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magouille et compagnie - Page 1099

  • Les agapes somptueuses de François de Rugy

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    Par la faute de Mediapart, nous voilà avec un François de Rugy sur les bras, bien embarrassé pour justifier ces dîners fastueux qu’il donnait du temps où il était président de l’Assemblée nationale. Le ministre tente la technique du « J’assume ». Un grand classique macronien. Comprenons-le, il s’agissait de « dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile ». Sur ce point, tout le monde est d’accord : à moins de 500 euros la bouteille, les personnalités issues de la société civile ne se déplacent pas. Les divers responsables censés avoir pris part aux festivités seraient partis face à un plat de homards trop petits. Quant à des crevettes, n’en parlons pas : il y aurait eu outrage. Vexation générale s’il avait été avéré que le festin n’était pas aux frais du contribuable.

    Léger retard à l’assumage dans le couple de Rugy. Tandis que monsieur affirme qu’il n’y avait là que peu d’amis, de son côté, madame déclare à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité au cercle amical. L’enquête pourrait déterminer que François de Rugy parlait des homards. Et il est vrai qu’il ne les connaissait pas.

    Très conscient du caractère exceptionnel de ces agapes, François de Rugy posait assis à la table pour une photo-souvenir. Seul, avant l’arrivée des convives si exigeants. Madame à côté d’une bouteille de pommard, les homards, la table somptueusement décorée étaient également immortalisés. Il fallait garder une trace de cette débauche de luxe. Montrer le chef-d’œuvre aux enfants, aux collègues et surtout aux amis qui n’avaient pas pu venir. Comme une manière de les inciter à ne pas rater la prochaine ripaille. En aucune manière, le ministre ne semblait trouver matière à scandale dans cet étalage de mets et de breuvages dispendieux mis sur l’ardoise des finances publiques. Un petit plaisir dans la dure vie d’un agent de l’État.

    L’un des arguments de François de Rugy pour expliquer cette dizaine de soirées de gala vaut le détour : « On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, j’ai toujours souhaité que l’Assemblée nationale soit ouverte. » Le retour au réel n’est pas pour demain. Ne pas se couper du quotidien des Français à coups de petites cuillères en or et de homards XXL est une curiosité. De l’ésotérisme parlementaire. Faisaient-ils tourner les tables pour entrer en contact avec les esprits des smicards ? « Gilet jaune, es-tu là ? » La table se soulevait, les sauces étaient renversées… L’Assemblée nationale s’ouvrait enfin au petit peuple. Frais de détachant non compris.

    Après examen sérieux de la photographie des crustacés, il apparaît, sauf erreur de ma part, qu’il s’agit non pas de homards mais de langoustes. Un site connaisseur de la question informe qu’elles sont encore plus chères que le homard. Ah zut… Edwy Plenel va tomber sous le coup de la loi anti-« fake news ». Accusé de haine envers les fruits de mer. De discrimination, d’amalgame, de racisme anti-langouste… Ce rebondissement de l’affaire fera l’objet d’un dîner avec des représentants de la société civile. Frites à volonté.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/les-agapes-somptueuses-de-francois-de-rugy/

  • Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu – Journal du jeudi 11 juillet 2019

     

    Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu

    La République toujours plus loin dans l’indécence. Alors que l’ancien président de l’Assemblée National et actuel ministre de l’environnement, François de Rugy, faisait de la rigueur et de la transparence des maîtres mots de son action politique, il est rattrapé par ses dépenses fastueuses.

    Vincent Lambert : la fin d’un long calvaire

    Vincent Lambert est mort. Après un feuilleton macabre de près de 10 ans, cet homme de 42 ans a vu son destin bouleversé une première fois par un accident de la route puis par l’acharnement étatique a vouloir l’éliminer.

    Yémen : les Emirats Arabes Unis quittent leur Vietnam

    En pleine crise régionale avec l’Iran, les Emirats Arabes Unis quittent le bourbier yéménites où ils ne sont pas parvenu à prendre le dessus avec le reste de la coalition arabe pire ils ont fait du pays un véritable charnier. Un départ qui pourrait laisser entrevoir un espoir de paix mais aussi une volonté pour Abou Dabi de recentrer sa stratégie militaire sur la Défense en cas de conflit ouvert avec Téhéran.

