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magouille et compagnie - Page 1274

  • GILETS JAUNES, AMPLIFIEZ LE MOUVEMENT

  • Menaces de la commission européenne sur l’Italie : et ensuite ?

    En commission conjointe des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale ce jeudi 22 novembre 2018, Bruno Gollnisch interrogeait le commissaire européen Pierre Moscovici sur les menaces faites à l’encontre de l’Italie sur la présentation de son budget.

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  • Mépris de classe : Macron stigmatise celle des « laborieux » !

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    Emmanuel Macron est mal, très mal. Devant la jacquerie qu’on sait, il ne peut décemment reculer, ni davantage s’entêter. Seule solution ? Jouer l’entre-deux, le fameux « en même temps ». Quoique, « en même temps », cette martingale ait depuis longtemps fait le sien… « Manifestement, on a loupé quelque chose dans l’explication de la taxe carbone », affirme Gérald Darmanin. Plus clairvoyant, on ne fait pas. Ce type devrait être ministre ; de l’Action et des Comptes publics, par exemple.

    À en croire l’Élysée, le Président entendrait donc créer une nouvelle instance représentative, chargée de statuer sur le problème et de fournir un rapport ; lequel devrait, n’en doutons pas, fourmiller de propositions concrètes, susceptibles d’être ensuite évaluées par les autorités compétentes, en vue d’un chiffrage éventuel. Bref, un Haut Conseil pour le climat composé de dix personnalités éminentes et issues des mondes économique, scientifique et associatif ; soit tous les peigneurs de girafes dont personne n’a voulu jusqu’à aujourd’hui, même au Conseil économique, social et environnemental. Voilà qui devrait faire rire jaune chez les gilets.

    En attendant cette acmé de la vie démocratique – la prestation télévisuelle annoncée ce mardi 27 novembre -, il est murmuré dans ces milieux donnés pour « bien informés » qu’Emmanuel Macron serait prêt à « dialoguer » avec ceux que François Hollande, l’indépassable humaniste progressiste que l’on sait, surnommait les sans-dents. Comme on disait jadis, au temps du service militaire, le soldat Macron a devancé l’appel ce dernier week-end, lors d’une causerie donnée au Conseil européen, à Bruxelles.

    Il serait ainsi question « d’apporter une réponse économique, sociale, mais aussi culturelle et de sens à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses ». De cette déclaration de principe, on retiendra surtout l’emploi du vocable de « classes laborieuses ». Pour ceux qui avaient cru comprendre qu’Emmanuel Macron, souhaitant faire de la France de Clovis une « start-up nation », entendait clore le chapitre de notre pays d’hier, voilà qu’il renoue avec le vocabulaire de la société d’avant-hier. « Classes laborieuses » ? Et pourquoi pas « classes sociales dangereuses », tel qu’on disait alors, au siècle dernier, en plein exode rural, quand nos paysans rechignaient à la déportation vers de vastes ensembles urbains en devenir afin de servir de chair à obéir dans les usines, révolution industrielle aidant ?

    En ce troisième millénaire, initialement promis à une mondialisation heureuse et manifestement loin de tenir ses promesses, un autre exode : celui de ces ouvriers qui, loin d’exiger de meilleures conditions de travail, en sont désormais tous réduits à seulement trouver un travail et qui, dès le Graal du CDI atteint, en viennent à se demander comment boucler les fins de mois, au contraire de ceux qui font semblant de s’inquiéter, à heures de RTT perdues, de la fin du monde – pour paraphraser ce pauvre Nicolas Hulot.

    Qu’il soit néanmoins rendu grâce au mari de Brigitte Trogneux de se préoccuper de cette dimension « culturelle » faisant « sens ». À raison, Jean Jaurès assurait que « la nation est le seul bien des pauvres », tant il est vrai que le sentiment d’appartenance à une même communauté demeure le trésor de tous. Ce legs commun, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs n’auront eu de cesse de le dilapider tout en semant la discorde entre ses héritiers. En dressant retraités contre actifs (il fait passer les uns comme « privilégiés » aux dépens des autres, et inversement), hommes contre femmes (post-féminisme bourgeois visant à en finir avec le « patriarcat » fantasmatique du mâle blanc hétérosexuel et de basse extraction sociale), Français de souche contre Français de papiers (tout pour les immigrés clandestins et rien pour les « souchiens »), Emmanuel Macron, même entendant « redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives, une capacité à construire le progrès », paraît bien loin des objectifs affichés.

