Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1215

  • Encore un mensonge d’un proche de Macron

    Encore un mensonge d’un proche de Macron

    Après la mise en cause du conseiller spécial du président Ismaël Emelien pour un montage trompeur, c’est le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, qui est cette fois dans le viseur :

    Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler aurait bien été informé dès le 2 mai 2018 de l’existence de la vidéo sur laquelle Alexandre Benalla s’en prend à un manifestant, selon des captures d’écran Whatsapp transmises par ce dernier.

    Le 2 mai 2018 à 9h12, soit au lendemain des violences dont le chargé de mission est accusé de s’être rendu coupable sur la place de la Contrescarpe à Paris, Alexandre Benalla aurait écrit à Kohler sur Whatsapp avoir été invité par la préfecture de police à observer de l’intérieur la manifestation du 1er mai, avoir reçu un casque et avoir été accompagné par un major en civil.

    Il explique que la situation a “dégénéré” place de la Contrescarpe” et écrit : “Je ne me suis alors pas cantonné à mon rôle d’observateur et ai porté assistance aux policiers présents qui essayaient d’interpeller deux personnes ayant jeté des projectiles. La scène, assez violente, a été filmée et même si on ne m’identifie pas très nettement, je suis reconnaissable. Cette vidéo tourne actuellement sur les réseaux sociaux. Alexandre.”

    Or, interrogé sous serment devant la commission sénatoriale le 26 juillet 2018, Alexis Kohler avait affirmé avoir été mis au courant de l’existence de la vidéo par le conseiller en charge des réseaux sociaux et par Patrick Strzoda, directeur de cabinet du chef de l’État. Patrick Strzoda avait confirmé cette version. Alexandre Benalla, lui, assurait avoir prévenu Kohler dès le 1er mai au soir.

    https://www.lesalonbeige.fr/encore-un-mensonge-dun-proche-de-macron/

  • « Le chaos aux portes de Paris » : plongée dans le camp de migrants dont personne ne parle

    A environ cent mètres de la « Colline du Crack », un terrain vague où des drogués débraillés se rassemblent pour s’acheter une dose et où nombre d’entre eux vivent à la dure, une mer de tentes s’étend sous une bretelle d’autoroute. Là, quelques centaines de migrants venus de pays pauvres ou déchirés par la guerre vivent dans des conditions déplorables, dans l’attente de leur prochain rendez-vous avec les services de l’immigration. Après un entretien initial, ceux-ci les laissent livrés à eux-mêmes pendant des mois… 

    Le camp qui s’étend sous le périphérique […] demeure invisible à la plupart des automobilistes qui foncent au-dessus de lui.
    Venu d’Afghanistan, Abbas, assis avec quelques amis, parmi lesquels un jeune homme venu du Sénégal, fait brûler des planches […] pour essayer de se réchauffer en ce frisquet matin de mars.
    « C’est affreux, ici, les gens se battent tout le temps, pour la nourriture quand il n’y en a pas assez, ou pour des histoires de drogue des fois« , raconte le jeune homme de 22 ans qui dit vivre sous cet échangeur bruyant depuis deux mois. 

    L’avenir s’annonce sombre pour Abbas, qui a passé quatre ans en Autriche où on lui a refusé l’asile, avant de venir en France. Ses chances de se voir autorisé à s’installer ici légalement après avoir été refusé dans un autre pays de l’UE sont faibles, il risque l’expulsion ou de devoir vivre ici sans papiers ni permis de travail.

    Autour de lui, d’autres jeunes hommes -le camp n’est pratiquement occupé que par des hommes- émergent petit à petit de leurs tentes, attendant que les rayons du soleil printanier s’infiltrent dans la grisaille qui règne sous le périphérique.

    Les autorités ont érigé quelques urinoirs en plastic près du camp, mais il n’y a pas de douches ou d’autres commodités. La nourriture est fournie par des associations caritatives […]. Au-delà du principal groupe de tentes majoritairement vertes et bleues, d’autres camps miniatures ont été construits sur les bords des routes, sous les ponts, ou au milieu des carrefours.

    Certains migrants ont investi les abords des feux de circulation, où ils mendient auprès des automobilistes. « Famille syrienne« , peut-on lire sur le carton qu’une femme voilée brandit vers leurs pare-brises.

