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magouille et compagnie - Page 1284

  • GILETS JAUNES

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    Pierre Vial, Président de Terre & peuple

    Je ne supporte plus les « y a qu’à – faut qu’on » qui trouvent toujours d’excellentes raisons de ne pas bouger… tout en donnant, bien sûr, d’excellents conseils pour expliquer, grâce au fruit de leurs géniales cogitations, ce qu’il faudrait faire.

    Le mouvement des Gilets Jaunes est ce qu’il est. Et alors ? Tout ce qui ébranle le Système est bon à prendre. C’est un démenti spectaculaire aux éternels pessimistes assurant que rien ne pourrait faire bouger le peuple de veaux qui est le nôtre. Pensez-y : nous sommes
    peut-être en 1788.

    Les révolutionnaires en chambre nous disent que les GJ ne sont guidés que par des raisons bassement matérielles. Quand on ne sait pas comment finir le mois, avec des gosses à nourrir, on a quelques raisons d’avoir le souci du matériel.

    Personne ne peut dire comment les choses vont évoluer. Mais une chose est sûre : rester sur le bord de la route, en regardant le spectacle pour compter les coups, est indigne. A 76 ans, je ne rougis pas de mettre un gilet jaune. Et de dire merde aux intellos.

    Vous avez rendez-vous avec Terre & peuple :

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  • LREM visé par une enquête préliminaire sur l’origine de 144 000 euros

    LREM visé par une enquête préliminaire sur l’origine de 144 000 euros

    L’origine de 144 000 euros de dons perçus par La République en marche en 2017 n’a pas pu être identifiée par la Commission des comptes des campagne, poussant le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire.

    La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a dénoncé des faits “susceptibles de constituer une infraction à la législation sur la transparence de la vie publique”.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-vise-par-une-enquete-preliminaire-sur-lorigine-de-144-000-euros/

  • Non aux solutions fiscalistes

    6a00d8341c715453ef022ad3a195e1200d-320wi.jpgSans aucun lien matériel direct avec le mouvement des Gilets Jaunes, on doit reconnaître que l'affaire Carlos Ghosn tombe cependant à pic. Elle encouragera en effet, mécaniquement sinon légitimement, toutes les démagogies fiscalistes à s'emparer une fois de plus du mécontentement des classes moyennes. Les propos dirigés contre ce qu'on appelle, – d'une manière aujourd'hui péjorative – "les élites" ont déjà été recueillis par les médias avec un soin particulier auprès de certains des bloqueurs.

    Et cela permettra bientôt les dérivations fiscalistes d'un mouvement dirigé au départ contre les surtaxations.

    Certains se plairont donc de plus en plus à répéter, à l'envi, la revendication de "faire payer les riches", selon le mot d'ordre lancé par Thorez en 1936, à l'époque du Front prétendument "populaire". Indémodable depuis presque un siècle ce slogan inspirait encore, ce 12 novembre, la manifestation des revenants gauchistes d'Attac contre la boutique Apple des Champs Élysées[1]. Expression d'un mouvement aujourd'hui réduit à un groupaillon de 20 personnes, le petit coup de main était complaisamment claironné par France Info[2] le jour même.

    Il se trouve aussi que, plus encore que tous ses devanciers depuis les années 1950, le courant actuel de protestation s'est construit de façon spontanée. Sa propagation doit évidemment beaucoup à ces réseaux sociaux, qui n'existaient pas 20 ans plus tôt, et qui connaissent la mode extraordinaire que l'on sait. De ce fait ni porte-parole, ni programme bien précis : du pain bénit pour une reprise en main par les technocrates de Bercy, eux-mêmes épaulés par les discours actuels sur la prétendue transition écologiste.

    Qu'on nous permette, sur ce point précis, de réfléchir à une donnée qui devrait sauter aux yeux : cet État central parisien, auquel l'administration des Finances sert de cerveau, est supposé juridiquement propriétaire des cours d'eau du pays. Mais que fait-il contre la pollution des rivières de nos régions ? Que fait-il pour ce patrimoine, productif de valeur au gré des énormes ressources touristiques qu'il génère, et qui s'appelle le paysage. Il l'abandonne à la laideur impunie des poteaux électriques et télégraphiques au bord des routes, et, aggravé de plus en plus de celle des hideuses éoliennes vouées à le défigurer encore plus. Cet État impotent et obèse, et "en même temps" arrogant, aussi mauvais stratège que mauvais éducateur, prétend donc redresser le climat à coups d’impôts se voulant pédagogiques. La coupe de l'incurie et de l'imposture déborde.

