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magouille et compagnie - Page 1346

  • Une invasion contrôlée et organisée !

    Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles. Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) est chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire. Le général 4 étoiles a expliqué, en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers, comment rien du trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français. 
    La DRM, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de renseignement géospatial interarmées). Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.). C’est ainsi que la DRM peut aujourd’hui présenter aux dirigeants français une situation précise de la présence des migrants subsahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des passeurs de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée EuNavForMed, lancée en mai dernier. 
    Le Général Gomart a ainsi pu confier lors du colloque que les militaires français ont repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit également préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. Avant tout départ en mer les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, explique-t-il, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses immigratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…
    Le Geoint est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géolocalisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques », précise le général. 
    L’invasion est donc une affaire qui n’avance pas au hasard.
    Voilà, il n’y a aucun mystère. Lorsque les passeurs vont acheter un zodiac au siège du Consulat honoraire de Bodrum, chez Madame le consul Françoise Olcay, les renseignements français le savent… Sans le reportage de France 2, le consul serait toujours en poste. Il est à noter que Madame Olcay a perdu son poste de consul, mais qu’elle continue d’alimenter le trafic vers la France en poursuivant son commerce illégal et que les autorités françaises le savent, de même qu’elles savent que la Turquie délivre de faux passeports, que les capitaineries ferment les yeux etc. etc.
    Et si le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, comment ne pourrait-il pas le voir en Europe et plus encore en France ?
    Mais qui sait sur qui la surveillance s’exerce en France ?
    Sur les opposants à l’immigration ? 
    Cette invasion est voulue. 
    Source

  • Fraude fiscale: les «députés-avocats» LREM accusés de conflit d’intérêts

    Une poignée de députés de la majorité, appuyés par des Modem et des Républicains, ont tenté de supprimer un article du projet de loi prévoyant une sanction administrative pour tout cabinet de conseil ayant aidé un contribuable à s’exiler fiscalement.

    Faire sauter le « verrou de Bercy », révolutionner la lutte contre la fraude fiscale : le gouvernement et la majorité à l’Assemblée nationale ont usé de tous les superlatifs pour qualifier le texte discuté au Palais-Bourbon. Outre que son contenu se révèle plus que limité dans sa portée (lire l’article de Romaric Godin), la discussion dans l’hémicycle a dévoilé la surprenante opposition de quelques députés LREM sur une disposition bien précise.

    Stéphane Mazars, Jean Terlier et Alice Thourot se sont montrés particulièrement actifs, le 17 septembre, pour demander la suppression de l’article 7 du projet de loi. Leur point commun : ils sont avocats ou exercent une profession juridique.

    Que dit cet article 7, l’une des avancées du texte gouvernemental ? Il propose de sanctionner administrativement par une amende « toute personne physique ou morale qui, dans l’exercice d’une activité professionnelle de conseil à caractère juridique, financier ou comptable ou de détention de biens ou de fonds pour le compte d’un tiers, a intentionnellement fourni à ce cotisant une prestation ayant directement contribué à la commission des actes constitutifs de l’abus de droit en cause ou à la dissimulation de ces actes ».

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  • Crise migratoire, Macron et Merkel à l’attaque contre les gouvernements identitaires

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    Crise migratoire et arrivée au pouvoir de gouvernements décidés à protéger leur pays du Grand Remplacement ne font pas bon ménage : la rencontre des chefs d’États à Salzbourg en Autriche le 19 septembre dernier destinée à aplanir ou faire converger les divergences sur la gestion des flux de clandestins n’a vraiment pas été un succès de ce point de vue-là.

    Pour planter le décor d’une Union Européenne en crise, le jeune chancelier autrichienSebastian Kurz avait invité ses homologues à se réunir au Manège des rochers, une salle de concert de Salzbourg, cadre romantique aux lumières tamisées, pénombre annonciatrice du crépuscule des dieux de l’immigration, Jupiter Macron et Merkel l’ange noir de son peuple allemand…

    Aucun accord visant à rétablir la « redistribution » des migrants au sein de l’Europe et l’ouverture des ports italiens fermés par Matteo Salvini aux débarquements de clandestins n’a été trouvé entre les États membres de l’UE. Les désaccords subsistent entre les pays de l’Est et l’Italie d’un côté, résolument pour une politique de fermeté envers de l’immigration-invasion, et les pays de l’Ouest arrimés au couple immigrophile franco-allemand.

