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magouille et compagnie - Page 1286

  • Pour un vrai référendum d’initiative populaire, réformons le Conseil constitutionnel !

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    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain ♦ Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est devenu la première des revendications des Gilets Jaunes. Reste que la mise en place de ce référendum – si elle a lieu un jour – obligera ses défenseurs à considérer la problématique du pouvoir démesuré des juges du Conseil constitutionnel. Pour Eric Delcroix, une réforme radicale de cette institution est une obligation.

    Les grands médias audio-visuels ont, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes, facilité la tâche des Insoumis et autres scories communistes pour passer, sous le couvert de cette colère de la France périphérique, leurs propres mots d’ordre. Le meilleur et le pire donc, mais nous retiendrons au titre du meilleur la proposition d’inclure dans la Constitution le référendum d’initiative populaire (dite « citoyenne », la mutation du substantif citoyen en adjectif étant une marque du gauchisme contemporain).

    Cette bonne idée avait été dévoyée, il est vrai, en référendum d’initiative partagée, machinerie improbable concoctée par Nicolas Sarkozy de manière à n’être en aucun cas opérationnelle (nécessité de réunir un cinquième des membres du Parlement et un dixième des électeurs inscrits – cf. art. 11 modifié de la Constitution).

    De la difficulté de faire valoir ses prérogative avec une justice orientée

    A très juste titre, Éric Zemmour, favorable à ce que les Suisses appellent « votations » imposées par le peuple, s’est inquiété du contrôle que pourrait exercer en amont le Conseil constitutionnel qui, depuis 1971, par un véritable coup d’État juridictionnel dit du « bloc de constitutionnalité », s’arroge le droit de juger en fonction des proclamations déclamatoires et moralisatrices empilées dans le préambule de la Constitution. « Cela fait des années que le Conseil ’’ré-écrit la constitution’’ » constate le professeur Jacques Krynen. Aussi le publiciste met-il en garde contre un filtrage captieux par le Conseil constitutionnel, juridiction très politiquement orientée car émanant directement de la classe dirigeante, et souhaite donc que le Conseil soit mis, dans ce cas, hors du jeu.

    Toutefois, il est peu vraisemblable que puisse être mise en place une pareille institution référendaire sans un contrôle formel, au moins préalable, de la recevabilité des demandes de scrutin. Et c’est  bien là que le bât blesse…

    Pour un Conseil constitutionnel axiologiquement neutre

    Une nouvelle réforme de ce qui subsiste de la constitution de 1958 pour instaurer le référendum d’initiative populaire devrait être accompagnée d’une réforme corrélative du Conseil constitutionnel. En effet, il convient de le rendre, autant que faire se peut, axiologiquement neutre, en gage d’impartialité. Un tel principe de neutralité passé de mode révulse, il est vrai, les tenants des droits de l’homme et de l’État de droit, ce système de gouvernement des juges dont les historiens du droit savent qu’il est en France l’antonyme d’État républicain…

    Cette réforme salutaire devrait :

    1°- Interdire au Conseil constitutionnel de s’appuyer sur le préambule de la Constitution et se cantonner à juger en fonction de la lettre des seuls 89 articles de la Constitution elle-même et des lois organiques subséquentes. Bref, refaire de cette juridiction un collège aussi impartial et technique que possible ;

    2°- Assurer cette impartialité en révoquant tous les membres actuels du Conseil constitutionnel et en les remplaçant par neuf citoyens tirés au sort, dont trois au moins gradués en droit, et renouvelés très fréquemment, peut être même tous les ans.

    Faudra-t-il la révolution pour en arriver là et voir aussi des Gilets jaune au Conseil constitutionnel à la place de nos vieux politiciens placé par la faveur abusive de nos présidents ?

    Éric Delcroix 28/12/2018

    https://www.polemia.com/referendum-initiative-populaire-ric-conseil-constitutionnel/

  • Pétition climat : l’affaire du siècle ou l’arnaque du siècle ?

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    Ces derniers jours, sans doute avez-vous entendu répéter régulièrement, dans les médias, un message du type : « Il y a, en ce moment, une pétition qui cartonne. Jamais, en si peu de temps, on n’était arrivé à regrouper autant de signatures. » Il s’agissait, bien sûr, de la pétition en faveur du climat lancée par quatre ONG écologistes : Greenpeace, Oxfam, la fondation Hulot et Notre affaire à tous.

