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magouille et compagnie - Page 1350

  • Repentance macronienne : un crachat sur la mémoire nationale

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    Jean-François Touzé

    Secrétaire national du Parti de la France cliquez là

    Sur la grande toile nauséabonde de la repentance, Macron qui, en février 2017, à Alger, qualifiait la colonisation française de « crime contre l'humanité » vient d’ajouter un crachat supplémentaire à la mémoire nationale en affirmant la responsabilité de l’État dans la mort de Maurice Audin.

    Traître communiste et complice des terroristes du FLN, ce mathématicien avait été arrêté et interrogé par les parachutistes de la 10e DP du général Massu dans le cadre de la mission qui leur avait été confiée par le gouvernement socialiste de Guy Mollet, en vertu des pouvoirs spéciaux que lui avait accordés l’assemblée nationale en mars 1956. La bataille d'Alger fut la bataille d'une France qui ne courbait pas encore totalement le dos. En quelques semaines, la 10e DP, par son action exemplaire, mit fin aux attentats arabes qui dévastaient Alger et frappaient la population.

    Audin soutenait ces attentats puisqu’il en aidait les auteurs qu'il lui arriva même de cacher. Audin était un traître. Un renégat. Un terroriste par personnes interposées. Son sort fut celui réservé aux traîtres, aux renégats et aux terroristes

    En lui rendant un hommage détourné, en demandant « pardon » à sa veuve, Macron vient de donner un écœurant satisfecit à la trahison d'hier et d'ouvrir les portes à celles de demain.

    • Pour les communistes, cette « reconnaissance » est celle de leur action scélérate tout au long des guerres d’Indochine et d’Algérie, eux qui n'eurent pendant soixante ans d'autre patrie que la terre soviétique.
    • Pour les gauchistes d’aujourd’hui, elle est un signe et un encouragement.
    • Pour l’Algérie, elle est un pas de plus vers l’agenouillement total de la France.
    • Pour les familles de Français nés en Algérie, elle est une offense et une souffrance par la réouverture de plaies encore fraîches.
    • Pour les harkis et leurs fils que l’État feignait d’honorer le mois dernier, il s'agit d'un abandon de plus.
    • Pour l’armée Française, il s'agit d'un désaveu cinglant et d'un camouflet, infligés par celui qui s'en prétend le chef.
    • Pour les membres des forces de l'ordre, civiles et militaires, sur les épaules desquels reposent la sécurité de la France et des Français, à l’intérieur comme, en opérations, à l’extérieur de nos frontières, il s'agit d'un coup de couteau dans le dos et d'un acte de démoralisation.
    • Pour les islamistes, elle s’apparente à un coup de pouce donné aux réseaux de soutien au terrorisme d'aujourd'hui comme ceux de Curiel ou Audin hier.

    Le Parti de la France rend hommage à tous ceux qui ont construit l’Algérie française et à ceux qui l'ont défendue, souvent jusqu’à la mort, face aux massacreurs du FLN et à leurs complices communistes, puis, quand vint le temps de la trahison et de la félonie, en résistant à un abandon dont ils savaient qu'il serait suivi de bien d’autres.

    Macron, dès son élection, avait tenu à placer son mandat sous le signe de De Gaulle. On en mesure les raisons aujourd'hui.

  • Sommet de Salzbourg : l’impasse bruxelloise – Journal du 20 septembre 2018

    UE / Sommet de Salzbourg : l’impasse bruxelloise
    Une Union Européenne en panne ! Après avoir mis au banc des accusés la Hongrie et la Pologne, Bruxelles tente de rejouer le coup de l’unité et montre ses propres limites. Une défaite de la technocratie qui est aussi celle d’Emmanuel Macron.

    Société / Emploi : la France championne des faux CV !
    Plus de la moitié des CV des français sont bidonnés ! Une étude fait état des chiffres alarmant entourant la triche dans la recherche d’emploi… mais la généralisation des nouvelles technologie et l’avènement de l’économie numérique pourrait bien changer la donne.

    Politique / Anne Hidalgo isolée
    Le maire de Paris plus seule que jamais ! Avec le départ de son adjoint Bruno Julliard, les ralliements à la majorité présidentielle et les difficultés électorales de la gauche, Anne Hidalgo devrait avoir toutes les peines du monde à garder sa place à l’Hôtel de ville !

