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magouille et compagnie - Page 1285

  • Livret A : «3,6 milliards d’euros de perte de pouvoir d’achat avec le gel du taux d’intérêt»

    François Carlier, délégué général de la confédération du logement et du cadre de vie (CLCV) estime qu’avec une rémunération bloquée à 0,75% – sur décision du gouvernement –, les épargnants perdent de l’argent.

    Jours J pour les épargnants ! Plus de 55 millions Français perçoivent en ce moment les intérêts de leurs 360 milliards d’euros placés sur des livrets A et LDDS (livret de développement durable solidaire). Mais c’est la soupe à la grimace : les bénéfices tirés de ce placement – liquide et défiscalisé – sont ridiculement bas. A qui la faute ? Au contexte économique, avec des taux d’intérêt très faibles. Mais pas uniquement, dénonce François Carlier, le délégué général de la CLCV (Consommation logement cadre de vie). Pour ce représentant d’association de consommateurs, en décidant de ne plus coller le taux du livret A à l’inflation, le gouvernement, aurait fait perdre plus de 3 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français. […]

    Pourquoi le taux est-il si bas ? 
    C’est le fruit d’une décision politique. En 2017, le gouvernement a décidé de geler le taux de 0,75 % jusqu’au début 2020. […]

    Pourquoi, selon vous, le gouvernement a pris cette décision ? 
    Officiellement, il s’agissait de favoriser le financement du logement social. Car une partie de l’argent du livret A est prêtée aux bailleurs sociaux. En réalité, nous l’avons vu dans différentes instances financières où nous siégeons, c’était clairement une demande des banques. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1135423-livret-a-36-milliards-deuros-de-perte-de-pouvoir-dachat-avec-le-gel-du-taux-dinteret

  • Paris : le Gilet jaune Eric Drouet embarqué par les forces de l'ordre près de Concorde

    Paris : le Gilet jaune Eric Drouet embarqué par les forces de l'ordre près de Concorde© Twitter, @TBonnet_RT

    Selon notre reporter, la figure des Gilets jaunes Eric Drouet a été de nouveau interpellé par les forces de l'ordre à Paris, près de Concorde, alors qu'il participait à une mobilisation.

    Ce soir du 2 janvier, des Gilets jaunes se sont réunis aux abords de la place Concorde de la capitale française, répondant à un appel sur Facebook lancé par la page @Gilet.jaune.france.fr. 

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  • Pour sortir de la crise

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    À l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux, il est judicieux de faire le point sur l’état de la nation pour dégager des perspectives de renouveau, estimant que la politique des gouvernements successifs, ces dernières années, a largement conduit à la situation d’aujourd’hui.

    La France connaît une crise très grave qui confine, désormais, à une crise de régime avec son cortège de violences et de haine.

    Cette crise est la conséquence de multiples facteurs :

    – Crise économique, avec la politique de purge budgétaire imposée par les critères de Bruxelles, qui réduit les dépenses et les services publics, bloque les salaires et prestations sociales afin de limiter le déficit. Cette politique a conduit la Grèce au bord de la guerre civile. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les Gaulois réfractaires se révoltent. Le gouvernement de Macron-Philippe n’est pas l’auteur premier de cette politique qui a commencé réellement avec Hollande, mais certaines de ses décisions – CSG pour les retraités, réduction des APL « en même temps » que la suppression partielle de l’ISF – ont été ressenties comme de fortes injustices sociales et constituent une bévue politique sans pareille !

    Il convient d’y ajouter la hausse des carburants habillée faussement en taxe écologique, sans oublier des paroles quasi méprisantes du Président, qui déclenchent le feu de brousse des gilets jaunes grâce à l’utilisation des réseaux sociaux.

    – Crise identitaire, qui est le résultat de divers facteurs : dérives communautaires, terrorisme islamique, insécurité croissante, flux migratoires ininterrompus ; de nombreux manifestants estiment que les migrants, ceux enregistrés comme demandeurs d’asile, sont privilégiés par rapport aux indigène.