    Cette évolution stupéfiante du nombre de pétitionnaires (400.000 en douze heures, selon un tweet de Greenpeace) a éveillé la curiosité de certains internautes et du club des professionnels en informatique, qui se sont amusés à signer plusieurs fois, voire plusieurs milliers de fois, à l’aide d’algorithmes afin de vérifier la robustesse des contrôles de signature.

    Évidemment, ils n’ont pas été déçus. Cette pétition, hébergée par l’un de ses organisateurs, la plate-forme Greenpeace France, pouvait faire l’objet de signatures automatiques car aucun contrôle par retour d’e-mail ou CAPTCHA® n’a été mis en place. Pire : comment ne pas imaginer que cette organisation, tellement active pour le sauvetage de la planète, n’a pas été tentée de manipuler des bases de données d’e-mails pour faire des imports de pétitionnaires, comme le suggère, avec de bons arguments, le consultant Cédric Moro, dans un article pour le journal Contrepoints ? Les records de signatures, largement battus, d’autres pétitions nationales ou internationales le laisseraient à penser.

    Ce manque de rigueur et d’impartialité n’a jamais été soulevé par la presse et les médias, dans leur ensemble, se sont révélés, une fois de plus, d’une légèreté accablante et d’un parti pris relevant de la manipulation.

    Le ministre de l’Écologie lui-même s’est exprimé en tant que soutien du message véhiculé par ces organisations, en rappelant que « nous vivons un état d’urgence climatique », et cela, pour essayer de redorer son blason d’écologiste après le camouflet infligé à la politique de taxation des carburants.

    Comment pouvait-il en être autrement, quand on sait que Greenpeace, Oxfam et la fondation Hulot appartiennent au Réseau action climat, largement subventionné par ce même ministère ? Ces subventions ont peut-être servi à la fabrication du clip de lancement de la pétition, où apparaissent quelques vedettes du show-biz, ou à l’achat d’espace publicitaires sur Facebook pour son lancement. Elles pourront peut-être servir également à soutenir l’action en Justice qu’elles comptent entreprendre contre l’État… pour inaction climatique !

    Marc Le Menn

    http://www.bvoltaire.fr/petition-climat-laffaire-du-siecle-ou-larnaque-du-siecle/

  • CNews se fait virer de la manifestation des Gilets Jaunes sur les Champs Élysées.

  • Le vrai visage de la Macronie.

    Pendant que Benalla se promène de-ci dela de par le vaste monde pour faire des affaires louches avec des passeports diplomatiques élyséens sans être nullement inquiété par le pouvoir tant que la presse ne révèle rien, les libertés publiques sont de plus en plus violemment mises à mal en France.

    On a déjà parlé des arrestations arbitraires qui contreviennent à la liberté de manifester pour les motifs les plus farfelus tel que le port de lunettes de piscine. 
    On commence à se mobiliser contre les inadmissibles violences répressives ordonnées par le gouvernement et qui ont visé le peuple de France. 
    Des manifestants commencent quant à eux à être très lourdement condamnés, comme cette militante communiste qui vient d’écoper de 3 mois fermes et qui n’est rien d’autre qu’une prisonnière politique.
    A présent, il faut aussi savoir que la macronie fait convoquer des journalistes, ceux de La Charente Libre en l’occurrence, afin qu’ils soient MIS EN CAUSE (pas témoins hein, mis en cause !!!) pour avoir RELAYÉ (c’est-à-dire fait leur boulot de journalistes) la mise en scène de décapitation d’un pantin à l’effigie de Macron. 

    La Macronie essaie donc d’incriminer le travail journalistique, tranquillou Bilou.
    Sans que cela ne semble déranger grand monde.
    Je ne suis personnellement pas fan de ces mises en scène macabres, j’avais d’ailleurs déjà eu l’occasion de le dire lors d’une pendaison factice de pantin pendant les manifestations contre la réforme de la SNCF, mais cela reste un symbole, juste un symbole, comme celui du rappeur noir qui appelle à pendre et tuer des blancs et qui n’a pas été inquiété par la justice. 
    Attenter à ce point aux libertés fondamentales telle que la liberté d’expression et surtout la liberté de la presse est décidément gravissime.