    « Si je ne réussis pas, ce sera un, ou une, populiste qui me succédera », assurait-il en substance. Pour une fois, il était lucide.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/mepris-de-classe-macron-stigmatise-celle-des-laborieux/

  • Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !

    Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.

    Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !

    Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.

    Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »

    Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Gilets-jaunes-Des-grenades-mortelles-GLI-F4-utilisees-un-journaliste-desoriente-tombe-au-sol?fbclid=IwAR2rieozwsXfk1MNNm_m0AXiyKU6Md-QZ_f5rhc9iuKBCMlvfoHX5xRFIUo

  • Le système contre les Gilets Jaunes : la finance contre le peuple

  • Gilets jaunes : une délégation qui se dit “officielle”

    Le mouvement des Gilets jaunes essaye, difficilement, de se structurer. Huit porte-paroles officiels ont été nommés ce lundi matin pour entamer une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications, annonce un communiqué publié lundi 26 novembre.

    Cette délégation adresse « deux propositions principales » au gouvernement : « revoir à la baisse toutes les taxes » et créer « une assemblée citoyenne » pour débattre de la transition écologique, de la « prise en compte de la voix des citoyens », de l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore de la précarité. « L’unique volonté est que l’ensemble de ces propositions soit soumis à un référendum populaire », précise le texte. « Nous demandons aux représentants de l’État et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. À défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront. »

    Le communiqué précise que les huit délégués ne sont que des « porteurs de messages et […] pas des leaders et des décisionnaires ».

    Ces nominations ont cependant étonné les représentants officieux, dans les régions, de ce mouvement spontané. Ils affirment n’avoir pas été mis au courant.

    Des nominations qui se disent donc officielles mais qui présagent surtout d’une probable et future récupération politique. Ce qui aurait comme résultat premier de noyer la contestation au sein du système politicien.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-une-delegation-qui-se-dit-officielle/101576/

  • Général Soubelet : «Si le gouvernement veut l'effort des Français, qu'il commence par donner l'exemple !»

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    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le Général Soubelet, il devient insupportable d'entendre le gouvernement demander des efforts aux Français alors même que ce dernier n'est en rien exemplaire. Et si c'était aux Français d'exiger des efforts de nos dirigeants ?

    Général de corps d'armée, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, Bertrand Soubelet est l'auteur de Tout ce qu'il ne faut pas dire (Plon, 2016), ouvrage sans concessions sur la situation de la France, et Sans autorité, quelle liberté? (éd. de l'Observatoire, 2017).

    Une fois de plus, au cours de cette rentrée, le gouvernement demande des efforts aux Français.

    Le premier des ministres, Edouard Philippe, n'a pas failli à cette règle qui consiste à inciter les Français à faire des sacrifices au nom de la solidarité pour le redressement de la France.

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  • Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Voici un communiqué de la Commission des Finances du Sénat :

    Ce lundi 26 novembre 2018, sur proposition de la commission des finances du Sénat, dont le rapporteur général est M. Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir), le Sénat gelé les tarifs de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) à leur niveau de 2018.

    En conséquence, il a supprimé la trajectoire des tarifs de la TICPE prévue jusqu’en 2022, confirmant ainsi le vote du Sénat l’an dernier, lors de l’examen de la loi de finances initiale pour 2018 qui comportait cette trajectoire.

    Ce vote est intervenu après avoir constaté que le recours à la fiscalité écologique et énergétique a surtout une finalité de rendement au profit du budget général de l’État, avec en particulier une hausse cumulée de 46 milliards d’euros de la TICPE sur le quinquennat.

    Le Sénat a ainsi affirmé la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires.

    https://www.lesalonbeige.fr/victoire-des-gilets-jaunes-le-senat-gele-les-tarifs-de-la-fiscalite-des-carburants/

  • D’après la Conférence internationale des ONG africaines, l’immigration africaine n’est pas du tout une menace pour l’Europe

    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Les membres du Conseil économique et social de l’ONU (Ecosoc) se réunissaient à Alger du 19 au 21 novembre, selon le journal El Watan.

