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magouille et compagnie - Page 1216

  • Éoliennes : ce qu’on ne vous dira jamais

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    Plusieurs associations d’Eure-et-Loir organisent, ce samedi 21 septembre, une manifestation à Chartres, suite à un projet d’implantation de six nouveaux mâts dans le Perche. L’occasion de clamer haut et fort, tant à l’opinion qu’aux pouvoirs publics, que « les éoliennes ne servent à rien ».

    Vous pensiez que les éoliennes étaient LA solution efficace en matière de transition énergétique ? Certes, elles dénaturent un tant soit peu nos paysages, mais puisque c’est bon pour la planète, nous martèle-t-on, peut-être faut-il se résigner et accepter que nos campagnes et nos vallées soient ainsi défigurées ? Détrompez-vous ! En réalité, « la production énergétique des 8.000 éoliennes installées ou en cours d’installation en France à la fin 2018 représente moins de 1,5 % de l’énergie consommée en France », dénonce Arnaud Casalis, président de l’association Perche Nature et Environnement, et l’un des organisateurs de la manifestation. Présenter les éoliennes comme une solution d’avenir relève donc du mensonge, puisque même ce faible pourcentage de production est parfaitement aléatoire et intermittent. Quand avons-nous le plus besoin d’électricité ? Pour nous chauffer ou nous rafraîchir et, ironie du sort, c’est précisément quand il fait le plus chaud ou le plus froid qu’il n’y a pas de vent, donc pas d’éoliennes. Par ailleurs, cette solution dite d’avenir ne permet absolument pas de stocker cette électricité. Dès lors, qui prend le relais pour pallier l’incapacité de l’éolienne à répondre à nos besoins ? Les centrales à énergies fossiles pour vous servir ! Autrement dit à gaz ou à charbon. En somme, plus nous installons d’éoliennes, plus nos centrales à gaz produisent de l’énergie et plus nous polluons. Pas mal, pour une énergie verte.

    La carte éolienne se superpose à la carte de la pauvreté

    Outre les nombreux effets dévastateurs bien connus sur l’environnement, la santé, la faune et la flore, un autre scandale lié aux éoliennes mérite notre attention. La Cour des comptes a récemment chiffré le gâchis éolien à 40 milliards pour les contribuables depuis 15 ans, soit 5,7 millions d’euros par machine. Pour mieux comprendre, Arnaud Casalis précise : « Ce sont 40 milliards d’euros qui ont été prélevés en 10 ans dans la poche du contribuable-consommateur pour un résultat plus que négligeable en terme de transition énergétique. » Or, d’après le site des Contribuables associés, nous apprenons que « ces sommes devraient être triplées d’ici 2030, l’argent filant directement vers les paradis fiscaux… soit 120 milliards d’euros de dette à venir pour l’État, sous forme d’engagements financiers non comptabilisés ».

    Et il est particulièrement intéressant de constater que « la carte éolienne se superpose en France à la carte de la pauvreté. Encore une fois c’est la ruralité, déjà rudement mise à contribution, qui paie le prix fort pour le seul bénéfice de quelques-uns », regrette Arnaud Casalis. Pas d’inquiétude à avoir, en revanche, au sujet de l’encerclement de la cathédrale de Chartres également dénoncé. Une directive paysagère a été lancée par la préfecture afin de réglementer les constructions dans les cônes de vue de l’édifice du XIIIe siècle. « Nous avons des vues remarquables sur un rayon de 25 à 30 km autour de la cathédrale. Il faut les conserver », rappelait la préfète Sophie Brocas à L’Écho républicain. Maigre consolation, au demeurant : à condition de ne pas les installer n’importe où, l’on veut bien des éoliennes. L’entourage du maire de Chartres nous apprend que Jean-Pierre Gorges prévoit d’assister à la manifestation en écharpe tricolore afin d’apporter son soutien aux associations. Puissent leurs voix être enfin entendues.

    Sur le même sujet, retrouvez le reportage exclusif de Boulevard Voltaire : Éoliennes, le vent de la colère.