    L’actualité en bref

    https://chaine.tvlibertes.com/widget/affaire-de-rugy-l-039-indecence-dun-elu-journal-du-jeudi-11-juillet-2019

  • Trafic de migrants : la main dans le sac

    6a00d8341c715453ef0240a4b6e7d0200b-320wi.jpgDepuis, le 3 octobre 2013, l'île italienne de Lampedusa est considérée comme le symbole même à la fois de la misère migratoire, de l’incurie des technocrates qui nous gouvernent et, bien entendu, de la culpabilité européenne.

    Ce jour-là, en 2013, au large de ses côtes leur 366 migrants clandestins africains sont morts dans le naufrage de leur embarcation illégale. Cette terrible tragédie en Méditerranée paralyse, depuis, ce qui tient lieu de conscience aux dirigeants européens

    Or, en ce 22 juin 2019 on détient enfin la preuve matérielle du fonctionnement d'un trafic d'être humain organisé par les spécialistes historiques du trafic d'esclaves. Elle est fournie par Frontex. Rappelons que cet organisme gère depuis 2016 la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne. Son siège se trouve à Varsovie. Souvent accusé de laxisme, son budget très limité qui devrait atteindre 322 millions d'euros en 2020 et ne dispose que d'un effectif prévu la même année à hauteur de 1 000 personnes.

    Or, ce 22 juin à 12 h 06 une vidéo[1] de l'agence faisait état d'une opération combinée menée par les autorités italiennes.

    Le Centre national italien de coordination avait en effet lancé sur cette affaire la Guardia di Finanza. Cette police spéciale très efficace, créée en 1774 par le royaume de Sardaigne[2] emploie aujourd'hui 68 000 fonctionnaires. Habituellement mobilisés contre les trafics en tous genres, ils ont ainsi arraisonné devant Lampedusa 81 illégaux. Ils étaient épaulés ce jour-là par les garde-côtes traditionnels. Or, ils ont rattrapé le plus gros navire et arrêté les trafiquants présumés. Le bateau de migrants a été intercepté dans les eaux italiennes.

    Étrangement, à vrai dire, au moment où son auteur entreprend de rédiger cette chronique, à 17 h 04 heure de Paris, il n'avait connaissance d'aucune dépêche en provenance des sources, médias ou sites internet franco-français.

    Voici cependant les faits attestés à 18 h 33.

    Ils établissent à quel point l’arrivée de migrants ou de réfugiés sur les côtes européennes est l’œuvre de bandes bien organisées. Celles-ci procèdent par un système de bateaux-mères. Les canots pneumatiques, souvent de mauvaise qualité partent en l'occurrence des plages libyennes. Les réseaux mafieux turcs procèdent de même vers la mer Égée, les Marocains vers l'Andalousie, etc. Les trafiquants recourent à une technique plus raffinée que ce que l'on imagine. C'est un bateau-mère qui remorque un ou plusieurs navires ou canots en haute mère, et à une distance raisonnable des côtes italiennes ou maltaises, ils coupent le cordon laissant voguer leurs clients vers leur destination finale. Plus cher mais plus sûr pour les migrants illégaux, plus difficile à intercepter ce voyage se révèle plus lucratif pour les trafiquants.

    Mais, souligne le centre d'information Bruxelles 2[3], il est repérable par voie aérienne, en effet :

    "Les experts du corps européen des garde-frontières Frontex ont eu le nez fin quand ils ont détecté un bateau de pêche remorquant un petit radeau à coque rigide, vide. Bizarre en pleine mer. Ils ont décidé de le suivre à la trace, durant plusieurs heures, à l’aide d’un avion et d’un drone. Quelques instants plus tard, bingo ! La preuve de l’activité devient irréfutable. La vidéo le montre :

    Sur les images, on voit ainsi des personnes sortir une par une du bateau, certaines avec des gilets de sauvetage, et monter, ou plutôt s’entasser sur le radeau. Quand le plein est fait, 81 en tout, le bateau mère remet les gaz, toute puissance, pour s’éloigner au maximum du radeau qui devra atteindre ensuite, seul, les côtes italiennes de Lampedusa.