    International / Orthodoxie : Vers un Schisme entre Moscou et Constantinople ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/20/25853/sommet-de-salzbourg-limpasse-bruxelloise-journal-20-septembre-2018

  • La justice convoque Marine Le Pen à une expertise psychiatrique

    La justice convoque Marine Le Pen à une expertise psychiatrique

    Sommes-nous en Union soviétique ou en Corée du Nord ? La justice demande une expertise psychiatrique à un opposant politique :

    Et après ça critique les méthodes de Donald Trump, de la Pologne, de l’Italie, ou de la Hongrie…

    https://www.lesalonbeige.fr/la-justice-convoque-marine-le-pen-a-une-expertise-psychiatrique/

  • Le Système a rattrapé Emmanuel Macron. Les velléités de verticalité et de grandeur ont fait long feu

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    Emmanuel Macron revient du Danemark (28.08). Il s'était peu avant rendu en Espagne (26.07) ; Il doit aller prochainement au Maroc (vraisemblablement en novembre). Ces trois pays sont des royaumes. L’Espagne et le Danemark sont deux des sept ou huit monarchies européennes. Le Royaume du Maroc est le seul État d'Afrique du Nord qui tienne debout.  

    Au Danemark, le plus sudiste des États scandinaves, le Chef de l'État est allé chercher, dit-on, un soutien à sa rêverie européiste qui n'en a quasiment plus. Mais le Danemark, le plus paisible des royaumes, entend conserver son identité, sa souveraineté, et, dans un message de Noël qui avait surpris (2016) mais fut suivi d'effets, la reine Margrethe II avait mis en garde ses compatriotes contre les dangers d'un accueil massif de migrants*. Le Danemark durcit aujourd'hui sa politique migratoire jusque-là dangereusement laxiste. Nonobstant les consignes de Bruxelles. Les mises en garde royales, pour les Danois, ont prévalu.  

    Le cas de l'Espagne est différent, plus complexe. Elle est royaume depuis la nuit des temps. Si l'on additionne les années qu'ont duré ses deux républiques, fût-ce en comptant les périodes de guerre civile qu’elles ont connues et perdues, on ne dépasse pas la dizaine. Mais l'Espagne n'a jamais atteint le niveau français d'unité politique. Elle est aujourd'hui affaiblie par le séparatisme catalan et, le cas échéant, basque. La société civile espagnole est presque aussi dissoute que la nôtre et que celles de l'Occident en général.  Il n'empêche : l'Espagne a vécu quarante-trois ans de paix civile depuis que la monarchie y a été rétablie (1975), quatre-vingts si l'on compte la période franquiste. Les connaisseurs de l'histoire d'Espagne sauront que depuis plusieurs siècles une aussi longue période de paix civile ne lui avait pas été donnée. Sans son roi qui l'unit tant bien que mal, il est assez probable qu'il y aurait aujourd'hui une république à Barcelone, une autre à Bilbao et peut-être à Séville, sans compter celle qui ne manquerait pas de s'instaurer à Madrid. Cela ne s'accomplirait pas dans l'ordre et la concorde. L'Espagne renouerait avec ses vieilles luttes fratricides. L'Europe que nous aimons, la vraie, s'en trouverait encore diminuée. 

    Quant au Maroc, il suffit de songer à ce qu'il en serait advenu si l'attentat de Skhirat fomenté par la Libye de Kadhafi contre le roi Hassan II et la famille royale (1971) avait réussi, ou celui ourdi par le général Oufkir l'année suivante (attaque du Boeing du roi au-dessus du détroit de Gibraltar) ou encore si l'actuel souverain y était renversé ou tué par un quelconque complot islamiste, ce qui n’est pas une hypothèse fantaisiste... Le bienfait qu'apporte à son pays le régime monarchique marocain malgré ses défauts, saute aux yeux. 

    Reconnaissons-le simplement : l'Europe dont nous avons hérité a été construite, façonnée, conduite au plus haut de la civilisation et de la puissance par des dynasties. C'est à dire par des familles.  En symbiose avec des multitudes d'autres familles aristocratiques et populaires. L'Europe est l'œuvre des Habsbourg, des Hohenzollern,  des Capétiens, des Savoie, des Saxe-Cobourg, des Romanov,  de la Couronne britannique, etc. Et c'est dans ce qui subsiste de leur héritage que nous survivons aujourd'hui. Héritage qui fut et reste en partie superbe, même s'il ne faut pas l'idéaliser. Les démocraties ou dites telles qui, dans le sillage des Lumières, gèrent cet héritage depuis un peu plus de deux siècles, n'y ont ajouté, en tout cas de leur fait, à peu près rien de substantiel ni qui mérite l'admiration.  Elles y ont retranché beaucoup. Elles ont ouvert l'ère des guerres de masse qui ont laissé le continent exsangue :  de millions d'hommes sacrifiés et de richesses englouties. Elles ont coupé les peuples de leurs racines profondes, détruit, surtout en France,  les communautés intermédiaires qui faisaient leur organicité ; elles veulent aujourd'hui les fondre - c'est à dire les tuer - dans la mondialisation, l'immigration massive, etc. De démocratie elles n'ont d'ailleurs que le nom : ce sont en vérité des ploutocraties. Elles nous ont fait passer, comme Maurras l'avait vu, « de l'autorité des princes de notre sang sous la verge des marchands d'or ». ** L'avilissement de la civilisation européenne et le déclin de sa puissance s'en sont inexorablement suivis. 