    – Crise de confiance dans l’autorité du Président, dont les petites phrases à l’emporte-pièce suscitent de multiples réactions, hostilité, voire colère, sans oublier les péripéties des liaisons dangereuses.

    La combinaison de tous ces facteurs a désarçonné le pouvoir, d’autant plus qu’il n’a pas compris le sens des événements, étant sûr de lui-même, droit dans ses bottes, fort de son élection incroyable et totale. De plus, comme il avait réussi à faire passer sa réforme de la SNCF sans coup férir en mettant hors jeu les syndicats, le gouvernement était à cent lieues de penser que la brousse allait s’enflammer et, surtout, que les manifestations allaient prendre de l’ampleur et durer.

    Fallait-il lancer les cahiers de doléances pendant trois mois au risque d’entretenir des demandes de plus en plus inconciliables, voire démagogiques ?

    Ne fallait-il pas, plutôt, convoquer un Grenelle afin de remettre dans le circuit ces fameux corps intermédiaires tenus en marge et méprisés par le Président ? Les événements de 1968 se sont terminés par un Grenelle, ce qui a mis fin au désordre. Mais il est vrai qu’en 1968, la France avait la maîtrise de son budget et de sa monnaie, autant de facteurs qu’elle ne maîtrise plus aujourd’hui, du moins en très grande partie.

    Alors, voici ce qu’il faudrait faire : retrouver la maîtrise de notre destin et, donc, de nos décisions dans tous les domaines, maîtriser nos frontières et reformer le système de Schengen, appliquer fermement les lois de la République dans tous les quartiers et expulser tous les individus qui professent l’idéologie mortifère du salafisme, au besoin après déchéance de la nationalité. Arrêtons d’être naïfs, appliquons la tolérance zéro pour les crimes et délits en expulsant les 15.000 étrangers qui peuplent nos prisons, sans compter les binationaux. Il faut refonder l’Union européenne sur les États-nations avec application de la subsidiarité. L’Union européenne doit gérer quelques politiques, celles qui concernent le continent, la très grande majorité des compétences de la Commission doivent revenir aux États. Il faut protéger nos entreprises avec une politique industrielle et revenir aux financements des États par le système des avances des banques centrales au Trésor pour rompre le diktat des marchés et investir.

    Nous avons besoin de coopération européenne, mais gardons-nous de rêvasser des chimères, nos partenaires européens sont d’abord des concurrents commerciaux qui défendent bec et ongles leurs intérêts. Nous devons retrouver l’indépendance de notre politique étrangère et, notamment, rétablir, avec vigilance, des relations de confiance avec la Russie.

    Jacques Myard

    http://www.bvoltaire.fr/pour-sortir-de-la-crise/

  • Gilets jaunes : les gauchistes savent qu’il seront balayés sur la question migratoire

    Il est parfois très instructif de lire les textes de nos adversaires d’extrême gauche, surtout lorsqu’on peut y voir écrit noir sur blanc le constat par eux-mêmes de leur échec et de la fin de cycle de leur idéologie.

    Tel est le cas de cet article paru sur le site Antifa « La Horde Samizdat ».

    http://lahorde.samizdat.net/2018/12/19/un-point-de-vue-antifasciste-sur-les-gilets-jaunes/

    Les plus courageux d’entre vous pourront lire le texte en entier, il leur faudra passer à cheval sur les habituels lieux communs que déversent ces gens sur notre camp. Je recommande également de parcourir les commentaires des lecteurs qui ne sont pas dénués d’intérêt.

    Voici en résumé le questionnement que propose cet article :

    « Faut-il pour les activistes d’extrême gauche continuer à accompagner le mouvement des Gilets jaunes dont ils pressentent, à juste titre, qu’il est très massivement opposé à l’invasion migratoire et donc à leur universalisme mondialiste ? »

    Nous savons tous la capacité militante des organisations d’extrême gauche (largement supérieure à celle de notre camp) et leur réel savoir faire révolutionnaire pour capter les mouvements populaires et les diriger.