    L’alerte est donnée à Rome et à Malte, ainsi qu’au QG de l’opération Sophia Eunavfor Me. La Guardia di Finanza et les garde-côtes italiens sont mobilisées à la recherche des deux navires. Le bateau-mère est finalement intercepté dans les eaux internationales. Les passeurs présumés — six Égyptiens et un Tunisien — sont arrêtés et ont été débarqués à Licata en Sicile, escortés par la police financière italienne, ce matin du 22 juin à l’aube. Le canot rempli de migrants est intercepté dans les eaux italiennes."

    Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres, nous suggère depuis 1821 la devise du Guardian de Manchester que tout Européen de bonne foi devrait reprendre à son compte.

    À Lampedusa, comme en Mer Égée, comme en Andalousie, la misère migratoire, l’incurie des technocrates qui nous gouvernent et la mauvaise conscience européenne doivent cesser.

    JG Malliarakis  
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    Épilogue

    C'est seulement après un délai de plus de 24 heures que les médias hexagonaux ont répercutés cette information. Par exemple BFM TV la diffuse le 23 à à 17 h 35... Les JT du soir à 20h le même jour. Or, elle était connue depuis la veille. Ce type de retard à l'allumage est assez constant en face de ce genre de nouvelles...

    Apostilles

    [1] cf. Frontex du 22 juin 2019.
    [2] cf. Chi Siamo
    [3] cf. "Bruxelles 2 Un bateau mère de passeurs pris sur le fait au large de Lampedusa".

    https://www.insolent.fr

  • Affaire de pédophilie dans le clan Clinton ? – Journal du mercredi 10 juillet 2019

    Nouvelle affaire de pédophilie aux Etats-Unis.
    Le milliardaire, Jeffrey Epstein, a été arrêté pour des accusations de “trafic sexuel” de mineurs.
    Une affaire qui fait ressurgir l’affaire du Pizzagate lors de la dernière campagne présidentielle étasunienne.
    Quand la Coupe d’Afrique des Nations se déroule en France
    Alors que la Coupe d’Afrique des Nations se déroule actuellement en Egypte, la compétition suscite de nombreuses réactions en France dans les communautés d’origine africaines.
    Des réactions de joie qui se transforment comme bien souvent en scènes d’émeutes.
    Ville d’Orange : un monument hommage à la Terreur
    Mardi, le maire d’Orange a inauguré une statue en hommage aux victimes de la Terreur de la révolution française.
    TV Libertés est allé à la rencontre de l’édile vauclusien et de l’artiste à l’origine de l’oeuvre.

    L’actualité en bref

  • Un symbole : la France condamnée… par le terroriste Abdeslam

    Salah Abdeslam est le seul rescapé du commando islamiste qui, le 13 novembre 2015, a tué 131 personnes, et en a blessé 413 autres. Il a obtenu la condamnation de la France par le tribunal administratif de Versailles. Une condamnation certes symbolique. Mais un crachat de plus sur notre pays.

    L’Etat de droit est une bien belle chose, et loin de nous l’idée d’en fustiger le principe, mais certaines circonstances exceptionnelles plaident parfois pour une mise entre parenthèses. La déclaration de guerre de l’Etat islamique, les centaines de victimes, en France, les dizaines de milliers de morts dans le monde, ne correspondaient-ils pas à une telle situation ? Nos politiques nous ont dit que nous étions en guerre. Mais le prestigieux tribunal administratif de Versailles ne l’a pas entendu de cette oreille et, par une décision du 24 mars 2017, a donc donné raison au tueur.

    L’assassin, qui est incarcéré à Fleury-Mérogis, avait attaqué l’Etat sur ses conditions de détention, et il avait gagné la somme symbolique de 500 euros, les juges ayant estimé que la vidéosurveillance installée dans sa cellule reposait sur une loi qui n’était pas encore votée.

    Le plus extraordinaire, dans cette affaire, c’est qu’on ne connaît ce jugement qu’aujourd’hui, à l’occasion de la parution du Journal de Frank Berton (sans lien apparent avec Germaine Berton, la tueuse anarchiste de 1923), l’avocat d’Abdeslam.

