidentielle de 2022, voilà ce que dit Emmanuel Macron en petit comité. On recense en 255.000 primo-arrivants en 2018 et 122.000 demandes d’asile, un chiffre en hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Et ce ne sont là que les chiffres de l’immigration légale. Le problème, c’est l’immigration illégale (pas seulement!, NDLR), souligne Véronique Jacquier. Des centaines de milliers de personnes restent sur le territoire national, 330.000 bénéficient de l’Aide Médicale d’État (AME) . À peine une expulsion de clandestin sur dix est réellement exécutée.»

    Une immigration, même si oser établir un lien de corrélation directe entre ce torrent migratoire et l’insécurité est un tabou, qui n’est pas pour rien dans l’augmentation de la délinquance, dans l’ensauvagement de notre pays. La lecture du dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, rendu public en avril, nous apprend que les crimes et délits (plus de 700 agressions quotidiennes) sont en hausse de 7% par rapport à la même période l’année dernière. Même tendance pour les cambriolages souvent opérés par des bandes venues de l’étranger traversant nos frontières passoires (94.516 faits, + 2,4%), les vols à la roulotte (67.562, + 4,7%), les menaces et chantages (33.259 faits + 4,9%), les vols à la tire (41.709 faits, + 16,4%), les viols(5.739 faits, + 19,4%)…

    Plus la situation devient cauchemardesque, incontrôlable, constate Bruno Gollnisch, plus les velléités du Système de stigmatiser toute expression déviante de refus des politiques menées se font pressantes. Il s’agit  de renforcer l’arsenal répressif législatif existant, de museler toute contestation du bien fondé de l’immigration, du multiculturalisme. Et ce, au nom bien commode et sous l’égide de la lutte contre la haine qui animerait forcément les opposants à l’immigration, ceux qui doutent de la propagande officielle sur les joies du vivre-ensemble.

    Danc ce cadre, nous l’évoquions en février, le gouvernement prépare une modification de la loi «afin de renforcer la lutte contre la cyberhaine, en mettant la pression sur les opérateurs du Net.» « Nous allons mettre en place un parquet spécialisé numérique» assurait la mordante député LREM de Paris, Laetitia Avia, à l’origine de cette proposition de loi « contre la haine sur Internet »,  débattue actuellement en commission à l’Assemblée nationale. «Plainte en ligne, amendes, procédures rapides et maintenant un parquet spécialisé ! Voici notre réponse aux racistes, antisémites, homophobes, cyberharceleurs et autres haineux qui sévissent sur Internet. C’est la fin de l’impunité»,  se réjouissait Mme Avia sur twitter.

    Un procédé qui ne fait pas l’unanimité, y compris au sein des récalcitrants de LREM, à l’instar de l’élue macroniste de Saint-Germain-en-Laye, Agnès Cerighelli, actuellement dans le collimateur, comme Agnés Thill, de ses petits camarades progressistes et du lobby LGBTQ+

    «La loi sur la CyberHaine est une loi dangereuse» a indiqué Mme Cerighelli sur twitter. «Au nom de la haine et de l’injure publique qui sont des concepts subjectifs, censure et délit d’opinion vont s’aggraver. Des auteurs de tweets ou de posts risquent d’être fichés et condamnés. La liberté d’opinion est menacée !»

    Peu suspects de complaisance pour la haine racisteantisémite et l’extrémisme en général, les avocats François Sureau et Christophe Bigot ont chacun publié une tribune sur les dangers de la proposition de loi Avia dans Le Figaro.  Me Sureau s’inquète de ce que « le texte entend transférer aux opérateurs de plateformes en ligne la responsabilité de supprimer les contenus estimés haineux dès lors qu’ils leur ont été signalés, sous peine de lourdes sanctions financières. Si le but affiché par la proposition de loi est louable, elle risque de provoquer censure et autocensure sur tous les sujets de société qui font polémique. »

    Me Bigot souligne également qu’ «Il ne s’agît pas de militer pour la liberté de proférer des injures raciales, ou d’appeler à la violence à l’égard de tel ou tel groupe – il va de soi que la lutte contre les contenus haineux est éminement légitime – mais d’alerter sur les risques pour la liberté d’opinion entraînés par un tel texte, dont l’effet inévitable sera un risque de surblocage de la part des opérateurs de plate-formes, aux frontières des infractions visées, à savoir les injures ou les incitations à la haine, à raison de la race, de la religion etc… Et ce risque n’est pas une vue de l’esprit (…).»

    «Les opérateurs poursuit-il, appliqueront le principe de précaution pour éviter les amendes.Ainsi, le champ d’application du délit d’incitation à la haine raciale a-t-il changé quatre fois en une quinzaine d’années. Le juge oscille, selon les époques, entre la sanction de toute expression faisant naître un sentiment de rejet, et la limitation de la répression à la seule exhortation à commettre un acte de violence, de haine ou de discrimination. Comment les modérateurs des opérateurs aborderont ces évolutions subtiles, qu’il faut suivre au jour le jour? Ils ne le pourront d’évidence pas et par sécurité, au regard des sanctions, appliqueront le principe de précaution.»

    C’est ainsi qu’une loi que les naïfs pourraient penser pétrie des meilleures intentions aura pour effet de renforcer les très inquiétantes dérives liberticides, orwelliennes de notre société, au nom duBien et des Immortels principes. Bref, une nouvelle fois, qui veut faire l’ange fait la bête…

    https://gollnisch.com/2019/06/20/puisqu-on-vous-dit-que-cest-pour-votre-bien/