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magouille et compagnie - Page 1282

  • Véronique Besse à Nicolas Dupont-Aignan : “Les Amoureux de la France n’existent plus. Vous les avez fait voler en éclat”

    Véronique Besse à Nicolas Dupont-Aignan : “Les Amoureux de la France n’existent plus. Vous les avez fait voler en éclat”

    Nos amis du PCD nous ont transmis une lettre de Véronique Besse, ancien député MPF et maire des Herbiers, fondatrice des Amoureux de la France, à Nicolas Dupont-Aignan, datée du 8 avril, prenant acte de la fin de cette démarche… et sa nécessité toujours actuelle. Extrait :

  • La France : un bateau ivre !Jacques Myard

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    La France ressemble à un bateau ivre sans cap, malmenée par de multiples vents souvent contraires.

    Le mouvement des gilets jaunes a imprimé sa marque de samedi en samedi, accaparant les télévisions des chaînes d’information continue.

    De plus, les mouvements de grève, notamment dans les hôpitaux, prennent de l’ampleur…

    Face à ces mouvements, le président de la République fait le spectacle et bat la campagne, fidèle à son style et à ses méthodes, il annonce ses décisions dans une conférence de presse, à charge, pour ses ministres, pour la plupart non informés au préalable de la pensée jupitérienne, de prendre des notes pour assurer le service après-vente…

    Relevons, aussi, qu’il fait un véritable tête-à-queue par rapport à ses décisions du début de mandat, reconnaissant ainsi ses propres fautes.

    L’impact sur le mouvement des gilets jaunes a été sans surprise, c’est-à-dire nul, et a entraîné une nouvelle mobilisation, lors du 1er Mai, qui atteste de la totale incapacité du gouvernement à reprendre l’initiative pour faire cesser ces manifestations pré-dominicales – sans parler des émeutes.

    Pourquoi une telle incapacité pour reprendre l’initiative ?

    La réalité est assez simple, elle tient en quatre mots : « totale perte de crédibilité » d’Emmanuel Macron : il est KO debout, maintenu par la minerve des institutions dont la solidité lui maintient la tête droite, hors de l’eau.

    Un chose importante à savoir, sa perte de crédibilité a gagné son propre camp et aussi les généreuses fées donatrices…

    On assiste à la répétition du quinquennat Hollande, qui réussit à continuer à rester au pouvoir, maintenu par cette même minerve ; mais il existe une singulière différence entre Emmanuel Macron et François Hollande : ce dernier suscitait l’indifférence avec un brin d’ironie, Emmanuel Macron suscite le rejet et la haine.

    C’est là une réalité qui crée une situation quasi insurrectionnelle sur fond de revendications sociales et d’insécurité grandissantes.

    La sortie politique de cette situation critique dont l’issue est, au mieux, une mort lente du quinquennat, au pire des affrontements répétés – alors que les forces de police et de gendarmerie sont épuisées -, ne peut passer que par la dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives.

    Jupiter ne le fera pas, sachant qu’il irait inéluctablement du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Samedi après samedi, nous retrouverons en conséquence les gilets jaunes sur les chaînes d’information continue, jusqu’à ce que ça casse…

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/la-france-un-bateau-ivre/

  • Pitié-Salpêtrière : une “fake news” de l’Intérieur – JT du vendredi 3 mai 2019

    Alors que le gouvernement avait crié au scandale après la prétendue intrusion des manifestants dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des vidéos mettent à mal la théorie de l’attaque. Au cœur de la controverse : le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner.

    https://www.tvlibertes.com/pitie-salpetriere-une-fake-news-de-linterieur

  • Emmanuel Macron, ou les caprices de Jupiter

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    Emmanuel Macron est le chef et entend que ça se sache. Les annonces faites par Édouard Philippe, le 25 avril dernier, étaient censées redonner du cœur au ventre aux ministres. Seulement voilà, le cœur n’y est plus. Le Premier ministre avait pourtant mis les petits plats dans les grands en organisant une sorte de « séminaire gouvernemental » ; lequel, à en croire des indiscrétions révélées par RTL, ressemblait plus à un « goûter de campagne » qu’autre chose.

