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magouille et compagnie - Page 1100

  • Manifestation de la honte : la haine bon enfant, par Ivan Rioufol

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    “Raciste !”, “fasciste !”, j’en passe : je n’ai pu suivre jusqu’à son terme la “manifestation bon enfant” (FranceInfo) contre l’islamophobie, organisée dimanche à Paris (13.500 participants). Pour la première fois dans ma longue pratique des manifestations, je me suis nettement senti en insécurité dans un rassemblement qui n’avait rien de pacifique. J’ai dû écourter ma présence après avoir été notamment pris à partie par des femmes voilées puis par un groupuscule gauchiste bas du front. J’ai pu néanmoins, pendant plus d’une heure, prendre la mesure de la manif de la honte. Le défilé, lancé par des organisations islamistes, a été appuyé par la présence de la gauche perdue, prête à se renier pour quelques voix. Dans un tweet, Jean-Luc Mélenchon a écrit : “Magnifique journée d’unité républicaine conclue par une magnifique Marseillaise. Les diviseurs et les haineux de La République en Marche et du FN sont en échec. La France est notre bien commun.” Quelques instants plus tôt, Marwan Muhammad, du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans, avait fait crier à la foule, à plusieurs reprises : “Allah Akbar !“, en expliquant que “cette expression religieuse n’est pas une déclaration de guerre“.

    C’est par ces mots que les terroristes du 13 novembre 2015 avaient ouvert le feu à Paris, dans un carnage qui allait faire 130 morts au total. C’est sous ces mêmes hurlements que les frères Kouachi avaient auparavant décimé, le 7 janvier 2015, la rédaction de Charlie Hebdo. Le journaliste Edwy Plenel n’a, pour sa part, entendu hier que “des mots d’ordre républicains”. Ces collabos sont prêts à tous les aveuglements et tous les abandons pour satisfaire leurs alliés, qui osent comparer leur sort à celui des Juifs dans les années 30.

    Tout est obscène dans ce mariage entre la gauche prétendument laïque et des mouvements sectaires ne cachant rien de leur dimension religieuse. La photo d’une petite fille portant l’étoile jaune, posant à côté de la sénatrice (EELV) Esther Benbassa, résume l’indécente propagande victimaire des islamistes. “Le fascisme est de retour : hier c’était les juifs, aujourd’hui les musulmans“, disait pareillement une pancarte. En réalité, les juifs sont les premières victimes de l’idéologie coranique à laquelle se sont soumis les traîtres de la gauche “antiraciste”. Les voilà invités à avaliser la désinformation qui affirmait hier, sur une grande banderole : “L’islamophobie tue“.

    Or, dimanche, Le Parisien a opportunément fait paraître une étude de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) qui montre que le terrorisme islamiste a, de 1979 à 2019, commis 33 769 attentats dans le monde, qui ont causé 167.096 morts, dont 91,2% de musulmans ! Jamais les organisations islamistes françaises n’ont éprouvé le besoin de descendre dans les rues pour dénoncer les crimes de Mohamed Mehra en 2012 ni ceux, dernièrement de Mickaël Harpon (octobre 2019). Mais il a suffi du geste scandaleux d’un vieux cinglé, qui a blessé deux fidèles devant la mosquée de Bayonne, et d’une réflexion faite à une femme à hidjab, pour révéler l’état d’esprit d’une contre-société prête à en découdre, avec l’appui de ses valets. Hier, les listes des “racailles xénophobes” étaient ouvertes sur une pancarte. Parmi les premiers noms alignés, dans ce rassemblement de la haine : Eric Zemmour, Elisabeth Lévy, Zineb El Rhazoui, mais aussi Marine Le Pen Nadine Morano, Robert Ménard, Eric Ciotti, Christian Jacob… “Manifestation bon enfant”, vous dit-on…

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 11 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215978/manifestation-de-la-honte-la-haine-bon-enfant-par-ivan-rioufol/

  • Le mauvais élève qui donne des leçons

    6a00d8341c715453ef0240a4c5ae4c200d-320wi.jpgBeaucoup de bons esprits s'interrogent ces derniers temps, se sentant perplexes devant les contradictions de la parole gouvernementale. L'affaire de la réforme des retraites, et du désaveu infligé à Delevoye, ne doit pas être considérée à cet égard comme un phénomène unique.