    Après cette défaite de l’humanitarisme mortifère pour les peuples européens, Emmanuel Macron a rejeté la responsabilité des « crises et tensions » par rapport aux migrants et à l’accueil sur les gouvernements qui usent selon lui d’une approche dure en « refusant ainsi de respecter le droit humanitaire et international ». Il a tout spécialement visé l’Italie qui n’accueille pas les bateaux de migrants. « Les pays ne veulent pas de Frontex ou de la solidarité ? Ils sortiront de Schengen. Les pays ne veulent plus de l’Europe ? Ils sortiront des fonds structurels » a-t-il menacé.

    Son message était proche de celui d’Angela Merkel. « Ce n’est pas possible que chacun choisisse ce qu’il veut » avait-elle déclaré lors de la discussion sur la « solidarité flexible » sur les migrants. Cette solidarité flexible, idée du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, consisterait à faire payer les pays qui ne veulent pas de migrants par des contributions plus élevées. La proposition n’est pas du goût de la chancelière allemande qui préfère le crépuscule des peuples européens en inondant toute l’Europe de migrants…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/crise-migratoire-macron-et-merkel-a-lattaque-contre-les-gouvernements-identitaires/98297/

  • Macron et son capitalisme de connivence

    Charles Gave est l’un des meilleurs spécialistes de la vie économique française. Il explique ici qu’Emmanuel Macron n’est pas le libéral réformateur qu’il veut apparaître, mais l’homme d’une caste, choisi pour prolonger le système politico-économique, plutôt que pour le réformer.

    Entretien avec l’abbé G. de Tanoüarn

    Comment voyez-vous la rentrée d'Emmanuel Macron ?

    J'avais publié un papier au moment où notre président a été élu, dans lequel je lui souhaitais de réussir, tout en affirmant que je n'avais pas le moindre doute qu'il allait échouer. Nous sommes devant cet échec. Mais il faut en chercher les causes. La France est un pays qui, depuis Giscard et Barre est gouverné par la même élite, dont fait justement parti M. Macron, ancien inspecteur des Finances. Cette élite fait toujours la même politique, celle qui a prévalu même durant le double septennat de François Mitterrand, à partir de 1983, quand Jacques Delors est devenu l'homme à suivre. Il s'agit dans cette politique de favoriser un capitalisme de connivence qui veille sur le lien étroit entre l'État et les grands groupes, au détriment du peuple. Emmanuel Macron a montré aujourd'hui qu'il était l'homme de cette connivence. Il n'a donc rien changé au système, même s'il a déréglementé le marché du travail, qui, par parenthèses, en avait bien besoin. Pour le reste, il dit aux petites gens, qui sont de plus en plus imposés il vous faut travailler plus pour gagner moins.

    Que proposez-vous ?

    Que devrait-il faire ?

    La réalité c'est qu'il faut décoloniser la France de son Etat. Vous le savez, ce qu'on appelle la troisième révolution industrielle est celle de la connaissance. Elle repose sur la circulation libre de l’information. Plus question d'organiser des grands trusts à structure pyramidale, comme au XIXe siècle, avec beaucoup de niveaux de commande différents et une seule tête au sommet. Jusqu'à maintenant, il y avait les pyramides des grands groupes économiques face à la pyramide de l'État français. L'économie réelle - ce que Marx appelait l'infrastructure - ne fonctionne plus de cette façon. Aujourd'hui les grands groupes ont une structure horizontale et légère il n'y a pas plus de quatre ou cinq niveaux de hiérarchie. Et les profits, grâce à ces structures légères, vous les faites apparaître où vous voulez comme le montre l'affaire d'Amazon face au fisc français. Je crois, comme Marx, que la superstructure étatique ou politique dépend de l'infrastructure économique, qui produit la richesse. L'État ne peut pas continuer à être cette pyramide opaque. Il doit, à son tour, s'horizontaliser, en étant plus proches des citoyens.

    Avez-vous un modèle en Europe de ce qu'il faudrait faire ?

    La Suède, après sa banqueroute en 1992.