    Iris Bridier

    https://www.bvoltaire.fr/eoliennes-ce-quon-ne-vous-dira-jamais/

  • Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records

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    Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.

    Décidément, la France multiplie les médailles dans la catégorie Finances publiques. Après être monté sur la première marche du podium de l’OCDE en matière de pression fiscale, l’hexagone s’arroge également l’or en matière de dépenses et de déficit public. Si la première se comprend au vu de notre système de redistribution, la seconde l’est forcément beaucoup moins.

    Quoi qu’il en soit, à une semaine de la présentation devant le Parlement du projet de loi de finances (PLF) 2020, Le Figaro flinguait récemment la communication de l’exécutif autour de ce qui n’est plus un évènement de la rentrée parlementaire.

    Le quotidien revenait sur les statistiques peu flatteuses du Fonds monétaire international (FMI) concernant la France, publiées au cours de l’été. Un gouvernement qui chercherait à «dorer la pilule encore plus que de coutume», fustigent nos confrères qui enfoncent le clou:

    «Cette ritournelle est un leurre de gros calibre. Que ce soit le déficit, le niveau des impôts ou celui des dépenses publiques, la France affiche en 2019 les chiffres les plus élevés au sein des dix-neuf pays de la zone euro, nous dit le FMI

    Il faut dire qu’aux dépenses supplémentaires (principalement en matière d’écologie), s’ajoutent les renoncements en matière de réduction des dépenses publiques. Si certains font valoir que l’exécutif souhaite favoriser la paix sociale au détriment de l’effort budgétaire et jouerait ainsi «l’apaisement», avec des reculades successives sur les coupes dans l’indemnisation des arrêts maladie ou encore dans des APL (en somme dans la redistribution), c’est oublier que le gouvernement a surtout revu significativement à la baisse ses objectifs en matière de réduction des dépenses de fonctionnement de l’État lui-même.

    En effet, contre les 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique d’ici 2022, promises par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, Gérald Darmanin annonçait fin juillet, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra qu’elles ne seraient plus que de l’ordre de 15.000 dans la fonction publique d’État, dont «moins de 2.000» en 2020.

    Des suppressions «pour l’essentiel à Bercy», précisait le ministre de l’Action et des Comptes publics. Une annonce qui s’est vérifiée début septembre lorsque, devant les syndicats, Gérald Darmanin annonçait 5.800 suppressions de poste à Bercy entre 2020 et 2022.

    Du côté des dépenses publiques, dans un premier jet dévoilé en juillet –où l’écologie était à l’honneur–, le gouvernement planchait sur une hausse de 4,6 milliards d’euros (0,5% supplémentaires… hors inflation) en 2020 par rapport à la loi finance initiale 2019. Une augmentation chiffrée pour l’heure à 14 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.

    Bref, difficile à première vue d’y voir le «budget de pouvoir d’achat», annoncé fin août par le vice-président LREM de la commission des finances de l’Assemblée nationale, une ritournelle entendue chaque année. En effet, qui dit hausse des dépenses publiques dit nécessairement hausse des recettes fiscales.

    Reprenant les chiffres du FMI, sous le «triptyque» du déficit, des niveaux de dépenses et des recettes publiques, le journaliste du Figaro dresse un constat sans appel: les finances publiques tricolores seraient «les plus dégradées des pays du sud» de l’UE. Indicateur le plus «pertinent» à ses yeux pour juger de l’état des comptes: le solde primaire, car il n’est pas «pollué» par la charge de la dette :

    «Ce concept en apparence abscons est très simple: il consiste à faire abstraction de la charge annuelle de la dette publique. La France enregistre ainsi un “déficit primaire” de 1,7% de son PIB et elle est le seul État dans ce cas avec la Finlande (- 0,3%). Tous les autres, y compris la Grèce et l’Italie, affichent des excédents primaires!», développe le quotidien.

    Côté déficit, la messe est dite, si le gouvernement met en avant d’être parvenu à le ramener sous la barre symbolique des 3% fixé par Bruxelles celui-ci reste encore et toujours déficitaire… comme tous les budgets depuis 1974.

