magouille et compagnie - Page 1095
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Ludovine de La Rochère au Parlement Européen - 30 ans de la CIDE
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Forum de la Dissidence le 23 novembre à Paris – Face à la dictature Macron : les voies de la résistance !
Le cinquième Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia se tiendra le 23 novembre prochain et aura pour thème: « Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ».
Voici un extrait du programme :
14h00 – Première partie : la dictature Macron ?
« Pourquoi la dictature ? la superclasse mondiale contre les peuples
Par Michel Geoffroy, PolemiaLe dictateur (Vidéo)
« La dictature pour quoi faire ? »
Par Philippe Bornet, auteur de Demain la dictature,Dernières actualités du LIBERTEX
« La dictature des minorités »
Par Nicolas Faure, SunriseLa fenêtre d’Overton (Vidéo)
En quoi consiste le système dictatorial de Macron
Par Guillaume Bernard, politologueDeuxième partie : les voies de la résistance
La défense des frontières c’est possible ! de l’action à la répression.
Romain Espino et Clément Galant, Génération Identitaire« Face à la meute » (vidéo)
« Ne pas céder aux intimidations du pouvoir »
Par Frédéric Pichon, avocat« Organiser la solidarité avec les victimes de la répression »
Par Anne-Laure Blanc présidente de Solidarité pour tousLe trouillard d’Or – Remise de prix
La propagande à l’école : comment la combattre
Par Vincent Badre, professeur d’histoire essayistePlus d’infos sur : https://www.weezevent.com/dictature-macron-les-voies-de-la-resistance
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Acte 53 des Gilets jaunes : des vidéos montrant des policiers de la BAC déguisés en Black Blocs provoquent l’indignation (Vidéo)
Lors de l’acte 53 des gilets jaunes , plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux ont montré trois personnes vêtues de noir et ressemblant à des casseurs rejoindre les rangs des forces de police. On peut d’ailleurs entendre les CRS dire «c’est la BAC, c’est la BAC.” Ces images controversées ont provoqué l’indignation de nombreux internautes. Si l’infiltration des forces de l’ordre n’a rien de nouveau, certains ont dénoncé la présence de «policiers déguisés en casseurs» pour saboter l’image des Gilets jaunes auprès de l’opinion publique.
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Va-t-on, en France, taxer l’argent déposé à la banque, comme en Allemagne ?
Le 19 novembre 2019 fera date dans l’Histoire : pour la première fois, une banque européenne a décidé de taxer, dès le premier centime d’euro, les dépôts laissés sur leurs comptes par les usagers.L’établissement qui a brisé le tabou est la banque coopérative Volksbank, basée à Munich, en Allemagne.
Le taux extorqué sera de −0,5 %, c’est-à-dire le même que celui qu’applique la Banque centrale européenne aux dépôts obligatoires que doivent effectuer toutes les banques de la zone euro dès qu’elles ont des capitaux inemployés.
Jusqu’à présent, les banques allemandes ou suisses ne taxaient les dépôts qu’au-dessus de 100.000 euros.
L’une d’entre elles était néanmoins descendue à 75.000 euros, mais la Volksbank vient de franchir un pas de géant et, sans nul doute, elle sera rapidement suivie par l’ensemble de ses consœurs germaniques.
Le cynisme de cette mesure fait froid dans le dos : tous les particuliers sont tenus de verser sur un compte en banque leurs revenus, salaires ou pensions.
Jusque-là, ils bénéficiaient, en échange de cette contrainte, de la sécurité pour leur argent.
Leurs fonds étaient protégés des voleurs, contrairement à ce qui se passerait s’ils les avaient gardés chez eux, sous leur matelas ou dans une autre cachette.
Mais, désormais, les Allemands devront payer pour ce menu avantage : 50 euros par an pour un montant moyen de dépôt de 10.000 euros.
Les usagers allemands seront-ils tentés, alors, de retirer leur salaire dès qu’il sera versé ?
Sans doute ne le pourront-ils pas !
Pour éviter que les banques ne se retrouvent sans capitaux, on risque bientôt de limiter le montant des retraits hebdomadaires, comme dans les pays en crise.