    Les désaccords affichés se multiplient, y compris quand il s'agit de montrer un îlot de fermeté dans l'océan du délire et des désordres immigrationnistes.

    Ministre de la justice, investie de l'autorité, et à la tête de l'administration en charge de l'application des lois, la citoyenne Belloubet fait, par exemple, connaître ses divergences dans ce débat particulièrement sensible. Elle s'affirme clairement dans le camp du laxisme politiquement correct, dont le pouvoir cherche à se démarquer.

    Or, on doit souligner qu'un des principes fondamentaux du fonctionnement d'une démocratie s'appelle la solidarité gouvernementale.

    Jean-Pierre Chevènement résumait ainsi en 1983 cet impérieux devoir : "Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne." Il s'est appliqué la règle, non sans quelque panache, en deux circonstances, d'ailleurs cruciales. Quelque peu oubliées de nos jours, elles méritent d'être rappelées.

    En mars 1983, il s'opposait au virage du septennat Mitterrand. Celui-ci avait débuté par les deux gouvernements Mauroy, sous les auspices de ce désastreux programme commun socialo-communiste, que lui-même, à la tête du CERES, avait rédigé. Les réalités économiques conduisant les socialistes à en rectifier désormais le tir. Il démissionne dès lors de ses titres ronflants de ministre d'État, ministre de la Recherche et de la Technologie.

    En janvier 1991, ministre de la Défense, il se trouvait à nouveau en désaccord avec son florentin président. Il n'acceptait pas la participation de l'armée française à la coalition embarquée pour défendre l'émirat du Koweït annexé en tant que 19e province irakienne par Saddam Husseïn en 1990.

    La Belloubet et tous ceux qui s'opposent au recentrage, hypocrite et contradictoire, affiché de la Macronie s'honoreraient donc, mais le verbe n'appartient peut-être pas à leur vocabulaire, en suivant cet exemple.

    Outre la crise institutionnelle et morale que de telles fausses notes manifestent, on ne doit pas s'interroger trop longtemps, sur la raison profonde de leur recrudescence.

    Le proverbe l'enseigne : "quand il n'y a plus de foin au râtelier les chevaux se battent". Les ânes aussi, dans une autre version. Les ministres également.

    On apprend dès lors que tel ou tel d'entre eux a été "recadré". Significative expression : mais où se trouve le cadre ?

    Dans un régime d'opinion, tournant trop vite à l'addition des démagogies, la dépense publique sert de lubrifiant aux popularités. On ne cherche plus à distribuer du pain et des jeux, comme dans la Rome impériale décadente. On prétend désormais investir, au nom d'un "keynesianisme" d'imposture, de l'argent qui n'existe pas, dans des projets sans véritable utilité. Quand, avec ironie, on qualifie, de "pas perdues pour tout le monde" les sommes souvent colossales englouties par nos décideurs politiques et nos omniscients technocrates dans de stériles éléphants blancs, la vérité économique les constate, hélas, évaporées pour l'ensemble des contribuables, à proportion des impôts qu'ils supportent.

    Le cochon de payant grogne. Faut-il s'en étonner ? Mais les vraies victimes demeurent les assistés qui voient leurs ressources baisser du fait même de la ruine du pays. Quand il ne reste plus rien à voler, les malandrins et les cambrioleurs eux-mêmes crient famine.

    L'addition de ces humeurs caractérise la France macronienne, car depuis deux ans, loin de s'améliorer la situation des finances publiques s'est dégradée. Les chiffres commencent à circuler. On ne les dissimulera pas bien longtemps.