     

    […] A quelques centaines de mètres de là, alors que l’Armée du salut repart après avoir distribué des centaines de petits-déjeuners à un public avide, une Anglaise, Clare Roberts, donne un cours de français à ciel ouvert, distribuant des photocopies de l’alphabet français à des migrants africains, et montrant du doigt des lettres sur un tableau blanc accroché à un arbre.

    « Je suis enseignante remplaçante en école primaire en Angleterre, alors je prends une semaine de temps en temps et je viens ici », explique cette habitante d’Oxford, ajoutant qu’elle faisait la même chose dans l’immense camp de la « Jungle » de Calais, qui a abrité jusqu’à 10.000 migrants avant sa fermeture en 2016, migrants dont la plupart espéraient se frayer un chemin jusqu’au Royaume-Uni.

    La Porte d’Aubervilliers est la porte d’accès suivante à la capitale, après la Porte de la Chapelle. Elle aussi abrite de nombreux migrants […]. [Ils] sont tout aussi en colère de se retrouver ainsi à la rue.

    Tahir, un jeune Ethiopien, vit là avec sa femme, leur fils d’un an et leur fille de deux ans. Il explique avoir déjà obtenu l’asile en France, mais avoir fini là car il ne trouve pas de travail […].

    Les Jafari, venus d’Afghanistan, sont une autre famille de la Porte d’Aubervilliers. Les deux parents, leurs fils adolescents et leur fille Fatemeh, 12 ans, vivent dans deux tentes, avec toutes leurs possessions empilées à côté d’eux. Ils racontent avoir déjà brièvement vécu dans une tente à Paris, avant d’être installés par les autorités dans un hôtel en banlieue, à Poissy. Mais au bout de trois mois, on leur a dit qu’ils devaient quitter l’hôtel, sans leur fournir aucune aide pour trouver un nouvel hébergement.

    Et les voilà de retour dans la rue […].

    Des voix s’élèvent pour dénoncer une politique délibérée de l’Etat français, visant à rendre la vie difficile pour les migrants, afin de les décourager de venir. Elles citent l’exemple de l’Allemagne, qui a absorbé plus d’un million de migrants en 2015-16, dont très peu ont fini dans la rue ou dans des camps de fortune comme ceux qu’on trouve en France. Si c’est vraiment là le plan secret des autorités françaises, il ne fonctionne pas, à en croire les chiffres de la mairie de Paris, qui recense l’arrivée quotidienne de plus de 100 migrants.

    Dans toute la France, le nombre de demande d’asiles a grimpé de 22% en 2018 par rapport aux années précédentes, avec plus de 120.000 demandes. 33.000 ont été acceptées l’année dernière. L’Etat dépense des millions chaque année pour loger des milliers de migrants […].

    […] Nabi, un vendeur de 30 ans, lui aussi afghan, habite actuellement dans une tente de la Porte d’Aubervilliers avec sa femme de 28 ans, étudiante en biologie. Il dit avoir réclamé à Anne Hidalgo une minute de son temps, mardi, quand elle est venue visiter le camp, mais que le maire a refusé, disant qu’elle était pressée..

    « Les Français parlent des droits de l’homme, des droits de la femme, mais on ne trouve aucune trace de cela dans le cœur de la France. Je ne m’attendais vraiment pas à vivre dans la rue dans cette ville si riche« , dit Nabi. 

    The Local

    http://www.fdesouche.com/1183983-le-chaos-aux-portes-de-paris-plongee-dans-le-camp-de-migrants-dont-personne-ne-parle

  • Emmanuel Macron tiendra-t-il encore 3 ans ?

    Emmanuel Macron tiendra-t-il encore 3 ans ?

    Rien n’est moins sûr… Il est épuisé physiquement, nerveusement et moralement :

    Retranchés sous le sceau de l’anonymat, de nombreux proches s’inquiètent. Ils dévoilent la fatigue d’un homme épuisé par un exercice très solitaire du pouvoir. Alors qu’il aborde une étape cruciale de son quinquennat, au moment où il s’apprête à annoncer les conclusions qu’il tire du grand débat national, le président serait harassé.