    La sentence était tellement incroyable, tellement scandaleuse, tellement susceptible de choquer les Français, voire d’orienter leurs votes, qu’elle est apparemment restée secrète jusqu’à ce que, au détour d’une page de ce livre paru en avril 2019, un journaliste du Figaro découvre cette décision, rendue en mars 2017 mais restée inconnue ! Mars 2017, rappelez-vous : nous sommes alors à un mois exactement du premier tour de la présidentielle. Une telle information, divulguée à cette date, aurait pu orienter, au moins marginalement, le vote des Français. Ce type de décision a en effet le don d’irriter fortement. Alors, quelle est l’hypothèse ? Un manque de curiosité des chroniqueurs judiciaires de la totalité des grands médias ?

    Le silence sent la manipulation d’information

    Le silence fait à l’époque sur cette décision de justice par la classe politico-médiatique sent la manipulation d’information à plein nez. Alors qu’elle était tout entière mobilisée contre une présence de Marine Le Pen au second tour, cette condamnation de la France au profit du pire des tueurs aurait pu faire l’effet d’une bombe. Mais on le voit bien : rendue publique trente mois plus tard, l’information n’est guère commentée que sur un plan technique, juridique, et ne soulève donc pas d’émotion.

    Mais il n’y a pas que la dimension immorale de la condamnation de la France qu’il faut retenir, dans ce dossier. Il y a aussi le fait que la vidéosurveillance a pour but de prévenir toute tentative d’évasion, quand ce risque existe. Ce qui signifie que, dans le cas d’Abdeslam, le risque existait, et qu’à bien comprendre la décision de justice, nous aurions dû prendre ce risque d’une évasion, plutôt que de commettre la « terrible » infraction à l’Etat de droit.

    Notons enfin que de malheureux militants identitaires sont parfois condamnés à payer plusieurs milliers voire plusieurs dizaines de milliers d’euros pour de pacifiques occupations de chantiers de mosquées ou de locaux du PS, tandis qu’on fait droit aux demandes financières d’un assassin de la pire espèce.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 9 juillet 2019

    https://fr.novopress.info/

  • L'ISLAMO-GAUCHISME DANS LES UNIVERSITÉS FRANÇAISES

  • Les grandes impostures (1) : « Le nationalisme, c’est la guerre »

    3703153683.jpgFranck Timmermans  

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    « Le nationalisme, c’est la guerre » (François Mitterrand en janvier 1995, repris par Juppé en 2016 et Macron en mai 2019).

    Il y a comme une filiation entre ces trois-là et nul doute que vous l’aurez établie par la simple chronologie, l’étude des faits qui explique souvent tout. En 1995, c’était le dernier discours de Mitterrand, c’était au Parlement européen et ce n’était pas un hasard. Après l’ovation des eurodéputés énamourés, le Président rencontra à la préfecture de Strasbourg Le Pen et Hersant en grande conversation et dit à JMLP « Bonjour M. Le Pen, je vous ai bien eu tout à l’heure. (...) vous ne vous êtes pas senti visé ? » lequel répond : « Non, M. le Président ! Vous savez très bien que beaucoup de guerres n’ont rien à voir avec le nationalisme ; il y a des guerres de religion, des guerres pour le pétrole, etc ». Mitterrand l’admet à mi-mots : « Ah, c’est un grand sujet que la cause des guerres ; on n’a pas le temps d’en parler maintenant dans ce salon (...) Je le regrette d’ailleurs mais on va se revoir bientôt ? Je l’espère. À vous d’en décider. » Plus qu’une invitation, une invite ! Reste à savoir si les mémoires du sollicité en diront plus. Quoi qu’il en soit, Le Pen avait fort bien répondu (on dit « taclé » en novlangue…) mais c’est Carl Lang qui le fit dans le numéro du 1er février 95 de la Lettre de JMLP, avec d’excellents arguments. Sans doute, le Président du FN avait-il eu entre-temps l’occasion d’en débattre et il se dispensa donc élégamment d’un épilogue de trop dans son journal.