    Certains politiques ont commencé progressivement à en prendre la mesure. On pourrait presque remonter aux déclarations d'un Pierre Moscovici en 2014 évoquant le ras-le-bol fiscal[3] et suggérant, faussement, de le prendre en compte. L'hypocrisie doit être considérée en tout état de cause comme un hommage du vice à la vertu. Par conséquent dans les discours des politiciens on doit aussi voir le reflet de l'évolution des opinions du public. Quatre ans plus tard les choses ont encore empiré et, de son côté, un Gilles Carrez[4], qui endossa pendant tant d'années la casaque de pilier docile de la Commission des finances, qu'il préside depuis 2012, parle désormais, en vue du budget 2019 dont on débat à l'Assemblée nationale, d'overdose fiscale.

    Formulant hardiment son propos dès le 13 novembre un Guillaume Peltier annonçait sa participation au mouvement des Gilets jaunes appelait à la "fronde des territoires" contre les "taxes Macron"[5]. Le 19 novembre interrogé par Ruth Elkrief le député tourangeau allait au nom de son parti en demander l'abrogation.

    De son côté, Christian Estrosi, invité de RTL[6], expliquait ne pas avoir porté son gilet jaune, mais il invitait à comparer la différence de taux de la fiscalité pétrolière en France, où elle pèse 57 %, et en Allemagne où elle ne se situe qu'à un niveau de 46 %. Revenir à une parité entre nos deux pays s'impose par conséquent.

    Votre serviteur et chroniqueur, ayant travaillé pendant plus de 20 ans sur la question des excès de charges sociales pénalisant l’entreprise donc l’emploi, avait été amené dès 1995 à mettre en garde contre le plan Juppé, qui allait conduire à l'aberrante réforme constitutionnelle de 1996. Ceci l'avait conduit à répondre au projet de Révolution fiscale développé depuis 2011 par le très toxique Piketty, dont les idées restent toujours sous-jacentes dans les discours de gauche. En 2012, cela conduisait à proposer au contraire de ce petit livre rouge, un symétrique bleu[7] : "pour une Libération fiscale." Il s'agissait d'expliquer comment la seule manière de diminuer les impôts suppose de réduire le périmètre de l'économie étatique et la dépense publique. Alors fort peu nombreux, les partisans de cette ligne se sont heureusement multipliés. Les chiffres ont sans doute évolué, hélas ils ont empiré. La nécessité demeure.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. "Attac refait la décoration de l’Apple store des Champs-Elysées."
    [2] Action ATTAC contre l'évasion fiscale (12 novembre 2018, Apple Store des Champs Élysées, Paris)
    [3] cf. Le Point 20 août 2013 "Pierre Moscovici se dit "sensible au ras-le-bol fiscal" des Français."
    [4] cf. L'Opinion le 19 novembre "Gilets jaunes: «Le pays est en situation d’overdose fiscale», prévient Gilles Carrez"
    [5] Sur C News cf. La Provence du 13 novembre
    [6] Le 20 novembre à 7h45 au micro d'Elisabeth Martichoux, au cours d'un entretien de 11 minutes sur RTL, où il est surtout question de Carlos Ghozn et des propos de Laurent Wauquiez.
    [7] cf. Pour une libération fiscale" par JG Malliarakis 202 pages 20 euros, port compris ••• à commander sur le site de l'éditeur [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]