     On savait déjà que cette majorité est profondément liberticide, loi fake news, propagande incessante, etc.
    À présent la répression est rehaussée encore d’un cran.
     Bienvenue en Corée de l’Ouest, avec le dingo Joachim Son-Forget en parfait porte-drapeau.
  • Le GIEC innocente le CO2 ! (l’urgence climatique est un leurre) (Claude Brasseur)

    Ce n’est pas l’échec de TOUTES les prédictions du GIEC qui mettra fin à la plus grande escroquerie de l’histoire, c’est le fait que des scientifiques qui laissaient falsifier leurs travaux pour obtenir titres, droit de publication, fonds de recherche etc. atteignent l’âge de la retraite et osent enfin dire la vérité…
    Le professeur François Gervais, physicien, examinateur du 5e rapport du GIEC (2011-2012) n’avait pas attendu l’éméritat pour dénoncer les pratiques du GIEC (1) et je vous présente brièvement comment il explique, dans une conférence, que les informations des rapports 5 et 5,5 (actuel) démontrent l’absence de rôle du CO2 dans les variations éternelles du climat.

    Si l’Europe se faisait hara kiri et ne consommait plus de carburants fossiles, cela éviterait théoriquement 0,01°C (un centième de degré!).
    La production de CO2 anthropique liée aux carburants fossiles explose depuis 1945… elle a été accompagnée d’un refroidissement durant 30 ans, ensuite d’un réchauffement qui se termine.
    Il s’agit d’un cycle naturel de 60 ans que le GIEC refuse d’évoquer.
    Si l’arctique témoigne de ce cycle de 60 ans, l’antarctique, lui, s’étend…
    Selon le GIEC lui-même, sa théorie bénéficierait d’un consensus.
    Etrange consensus où les variations de températures pour le futur oscillent entre 0,3°C et 4,8°C !
    Les rapports du GIEC à ce sujet sont basés sur les 100 modélisations informatiques qu’il finance…modélisations toutes totalement en désaccord entre elles et – pire encore – aucune n’est confirmée par les mesures réelles…
    Le GIEC exploite les mesures prédites par ses modèles pour vous effrayer et ignore les mesures réelles !!
    Vraiment étonnant : il n’existe pas un seul travail au sein du GIEC qui mesure les effets réels, précis, du CO2.
    Ainsi, le modèle d’atmosphère du GIEC imposait une diminution progressive de la température de la stratosphère.
    RIEN ne se passe !
    Et il existe d’autres preuves pour disculper le CO2 – preuves dont dispose le GIEC – comme les travaux sur son effet.
    Et le consensus parmi les scientifiques du GIEC est parfait : progressivement, toutes les études tendent à montrer une absence complète de rôle du CO2 dans la température.
    Elles démontrent même que si on mettait 10 fois plus de CO2 dans l’atmosphère, cela ne changerait rien, ce que relève JM Bonnamy (2)
    Pour bien convaincre(?) ses victimes, le GIEC publie un graphique présentant un extrait des variations du taux de CO2 et de la température terrestre durant les derniers milliards d’années : il n’y a pas de lien du tout entre les deux courbes !!
    Et, petite cerise sur le gâteau surréaliste : le GIEC nous menace de phénomènes naturels de plus en plus extrêmes.
    Nul ne sait pourquoi mais l’énergie cyclonique baisse, les ouragans et tempêtes faiblissent… on insiste sur les cas malheureux.
    François Gervais nous engage à penser utilement : il est vrai que le taux de CO2 est passé de 280ppm (parties par million,) à 400ppm et que ce phénomène a permis le verdissement de 18 millions de km². De plus, si le CO2 augmente, les plantes ont besoin de moins d’eau, le rendement agricole augmente… et j’irais jusqu’à proposer que les pays émergents versent une prime aux pays industrialisés pour les inciter à produire – proprement, sans pollution – un maximum de CO2.
    Finalement, le gros problème, c’est que 200.000 emplois vont disparaître avec le GIEC et, pire, on perd l’occasion d’installer une dictature onusienne mondiale « pour sauver le climat ».
    François Gervais sera-t-il le Luther du climat ?
    Celui qui met fin aux indulgences – climat ?
    Claude Brasseur 26 décembre 2018
    (1) Déjà en 2013, F.Gervais osait L’innocence du carbone , Albin Michel
    L’urgence climatique est un leurre, Ed. Du Toucan, est publié en 2018
    (2) JM Bonnamy, Réchauffement climatique : le pavé dans la mare, Ed. L’Harmattan, 2018


  • L’origine du réchauffement climatique

    Le réchauffement climatique allégué pour justifier toutes sortes de contraintes, notamment fiscales, est-il le fruit d’une recherche scientifique originelle ? C’est ce que les pouvoirs politiques et médiatiques veulent nous faire croire. La réalité est différente comme le montre le texte ci-après tiré du livre d’Alexander King, (1909-2007) chimiste anglais co-fondateur du Club de Rome et de Bertrand Schneider (1929- ) diplomate français qui fut secrétaire général du Club de Rome. Il existe une version française de ce livre : Questions de survie. La révolution mondiale a commencé. (Calman-Lévy, 1991).