    Ainsi, à ce stade, elles ont réussi à côtoyer le mouvement des Gilets jaunes dans certaines grandes métropoles et, dans une moindre mesure, sur les réseaux sociaux.

    Les barricades, les incendies, les affrontements directs avec les forces de l’ordre, la technique révolutionnaire classique de rue ne sont pas dans la culture de la paisible classe moyenne de souche dont sont issus la plupart des Gilets jaunes. Elles sont la marque de fabrique des organisation révolutionnaires d’extrême gauche et toutes les images de chaos que l’on a pu voir en ville sont le résultat de leur travail. En ville ce sont elles qui sont à la manœuvre pour la commission des actes violents, comme d’ailleurs lors des AG où une ultra-minorité tente de contrôler le mouvement. C’est également assez largement le cas sur les réseaux sociaux où tout questionnement sur l’immigration est immédiatement censuré par des activistes très actifs.

    En revanche, au-delà des barrières, dans la France périphérique où se trouve le gros du mouvement, celui-ci leur échappe totalement, malgré des tentatives très visibles mais infructueuses de prise en main. Comme on dit entre nous, le « crétin crasseux » est immédiatement repéré, identifié et chassé. D’ailleurs, pour le moment, le mouvement est resté à l’état gazeux et aucun leadership de l’extrême gauche n’a pu prendre corps ; que ce soit en ville ou au-delà des barrières. Au mieux pour elle, l’extrême gauche côtoie le mouvement des Gilets jaunes sans jamais pouvoir ni le pénétrer ni réellement en prendre le contrôle ; comme si une incompatibilité anthropologique l’en empêchait.

    Par conséquent, l’article de la Horde est en quelque sorte un point intermédiaire et un retour d’expérience de leur échec à ce jour.

    De ce point intermédiaire et de ce qu’ils ont perçu sur le terrain, il ressort qu’ils en sont à se demander s’il doivent continuer à accompagner le mouvement des « Gilets jaunes » dans le but de parvenir à leur objectif central qui est le renversement du régime.
    Dans leur optique de convergence des luttes, ils en sont à se demander si toutes les luttes des Gilets jaunes sont réellement compatibles avec les leurs.

    Ne seraient-ils pas en train de venir au renfort d’un mouvement qui pourrait s’avérer porter des thèmes contraires à leur corpus idéologique ? Convergence des luttes, mais de quelles luttes et avec qui ?
    Et donc, ils se posent la question du « stop ou encore » à un moment où ils sentent que la suite du mouvement pourrait bien leur échapper et qu’ils pourraient avoir contribué à un renversement de régime qui porterait au pouvoir un mouvement populaire hostile à l’immigration et, pire selon eux, favorable à la remigration.

    Les activistes d’extrême gauche peuvent-ils être les compagnons de route de Gilets jaunes dont ils pressentent qu’ils sont massivement opposés à la migration et très bientôt largement favorables à la remigration ? Telle est la question qu’ils se posent.
    La question n’est pas sans rappeler celle que s’était posée le Parti communiste français en 1968. Fallait-il faire la jonction entre les ouvriers et les étudiants ? Fallait-il accompagner cette révolution libertaire qui menaçait l’ordre dans lequel évoluait le PC ? On sait la suite, les ordres de Moscou tombèrent et la jonction ne se fit point.

    Que les activistes d’extrême gauche se posent aujourd’hui la question du maintien de leur contribution au mouvement des Gilets jaunes consacre la très grande décantation qui s’est opérée dans l’opinion publique majoritaire sur la question migratoire et, de manière incontestable, son basculement massif.

    Ce seul questionnement revêt une signification politique bien particulière : celle du constat par l’extrême gauche révolutionnaire et mondialiste de l’émergence au plus profond de la nation française d’un rejet massif et radical de l’immigration et bientôt de l’adhésion à la remigration.

    J’y vois là un très grand message d’espoir pour nous tous.