    https://www.insolent.fr/

  • Le mépris et le mensonge face aux gilets jaunes

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    La désillusion est vertigineuse. En dix-huit mois, le décor monté à la hâte s’est effondré, la mise en scène ambitieuse se disloque, les acteurs venus de gauche et de droite ne trompent plus personne. Le pouvoir auquel les Français n’avaient accordé qu’une confiance de second choix, faute de mieux, avait séduit dans les premiers jours. Le Président incarnait le renouveau d’une verticalité brillante. Il exprimait aussi une volonté de rassemblement et de redressement du pays. Une partie des électeurs de droite se laissait convaincre. Puis le voile s’est déchiré, progressivement d’abord par quelques formules blessantes à l’encontre des gens d’en bas, de ceux qui ne sont rien, des Gaulois. Le peuple français a ressenti que cet homme ne se reconnaissait pas en lui. Il a découvert chez lui le mépris profond, structurel qui l’habite. L’affaire Benalla a révélé la dissimulation qui entourait l’occupant de l’Élysée, privilégiant sa cour et son bon plaisir, à cent lieues des préoccupations quotidiennes des Français.

    Mépris et mensonge : tels sont les deux piliers du pouvoir auquel les « gilets jaunes » ont livré leur premier assaut, samedi. Cette fois, il ne s’agissait pas d’une action syndicale pour la défense de tel ou tel privilège de corporation. Non, cette journée de protestation du 17 novembre exprimait la colère d’un peuple méprisé et trompé. C’était la manifestation des oubliés, celle de la France périphérique, qui travaille, gagne peu, roule beaucoup et voit son pouvoir d’achat et ses libertés rognés un peu plus chaque jour par une caste métropolitaine hautaine et désinvolte. Dans les grandes villes, il y a des transports en commun, des magasins et des services à proximité. Il y fait un peu moins froid l’hiver. Dès qu’on s’en éloigne, les salaires et les revenus sont en moyenne moins élevés, mais la vie n’y est pas nécessairement moins chère, pour les transports ou le chauffage notamment. C’est ce qui explique que le point focal des manifestations soit, parmi de nombreux autres sujets, la hausse des carburants. Celle-ci est le nœud du mensonge et du mépris.

    Le mensonge, c’est l’alibi grossier de la transition énergétique pour faire face au réchauffement climatique. Qui peut, sérieusement, imaginer qu’un gouvernement qui dispose théoriquement d’un mandat de cinq ans pour réformer le pays en profondeur, comme il le prétend, puisse se donner pour priorité une action à très long terme dans un domaine où les frontières n’existent pas et où la France ne peut avoir qu’un poids imperceptible. L’écologie fiscale punitive est un subterfuge qui prend les Français pour des gogos. L’appel à l’effort énergétique et financier des Français est une supercherie éhontée à laquelle le Premier ministre a, une nouvelle fois, eu recours dimanche soir. La réalité est tout autre : les résultats des mesures économiques et fiscales se faisant attendre, le courage de la baisse des dépenses publiques étant aux abonnés absents, notre gouvernement et notre Président, si savants, si sûrs d’eux, ont recours à des expédients pour sauver le budget. La TVA était la solution la plus courageuse et la plus intelligente car elle est payée par les touristes et rééquilibre nos échanges extérieurs. Le pouvoir actuel a choisi la voie de la facilité : faire payer les Français en leur racontant des bobards !

    Lorsque le mensonge est trop grossier, il est déjà méprisant, mais cette fois, le mépris devient systématique et multiforme. On peut le résumer en deux mots : d’abord, celui de « pédagogie », qui revient constamment. Le « paîs, paîdos » grec d’où vient le mot, c’est l’enfant. Le second mot, c’est celui que, d’une voix doucereuse et attendrie, emploient nos ministres : « accompagner ». Les Français sont des enfants, des mineurs irresponsables à qui il faut expliquer ce qu’ils doivent faire, et qu’on va prendre par la main pour qu’ils le fassent. Cela va consister à redonner d’une main à quelques-uns ce qu’on a pris de l’autre à tout le monde, ou presque. Les classes moyennes qui sont au milieu donnent mais ne reçoivent pas : elles sont dans la rue, et c’est une première.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/le-mepris-et-le-mensonge-face-aux-gilets-jaunes/

  • Les gilets jaunes contre vents et marées – Journal du mardi 20 novembre 2018

    Politique / Les gilets jaunes contre vents et marées 
    La contestation des gilets jaunes se poursuit. Avec encore de nombreux points de rassemblement en France, le week-end prochain devrait voir une nouvelle vague de mobilisations massives! Pendant ce temps, politiques et syndicats sont toujours mis de côté. Le gouvernement, lui, fait la sourde oreille

    Économie / La chute de Carlos Ghosn
    Tremblement de terre dans l’industrie automobile. Lundi, le patron de Renault, Carlos Ghosn, a été arrêté au Japon pour des soupçons de fraude fiscale. Des accusations qui plongent l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi dans une zone de turbulences.