    « Il est dans un état… Il est sous l’eau », s’alarme un familier. « Rincé », « essoré », s’affolent d’autres. « Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher », constate un ami. Un de ses « textoteurs du soir » va plus loin. « On n’est pas loin du burn-out », lâche-t-il très sérieusement. Une « petite main » abonde : « Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé… » […]

    Seul, très seul. Trop seul ? Cette semaine, le président a même reçu sur son portable des textos de candidats postulant au gouvernement en vue du mini-remaniement. « C’est lunaire que des gens s’autorisent à faire ça », s’étrangle un ministre. Mais à qui d’autre les envoyer ? « Tout le monde le sursollicite. Pour tout et n’importe quoi, s’étrangle ce poids lourd du gouvernement en hochant la tête. Et en plus, il répond… »

    Depuis le début du quinquennat, le cabinet élyséen s’est réduit comme peau de chagrin. Le Château s’est vidé, la petite bande conquérante des conseillers qui l’avaient accompagné vers la victoire s’est dégarnie. Au fil du temps, leur énergie s’est tarie, l’usure s’est installée.

    Un ministre s’exaspère de l’organisation hasardeuse du Palais depuis des mois : « C’est le bordel ! » Il n’y a toujours pas de directeur de la communication, et le nouveau conseiller spécial Philippe Grangeon se retrouve bien seul. « Macron est tout en haut, avec Kohler (NDLR : Alexis, le secrétaire général) qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis. » […]

    « C’est le plus mauvais manageur que la terre ait porté », ose un conseiller de l’exécutif, surpris qu’il ne promeuve pas davantage les talents et rechigne à « tuer » les moins performants. […]

    Pour éteindre la révolte qui secoue son mandat, il rêve d’une « mesure à effet waouh », selon l’expression d’un ami. À force de faire durer le suspense et d’étirer sans fin le grand débat, il finit par inquiéter ses plus proches. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » frémit l’un. « Je ne vois pas comment on sort de ça, angoisse un autre. Avec les beaux jours, les Gilets jaunes vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points… »

    Mais la secte n’est pas morte :

    Parlementaires et ministres sont nombreux à s’en remettre à ses supposés supers pouvoirs. « Je l’ai toujours vu avoir un coup d’avance et sortir un lapin de son chapeau », prie l’un. « J’ai une confiance absolue dans le Christ », professe François Patriat, le patron des sénateurs LREM. Un député macroniste file la métaphore religieuse en soupirant, lui aussi : « Le Très-Haut a de la ressource ». Amen.

    Et Mediapart a retrouvé la trace du coffre fort de Benalla :

  • En Macronie, voilà comment un commissaire envoie les street medics en garde à vue !

    capture-1-782x475.png

    Emmanuel Macron, roi des “fake news” qu’il voulait combattre par une loi ? Hélas, oui, enfin roi, peut-être pas, mais auteur régulier de ces fausses nouvelles, il nous le prouve souvent. Son dernier mensonge, peu pieux il faut le dire, tourne autour de cette dame Legay, grièvement blessée à Nice pendant une manifestation interdite lors du dix-neuvième samedi gilets jaunes.

    Dans une déclaration qui a été jugée par de nombreux commentateurs comme étant hautaine, méprisante et arrogante, des adjectifs souvent utilisés pour décrire les commentaires présidentiels, Emmanuel Macron a affirmé, avec beaucoup de conviction, que la blessée n’avait jamais été en contact avec la police. “Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci”, et de souligner que “cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre”.

    Il se peut qu’Emmanuel Macron n’ait pas regardé la séquence visible sur le Web où l’on voit clairement “cette dame” bousculée par un CRS. C’est un accident regrettable dans lequel, désormais, la responsabilité du policier semble engagée, contrairement à ce qui avait été annoncé en début de semaine, tant par les autorités politiques que judiciaires. Mais ce que l’on voit dans un document diffusé par France 3, et dans une autre vidéo filmée par un téléphone, est peut-être autrement plus grave que cette malheureuse charge de la brigade lourde des forces de l’ordre.

    Sur la place Garibaldi, interdite aux gilets jaunes par M. Castaner sur demande de M. Estrosi, il y avait, à l’ombre d’une pharmacie, une dizaine de street medics qui sont là non pour manifester mais pour donner les premiers soins aux éventuels blessés, qu’ils soient gilets jaunes ou policiers, comme ce fut le cas ce même samedi sur la place de la République à Paris pour soigner un policier en arrêt cardiaque. Le personnel médical bénévole présent a voulu se précipiter auprès de la septuagénaire qui gisait, la tête ensanglantée sur son drapeau. Je n’ai aucune compatibilité politique avec Geneviève Legay, son drapeau arc-en-ciel et son appartenance à Attac, mais la scène à laquelle cette vidéo m’a permis d’assister est parfaitement scandaleuse. On voit que les secouristes hospitaliers sont tenus à l’écart pendant la charge des policiers. Une infirmière street medics explique, dès samedi, au micro de France 3, que “le commissaire divisionnaire, fort de son écharpe tricolore, nous a non seulement empêchés de porter secours, mais il a procédé à notre arrestation. Les policiers étaient écœurés.”