    Sur ce point, autant dire que la possibilité pour la France de se refinancer auprès des marchés à des taux négatifs ne devrait pas contribuer à inverser la tendance, bien au contraire: les économies dégagées sur le «poids de la dette» représentent autant d’invitations supplémentaires de financer de nouvelles dépenses.

    D’ailleurs, en matière d’emprunt, la France jouit d’un «traitement de faveur», estime le quotidien, celle-ci pouvant «emprunter à des taux voisins de son homologue allemand». Le journaliste rappelle à cet égard que notre endettement public (99,2%) est «équidistant» de la dette italienne et de celle de nos voisins outre-Rhin (respectivement 133,4% et 56,9%).

    Du côté des dépenses publiques, rien à signaler, puisqu’elles continueront d’augmenter –dans l’absolu–, pesant près de 55,6% du PIB en 2019. On notera toutefois que selon les projections du FMI (en partie basées sur les données de l’INSEE et de la Banque de France) celles-ci pourraient s’établir à 54,2% d’ici 2021, après avoir déjà été réduites d’un point par rapport à 2016.

    Sans grande surprise, malgré cette baisse des dépenses projetées par les instances publiques, la pression fiscale n’a quant à elle pas décru. On note d’ailleurs que les recettes (prélèvements obligatoires) atteignent non seulement un niveau record dans notre pays (52,4% du PIB), mais que la France se place dans le groupe minoritaire des États européens où cette pression n’a pas diminué depuis 2010.

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/19/budget-2020-deficit-depenses-impots-la-france-de-tous-les-records/

  • Hongrie – Peter Szijjarto sur les quotas de redistribution des migrants: « Nous rejetons! »

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    Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré que la Hongrie continuerait à défendre ses frontières au milieu de nouvelles tentatives de l’Union européenne d’imposer des quotas de redistribution de migrants obligatoires, sur ses Etats membres.

    « Nous ne céderons pas au chantage des ONG, que ce soit Soros, les gouvernements occidentaux (européens) ou à Bruxelles, » Szíjjártó a déclaré lors d’ une interview accordée à Die Welt .

    « Nous ne mettre en pas œuvre le quota de règlement obligatoire et nous continuerons à nous y opposer comme nous l’avons fait jusqu’à présent. »

    Dans la même interview, le ministre Szíjjártó a dit qu’il serait inutile de parler d’une position européenne commune, tant que les frontières extérieures de l’Union européenne ne sont pas correctement surveillées, rapporte le média About Hungary.

    Szíjjártó a également dit que le problème de la migration ne peut être résolu que par les Etats membres individuels, et non par le renforcement de l’agence de protection des frontières de l’Union européenne, Frontex, qui  « fonctionne comme une agence de Voyage ».

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/20/hongrie-peter-szijjarto-sur-les-quotas-de-redistribution-des-migrants-nous-rejetons/

  • Qui est derrière le phénomène Greta Thunberg ?

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    Plus ça va et plus Greta m’intéresse. Non pas son discours préfabriqué qu’elle recrache mécaniquement, encore moins son cerveau lavé depuis le berceau par ses parents, un couple d’écolo-gauchos. Ce qui m’intéresse, c’est ce qu’il y a derrière elle, et surtout le message subliminal que l’on nous délivre, à travers son personnage.

    Greta n’a que seize ans, mais elle profère à des adultes ses sentences avec une rage glacée et fanatique. Elle est la grande prêtresse de la nouvelle religion écolo, venue punir les peuples qui tardent à révérer le totem vert, peinent à se prosterner devant les nouveaux tabous. Son visage adolescent, associé à ses prophéties apocalyptiques et à ses diktats inquisitoriaux, incarne à merveille le message transmis des plus hautes sphères du pouvoir : aujourd’hui, les règles du nouveau monde s’imposent à tous, il est temps d’oublier une fois pour toutes ce que vous étiez, ce que vous pensiez, comment vous viviez ; toutes les vielles lunes et les lubies qui régissaient vos existences n’ont désormais plus cours.