    La Suède était un pays pyramidal, un pays qui était un symbole mondial du socialisme d'État. Les Suédois ont poussé la redistribution au point d'en arriver à la faillite. Ensuite, le pays s'est reconstruit de manière horizontale. Un exemple ? l'Éducation nationale on a posé trois questions aux Suédois doit-on donner une bonne éducation à tous ? Réponse oui. Faut-il assurer cette bonne éducation avec de l'argent public ? Réponse oui. L'éducation doit-elle être assurée par des fonctionnaires ? Réponse non. En Suède aujourd'hui, avec le chèque scolaire, les familles s'organisent elles-mêmes pour donner à leurs enfants l'éducation de leur choix. On peut créer une école avec sept familles. Le résultat c'est que, grâce à ce libre choix des familles qui gèrent leurs écoles, le secteur de l'Éducation en Suède a créé des emplois et généré des ressources, qui enrichissent le pays. Mais évidemment, on a diminué le nombre des fonctionnaires. Je le dis souvent, j'en ai fait la démonstration embaucher un fonctionnaire, c'est créer trois chômeurs. Ces réformes que j'appelle horizontales offrent, elles, de vraies embauches. Elles sont d'ailleurs intervenues dans d'autres domaines comme l'hôtellerie des hôpitaux et aussi les transports en commun.

    Quelle réforme préconisez-vous ?

    La réforme du droit du travail, présentée à son de trompe, n'est qu'une réforme subsidiaire. Il faut avant tout une gigantesque refonte du système fiscal. Nous sommes le deuxième pays le plus imposé du monde après le Danemark. Cet excès de fiscalité empêche la croissance. Il faut que l'argent gagné par les entreprises françaises ne soit pas confisqué par l'État, mais qu'il puisse être réinvesti pour permettre une vraie croissance économique. Sinon ces entreprises voient diminuer leur marge de manœuvre et elles perdent leur compétitivité. De manière plus fondamentale, la fiscalité pose aujourd'hui une question qui est celle de la justice de l'impôt sur quel principe pouvez-vous prendre de l'argent à des gens qui travaillent énormément et qui prennent beaucoup de risques pour donner à des gens qui ne font rien et sont, dans l'économie réelle, comme des passagers clandestins ? Un système fiscal qui transfère de celui qui fait à celui qui ne fait rien mène à l'enfer. Ce qui rend les gens prospères, c'est la liberté !

    Macron n'est-il pas un libéral ?

    Macron ? C'est un inspecteur des finances un comptable, pas un homme qui prend des risques. Il est élu pour défendre les intérêts d'une caste qui a pris le pouvoir, pas pour réformer.

    monde&vie  6 septembre 2018

  • Condamnation d’Orbán : l’UE, une démocratie limitée

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    Par Michel Leblay, patron d’émission à Radio Courtoisie  

    Dans le Figarovox, Jérôme Fourquet a fait paraître une analyse aussi intéressante qu’inquiétante. L’auteur met en évidence le clivage entre ce qu’il appelle ouverts-gagnants/fermés-perdants par rapport à la mondialisation. Cette distinction paraît pour le moins péjorative vis-à-vis de la seconde catégorie qui se trouverait par les termes employés disqualifiée. La position prise par l’électeur ne serait guidé que par son seul intérêt individuel à l’exclusion de toute vision collective. Le critère de discrimination relève alors, d’une certaine manière, comme approche, de l’individualisme méthodologique évoqué par Michel Geoffroy dans son livre sur la Super-classe mondiale.

    L’État de droit, un corpus de normes surplombant toute volonté souveraine des peuples

    Le point le plus important de l’article concerne la conception de la démocratie au sein de l’Union européenne. A l’instar de la souveraineté limitée mise en avant par Leonid Brejnev à la veille de l’invasion de la Tchécoslovaquie, l’Union européenne pratique la démocratie limitée. Elle a pour fondement l’Etat de droit, c’est-à-dire un corps de normes et de règles qui se situe au-dessus de toute volonté souveraine des peuples. Si l’on prolonge le raisonnement de Jérôme Fourquet, en se fondant notamment sur la notion de société ouverte et de libre circulation des biens, des services, des capitaux et des hommes, nous pouvons saisir la réelle dimension de l’Union européenne. L’accueil des migrants, c’est-à-dire de personnes hors des frontières de l’Union compte parmi les principes fondamentaux. Les éventuelles restrictions annoncées par les dirigeants ne sont que des déclarations opportunistes qui visent à rassurer les peuples.