    Ce texte, dû à des plumes irrécusables, montre que c’est la recherche politique d’un motif de mobilisation (en vertu du principe discutable de la nécessité d’un ennemi) qui a fixé ce choix arbitraire. Et c’est en fonction de ce choix qu’il a été demandé à la Science de le justifier a posteriori. Ceci est un exemple flagrant de la mise de la science au service d’une idéologie politique. L’Histoire connait sa version officielle, maintenant la Science subit le même sort. Lyssenko a fait école. Hommes politiques et médias s’entendent pour maintenir cette science officielle et interdire toute forme de dissidence. Les contestataires qualifiés sont pourtant fort nombreux mais le prix qu’ils auraient à payer s’ils se manifestaient est manifestement trop élevé. La dictature de la pensée règne ainsi en paix.

    Le texte ci-dessous est notre traduction très partielle de l’édition anglaise et les surlignements en gras sont de nous.

    THE FIRST GLOBAL REVOLUTION

    Alexander King & Bertrand Schneider

    Chapitre 5 LE VIDE

    L’ordre de la société est déterminé par la cohésion de ses membres. Jusqu’au milieu du 20èmesiècle ceci était normalement assuré par le patriotisme naturel, le sens d’appartenir à la communauté, renforcé par une discipline morale provenant de la religion et du respect pour l’État et ses dirigeants, aussi éloignés fussent-ils du peuple. La foi religieuse s’est évaporée dans beaucoup de pays; le respect pour la politique s’est aussi affaibli, aboutissant à l’indifférence sinon l’hostilité due partiellement aux médias et partiellement à l’inaptitude des partis à faire face aux problèmes réels; les minorités sont de moins en moins disposées à respecter les décisions de la majorité. Ainsi s’est créé un vide et tant l’ordre que les objectifs dans la société se sont désagrégés.

    ….

    Nous cherchons en vain la sagesse. L’opposition des deux idéologies qui ont dominé le siècle a disparu, créant son propre vide en ne laissant qu’un grossier matérialisme. Rien dans le système gouvernemental et son processus de décision ne semble capable de s’opposer ou de modifier ces tendances, ce qui soulève des questions sur notre avenir, voire la survivance de la race.

    ….

    Il semblerait que les hommes et les femmes ont besoin d’une motivation commune, c’est-à-direun adversaire commun, pour s’organiser et agir ensemble; dans le vide ces motivations semblent avoir cessé d’exister – ou doivent encore être trouvées.

    La nécessité d’avoir des ennemis parait être un facteur historique. Les États ont essayé de surmonter les échecs intérieurs et les contradictions internes en désignant des ennemis extérieurs. Le recours au bouc émissaire est aussi vieux que l’humanité… Unissez la nation divisée pour faire face à un ennemi, qu’il soit réel ou inventé pour la cause. Avec la disparition de l’ennemi traditionnel, la tentation est de désigner comme bouc émissaire des minorités religieuses ou ethniques dont les différences sont perturbantes.

    Pouvons-nous vivre sans ennemis ? Tout État est tellement habitué à classer ses voisins en amis ou ennemis que l’absence soudaine d’adversaires traditionnels a laissé les gouvernements et l’opinion publique avec un grand vide. Il faut donc identifier de nouveaux ennemis, imaginer de nouvelles stratégies, inventer de nouvelles armes. Les nouveaux ennemis peuvent avoir changé de nature et de lieu, ils n’en sont pas moins réels. Ils menacent toute la race humaine et leurs noms sont pollution, pénurie d’eau, famine, malnutrition, illettrisme, chômage. Cependant, il semble que la conscience de ces nouveaux ennemis soit insuffisante pour susciter la cohésion mondiale et la solidarité pour la lutte.