    Greta ne va plus à l’école : elle a d’autres chats à fouetter que d’aller écouter des vieux ânonner les leçons du passé, qui n’ont plus aucune valeur à présent que le monde court à sa perte. Les adultes n’ont rien à lui apprendre, du haut de ses seize ans, elle sait ce que l’avenir nous prépare : transmission, apprentissage, savoir et savoir-faire, obéissance et respect des anciens sont des leurres. Le nouveau monde doit s’imposer sur les ruines de l’ancien. Du passé faisons table rase.

    Greta n’a aucune légitimité officielle, ne représente qu’elle-même, mais se permet de venir aux États-Unis faire la morale à Trump, qui représente plus de trois cents millions d’Américains, ou à Bolsonaro, élu par près de cinquante-huit millions de Brésiliens (55 % des suffrages). Elle leur intime l’ordre de se soumettre à ce que prétend la science – disons, plutôt, à ce que prétendent certains scientifiques triés sur le volet. Peuples, nations, démocraties, souverainetés, présidents, élections, institutions, tout cela ne pèse plus rien face à l’apocalypse qui point à l’horizon. Une apocalypse qui surgira de nos propres habitudes, de nos modes de vie, de nos égoïsmes individuels et nationaux et de la confiance que nous plaçons dans nos nations et nos dirigeants, incapables de voir la vérité en face. Nations, démocraties doivent disparaître car nous conduisent au fond du gouffre.

    À tous ces peuples tentés par le populisme, le nationalisme, le souverainisme, Greta la prophétesse annonce de sinistres présages, l’entrée dans un monde de ténèbres. L’avenir est à la concorde mondiale, l’unification du monde, sous l’empire de la science pour combattre les démons qui siègent en chacun de nous et nous mènent dans l’abîme. Immigration, identité, insécurité, récession ne sont que vaines préoccupations, seule la préservation de l’environnement vaut la peine de se battre.

    On comprendrait mieux le phénomène Greta, son concept, son emballage, le marketing qui l’accompagne, si l’on savait qui finance tout ce barnum : d’après Reporterre, le quotidien de l’écologie, les Persson, milliardaires suédois comptant un ex-ministre social-démocrate.

    Olivier Piacentini

    https://www.bvoltaire.fr/qui-est-derriere-le-phenomene-greta-thunberg/

  • Retraites : gabegie et démagogie, ça suffit !