    Les dix secouristes, dont quatre du service hospitalier, sont alors envoyés en garde à vue. L’infirmière explique, toujours au micro de France 3 : « Dix heures de garde à vue en chaussettes, dans une cellule insalubre avec du sang par terre, des cheveux collés au sol, des excréments sur les murs. On a été photographié, menotté en blouse blanche, on a pris nos empreintes. Pendant dix heures, sans boire, sans manger, sans rien. » Effectivement, voilà un traitement proprement scandaleux. Envoyés en garde à vue par un commissaire aux ordres qui a empêché ce personnel médical d’intervenir pour porter secours à une blessée. Comment appelleriez-vous cette action ?

    En Macronie, voilà où mène le bénévolat ! En garde à vue ! Et Christophe Castaner continue de pavaner…

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/en-macronie-voila-comment-un-commissaire-envoie-les-street-medics-en-garde-a-vue/

  • TRUMP ET BATTISTI, MÊME COMBAT ?

    8435519.jpg

    « S'étonnera-ton encore que le fil de la confiance se soit rompu ? »

    En un seul jour de la semaine qui s'achève, l'on aura appris tout à la fois les aveux de Cesare Battisti et le blanchiment de Donald Trump.  

    L'accusation de collusion de l'équipe de campagne de Donald Trump avec les Russes, comme on le sait, vient de faire long feu. L'enquête menée à la demande de la majorité démocrate du Congrès a déclaré l'accusation infondée ... Airs de victoire du côté de chez Trump. Confusion chez les démocrates. 

    Battisti a avoué avoir menti sur les crimes qu'il a bel et bien commis et qu'il a niés avec la dernière énergie pendant près de 40 ans. Le monde officiel avait épousé sa thèse et sa cause. Selon son penchant habituel. Tout ce que la gauche avait de forts esprits et de belles âmes l'a soutenu si l'on peut dire perinde ac cadaver. De BHL - sur tous les fronts - â Guy Bedos. Le président Hollande l'avait visité dans sa prison. Battisti était une intouchable victime. En avouant ses crimes, comme l'écrit Gérard Leclerc*, il « a porté un coup terrible » au clan innombrable de ses soutiens. Mais qu'en a à faire Battisti ?  

    Sur Trump, avant et après élection, l'on a tout dit, tout prédit, tout parié, tout hasardé. A chaque étape de sa course à la présidence, à chaque stade de l'exercice de son mandat, l'on a misé  sur son échec. Auto-intoxication ? Formatage de l'opinion ? L'un et l'autre, bien-sûr. 

    Trump n'a pas commis de crime hormis celui de n'être pas politiquement correct. Ce péché ne lui sera pas remis. 

    Battisti a avoué ses crimes et ses soutiens n'en éprouveront ni honte ni regrets. Ils courront les conférences, les salons parisiens, les restaurants à conciliabules, les plateaux télé, ils y péroreront, comme si de rien n'était. Ils y dénigreront Trump et Poutine avec l'autorité qui leur échoit du fait de leur haute valeur morale. 

    S'étonnera-ton encore que le fil de la confiance se soit rompu, sans-doute pour longtemps, entre les Français et ceux qui les dirigent, les représentent, les informent ou ceux qui, le cas échéant, auraient à les juger ? Il faudrait un sacré changement, des hommes d'une trempe toute différente, et des institutions d’une autre nature, pour que ce fil de la confiance soit renoué. ■ Gérard POL - lafautearousseau

    Gérard LeclercLes aveux de Cesare Battisti

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/29/trump-et-battisti-meme-combat-6139611.html

  • Anne Hidalgo, « la reine maire de Paris » : 0 % concertation, 100 % satisfaction

    Capture-39-543x475.png

    Faut-il que la classe politique soit en déconfiture pour que l’on donne – à ce jour – Anne Hidalgo vainqueur des prochaines municipales à Paris !