    La question de ses déficits persistants, place la France en très mauvaise posture au sein d'institutions européennes, où l'homme de l'Élysée cherche pourtant à nous faire croire qu'il exerce un rayonnement sans égal.

    Quand un mauvais élève veut tromper son monde, il lui faut copier sur son voisin. Cette tricherie, venant de celui qui se donne pour la disciple de Paul Ricœur impacte donc, de plus en plus sérieusement, la cohésion de la fragile majorité issue des élections de 2017.

    JG Malliarakis

  • Erik Tegnér : « Marche contre l’islamophobie : derrière cette manifestation clairement islamiste, les prémices d’un mouvement politique extrêmement organisé ! »

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    Erik Tegnér était présent à la Marche contre l’islamophobie, dimanche. Il livre son témoignage à Boulevard Voltaire et revient sur les polémiques liées au port de l’étoile jaune par une petite fille et les slogans « allah akbar ! » qui y ont été clamés.

  • La réforme bat en retraite

    6a00d8341c715453ef0240a4e9ecb1200b-320wi.jpgComme on pouvait le prévoir depuis quelque temps, le gouvernement se prépare à renoncer. Contre toutes les règles démocratiques, il se divise ouvertement. Sur la pointe des pieds, il enterre sa grande idée. Il prétendait aligner d'un coup de baguette magique 42 principaux systèmes monopolistes et obligatoires : on les appelle "régimes" de pensions, ce mot visant à la fois les caisses d'assurance-vieillesse elles-mêmes, quand elles existent, et la réglementation qui tend à les financer.

    Pendant la campagne présidentielle de 2017, le jeune candidat Macron relevait de sa qualité d'inspecteur des Finances. À ce titre, sa pension de vieillesse future ne dépendait pas d'une caisse, mais du trésor public qui déduit ce qu'on appelle des cotisations fictives. Pour le grand public il lançait une idée, pourtant très difficile à mettre en œuvre. Celle-ci séduisit étrangement beaucoup de libéraux mal informés. On allait instituer, par l'effet d'une grâce jupitérienne, à la fois : • un régime par point, •• à prétention universelle, ce qui en France veut dire hexagonal, ••• et, enfin, les pensions seraient calculées de manière identique pour le secteur privé et le secteur public. Cette proposition, qui, sur le moment n'a pas été disséquée, a fortement contribué à tailler à son porte-parole un costume de réformateur, pour ne pas dire de Grand Monarque. Et elle lui a peut-être fait gagner les quelques points de popularité qui lui ont permis de devancer ses concurrents. Bien joué, pensa-t-on.

    Hélas, les obstacles nombreux et les objections se sont, depuis lors, multipliés.

    Il aurait fallu y réfléchir avant.

    La femme étant, d'après Mao Tsé-toung, "la moitié du Ciel" et constituant, d'après les démographes, la majorité de l'électorat, quid par exemple, de la pension de réversion attribuée aux veuves ? Aujourd'hui, elle n'est absolument pas la même selon les régimes. Doit-on les aligner vers le haut ? On devra plus probablement évoluer vers le bas. Toutes les décisions du pouvoir actuel résultent en effet d'une paupérisation inéluctable et grandissante de cet État qui joue les généreux. Se greffera dès lors une question, apparemment absurde au départ : comment définir, délimiter, détailler ces "veuves" elles-mêmes, en fonction de leur âge, voire de leur "genre". Et les veufs alors ? Et le mariage pour tous ?

    Depuis deux ans, par conséquent, la concrétisation du dossier a piétiné, pataugeant dans une consultation cosmétique des partenaires sociaux. Et la première opposition frontale s'est exprimée dans le milieu des professions libérales, déjà surtaxées, plus précisément chez les avocats. Il s'agit d'un cas certes particulier. Cependant, contrairement aux cheminots, qui eux aussi entrent désormais, plus lourdement, dans la danse de la contestation, les intéressés se trouvent parmi les gens habituellement non-violents, plus spécialisés dans les moyens de droit que dans les voies de fait. Difficile de les coincer légalement. Or, qu'une seule catégorie fasse exception et on ne pourra prétendre à l'universalité de la nouvelle loi. L'échafaudage s'écroule. C'est ce qui est advenu en juillet 1946 avec la loi Croizat de généralisation de la sécurité sociale, bloquée par la grève des cadres.

