En préambule :
Quelques substituts à Facebook et Tweeter

C’est toujours Orwell, mais façon « nouveau monde » macédonien, après le quart d’heure de haine dans « 1984 », voici la loi contre la cyber haine de Macron. Une censure politiquement correcte que le président de la start-up nation délègue… aux acteurs d’internet. Le progressisme est une dystopie.
Pourra-t-on encore critiquer sur Internet les manœuvres des Frères musulmans , qui juste après avoir obtenu le droit pour les mères voilées d'accompagner les sorties scolaires, mènent l'offensive du burkini dans une piscine municipale de Grenoble ? Avec le projet de loi « visant à lutter contre la haine sur Internet », rien n'est moins sûr.
Porté par la députée Laetitia Avia, connue pour avoir mordu l'oreille d'un chauffeur de taxi (sic) au motif qu'il n'avait pas de moyens de paiement en carte bleue, ce projet de loi se propose de censurer toute forme d'expression « haineuse ». Ou plutôt de faire censurer, nous y reviendrons.
Délation en un clic
Car les vices de forme de ce projet de loi (PPL) sont légion. À commencer par l'objet du texte comment légiférer sur la « haine », un sentiment par définition subjectif ? L'exposé des motifs de la loi est à ce titre instructif.