    Ce ne sont pas seulement les avocats qui sont descendus dans la rue, le 16 septembre dernier, mais aussi les infirmières, orthophonistes, médecins, et même des pilotes de ligne !
    Toutes professions qui ont pour point commun de gérer elles-mêmes leur régime de retraite.
    Un régime à l’équilibre, comme souvent lorsque les cotisants sont incités à travailler plus de 35 heures par semaine et tard dans leur vie.
    Toutes professions qui refusent de faire les frais d’une absence de politique, depuis quatre décennies, tendant à réformer des retraites mécaniquement condamnées par la structure même du système.
    Ce qui caractérise le système par répartition, tabou français issu de la Libération, c’est faire payer par les actifs les pensions des retraités.
    Lorsqu’à la suite d’une forte poussée démographique – le baby-boom d’après-guerre -, la croissance démographique s’arrête, le système est condamné.
    Quand le nombre de retraités s’accroît (la génération du papy-boom) alors que leurs enfants sont moins nombreux, moins actifs et moins longtemps, le financement des pensions pèse de plus en plus lourd et devient insupportable.
    N’importe quel collégien qui réfléchit peut le comprendre.
    Mais les politiciens qui sont allés au collège n’ont jamais eu le courage d’affronter des syndicats plus attachés aux privilèges de leurs dirigeants qu’aux intérêts de leurs adhérents.
    En refusant de revenir sur la retraite à 60 ans, ainsi que sur ces stupides 35 heures, ils ont contribué à aggraver le problème.
    Mais fondamentalement, c’est leur refus de mettre en place un système qui ne repose pas sur la démographie nationale qui a condamné les retraites.
    Ce qui caractérise une profession libérale, c’est qu’elle ne compte que sur elle-même.
    Elle sait que seul son travail la fait vivre.
    Qu’à la tête d’une équipe de production, c’est elle qui donne l’impulsion : si elle ralentit, l’équipe s’arrête.
    Alors un professionnel libéral a une règle de vie professionnelle : travailler, travailler et travailler !
    Un libéral ne s’arrête pas à 60 ans.
    S’il le fait, c’est que sa fortune personnelle le lui permet.
    S’il le fait, il touchera de sa caisse une retraite diminuée.
    Un libéral ne compte pas non plus sur les autres pour payer sa retraite.
    Si le système impose une part de répartition, qui explique sans doute que la profession d’avocat – qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez – laisse entrer tant de jeunes dans les barreaux, un libéral sait que sa retraite est dans ses investissements.
    Ses locaux professionnels, sa clientèle qu’il espère céder – c’est raté pour les médecins ! -, voire son habitation personnelle, autant de capital constitué au fil des années pour financer sa vie d’après.
    En somme, un libéral travaille comme s’il ne touchera jamais un sou de pension.
    Même si ce n’est pas tout à fait vrai.
    Alors, parce qu’il travaille beaucoup, longtemps, qu’il a une culture de responsabilité et qu’il y tient, le libéral n’a aucune intention de se laisser spolier pour payer, au choix, les déficits des caisses de la SNCF et autres semi-fonctionnaires, les rémunérations et avantages en nature des gestionnaires « paritaires » des caisses sociales, la démagogie des 60 (ans)/35 (h), la lâcheté de nos dirigeants, l’opportunisme des bénéficiaires de retraites-chapeaux, la gabegie administrative, les transferts sociaux destinés à financer les CAF, CNAM, CARSAT, AME et autres kyrielles de prestations versées sans compensation, etc.
    Les avocats sont généralement très portés sur l’aide aux plus démunis.
    C’est très discutable pour l’équilibre économique de la profession, mais le fait est là.
    Il n’est pas possible de leur imposer un taux de cotisation retraite doublé, sans aucune contrepartie, et la confiscation de leurs réserves.
    Le gouvernement répond « transition, accompagnement, compensation ».
    On sait ce que cela signifie, et personne n’y croit.
    À la fin, cette profession très macronisante pourrait bien inviter le régime à passer son chemin.
    Le 16 septembre, ils étaient nombreux dans la rue et c’était, pour une fois, justifié.
    François Teutsch

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/retraites-gabegie-et-demagogie-ca-suffit.html

  • Changement de ton présidentiel sur l'Immigration ? : Macron va-t-il vraiment "faire quelque chose" ou seulement "faire semblant" ?

    Les chaînes de radio/télé nous le ressassent presque en boucle depuis plusieurs jours : vous allez voir ce que vous allez voir, le Président a changé, du moins son discours; il a compris qu'il fallait faire quelque chose sur l'Immigration, qu'il fallait répondre aux inquiétudes des gens etc... etc...On pourra nous reprocher ce qu'on voudra, mais nous, à lafautearousseau, ce n'est pas hier ou avant-hier que nous avons découvert, pour parler clair, qu'avec l'immigration, il y avait un problème.

    Et même, beaucoup plus qu'un simple problème...

    Notre page facebook a bien été "bloquée" vingt fois (au moins, et pour une semaine à chaque fois) à la suite de notes, pourtant ni outrancières ni même contestables, mais qui disaient toutes que la politique menée depuis les décrets Chirac de 1976 était folle; que l'irruption ininterrompue depuis plus de quarante ans d'un flot très majoritairement issue de l'Afrique noire et du Maghreb aboutissait à concentrer dans des banlieues devenant de plus en plus des "zones de non-droit" (doux euphémisme !) des populations désireuses de conserver leurs différences, au lieu de s'intégrer; ce qui créait toutes sortes de tensions (aussi bien économiques que culturelles, religieuses, démographiques... ) partout en France...