    De leur côté, les bénéficiaires des régimes spéciaux disposent d'outils beaucoup plus lourds pour paralyser le pays. Et ils se montrent désormais bien décidés à conserver des avantages qu'ils considèrent, en partie à juste titre, comme contractuels.

    D'où l'idée extravagante, mais difficilement contournable à ce stade du débat, dite de la "clause du grand-père". La loi nouvelle ne vaudrait que pour les entrants sur le marché du travail et elle s'appliquerait en 2060, date à laquelle la plupart nos législateurs actuels, chef de l'État et titulaires du pouvoir exécutif compris, ne seraient même plus retraités.

    On avait nommé en la personne de Delevoye, responsable du dialogue avec les syndicats, un vrai professionnel de l'endormissement : sorti du sérail chiraquien, il avait auparavant fait fonction de président de cette mangeoire pour apparatchiks appelée Conseil économique et social. Au bout de plusieurs mois de rencontres avec les principaux intéressés de la dite réforme, le désaccord a grandi. Et après qu'on ait transformé le haut-commissaire en ministre, on en est arrivé à une situation de clair désaccord au sein de ce pouvoir exécutif et technocratique, qui s'est lui-même arrogé le pouvoir législatif.

    Une grève intersyndicale paralysante se dessine ainsi pour le 5 décembre, et au-delà. Elle pourrait bien transformer le léger bobo en plaie purulente, et bloquer le pays, ce que désirent à l'évidence la CGT et ses voltigeurs de pointe de Sud-Rail et autres "Solidaires".

    La CFDT qui se sait flouée ne pourra pas l'empêcher. Pas très pro, à vrai dire, d'avoir bafoué Laurent Berger, majoritaire dans le secteur privé, et seul allié dont disposait le pouvoir.

    Vous vous dites, Messieurs, la république "en marche".

    Il faudra bientôt préciser "en marche arrière".

    JG Malliarakis  

    Retenez la date : le Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgUne publicité de bon goût pour les livres du Trident François-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur ".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
    ••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    https://www.insolent.fr/

  • Marche contre l’ “islamophobie” : le choc – Journal du mardi 12 novembre 2019

     

    Marche contre l’“islamophobie” : le choc

    Dimanche, des rassemblements étaient organisés dans plusieurs grandes villes de France pour lutter contre ce que certains appellent l’islamophobie. De nombreuses personnalités de gauche étaient au rendez-vous malgré le maillage d’associations communautaristes flirtant avec l’islam radical.

    Salon du Made In France : un engagement patriotique

    Bilan positif pour la 8éme édition du salon du Made In France. L’affluence en augmentation sur le salon de la Porte de Versailles à Paris témoigne d’un engouement toujours plus grand pour le Made In France de la part des consommateurs, des entreprises et des entrepreneurs. Une démarche qui dépasse largement le simple fait commercial pour s’inscrire dans l’action politique.

    Roman Polanski : 50 ans de malaise

    Alors que le dernier film de Roman Polanski sort cette semaine au cinéma, la photographe et mannequin française, Valentine Monnier, l’accuse de viol. Une affaire qui fait ressurgir au grand jour les nombreuses controverses du cinéaste.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/marche-contre-l-islamophobie-le-choc-journal-du-mardi-12-novembre-2019

  • La vague populiste qui traverse l’Europe est passée dimanche par l’Espagne

    12/11/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Les élections législatives espagnoles avaient lieu ce dimanche, et le jeune parti Vox, entré au Parlement en avril avec 24 sièges a remporté 15% des suffrages avec 52 sièges ! Il s’est ainsi placé comme la troisième force politique du pays, derrière le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre Pedro Sanchez et le Parti populaire, conservateur. Pour son chef Santiago Abascal, c’est l’ascension « a plus fulgurante de la démocratie espagnole ».