    Il est donc clair que les siècles où les régimes dynastiques dominaient ont uni, construit, amassé, édifié, bâti une civilisation couronnée d'esthétique et de culture, tandis que les siècles dits démocratiques ont consommé, dilapidé, dégradé, enlaidi. 

    Ces systèmes de démocratie formelle telles qu'elle a été imaginée et installée en France, seront-ils à la hauteur, seront-ils capables de faire face aux redoutables défis qui semblent attendre l'Europe des prochaines décennies, au premier rang desquels les grandes invasions africaines prévisibles, dont nous ne vivons sans-doute que les prémices ? L'Europe, si elle veut survivre, rester elle-même, ne pas se transmuer en une annexe islamisée du continent africain, devra sans-doute lutter durement sur son propre sol pour sa survie.  

    De cette épreuve, les peuples du continent européen peuvent sortir vaincus. Notre civilisation, submergée et soumise, aura alors vécu. On se souvient peut-être des termes dans lesquels Malraux avait envisagé cette lugubre éventualité : « L’Europe défend encore les valeurs intellectuelles les plus hautes du monde. Et pour le savoir, il suffit de la supposer morte. Si, sur le lieu qui fut Florence, sur le lieu que fut Paris, on en était au jour où « s’inclinent les joncs murmurants et penchés », croyez-vous véritablement qu’il faudrait un temps très long pour que ce qu’ont été ces lieux illustres se retrouve dans la mémoire des hommes comme des figures sacrées ? » *** 

    Mais les Français et les autres Européens, unis comme ils le furent pour la Croisade, comme ils le furent à Lépante face aux Turcs, peuvent aussi trouver en eux-mêmes l'envie, le goût, l'ardente obligation et, comme aux âges de foi, la passion d'une authentique renaissance, qui se forgerait dans la lutte pour la survie. 

    Dans cette dernière hypothèse, la plus favorable, celle où nous nous ressaisirions face au danger, l'on ne donnera pas cher des régimes politiques dérisoires et faillis du genre de celui aujourd’hui établi en France. Nonobstant les velléités de verticalité et de grandeur du président Macron. Après à peine un peu plus d'un an d'exercice du pouvoir l'on voit bien au terme d'un été chaotique qu'il en a rêvé en vain. Le Système dont il procédait, qu'il était sans-doute destiné à servir, l'a déjà rattrapé. Les velléités ont fait long feu.  

    *    Danemark : Dédié aux royalistes qui croient que les monarchies nordiques ne servent à rien
         Chronique d’une Saint Sylvestre au royaume du Danemark 
    **   Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence, 1905
    ***  André Malraux, Appel aux intellectuels, Discours de la salle Pleyel, 5 mars 1948 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/17/en-2-mots-6085312.html

  • Matraquage fiscal : et maintenant le diesel, par Francis Bergeron

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    Macron vieillit très vite et très mal. Il se met à ressembler de plus en plus à son, ancien mentor, le peu regretté Hollande. Comme chez ce dernier, un délire fiscalisateur semble l’avoir saisi. Les automobilistes en sont les principales victimes. Mais une réaction du type « bonnet rouge » est en train de voir le jour du côté des victimes de ce racket d’Etat, qui se double en l’occurrence de dispositifs punitifs de plus en plus perfectionnés : radars, caméras verbalisatrices, vignettes antipollution, parcmètres inflationnistes etc.

    Actuellement le prix du carburant atteint un pic. Ce pic provient pour partie du prix du baril, mais pour l’essentiel des taxes gouvernementales, la fameuse TIPP, qui a changé de nom et s’appelle aujourd’hui TICPE ou Taxe Intérieure sur la Consommation des Produits Energétiques, de façon à pouvoir aussi taxer les KW et autres énergies, car rien ne doit échapper au fisc.