    Donc, pour nous, parler de l'immigration, découvrir "le problème de l'immigration", c'est bien loin d'être du nouveau... : "Ca finira mal !" disait le perroquet du conte de Jacques Bainville. Gérard Collomb, ne disait pas autre chose, en fait, lorsqu'il quittait - désabusé - son Ministère de l'Intérieur : "Aujourd'hui on vit côte à côte... Je crains que demain on vive face à face"

    Voilà donc que Macron (enfin ! enfin ?...) a découvert l'eau tiède !

    Et qu'il s'est mis à "virer à droite" (dixit BFM ) : il n'a quand même pas appelé à voter Le Pen, mais si l'on écoute les chaînes de radio/télé susnommées il va être énergique, avancer des propositions, dire et faire du concret...

    Façon de reconnaître - soit dit en passant - que, jusque là, il ne l'avait pas fait : les journalistes n'ont, semble-t-il, pas mesuré la portée de leur propos ! Mais passons... et revenons à l'essentiel.

    Mais, à bien y regarder, à bien lire et relire ses propos, que trouve-t-on ? Certes, une reconnaissance bienvenue du fait qu'il y a un problème avec l'immigration et que, donc, il faut en parler, sous peine d'être "un parti bourgeois". Et puis... eh, bien ! c'est à peu près tout...

    Au fond, au lieu d'aller au fond des choses, le Président s'est surtout centré sur l'AME... pour dire ce que l'on s'attendait à entendre, vu que...

    En réalité, Le Monde en avait parlé dès le jeudi 1er août (et nous nous en sommes fait l'écho ici-même) : le gouvernement a commandé à deux services étatiques un rapport sur l'aide médicale d'État (un milliard d'euros versé chaque année pour soigner les migrants illégaux, soit 300.000 étrangers : un comble, qui revient à favoriser ceux qui se mettent hors-la-loi et qui envoie un curieux message à tous : plutôt que de respecter la loi, les lois, bravez-les, vous ne serez pas perdants...).

    Ces deux services sont l’inspection générale des finances (IGF) et l’inspection générale des affaires sociales (IGAS); les conclusions de ces travaux, débutés cet été, devaient être rendues en octobre, soit au moment de l’examen parlementaire du budget de l’État : nous y sommes. Et voilà pourquoi Macron parle de l'immigration...

    L'une des personnes auditionnées a déclaré : "Ils répondent à une commande politique, qui est de réformer l’AME pour en limiter les abus... Ils estiment que la France a le système le plus généreux en Europe. Ils posent des questions sur les filières d’immigration et nous ont parlé des Géorgiens, des Albanais et des Algériens qui viennent se soigner, notamment pour des pathologies coûteuses comme le cancer et l’hépatite B."

    Une autre de ces personnes auditionnées a déclaré : "J’étais étonné de constater à quel point le discours des inspecteurs était politique. Ils veulent rendre le dispositif plus acceptable pour éviter que le Rassemblement national ne s’empare du sujet."
     
    Parmi les pistes envisagées, écrivait déjà Le Monde, en août, "la mise en place d’un ticket modérateur (un reste à charge pour le patient, ndlr), des centres de santé dédiés ou encore la réduction du panier de soins pris en charge". La dernière mesure pourrait inclure, par exemple, l'exclusion des soins psychiatriques de l'AME.
     
    Pour nous, tout ceci n'est que poudre aux yeux : c'est l'AME elle-même, dans son principe, qu'il faut supprimer, et il faut renvoyer immédiatement tout clandestin vers son pays d'origine. Mieux, il faut les empêcher de venir chez nous, en décrétant qu'une demande d'asile se fait dans le pays d'origine, EXCLUSIVEMENT
     
    Voilà une mesure qui ne coûterait rien, qui serait d'une application très aisée et qui réduirait considérablement le flot de réfugiés purement économiques, qui ne viennent en France que pour toucher des allocations. 
     
    Quand "le tam-tam de Jonathan" - pour reprendre le titre du livre de Jean Raspail - avertira les candidats au départ en Afrique ou ailleurs que "en France, c'est fini", la pression migratoire diminuera forcément, chez nous...
     