    En synthèse, le mouvement des Gilets jaunes est bien un mouvement révolutionnaire qui vise au renversement du régime. En cela, il aurait pu être compatible avec les objectifs des organisations d’extrême gauche. En revanche, il est porteur d’un rejet massif de l’immigration, totalement incompatible avec son corpus idéologique. En cela, il incarne nos espoirs.

    Pour le moment, ce rejet n’est pas formulé de manière parfaitement explicite par les Gilets jaunes. Il reste encore sous-jacent sous l’énorme couche de la censure d’État et du politiquement correct. Toutefois, la pression est devenue énorme derrière l’embâcle. Toutes les digues sont sur le point de sauter et quand la dévalaison va se produire, plus rien ne pourra l’arrêter.

    Le doute de l’extrême gauche consacre ce phénomène qu’elle a pressenti. La décantation de l’opinion s’est faite. Le partage des forces va se faire sur la seule question migratoire, tout le reste sera de second ordre.

    Le peuple de France s’apprête à renverser ce régime pour régler la question migratoire qui le ruine et enclencher le processus de remigration. C’est exactement ce qu’ont pressenti les organisations d’extrême gauche.

    La fin du cycle mondialiste et du triomphe du libéralisme libertaire est enclenchée.

    Vous verrez que quand la dévalaison va se produire, nous aurons l’air d’avoir été des modérés.

    Martin Moisan

    https://ripostelaique.com/gilets-jaunes-les-gauchistes-savent-quil-seront-balayes-sur-la-question-migratoire.html

  • DE LA FISCALITE ABUSIVE NAISSENT DES MOUTONS ENRAGES.

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    Pieter Kerstens

    Quelques centimes de taxes supplémentaires en octobre ont fait déborder le réservoir des automobilistes et enclencher la rébellion des gilets jaunes. Ce mouvement disparate, essaimé sur l’ensemble de la France, reflète très exactement la majorité de la population dans les tranches d’âge, les niveaux culturels, sociaux, économiques ou financiers, à l’exception notable des citadins diplômés, écolos-bobos friqués et votant à gôche.

    Cette diversité fait sa force, additionnée à une capacité de réaction rapide via les réseaux sociaux et excluant toute forme de hiérarchie.

    La vingtaine de « figures » qui ont été interrogées abondamment par les médias traditionnels ces dernières semaines ont déclaré en permanence être « apolitiques » et rejeter les élus et les structures issues de la République.

    Par contre, leurs discours et revendications sentaient bon un parfum de gauchisme.

    Cette France « d’en bas », cette majorité silencieuse depuis des décennies, symbolise le béret, la baguette, le saucisson, le vin rouge les clopes et le gas-oil.

    Curieusement sur les ronds-points, les péages d’autoroute et autour des centres commerciaux bloqués, on ne voyait aucune « chance pour la France », aucun « d’jeune » ni de black. A croire que ceux-là étaient satisfaits et non concernés par les maux qui touchent les Gaulois au quotidien.

    NON A LA TRANSITION ENERGETIQUE.

    Quand un état taxe à 66% le prix des carburants au prétexte de l’écologie et du « sauvetage de la Planète », c’est prendre les automobilistes pour des arriérés mentaux.

    Il faut combattre les talibans verts et les gouvernements européens qui culpabilisent leurs populations comme d’affreux pollueurs, alors même que l’Europe a réduit ses émissions de CO 2 et de gaz à effet de serre de 30% entre 1990 et 2010.

    La France ne représente aujourd’hui que 2% du total mondial de la pollution au CO 2 !!!

    Il faut le dire et le répéter partout et toujours : les paquebots de croisières, les cargos porte-conteneurs et les éruptions volcaniques sont la cause de la majeure partie de la pollution par le CO2, l’émission de gaz sulfureux et la diffusion de particules fines. Ce que rejette votre diesel est infime et non-recevable.