    Europe-puissance ? Non, Europe projet mondial

    En fait l’Union est une construction sui generis qui, contrairement à ce qui peut être dit, n’a pas pour objet de transférer à un niveau européen les attributs traditionnels de la puissance, ce qui est déjà une illusion, mais à renoncer à l’idée même de puissance telle qu’elle s’entend. Ce que François Duchêne appelait dans les années soixante-dix la puissance civile. Partant d’une conception libérale de l’économie dans son acception théorique de libre circulation des biens et des hommes, ceux-ci étant considérés dans leurs fonctions de producteurs et de consommateurs, l’Union européenne n’a donc pas pour vocation l’Europe puissance mais une Europe projet, étape d’un ensemble mondial unifié où il n’y aurait pas des peuples avec leur identité et leur histoire mais une humanité faite d’hommes au destin purement individuel. A l’image de la commission européenne, ces hommes seraient dirigés par un cercle d’experts, le cercle de la raison.

    Tout en s’inscrivant dans une optique de démantèlement de l’Etat providence, le projet nécessite une réussite économique afin d’assoupir par l’aisance matérielle la conscience des peuples. Si l’Europe centrale, dans une phase de rattrapage économique, connait une amélioration progressive des conditions de vie, pour autant, les pays qui la composent demeurent profondément attachés à leur identité. S’agissant des sanctions que l’Union voudrait prendre à leur égard, il est rare que soit évoquée la position spécifique de l’Allemagne. Celle-ci en apparence est favorable aux sanctions. Cependant, il faut observer que l’Allemagne après la chute des régimes communistes a constitué avec ces pays une forme de Mitteleuropa économique. Leur industrie est pour une part sous-traitante de celle de l’Allemagne. Elle produit à des coûts avantageux ce qui représente un facteur essentiel pour la compétitivité des biens allemands. La relation économique induit donc des limites dans l’orientation politique de l’Allemagne.

    Quant à l’Europe occidentale, l’Italie, avec sa nouvelle majorité parlementaire, est un exemple emblématique. Le rejet de l’immigration a convergé avec le constat d’une situation économique particulièrement préoccupante, sans espoir de redressement avec les gouvernements précédents. La confluence des deux facteurs a conduit à la constitution d’une nouvelle majorité dont les deux formations incarnent respectivement les inquiétudes migratoire et économique.

    Les tenants de l’Europe projet restent persuadés à ce jour qu’ils ne sont confrontés qu’à des aléas momentanés qu’il faut réduire d’une manière ou d’une autre. Ils s’imaginent probablement que l’évolution des choses, le renouvellement des générations et leur conditionnement amèneront inéluctablement à l’accomplissement de leur objectif. Rien n’est moins sûr. D’autant que l’Europe ne fait plus l’Histoire.

    Michel Leblay 19/09/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Kremlin.ru [CC BY 4.0]

    https://www.polemia.com/condamnation-orban-ue-democratie/

  • Livres • C'est la gauche qui a fait le fascisme

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    1841978860.4.jpgPar Philippe Ménard

    Les « antifas » sont des archi-sots. Ils l'ont toujours été.

    Frédéric Le Moal a livré une somme sur le fascisme dont le premier et immense mérite est de parler... du fascisme. Le fascisme italien. Le fascisme de Mussolini. Et Frédéric Le Moal pose une question simple : qu'est-ce que le fascisme ? Il y répond longuement. C'est un des fils de la Révolution française. C'est un socialisme. C'est un étatisme. C'est un totalitarisme. C'est une histoire violente et sanglante, où la haine du christianisme se mêle au nationalisme, le rejet féroce du libéralisme à l'amour de l'État. C'est une volonté de révolution permanente qui se radicalise sans cesse - mais échoue (heureusement) à devenir aussi puissant que le totalitarisme soviétique ou nazi. Car l'Église, la monarchie, les différences régionales d'une Italie à peine réunie, les forces conservatrices, en un mot, lui ont fait barrage, outre que la personnalisation du pouvoir, tout entier incarné par Mussolini, lui a été fatale une fois le dictateur déchu (1943). Et la guerre n'a pas aidé.