    C’est l’association « 40 millions d’automobilistes » qui est montée au créneau ce mardi, par la voix de son délégué général, Pierre Chasseray. « Aujourd’hui on est dans le hold-up », a-t-il affirmé. L’association, qui est une filiale du vénérable Automobile Club de l’Ouest, fonctionne, comme les chasseurs, en véritable lobby, un lobby très agissant, très influent. Car les automobilistes ont pris conscience que ce qu’ils payent est sans rapport avec ce qu’ils coûtent, que les pouvoirs publics veulent toujours moins de voitures, mais aussi toujours plus e taxes liées à la voiture, dans un contexte de surveillance toujours plus punitive.

    « 40 millions d’automobilistes » a décidé de lancer l’opération « coût de pompe », qui consiste à envoyer à Emmanuel Macron son ticket de caisse à chaque passage à la pompe. « Sur notre site (…) on peut télécharger le courrier au Président, on peut aussi mettre ou pas un ticket de carburant et on l’envoie gratuitement à l’Elysée ». Les courriers adressés au président de la République sont en effet exempts d’affranchissement.

    « Impôt sur le droit de bosser »

    Les voitures sont chassées des villes, mais, de fait, les limitations de vitesse à 80 kms/h et la croissance exponentielle du prix des carburants, c’est la province, les milieux ruraux, spécialement utilisateurs de leur voiture, dans un contexte de fermeture des petites lignes de chemin de fer, qui sont les plus pénalisés.. Chasseray évalue jusqu’à 250 euros par mois la facture de carburant en zones rurales, un véritable « impôt sur le droit de bosser et d’emmener ses enfants à l’école».

    La colère des automobilistes peut-elle influer sur les décisions gouvernementales ? Lors de l’affaire Hulot, on a pu voir que l’arbitrage ultime du chef de l’Etat avait été rendu, de façon inattendue, en faveur des chasseurs contre les ayatollahs de l’écologie. A l’occasion de la nouvelle vague d’impôts annoncée (aggravation de l’impôt sur les successions, TVA augmentée sur les retraites, redevance télévision payée même par ceux qui n’ont pas de télévision, qui n’en veulent pas, qui la détestent, « exit taxe » pour ceux qui fuient notre enfer fiscal, éventuelle vignette pour bicyclette etc.), on voit bien que Macron a tenté d’éteindre les incendies successifs. L’Elysée n’a pas hésité à désavouer publiquement l’ancien porte-parole de Macron, Christophe Castaner, et son projet d’aggravation de la fiscalité sur les successions.

    Mais ces annonces, suivies de désaveux plus ou moins clairs, créent le sentiment que notre capacité de consentement à l’impôt est constamment testée. En tout cas, pour les automobilistes, le test est spécialement négatif.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidiePrésent

    https://fr.novopress.info/211965/matraquage-fiscal-et-maintenant-le-diesel-par-francis-bergeron/

  • Salle de shoot : les dealers s’enrichissent et les commerçants ferment

    Salle de shoot : les dealers s’enrichissent et les commerçants ferment

    Deux ans après l’ouverture de la salle de shoot, dans le 10ème arrondissement de Paris, les commerçants du quartier dénoncent «un préjudice économique». À cause de l’insécurité, certains ont mis la clé sous la porte tandis que d’autres songent à partir. Trafics de drogue, bagarres, toxicomanes qui se droguent en pleine rue, vols ou encore menaces font partie de leur quotidien.

    Dans une lettre envoyée fin mai au ministère de la Santé et restée sans réponse, une trentaine de commerçants du quartier dénonçaient des «nuisances quotidiennes» et «un préjudice économique et commercial».

    «On nous a mis cette salle de shoot sans concertation et on se retrouve avec des toxicomanes ingérables. C’est de pire en pire».

    Passionné par la gastronomie, Pierre a investi toutes ses économies dans son restaurant. Et son affaire marchait bien jusqu’à l’ouverture de la salle de shoot.

    «Entre 2011 et 2016, mon chiffre d’affaires a augmenté de 300%. Entre 2016 et 2018, il a diminué de 40%». «Nous étions cinq employés et nous ne sommes plus que trois. Je ne me verse plus de salaire depuis deux ans».

    «Beaucoup de clients nous disent qu’ils ne reviendront plus dans notre restaurant à cause de l’insécurité». «Des mecs défoncés entrent parfois dans le restaurant pour demander des clopes». «On ne peut plus travailler le soir, c’est impossible de mettre des gens en terrasse».

    Son restaurant est aujourd’hui au bord de la faillite.

    Anne Hidalgo n’habiterait pas dans ce coin de Paris…

    https://www.lesalonbeige.fr/salle-de-shoot-les-dealers-senrichissent-et-les-commercants-ferment/

  • Retraites ...