    Et cela sera bien plus efficace que les paroles, manoeuvres et gesticulations de Macron : quoi qu'il dise et fasse, maintenant, c'est trop peu, trop tard...
    Et en fait de "durcir le ton", le Président, en ne parlant quasiment que de l'AME, et pas de l'Immigration "au fond", on peut dire, en parodiant le titre d'un roman célèbre :"A la tête de l'Etat, rien de nouveau..."
  • Immigration : Macron n’est pas crédible, par Ivan Rioufol

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    Miracle ! Emmanuel Macron a recouvré la vue ! Il a dit, lundi devant les élus de La République en Marche !, parlant d’immigration : “Nous n’avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face“. Le chef de l’Etat laisse comprendre qu’il entend désormais venir sur le terrain de Marine le Pen, dans un manichéisme qu’il a déjà construit : à elle “le repli” ; à lui “une solution ouverte mais pas naïve”. S’il fallait démontrer l’absence de doctrine du macronisme, ce revirement en serait une illustration. Au prétexte de suivre l’air du temps, voici Narcisse qui ferraille un jour contre les populistes, se fait leader de la planète le lendemain, épouse la cause écologiste le jeudi et finit sa semaine en se découvrant attentif aux détresses des “classes populaires”, laissées en première ligne face à la diversité bénie. C’est sous sa présidence que l’immigration a explosé : en 2018, le pays a reçu 122.000 demandeurs d’asile et a délivré 255 .000 titre de séjour.

    Ce mercredi, Macron rencontre le nouveau gouvernement italien, qui s’est débarrassé de Mattéo Salvini au prétexte qu’il réclamait la consultation du peuple. Sous sa politique, l’arrivée des clandestins a chuté de 80% en Italie. Mais Macron exècre cet antimondialiste qui dit que l’immigration non désirée pose un problème. En revanche, le président avait soutenu Angela Merkel quand, en 2015, elle avait unilatéralement ouvert l’Allemagne à plus d’un million de clandestins venus du Moyen- Orient.

    Mais, après tout, Macron aurait bien le droit de changer d’avis. Cependant, il se garde de reconnaître ses erreurs d’analyse sur l’immigration vue comme une “chance”, et sur la ringardise des nations souveraines. Son combat contre les populistes s’en prend à ceux qui se confrontent aux réalités et tentent d’y apporter des remèdes pragmatiques. En réalité, Macron reste un immigrationniste. Son progressisme, construit sur la protection des nouvelles minorités ethniques ou sexuelles, l’empêche de remettre en cause le modèle multiculturel qui effrite la cohésion nationale. Il se dit que le président aurait dans l’idée de réduire l’assiette de l’Aide médicale d’Etat (AME) et d’être plus vigilant sur le droit d’asile, détourné à des fins économiques.

    Très bien. Mais l’immigration ne se résume pas à ces cas annexes. Si elle est vue comme un problème par les Français, c’est parce qu’elle s’accompagne d’un refus d’adhésion à la culture d’accueil. 66% des sondés estiment que les immigrés ne font pas d’efforts pour s’intégrer en France (Le Monde, mardi). Or Macron se garde d’aborder ce terrain, qui nécessiterait de réduire les facilités d’accession à la nationalité et de combattre l’idéologie islamiste qui pousse à la sécession des cités musulmanes. En fait, le cynisme de Macron montre un homme prêt à tout pour sa survie politique face à la droite. Mais son insincérité devient débordante. Il n’est pas crédible.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 septembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215552/immigration-macron-nest-pas-credible-par-ivan-rioufol/

  • Greta et Ségolène sont dans un bateau. Greta tombe à l’eau…

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    Voilà une photo qui ne manquera pas de figurer dans les livres d’histoire : Greta Thunberg et Barack Obama ont échangé, mardi, un « check ». Poing contre poing, comme les rappeurs. Entre djeuns, ex et futur prix Nobel de la paix. La classe…

    Pour l’occasion, la jeune fille avait troqué ses tresses contre une longue longue longue queue de cheval, symbole d’une coiffure bio nourrie aux embruns. Elle poursuit donc son périple sur le territoire américain, rencontrant à Washington le président d’hier puisqu’elle refuse de discuter avec un Trump en exercice. En ligne de mire, le sommet sur le climat de l’ONU, qui rassemblera tous les dirigeants (ou presque) de la planète. Une manifestation monstre est prévue samedi à New York, encouragée par les époux Obama. Barack a rassuré la sainte climatique – « Toi et moi, on forme une équipe ! » – avant d’échanger un second « fist bump ».