    Quasi inexistante il y a quelques années, cette formation politique séduit de plus en plus d’électeurs notamment issus des régions impactées par l’immigration de masse comme l’Andalousie, où le parti a réalisé une percée historique lors des dernières élections régionales.

    https://fr.novopress.info/

  • La Macronie : le vieux monde des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient

    La Macronie : le vieux monde des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient

    Nous sommes à mi-mandat d’Emmanuel Macron.

    Tout d’abord, un rappel sur les engagements de campagne concernant un Etat qui protège et par rapport auquel chacun pourra se faire un jugement :

    Et ensuite un rappel sur les objectifs de déficit public. 15 octobre 2018, présentation du projet de loi de finances 2019 par Bruno Le Maire :

    « Grâce à ces efforts, tous nos engagements seront tenus et le déficit public de la France sera de 1,9 % en 2019. Si l’on ajoute à cela la mesure exceptionnelle de transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi – CICE – en allègement de charges, qui représente 0,9 point, on arrive à un déficit public total de 2,8 %. Mais il me semble que le chiffre à retenir et bien celui de 1,9 %, hors bascule du CICE… Je rappelle également que de 2008 à 2017, pas un budget français n’a respecté nos engagements européens. En termes de dépense publique, ils ont toujours été au-dessus des 3 %. On peut contester cet objectif, mais nous, nous le revendiquons : nous avons réussi à sortir la France de la procédure pour déficit public excessif et à ramener le déficit sous la barre des 3 %. Cette constance est la clé du rétablissement des finances publiques. Nous avons un cap et ce cap sera tenu sur la durée du quinquennat ».

    Juste à comparer avec cet extrait du Figaro du 7 novembre 2019 :

  • Alors, Jean-Luc, comment ça va ?

    L’image contient peut-être : 17 personnes, personnes souriantes, foule et plein air
     Tu permets que je te tutoie, Camarade.
    Après tout « camarade » nous l’avons été, nous « peuple de gauche » et même si ce n’était plus trop le cas depuis longtemps, je continuais à nourrir une certaine forme de tendresse pour toi.
    Un peu comme avec un ex que l’on n’arrive pas à détester complètement et qu’on regarde toujours avec une pointe de nostalgie, même si on sait que c’est bel et bien terminé.
    Il faut dire que tu as su m’en donner des frissons...