Longtemps, en Grèce, on ne pouvait pas prélever sur ses comptes plus de 420 euros par semaine.
Nous sommes provisoirement à l’abri d’une mesure similaire en France.
De même que les comptes courants ne peuvent être rémunérés (contrairement à l’étranger), les établissements bancaires ne peuvent les taxer, sauf pour les dépôts supérieurs à un million d’euros. Les banques françaises utilisent un autre biais que leurs consœurs germaniques pour faire payer leurs clients : elles augmentent considérablement leurs frais de tenue de compte et, surtout, envoient un rideau de fumée pour cacher leur tarification.
Tout y passe : impression de carnets de chèques, taxation forfaitaire de 2,50 euros par mois par compte (soit 30 euros annuels ! Ce qui équivaut largement à un taux négatif de 0,5 %), amende en cas de découvert non autorisé, forfait d’un euro en cas de retrait dans des distributeurs appartenant à des banques concurrentes.
Et n’oublions pas que les banques prélèvent un pourcentage sur les achats par cartes, en théorie payé par les commerçants, en réalité répercuté sur le consommateur.
Pour finir, les banques de l’Hexagone gagnent plus avec ces procédés qu’en appliquant un taux négatif !
Celui-ci est, dans une certaine mesure, moins hypocrite, plus visible.
Mais ne nous leurrons pas : si les taux négatifs se répandent en Europe, nous les connaîtrons également en France.
On nous expliquera que les établissements bancaires ne peuvent absolument pas s’en passer.
Et on continuera, bien entendu, les autres prélèvements !
Quoi qu’il arrive, l’usager paye.
Et bien plus qu’il ne le doit et ne le croit.
Christian de Molinerhttp://by-jipp.blogspot.com/2019/11/va-t-on-en-france-taxer-largent-depose.html
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Pas d’enfants, pas de retraites ? Ils préfèrent ponctionner les familles
De Sabine de Villeroché sur Boulevard Voltaire :
C’était dans les années 70. La cigale contre la fourmi. Lorsque le démographe Alfred Sauvy alertait les économistes : si nous ne faisons pas plus d’enfants, le système des retraites va s’effondrer ! Claude Sarraute, dans Le Monde, balayait d’un revers de main les réflexions du « radoteur » : je paie mes cotisations, j’aurai droit à une pension ! Cette génération de fourmis trop gâtée par les efforts de ses parents n’a rien vu venir, rien entendu, rien compris. Elle s’est voulue consommatrice, bénéficiaire et non redevable de l’avenir.
50 après, on y est ! L’implacable réalité économique frappe les baby-boomers de plein fouet. On l’a appris cette semaine : en 2025, notre système de retraites passe dans le rouge avec un déficit programmé de 10 milliards d’euros. Qui va payer ?
Bien sûr, des solutions sont envisagées sur la pointe des pieds pas le gouvernement : rallongement du temps de travail, du nombre de trimestres nécessaires, baisse des pensions, recul de l’âge pivot. Pour Emmanuel Macron, la priorité c’est la manière de présenter le menu aux Français. La crise sociale, les syndicats en embuscade contraignent le président de la République, Édouard Philippe et Jean-Paul Delevoye à souffler le chaud et le froid et à brouiller les pistes. Personne n’y comprend rien mais personne n’est dupe : le coup du système à points servira de variable d’ajustement. C’est François Fillon qui a lâché, en 2016 : « Le système par points, ça permet une chose qu’aucun politique n’avoue : baisser chaque année la valeur des points et donc le niveau de pension. »
Aux politiques, donc, de se contorsionner et d’inventer des techniques de com’ pour désamorcer la bombe sociale ; aux Français de se serrer la ceinture. Sans qu’aucune solution pérenne ne soit jamais envisagée pour l’avenir de toute une génération à la manière d’Alfred Sauvy : la nécessaire relance de la natalité française. Mécaniquement, compte tenu de l’allongement de la durée de vie, l’équilibre n’est plus possible. Le nombre de retraités ne va cesser d’augmenter (16,3 millions en 2018 pour 24,5 millions en 2070), tandis que les Françaises font de moins en moins d’enfants (moins de 1,88 par femme). Les actifs de demain ne seront pas assez nombreux.