    Il faut dire que la frêle enfant bénéficie, aujourd’hui, de toutes les attentions. Pas un chef d’État, pas une tête couronnée, pas un politique en campagne qui ne rêve, désormais, de poser avec elle sur la photo envoyée illico à ses millions de followers. Non seulement il faut en être, mais il faut le faire savoir, toutes choses qui, on le sait, remplacent avantageusement l’absence de savoir-faire.

    Ainsi notre nationale Ségolène Royal, qui court déjà les plateaux de télé pour laisser supputer une candidature en 2022. Elle aura alors 69 ans, l’âge de toutes les promesses, et compte bien défier son ancien compagnon Hollande et, derrière lui, tous les vieux éléphants du marigot PS.

    Et Ségolène aime Greta. Elle l’a dit, samedi soir, sur le plateau d’« On n’est pas couché » : « Je la trouve formidable, extrêmement brillante », et du coup, elle « trouve scandaleux les attaques qui sont dirigées contre elle-même par certains intellectuels ». D’ailleurs, ajoute-t-elle, « ce que ne supportent pas un certain nombre d’adultes c’est qu’elle soit très jeune et qu’elle sache parfaitement ce qu’elle dit ». Pas comme elle, mère de famille nombreuse au regard critique sur ses concitoyens : « C’est comme des parents qui ne tolèrent pas que leurs enfants leur disent leurs quatre vérités. Elle vient, elle dit ses quatre vérités, elle arrive à soulever des lycéens à travers la Terre entière. »

    Ségolène Royal est une femme de combat. De combat écolo. C’est pour cela qu’Emmanuel Macron l’a nommée ambassadrice des pôles, un job qui l’occupe autant qu’il lui tient à cœur. Elle l’affirme chez Ruquier : « Que dit la France ? Qu’est-ce que je dis au nom de la France dans ces instances, et notamment dans ce qu’on appelle le Conseil de l’Arctique ? C’est d’attirer l’attention sur les conséquences du dérèglement climatique. » Ah ségolène, quelle bravitude !

    Sauf qu’un certain Mikaa Mered, spécialiste des pôles, chercheur et enseignant à l’Institut libre d’étude des relations internationales censé fréquenter notre pasionaria, est formel : l’ancien ministre de l’Environnement, ambassadrice des pôles, a séché absolument tous les rendez-vous du Conseil de l’Arctique. « En deux ans, Ségolène Royal ne s’est JAMAIS rendue à la moindre réunion de la moindre instance diplomatique arctique officielle et n’a mené AUCUNE action contre les fuels lourds… Mais qui vérifie ? », s’indigne-t-il sur Twitter. Et de conclure : « Ce n’est pas juste hallucinant. Ça fait peur… »

    Vérifications faites par « Checknews » (émanation du service Desintox de Libération, pas vraiment à droite, donc), l’ex-présidente de Poitou-Charentes n’a effectivement honoré de sa présence aucune des quatre rencontres des « Senior Arctic Officials ».

    Justification de son cabinet : « Ségolène Royal décide de ses déplacements en fonction de ses engagements et de son empreinte carbone. »

    Qu’en dit sainte Greta ?

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/greta-et-segolene-sont-dans-un-bateau-greta-tombe-a-leau/

  • Têtes à Clash n°55 : La prison pour les élus mis en examen ?

    Franck Tanguy reçoit Edwige Diaz (RN), Benoît Dumoulin, Benjamin Cauchy (DLF) et Roland Hureaux. Ils débattent de de la création du poste de commissaire européen chargé de la « protection du mode de vie européen », de l’emprisonnement des élus condamnés pour fraude ou corruption et de la réforme des retraites.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n55-la-prison-pour-les-elus-corrompus