    Un gros paquebot de croisière comme « L’empire des mers », brûle 150 tonnes de fuel lourd et pollue autant qu’1 million de voitures, chaque jour. Les énormes porte-conteneurs qui amènent le made in China en Europe et sont la cause de la fermeture de nos usines polluent encore bien plus, de même que les milliers d’avions qui sillonnent le ciel de l’Hexagone tous les jours. Bizarrement le kérozène, lui, est détaxé.

    Personne ne dénonce également les millions de tonnes de gaz sulfureux, de CO 2 et de particules fines qui sont crachés tous les ans dans l’atmosphère par la trentaine de volcans en éruption (sans compter la quinzaine supplémentaire en activité), comme le Stromboli et l’Etna en Italie, le Popocatépetl au Mexique, le Erta Ale en Ethiopie, Le Nyiragongo en RDC, le Krakatoa en Indonésie, le Reventador en Equateur ou le Kilauea à Hawaï, par exemple.

    De cela, les Duflot, de Rugy, Mamère, Cohn-Bendit et autres Hulot ne parlent pas. Silence et bouche cousue. Pour les ayatollahs de l’écologie et les ONG de la transition énergétiques, SEUL L’HOMME BLANC serait responsable de la destruction de la Planète. Pas un mot sur les Asiatiques, les pétromonarques ou les Africains.

    Quelle arrogance et quel orgueil de croire que ces donneurs de leçons pourraient influencer la Nature !

    J’ADORE LA CORRIDA, J’AIME LE FOIE GRAS, JE SOUTIENS LA CHASSE A COURRE ET JE ROULE AU DIESEL.

    N’en déplaise aux Eurocrates de Bruxelles, aux laquais du Nouvel Ordre Mondial, aux charlatans du métissage généralisé et aux gourous de la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste, je constate qu’un nombre de peuples européens de plus en plus nombreux aujourd’hui ouvrent les yeux et osent agir contre les fadaises, les utopies et la propagande dont le Système nous abreuve depuis bientôt 75 ans. Les macronariens ont voulu les salir et les calomnier en les accusant de destructions et de pillages, alors même que les responsables en étaient l’ultra-gauche et la racaille des banlieues, individus bien connus des services de police.  C’est cela la réalité.

    Les gilets jaunes sont l’expression d’une exaspération accumulée depuis quatre décennies. Les gouvernements devraient prendre garde que cette exaspération ne conduise à un désespoir qui ouvrirait les portes à des insurrections ou des révoltes plus dangereuses.

    Sans aucun doute, les élections du 26 mai 2019 vont être le dernier avertissement adressé à des élites politiques peu soucieuses de la souveraineté, de l’identité et des intérêts des peuples qu’ils ont l’obligation de défendre.

    Que l’An Nouveau puisse nous apporter la Force et la Joie indispensables au combat que nous menons.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/01/de-la-fiscalite-abusive-naissent-des-moutons-enrages-6117418.html

  • Vœux 2019 : Emmanuel Macron ne doute de rien

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    Et de deux ! Plus que trois. Normalement. Emmanuel Macron vient donc de présenter ses vœux aux Français pour la deuxième fois. D’abord, une innovation : le Président n’était pas assis derrière un bureau mais debout, sans pupitre. Presque en marche, histoire, peut-être, de repartir du bon pied. Et, il faut bien l’avouer, le chef de l’État avait l’air plutôt en forme : l’air marin de Brégançon, sans doute…

    Pas le genre reine d’Angleterre à geindre sur l’année horrible qui vient de s’écouler parce que son château a brûlé et que sa famille part en sucette. Quelqu’un qui serait resté coupé de toute information durant cette année 2018 – au fond d’une thébaïde, sur une île déserte, que sais-je – n’aurait pas pu deviner que ce Président venait de passer plus de six mois à ramer contre les éléments : affaire Benalla, démissions en chaîne de ministres (et pas des moindres), gilets jaunes, re-affaire Benalla et toutes sortes d’autres choses. Donc, sur ce coup-là, chapeau bas, l’artiste ! Et, en plus, il n’en a pas trop fait, pour une fois.