    Resituons le contexte de 95 : nous sommes à 5 mois des élections présidentielles ; le Premier Ministre Balladur est en disgrâce pour avoir usurpé en août 1994 des prérogatives réservées à l’Élysée en l’absence de Mitterrand malade. La réaction prostatataire dudit est sans appel et son soutien discret à Chirac est dès lors acquis puisqu’il est hors de question d’adouber Jospin comme successeur du Pharaon. Le PS peut sombrer, après lui le déluge ! Ce discours dès le début janvier résonne comme une charge. J’aurais tendance à la considérer comme celle du chef autoproclamé du Front républicain d’alors, comme également un message de soutien indirect à Chirac, le candidat le plus viscéralement antilepéniste qui soit. Aucune équivoque ne doit profiter à Balladur qui a eu l’audace d’être conciliant avec le FN et qui pourrait même être tenté par un rapprochement, qui sait ? La chronologie parle encore : c’est le lendemain précisément, le 18 janvier, que Balladur a choisi depuis longtemps pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Et ce n’est pas un hasard si Mitterrand essaye dès la veille de lui voler la vedette et de cadrer le vrai débat. Voilà pour la forme florentine des tactiques. Sur le fond, ses divers successeurs ou disciples aiment donc à reprendre la formule. Pourtant, le Président jarnacais fit preuve d’un abus d’amalgame et sa grande culture d’essence maurrassienne n’en dévoile que davantage encore la manœuvre ! Mitterrand, pour la circonstance et les besoins de sa cause, se plut donc à confondre « nationalisme » et « impérialismes expansionnistes ». La diatribe est trop forte et générale pour se limiter à la seule 2e guerre mondiale, et il y aurait beaucoup à dire sur ses origines ainsi que sur les idéologies et protagonistes réellement en cause. Et il ne faut pas oublier ces pays de gouvernements « nationalistes » qui préservèrent leurs populations des affres de la guerre (Argentine, Portugal, Espagne, Turquie, etc). Au sujet de la 1ère Guerre mondiale, à qui donc faisait-il le reproche du « nationalisme », à l’assassin de l’Archiduc présenté comme tel, puis plus tard déifié par Tito ? À celui de Jaurès qui était un cinglé manipulé ? Ou aux Habsbourg, aux familles impériales toutes confondues et tant honnies par les loges et les Gauches réunies ? En France, ce sont bien des Radsocs comme Poincaré, Briand et Clémenceau qui étaient au pouvoir, ce n’est pas l’Action française, et ce fut bien Poincaré qui poussa la Russie à la guerre pour mieux encercler les empires centraux. Pour Mitterrand, qui sont les nationalistes fauteurs de guerre en 1870 ? Napoléon le « petit » comme disait Hugo ? Les Versaillais et Adolphe Thiers qui rétablirent la République ? Ou les communards avec parmi eux le Colonel Louis Rossel ? Le Nationalisme a trop bon dos, celui d’un fusible.

    Mitterrand le savait pourtant bien, utiliser le manichéisme dans l’analyse des guerres c’est autant la réserver à la seule propagande du vainqueur ! Notre Nationalisme a trop à cœur l’économie du sang des Français pour être belliciste ! Le Nationalisme politique réagit toutes les fois où le peuple et la Nation sont en danger, qu’il soit économique, social, identitaire ou militaire, et aujourd’hui culturel, religieux et démographique. Son action est celle de défenses immunitaires. Si nous étions des provocateurs, nous aurions eu depuis longtemps l’occasion de mettre le feu aux poudres. Je dirais même que si le combat national avait été tout autre, les risques de guerre civile dès 1985 auraient pu conduire notre Pays au chaos et dans les bras du communisme. Le Pen a eu raison de répondre à Mitterrand. Aux religions et au pétrole, nous pourrions ajouter les guerres provoquées par les officines de pays qui n’avaient à l’époque rien de nationalistes, la CIA et le KGB, responsables de guerres civiles en Afrique et en Asie pour leurs besoins respectifs ; celles provoquées dès 1918 par le Communisme qui aura semé la mort de 85 millions d’hommes partout où il s’est installé ! Les guerres civiles aussi, comme en France et en Amérique, et dont les causes ne doivent rien au nationalisme, nous le savons bien. Les guerres de succession, les guerres économiques par FMI interposé, les blocus affameurs, les guerres ethniques et tribales, les guerres sporadiques dues au terrorisme, et même en 1969 une guerre du football qui opposa le Salvador au Honduras ! Demain, ce sera peut-être la guerre de l’eau, la guerre de l’air, la guerre du Dollar, celle des Réseaux internet ou celle des USA contre la Chine. Notre monde est fou. Et Mitterrand avait un sacré culot pour viser le FN en 1995, le premier parti politique à dire NON à la guerre en Irak dès 1990 !