    L'auteur non seulement raconte par le menu la progression totalitaire du mouvement puis du gouvernement, sur plus de vingt ans, mais en plus cite abondamment les oeuvres du Duce, les journaux du parti : ce qu'il dit de la nature profondément révolutionnaire du fascisme n'est pas une reconstruction idéologique a posteriori mais le lent et véridique dévoilement du vrai fascisme, tel qu'il a été, enfin débarrassé des oripeaux réactionnaires dont l'a affublé le communisme antifasciste. Ce que l'insulte « fasciste » recouvre aujourd'hui, de même que son grotesque doublon, les « antifas » (aux méthodes précisément fascistes), est l'inverse de la réalité vécue par les Italiens. Le fascisme, progressiste, anticapitaliste, antisémite, anticlérical (et même anticatholique), antibourgeois, antidémocratique, rêvant de forger un homme nouveau, le fascisme est de gauche. De Gaulle, Poujade, Trump, Sarkozy, Le Pen, Bush, Poutine et Chirac (pour reprendre et compléter la plaisante liste que dresse l'auteur) sont aussi fascistes qu'ils sont sardines à l'huile.

    Revenons sur quelques point cruciaux de l'histoire que nous raconte l'auteur. Tout d'abord, le Mussolini socialiste se transforme naturellement en Mussolini fasciste, sans se renier en rien. C'est l'époque où tous les socialismes tendent au totalitarisme, remède pervers aux désillusions libérales - déjà ! Ensuite, c'est la Révolution française qui met en place un paradigme redoutable : l'absolutisme du pouvoir politique et le contrôle total que l'État doit exercer sur la vie des citoyens, le culte d'une nation sacrée à laquelle on doit une absolue obéissance, la régénération nécessaire du peuple par la contrainte. La Révolution informe le fascisme. C'est d'ailleurs l'accomplissement d'une épiphanie révolutionnaire qui pousse l'Italie dans les bras de l'Allemagne nazie. Enfin, il a existé des fascismes tant les courants étaient nombreux mais tout tendait vers le Duce. L'incarnation du fascisme dans l'icône Mussolini, aussi risible que les photos de Poutine torse nu, a sans doute été aussi perverse dans ses effets ; le pape Pie XI l'avait averti (p. 243) : « Dites de ma part à M. Mussolini que sa façon de se diviniser me déplaît et lui fait du mal (...)  Faites-lui comprendre, en mon nom, que Notre Seigneur est le seul Dieu. Il ne pourrait donc être qu'une idole, un fétiche, ou un faux dieu ou, au maximum, un faux prophète. Invitez-le, toujours de ma part, à se rappeler que les peuples, les foules, tôt ou tard finissent par abattre les idoles. » Frédéric Le Moal raconte magnifiquement l'ascension et la chute de Mussolini, en éclairant ce destin à la lumière des convictions politiques, de l'idéologie. Le fascisme est bien mort, conclut-il. Mais, ajoute-t-il, « ce qui perdure, en revanche, c'est la tentation de remodeler l'être humain, de le transformer en fonction d'une idéologie, de l'émanciper de sa propre et inaliénable nature. »  

    1397383964.jpgHISTOIRE DU FASCISME,
    Frédéric Le Moal,
    Perrin, 2018,
    426 pages, 23 €

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Douma approuve en deuxième lecture la pénalisation de la diffusion de “fake news” en Russie

    Douma pénalisation diffusion fake news Russie
    La chambre basse russe vient d’approuver en deuxième lecture une proposition de loi visant à pénaliser la diffusion « persistante » d’informations fausses ou illégales dans les médias. La traque des « fake news » ne se limite décidément pas au monde occidental, comme en témoigne ce vote favorable lors de la seconde lecture du texte, la plus importante, avec à la clef la menace de lourdes sanctions, allant d’amendes importantes à un an d’emprisonnement. La proposition de loi a été présentée au mois de mai par des élus du parti majoritaire qui assure à Vladimir Poutine sa très confortable avance à la Douma, Russie unie.
    Les promoteurs du texte ont justifié leur initiative par le fait que selon eux, le dispositif légal existant se trouve sans efficacité face aux « menteurs et aux calomniateurs », comme les désigne le média proche du Kremlin rt.com : « Même en cas de décision de justice obligeant à l’effacement et à la rectification d’informations fausses, ils peuvent facilement n’en pas tenir compte en se contentant de payer les amendes relativement modestes de 1.000 à 5.000 roubles » (l’équivalent de 14 à 74 dollars américains).