    Je sais, l’électorat parisien est tendance « boboïssime », d’un genre qu’on nommait autrefois « gauche caviar ». Il habite les nouveaux beaux quartiers (les anciens sont, maintenant, la propriété des Chinois ou des rois du pétrole), ceux des boutiques où l’on ne vend que de l’huile parfumée à la truffe et des légumes « régressifs » (ah, les topinambours !), où l’on brunche le dimanche matin et pique-nique au bord du canal le samedi soir, où l’on va travailler en costume et le casque aux oreilles sur sa trottinette électrique.

    Ce Paris-là vote Hidalgo. France insoumise, même. La rive gauche aime « le peuple » qu’elle se garde, toutefois, bien de croiser. Comme disait Éric Zemmour, l’autre matin, il n’y a plus, dans Paris, que des gens aisés ou aidés. Les autres ont fui vers la banlieue ou, comme moi et 12.000 de mes semblables chaque année, vers une province ensoleillée.

    Donc, nous dit-on, un sondage vient de donner Anne Hidalgo gagnante au premier tour des municipales. Je ne sais pas qui a été sondé, ni où, mais j’y crois à peu près autant qu’aux sondages sur le soutien aux gilets jaunes.

    Concomitamment à ce sondage sort un livre intitulé La Reine maire de Paris (Éd. du Rocher), signé de François Delétraz, avec le concours d’Étienne Jacob et Johan Blavignat. Les trois journalistes du Figaro ont mené l’enquête sur les maux qui ravagent la capitale, à savoir : « dette, logement, embouteillages, saleté… » On peut expliciter les points de suspension : rats, camps de migrants, voleurs à la tire, mendiants en pagaille, loyers à prix exorbitants, trottoirs impraticables aux piétons, et on en passe…

    Les marqueurs de madame Hidalgo, disent les auteurs, sont en premier lieu l’autoritarisme et l’autosatisfaction. Certes, c’est courant chez les politiques, mais il se dit qu’elle porte ces deux qualités à leur sommet. Très « maîtresse d’école » version blouse grise et bonnet d’âne, elle agit paraît-il avec « absolutisme », portant en étendard « l’absence de volonté de conciliation et d’esprit de synthèse ».

    Quant à l’autosatisfaction, elle suinte par tous les pores de la dame et transforme ses prises de parole en « exercice de vanité pure », au point de mettre ses plus proches fort mal à l’aise. Présentant son projet Réinventer Paris, elle a ainsi assuré que la capitale, sous sa houlette, était devenue « une ville différente »« la ville de demain », regorgeant d’« une énergie créative inégalée », préoccupée plus qu’aucune autre « des enjeux sociaux climatiques ». En conclusion, « une ville de rêve » !

    Les fiascos Vélib’, Autolib’ ou la gestion désastreuse du dossier Decaux, elle balaie cela d’un revers de main, quand elle ne le colle pas sur le dos large de la misogynie : comme sa copine Ségolène Royal, si on la critique, c’est parce qu’elle est femme !

    Évidemment, Anne Hidalgo a sa cour, des gens « qui ont bien compris qu’avec la maire, la flagornerie restait la meilleure assurance de pérennité ». Pas question, donc, d’oser émettre une opinion car « toute personne qui distillerait un semblant de nuance serait considérée comme un opposant ».

    Car le souci principal d’Anne Hidalgo est bien moins la vie de ses administrés que la perspective de sa réélection. Pour cela, elle est même prête à renier ses engagements fondamentaux. Le Grand Paris, par exemple, délaissé « pour préférer une capitale refermée sur elle-même ». Et cela, « c’est uniquement à cause des élections de 2015 où quasiment toute la petite couronne qui était à gauche a migré vers le centre droit ». Tant pis pour les banlieusards : pas question que Paris « s’agrandisse d’une région passée à droite ».

    Pour résumer : la politique d’Anne Hidalgo ne vise que « sa » clientèle, les bobos boboïssimes… qui pourraient bien la réélire !

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/anne-hidalgo-la-reine-maire-de-paris-0-concertation-100-satisfaction/

  • Des euro-députés LR votent le texte culpabilisant la civilisation européenne

    Des euro-députés LR votent le texte culpabilisant la civilisation européenne

    Communiqué de Nicolas Bay, Co-Président du groupe « Europe des nations et des libertés » au Parlement européen, à propos du texte sur les “droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe” :

    Mardi 26 mars, le Parlement européen votait, à Strasbourg, un texte totalement délirant et inspiré des mouvements dits « indigénistes ». Intitulé « résolution sur les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine », ce document était un condensé des éléments de langage que l’on trouve habituellement défendus par les communautaristes d’extrême gauche que représentent des personnes comme Houria Bouteldja, Danièle Obono ou Rokhaya Diallo.