    Toujours selon la même source, « le continuum de vigueur nécessaire n’était pas au rendez-vous ». Voilà qui est joliment dit. Résultat ? À l’occasion du dernier Conseil des ministres, Emmanuel Macron est venu perturber leur digestion en leur « secouant bien la gueule », expliquant, au passage : « J’ai dit que rien ne serait comme avant, donc je veux que rien ne soit comme avant ! »L’autre motif de cette colère jupitérienne – ou de ce caprice d’enfant, c’est selon – est le peu d’entrain déployé par Édouard Philippe à peaufiner les mesures plus haut évoquées, que l’Élysée attendait exceptionnelles mais qui, au final, ne sont guère susceptibles de retourner la table, fût-elle de pique-nique.

    On remarquera que cette antienne du « changement » n’a rien de nouveau, remontant au moins à… Valéry Giscard d’Estaing et, depuis, déclinée à l’infini par ses successeurs, entre les uns qui entendaient « changer la vie » et les autres proposant de le faire « maintenant », promettant d’en finir avec la « fracture sociale » tout en confondant Maison-Blanche et palais de l’Élysée. Voilà qui n’a jamais empêché, depuis, la dette publique d’exploser, le chômage d’augmenter, l’insécurité de galoper, l’économie de se désindustrialiser, l’immigration de déferler et la France de s’effacer un peu de la scène internationale.

    Ainsi, ces mesures concoctées à Matignon, censées répondre au mouvement des gilets jaunes, l’un des plus longs et des plus durs jamais connus – à côté, Mai 68 était, effectivement, un autre pique-nique –, relatives à la fiscalité, tiennent plus du mikado administratif que du « changement » invoqué. La preuve en est qu’au moindre petit allègement consenti correspond un autre petit alourdissement : on retire une chaussette à Jacques pour permettre à Paul de s’acheter une casquette. Bref, on modifie un peu à la marge pour que rien ne change dans le fond. À savoir revenir à cet équilibre budgétaire qui était la norme, il n’y a pas si longtemps.

    D’ailleurs, Emmanuel Macron donne-t-il véritablement l’exemple en la matière ? Pas vraiment, puisque les griefs faits à son gouvernement tiennent, là encore, plus au fond que la forme : « Il leur a fait comprendre qu’il ne s’était pas tapé cent heures de débat partout en France pour que ses ministres ne sortent pas de leurs ministères », à en croire Le Parisien. Mais, quand on entend renouer avec « la verticalité du pouvoir », la place d’un président de la République n’est-elle pas plus à l’Élysée qu’à battre les estrades ? Tout comme celle d’un ministre ne serait-elle pas dans son ministère, exception faite d’un Christophe Castaner délaissant la place Beauvau pour aller faire le gommeux en boîte de nuit ?

    Toujours à en croire un ministre cité par ce même quotidien, les actuelles préoccupations présidentielles relèveraient de contingences bien plus conjoncturelles que structurelles : « En substance, c’était : si on est deuxième aux européennes, il y a de grandes chances pour que ce Conseil des ministres ne se tienne pas avec toutes les mêmes têtes dans un mois. »

    Lors de son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron aurait assuré être « la dernière chance du Système ». Si la chose est avérée, cela signifie donc que le « Système » en question est bien mal en point pour confier sa survie à un tel turlupin. Il se voulait Jupiter ? Il n’était que Triboulet.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-ou-les-caprices-de-jupiter/

  • "Attaque" de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière: un mensonge d'Etat par la voix de Castaner

    mai 02, 2019 
    Léonel Houssam 
    Effarant ! Castaner raconte que l'hôpital de la Pitié-salpêtrière a été attaqué par les "Blacks blocs" et "sauvé par l'intervention de la police". 
    C'est faux, archi faux, complètement faux ! 
    Ma femme et moi étions assis avec d'autres sur les marches d'entrée de l'hôpital. 
    Fumant des clopes tranquilles. 
    Le cortège a été bloqué par les flics un peu plus loin et tout le monde était cool lorsqu'une colonne de CRS a traversé le cortège (filmée par mon épouse, vous verrez ma gueule d'ailleurs), remontés à bloc avec des ordres d'attaquer les manifestants hurlant dans leurs talkies-walkies. 
    Nous avons tout vécu au cœur. 
    Et dans la foulée, les CRS ont gazé et balancé des grenades dans la foule totalement pacifique, créant un mouvement de panique pour beaucoup et la colère pour d'autres. 
    S'il y a eu des manifestants dans l'hôpital, c'est uniquement le fait d'un mouvement de panique et d'une tentative d'échapper aux assauts des forces de l'ordre et en aucun cas une attaque délibérée contre un établissement hospitalier.
    Voilà la réalité ! 
    Et pas un journaliste pour restituer la réalité. 
    Aujourd'hui, les flics ont attaqué la foule et l'état a choisi de mettre en danger des centaines de manifestants pour le seul profit de ces malades postés au pouvoir...
    Je n'ai pas de carte de journaliste et c'est une honte totale de constater cette mascarade médiatique qui relaie sans sourciller la propagande et la haine de ces fous enragés au pouvoir.