Loin d’encourager la natalité, le rapport Delevoye aggrave la situation des familles nombreuses. Grandes perdantes de la réforme, elles sont laissées sur le bord de la route, comme si elles ne comptaient pour rien dans le système. Elles sont pourtant l’investissement nécessaire dans l’avenir. Pas d’enfants, pas de retraites ! Les mères de famille seront sacrifiées : leurs trimestres acquis lors de la mise au monde de leurs enfants rayés d’un trait de plume (4 à 8 trimestres par enfant, selon le secteur privé ou public). Les bonifications de 10 % allouées aux familles nombreuses sont également supprimées. Remplacées par une majoration de 5 % par naissance. Au bénéfice des familles monoparentales moins nombreuses.
Nos politiques s’adaptent au paysage sociologique, les familles à enfant unique sont majoritaires en France : 44,9 %, contre 3,8 % pour les familles de 4 enfants ou plus, mais ne cherchent pas à inverser la tendance. Même si c’est, objectivement, une bonne chose pour l’avenir des Français. Constater, remédier plutôt qu’agir dans l’intérêt de tous. L’encouragement et le soutien à la natalité sont sujets à proscrire. Sauf s’il s’agit de PMA. L’intérêt national est concentré sur la procréation de quelques couples de lesbiennes ou quelques femmes isolées. Pas sur l’avenir des Français.
Rien n’a changé depuis Claude Sarraute. L’aveuglement du vieux monde ne cherche qu’à satisfaire la génération présente. Sans souci de ses enfants. Personne ne souhaite inverser la vapeur. Malgré la réalité économique qui se révèle à travers la faillite des retraites. La submersion migratoire suffira-t-elle pour remédier au financement des retraites ? C’est sans doute là-dessus que certains comptent. Jeu dangereux aux conséquences incalculables pour les générations à venir.
https://www.lesalonbeige.fr/pas-denfants-pas-de-retraites-ils-preferent-ponctionner-les-familles/
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L’illusion mondialiste : “comment ça marche”,
Au cours du XXe siècle, tous les pays n’ont pas également souffert de l’illusion mondialiste. Et, à cet égard, même si elle a fait partie, à plusieurs reprises, des malcontents, la France ne peut pas se considérer comme la principale victime du mensonge des dirigeants internationaux.
En revanche son gouvernement, au gré des régimes successifs qui ont affaibli la pays, s’est trouvé plusieurs fois au premier rang du mondialisme.
Dès l’époque où Charles Maurras publiait son célèbre Kiel et Tanger, son pays semblait au principal théoricien du nationalisme français, en 1905, “la plus petite des grandes puissances et la plus grande des petites”.
Or, beaucoup plus tard, après un affaiblissement durable de ladite puissnce, se traduisant par les déchirements de la seconde guerre mondiale, puis par la perte de l’Empire, c’est bien Giscard d’Estaing qui prit l’initiative, au nom du mondialisme qu’il revendiquait de ce qui est devenu le G7.
Aujourd’hui encore, aux Nations Unies, Paris dispose d’un siège permanent, théoriquement à égalité avec la Chine ou les États-Unis, alors que ni l’Inde, ni l’Allemagne, ni le Japon, ni l’Italie, ni le Brésil n’y figurent. On pourrait multiplier les exemples.
Le discours du mondialisme plaît toujours beaucoup aux dirigeants parisiens. Ils se croient autorisés à se prononcer, quand cela les arrange, comme si les héritiers de Robespierre étaient vraiment les porte-parole des droits de l’homme.
Quand cela ne les arrange pas, reconnaissons-leur, du reste, une singulière énergie à nier leurs propres principes. Et, plus généralement, leurs commentateurs énoncent des mots d’ordre à portée internationale, à charge principalement aux [très méchants] Américains de les exécuter. A noter que vis-à-vis des États-Unis qui, eux, disposent des moyens d’agir, et se privent rarement de les utiliser, la relation reste ambiguë à base d’attraction/répulsion névrotique. Au fond, leurs regards sur le monde se ressemblent beaucoup. Ils croient, de la même manière, à l’universalité de leurs critères de jugement mais chacun pense détenir la vérité – que Washington concrétise seule.