    La Douma a approuve la pénalisation des “fake news” 
    C’est une situation qui selon les parlementaires viole les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens : la pénalisation de ces délits permettra selon eux de rétablir le bon droit. Tout refus de retrait ou de rectification de « fake news » ou d’informations illégales serait désormais punie d’amendes pouvant atteindre les 50.000 roubles (un peu moins de 750 dollars US) et d’un an de « travaux correctionnels » voire de prison ferme. La même peine s’appliquerait à ceux qui empêcheraient autrui d’effacer ou de réfuter une « information trompeuse ».

    En Russie, c’est le pouvoir qui a compétence pour définir les “fake news” et les informations illégales 
    Ces obligations pèseraient notamment sur les réseaux sociaux et sites de communication comptant plus de 100.000 utilisateurs, l’identification des informations illégales et des « fake news » étant à la charge un organisme d’Etat, le Roskomnadzor qui surveille Internet, le bureau du procureur général ou le service fédéral des impôts.
    La loi vise également les individus participant à la diffusion de nouvelles interdites. Les partis d’opposition estiment que le texte pourra constituer un outil contre leur liberté d’expression. 
    La proposition de l’élu rouge-brun Jirinovsky d’interdire tout échange sur cinq thèmes sensibles, comme la religion, en temps de crise, n’a pas été retenue.

    Anne Dolhein

    https://reinformation.tv/douma-penalisation-diffusion-fake-news-russie-dolhein-88109-2/

  • Julien Sanchez : « Un interdit religieux n’a pas à entrer à l’école »

    Le maire de Beaucaire Julien Sanchez a mis fin, en janvier 2018, aux repas de substitution qui étaient proposés dans les cantines scolaires de sa ville, les jours où du porc était servi. Pour cela, il doit faire face à la plainte déposée par trois associations, dont la LICRA, et par le préfet du Gard.

    Pour Boulevard Voltaire, Julien Sanchez revient sur cette affaire et dénonce un communautarisme grandissant qui porte atteinte à la laïcité.

    Vous passez mardi en procès pour trois plaintes sur le même sujet.
    Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit?

    À Beaucaire, commune de 16.000 habitants et 4e commune du Gard, depuis le mandat de mon prédécesseur en 2009, lorsque du porc était servi dans les cantines publiques des écoles, des repas de substitution étaient mis en place. J’ai mis un terme à ces repas de substitution depuis janvier 2018. La Licra, la ligue des droits de l’homme, le préfet du Gard au nom de l’État et une association locale d’opposants au Rassemblement national ont porté plainte.

    Vous reproche-t-on de faire acte de discrimination à l’égard d’enfants de confession ne leur permettant pas de manger du porc ?

    Non. On me reproche d’aller contre l’intérêt supérieur de l’enfant. Apparemment, certains aliments contreviendraient à l’intérêt supérieur de l’enfant. Le porc doit avoir des particularités que j’ignore.
    Car, pour moi, le porc n’est pas particulièrement allergène. Je ne regarde que cela lorsque je sers à manger aux enfants. La religion n’a pas à entrer dans une enceinte scolaire. C’est l’interdit religieux qui voudrait me dicter de faire un repas de substitution. Chez moi, ce n’est pas un interdit religieux qui dicte au maire ce qu’il a à faire. La République est supérieure à toute volonté personnelle comme l’engagement religieux.

    C’est une application stricte et simple de la laïcité.

    Oui. Une application qui consiste à ne pas vouloir qu’un interdit religieux dans une enceinte scolaire. S’il y avait des particularités allergènes, médicales ou autres, je voudrais bien l’entendre. Le porc n’est pas allergène. C’est une viande produite en France. Notre agriculture va suffisamment mal à cause de l’Union européenne. Il faut justement soutenir notre agriculture française. Il n’y a pas de raison de mettre un repas de substitution les jours où le porc est servi et uniquement ces jours-là. Je pourrais entendre que certains veuillent imposer un double choix tous les jours, certaines villes le font. Mais à Beaucaire, on offrait uniquement un 2e choix les jours où le porc était servi. Il n’y a aucune justification à cela.
    C’était contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant puisque les enfants étaient sur des tables séparées selon ce qu’ils mangeaient. Les petits qui mangeaient du porc étaient à certaines tables et ceux qui n’en mangeaient pas étaient à d’autres tables. Ça fait penser à l’Apartheid.