    Or, Geoffroy Didier, directeur de la campagne de LR pour les élections européennes, a soutenu ce texte, tout comme Renaud Muselier, président LR de la région PACA, et plusieurs de leurs collègues ! Ils ont donc voté pour la théorie du « racisme structurel » de nos sociétés, pour des quotas de personnes d’origine africaine dans les institutions avec « une stratégie pour la diversité et l’inclusion au sein de leur personnel », pour l’interdiction de traditions européennes au nom du délit de « blackface » (sic), pour que les États fassent des excuses publiques au sujet de la colonisation… Et bien sûr, comme d’habitude avec LR, pour toujours plus d’immigration en « invitant la Commission et les Etats membres à garantir aux migrants des voies d’entrée sûres et légales dans l’Union ».

    Geoffroy Didier s’est aplati devant les revendications extravagantes et culpabilisatrices de ceux qui haïssent la France et la civilisation européenne. Est-ce cela, le fameux projet européen qu’il fera porter par la liste LR ? Une fois de plus, il ne se distingue en rien de celui de LREM, dont les députés ont eux aussi voté en faveur de ce texte inique.

    https://www.lesalonbeige.fr/des-euro-deputes-lr-votent-le-texte-culpabilisant-la-civilisation-europeenne/

  • 27 interdictions de manifester ? Les gilets jaunes ont répondu : même pas peur !

    capture-3.png

    Des chiffres d’abord, encore et toujours : à Paris, le pouvoir annonce 5600 manifestants, mais la préfecture de police affirme, en même temps, avoir procédé à 8053 contrôle préventifs ! On dirait que M. Castaner s’ingénie chaque samedi à se ridiculiser un peu plus. Champion du fake. Et, cela, le jour où l’on apprend que l’Elysée, pour défendre Alexandre Benalla, aurait fabriqué de faux montages vidéos.

    Et puis il y avait ces 27 arrêtés d’interdiction de manifester. Les gilets jaunes les ont allègrement bravés. A Bordeaux, ils étaient encore plusieurs milliers, selon Le Monde.

    Mais tous les Français savent que la bataille du nombre, Emmanuel Macron l’a perdue, d’abord par ses mensonges, ensuite par le soutien toujours impressionnant de l’opinion. Et comment en irait-il autrement quand les raisons de la colère de novembre sont toujours là, à commencer par le prix des carburants qui dépasse parfois ce qu’il était alors !

    Des atmosphères, ensuite : tout le monde s’accorde à dire, comme l’a constaté Didier Maïsto lui-même sur twitter en rentrant de la manifestation parisienne, qu’elle est restée bon enfant. À Bordeaux, des vidéos montraient l’arrivée, dans le cortège, de groupes de Blacks blocs, en toute impunité.

    Atmosphère encore, inquiétante pour le pouvoir celle-ci, que ces slogans très ciblés contre Emmanuel Macron, et la police. L’AFP rapportait les propos d’un certain Sébastien, 46 ans, préparateur automobile au chômage, venu d’Orléans pour manifester à Paris. « On sera là tant [qu’Emmanuel Macron] n’écoutera pas. »  Plus de quatre mois après le début du mouvement, le président de la République n’a pas réussi à perdre son statut de cible. Au contraire, en refusant une solution politique (dissolution, changement de Premier ministre ou démission), en se faisant le seul grand ordonnateur de son grand débat, il n’a fait qu’accroître cette personnalisation de la crise, et de la colère.

    Plus grave, par son incapacité à rétablir l’ordre, par ses erreurs dans l’usage des forces de police, il dresse une partie du pays – et pas seulement les gilets jaunes « actifs » – contre ces institutions qui recueillaient pourtant la sympathie d’une très forte majorité de la population. C’est potentiellement dangereux pour l’avenir de la cohésion nationale, déjà bien atteinte.

    Pour cet Acte XX, tout le monde peut pousser un « ouf » de soulagement, le temps d’un samedi printanier. Mais comment ne pas voir que la France est entrée durablement dans une période instable et que rien n’est réglé ?