    Ton magnifique discours lors de l’enterrement de ton ami Charb vois-tu encore aujourd’hui je ne peux y repenser sans pleurer.
    Et donc, alors, Camarade, c’était comment cette manifestation ?
    Raconte. Tu étais à l’aise au milieu des pires entrepreneurs identitaires et des intégristes ?
    Tu as serré des paluches ?
    J’ai vu qu’il y avait dans la manif des jeunes enfants à qui on a fait porter une étoile jaune.
    Tu as trouvé ça mignon qu’on compare le sort réservé aux enfants juifs séparés de leurs parents, déportés, exécutés, gazés à celui des enfants de confession musulmane qui ont à subir… quoi en fait ? Concrètement ?
    Et Madjid Messaoudene, tu l’as vu alors ?
    Il est sympa ? T’as fait un selfie ?
    Tu sais ce grand type rigolo, élu de Saint Denis qui, au lendemain de la tuerie de Toulouse tweetait en rafale des blagues et des jeux de mots sur Mohamed Merah (je n’oublie pas merah cine / qu’est ce que tu merah-conte etc).
    Mort de rire. Enfin mort oui, surtout les enfants de l’école maternelle.
    Bon, et à part ça… Il y avait du beau monde ?
    Tu l’as vu Nader Abou Anas ? Mais si enfin, le salafiste qui dit qu’une femme doit être obéissante à son mari et qu’elle ne doit sortir de chez elle qu’avec sa permission ! Il était là ?
    Et l’autre, tu sais le rigolo, qui explique aux enfants qu’ils vont finir en cochon s’ils écoutent de la musique il est venu aussi ?
    Celui qui dit dans ses prêches qu’une femme non voilée n’a pas de pudeur et pas d’honneur et qu’elle ne doit pas s’étonner de subir des agressions tu vois de qui je parle ?
    Et les gens de l’association « participation et spiritualité musulmane", tu les as croisés ?
    Mais si souviens-toi, les homophobes, les anti-avortements excités de la « Manif pour Tous » les potes de CIVITAS quoi.
    Ça y’est tu les remets ? Ils devaient être tout près des pancartes demandant l’abrogation des lois de 2004.
    N’empêche, ça a dû te faire drôle, toi le progressiste, le laïque passionné, l’universaliste, toi qui expliquais en 2010 que les femmes voilées se stigmatisaient toutes seules, toi qui récusais le terme même d’islamophobie en défendant le droit à critiquer les religions, toi qui déplorais en 2018 que la religion devienne de plus en plus ostentatoire dans notre société…
    Alors dis-moi Camarade, ça t’a fait quoi quand Marwan Muhamad, du CCIF, l’officine officieuse des Frères musulmans a fait scander à la foule « allahou Akbar » ? ça t’a pas un peu terrifié d’écouter ce cri qui aura été le dernier qu’auront entendu tes amis de Charlie Hebdo juste avant de s’écrouler ?
    Et quand ils ont fait huer le nom des opposants qui sont déjà menacés, Mohamed Sifaoui, Bouvet, Zineb etc qu’as-tu fais Jean luc ?
    Tu as tapé dans tes mains en rythme aussi ou tu t’es discrètement bouché les oreilles ?
    Je voudrais juste savoir Camarade. J’ai besoin de comprendre.
    Est-ce qu’il y a un moment, même fugace où le souvenir de Charb, de son poing crânement levé, de son sourire malicieux, de son testament « lettre ouverte aux escrocs de l’islamophobie » t’a glacé le sang ?
    Est-ce que à un moment, t’est revenu le souvenir de tes mots, si beaux, si forts à l’enterrement de ton ami : « La mort est passée. Elle rôde encore autour de nous et nous sentons son souffle froid (…)Tremblants de peine et sidérés, nous sommes venus nous réchauffer une fois de plus auprès de lui. Car Charb tisonnait si bien pour nous la braise rouge ! Rouge ! Contre la cendre des convenances boursouflées et des certitudes aveuglées, nos rires étaient ses incendies du vieux monde! (…)
    Charb, tu as été assassiné comme tu le pressentais par nos plus anciens, nos plus cruels, nos plus constants, nos plus bornés ennemis : les fanatiques religieux, crétins sanglants qui vocifèrent de tous temps.
    Charb, ils n’auront jamais le dernier mot tant qu’il s’en trouvera pour continuer notre inépuisable rébellion »
    Je voudrais juste savoir Camarade.
    Ça fait quoi de renier ses valeurs dans l’espoir de glaner des voix communautaires ? ça fait quoi de trahir ses amis ?
    Je voudrais juste savoir Camarade.
    Ça fait quoi de renier ses valeurs dans l’espoir de glaner des voix communautaires ? ça fait quoi de trahir ses amis ?
     Je voudrais juste savoir Camarade.
    Est-ce que ce soir, comme nous tu te prends la tête entre tes mains ?
    Est-ce que au moins, maintenant, tout seul, dans le secret de ton cœur, tu as honte « Camarade » ?

  • Macron : forte chute de popularité, mais les médias préfèrent ne pas trop le dire

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    Il y a des jours où l’on deviendrait presque complotiste. Imaginez si un sondage en bonne et due forme avait enregistré une forte remontée de la cote de popularité d’Emmanuel Macron : un +5 points, par exemple. Imaginez les unes, les commentaires, les plateaux télé, les pâmoisons en direct, les tremblements de l’écharpe rouge de Christophe Barbier.