    On peut comprendre que des associations portent plainte contre vous, mais comment expliquez-vous la plainte de la préfecture dans la mesure où l’intérêt supérieur de l’enfant est supérieur aux lois de ce pays ?

    J’étais très étonné de la plainte du préfet du Gard. Le mémoire du préfet est assez étonnant puisqu’il contrevient à mon sens à plusieurs principes.
    D’abord, à la libre administration des collectivités territoriales. Comme si le maire n’avait pas le droit d’annuler les repas de substitution. Un maire a le droit de modifier son plan local d’urbanisme, de supprimer des choses, de créer des impôts, de faire tout un tas de choses, mais il n’aurait pas le droit de supprimer des repas de substitution. Il doit y avoir une règle non écrite, parce que je n’étais pas au courant au moment de mon élection. Au moment de mon élection, on ne m’a pas dit que j’avais droit de tout faire sauf de supprimer les repas de substitution. C’est tout simplement une atteinte à la libre administration des collectivités territoriales.
    Ensuite, le préfet me dit que si à Beaucaire aucun repas de substitution n’avait été mis en place, nous aurions pu ne pas en avoir. Dans ce cas, ce n’est pas grave. En revanche, comme ces repas ont déjà été mis en place par mon prédécesseur, on me dit que je dois les maintenir.
    Donc quand un maire a privilégié le communautarisme lors de son mandat, on est ensuite condamné à maintenir le communautarisme dans les cantines. Le préfet nous dit que dans certaines villes, il peut y avoir des repas de substitution et dans d’autres, ne pas y en avoir.
    Le tribunal administratif va se poser la question de savoir pourquoi certaines villes auraient le droit et d’autres non. Je crois qu’il y a une atteinte au principe d’égalité des collectivités.
    Nous plaiderons cela et également le fait qu’un interdit religieux n’a pas à entrer dans une enceinte scolaire alors que le communautarisme prend de plus en plus d’ampleur en France.

    Julien Sanchez

    http://www.bvoltaire.fr/julien-sanchez-un-interdit-religieux-na-pas-a-entrer-a-lecole/

  • Les gauchistes financés par la mairie d’Angers ravagent la ville

    Les gauchistes financés par la mairie d’Angers ravagent la ville

    Une manifestation antifasciste a eu lieu ce samedi dans les rues d’Angers. En tête du cortège, composé de 200 à 300 personnes, des personnes ont brisé des vitrines. Ils ont jeté des projectiles sur les véhicules des policiers avant de se disperser.

    Le bar L’Alvarium, cible de ces nervis, a publié ce communiqué :

    Alors que depuis des mois notre association est la cible tant des antifascistes que des tracasseries administrativesorchestrées par le maire d’Angers Christophe Béchu, la communauté de l’Alvarium souhaite réagir à l’actualité du festival antifasciste. Celui-ci s’est déroulé tout au long de la semaine à l’Etincelle, à qui nous découvrons que la mairie a alloué plus de 50 000 euros depuis 2015, en subventions ou en loyers gratuits…. Ce festival se clôturait par une manifestation antifasciste cet après-midi, réclamant entre autre la fermeture de l’Alvarium.

    Comme il fallait s’y attendre cette manifestation a été ponctuée d’agressions, de dégradations et d’incendies…Comment Béchu ose-t-il subventionner l’antifascisme, violent par essence -et ce depuis ses origines- tout en l’ayant nié à de nombreuses reprises et en nous ostracisant pour “extrémisme” ? Comment ose-t-il désormais condamner les violences et dégradations dont il est le premier responsable ? Ces subventions doivent cesser, et Christophe Béchu doit démissionner ! De même pourquoi le préfet a-t-il autorisé cette manifestation non déclarée ?

    Quant aux antifascistes qui ont clamé tout l’après-midi “un flic une balle, un faf une rafale” nous les invitons à cesser de pousser à une violence gratuite qui a si mal réussi à leur camarade Clément Méric. De même leur anticapitalismede papier consistant à abîmer des banques tout en arborant les marques les plus à la mode et en favorisant l’immigration massive, armée de réserve du Capital -qu’ils n’ont sans doute pas lu- a-t-il quelque chose de totalement dangereux et incohérent.