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/27-interdictions-de-manifester-les-gilets-jaunes-ont-repondu-meme-pas-peur/

  • Grâce à Blanquer, l’enseignement islamique prospère

    balnquer-enseignement-islamique-588x330.jpg

    Par Claude Meunier-Berthelot, enseignante, essayiste ♦ Jean-Michel Blanquer vient d’autoriser l’ouverture d’une école élémentaire hors contrat islamiste à Strasbourg à l’initiative du mouvement islamiste turc « Millî Görüş ». Deux autres sont en projet à Belfort et Besançon, toujours portés par la même organisation.
    Avec ce nouvel établissement privé créé à la rentrée 2019, la confédération islamique du « Millî Görüş » renforce sa présence au sein de l’enseignement musulman privé en France avec une centaine d’écoles et de projets d’écoles.

    Qu’est-ce que le Millî Görüş ?

    Ce mouvement (en français :  « Vision nationale ») est né à l’initiative de Necmettin Erbakan, principal acteur politique de l’islamisme turc de ces 40 dernières années et ancien premier ministre turc dont les propos sont tout un programme : « Les Européens sont malades… Nous leur donnerons les médicaments. L’Europe entière deviendra islamique, nous conquerrons Rome ».

    Mouvement extrémiste

    Millî Görüş est le principal mouvement islamique encadrant la diaspora turque et dont les liens avec les « frères musulmans » sont connus. Le mouvement est d’ailleurs classé « islamiste fondamentaliste » par le renseignement fédéral allemand et, en 2003, « Millî Görüş » a figuré sur la liste des associations pouvant servir de base arrière au terrorisme dans le pays.

    Des documents de « Millî Görüş » mentionnent d’ailleurs que « chaque individu membre doit s’engager dans la guerre religieuse (djihad)….doit se conditionner de manière à être prêt à tout moment pour le djihad ! …la communauté est un moyen servant l’objectif de l’islamisation de la société ».

    L’objectif de l’organisation est donc clairement annoncé : assurer la domination d’Allah ! Et l’ensemble des organisations avec lesquelles elle a des relations défend le régime de la charia avec la perspective idéologique de « Millî Görüş » de se servir de la violence. Il est donc un danger social pour l’Europe.

    Ajoutons que son logo est la carte de l’Europe enchâssé d’un croissant islamique !

    De plus, en Allemagne, la liste des allégations contre « Millî Görüş » sont nombreuses : fraude, escroquerie sur fonds public, collecte de fonds douteux, faux détournement de fonds et blanchiment d’argent… Des accusations dont il n’est jamais fait état dans la presse française, pas plus qu’il n’est fait référence à son orientation extrémiste, ce qui n’empêche pas non plus nos gouvernants français de lui faire bénéficier de toutes leurs largesses !

    Vision de « Millî Görüş » partagée par Edorgan

    La diaspora turque installée en Europe est en prise directe avec « Millî Görüş » qui la relie au pays et vit largement en vase clos dans un communautarisme qui a été conforté par l’actuel premier ministre Erdogan lors d’un discours au Zenith de Paris en 2010, lorsqu’il a déclaré : « Personne ne peut vous demander d’être assimilé. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité… » Et il a incité ses compatriotes venus l’acclamer, drapeau turc à la main, à coloniser légalement le pays, proposant la création d’établissements scolaires turcs en France afin de consolider leur implantation, établissements qui ont vu le jour dès 2014.

    Erdogan a également déclaré : « On ne peut pas être à la fois laïque et musulman… On est musulman ou on ne l’est pas… Parce que c’est Allah qui est le créateur de l’islam, il est le seul souverain ».

    Nos gouvernants sont donc largement prévenus mais obstinément complices et maîtres d’œuvre de la destruction de notre société.

    Edorgan avait, par ailleurs, fait des appels au djihad qui ont été largement occultés lors des débats sur la question de l’entrée de la Turquie en Europe.

    La France, terre d’accueil privilégiée des djihadistes

    Néanmoins, « Millî Görüş » est en pleine expansion, maillant le territoire de nouvelles mosquées et de nouvelles écoles chaque année dans de nombreuses villes de diverses régions de France.