    Finances / Paris : la dette d’Anne Hidalgo se creuse

    l’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • L’immigration de peuplement conduit à une catastrophe civilisationnelle

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦ Article initialement paru le 25 juin dernier. L’oligarchie ne cesse de nous vanter les avantages de l’immigration et les mérites des immigrés. M. Macron n’a-t-il pas souligné leurs « qualifications remarquables » et la nécessité d’en accueillir davantage ? Chacun sait pourtant que la réalité est tout autre. Car l’immigration est massive, elle ne s’assimile pas, elle provoque un éclatement territorial et culturel et mène à l’islamisation de notre pays. Bref, elle change la France et conduit les Français à ne plus se sentir chez eux dans leur propre pays. L’immigration de peuplement est peut-être une chance pour les immigrés, mais c’est une catastrophe pour la France et pour l’Europe.

    L’immigration a changé brutalement la France

    L’immigration de peuplement a commencé dans les années soixante-dix lorsque le grand patronat a fait pression sur le gouvernement pour autoriser le regroupement familial afin d’obtenir une main-d’œuvre abondante et peu exigeante. Mais, en ouvrant ainsi les portes à l’immigration de peuplement, le Système n’a pas rendu la France plus prospère, plus forte ou plus jeune, il a seulement changé la France. Changé ses mœurs, changé sa physionomie, changé sa population et changé sa religion. Il suffit de parcourir les rues de nos villes ou de regarder des photographies des années soixante-dix pour s’en rendre compte. Et seuls ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui la réduisent à une idéologie politique ou à une ligne de compte, peuvent s’en réjouir. Pour les autres, il s’agit d’un bouleversement traumatisant et d’une grande brutalité, car c’est en moins de trente ans que la France a changé, un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

    L’importance de la présence immigrée est occultée ou minimisée

    Or, le phénomène se poursuit à un rythme extrêmement élevé. Aujourd’hui, la pression migratoire est si forte qu’on ne sait pas exactement combien d’immigrants ont fait souche en France et combien y séjournent actuellement. Selon l’Insee, 25% des bébés nés en 2016 dans notre pays avaient au moins un parent né à l’étranger.
    Mais les chiffres officiels sont faussés, d’abord en raison de l’interdiction des statistiques ethniques, ensuite à cause de l’immigration irrégulière, laquelle a connu une progression spectaculaire depuis 2015 avec ce que l’on nomme la « crise des migrants ». Les données sur l’immigration sont également truquées par l’effet du droit du sol et des naturalisations massives qui ont ainsi fabriqué des Français de papier à la chaîne, lesquels n’ont aucun lien réel avec notre pays, sinon leur présence sur notre territoire.
    La manipulation est d’ailleurs poussée si loin que les membres de l’oligarchie et leurs soutiens osent prétendre sans rire que l’immigration n’augmente pas. Il est vrai qu’ils n’utilisent pas les transports urbains, qu’ils ne vivent pas en banlieue et ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques ! Pour autant, ils ne peuvent ignorer les faits et, s’ils se livrent à un tel déni de réalité, c’est pour minimiser leur propre responsabilité dans la catastrophe.