    La communauté de l’Alvarium apporte son soutien aux petits commerces abîmés et dénonce fermement le saccage du mobilier urbain que devra payer le contribuable angevin (qui paye déjà les subventions aux antifas ou leur loyer à l’Étincelle…). Elle renouvelle sa volonté de continuer son action, quitte à pratiquer l’autodéfense si les pouvoirs publics ne suffisaient pas. Elle ne laissera pas la municipalité et la préfecture se défosser de leurs responsabilités dans le financement de la violence antifasciste.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-gauchistes-finances-par-la-mairie-dangers-ravagent-la-ville/

  • Honorer les harkis, c’est bien, mais il faut rétablir toute la vérité sur la fin de l’Algérie française

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    Emmanuel Macron a promu d’anciens harkis et des représentants d’associations dans l’ordre de la Légion d’honneur ou dans l’ordre national du Mérite. Après la reconnaissance de la responsabilité de la France dans la disparition, en 1957, de Maurice Audin, mathématicien communiste, militant de l’indépendance de l’Algérie, le président de la République, fidèle à son principe du « et en même temps » et soucieux de pallier sa baisse de popularité, a décidé d’honorer les harkis, qui avaient combattu dans les rangs de l’armée française. Comme l’a dit, ce matin, un de leurs représentants sur France Info, cela vient un peu tard !

    Ces promotions interviennent quelques jours avant la Journée nationale d’hommage aux harkis, prévue pour le 25 septembre. Cette journée, instituée par le décret du 31 mars 2003, « en reconnaissance des sacrifices consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie », est sans doute mieux que rien – même si elle n’est pas électoralement désintéressée. Mais suffit-elle à faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles le gouvernement de l’époque a mis fin à l’Algérie française, sans se préoccuper du sort des harkis ?

    Emmanuel Macron, après avoir satisfait la gauche et les autorités algériennes en qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité » et en présentant ses excuses à la veuve de Maurice Audin, fait un geste en direction de la droite nationale, des pieds-noirs contraints à l’exode et de tous ces supplétifs de l’armée française qui ont été abandonnés après les prétendus « accords d’Évian ». Jusqu’à présent, pas le moindre mot de compassion pour les victimes des attentats terroristes du FLN, pour les Oranais tués, disparus ou enlevés, le 5 juillet 1962, ni pour les harkis abandonnés au massacre, suppliciés et torturés, alors que l’armée française avait reçu l’ordre de ne pas intervenir.

    Il faut expliquer pourquoi, alors que les troupes du FLN étaient vaincues, le gouvernement de l’époque a choisi de livrer l’Algérie aux indépendantistes minoritaires. Il faut expliquer pourquoi des généraux, qui s’étaient souvent illustrés dans la Résistance, pourquoi des officiers, des sous-officiers ou de simples soldats se sont rebellés contre le pouvoir en place, au nom du respect de la parole donnée. Il faut comprendre pourquoi des personnalités comme Georges Bidault, Jacques Soustelle et bien d’autres encore se sont ralliées au combat pour l’Algérie française.

    Il faut que les gaullistes admettent la duplicité du général de Gaulle, qui s’est servi de la guerre d’Algérie pour revenir au pouvoir. Il a déclaré à Alger, devant la foule réunie : « Je vous ai compris. » Il a ajouté qu’il n’y avait plus, en Algérie, que « des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs », puis il s’est empressé de faire tout le contraire. À chacun de juger où était l’honneur, où était le cynisme.

    Il ne s’agit pas de cultiver la nostalgie d’une Algérie française, qui aurait pu connaître un autre destin. Ni d’exiger une revanche mémorielle ou d’imposer une nouvelle repentance. Mais, plus de cinquante ans après ces événements, il est temps de faire toute la lumière. C’est le rôle des chercheurs de tenter d’appréhender la vérité. Sans a priori et sans préjugés. Quand on sait que l’historien quasi officiel de cette guerre, proche de Macron, est un ancien trotskiste, longtemps membre de l’Organisation communiste internationaliste, on peut légitimement s’interroger sur l’objectivité de sa vision de l’Histoire.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/honorer-les-harkis-cest-bien-mais-il-faut-retablir-toute-la-verite-sur-la-fin-de-lalgerie-francaise/