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    Les leçons de la réforme des retraites par Macron 

    Édouard Philippe a annoncé le gel de la revalorisation des pensions de retraite en 2019. Celles-ci ne seront plus indexées sur l’inflation ; les retraités verront leur pension augmenter de 0,3% seulement, alors que la hausse des prix atteint déjà 2,3%. Leur revenu, déjà rogné par la hausse de la CSG, va donc encore diminuer. Or, on sait que, dans l’immense majorité des cas, il frôle la pauvreté, quand il n’est pas carrément dedans.

    Une réforme des retraites entreprise au détriment des retraités

    Par ailleurs, la réforme des retraites va être mise en chantier. Elle va constituer en l’institution d’une retraite par points de type unique, qui se substituera à tous les systèmes existants et qui fera que chaque euro cotisé « donnera droit » à un point de retraite. Fini, donc le calcul de la retraite sur les six derniers mois de carrière (pour les fonctionnaires) ou les vingt-cinq meilleures années de travail (pour les salariés du privé). Résultat prévisible, selon de nombreux économistes : 90% des salariés atteindront l’âge de la retraite sans pouvoir prétendre à un niveau décent de pension. Un recul social sans précédent. On estime qu’un retraité touchant une pension de 1300 euros va perdre 578 euros annuels, du fait de l’augmentation de la CSG (qui est certainement appelée à se poursuivre) et de la non-indexation des pensions sur la hausse des prix. A cela, il convient d’ajouter les amputations découlant de la suppression de l’abattement fiscal de 10% sur le calcul des revenus imposables, et la suppression de l’avantage accordé à ceux qui ont élevé trois enfants ou plus. Enfin, les pensions complémentaires de retraite risquent bien de diminuer, elles aussi, puisque le système fusionné AGIRC-ARRCO aura la faculté de moduler le niveau des pensions en fonction de la conjoncture.

    Décidément, les retraités ne vont pas connaître des lendemains qui chantent.

    Le choix des forts contre les faibles

    Mais Macron et Philippe assument résolument leur choix, celui – à les en croire – des actifs contre les inactifs (même si les retraités ont travaillé dur pendant plus de quarante ans), du travail productif, de l’investissement « créateur de richesses ». Philippe a déclaré au JDD :

    « Nous assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui privilégie, je le redis, la rémunération de l’activité et qui rompt avec l’augmentation indifférenciée des allocations. C’est par le retour à l’activité et une meilleure rémunération du travail que notre pays sera plus prospère». Donc, tout pour le business, dans le respect de l’orthodoxie budgétaire de Bruxelles. Encourageons les forts et les nantis, pour aller de l’avant, et laissons tomber les passifs, les poussifs, ceux qui se contentent de faire honnêtement leur travail, ceux qui ont le malheur de le perdre (chômeurs) et ceux qui ne peuvent plus travailler (retraités). Vive les winners, à bas les loosers ! »

    Macron est le président des forts, des malins, des délurés, des débrouillards, des futés, des combinards et des bobos, et l’ennemi des inhabiles, des faibles, des fragiles, des distraits, des rêveurs, de ceux qui n’ont pas d’autre ambition que de mener une vie honnête de travail régulier, qui n’ont pas un tempérament d’entrepreneur, qui ne savent pas nager dans le marigot social, qui ne savent pas « s’y prendre », ni « y faire », et qui ont donc besoin d’un filet de sécurité pour ne pas se perdre et connaître la déchéance.

    L’aboutissement social logique d’un monde déshumanisé et individualiste

    Voilà où mène un monde individualiste, déchristianisé, déshumanisé, sans charité, où chacun est seul face aux autres, dans une société qui n’est plus unecommunauté, mais une jungle, dont la seule valeur est l’argent et dont les bourses et les banques sont les temples. Voilà l’aboutissement du grand vent libérateur des sixties et de ce mai 1968, dont Macron s’est fait le laudateur. Il est d’ailleurs révélateur que Daniel Cohn-Bendit, le vieux leader de mai 1968 se sente comme un poisson dans l’eau dans le monde néolibéral d’aujourd’hui, et soit un partisan convaincu de Macron.

    Bientôt, les retraités devront chercher un emploi pour compléter leur maigre pension. Puis, on expliquera qu’il appartient à tout un chacun de se créer lui-même sa propre protection sociale.