Tout cela date bel et du traité de Versailles, signé en juin 1919, ratifié en octobre, dont on s’est bien gardé jusqu’ici de fêter le centenaire, alors qu’il est demeuré précisement l’archétype du système mondial actuellement encore en vigueur.
Tout l’intérêt des débats sur la ratification du traité de Versailles réside précisément en ceci.
Pour la première fois depuis 1815[1], et contrairement aux divers accords concrets entre les puissances au cours du XIXe siècle, accords qui certes ont éclaté au début du XXe siècle, on allait bâtir un ordre international fondé sur l’idéologie énoncée par une seule, les 14 points de Woodrow Wilson. Or, en septembre 1919, pendant les débats de Ratification du traitéà la Chambre des députés à Paris on allait apprendre que les États-Unis, principal bailleurs de fonds de l’alliance victorieuse, ne le ratifieraient pas et n’adhèreraient pas à la SDN dont ils avaient fait la base de l’échafaudage.
Tout le monde pouvait le comprendre en France, champ de bataille du conflit, dévastée par 4 ans de guerre.
Et cependant, si divers représentants de la droite analysent parfaitement la situation, toutes les erreurs du XXe siècle se trouvent en germe dans les illusions mondialistes, sincères et néanmoins stupides, développées par les discours de la gauche. Et, point essentiel, les pires sottises, les pires absurdités, furent proférées sur les bancs du gouvernement de Clemenceau, de son collaborateur Tardieu que Léon Daudet surnommait le Mirobolant, de ses ministres Loucheur et Klotz, auteur du mot d’ordre l’Allemagne paiera, etc. Pire que la gauche utopique : le parti ministériel et ses courtisans.
On verra aussi que toute l’illusion mondialiste reposait dès cette époque sur une base financière.
Jean-Gilles Malliarakis
https://www.insolent.fr/2019/11/lillusion-mondialiste-comment-ca-marche.html
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Philippe Pascot :"Le mensonge est devenu la règle ! Cela s'est industrialisé avec Macron !"
Philippe Pascot, écrivain, journaliste et auteur du livre "Mensonges d'état" aux éditions Max Milo est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio !
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I-Média n° 273 : Gilets Jaunes. Médias et extrême-gauche gâchent l’anniversaire
04:48 L’image de la semaine
Face à une Gilet Jaune pacifique, le préfet Lallement s’est montré extrêmement dur, l’amalgamant avec les casseurs et n’hésitant pas à évoquer deux camps qui s’opposeraient de manière irréconciliable.
07:28 Gilets Jaunes. Médias et extrême-gauche gâchent l’anniversaire
Les Gilets Jaunes ont fêté un an d’une mobilisation exceptionnelle par sa nature et sa longévité. Mais les violences de l’extrême-gauche ont marqué les esprits à Paris, complaisamment relayées par des médias avides de diaboliser les Gilets Jaunes.
19:58 Revue de presse
L’AFP qui exporte son amateurisme à l’international et se couvre de ridicule, France Culture qui sombre dans le complotisme… La semaine médiatique aura été agitée jusqu’au bout !
33:59 Manif des identitaires : les médias du côté de l’islamisme ?
Minimisation, attaques absurdes, volonté de salir… Tout le registre de la diabolisation médiatique a été utilisé à l’encontre de la manifestation contre l’islamisme.