    Le thème de la rencontre était « Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire ». Mais le Conseil est finalement loin de considérer les vagues d’immigration clandestines qui touchent l’Europe comme une « crise » puisque la conclusion que, « les migrants africains ne constituent pas une menace pour l’Europe ».

    Les chercheurs africains ont avancé moult chiffres pour nier les statistiques européennes. Selon eux, les pays européens utiliseraient les chiffres de l’immigration comme un levier de pression sur les pays africains en leur faisant porter la responsabilité. Commence alors le révisionnisme des chiffres. « Ainsi l’Italie accueille 7% des migrants africains, alors que ses médias avancent le chiffre de 24,6%, le Portugal en accueille 6,2% et en déclare 20,6%, la Grèce 8,4% et en déclare 20%, l’Allemagne en accueille 8,8% et déclare 13% de migrants africains sur son sol ».

    https://fr.novopress.info/

  • Acte 2 : Castaner de nouveau fâché avec les chiffres !

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    La semaine dernière, je dénonçais ici-même les chiffres fantaisistes et par trop imprécis délivrés aux journalistes par Castaner. Je dois, hélas, refaire le même constat au lendemain de ce 24 novembre. Car si, comme l’a écrit, samedi soir, avec beaucoup de talent, Georges Michel, M. Castaner est fâché avec le sens des mots, c’est pire avec les chiffres, et probablement dans une proportion de 1 à 5.

    Sur le ton solennel de sa voix caverneuse de titi provençal, il nous assène, sans sourciller, des chiffres ridicules : 106.301, avec une précision d’horloger, pour 1.619 actions ! MM. les journalistes, répétez-après moi, SVP : 1.619 ! Ces chiffres sont sérieux et ne peuvent pas être contestés. Recommandation suivie à la lettre par l’ensemble des médias qui s’en réjouissent, comme Le Monde, qui titre « Gilets jaunes, la mobilisation en baisse dans toute la France. » Pas un seul commentateur sur les chaînes d’info en continu ne conteste ces chiffres. Et, tout au long de la soirée, ce seront les seuls chiffres annoncés, alors qu’à Paris, la révolte gronde.

    J’entendais même une journaliste de CNews ou BFM parler du succès de la manif des femmes par rapport à celle des gilets jaunes… Mais qui pourrait croire de telles sornettes ? Nos gouvernants et nos journalistes pensent-ils que nous ne réfléchissons pas a minima ?

    Et pourtant, le Syndicat des policiers en colère (celui de la malheureuse Maggy Biskupski) a comptabilisé, lui, samedi, dans toute la France, 750.000 gilets jaunes, et publié une carte de France tout en jaune. Un chiffre peut-être légèrement exagéré. Encore que…

    Alors, prenons une calculette. 1.619 blocages ou rassemblements. « La participation en baisse d’environ 25 % par rapport à samedi dernier est probablement liée aux violences amplifiées par les médias », écrit le syndicat, qui constate toutefois « une augmentation significative du nombre de gilets jaunes apposés sur les tableaux de bord ».

    J’en viens à ma propre expérience. Au pied de l’Hermione, à Rochefort, en Charente-Maritime, nous étions au moins trois mille à défiler dans ces rues magnifiques bordées d’élégantes maisons en pierre de taille. Avec un seul mot d’ordre, scandé par ces hommes et ces femmes en grande colère – « Macron démission » – qui sera le thème de l’acte III, samedi prochain. Des sans-dents, des Gaulois comme leurs pancartes les désignaient. Une petite foule marchant calmement, encadrée par quatre motards de la gendarmerie, débonnaires, voire souriants.

    À quarante kilomètres de là, à Royan, ils étaient plus de cinq cents. Et ailleurs, sur les 1.619 actions recensées ? Si l’on en croit la comptabilité Castaner, nous aurions un maximum de 65 gilets jaunes par lieu de manifestation. Disons que le plus petit, comme le blocage du pont de l’île de Ré, comptait une trentaine de gilets jaunes. Mais combien de milliers étaient-ils dans chacune des grandes, moyennes ou petites villes de France ? Ils étaient cinq cents à Orange, dans le Vaucluse, me dit un ami.

    Le meilleur ami d’Emmanuel Macron devrait retourner à l’école primaire avant de faire gober aux journalistes des chiffres aussi farfelus dont, heureusement, les Français en colère ne sont pas dupes.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/acte-2-castaner-de-nouveau-fache-avec-les-chiffres/