    Je ne conteste pas l'intrusion dans l'hôpital de la Pitié-salpêtrière, je conteste le terme d'attaque délibérée qui sous-entend un souhait de détruire, nuire et même tuer. 
    C'est ce que signifie le terme "attaque" dans la bouche de Castaner.

    Or, il n'y a pas eu une seconde cette intention. 
    Quand nous avons été littéralement attaqués par un premier cordon de CRS puis un autre qui s'est refermé alors que nous tentions de rebrousser chemin, aucun manifestant n'était hostile. 
    C'était tranquille. 
    On a tout filmé et Yentel a filmé juste l'instant avant l'attaque où je dis d'ailleurs "ça va chauffer". 
    Les personnes qui ont pénétré dans l'hôpital étaient paniquées, apeurées, tentaient de fuir l'attaque des forces de l'ordre qui nous asphyxiaient sans raison depuis un bon moment. 
    Toutes les rues étaient bloquées. 
    Ces personnes sont passées là où elles le pouvaient encore.
    Ensuite gazés devant comme derrière, les manifestants y compris les cortèges syndicaux ont été gazés sans qu'aucune violence n'ait été perpétrée par personne. 
    En revanche les deux cordons gazaient de plus en plus et serraient les milliers de personnes qui commençaient à s'affoler.
    Tout le monde s'est mis à gueuler "tout le monde déteste la police", des vieux, des jeunes, des femmes, des valides, des invalides. 
    Les CRS (et gardes mobiles il me semble) qui nous empêchaient de sortir étaient eux-mêmes asphyxiés mais avaient ordre de nous contrôler un à un.
     Des centaines de personnes étaient entassées et on a commencé à taper sur des panneaux, les grilles en leur criant de laisser sortir tout le monde. 
    Certains commençaient à hurler qu'on allait passer en force. 
    Il n'y avait pas d'autre choix. 
    La colère est montée chez tout le monde, la panique chez certains.
    J'en ai fait des tas de manifs mais je n'ai jamais vu un truc pareil où les flics chargent l'intégralité des manifestants pacifiques. 
    L'un des cordons a cédé (il y avait un troisième cordon à cet endroit là) sous la pression énorme de la foule. 
    Des gens auraient pu être écrasées, asphyxiées ou faire des malaises.
    Donc dans ce contexte, Castaner a monté en épingle cette intrusion en la qualifiant d'attaque, en sous-entendant que les manifestants étaient violents, agressifs, hors de contrôle.... 
    Voilà ce qui s'est passé.
    Je conteste Castaner et les médias qui relaient son baratin sans exposer les faits. 
    Et les témoins comme Martin Hirsch, stop. 
    Le mec est un imposteur et un sbire de Macron après avoir été celui de Sarkozy. 
    Avec sa tête de gendre idéal et de mec vachement humain, il sert simplement la soupe dans ce scénario parfaitement huilé.
    Voilà filmé par les infirmières, infirmiers et aide-soignants ce qui s'est vraiment passé, on est loin, très loin de l'attaque de Blacks blocs sanguinaires... 
    Plutôt des manifestants pacifiques totalement paniqués par les assauts gratuits des forces de l'ordre dont j'ai parlés plus haut. ça dure 6 minutes:
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=468671137238549&id=100022870005751
    source via Fabie
  • Dîner maçonnique au Sénat autour du président de SOS Racisme

    Les francs-maçons de Dialogue & Démocratie française organisent le 16 mai un diner débat avec Dominique Sopo, Président de S.O.S Racisme.
    Les Grands Maîtres des principales obédiences maçonniques, GLNF, GODF, GLFF, DH, GLDF, sont invités pour donner leurs avis sur ce sujet.