    L’assimilation est impossible, le Vivre ensemble une fiction

    En dépit de l’occultation des chiffres, force est en effet de constater qu’en raison de sa masse, l’immigration de peuplement a empêché toute assimilation. De fait, les immigrants sont trop nombreux pour pouvoir se diluer dans la population, et cela d’autant plus qu’ils se concentrent dans les zones urbaines. Les technologies modernes de communication leur permettent par ailleurs d’entretenir des liens étroits avec leur pays d’origine, ce qui les aident à conserver leur identité et donc à ignorer celle du pays qui les accueille. L’immigration de masse a dès lors débouché sur le communautarisme, un phénomène que l’on retrouve pour les mêmes raisons dans tous les pays occidentaux.
    Face à cette situation, l’oligarchie a inventé le concept du « Vivre ensemble » et en vante assidument les vertus. Mais ce mot d’ordre ne correspond à aucune réalité concrète : les autochtones refusent de vivre avec les migrants selon un phénomène déjà connu dans les pays anglo-saxons sous le nom de white flight. Quant aux migrants, ils veulent seulement vivre en France comme ils vivent chez eux, c’est-à-dire selon leur culture africaine ou leur religion musulmane. Certains « jeunes » des banlieues de l’immigration ont même repris à leur compte le slogan identitaire « on est chez nous », pour bien montrer qu’ils entendent se constituer en société différente de celle de la France, une France que certains font d’ailleurs profession de vouloir « niquer » au son du rap.

    L’immigration provoque un éclatement territorial et culturel

    Dès lors, ce sont des territoires entiers qui sortent de l’orbite nationale pour abriter des populations, une culture et des normes qui n’ont plus rien de français. On recenserait officiellement dans notre pays mille trois cents « quartiers sensibles », plus de six cents « zones de non-droit » et près d’une centaine de Molenbeek (par référence à la banlieue bruxelloise pépinière de terroristes islamistes). L’actualité a en outre montré qu’il fallait y ajouter les « no-go zones » de certaines villes, où les femmes non voilées risquent le harcèlement. Autant de territoires où, contrairement à l’expression trompeuse de « zones de non-droit », s’impose en réalité un droit clanique, mafieux et religieux, en tout cas une autre civilisation que celle des Français.
    L’immigration de peuplement a ainsi multiplié la création d‘enclaves étrangères qui viennent miter le territoire national avec une logique de sécession de fait. Un processus que la « politique de la ville », la coûteuse panacée du Système, n’a pas été capable d’enrayer.

    L’immigration a entraîné l’islamisation qui a apporté l’islamisme

    Les conséquences dramatiques de cette immigration de peuplement ne se limitent cependant pas à cet éclatement territorial et culturel, car, comme le rappelle la démographe Michèle Tribalat, l’immigration de peuplement a entrainé l’islamisation. Et l’islamisation a apporté l’islamisme et sa haine de l’Occident. La catastrophe migratoire est donc d’ampleur géométrique.
    Avant les vagues d’immigration de la fin du XXe siècle, l’islam restait confidentiel en France comme en Europe (à l’exception des Balkans) et ne posait aucun problème particulier. Aujourd’hui, il serait en passe de devenir la seconde religion dans notre pays et, en raison de sa forte natalité, l’importance de la population musulmane ne cesse de croître indépendamment même de l’immigration. Aujourd’hui, en Seine-Saint-Denis, la majorité des habitants est ainsi de religion musulmane.
    Or, l’islam n’est pas une religion comme les autres. Non seulement elle est étrangère à notre culture, mais elle impose un mode vie bien particulier. La pression pour que la société française se conforme aux commandements de l’islam ne cesse donc d’augmenter et de modifier en conséquence la physionomie de notre pays ainsi confronté à un antagonisme civilisationnel de grande ampleur.

    Les Français de plus en plus indésirables en France

    Comment dès lors s’étonner que nos concitoyens soient de plus en plus nombreux à exprimer leur inquiétude de ne plus se sentir chez eux ? Les sondages en témoignent mais les oligarques méprisent ce sentiment et y voient la marque infâmante du « racisme ». Il s’agit pourtant des conséquences fatales de la catastrophe migratoire qu’ils ont délibérément provoquée. Un désastre dont ils semblent se satisfaire puisque, loin de chercher à l’enrayer, ils consacrent tous leurs efforts à le faire accepter de gré ou de force par les Français.
    En tout cas, tel est le sens des campagnes incessantes qu’ils lancent pour une meilleure représentation des « minorités » ethniques et pour la réduction symétrique de la place réservée aux personnes « perçues comme blanches » ( pour reprendre la terminologie officielle). Tel est aussi l’objet de la mise en place d’une discrimination prétendument « positive » au seul profit des personnes issues de l’immigration. À cela s’ajoute le fait que les familles immigrées, ayant plus d’enfants et présentant un taux d’activité inférieur au reste de la population, se trouvent de facto prioritaires dans l’octroi des prestations sociales. Autant de réalités qui renforcent les Français d’origine dans la conviction qu’ils ne sont plus les bienvenus dans leur propre pays et qu’ils pourraient bien être « remplacés » par d’autres.
    Une catastrophe civilisationnelle qu’il est encore possible d’empêcher mais plus pour longtemps.