40:25 Coup de chapeau à Valeurs Actuelles dans sa bataille contre Quotidien
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Retour sur la PMA et ses corollaires par Christian Vanneste
Hier soir, Mme Agnès Thill était invitée par « Marchons Enfants » à Marcq-en-Baroeul. Soirée très instructive. Cette députée désormais non-inscrite a été exclue du parti LREM et du groupe à l’Assemblée en raison de son opposition à la PMA pour les femmes seules et les lesbiennes. C’est un premier sujet de réflexion : lorsque je me suis engagé en politique, au RPR, il était convenu que sur les questions qui engagent les valeurs morales ou spirituelles propres à chacun, il fallait admettre une grande liberté. A l’Assemblée, il était logiquement plus grave de voter différemment de son groupe sur le budget que d’avoir une opinion différente, sur le PACS, la peine capitale ou l’avortement. Dans le premier cas cela consistait à passer de la majorité à l’opposition, ou l’inverse, et donc de trahir. Dans le second, chacun estimait que la liberté de conscience devait prévaloir. Le fait qu’aujourd’hui, et j’en ai fait moi-même l’expérience, règne un totalitarisme de la pensée unique sur les sujets dits « sociétaux » est une régression liberticide dont on ne mesure pas les conséquences lorsqu’on prétend encore parler de démocratie
Mme Thill a vécu cette douloureuse expérience avec courage. Elle avait soutenu la réforme du droit du travail, mais sa résistance à l’idée de « fabriquer » des enfants sans père, qui est un cri du coeur, a été écrasée sans pitié. Cette directrice d’école, issue d’un milieu ouvrier, a été socialiste, favorable dans un premier temps aux prétendus « progrès sociétaux ». Brusquement les écailles lui sont tombées des yeux devant la loi bioéthique et son « innovation » sur la PMA. Elle en est à souhaiter la victoire de la droite, en espérant qu’il n’y en ait qu’une à la prochaine présidentielle, sans doute dans son esprit, une droite conservatrice qui arrêterait le processus délétère dont elle a enfin pris conscience. Il faut l’entendre dire à un public « catho » et de droite : « ne lâchez rien ! »
Ainsi, Mme Thill est devenue conservatrice par bon sens. Mais son parcours amène deux autres réflexions. D’abord, il montre à quel point la fraîcheur d’esprit qui la caractérise peut être manipulée sans vergogne par les « progressistes ». Elle semble désolée qu’on lui épingle l’étiquette « d’homophobe ». Elle insiste sur les arguments habituels : les situations existent, il faut donc les reconnaître ; Elles sont reconnues à l’étranger, et la France n’est pas une île. Mais, désormais, la résistance intellectuelle est chez elle, si on peut dire, « en marche » ! « Les mots servent à nous contraindre à prendre les choses comme elles ne sont pas », dit-elle. L’idée absurde de la « théorie du genre » qui veut faire du sexe une création sociale est dénoncée par son créateur même. Il y a bien derrière LREM une idéologie « progressiste » qui est à la fois totalitaire et destructrice du corps social. L’ancienne militante socialiste se rend compte que le progressisme, c’est l’individualisme roi et mondialisé, que l’on va fabriquer des enfants sans père, venus de nulle part, sans passé, sans généalogie, des atomes dans l’espace, des instants toujours au présent, des personnes sans identité charnelle.
En second lieu, cette conversion tardive devant cet auditoire de vétérans de la lutte contre le mariage unisexe, révèle la faiblesse de la stratégie conservatrice dans notre pays. C’est le combat des Horaces et des Curiaces : ces derniers vont arriver l’un après l’autre, séparés, pour se faire tuer. C’est ainsi que les choses se sont passées, depuis le PACS jusqu’à la PMA, en attendant la GPA. Le conservatisme est un bloc qui doit garder sa cohérence. L’idée que la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme afin de mettre des enfants au monde et de les élever n’est pas une préférence mais une nécessité pour préserver la continuité et la solidité du corps social, c’est-à-dire de la nation, famille et nation étant les deux sources de la solidarité entre les individus. L’absence de reconnaissance juridique du lien entre deux personnes de même sexe est fondée sur l’intérêt social et le long terme. C’était évidemment sur cette ligne qu’il fallait se battre, et on est aujourd’hui acculé à vouloir que les enfants aient un père. Les partisans de la GPA diront alors qu’on pourrait même en avoir deux ! L’idée que le respect de l’anthropologie, de l’écologie humaine, de l’équilibre des modèles paternel et maternel pour l’équilibre d’un enfant, leur est évidemment étrangère.