    Les limites de la démocratie. La démocratie n’est pas la panacée. Elle ne peut pas tout organiser et elle ignore ses propres limites. Il faut admettre franchement ces réalités, même si cela peut paraitre sacrilège. Telle qu’elle est actuellement pratiquée, la démocratie n’est plus bien adaptée pour ses tâches futures. La complexité et la nature technique de beaucoup des problèmes actuels ne permettent pas toujours aux représentants élus de prendre les bonnes décisions au bon moment…Les activités des partis politiques sont tellement concentrées sur les échéances électorales et les rivalités de partis, que finalement ils fragilisent la démocratie qu’ils sont censés servir.

    En cherchant le nouvel ennemi pouvant nous unir, nous avons suggéré que la pollution, la menace du réchauffement global, les pénuries d’eau, les famines et autres accompliraient la mission. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui demande la solidarité de tous les peuples. Mais en les désignant comme l’ennemi nous tombons dans l’erreur de prendre le symptôme pour la cause. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et c’est uniquement par un changement des attitudes et des comportements qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi c’est l’humanité elle-même.

  • Marine Le Pen n'a pas lâché les gilets jaunes !

  • Zoom : Eric Zemmour – Le cri des Gilets Jaunes : « On ne veut pas mourir ! »

    En exclusivité, TV Libertés vous permet de découvrir l’intervention d’Eric Zemmour à l’occasion de la Journée du livre de Renaissance Catholique. Lors de cette prise de parole devant des centaines de participants, le journaliste-écrivain évoque, avec brio, les élites qui pensent que le peuple est de trop ! Et revient sur la révolte des Gilets Jaunes porteurs d’un seul cri : »On ne veut pas mourir ! »

    https://www.tvlibertes.com/zoom-eric-zemmour-le-cri-des-gilets-jaunes-on-ne-veut-pas-mourir

  • Gilets Jaunes : la fable de l’essoufflement avant le nouvel an – Journal du lundi 31 décembre 2018

    Gilets Jaunes : la fable de l’essoufflement avant le nouvel an

    Les Gilets Jaunes sont encore dans le coup. Pour l’acte VII, le mouvement est parvenu à mobiliser partout en France malgré les ordres du ministère de l’Intérieur pour empêcher les rassemblements. Entre jeu du chat et de la souris et défiance envers les médias, les Gilets Jaunes poursuivent donc les manoeuvres au plus grand dam d’un exécutif dont le président de la République a disparu.

    Société / Pouvoir d’achat : la réalité du déclin

    440 euros… C’est en moyenne ce qu’un couple Français a perdu de pouvoir d’achat entre 2008 et 2016… Un déclassement en partie dû à la hausse des prélèvements obligatoires. La démonstration de cette dégringolade jamais vue auparavant incarne bien la crise des Gilets Jaunes et du consentement à l’ impôt.

    L’actualité en bref

  • NI EXTRÊME GAUCHE, NI EXTRÊME DROITE ...

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    2915011424.3.pngUne remarquable analyse parue sur Atlantico, le 24 décembre. A lire absolument.  LFAR 

     

    4293068592.jpgLe sociologue Michel Maffesoli livre un texte consacré à la sécession du peuple à l’occasion du mouvement des Gilets Jaunes, et au désarroi des élites. En cette période troublée, conséquence inéluctable des profondes mutations à l’œuvre dans nos sociétés, peut-être n’est-il pas inutile de se souvenir de la distinction proposée par Nicolas Machiavel entre « la pensée du Palais » et « la pensée de la place publique ! »

    Gilets jaunes en sécession : élites désemparées face à l’extrême-peuple

    Distinction, désaccord, écart, lorsqu’on regarde, sur la longue durée, les histoires humaines, il est fréquent que le peuple fasse sécession. Secessio plebis d’antique mémoire, au cours de laquelle les plébeiens se « retirent sur l’Aventin ». De nos jours, plus prosaïquement, ils occupent les ronds-points de la France périphérique. Mais quels sont les patriciens pouvant ramener la concorde et le calme des esprits ?

    Voilà qui n’est pas évident, tant est grand le désarroi des élites. Les experts ne font plus recette, les politiques sont déconsidérés, les journalistes suscitent la méfiance. Ce qui fait que les belles âmes, pétries de bons sentiments, occupant les plateaux des étranges lucarnes et trustant les colonnes des principaux journaux ont peur. Il faudrait être Cervantès pour décrire ces « chevaliers à la triste figure » luttant contre des moulins à vent . En la matière, la condamnation, sans appel, de l’extrême gauche ou plus encore et d’une manière obsessive de l’extrême droite, automatiquement synonyme de danger fasciste. Rien de moins !