    Sur le fond, maintenant ? Emmanuel Macron a récité son credo européen tout comme il faut, en langue vernaculaire. La mondialisation qui peut être pour beaucoup « incompréhensible » : toujours, derrière, cette idée que les gens ne comprennent rien et qu’il faut donc leur expliquer. Bien sûr, « les partis extrémistes » qui prospèrent partout en Europe et les migrations « instrumentalisés par les démagogues » (les populistes et les nationalistes étaient restés au vestiaire, ce soir !). On notera une pique contre le capitalisme ultra-libéral. Comme disait Bossuet, « Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes… »

    Pour conclure, Emmanuel Macron a formulé trois vœux qui ne manquent pas de sel si l’on n’a pas passé l’année 2018 dans une thébaïde ou sur une île déserte.

    Des vœux de vérité, tout d’abord. « On ne bâtit rien sur des mensonges », a assené le Président. C’est vrai ! Et Emmanuel Macron a raison de rappeler qu’on ne peut pas travailler moins et gagner plus. Mais cette exigence de vérité trouve un écho, disons bizarre, au moment où l’affaire Benalla rebondit, une affaire dont le fil conducteur semble avoir été le mensonge ou, tout du moins, la dissimulation. Bien évidemment, dans ce couplet sur la vérité, le Président n’a pas pu s’empêcher d’évoquer les fausses informations qui se propagent sur les réseaux sociaux. Ça devient une manie.

    Des vœux de dignité, ensuite. L’occasion, pour le chef de l’État, d’évoquer ces mères de famille seules, ces retraités, ces agriculteurs qui n’arrivent pas à vivre dignement. Mais aussi de stigmatiser, sans les nommer, les gilets jaunes en insistant longuement sur « l’inacceptable » qui s’est exprimé durant ce mouvement : « les portes-voix d’une foule haineuse [qui] s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels ».
    Une promesse, tout de même, dans ces vœux : « L’ordre républicain sera assuré sans complaisance », a martelé Emmanuel Macron. Est-ce à dire que la « conquête républicaine » va se mettre en branle sur tout « l’Hexagone », pour reprendre cette expression technocratique utilisée par le Président au début de son allocution ? On a comme un doute.

    Enfin, des vœux d’espoir. Et cet espoir, pour Emmanuel Macron, cela n’étonnera personne, vient de l’Europe. Je proposerai, dans les prochaines semaines, un « projet européen renouvelé », nous dit le président de la République française. Rien de nouveau, donc, dans le macronisme. On sait ce que c’est : il suffit de relire le discours de la Sorbonne.

    Pour terminer, Emmanuel Macron nous a fait son provincial débarqué à Paris. Non pas Rastignac mais presque « Petit Chose » : « J’ai grandi en province et je connais ces terres qui ont été bousculées durant ces dernières décennies et qui parfois doutent. » Parfois ? Ces dernières semaines, c’est Emmanuel Macron qui a été bousculé par ces terres. Mais Emmanuel Macron ne doute de rien.

    Thomas Bertin

    http://www.bvoltaire.fr/voeux-2019-emmanuel-macron-ne-doute-de-rien/

  • Suède : alors que la violence continue de grimper, l’UE va contribuer à un programme de lutte contre la haine

    La Suède devrait recevoir 7,5 millions de couronnes suédoises (738 248 euros) de l’Union européenne pour les victimes de « crimes haineux », après que le pays a connu un nombre record de fusillades mortelles en 2018.

    Le programme vise à apporter un meilleur soutien à ceux qui sont victimes de crimes motivés par la haine dans tout le pays pendant que leurs cas font l’objet d’une enquête ou de poursuites, rapporte le radiodiffuseur suédois Sveriges Radio.

    Eva Sund, qui travaille sur les affaires de crimes motivés par la haine pour le Département des opérations nationales (NOA) de la police suédoise, a déclaré que le projet aiderait à soutenir les victimes de diverses manières, notamment en leur indiquant comment déposer correctement une déclaration de crime motivé par la haine auprès de la police.