    Mais il avait ses raisons, toutes politiciennes. Et c’est là une circonstance aggravante pour un Président que d’utiliser un subterfuge pour ostraciser cyniquement une partie de l’électorat !

    En 1995, Mitterrand avait l’excuse de l’âge, de la maladie et de l’orgueil pour scénariser sa sortie. En 2019, il n’y a pas d’excuses, il n’y a qu’un misérable spéculateur qui exacerbe les tensions d’un pays acculé au désastre par la faute du même Front républicain depuis 40 ans.

  • Sectarisme LR

    Sectarisme LR

    Certains élus LR se sont indignés du sectarisme de LREM, qui a exclu le député Agnès Thill qui a eu le tort de penser autrement sur la PMA. Mais cette indignation peut être retournée contre les élus LR, qui font preuve du même type de sectarisme.

    Les élus régionaux des Pays de la Loire vont en effet statuer vendredi 12 juillet sur le retrait des délégations de Sébastien Pilard, en raison de la présence de ce dernier à un dîner privé (pas un meeting) en compagnie de Marion Maréchal.

  • Paris : une marche des “mutilés gilets jaunes” qui “ne lâcheront rien”

    gilets-jaunes-mutiles.jpg

    400 personnes ont défilé dans le calme dimanche à Paris pour dénoncer les “mutilations policières” et réclamer l’interdiction des lanceurs de balle de défense (LBD) et de certaines grenades lacrymogènes “inutilement dangereux”.…

    https://fr.novopress.info/214704/paris-une-marche-des-mutiles-gilets-jaunes-qui-ne-lacheront-rien/
  • Menteur, lâche et ridicule

    hypocrites.jpgLes échéances électorales passées, vient le temps des mauvais nouvelles qui avaient été dissimulées par le gouvernement aux Français, histoire de ne pas provoquer des réflexes de colère dans les urnes. Ainsi, à la hausse générale du prix du carburant, s’ajoute la plus forte flambée depuis vingt ans des tarifs de l’électricité au 1er juin. Une petite manip assumée par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire,  qui a avoué que “cette hausse aurait pu s’appliquer dès février (…) ça a été décalé jusqu’en juin, mais nous ne pouvons pas le stopper plus…” Allant toujours plus loin dans le mensonge et les fausses nouvelles, la très relâchée porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, livrait elle  mercredi son explication au sujet des  1000 suppressions d’emplois sur le site de General Electric (GE) de Belfort. Rappelons  au passage que le nouveau directeur de GE, nommé en avril, Hugh Bailey, était le conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’Économie et avait chapeauté cette véritables trahison des intérêts français que fut la vente de la branche énergie d’Alstom à GE.

    Dans MarianneEmmanuel Lévy souligne que les explication de Mme Ndiaye pour justifier cette liquidation de 1000 emplois à Belfort – “la conjoncture tournée vers la transition écologique” – est une arnaque. En effet,  “le gaz comme source de production d’électricité est loin d’être mort et enterré : la filière gazière connaît un bas de cycle temporaire dans le marché des turbines à gaz, avant une reprise dans 3 à 5 ans pour devenir la 1ère source d’énergie en termes de capacités installées à partir de 2025 et un doublement des capacités actuelles d’ici 2040, d’après l’agence internationale de l’énergie et le livre blanc de GE, avance la CFE-CGC. A long terme, la conjoncture invoquée par la porte-parole du gouvernement ne semble donc pas si défavorable.

    Certes, poursuit-il,  “personne (…) ne conteste les difficultés actuelles de GE sur le secteur. L’Américain a communiqué sur la méga-dépréciation d’actifs de 23 milliards de dollars qu’il attribue un peu rapidement au gaz et à sa fusion avec Alstom, quand une grande partie provient en fait des errements de sa filiale GE financial Services, qu’il traîne comme un boulet depuis la crise des subprimes. Mais Sibeth Ndiaye fait surtout l’impasse sur un élément qu’elle ne peut ignorer, tout comme Emmanuel Macron : la fusion entre Alstom et GE portait en elle-même les germes du plan social qu’ils feignent de découvrir aujourd’hui. Ce qui n’empêche pas Sibeth Ndiaye d’estimer qu’il s’agissait d’une bonne chose à l’époque, et de promettre de ne pas laisser les salariés dans la panade“.