    Ce diner maçonnique est organisé dans les Salons du Sénat. Puisque la franc-maçonnerie vous dit qu’elle ne fait pas de politique…

  • Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!

     
    Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!
     
    Les prix de l’essence à la pompe n’ont jamais été aussi élevés depuis 2013!!!
    Et le coup de pompe va arriver… sans doute au derrière du gouvernement et aux arrières-trains mamamouchesques.
    Je rappelle, à toutes fins utiles dans le contexte tendu actuellement, que dire qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, n’est pas une incitation à mettre de vrais coup de pieds au cul (vu qu’ils se perdent hein) mais une expression populaire utilisée par les gueux d’en bas depuis des générations quand ils veulent râler sur tel ou tel sujet!!
    Bon ceci étant dit, Gil et John qui sont sortis sur les ronds-points en novembre, pourraient bien être de retour dans les prochaines semaines si les prix continuent de monter comme cela, et le coup du rachat d’Occidental par Warren Buffet ne m’incite pas à croire à une grande chute des cours dans les semaines et mois à venir.

    Tarif des carburants début mai

    Le litre d’essence sans plomb 95 est à 1,5802 euro.
    Le sans-plomb 98 est à 1,6402 euro le litre.
    Le Diesel est à 1,4818 euros le litre.
    Sur le graphique ci-dessous, le dernier centimètre en vert montre le mouvement haussier actuellement en cours qui devrait nous amener à tester au moins la résistance des 85 dollars qui si elle était dépassée nous conduirait vers des niveaux de cours proches des 110 dollars le baril.
    Associé à une baisse de l’euro face au dollar, il y a de quoi faire tousser plus d’un gilet jaune et remplir tous les ronds-points de France et de Navarre de mécontents.
     
     
    Source l’Union ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-sans-plomb-98-164-le-litre.html
  • Une école salafiste ? Jean-Michel Blanquer ne voit pas plus loin que le bout de son nez !

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    Échirolles, dans la banlieue de Grenoble. L’école Philippe-Grenier – du nom d’un député français, converti à l’islam, élu à Pontarlier en 1896 – est un établissement privé hors contrat musulman. Installée dans les locaux de la grande mosquée du lieu, elle accueille 45 élèves, du CP au CM2. Un établissement « discret », selon TF1, qui n’a cependant pas pu y entrer. Une école qui dispense une dizaine d’heures par semaine d’enseignement religieux, des cours d’arabe, de Coran, et une éducation aux principes islamiques, selon une mère d’élève. Un îlot musulman comme il en existe tant en France.

    Jean-Michel Blanquer, qu’on peut penser bien informé, a dénoncé une école « salafiste ». En janvier dernier, le directeur de l’établissement et l’association qui le gère comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Grenoble, prévenus d’avoir tenté de se soustraire à un contrôle de l’Éducation nationale, l’école interdisant l’entrée des inspecteurs pendant environ une heure, le 4 décembre 2017, et d’avoir « dispensé un enseignement non conforme à l’instruction obligatoire malgré mise en demeure ». Le 12 février, le tribunal a ordonné la fermeture de l’école, sans exécution provisoire. L’établissement a fait appel, dont l’effet suspensif lui permet de continuer son activité. À l’audience, le procureur n’a pas manié la langue de bois : « C’est une école que l’on doit qualifier d’école salafiste. […] Les connaissances sont rabâchées, il n’y a pas de production orale et écrite, pas d’enseignement artistique, pas de travail de groupe, pas d’ouverture sur le monde, pas d’encouragement à développer l’esprit critique. C’est de l’obscurantisme, du lavage de cerveau. Cette école est nocive. »

    C’est dans ce contexte que Jean-Michel Blanquer a utilisé le mot qui fâche. Salafiste. Un mot qui lui vaut un procès en diffamation de la part de l’établissement et de certains parents d’élèves. Un mot qui le met cependant, lui et ses comparses du ministère, en face de ses responsabilités.