    Mais pour un -5, rien. Ou quelques (rares) titres anodins, rassurants, fondus dans le gris de l’actualité de début novembre. Ouest-France ? « La cote de confiance d’Emmanuel Macron et Édouard Philippe en baisse. » Ah oui, en baisse comment ? Pourtant, il s’agit d’un vrai sondage d’Elabe pour Les Échos et Radio Classique, publié il y a quatre jours. Et d’un -5 de satisfaits qui se double d’un +5 de mécontents : une différence de 10 points en un mois ! 28 % de satisfaits, 65 % de mécontents ! Ce n’est pas rien. Un tel décrochage est historique dans la courbe d’Emmanuel Macron.

    Réalisé en pleine période des polémiques sur le voile et sur la politique d’immigration du gouvernement, le sondage démontre que les Français ne sont pas convaincus par sa désinvolture en la matière : son « ponce-pilatisme » sur le voile et son coup des quotas n’ont visiblement pas convaincu. Pire : ils ont inquiété les Français.

    Surtout, ce sondage enregistre un tournant historique dans la structure de la popularité du chef de l’État. Pour la première fois depuis deux ans, c’est sa base électorale du premier tour de la présidentielle qui se dérobe, doute, l’abandonne. À la fois en termes de classes d’âge et de catégories socio-professionnelles. Les jeunes et les actifs le lâchent : il perd 16 points chez les 25-34 ans, tombant à 22 %, et 12 points chez les 35-49, à 23 %, l’inquiétude née du flou entourant la réforme des retraites venant s’ajouter à la défiance sur les sujets liés à l’immigration. Chez les cadres, piliers du macronisme, la chute est aussi de 13 %, de 50 % à 37 % : c’est considérable, et révélateur. Chez les ouvriers et les employés, il accroît encore ses pertes, atteignant un plancher de 20 % d’opinions favorables seulement.

    Autre signe révélateur : Macron décroche dans l’électorat de droite : -8 % chez les électeurs de François Fillon. Tout cela devrait encourager ceux qui, à droite, rêvent d’une alliance entre le peuple, dont l’anti-macronisme est massif et définitif, et les classes moyennes et les cadres qui sont en train de se détacher de lui mais qui attendent d’être rassurés par un programme, une équipe et des perspectives crédibles. La victoire et l’alternance ne se gagnent pas seulement sur la faiblesse de l’adversaire.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/macron-forte-chute-de-popularite-mais-les-medias-preferent-ne-pas-trop-le-dire/

  • La députée Françoise Dumas (LREM) fait construire sa piscine en s’affranchissant des règles d’urbanisme et en empiétant sur un terrain municipal

    Françoise Dumas, députée LREM (et ex PS), présidente de la commission de la Défense à l’Assemblée, est épinglée par Le Canard enchaîné pour avoir fait construire à Nîmes une piscine en s’affranchissant des règles d’urbanisme et en empiétant sur un terrain municipal.

    Les faits remontent à 2012, quand la conseillère régionale – alors membre du PS, en pleine campagne électorale pour les élections législatives – avait déposé un permis de construire.

    Elle se défend en expliquant qu’elle n’aurait pas reçu de réponse de la mairie. Elle en a déduit qu’elle pouvait donc s’affranchir des règles d’urbanisme. «Il y a eu un manque de vigilance», reconnait-elle. Le permis de construire lui avait en fait été refusé : « Vous m’apprenez l’existence de ce refus », a-t-elle indiqué à l’hebdomadaire. La présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale a également pris quelques libertés avec le cadastre, puisque la piscine déborde d’un mètre sur le domaine municipal. […]

    news.yahoo

    http://www.fdesouche.com/1293659-la-deputee-francoise-dumas-lrem-fait-construire-sa-piscine-en-saffranchissant-des-regles-durbanisme-et-en-empietant-sur-un-terrain-municipal