    « Le besoin d’accompagnement et d’explications des décisions prises dans le cadre d’un processus judiciaire est très élevé et cela prend du temps aux policiers enquêteurs s’ils doivent s’asseoir et s’occuper de ces questions », a dit Sund.

    La police et l’organisation suédoise d’aide aux victimes, une association à but non lucratif qui défend les droits des victimes, envisagent également de financer le projet, qui devrait démarrer en 2020.

    Le financement de l’UE intervient après que la Suède a connu un nombre record de fusillades mortelles dans tout le pays en 2018, principalement liées à la violence des gangs à travers le pays.

    Un nombre record de fusillades mortelles avait conduit l’expert de la police de Stockholm Gunnar Appelgren à affirmer que le pays ressemble à un « État en guerre », alors que le nombre de saisies d’armes à feu et de grenades à main avait augmenté en 2018 par rapport à l’année précédente, ce malgré une baisse du nombre global de fusillades.

    En Suède, les fusillades sont effectuées avec des armes importées de régions comme les Balkans, où le procureur bosniaque Goran Glamocanin a déclaré que la Suède était devenue l’un des plus importants marchés pour les armes de la région.

    Les grenades à main sont également devenues faciles à obtenir en Suède selon Appelgren qui a admis en janvier 2018 que les bandes criminelles avaient un large accès aux armes explosives. Un ancien criminel organisé suédois a déclaré qu’il était possible d’obtenir des grenades pour seulement 1 000 couronnes suédoises (96,5 €).

    Breitbart

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/suede-alors-que-la-violence-continue-de-grimper-l-ue-va-contribuer-a-un-programme-de-lutte-contre-la-haine.html

  • Dire que les radars sont des biens publics, c’est du foutage de gueule !

    Lu le 21 décembre sur le site du Télégramme : « Le radar de Ploudaniel, au bord de la D770, entre la RN12 et le centre-bourg, a été volontairement incendié dans la nuit de jeudi à vendredi.
    Des pneus ont été disposés autour et des individus y ont mis le feu. Le radar est hors d’usage. L’équipement permettait de réduire la vitesse aux 80 km/h réglementaires sur cet axe particulièrement accidentogène. Cinq personnes (dont trois enfants) y ont perdu la vie en 2018. »

    D’après l’illustration de l’articulet, c’est un radar de campagne comme tant d’autres. Autrement dit, un gangster qui dévalise les ploucs, les culs-terreux, les Gilets jaunes du coin.
    Depuis le passage aux 80 km/h, plus personne ne supporte le racket d’État. Alors le radar, comme nombre de ses semblables, ramasse quelques coups.

    Évidemment, le régime et ses complices essaient d’enfumer les bouseux si peu subtils et si peu intelligents en prétendant que, grâce à ce radar, les accidents seraient moins nombreux. Pensez, une route où il y aurait eu cinq morts (dont trois enfants) et des blessés à foison. Sauf que lorsqu’on étudie les causes des accidents (qui n’ont pas tous eu lieu dans le secteur du radar), on s’aperçoit qu’il s’agit d’un suicide, d’alcoolisme massif, d’un important dépassement de vitesse, d’une crise cardiaque au volant. Radar ou pas, le résultat aurait été le même.

    Les mensonges radaristes de l’État et de ses collabos ne nous offusquent plus.
    Mais lorsque Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, fait à son tour la morale à la France périphérique des beaufs, des abrutis, des sans-dents qui en ont marre de se faire assommer dès qu’ils prennent le volant, en lançant sur une chaîne d’État : « Qui dit vandaliser dit les Français vont devoir payer », « vandaliser ne sert à rien, c’est une évidence », en faisant des voleurs au flash un bien public, là on se dit que le bonhomme est en train de se castrer à coups de cric.