    A cet égard, il peut être instructif de rappeler ce que Monsieur Blanquer a déclaré, au micro de BFMTV le 18 décembre 2018 : « Nous avons les outils juridiques pour pouvoir fermer une école qui n’est pas dans les normes, et notamment celles liées au fondamentaliste safaliste… » Également au cours du même entretien : « Comme je l’avais annoncé lors du vote de la loi Gatel, nous pouvons maintenant fermer les écoles hors contrat qui ne sont pas en conformité avec les règles de la république…. »

    Oui mais voilà ! non seulement Monsieur Blanquer ne les ferme pas, les écoles liées au fondamentalisme islamiste, mais il les ouvre ! Et alors même que le 1er février 2018, il avait dit au président du CRIF (Comité Représentatif des Juifs de France) qu’il était « important de donner à chaque enfant un vaccin républicain » ! dans ces conditions, la question ne se pose même pas de savoir qui va vacciner l’autre !

    Par contre, à n’en pas douter, les écoles qui ne sont pas conformes aux règles de la République et qui vont être vaccinées, ne peuvent être que celles qui sont gérées par ces « dangereux » catholiques !!! Et là… Attendons-nous au pire !

    Claude Meunier-Berthelot 29/03/2019

    Crédit photo : Jérémy Barande / Ecole polytechnique Université Paris-Saclay, via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/grace-blanquer-enseignement-hors-contrat-islamique-prospere-milli-gorus/

  • La présentation des candidats En marche ! tourne à la pantalonnade

    À la manière d’une équipe de football, tous les candidats En marche ! aux européennes avaient pris place pour la photo face à la presse.
    Nathalie Loiseau devant (sans ballon) et, tout au fond, comme il se doit, une brochette de clampins juchés sur un banc. 
    Tout sourire dehors, la bande à Macron pose pour la postérité lorsque, soudain, le fameux banc du fond cède sous le poids des candidats qui disparaissent instantanément du décor. Rires dans l’assistance. « Mais où est donc passée la 7e compagnie ? » 
    Après le fiasco de son annonce faussement spontanée où elle avait fait mine de décider soudainement d’être tête de liste aux européennes, il faut reconnaître à Nathalie Loiseau une aptitude hors du commun à enchaîner les pantalonnades. École Buster Keaton.
    En première partie de ce grand classique du gag visuel, comme une sorte de mise en bouche, la meneuse de revue avait pris soin de confier la présentation des candidats à un membre de l’équipe qui avait omis de relever précisément leurs noms ainsi que leurs métiers. 
    Ce qui donna lieu à ce monologue éprouvant (extrait) : Fabienne Keller, heu… (il se retourne vers le groupe), Stéphane Séjourné, moi-même, excusez-moi. (Il ne se souvient pas non plus comment il s’appelle.) 
    Irène Tolleret. Heu… Elle est viticultrice. Heu et heu… Vigneronne, pardon excusez-moi. Stéphanie Yon-Courtin, maire de St-Contest… St Const… Si je ne me trompe pas… Heu… Etc. 
    Il est des enfants d’une dizaine d’années qui seraient parvenus sans peine à noter clairement les identités et activités des candidats sur une feuille de papier. 
    Prouesse hors de portée du présentateur En marche ! chargé, justement, de communiquer ces renseignements aux médias. 
    Le personnage est à l’image de Nathalie Loiseau, qui semble ne pas être là lorsqu’elle s’exprime. 
    Sa voix porte peu, le ton est monocorde, le discours truffé de formules creuses… « Vos paupières sont lourdes… Oui très lourdes… » Après le gag du banc, la séquence hypnose. 
    Mais revenons à la politique vraie de vraie. 
    De cette journée, il faut retenir deux faits marquants. 
    D’abord, dame Loiseau portait un blouson rouge lors de la présentation de son écurie. 
    Un rouge tendant sur le rose. 
    Et, quelques heures plus tard, coup de théâtre : la même personne sort de l’Élysée, où elle était venue donner sa démission, portant un blouson jaune ! 
    Les plus fins observateurs s’interrogent. Est-ce le même blouson qu’elle a teint en vitesse dans la laverie de l’Élysée ? Un message destiné à des commanditaires ? Rouge : le banc est bien truqué, pas de souci. Jaune : Macron n’y a vu que du feu. 
    Les prestations étranges de Nathalie Loiseau pourraient laisser à penser qu’elle est une taupe envoyée par un opposant quelconque pour détruire En marche ! de l’intérieur. 
    Si, contrairement aux apparences, il n’en n’était rien, il faut saluer la performance d’Emmanuel Macron, qui a su dénicher pour les européennes la personnalité aux antipodes d’une certaine authenticité attendue par les électeurs. 
    Qui a dit Loiseau rare ?
    Jany Leroy

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/la-presentation-des-candidats-en-marche.html