    Au-delà de ces supposés extrémismes, c’est de « l’extrême peuple » dont il s’agit. Il est amusant d’entendre tel bien-pensant, voir se profiler l’ombre de Hitler ou de Mussolini derrière l’anodine demande d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC). Amusant ? et quand on vient d’en rire, il faudrait en pleurer !

    Restons sur notre Aventin. Le conflit fut réglé, on s’en souvient, quand outre la remise des dettes, c’est la constitution d’une magistrature de la plèbe qui fut obtenue.

    Voilà un symbole instructif. Il y a dans toute lutte un côté que l’on peut nommer spirituel, que le matérialisme natif de nos élites marxisantes déphasées a du mal à comprendre. C’est cet aspect symbolique qui est le cœur battant de ces régulières révoltes des peuples, dont le phénomène des gilets jaunes est l’expression contemporaine. Cet aspect est la ressource indomptable de la force morale.

    La sécession du peuple, c‘est l’action de se séparer, de s’éloigner d’un État s’étant lui-même éloigné d’un peuple qu’il est censé représenter. Se retirer d’un état de fait où « le service public » a mis le public à son service.

    Dès lors, les révoltes expriment l’irrésistible besoin de revenir à la « place publique ». C’est-à-dire au lieu que l’on partage avec d’autres. L’on a par trop oublié que le « lieu fait lien ». Trop obnubilées par des projets politiques orientés vers le lointain et pensées pour le futur, les élites ont oublié l’importance du localisme et l’urgence d’une vie quotidienne vécue au présent.

    C’est bien cela qui s’exprime dans les révoltes en cours. Ces « Aventins » que sont les ronds-points contemporains redisent, tout simplement, le plaisir d’être ensemble pour être ensemble. Ce qui est une efficace manière de lutter contre une technocratie de plus en plus abstraite, considérant avec mépris un peuple débile, incapable de comprendre, comme le signalait il y a peu un dirigeant de la majorité politique « l’intelligence et la subtilité de l’action gouvernementale ».

    Or la sagesse populaire « sait » d’un savoir incorporé sur la longue durée qu’il faut se méfier des pratiques dilatoires du pouvoir surplombant. Qu’il convient de ruser vis-à-vis des tentatives de diversion d’une administration capable, toute honte bue, d’annuler sans coup férir les mesures prises en réponse à la fièvre populaire. Annulation, annulation des annulations, la violence propre au totalitarisme « doux » d’un État jacobin a plus d’une corde à son arc. Mais à certains moments ces ruses technocratiques se parant de justification ou de rationalisation plus ou moins sophistiquées ne font plus illusion. Pour le dire trivialement : la coupe est pleine ! Et aux sincérités successives, qui dès lors sont ressenties comme de réelles faussetés les peuples répondent : « cause toujours, tu m’intéresses ».

    A ces discours dissertant avec « intelligence », sur un ordre des choses dont ils ignorent l’alpha et l’oméga, les insurrections populaires rappellent que l’authentique socialité est celle d’une communauté de destin se vivant au plus proche. Ces insurrections en appellent à une décentralisation radicale acceptant, reconnaissant l’existence concrète, c’est-à-dire vécue au jour le jour, des fondamentales appartenances « tribales ».

    Car ce sont bien ces appartenances qui s’expriment au grand jour dans le phénomène des « gilets jaunes ». Au-delà ou en–deçà des classes sociales de la théorie marxiste ou des catégories socio-professionnelles (CSP) des habituels et lassants sondages fonctionnalistes, c’est une socialité de base, rassemblant ce qui est épars que l’on retrouve autour des feux ponctuant les ronds-points. Ces feux sont comme autant de foyers où l’on se tient chaud et où se concocte le renouveau des solidarités organiques, cause et effet de toute société.

    Il ne s’agit pas là, comme l’analysent les sociologues qui sont en retard d’un siècle d’une  « lutte de classe » ou de ces inconsistants « mouvements sociaux », tartes à la crème d’observateurs ou d’experts déphasés. Non, c’est tout autre chose dont il est question.

    Volens, nolens, et même si on ne veut pas le voir, ce que l’on nomme solidarité organique en gestation est cela même qui s’élabore autour des foyers de ces ronds-points. En la matière, au travers des problèmes soulevés par les retraités, c’est le respect des Anciens, la reconnaissance de leur autorité venue de l’expérience de la vie qui est en jeu.