    Ligne droite 18/11/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Alastair Rae via wikimedia cc

    https://www.polemia.com/immigration-peuplement-catastrophe-civilisationnelle-rediff/

  • Les réfugiés, une chance pour la France ? Le ministère du Logement lance un concours de propagande

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    « Les réfugiés, une chance pour la France », tel est l’intitulé du concours de création en communications lancé par le ministère du Logement et adressé aux étudiants de cette filière.

    Le sous-titre précise l’intention, « Imaginez la campagne qui donnera aux Français l’envie d’accueillir ». L’explication qui suis l’intitulé est pétrie de bien-pensance, en effet cette campagne entend « surmonter les clichés », « faire vivre les valeurs de la République » ou encore « gagner la bataille de l’insertion » tout cela « au service d’un monde plus fraternel ».

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  • Les gilets jaunes commencent à s’en prendre aux symboles de l’Etat

    Les gilets jaunes commencent à s’en prendre aux symboles de l’Etat

    Une des porte-paroles des «gilets jaunes» dans la Loire a lancé lundi un appel à lever les barrages routiers et à viser des lieux symboliques de l’État :

    «Les gens en ont ras-le-bol des “gilets jaunes”. On est en train de se mettre tout le monde à dos (…). Si on continue, on va tous se taper dessus».

    Elle préconise de «changer de stratégie» dès mardi et de «viser le gouvernement en menant des actions ciblées sur des administrations, des centres des impôts, des raffineries».

    Aussitôt dit : des Gilets jaunes ont bloqué le centre des impôts de Challans. La direction départementale a demandé aux agents de rentrer chez eux. Une centaine d’agents a ainsi été bloquée à la grille d’accès du bâtiment. Vers 9 h 30, la direction départementale de Vendée des impôts a pris la décision de fermer le centre challandais. Les agents sont repartis chez eux. Sur les réseaux sociaux, les Gilets Jaunes avaient prévu de bloquer les stations-service de la Ville. Vers 9 h 30, aucune d’entre elles n’a été perturbée.

    Et pendant ce temps, la France des nantis, qui demande aux Français de faire des efforts, vient de voter dans le cadre de la loi de finances 2019, une augmentation des tarifs d’assurance auto. Cet amendement stipule que les compagnies d’assurances doivent augmenter de 33 millions d’euros leur contribution au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages(FGAO). Le FGAO est de plus en plus sollicité, selon Le Parisien. Alors que la vitesse a été abaissée à 80 km/h, il y aurait plus d’accidents…

    Après la limite de vitesse à 80 km/h,
    après la hausse du prix du contrôle technique,
    après la hausse du prix du carburant,
    après la hausse du prix du péage,
    voici la hausse de l’assurance auto… Les Gilets jaunes ne sont pas prêts de s’arrêter.
  • Après la manif avant la prochaine

    6a00d8341c715453ef022ad3a15a43200d-320wi.jpgDifficile et présomptueux paraîtrait, au moment où ces lignes sont écrites, tout pronostic quant à la durée, ou à la relance, du mouvement des gilets jaunes. Alors même que, ce 19 novembre au matin, diverses villes importantes subissaient encore les barrages installés l'avant vielle, leur reprise générale est annoncée pour le 24.

    Prenons déjà en compte l'énorme succès. Un Bernard Henri Lévy qui parle d'échec, en se basant sur le nombre des manifestants évalués par les services de Castaner[1]. En fait, ce mouvement spontané s'est traduit, de l'aveu même des pouvoirs publics par plus de 2 000 rassemblements,. Ce nombre multiplie par plus de 10 celui des mobilisations que parviennent à organiser les gros appareils, syndicaux, partisans ou associatifs structurés de la gauche.