    La liberté de l’enseignement est fondamentale. Les parents ont le droit et le devoir de donner à leurs enfants une éducation conforme à ce qu’ils souhaitent, et ce n’est pas à l’État de s’y substituer. L’École républicaine, créée en 1880 pour asseoir le régime, a toujours lutté contre cette liberté fondamentale, dans un contexte d’antichristianisme dont on a oublié la violence. L’école publique est ce que l’on sait. L’enseignement privé sous contrat, à de belles exceptions près, est un enseignement public payant. Le hors-contrat se développe en dépit des difficultés qu’il rencontre, notamment de la part du ministère qui le voit d’un très mauvais œil. Rien de surprenant à ce que des musulmans profitent de cette liberté légitime pour créer leurs propres établissements.

    Mais l’État, qui ne veut pas appréhender l’islam pour ce qu’il est, ne sait pas comment prendre le problème de ces établissements. L’argument de la laïcité n’a aucun poids, surtout dans un établissement privé. Et ces écoles coraniques se multiplient sur notre territoire. Celle-ci s’est trouvée épinglée, sans aucun doute parce qu’elle s’est fait remarquer par son activisme. Combien d’autres continuent d’endoctriner des enfants qui ne se sentiront jamais français ?

    Le problème n’est pas celui de la liberté d’enseigner. Il réside dans la place de l’islam dans notre pays. En continuant à considérer qu’il s’agit d’une simple religion qui peut cohabiter avec d’autres religions, sans que l’État n’y mette le nez en raison de sa neutralité spirituelle, nous nous condamnons. On ne le répétera jamais assez : il s’agit d’un système de pensée holiste, qui englobe tous les aspects de la vie sociale, sans distinction aucune entre Dieu et César.

    Ainsi, si le ministre a raison en traitant cette école de salafiste, et en mettant en œuvre les moyens nécessaires à sa fermeture, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez en se limitant à cela. Mais peut-on demander à un adepte de la religion laïco-républicaine de comprendre que son dogme artificiel n’a aucune chance, mais vraiment aucune, d’atteindre ces gens-là ?

    La réponse est dans la question.

    François Teutsch

    https://www.bvoltaire.fr/une-ecole-salafiste-j-m-blanquer-ne-voit-pas-plus-loin-que-le-bout-de-son-nez/

  • Guilluy : « La société multiculturelle est paranoïaque. Tout le monde pense être victime de tout le monde. Il n’y a jamais de satisfaction générale »

    ENTRETIEN. Pour le géographe, le repli identitaire est une conséquence logique du modèle multiculturel, arrivé dans les bagages de la mondialisation.

    Le Point : L’absence de mixité sociale et ethnique est souvent désignée comme la principale cause des replis qui fracturent le pays…

    Christophe Guilluy : Ce n’est pas parce qu’un quartier est multiethnique que les réseaux de sociabilité sont mixtes. Lorsqu’un quartier se gentrifie, on observe un vrai phénomène de séparatisme social. Prenons l’exemple des collèges dans l’Est parisien. On a constaté que le processus de gentrification des quartiers s’accompagnait toujours d’une ethnicisation des collèges. Cela signifie que des gens plutôt ouverts au modèle multiculturel peuvent aussi être acteurs de la ghettoïsation des quartiers.

    (…)

    Pensez-vous que le séparatisme culturel soit devenu inéluctable ?

    La société multiculturelle est profondément paranoïaque et le séparatisme s’inscrit naturellement en mouvement de fond des sociétés inégalitaires multiculturelles. Tout le monde pense être victime de tout le monde, mais il n’y aura jamais de satisfaction générale. Dans un monde où l’autre ne devient pas soi, on a besoin de savoir combien va être « l’autre ». La question du rapport entre majorité et minorités joue à plein. Pourquoi ? L’histoire juive est éclairante : quand on est minoritaires, on dépend de la bienveillance de la majorité.

    Comment expliquer cette flambée des discours identitaires ?

    Une société paranoïaque où personne ne sera jamais complètement satisfait de son sort est une société où tout le monde se croira toujours en danger culturel. Cela crée des angoisses. Il y a une forme d’utopie de la société « united colors of Benetton ». Ce mythe est plein de naïveté. (…)

    (…) Le Point

    http://www.fdesouche.com/1200795-guilluy-la-societe-multiculturelle-est-profondement-paranoiaque-tout-le-monde-pense-etre-victime-de-tout-le-monde-il-ny-a-jamais-de-satisfaction-generale