    Mais peut-on encore les croire? Dans un autre domaine - quoique -  La France de Macron et les instances bruxelloises qui se veulent plus que jamais championnes des droits de l’homme et de l’asile,  se sont couchées de manière honteuse devant l’Oncle Sam qui voulait la peau du lanceur d’alerte et créateur de Wikileaks, l’Australien Julian Assange,  accusé de “piratage informatique.” Depuis son arrestation sur demande de Washington le 11 avril dans l’ambassade d’Equateur à Londres  où il vivait en reclus depuis 2012, M. Assange est détenu en Grande-Bretagne.  La justice américaine a annoncé il y a quelques jours dix-sept nouveaux chefs d’inculpation contre Julian Assange, principalement au nom des lois anti-espionnage. De son côté la justice suédoise, qui avait abandonné les poursuites en mai 2017, se prononce aujourd’hui sur l’abracadabrantesque accusation de viol dont il est l’objet depuis 2010. Bref, comme l’indique sobrement l’Afp, “la relance un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d’une décennie pendant laquelle Julian Assange et ses soutiens n’auront eu de cesse de dénoncer une manœuvre destinée à faire extrader l’Australien vers les Etats-Unis pour y répondre des fuites de documents secrets américains par WikiLeaks.”

    Un acharnement qui intervient, répétons-le, dans le silence assourdissant des progressistes, au moment ou un expert indépendant de l’ONU et professeur de droit international, Nils Melzer, rapporteur de l’ONU sur la torture, a affirmé vendredi dans son rapport que Julian Assange présente, après un “examen médical approfondi” des experts médicaux, “tous les symptômes (de) torture psychologique.” “La persécution collective de Julian Assange doit finir maintenant ! (…). La santé de M. Assange a été gravement affectée par l’environnement hostile auquel il a été exposé pendant plusieurs années.” “En plus de maux physiques, M. Assange présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses.”

    “Il y a eu une campagne implacable et sans retenue d’intimidation et de diffamation contre M. Assange, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Suède et, plus récemment, en Equateur” affirme encore M. Melzer. Nous noterons  de notre côté que le silence des belles âmes atlanto-bruxelloises sur le cas Assange, au sujet duquel Bruno Gollnisch a interpellé à de nombreuses reprises le Parlement européen, est à comparer avec les propos tenus  au cours de la campagne par des membres de LREM et de LR, accusant le Rassemblement National  d’être le “parti de l’étranger”. Et ce, dernièrement, au motif que des conseillers du RN ont rencontré Steve Bannon à l’occasion de son passage à Paris en mai. Or, comme l’a bien vu Michel Drac, le fait que des membres  du RN “rencontrent une personne qui est un cadre important d’un mouvement politique étranger ne constitue absolument pas une trahison! “

    ” Mais de toute façon, poursuit-il,  on a envie de dire aux détracteurs du RN: on a appris qu’Emmnanuel Macron a été conseillé sur le Brexit par l’ex Premier ministre travailliste britannique Tony Blair , mais ça, ce n’est pas un problème? Et si on parlait de la récente rencontre entre  Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, Tony Blair et George Soros au sujet d’un second referendum concernant le BrexitQuel jeu exactement joue M. Moscovici là dedans ? Et pourquoi George Soros a-t-il participé à cette rencontre? Pourquoi la Commission européenne a-t-elle refusé de diffuser le compte-rendu de cette rencontre? Et puisque désormais c’est paraît-il une trahison de discuter avec des gens qui sont à l’étranger et qui partagent vos idées politiques cela veut-il dire qu’il faut mettre au trou tous les participants au forum de Davos ou au Bilderberg? Ceux qui ont accusé le RN de trahison au motif d’avoir rencontré M Bannon se rendent donc t-il compte du ridicule de leur accusation?” Oui, ils doivent certainement s’en rendre compte mais ils ne sont plus à ça près…

    https://gollnisch.com/2019/06/03/menteur-lache-et-ridicule/