    Parmi les incompréhensions et les erreurs, certains se souviendront de déclarations inquiétantes. Le Premier ministre affirme "garder le cap". On se souviendra sa proximité avec Juppé, lui-même toujours "droit dans ses bottes", du moins en paroles. Le résultat se révéla catastrophique.

    Beaucoup plus grave, l'attitude jupitérienne. Le président se dérobe à l'usage d'honorer de sa présence le congrès des maires de France. Sourdement, cette absence s'interprète sans irrespect excessif à une fuite devant les représentants de 35 000 villages, trop proches du terrain, englués dans la France d'en bas.

    Que Mélenchon revendique l'exemple de ces manifestations, totalement étrangères à son organisation, ne fait que ridiculiser un peu plus sa boursouflure et souligner son imposture. Son parti, sa prétendue France insoumise, devait faire un tabac à la législative partielle d'Évry pour succéder à Manuel Valls. Or, au premier tour, ce 18 novembre sa candidate Farida Amrani n'a obtenu que 17,8 % des suffrages exprimés alors que le taux d'abstention atteint le pourcentage impressionnant de 81,9 % des électeurs inscrits. Voilà qui reflète un sérieux discrédit des institutions républicaines.

    Plus absurde encore la proposition formulée par Laurent Berger[2] au nom de la CFDT, centrale syndicale supposée la plus raisonnable :

    - 1° maintenir le cap fiscaliste de la surtaxation pétrolière,

    - 2° en y ajoutant de nouvelles aides. Celles-ci seraient financées par un État déjà déficitaire, donc par de nouveaux impôts.

    Sans doute les propos entendus de la part de manifestants informels auxquels les médias ont tendu le micro, ne débouchaient que sur des refus, parfois même sur la demande ce qui s'appellerait un référendum révocatoire, si on en arrivait la constitution du Venezuela. Voulez-vous que Macron démissionne et que le prix de l'essence diminue ?... Voilà un problème bien posé : pas la peine de formuler une question subsidiaire.

    Au hasard je relève, quand même, parmi tant d'autres, une observation du blocage tel qu'il s'est déroulé, de manière tout à fait bon enfant le premier jour, ce 17 novembre :

    Les supermarchés sont quasi vides, je vois presque 40 % de gilets sur les plages avant, les gens ont des bonnes têtes, ils sont souriants et déterminés, certaines préfectures sont touchées, je trouve que c'est une très très belle manifestation populaire et homogène. LMPT était une escroquerie marketing à la place.

    Tous les gens sérieux doivent comprendre qu'il se joue potentiellement quelque chose d'énorme. Les flics sont complètement dépassés, et les seuls qui ne participent pas sont les petites crevures qu'on a déjà bien identifiées. Il faut absolument soutenir ce mouvement des artisans et des commerçants français sur cette thématique du quotidien. Infiniment plus constructif que les élections et le bal des prostituées.

    À tous égards, en fait, et contrairement à de nombreux commentaires médiatiques agréés, ce mouvement ressemble à une longue tradition de révoltes sectorielles de la France profonde. Ne les qualifions pas seulement d’apolitiques, ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais plutôt d'antipolitiques. Elles sont apparues sporadiquement en France depuis plus de 60 ans, Poujadisme des années 1953 à 1959, Cid-Unati autour de 1968, CDCA pendant une bonne quinzaine d'années à partir de 1985, mais aussi grandes poussées de protestations paysannes comme en 1991, etc.

    Bien entendu, de vertueux sachants soutiendront tous qu'elles ont échoué. Mais elles ont exprimé ou annoncé de profonds malaises et des changements d'époque, et bien maladroit qui n'en prendrait pas la mesure.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] France Police, mouvement des policiers en colère dénombre plus d’un million de manifestants le 17 novembre à 16 heures partout en France démentant les chiffres très minorés du ministère de l’Intérieur.
    [2] ce 19 novmebre sur RTL

    https://www.insolent.fr/2018/11/apres-la-manif-avant-la-prochaine.html