Le progressisme est fondé sur l’extension permanente des « libertés » individuelles, dont Mme Thill s’est aperçue qu’elles confinaient au caprice et qu’elles entraînaient des conséquences odieuses, comme l’achat d’enfants, ce retour à une pratique quasi esclavagiste. La liberté ne peut être totale dans aucune société. Elle conduit à sa destruction, ne serait-ce que parce que le groupe qui sera moins libre y prendra une place dominante. N’est-ce pas le cas en France où les musulmans ayant une conception plus conservatrice de la famille et de la filiation procréent davantage et jouent un rôle majeur dans la démographie, donc dans la France de demain. La liberté conservatrice n’est pas le caprice d’un individu mais le choix responsable d’une personne qui jouit d’autant mieux de ses libertés qu’il vit dans une société solide et qui le protège. Agnès Thill nous faisait la confidence d’un échange avec son père qui estimait avoir connu une époque où l’on était plus libre. Et il avait, hélas, raison.
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Macron fait le jeu de l’islamisme, par Franck Deletraz
Fallait-il vraiment s’attendre à une autre réponse de la part d’un Président qui, tout en s’efforçant de convaincre les Français de sa prétendue « fermeté » face à l’islamisme, ne fait que poursuivre la politique désastreuse initiée par ses prédécesseurs ? Affirmant vouloir lutter contre le communautarisme par d’autres moyens, Macron s’est ainsi sans surprise prononcé mardi contre l’interdiction des listes communautaires aux élections, déclenchant la juste colère des élus de droite qui soutiennent la proposition de loi du sénateur Bruno Retailleau.
« Un renoncement de plus »
S’exprimant à l’occasion du 102e Congrès des maires de France, le chef de l’Etat a en effet déclaré qu’« il ne s’agit pas de proclamer l’interdiction pour régler le problème ». Prétextant une pseudo « difficulté de les identifier », Macron a préféré inviter les élus à « faire tomber les masques de ceux qui combattent la devise inscrite sur les frontons des mairies qu’ils convoitent ». Comment ? « Peut-être » par « des lois nouvelles ou des décisions plus fortes ». Ainsi, a-t-il annoncé que le gouvernement porterait « des actions nouvelles concrètes dans les prochaines semaines », et que le combat contre le communautarisme continuera. Mais, sans « tout confondre ». Car, a-t-il bien pris soin de préciser, cela « n’est en aucun cas un cadre de combat ou d’exclusion » contre une partie de la société française »…
Une prise de position rapidement dénoncée par Bruno Retailleau, qui a déposé le 8 novembre une proposition de loi visant à empêcher le dépôt de listes de candidats menant une « campagne communautariste ». Pointant du doigt « un renoncement de plus » qui « théorise l’impuissance de l’Etat et banalise le communautarisme », le président des sénateurs LR a notamment rappelé que « la République doit poser des limites ». Une colère partagée par l’élu RN Sébastien Chenu, qui a dénoncé de son côté « l’impuissance » d’un Président « hypocrite » dont le parti va « soutenir des élus qui sont mouillés jusqu’au cou dans le communautarisme », comme à Denain ou à Maubeuge.
« Incompréhension » ? Non, lâche complicité !
Invité plus tard sur Franceinfo, Retailleau, qui avait très justement souligné fin octobre que « l’islam radical veut construire une contre-société à visée séparatiste » et que « si nous n’avons pas le courage de poser des règles républicaines très claires, nous aurons des affrontements dans la rue », a hélas cru bon d’ajouter que « Macron n’a pas compris la dangerosité de cette idéologie totalitaire ». Une méprise, selon nous. Car, plus que d’incompréhension, c’est d’une incroyable lâcheté dont font preuve Macron et son gouvernement. D’abord, en renonçant, au nom d’un égalitarisme délirant et d’un absurde refus de « stigmatiser », de désigner clairement cet ennemi intérieur et extérieur qu’est aujourd’hui l’islamisme. C’est d’ailleurs aussi, en partie, l’un des travers de la proposition de loi Retailleau qui, pour tenter d’endiguer ce péril, risque de frapper tout autant voire plus d’inoffensives listes chrétiennes. Lâcheté du pouvoir ensuite, lorsqu’il tente de persuader nos compatriotes, pour cacher sa pitoyable capitulation en rase campagne, qu’islam et France sont compatibles. Or, la vérité, c’est qu’aux yeux de tout vrai et bon musulman, notre pays est voué à rejoindre tôt ou tard le Dar al-Islam.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2019