    Il y a peu, Macron exprimait son dédain à l’égard d’ « un modèle social qui ne sale plus… et où le summum de la lutte des classes était l’obtention d’une somme modique d’APL ». Son modèle social, à lui, se résume de la façon suivante. On dit aux chômeurs : « créez votre start up ». Vous n’avez pas d’argent : persuadez un banquier de vous accorder un prêt. Vous n’avez pas la fibre d’un chef d’entreprise, ou votre conseiller financier vous refuse un prêt ? Tant pis pour vous. Votre pension de retraite est insuffisante ? Remettez-vous au travail. Laissons tomber ceux qui, n’ayant pas une mentalité d’entrepreneur, se contentent de vouloir un travail et une situation sociale stable. Et préférons les actifs et les « créateurs de richesses » aux retraités.

    L’erreur révolutionnaire et jacobine

    Certes, il convient, ici, d’incriminer le néolibéralisme mondialiste actuel, ce que nous faisons présentement, mais également notre modèle républicain.

    Sous l’Ancien Régime, des corps intermédiaires politiques (municipalités), judiciaires (parlements) et professionnels (corporations) donnaient consistance, souplesse et capacité d’adaptation aux communautés naturelles du royaume, créaient une symbiose entre le pouvoir et la société, et permettait à l’État de remplir ses fonctions régaliennes sans se charger de la responsabilité écrasante de toutes les composantes de la nation. Garant du droit, l’État faisait respecter (définissait, au besoin) les règles de la vie économique et sociale sans se substituer aux agents de celle-ci dans la conduite de leurs affaires. Il existait ainsi un espace social autonome régi par un droit plus coutumier que positif.

    Or, cet espace disparut sous la Révolution. L’application dogmatique des principes de la souveraineté nationale et de l’égalité de tous devant la loi conduisit à la suppression de ces corps, et institua un face-à-face de l’individu et de l’État. La loi Le Chapelier (14-17 juin 1791) prohiba toutes les formes d’associations que les travailleurs et les employeurs eussent pu créer en vue de défendre « leurs prétendus intérêts communs ». D’une manière générale, la loi ne reconnut que des individus égaux contractant en toute indépendance et seuls responsables de leurs intérêts propres. A ses yeux, les intérêts économiques et professionnels ne pouvaient être que des intérêts individuels. Le champ social se dissolvait dans les deux pôles de l’individu et de l’État. Certes, la situation a bien évolué depuis ce temps. Mais il en est resté quelque chose, une tradition rédhibitoire qui accorde à l’État un rôle essentiel dans le règlement des rapports entre employeurs et salariés, et qui légitime à l’avance son intervention constante et les sollicitations innombrables qui lui sont adressées. Dans son Rapport fait au nom de la commission chargée d’examiner le projet de loi relatif aux coalitions (1864)Emile Ollivier déclare, à propos de la conception que Le Chapelier fit prévaloir 73 ans plus tôt « Nous saisissons à son origine, dans cette théorie exposée par Le Chapelier, l’erreur fondamentale de la Révolution française. De là sont sortis tous les excès de la centralisation, l’extension démesurée des droits sociaux, les exagérations des réformateurs socialistes ; de là procèdent Babeuf, la conception de l’État-providence, le despotisme révolutionnaire sous toutes ses formes ».

    En vain, certains républicains, tels Ferry, puis Gambetta, préconisèrent le règlement ponctuel et pragmatique des problèmes professionnels et sociaux par la libre activité associative et syndicale plutôt que par l’intervention systématique de l’État. Leur conception ne prévalut pas. Les radicaux (Clemenceau) firent ressortir au domaine de compétence des pouvoirs publics le règlement des problèmes sociaux. Grâce à l’adoption, par voie parlementaire, de réformes faisant l’objet d’un programme soumis aux électeurs, les hommes politiques devaient élever la condition matérielle et morale du peuple et engendrer une société égalitaire tenant les promesses de l’idéal de la Révolution. Il est à noter que, dans le camp socialiste, Jaurès fit prévaloir des vues analogues à partir de 1906. Et ce sont elles qui finirent par prévaloir à gauche et chez une majorité de Français.