    C’est aussi la solidarité dont il est question quand ces Anciens échangent avec ces jeunes, chômeurs ou entrepreneurs, ayant du mal à joindre les deux bouts ou à développer leur nouvelle entreprise. Il y est question de générosité, d’entraide, d’échange et autres valeurs essentielles. Ce qui reste incompréhensible, parce que quelque peu archaïque, à des élites purement rationalistes, ayant quelque mal à comprendre l’importance de l’immatériel.

    Du coup, il leur est aisé de stigmatiser cette réémergence d’une solidarité proxémique au moyen de ces grands mots quelque peu incantatoires, donc vides, dont la bien-pensance a le monopole. L’on est ainsi abreuvé jusqu’à plus soif de termes tels que : populisme, communautarisme, complotisme, racisme, antisémitisme, poujadisme, « boffitude » et autres noms d’oiseaux du même acabit.

    On a même pu entendre un soixante-huitard célèbre, devenu notaire à la place des notaires qu’il conspuait en 68, signaler avec componction que de par ses origines et en référence à « l’étoile jaune » de triste mémoire, il était allergique à cette couleur ! tout un programme ! En fait tout cela témoigne d’une profonde incompréhension. Des commentateurs patentés hantant les sempiternelles talk-shows télévisés ou radiophoniques dont la caractéristique est un « entre-soi » fondamental. N’aidant en rien la compréhension d’une révolte radicale, mettant en cause la rigidité d’un pouvoir dont la verticalité n’est plus acceptée.

    Voilà bien le paradoxe de la tempête soufflant avec la violence que l’on sait. Ces échanges entre ancienne et jeune générations, ce souci du partage et de la solidarité, en bref ce plaisir d’être ensemble trouve l’aide du développement technologique. Le sentiment d’appartenance « tribale » est conforté par la cyberculture. Les réseaux sociaux, les forums et autres blogs, voilà ce qui rend caduques les formes habituelles de la représentation syndicale ou partisane. Le refus d’une organisation verticale et hiérarchisée a pour corrélat l’irréfragable désir d’une horizontalisation des rapports sociaux.

    Fondamentalement, ce « Netactivisme » en cours traduit bien la mutation, tout à fait postmoderne, du vertical à l’horizontal. Il se trouve que c’est sur les réseaux sociaux que s’expriment au mieux ces incoercibles révoltes qui sont, certainement, loin de s’achever. Caricatures, photomontages et collages divers singent, parodiquement, les divers protagonistes des pouvoirs politiques, journalistes ou divers sachants. Ayant pris conscience de ce que Platon nommait la « théâtrocratie » d’une démocratie en déshérence, le peuple, à son tour, tourne en ridicule les faits et méfaits des élites décadentes.

    En réponse aux turlupinades ayant eu lieu, lors de la fête de la musique en juin dernier sur les marches de l’Elysée ou encore ayant à l’esprit les indécentes exhibitions lors d’un voyage présidentiel à St Martin, l’ironie, l’humour et la franche rigolade se répandent comme une traînée de poudre. Ce qui n’est pas sans conséquence sur ce charivari nex look qu’est le phénomène des gilets jaunes. Car dans la foulée des réseaux sociaux, la parodie contre la théâtrocratie du pouvoir a sa place dans la théâtralisation des manifestations en cours. Cela rejoint les « fêtes des fous » médiévales et autres moments d’inversion où le peuple prenait sa revanche vis-à-vis des pouvoirs établis.

    On l’a dit, non pas extrême gauche et non plus extrême droite, mais « extrême peuple » qui, à l’image du « brave soldat » Chveïk popularisé par J. Hasek, manie la satyre, pratique l’humour et la dérision et, ainsi, met à mal le burlesque état des choses dominant. C’est bien quelque chose de cet ordre qui est en jeu dans la révolte du peuple qu’expriment les gilets jaunes : de la candeur et du courage. Courage, c’est, ne l’oublions pas, du cœur et de la rage. Mixte fécond, répondant au discours technocratique délayant d’une manière insipide toute une série de banalités. Ces discours n’accrochent plus, l’arrogance n’est plus de mise.  

    Michel Maffesoli

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/30/ni-extreme-gauche-ni-extreme-droite-gilets-jaunes-en-secessi-6116989.html