    Un air de Brassens nous envahit :
    Les péquenots qui détruisent le bien public,
    Bien public, bien public,
    En s’foutant pas mal du r’gard oblique
    Des flashballeurs malhonnêtes,
    Ont des p’tites gueul’s bien sympathiques

    Pierre Chasseray, ne copinez pas avec Choupinet le maquillé, ne jouez pas au poker avec Castaner qui ne tardera pas à nous dire que les radars sont des êtres humains comme les autres, n’absolvez pas les flics qui, pour une obole, retourneront au turbin sans états d’âme (d’âne) pour protéger les détrousseurs de nos routes vicinales.

    Dire que les radars sont des biens publics comme les bancs du même adjectif, c’est du foutage de gueule. Protéger les bandits manchots postés sur les accotements de nos routes, les vicelards qui tirent le portrait de nos plaques d’immatriculation sans notre consentement, revient à vouloir sauvegarder les voyous, les voleurs à la tire, les maîtres-chanteurs sous prétexte qu’ils font partie de notre patrimoine national. Demain – à moins que ce ne soit déjà le cas – les égorgeurs, les “Allahu akbar” qui nous fichent la trouille, qui embrouillent notre vie, seront aussi des espèces protégées.

    Les radars ne sont pas un bien public mais des monstres métalliques, des bactéries géantes qui prolifèrent parce qu’un État, en manque perpétuel de fric, nous les impose, les payant avec notre argent pour nous en soutirer encore plus.

    « Où va le pognon ? »

    Une partie va dans les voyages de Choupinet à Saint-Martin, une autre sert à engraisser Benalla, une autre à accueillir des “zartistes” sur le perron de l’Elysée pour une Fête de la musique qui restera dans les annales (voire les anus) de la décadence, une autre est utilisée pour acheter des VBRG servant à mater, comme dans toute bonne dictature, une révolte populaire, une autre encore à acheter les R2-D2 qui nous matraquent pécuniairement parce qu’on a dépassé de 2 km/h les sacro-saintes limitations de vitesse. Visiblement, à constater sa dégradation, le pognon n’est pas utilisé pour entretenir notre réseau routier.
    Être citoyen, c’est aussi avoir la force de dire NON aux casse-bonbons photographes dont les clichés servent à ponctionner régulièrement nos maigres comptes en banque, c’est admirer le courage de ceux qui peinturlurent en putes de cinéma ces robots à 100 000 €, la bravoure de ceux qui jouent au nacklacing(supplice du pneu ou collier de feu en Afrique du Sud) avec les collabos en ferraille du régime.

    Les radars sont les nouveaux outils du servage aux mains des seigneurs de la cour du p’tit Cron et de ses mignons, ils sont les nouveaux instruments de la domination de populations taillables et corvéables à merci.

    Exterminate”, crient les extraterrestres daleks dans le feuilleton anglais Doctor Whoquand ils affrontent leurs ennemis.
    Chaque fois que je vois une de ces boîtes de conserve grises plantée sur le bas-côté, je pense un peu comme eux.

    Marcus Graven

    https://ripostelaique.com/dire-que-les-radars-sont-des-biens-publics-cest-du-foutage-de-gueule.html

  • Fatigues nos policiers, vraiment ?

    Avec ironie, Pierre Cassen s’interroge sur la présumée fatigue des policiers, et cité plusieurs exemples montrant que jusqu’au bout de l’année, certains d’entre eux seront demeurés de zélés serviteurs de Macron.

    Voir la vidéo  https://tvs24.ru/ripostelaique/cc-content/uploads/h264/pz4ah7Y18wdpFgXVLkE7.mp4

     

  • Etienne Chouard : «Neuf milliardaires ont acheté pratiquement tous les journaux du pays. C’est extrêmement dangereux…»

    L’interview complète sur sudradio

    Vidéo intégrée
    Marc Herstalle@herstalle


    «Il n'y a presque plus de . Il y a quelques journalistes qui font encore le boulot, mais la plupart sont achetés par 9 milliardaires. Neuf milliardaires ont acheté pratiquement tous les journaux du pays. C'est extrêmement dangereux... » @Etienne_Chouard 

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