    Ainsi naquit ce terrible mal français qu’est l’idéologisation et la politisation des questions sociales, et, par voie de conséquence, l’institution d’un pseudo État-providence jacobin, aujourd’hui incapable de remplir sa mission. Et, du coup, toute réforme de notre législation sociale se présente comme un démantèlement de ce dernier et une entreprise de destruction de toute protection des travailleurs, en l’absence de l’existence d’une longue habitude de la pratique de la négociation sociale entre organisations syndicales et patronales dans un esprit dénué d’idées de lutte de classes ou de revanche sociale, et permettant à chacun des partenaires de faire des concessions à l’autre en un souci de défense de l’intérêt commun (celui de l’entreprise et celui de la nation). C’est pourquoi la France échoue, en la matière, là où réussissent (certes difficilement et imparfaitement) des pays où un tel esprit existe, comme les pays scandinaves ou l’Allemagne. Elle échoue parce qu’enFrance, la société, c’est l’État, et l’État, c’est la République jacobine avec sa vieille promesse révolutionnaire d’égalité sociale. Cette conception maléfique de l’ordre politique et de la société et de la fusion de l’un et de l’autre a pour conséquence que l’État républicain doit continuer à gérer un système de protection social qui n’en peut plus, qu’il ne peut le réformer qu’en le mutilant ou en le détruisant, et que s’il le fait, il devient, par là même, un pouvoir instaurant délibérément une société inégalitaire, et privilégiant les uns au détriment des autres. Il ne peut se réformer qu’en se niant, en faisant seppuku.

    Voilà à quelle impasse politique et éthique nous a amené notre République, étayée sur le souvenir et les principes de notre grande Révolution, dont nous nous montrons si fiers encore.

    La nécessité de renouer avec l’humain

    La réalisation de la justice sociale dans un esprit communautaire et fraternel compatible avec l’intérêt national ne résidait ni dans un Etat providence jacobin appelé à être condamné par l’ouverture des frontières et la crise économique, ni dans les prétendus effets bénéfiques à long terme d’une politique néolibérale et mondialiste qui favorise les forts et écrase tous les autres (dans le soi-disant intérêt des générations futures, censées tirer parti de ce sacrifice). Elle siégeait dans les corps de métier, les corporations, les associations d’aide et d’entraide, et la pratique d’une négociation inspirée par la solidarité nationale et chrétienne. Cela, nous l’avions sous l’Ancien Régime, et nous l’avons bêtement détruit en 1791. Si nous avions l’intelligence de le retrouver, nous pourrions édifier enfin une politique sociale juste et humaine.  

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 
  • Ludovine de La Rochère : « Cette proposition de loi sur la PMA est une escroquerie humaine, éthique et scientifique »

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    Christophe Castaner, délégué général de LREM, a réaffirmé la volonté de son mouvement de favoriser l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, et de rembourser intégralement cette pratique médicale par la Sécurité sociale.

    Ludovine de La Rochère dénonce « l’aberration » de cette déclaration qui ne fait pas l’unanimité au sein du parti présidentiel.
    Le patron de la République En Marche, Christophe Castener s’est entretenu devant ses troupes et a rappelé le fervent attachement de la République En Marche à la PMA et à la congélation d’ovocytes.
    La Manif Pour Tous est-elle prête à repartir en guerre ?

    La Manif pour Tous n’a jamais cessé de lutter pour les droits de l’enfant et pour la famille. Au besoin, elle continuera et développera encore davantage d’actions, y compris dans la rue.
    En attendant, cette déclaration est à la fois aberrante et pas étonnante.
    Cette prétendue conviction de la République En Marche a été exprimée ces dernières semaines avec un délibéré du groupe la République En Marche à l’Assemblée nationale. Cela étant dit, la manière dont il le formule est scandaleuse.
    On sait que ce sujet divise ce parti. Et les députés de la République En Marche devraient jouir de leur liberté de conscience et d’une liberté de vote sur ce sujet. On voit bien la tentative de pression très forte sur Emmanuel Macron, la société et tous les collègues de monsieur Castaner de la République En Marche.

    Guillaume Chiche est-il en train de s’affirmer comme un militant radical de l’ouverture de la PMA ?

    Je pense que Guillaume Chiche essaie de se faire remarquer comme il a tenté de le faire à propos de la politique familiale. Il avait tenté le dépôt d’une proposition de loi pour la PMA sans père. Le gouvernement lui a demandé d’y renoncer au mois de juillet. À ce moment-là, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a déclaré que la PMA sans père devrait faire partie de la révision de la loi de bioéthique. Pour le moment, cela n’est pas confirmé.
    Guillaume Chiche avait rédigé une proposition de loi qu’il avait adressée à ses collègues du parlement pour cosignature. Nous l’avons lue. Cette proposition est une escroquerie intellectuelle, juridique et plus grave encore, une escroquerie humaine, éthique et même scientifique.
    Je dis scientifique parce qu’il ne s’agit plus de médecine. L’étymologie médecine indique qu’en médecine, on remédie à une pathologie. On est là pour traiter et non pas pour réaliser les désirs individuels. La lecture de cette proposition de loi est terrifiante, tant les contradictions, les omissions et les aberrations sont importantes. Il est très inquiétant de penser qu’un tel contenu pourrait se retrouver dans une proposition de loi prétendument bioéthique, c’est-à-dire éthique.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

  • Gérard Collomb envisage de démissionner : avant qu’il ne soit trop tard ?

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    Gérard Collomb prend ses distances.

    Celui qui avait joué un rôle décisif dans l’élection d’Emmanuel Macron en lui apportant le crédit du socialisme modéré et enraciné, en l’entourant du charme discret de la bourgeoisie lyonnaise, se sent de moins en moins à l’aise dans l’ombre de Narcisse-Jupiter.

    Son analyse des déboires présidentiels actuels sonnait juste. Comme la vérité blesse toujours celui qu’elle vise, Narcisse-Jupiter en a été fort courroucé. Une explication a eu lieu entre les deux personnages. Le Lyonnais souhaite redevenir maire en sa ville. Beaucoup de Lyonnais le préféraient dans ce rôle que dans celui de « premier flic » de France. Mais nombreux, aussi, sont ceux qui pensent qu’une nouvelle candidature municipale en 2020 serait celle de trop.

    Le passage au ministère de l’Intérieur a révélé un homme sur qui l’âge pesait, qui manquait du dynamisme et de l’autorité nécessaires à ce poste sur lequel Sarkozy avait construit sa réussite. Ses propos souvent hésitants et ses gaffes l’ont empêché d’être un grand ministre : lorsqu’il communique à la presse des informations sur l’auteur de l’attentat de Manchester, Salman Abidi, les Britanniques qui souhaitaient garder secrète l’identité du terroriste expriment leur surprise et leur mécontentement.

    Le sommet est atteint lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée sur l’affaire Benalla. Le locataire de la place Beauvau qui devrait être l’homme le mieux renseigné de France ne sait pas ce qui se passe dans sa maison, pourquoi le « cogneur » du 1er mai possède un port d’armes qu’il lui avait refusé. Il ne sait pas davantage ce qui se passe dans la maison d’en face, l’Élysée, et ignore tout de la fonction de l’estafier du Président qu’il a pourtant côtoyé dès la campagne présidentielle.

    L’intuition politique de Gérard Collomb est toujours assez juste. Plus ferme, en apparence, sur l’immigration que ses prédécesseurs, il a jusqu’à présent évité que le terrorisme ne réédite des attentats importants. La Loi antiterroriste a pris le relais de l’état d’urgence. Surtout, la communication ministérielle, et non celle du ministre, a été soignée. Les nombreuses attaques à l’arme blanche sont déclassées en faits divers d’origine psychiatrique. De nombreuses tentatives d’attentats auraient été déjouées. Et, cerise sur le gâteau, parmi eux, des projets venant de l’extrême droite : l’homme de centre gauche, franc-maçon sans complexe et, qui plus est, lyonnais, se plaît dans ce juste milieu, à l’abri des excès symétriques. De même, ce qu’il affectionne, c’est la police de proximité, ressortie de la naphtaline de l’ère Jospin.

    Apparemment, cette politique donne des résultats puisque ceux qui ont été publiés récemment sont plutôt positifs, sauf à Paris. Les vols, sous toutes leurs formes, sont en recul. En revanche, on observe un accroissement de la violence sexuelle et intrafamiliale. On remarquera, toutefois, l’étonnante coïncidence des chiffres avec la mode idéologique et l’intérêt du ministère : celui-ci réussit dans son domaine, mais fait face à la montée de comportements individuels qui n’ont rien à voir avec la délinquance organisée.

    Reste l’essentiel : l’importance du trafic de drogue lié à l’insécurité des quartiers sensibles, ceux qui correspondent aux « territoires perdus de la République ». Récemment, un braquage opéré dans le XVe arrondissement de Marseille à l’encontre d’un supermarché a connu une fin révélatrice : la foule qui était à proximité, sur un « marché aux puces », a lynché les deux voleurs dont l’un a réussi à prendre la fuite. On ne peut mieux résumer l’idée d’une France qui n’est plus elle-même.

    Gérard Collomb sait très bien que ses « quartiers de reconquête républicaine », malgré leur titre ronflant, ne résoudront pas la questions avec quelques policiers supplémentaires. C’est, justement, le jour de l’inauguration de l’un d’entre eux qu’il a choisi d’annoncer son départ après les élections européennes, entraînant une désapprobation chez les policiers, qui ne souhaitent pas un ministre à temps partiel. Mais lui, en bon politicien, souhaite partir à temps !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/gerard-collomb-envisage-de-demissionner-avant-quil-ne-soit-trop-tard/